(Photo : Luc Robert)
Les karatékas Dominic Daoust (39 ans) et Mikael Renay (40 ans), vont célébrer leur changement de dizaine en tentant d’obtenir leur 2e dan.
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Deux Prévostois évalués par des sommités en Californie

Par Luc Robert

Karaté

Deux adeptes de l’école de karaté Kyoshi Gilles Labelle, se rendront au dojo mère en Californie le samedi 1er juin prochain, afin d’y passer leurs examens de Nidan, soit le niveau deuxième dan.

 

Dominic Daoust et Mikael Renay se rendront à Santa Clarita, au principal dojo de Hanshi Michel Laurin. Ces deux Sensei enseignent au dojo de l’école Horizon-Soleil, dans le secteur Saint-Antoine de Saint-Jérôme.

«Je pratique le karaté traditionnel de style Shorinjiryu Shindo dans les écoles de Hanshi Michel Laurin. En Californie, ce sera tout un défi. Un comité de spécialistes va nous évaluer. Mais Michel a en plus invité des hauts gradés de partout en Californie nous observer. Il a la réputation de te faire travailler fort», a soulevé Dominic Daoust, professeur en construction, au DEP, à Laval.

Afin de mettre les chances de leur côté, le duo a trouvé le moyen d’inclure Gilles Labelle, leur mentor détenteur d’une 7e dan, dans leur périple près d’Hollywood.

Une longue préparation

«On est en préparation depuis quatre ans, mon partenaire et moi. J’ai mon Dojo à la maison et on y met des efforts à coups de plusieurs heures. On a déjà fait notre prétest, à Sainte-Agathe, le 22 mars dernier. Gilles nous supporte beaucoup et ça nous encourage. On va rester associés à lui, qu’on obtienne ou non notre niveau».

Les deux athlètes savent qu’ils n’auront pas la vie facile. Ils pratiquent un style plein contact, protégés d’équipement Bogu au corps et d’une bulle pour cacher le visage.

«On pratique le style de combats Koshiki. On se donne à fond, parce qu’en Californie, l’examen risque de durer jusqu’à cinq heures consécutives. J’avoue que parader devant des spécialistes est stressant. On sera loin de chez nous, loin de nos points de repère habituels. Mais ça va aller. On a très confiance en nos moyens».

Pour sa part, Mikael Renay, chiropraticien dans la vie de tous les jours, aborde ce défi avec beaucoup de sérénité.

« Il y a du respect dans les deux sens. Il y a celui des deux canadiens, qui s’en vont participer à un événement international en Californie. Puis, il y a le respect mutuel que nous avons conjointement pour Michel Laurin, un gars des Laurentides qui réussit très bien avec son Dojo aux États-Unis. Ça s’annonce passionnant, malgré le décalage horaire de 3 heures et le défi qui nous attend. On se paie un «trip» pour nos 40 ans, mais je pense qu’on va rester tranquilles, après de tels efforts prévus».

Longévité jérômienne

Une école de haute réputation est en opération depuis les années 1980, à Saint-Jérôme, celle de Kyoshi Gilles Labelle. Deux de ses élèves (Thomas Daoust et Catherine Massé) ont récemment passé leurs examens de Shodan, soit ceinture noire, au dojo de Sherbrooke.

«J’avoue que cela a été très intense, pendant 6 heures. J’ai dû faire 100 pompes et 100 redressements assis, en plus de devoir, après l’examen, combattre face à 11 maîtres (ceintures noires et plus) lors de duels d’une minute trente. Je suis fier d’avoir réussi», a commenté Thomas Daoust, 13 ans, étudiant en profil international, à la Polyvalente de Saint-Jérôme.

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1 Comment

  1. Richard Allard

    Je côtoie Dominic depuis de nombreuses années. C’est un homme déterminé et énergique. Il a toutes les chances de réussir.
    Je sais qu’il saura faire profiter de son expérience tout ceux et celles qui ont la chance de s’entrainer avec lui.
    Mes pensées t’accompagneront samedi.

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