« On a protégé 33 millions de pieds carrés d’espaces verts » – Martin Pigeon
Par France Poirier
Le candidat à la mairie, Martin Pigeon du parti Avenir Saint-Jérôme revient sur le bilan du conseil, dont sept de ses membres sont des conseillers sortants. « Il est important de parler du bilan, dit-il. Les promesses électorales de 2021 avec le parti Avenir Saint-Jérôme de l’équipe Marc Bourcier ont été réalisées à 95 % », explique Martin Pigeon.
Pour le candidat à la mairie, son parti Avenir Saint-Jérôme est centré sur l’action et la réalisation des objectifs. « On n’est pas là pour raconter des histoires aux gens. Notre honnêteté envers nos électeurs est très importante. C’est dans notre ADN », souligne-t-il.
« Pas de fausses promesses »
Pour Martin Pigeon c’est important d’être honnête. « Si ce n’est pas réalisable, on va le mentionner. On ne fera pas croire qu’on va baisser les taxes de 20 %, par exemple. On est là pour faire le travail que la population nous demande c’est-à-dire de mener une saine gestion de la ville », ajoute M. Pigeon. Pour lui, il y a un coût à baisser les taxes et à limiter le développement.
Concilier le développement et l’environnement?
« Notre priorité, c’est vraiment le développement économique et la protection de l’environnement. On a préservé le Parc du lac Jérôme, on y a rajouté 6 millions de pieds carrés, donc ça fait 24 millions. Et dans le quartier industriel ouest (QIO), qui est l’ancien aéroport de Bellefeuille, on a déjà protégé 9 millions de pieds carrés. En quatre ans, on a protégé 33 millions du milieu naturel », explique-t-il.
Pour Martin Pigeon, au niveau du développement économique, on se situe au niveau des années 80 et on rase des espaces verts en entier. Il y a une façon de penser le développement. « Dans le QIO, ce qu’on a eu comme demande de la MRC et également du ministère de l’Environnement, c’est de développer tout en protégeant. »
De là, la protection de 9 millions sur 18 millions de pieds carrés. « Ces terrains seront développés de façon stratégique avec des industries de pointe et des industries vertes afin d’amener la création d’emplois », soutient M. Pigeon.
Le fardeau fiscal
« À la Ville de Saint-Jérôme, 75 % de l’assiette fiscale repose sur les citoyens par la taxe résidentielle. Il faut diversifier le portefeuille et développer le secteur industriel sur le territoire. Ça permettra ainsi de donner davantage de services à la population, d’entretenir également nos infrastructures et d’aller encore plus loin en limitant la charge des citoyens », explique M. Pigeon.
Ce qu’il entend principalement de ses adversaires, c’est de couper le développement économique en préservant des forêts privées. « Si on dit “ je ne coupe plus, mais je vais acheter des forêts privées ”, on ne détruira plus de boisés. Mais où aller chercher les fonds pour acheter ces boisés ? Ils devront forcément augmenter les taxes. Ça ne fonctionne pas. Il va falloir faire de la magie. De notre côté, on veut développer le côté industriel de la ville pour ramener de nouveaux apports financiers afin de préserver nos infrastructures, notre culture, nos loisirs, puis les services à nos populations. »
Le développement du centre-ville
Dans un premier temps, la densification au centre-ville se fait en hauteur parce que c’est beaucoup plus économique, nous explique M. Pigeon. « On a moins d’étalement et ce qu’on demande c’est d’avoir du stationnement souterrain qui est suffisant pour l’ensemble des résidents. De plus, les constructeurs doivent prévoir des locaux commerciaux au rez-de-chaussée des nouveaux édifices pour apporter des commerces de proximité », conclut-il.