BASEBALL. En perdant ses deux matchs dimanche, le Royal LePage Plus de Saint-Jérôme a porté à cinq sa séquence de défaites, un record de médiocrité pour la formation jérômienne.

« C’est notre plus longue séquence de défaites de l’histoire de l’équipe», souligne le directeur-gérant et entraîneur-chef Jean-Luc Désormeaux.

L’attaque amorphe et le nombre élevé de buts sur balles accordés par les lanceurs expliquent, en grande partie, la série d’insuccès du RLP.

« On accorde une moyenne de sept buts sur balles par match. C’est difficile pour les joueurs en défensive de rester concentré. Nos lanceurs ne lancent pas si mal, mais s’ils accordaient trois buts sur balles de moins par partie, ça changerait l’allure des matchs», raconte Desormeaux.

À l’attaque, Saint-Jérôme n’aide pas beaucoup ses artilleurs. Dimanche, la formation des Laurentides a inscrit seulement quatre points et 12 coups sûrs dans des revers de 4-1 contre le Cactus de Victoriaville et de 5-3 devant les Blue Sox de Thetford Mines.

La période d’inactivité de deux semaines du RLP a paru au bâton, croit Désormeaux. En plus, l’équipe affrontait deux des meilleurs lanceurs de la Ligue de baseball majeur du Québec, Francis Michel et Michel Simard.

« On se cherche beaucoup à l’attaque», laisse tomber l’entraîneur-chef qui était privé des services du frappeur de puissance Jonathan Valdez cette fin de semaine.

« Il va falloir se remettre à gagner»

Alors que le classement est serré dans la division Louisville Slugger, ces deux défaites font mal au RLP, d’autant plus que l’équipe de tête, les Pirates de Saint-Jean-sur-Richelieu, a remporté ses deux matchs cette fin de semaine.

Lundi, Saint-Jérôme a glissé à trois matchs du premier rang. « Il va falloir se remettre à gagner si on veut demeurer dans la course», commente Désormeaux.

Positionné au quatrième rang de sa division, son club tentera de rebondir contre les Castors d’Acton Vale mardi soir au parc Melançon.

Étienne Blanchette, qui a dû céder sa place en fin de semaine puisqu’il était malade, devrait être de retour sur le monticule.