Mémorable sortie en canot-camping pour des élèves jérômiens
Par Luc Robert
Sport parascolaire
Luc Robert, collaboration spéciale
Le groupe de plein air de l’école secondaire des Hauts-Sommets a connu une superbe première sortie d’année scolaire au parc national du Mont-Tremblant.
Les 14 élèves des quatrième et cinquième années du secondaire s’y sont rendus pour effectuer 25 kilomètres de descente, en trois jours, sur la rivière du Diable.
«Avec le printemps tardif, ils avaient dû remettre la sortie à l’automne 2018, à cause des glaces et de la neige toujours présentes au mois de mai», a expliqué M. Benoît Ricard, responsable du groupe.
Certains élèves n’avaient encore jamais dirigé un canot et devaient manœuvrer dans des rapides de classes 1 et 2.
«En eau basse de fin d’été, les roches dépassent souvent à la surface. Le courant est plus rapide et il faut éviter les collisions. Ce n’était pas évident de traverser en ligne droite. Ceux assis à l’avant de nos huit canots devaient manœuvrer pour éviter les roches, alors que ceux de derrière tentaient de suivre la cadence et éviter les pirouettes de 360 degrés.»
Tout en apprenant les techniques de dérivation, les jeunes sont aussi devenus des pêcheurs avertis.
«Ils ont affronté de grands vents pour la traversée du lac Escalier. En fin de journée et tôt le matin, certains se sont donné le défi d’attraper leur souper. Résultats des captures: sept brochets et quatre perchaudes. Bravo à nos pêcheurs de la relève!»
Ces élèves relèveront plusieurs autres défis en cette année 2018-2019, lors de longues randonnées pédestres en autonomie, sac au dos. Des sorties en ski de fond, en raquettes et autres figurent aussi à l’horaire. «Nos athlètes retourneront en forêt en novembre, lors d’une randonnée pédestre en plein air. Il y a encore plusieurs sites possibles, mais j’aimerais bien que nous traversions le parc du Mont-Tremblant, à raison de 15 km par jour. Il y a aussi moyen de faire ces sorties en refuge. Ce n’est pas chaud rendu au mois de novembre. »
M. Ricard et son neveu Pierre-Alexis Roy (un sauveteur national) ont vu à ce que les jeunes soient en sécurité, malgré les surfaces accidentées qu’ils affrontaient.
«On a eu un canot qui a terminé sa course loin sur un rivage, échoué parmi les roches. Mais il n’est rien arrivé de grave. Pourvu que je sois en forêt avec nos jeunes, moi, je suis heureux», a achevé celui qui a pris le programme de plein air sur ses épaules, en parascolaire, après que le cours en option eut été retiré de l’institution du secteur Lafontaine.
