Bruno Fournel et Karyne Desnoyers sont propriétaire depuis 2011.

Bar laitier Casavant 80 ans de bonheur! Venez célébrer le 14 juin

Par France Poirier

Le 14 juin, on célèbre les 80 ans du Bar laitier Casavant en organisant une activité familiale pour soutenir un organisme de Saint-Jérôme, La Maison des parents d’enfants handicapés.

Un peu d’histoire : le Bar laitier Casavant est une belle aventure de cœur depuis 80 ans. André et Ginette Casavant ont repris, en 1991, le commerce qu’avaient créé les parents d’André en 1945. Ils ont pris la relève familiale de la crèmerie de la rue Saint-Georges, une véritable institution à Saint-Jérôme fondée par Fernand et Pierrette Casavant.

L’aventure se poursuit depuis 2011 avec Karyne Desnoyers et Bruno Fournel qui en sont devenus propriétaires. Karyne a commencé à travailler pour André et Ginette en 1991. Elle avait 15 ans.

« Une famille de cœur »

« Karyne c’est devenu comme ma fille, je la considérais et la considère encore comme telle », explique Ginette. Puis Karyne d’ajouter : « André et Ginette, ce sont mes parents de cœur. Dans ma famille ce n’était pas facile et c’est grâce à eux si je suis où je suis rendue aujourd’hui. » Elle est consciente de la chance qu’elle a eu de les avoir comme parents de cœur. L’adolescente de 15 ans était arrivée au bon endroit et ça a changé le cours de sa vie, comme elle l’explique avec beaucoup de reconnaissance.

Éventuellement, Ginette a acquis la crèmerie au Carrefour du Nord et André lui a dit : « il faut nommer Karyne gérante parce qu’elle a trop de potentiel et on risque de la perdre ». De l’adolescente, elle devenait une femme qui pouvait voler de ses propres ailes. Plus tard, Karyne a acheté la crèmerie du Carrefour du Nord. « Elle nous a dit, si un jour, vous vendez Casavant, ça m’intéresserait », raconte André.

Aujourd’hui, Karyne a franchi la cinquantaine et elle continue la tradition des Casavant. Elle n’aurait pas pu poursuivre sans le soutien de son conjoint, Bruno Fournel. « Je ne me voyais pas le faire sans lui. C’était important pour moi qu’on le fasse ensemble. Quand j’ai eu la possibilité d’acheter, je trouvais important qu’il soit concerné et impliqué. C’est beaucoup de travail et le fait d’être ensemble dans cette aventure, c’est plus facile », explique Karyne.

Associée avec son conjoint

Quand elle a repris le commerce mythique de la rue Saint-Georges, elle a vendu la crèmerie au Carrefour du Nord. Bruno avait un autre emploi dans une compagnie et avait son club de judo, mais les soirs et les fins de semaine, il s’impliquait. Puis, il a pris sa retraite de la compagnie après 45 ans de service. « C’était beaucoup avec le commerce, donc je lui ai dit  » il faut que viennes travailler avec moi, j’ai besoin de toi dans l’entreprise » », ajoute Karyne.

« La crèmerie ouvre au début du mois de mars et ferme pour l’hiver à la fin du mois d’octobre. Ce n’est pas ouvert à l’année, mais c’est intensif durant la période estivale. C’est sept jours sur sept », raconte Karyne. « Elle travaille 12 heures par jour aussi », souligne Ginette, qui a connu ce train de vie.

« Ce que les gens ne savent pas, c’est que de mars à la fin juin, tu as 50% de ta business de fait. Tout le monde pense que l’été commence avec la Saint-Jean, mais nous, on a déjà la moitié du chemin de fait », se souvient André.

Le printemps n’a pas été très beau, la météo peut avoir une incidence sur la crèmerie. « On peut se compter parmi les privilégiés parce que, malgré le mauvais temps, les clients étaient au rendez-vous », explique Karyne.

« C’est une institution Casavant et on voit des grands-pères qui venaient ici quand ils étaient petits. Maintenant, ils viennent manger un cornet avec leurs petits-enfants », raconte André.

Redonner au suivant

Karyne et Bruno décident de s’associer à une cause pour redonner au suivant. « Ayant eu ma chance en rencontrant André et Ginette, je veux redonner au suivant et ça passe par la Maison des parents d’enfants handicapés, avec qui nous avions collaboré l’an passé », explique Karyne.

« Cette année, j’étais à l’université et j’avais un travail d’équipe à faire. Dans le cadre de notre travail, on devait choisir une entreprise et ma consœur avait choisi de faire une entrevue avec Danielle Landry de la Maison des parents d’enfants handicapées, puisqu’elle y travaille comme éducatrice. Alors on a collaboré. Il y a beaucoup de causes, mais je trouvais que c’était un bel organisme pour faire une activité de levée de fonds », ajoute-t-elle.

L’activité a lieu le 14 juin chez Casavant, où une partie des sommes amassées avec la vente de produit sera remise à la Maison des parents d’enfants handicapés. Au menu, des jeux gonflables pour amuser les enfants, du plaisir et de la crème glacée. « Pour tout achat de grands plats du menu, on remet 2 $ et les ouragans réguliers, on va remettre 1 $. Nous avons des partenaires et d’autres objets promotionnels seront vendus pour la cause. Pour avoir accès aux jeux, on demande une légère contribution parce que nous payons les jeux, mais toutes ces contributions seront remises à la Maison », explique Karyne.

À ne pas manquer

QUAND : Le 14 juin, de 11 h à 23 h.

OÙ : Au Bar laitier Casavant, 629 rue Saint-Georges à Saint-Jérôme.

POURQUOI : Une levée de fonds pour la Maison des parents d’enfants handicapés.

COMMENT : -Achetez différents produits et un montant sera remis à la Maison.

-Profitez des jeux gonflables grâce à une légère contribution.

La population est invitée à venir s’amuser en famille et aider une bonne cause.

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