(Photo : Courtoisie)
Le défenseur Sasha Pokulok fait figure de quart-arrière, chez les Pétroliers du Nord. Photo Raynald Morand.
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Hockey semi-pro : Un géant aux mains magiques guide les Pétroliers du Nord

Par Luc Robert

Au nombre des talents offensifs des Pétroliers du Nord, le colosse Sasha Pokulok offre un impact aussi considérable que peut l’avoir Viktor Hedman, à la brigade défensive du Lightning de Tampa Bay.
Ancien premier choix des Capitals de Washington (14e au total au repêchage de 2005, de la LNH), le défenseur de 6’05’’ et de 230 livres surprend ses adversaires par ses pivots rapides, voire même étonnants pour un joueur de son gabarit.
« Mon père me répétait toujours de contrôler le jeu, dans ma jeunesse. Je pense que ma force réside dans les relances rapides d’attaques. J’ai connu de bonnes campagnes avec les Hounds de Notre-Dame (une institution ayant développé Brad Richards et Vincent Lecavalier). Après avoir signé un contrat de recrue de 3 ans avec Washington, j’ai subi cinq commotions cérébrales. L’entraîneur Bruce Boudreau m’a donné ma chance, mais je n’ai pu redevenir le joueur que j’étais auparavant ».
Le talentueux quart-arrière a traîné son baluchon des États-Unis à l’Allemagne, en passant par la Croatie et le Kazakhstan. Il a ensuite fait sa niche dans l’Est ontarien, en étant le 1er choix des River Kings de Cornwall, en 2012.
« Il s’agit de ma septième campagne dans la LNAH. Le circuit n’a pas échappé à la tendance généralisée observée en haut, dans la Ligue nationale: le jeu est toujours robuste, mais nettement plus rapide qu’à mes débuts avec Cornwall », a relaté le numéro 4.
Celui qui a effectué ses études en commerce, dans l’alma mater de Ken Dryden, avec les Big Red de l’université Cornell, adore le style du circuit Laplante.
«Je dirais que le calibre est similaire aux meilleurs clubs de la Ligue de la Côte-Est. Si nous pouvions pratiquer tous les jours, je pense que notre niveau de jeu serait comparable à la Ligue américaine de hockey. Mais la LNAH est une ligue semi-professionnelle; nous avons tous un métier quotidien et les entraînements hebdomadaires sont limités», a ajouté l’ancien négociateur à la bourse de Montréal.

Expérience à revendre

Celui dont les grands parents sont russes d’origines croit aux chances des Pétroliers du Nord en éliminatoires. « Avec 5 parties à disputer au calendrier régulier, il s’agit de poursuivre jusqu’aux séries avec le momentum obtenu après avoir battu Saint-Georges, 4 à 3, à Saint-Jérôme. J’ose croire que l’expérience de nos nombreux joueurs de plus 30 ans s’affirmera en éliminatoires. D’ailleurs, à 32 ans, je suis maintenant un des plus jeunes des Pétroliers, après avoir été, avec Jonathan Paiement (33 ans), un des plus vieux à Berlin (rires). On a maintenant de la stabilité ».
Pokulok compose une paire fiable, à la ligne bleue, avec le Jérômien Steve Pelletier.
« Pour un gars qui n’avait pas joué depuis une saison et demie, il se tire très bien d’affaire. Steve a du millage, lui aussi, à 35 ans: il frappe et me couvre bien, si je monte le disque ».
Les Pétroliers du Nord recevront les Marquis de Jonquière, le samedi 23 février prochain à 20 h, à l’aréna regional Rivière-du-Nord.

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