(Photo : Marie-Catherine Goudreau)
Guillaume Côté et Yannick Nézet-Séguin au sommet du mont Saint-Sauveur l’année dernière pour « Une solitude partagée ».
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Le festival des arts de Saint-Sauveur lance le FASS Forward

Par Marie-Catherine Goudreau

Le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS) lancera cette année un nouveau festival international compétitif de courts métrages de danse. Les cinéastes du monde sont invités à envoyer leur oeuvre numérique avant le 15 juin.

L’année dernière, le FASS présentait « Une solitude partagée ». Pendant tout l’été, 20 artistes ont présenté 20 créations artistiques en collaboration avec l’Orchestre Métropolitain sous forme de capsules vidéo, réalisées par Louis-Martin Charest. Après plus de 200 000 visionnements et 6 nominations pour des prix, on peut dire que l’évènement a été un succès, selon Étienne Lavigne, directeur général du FASS.

Inspiration

Cette année, on s’est inspiré de l’édition 2020 pour en arriver à un nouveau concept qui fera partie du festival de l’été prochain. Grâce à la plateforme « Freeway », des artistes internationaux pourront envoyer leur court-métrage de danse d’une durée de 15 minutes et moins. « On cherche des films de danse qui sont faits pour le numérique, c’est-à-dire que les chorégraphies ont été conçues pour avoir un film, et non pour une captation d’un spectacle en direct par exemple », nous explique M. Lavigne.

Ainsi, on évaluera en plus de la danse, la chorégraphie et la pièce, toute la technique du film et la qualité du mouvement de la caméra. Un jury qui sera annoncé sous peu procédera à la sélection des meilleurs courts-métrages, puis ceux-ci seront présentés lors du festival du 29 juillet au 8 août 2021. « On espère pouvoir présenter les films devant le public au parc Georges- Fillion, mais ça va dépendre des mesures sanitaires. » Les films pourront tout de même être visionnés pendant une certaine période sur le site Web du FASS.

Une vitrine pour l’art numérique

Alors qu’il n’y avait pas de festival de danse numérique au Québec et à Saint-Sauveur, la direction du FASS a cru que c’était le bon moment de lancer ce projet. « On trouvait qu’on était les bonnes personnes pour partir quelque chose comme ça. » Mais le FASS Foward vise aussi à donner une chance aux danseurs qui font de l’art numérique et qui travaillent avec le mouvement de la caméra, un type d’art totalement différent, comme le souligne Étienne Lavigne.

L’année dernière, l’idée du festival sous forme numérique était « d’offrir aux artistes une vitrine et une possibilité de création », en plus d’offrir au public des nouvelles créations. « C’était plus comme un baume artistique », illustre le directeur général. Le festival a toutefois pris une ampleur plus grande qu’il croyait. « Ça nous a montré que la danse numérique est tout de même importante. Puis, ç’a été une belle façon de rejoindre les gens qui ne pouvaient pas venir à Saint-Sauveur pendant la période du festival. » Alors que le FASS souhaitait augmenter son volet numérique, le moment était bon pour mettre sur pied le FASS Forward.

Pour 2021, le FASS veut continuer à offrir du contenu numérique, mais il y aura aussi un volet en présence, si le gouvernement donne les autorisations pour les festivals extérieurs. « Dès qu’ils autorisent les festivals, on a plusieurs volets qui sont prêts à partir et des artistes qui sont prêts à embarquer ! », conclut M. Lavigne.

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