Panthères, LHJAAAQ: Pierre Bergeron voit l’espoir Tristan Gourdeau dans sa soupe
Par Luc Robert
Luc Robert, collaboration spéciale
L’attaquant Tristan Gourdeau est à l’image des Panthères de 2018-2019: le talent ne fait aucun doute, mais il prend de l’expérience sur le tas, dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec.
Gourdeau et ses coéquipiers auront d’ailleurs fort à faire, ce mercredi soir à 19h, alors que les puissants Inouks de Granby visiteront l’aréna Rivière-du-Nord, pour le match retour d’une série de deux joutes en une semaine.
Sélectionné au 10e échelon de la première ronde du repêchage en juin dernier, par le directeur-gérant Pierre Bergeron, l’ancien patineur du Phénix du Collège Esther-Blondin connaît une entrée en matière impressionnante au sein d’un trio complété par Philippe-Olivier Riopel et Zachary Gravel.
«Mon adaptation au junior AAA se passe bien, mais il m’en reste à apprivoiser. Les adversaires sont plus gros, plus vieux et plus durs», a expliqué le rapide attaquant, qui mise sur cet atout pour se faire un chemin, à 5 pieds 8 pouces et 145 livres. En date du 3 octobre, Gourdeau affichait une récolte de sept points (2b, 5a) en neuf parties disputées.
«Il récolte presque un point par match. Il fabrique des jeux, repère bien ses coéquipiers. À 17 ans, on ne peut demander mieux comme développement. S’il continue ainsi, il pourrait être en nomination pour le titre de recrue de l’année pour la saison 2018-2019», a louangé Bergeron.
Surpris des éloges à son endroit, Gourdeau est reconnaissant envers l’organisation jérômienne. «J’apprécie qu’il me fasse confiance à titre de recrue. Bergy a démontré de l’intérêt envers moi, bien avant le repêchage. Il y a des gens de parole chez les Panthères. Je suis originaire de Terrebonne, mais je n’ai pas reçu un seul appel d’eux pour mes services», a-t-il constaté tout haut.
Étudiant au Cégep de Terrebonne, le numéro 19 a les félins à cœur. «J’essaie d’appliquer au mieux le système de jeu des Panthères, pour devenir un attaquant polyvalent », a ajouté celui qui a passé cinq jours au camp des Huskies de Rouyn-Noranda en août dernier.
Sang neuf
Quelques jours après avoir été libéré de son double poste de directeur-gérant et d’entraîneur-chef du Révolution du lac Saint-Louis, Éric Labrosse a été embauché comme entraîneur adjoint des Panthères.
«Quand un gars technique de son calibre est libre, tu l’embauches. C’est un entraîneur qui amène de la rigueur. On a besoin de lui avec notre jeune club», a souligné le DG Bergeron.
«J’aurais pu attendre plus longtemps, mais quand une organisation solide te fait signe, tu y songes vite. J’ai grandi à Tremblant et joué avec les Sélects du Nord, en plus. J’ai rapidement dit oui à Pierre Bergeron», a commenté M.Labrosse, maintenant domicilié à Montréal.