Un accident qui a changé sa vie !
Par Rédaction
COURSE. S’il n’avait pas eu un accident lorsqu’il était jeune policier, Gilbert Lachance n’aurait sans doute jamais connu la carrière de coureur qu’il a eu.
À 21 ans, ses jambes sont restées coincées entre deux véhicules. M.Lachance s’affairait à fouiller le coffre d’un véhicule lorsqu’un chauffard a heurté sa voiture de police qui a ensuite frappé l’agent Lachance au niveau des genoux.
Pour guérir plus rapidement, un copain lui a alors conseillé de se mettre à la course à pied.
« Je me suis mis à aimer ça et un an après, je faisais le marathon de Montréal. J’ai vraiment attrapé la piqûre. Des fois, il t’arrive un malheur qui t’amène à une chose positive. Peut-être que si ça ne m’était pas arrivé, je ne ferais pas de la course à pied aujourd’hui», raconte-t-il.
Depuis ce temps, M.Lachance n’a jamais arrêté de courir et en septembre prochain, il participera à son 26e marathon à Montréal !
Un investissement pour la santé
Au cours de son entretien avec le Journal Le Nord, l’ex-policier a souligné à quelques reprises combien la course à pied était un investissement pour sa santé. « J’ai 58 ans et je continue à courir. C’est probablement ça qui va continuer à me donner une qualité de vie», affirme celui qui espère courir encore 20 autres années.
En préparation d’un marathon, Gilbert Lachance se fait, chaque fois, un plan d’entraînement de onze semaines. « J’augmente progressivement mes distances chaque semaine et une fois par semaine je parcours une longue distance», souligne-t-il.
Selon lui, le truc est de varier les distances et de prendre deux journées de repos. « Ton corps en a besoin. Si tu ne fais pas attention, tu risques d’avoir des blessures. Les journées de repos font partie de ton entraînement».
Redonner à la société
Lorsqu’il ne court pas, le jeune retraité est bénévole à la Maison de soins palliatifs de la Rivière-du-Nord.
« J’ai eu une belle carrière de 32 ans dans la police, je me sens privilégié. Pour moi, c’est une façon de redonner à la société», pense-t-il.
Chaque semaine, M.Lachance, qui s’implique depuis cinq ans, rencontre des gens en fin de vie.
« Si je n’étais pas bénévole, il y a plein de gens que je n’aurais pas eu le privilège de connaître», observe celui qui a, il y a plusieurs années, été affecté par la perte d’une proche, décédée du cancer.
Le bénévole invite les gens à faire comme lui et à s’impliquer à la Maison de soins palliatifs qui a vu son nombre de chambres passer de neuf à douze l’automne dernier.