Juliette Aubé en vedette dans Ma belle-mère est une sorcière
À 14 ans, Juliette Aubé vit un moment charnière de sa jeune carrière. L’adolescente originaire des Laurentides, qu’on a pu voir dans des séries comme L’Œil du cyclone, Avant le crash et Alerte, tient pour la toute première fois le rôle principal d’un long métrage : Ma belle-mère est une sorcière, le plus récent Contes pour tous, prendra l’affiche le 10 octobre partout au Québec.
« C’est le projet dont je suis la plus fière, vraiment », lance-t-elle avec enthousiasme. « J’avais un rôle principal, donc c’était le fun parce que je manquais rien. »
Un tournage marquant
Pour Juliette, l’expérience a été exigeante, mais formatrice. Pendant le mois d’avril, elle a dû mettre ses cours en pause afin de se consacrer entièrement au tournage. « Il y avait beaucoup de scènes à apprendre et parfois on tournait de nuit. Mais les défis d’avoir froid, de tourner la nuit, puis tout, ça me dérange pas tant. C’est plus le fun de tourner en intérieur, mais ça rajoute du réalisme. Si dans la scène, il fait froid, j’aime mieux qu’il fasse froid dans la vraie vie », explique-t-elle.
Le film raconte l’histoire de Margot, une adolescente qui espère toujours que ses parents séparés se réconcilieront. Quand une nouvelle amoureuse entre dans la vie de son père, Margot est persuadée qu’il s’agit d’une sorcière. Elle décide alors, avec ses amis, de prouver que cette femme n’est pas celle qu’elle prétend être.
« C’est un personnage qui vit beaucoup d’émotions comme la jalousie, la peur, mais aussi l’espoir », explique Juliette. « J’ai dû me mettre dans sa tête pour comprendre pourquoi elle réagit comme ça. C’était vraiment différent, puis c’était un autre univers. Il y avait de la magie, puis tout ça. Mais j’ai vraiment plus aimé ça, parce que c’était différent. Je ne sentais pas que je dirais dans la vraie vie les trucs que je disais dans le film. Mais c’est sûr que ça demande plus de travail », dit la jeune comédienne.
Pour incarner Margot, Juliette a même dû changer de look. « J’ai eu un toupet ! Puis dans la vie, je sais que je me serais jamais fait ça », dit-elle en riant. « C’était un peu stressant au début, mais ça m’a aidée à me sentir différente et à vraiment devenir Margot. » Elle confie que travailler avec l’équipe du film l’a profondément marquée. « Les autres jeunes comédiens sont devenus de vrais amis. On se voit encore souvent. C’est quelque chose de précieux. »
La magie des Contes pour tous
Ma belle-mère est une sorcière s’inscrit dans la célèbre collection de films Contes pour tous, qui ont marqué l’imaginaire de plusieurs générations avec des classiques comme La guerre des tuques et Bach et Bottine. « Moi, c’est immense que j’aie Juliette en rôle principal dans les Contes pour tous. Parce que, les Contes pour tous, c’est les contes de notre enfance. On les connaît tous. Donc, c’est quasiment comme gagner la Coupe Stanley, que Juliette, elle, soit le rôle principal des Contes pour tous. Moi, j’ai une immense fierté de vivre ça par procuration et d’être impliquée à travers Juliette dans tout ce qu’elle fait », souligne Marie-Eve Lafond, propriétaire du Théâtre Royal – Agence Marie-Eve Lafond, dont Juliette fait partie.
Le long métrage promet un mélange de réalisme et de magie, fidèle à l’esprit des Contes pour tous. Juliette a particulièrement hâte de voir les scènes qui nécessitaient des effets spéciaux. « Sur le plateau, il fallait imaginer certaines choses qui allaient être ajoutées plus tard. J’ai hâte de voir comment ça va être sur grand écran », conclut-elle.
Le public pourra donc découvrir Juliette dans la peau de Margot dès le 10 octobre, alors que Ma belle-mère est une sorcière prendra l’affiche dans les cinémas du Québec.
Ma belle-mère est une sorcière
Première : 4 octobre à Saint-Jérôme
Date de sortie : 10 octobre dans les cinémas partout au Québec
Synopsis : Après la séparation de ses parents, Margot, une préadolescente marginale, se donne comme défi de réunir sa famille. Un jour, en rentrant de l’école, elle découvre avec stupeur qu’une inconnue a emménagé chez elle et semble avoir ensorcelé son père. Margot, de plus en plus troublée par les phénomènes inexplicables entourant cette étrange belle-mère, est convaincue qu’elle a affaire à une véritable sorcière maléfique. Déterminée à sauver sa famille, Margot fait appel à Madame Dalloway, une soi-disant spécialiste de l’occulte, espérant qu’elle pourra l’aider à se débarrasser de l’intruse qui a pris sa famille en otage.
