Alexandre Taillefer de passage à Saint-Jérôme
PROSPÉRITÉ. Le dragon et homme d’affaires bien connu, Alexandre Taillefer, était de passage à Saint-Jérôme pour un souper conférence, ce mardi 22 septembre. Les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Jérôme ont ainsi pu glaner les conseils d’un financier aguerri, tout en découvrant un homme plein d’humanité.
«Dans la vie, ce qui m’importe le plus c’est le bonheur», disait Alexandre Taillefer. «La passion, c’est le moteur le plus important du succès.» Une conviction qui l’amène à croire qu’une société peut globalement s’enrichir grâce à de meilleures conditions de vie. «L’activité économique passe par la passion, mais pour que le succès soit au rendez-vous, il faut une population mobilisée, des villes dynamiques, la possibilité de consommer de la culture, de fréquenter ses voisins, de reconnaître son boulanger et tout cela passe par l’urbanisme. » Selon lui, «encourager l’économie locale et la culture ont un impact profond sur la qualité de vie d’une société.»
«Nous sommes très heureux de l’avoir avec nous ce soir,» disait André Guillemette, directeur de la Chambre de commerce. «Et aussi très privilégié, car Alexandre Taillefer ne donne plus de conférence.» L’événement s’inscrivait bien, selon André Guillemette, dans l’effervescence économique que vit actuellement Saint-Jérôme. Un phénomène que n’a pas manqué de saluer Alexandre Taillefer, qui voit en l’équipe en place à la mairie de Saint-Jérôme, «une administration pleine d’initiatives positives.»
Le dragon a confié avoir fait sa première faillite à l’âge de 11 ans, alors qu’il avait vendu à ses collègues de classe une série de cadenas qui s’ouvraient avec la même clé. «Il a fallu que je les rembourse tous!» Il y a une culture à changer au Québec, disait-il, «car on croit que les gens qui ont fait faillite sont des mauvaises personnes. Il faut changer cette idée. On apprend beaucoup d’une faillite et on peut s’en sortir meilleur.» Quelques faillites et un refus d’entrée au HEC plus tard, l’homme a quand même réussi à devenir multimillionnaire.
À voir les gens d’affaires fascinés, la tête penchée à boire ses paroles comme des enfants une belle histoire, pas de doute que le conférencier les a complètement séduits. Convaincu de participer à la soirée grâce à l’entreprise d’Autobus Lion de Saint-Jérôme, Alexandre Taillefer a chaleureusement vanté l’entreprise dont il est partenaire et qui œuvre en transport électrique. Pour lui, pas de doute, c’est un succès qui attend l’entreprise jerômienne: «On développe des autobus scolaires électrifiés, des véhicules libre-service, du transport de colis, du camionnage et on s’attend à ce que le gouvernement du Québec annonce une stratégie globale d’électrification des transports dans les prochaines semaines.» Alexandre Taillefer a le vent dans les voiles, et selon lui, non seulement Autobus Lion, mais Saint-Jérôme aussi.