(Photo : Cegep Saint-Jérôme)
Repêché pour le provincial, le Cheminots Ludovik Fortier-Ouellet (33m 43s) est arrivé 2e coureur de l’équipe.
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Cross-country collégial : Deux cheminots percent le top 75 de la finale provinciale

Par Journal-le-nord

À leur premier Championnat provincial de cross-country, récemment tenu à Québec, deux coureurs des Cheminots ont trouvé le moyen de se faufiler parmi les 75 meilleurs athlètes de la discipline.

 

Chez les hommes, selon le communiqué des Cheminots, Thomas Larocque a terminé en 74e position sur 212 coureurs, avec un chrono de 31m 04s. Ludovik Fortier-Ouellet (33m 43s) est arrivé 2e coureur de l’équipe. Il a franchi l’arrivée à la 132e position. Félix Bertrand (34m 29s, 163e) et William Leclerc (35m 25s, 185e) ont complété le tableau masculin des Cheminots sur les Plaines d’Abraham. Chez les dames, Marilou Rochon a également pris le 74e rang, parmi 176 coureuses, en un temps de 28min 27s.

«Il n’y avait aucune source de distraction, ni stress. Le focus individuel a aidé à  maximiser leur rendement. La volonté de s’améliorer en vue de la saison prochaine, à l’automne 2020, a ressorti. Nous possédons déjà un bel esprit d’équipe», a commenté le pilote Achraf Tadili.

Déroulement de la course

Pour la finale collégiale et civile provinciale, un tracé de deux kilomètres été aménagé. Les dames devaient compléter la boucle à trois reprises, alors que les messieurs devaient arpenter le parcours quatre fois. «Thomas Larocque a été le coureur le plus rapide de l’équipe jérômienne. Il était confiant et a mieux géré ses efforts. Ludovic, lui, avait encore une réserve d’énergie, à la fin de course, contrairement à la précédente, à Longueuil (Championnat de conférence)».

«Chez les femmes, Marilou Rochon était la seule coureuse à représenter les Cheminots. Elle a réussi à remonter dans le classement au dernier km», a repris M. Tadili.

Les montées

Pour le Prévostois Thomas Larocque, sa taille moyenne l’a aidé à maintenir la cadence.

«Le parcours était exigeant: ce fut le plus dur de la saison. Il y avait des côtes et peu de plats. Dans les montées, je me suis servi de mon avantage: n’étant pas de gros gabarit, il m’a été facile de transporter mon poids. On compétitionnait cependant avec les civils, ce qui m’a aidé à rester éveillé en tout temp», a-t-il analysé.

L’ex-étudiant aux sports et études en ski de fond, à la Polyvalente de Saint-Jérôme, est avant tout un fondeur dans l’âme.

«Cet automne, je me suis inscrit au cross-country sur un coup de tête, mais j’ai aimé ça. Pour la saison 2020, je serai miserai sur une meilleure préparation estivale. Je reprendrai entre temps ma saison de ski de fond à la fin de décembre, chez les juniors», a enchaîné Larocque.

Calibre semblable

De son côté, l’Aghatoise Marilou Rochon se sentait ravigorée vers la fin de l’épreuve.

«Je me poussais plus vers la fin de la course, de sorte que j’ai gagné des positions et je me sentais mieux. Malgré le parcours côteux, les bouts en gazon étaient plaisants à courir. Je préfère quand c’est valonné, car les plats deviennent vite ennuyants».

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