(Photo : Antoine Gascon)
Annie-Claude Fafard, lors de la conférence « La légalisation du cannabis : une opportunité en matière de prévention? » à l’auditorium du Cégep de Saint-Jérôme le 18 juin.
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Le Cégep et le CISSS des Laurentides sur le qui-vive

Par Rédaction

Légalisation du cannabis

Françoise Le Guen

C’est officiel, les Québécois pourront consommer légalement du cannabis dès le 17octobre 2018. Cette légalisation prochaine suscite bien des questionnements et soulève des enjeux sociaux et organisationnels importants, particulièrement pour les milieux éducatifs, communautaires et municipaux.

Les enjeux sont multiples tout autant que les zones d’ombre. C’est précisément pour se préparer et dans le but d’amorcer une réflexion sur les besoins et défis causés par cette légalisation que le Cégep de Saint-Jérôme, en partenariat avec le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSS), a tenu à cibler ces enjeux avec les différents acteurs de la région en organisant une conférence sous le thème «La légalisation du cannabis: une opportunité en matière de prévention?»

Animée par Annie-Claude Fafard, agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de la santé publique des Laurentides, la conférence du lundi 18 juin avait également pour objectif de présenter le contexte entourant les lois fédérale et provinciale.

Questionnements

Du côté du Cégep de Saint-Jérôme, Erik Laperle, chargé de projet du programme de formation continue et en matière de prévention du cannabis, souligne qu’une des préoccupations sera de vérifier si les règlements et les mécanismes de prévention déjà mis en place par le Cégep concernant la consommation seront suffisants. Selon lui, il va être fondamental que le collège soit prêt à la rentrée scolaire. «Il nous faut aujourd’hui décoder les besoins pour développer des outils! Une autre préoccupation est de mieux connaître ce que la légalisation apportera comme changement et de définir les moyens de prévention. Ce sont des amorces de réflexion. Nous sommes sur le qui-vive!»

Selon lui, il va être important de bien connaître les dangers liés à la consommation, de défaire les mythes qui l’entourent et de définir clairement les moyens de prévention. Le collège se penchera aussi sur la question des besoins de formation éventuels du personnel sur ce sujet.

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