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Les Laurentides donnent le ton aux compétitions de BMX

Par Lpbw

Le duo des Laurentides formé d’Alexandra Trottier et de Vincent Mathys a obtenu jeudi la première médaille d’or remise aux Jeux du Québec en BMX, grâce une solide performance en finale de l’épreuve du relais mixte tenue au parc Marie-Victorin, de Saint-Bruno-de-Montarville.

L’épreuve du relais se faisait par vague de trois ou quatre équipes et exigeait des coureurs de bien gérer leurs énergies. Effectivement, avant d’arriver à la finale, les participants ont dû prendre part à trois courses en ronde de qualifications, ainsi qu’à une demi-finale.

Le duo laurentien était accompagné en finale de deux équipages de la Mauricie et d’un de Lanaudière. Ce sont les filles qui ont entamé la course. «Je n’étais pas stressée quand j’ai fini et je regardais le reste de la course, a admis Alexandra Trottier après la course. Je savais que j’avais une bonne avance.»

C’est une victoire qui représente beaucoup pour les deux médaillés d’or. «J’étais à Gatineau et j’avais vu les compétitions de BMX», a raconté Vincent. «À Gatineau, la région avait terminé au 1er rang de la discipline, mais n’avait rien gagné à Shawinigan. Les Laurentides sont de retour», a ajouté avec fermeté Alexandra.

La Mauricie et Lanaudière ont complété le podium. Les épreuves de BMX se poursuivent jusqu’au 8 août.

Un entraîneur fier

L’entraîneur des Laurentides, Charles Mathys, père de Vincent, avait l’or dans la mire. Les Laurentides avaient également un autre duo de coureurs prometteurs, qui a réussi à se rendre en demi-finale. Charles savait aussi qu’il avait des chances de voir ses coureurs se mesurer en finale à la Maurice, l’autre grande force en présence.

«Dans les premières courses, il fallait savoir trouver les repères de vitesse pour ne pas se faire prendre», a renchérit l’entraîneur.

Une habitude

Entraîner des jeunes et entraîner son fils, ce sont deux choses complètement différentes, diraient les observateurs. Selon Charles, la relation avec son fils, dans un contexte de compétition, va très bien. «Je le coach depuis 4 ans, il est habitué à avoir un père présent. Ça se passe bien, c’est un garçon sérieux.»

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