(Photo : Étienne Robidoux)
Le sentier aux pas phosphorescents a été inauguré le 27 août dernier, en présence des enfants qui ont participé au projet.
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Des traces phosphorescentes apparaissent à Prévost

Par Charlier Mercier

« Il y a un phénomène vraiment très bizarre. Est-ce que ce sont des animaux extraterrestres ou irradiés ? » s’était questionné le maire Paul Germain dans une vidéo qu’il avait publiée le 24 août, montrant les larges traces brillantes dans la pénombre. « On va faire notre enquête et vous donner des nouvelles », avait-il conclut, invitant du même souffle la population à se rendre sur place.

Dans le cadre d’un projet pilote, une traverse aux traces phosphorescentes a été inaugurée le 27 août dernier, située entre la rue du Clos-des-Réas et le terrain de soccer situé au Parc des Clos. Sur le sentier asphalté d’une centaine de mètres, les traces géantes de diverses créatures ont été réalisées d’après les dessins des enfants du camp de jour de Prévost.

À partir des dessins des enfants, la Ville a confectionné de grands pochoirs pour tracer les empreintes lumineuses. Sur une affiche à l’entrée du sentier à l’intersection des rues du Clos Vougeot et de la rue du Clos-des-Réas, on peut lire le nom des jeunes artistes, qui ont également reçu un prix lors de la soirée d’inauguration.

Marika a dessiné cinq paires de traces, qui représentent des empreintes de poules, d’escargot, de chevreuil, de mouton et de lièvre. « Je ne m’attendais pas à ça, je suis contente », dit-elle.

« On a l’impression de marcher dans le vide en suivant les pas », s’étonne une dame après son passage dans l’obscurité.

Dans le cadre d’un projet pilote, ce type de peinture a également été utilisé dans le stationnement au prolongement de la rue de la Traverse, de même qu’entre la Gare de Prévost et la traverse piétonne de la rue de la Station.

Ces marquages fluorescents sécurisent les déplacements des cyclistes et des piétons à la tombée de la nuit.

« Nous sommes très fiers d’être la toute première municipalité au Québec à mettre en place un projet pour tester cette peinture photoluminescente, explique le maire de Prévost Paul Germain. Avec notre projet pilote, nous voulons savoir si cette peinture résistera à nos hivers québécois. »

De la phosphorescence à l’échelle de la province?

Pour le projet, la Ville de Prévost a fait affaire avec la société française OliKKrom, qui fabrique une peinture photoluminescente, ainsi qu’avec la compagnie québécoise de marquage routier T.R.A.

Collaborateur au projet, le ministère des Transports observera les résultats afin de déterminer les applications possibles de cette technologie à la grandeur de la province.

 

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