« Les nageuses ont été spectaculaires et elles l'ont senti » – Sylvie Fréchette

Par Rédaction

NAGE SYNCHRONISÉE. Le club de nage synchronisée Neptune Synchro a présenté son traditionnel spectacle de Noël les 13 et 14 décembre à la piscine de l’École polyvalente Saint-Jérôme.

Pour certaines athlètes à peine âgées de 4, 5 et 6 ans, cet événement était l’occasion de démontrer à leurs parents tout le travail consenti, alors que pour d’autres, il s’agissait d’une grande répétition en vue des compétitions en 2015.

« Les parents ont pu admirer le travail des jeunes, mais mon rôle en tant qu’entraîneure-chef est de voir comment les enfants réagissent sous le stress, raconte Sylvie Fréchette. Les athlètes élites ont pris part à deux compétitions et nous avons déjà fait des ajustements. Plus elles ont la chance de nager devant un public et de vivre un stress, plus elles vont avoir de l’expérience derrière la cravate».

Les jeunes filles élites (13 à 15 ans) ont d’ailleurs offert une grande performance dimanche.

« Les nageuses ont été spectaculaires et elles l’ont senti. Elles ont terminé leur performance, se sont regardées et se sont réunies dans l’eau. C’est important d’aller chercher cette énergie-là», souligne Mme Fréchette.

Une belle surprise

Présent lors des derniers spectacles de Noël de Neptune-Synchro, le président de Synchro Québec, Guy Côté, a eu des commentaires élogieux dimanche, rapporte Sylvie Fréchette.

« Il m’a dit: "Sylvie, je ne sais pas comment vous avez fait, mais c’est votre plus beau spectacle depuis les débuts"».

Pour les entraîneurs et les athlètes de tous les niveaux, cet événement annuel permet de sentir l’appui important des gens. Il s’agit également d’une levée de fonds pour l’organisme.

Cette fin de semaine, l’entraîneure-chef de Neptune Synchro a eu droit à une belle surprise à la toute fin du spectacle: un numéro aux chandelles sur des airs de la musique du film "Titanic".

« J’ai dû m’absenter une semaine cette année pour des engagements professionnels à l’extérieur du pays. Pendant ce temps, deux entraîneurs ont monté un numéro. Ma fille en faisait partie et les filles pratiquaient quand j’étais absente. On a pleuré notre vie tellement c’était beau», termine Mme Fréchette.

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