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Un Britannique veut vendre sa plaque d’immatriculation pour 21 millions $ CAN

On peut souvent se demander si une dépense est raisonnable, et il existe plusieurs types de « dépenses raisonnables ». La plupart vont profiter des rabais pour refaire leur garde-robe, ou se payer un bon souper entre amis. Mais lorsqu’il est question de sport automobile et d’art, une dépense raisonnable est souvent synonyme de démesure pour le commun des mortels. Imaginez lorsqu’il est question des deux en même temps!

Au Royaume-Uni, le système des immatriculations de véhicules est quelque peu différent de celui que nous connaissons au Québec et au Canada. Au pays, il est possible de demander une plaque personnalisée, mais vous n’êtes pas garanti de l’avoir. Au Royaume-Uni, contrairement au Québec, on achète une plaque qui appartient au conducteur et non à la voiture. Il est donc possible de l’interchanger d’une voiture à l’autre.

Chez nos voisins du Commonwealth, le système permet ce genre de demandes spéciales, mais aussi le commerce des plaques! Afzal Kahn, un nom bien connu dans le domaine de l’automobile, a mis aux enchères sa précieuse plaque immatriculée « F1 » pour la coquette somme de 12 009 995 € en plus des frais administratifs et de la taxe spéciale de 20%, ce qui représente environ 21 millions de dollars canadiens.

Une dizaine de jours après la publication de la nouvelle par le média Carscoop, la plaque semble avoir été vendue ou retirée complètement du marché. Effectivement, l’agence britannique responsable des échanges de plaques d’immatriculation semble avoir retiré l’offre.

En 2008, cette même plaque avait été achetée par Kahn au coût de 600 000 $ US. Une dizaine d’années plus tard, Kahn affirme avoir refusé une offre d’achat de 6 millions de dollars. Alors la question qui tue : l’a-t-il vendue ou a-t-elle simplement été retirée du marché?

Spotify lancera un dispositif de contrôle vocal pour les voitures

Les millénariaux seront heureux! Vous savez, cette génération âgée de 14 à 34 ans qui préfère les plateformes de musique en continu à la radio? Celle qui voit leur cellulaire comme l’extension de leur corps? Une fois de plus, la compagnie derrière l’application de streaming Spotify semble avoir visé juste. Le 24 avril prochain, tout semble indiquer qu’elle lancera son dispositif d’écoute en continu à commande vocale dans la ville de New York.

Effectivement, plus tôt ce mois-ci, l’équipe de Spotify a annoncé le dévoilement d’un projet-surprise qui aurait lieu le 24 avril prochain. Sans fournir de détails concernant la nature de l’annonce, on peut se douter qu’il sera question d’un dispositif d’écoute en ligne mobile qui pourra être contrôlé par la voix à la manière d’un Google Home.

Et pourquoi le sait-on? Plus tôt cette année, des usagers de la plateforme en ligne ont reçu un courriel de l’équipe leur offrant la possibilité de souscrire à un service amélioré incluant ledit dispositif. Selon les informations contenues dans le message, on sait que l’appareil pourra être contrôlé par la voix, qu’il pourra être autonome grâce à une connexion 4G LTE et qu’il sera de forme circulaire. Tout laisse également à croire que l’appareil sera disponible tant aux États-Unis qu’au Canada.

L’équipe de Spotify a quant à elle démenti les rumeurs. On peut lire dans plusieurs médias américains et canadiens que la compagnie « est constamment en développement de nouveaux produits » et qu’on « n’a aucune information concernant un tel projet ». Cela dit, la multinationale teste activement les fonctions de commande vocale et elle affiche fréquemment des emplois en programmation informatique pour des projets de « développement des technologies mobiles et vocales ». Pas besoin d’être un devin pour voir ce qui se trame.

Si les rumeurs se concrétisent, Spotify serait la première compagnie à offrir un dispositif de commande vocale amovible pour la voiture. Il permettrait ainsi aux automobilistes qui n’ont pas accès aux dernières technologies en matière d’infodivertissement de s’équiper convenablement, et ce, à bas prix. On parle ici d’un forfait variant entre 12,99 $ et 14,99 $ par mois moyennant une entente de un an. L’achèteriez-vous?

Les dernières Dodge Challenger SRT Demon et Dodge Viper mises à l’encan

Fiat Chrysler Automobiles s’associe avec la maison Barrett-Jackson afin d’amasser des fonds pour la charité. Et c’est toute une paire de voitures qui sera mise à l’encan au mois de juin.

En effet, le constructeur a décidé de vendre la toute dernière Dodge Challenger SRT Demon 2018 produite, et la dernière Dodge Viper 2017 produite… ensemble. Un package deal, comme on dit en bon français!

Les deux voitures seront à l’affiche à l’encan Barrett-Jackson Northeast, qui se déroulera à Uncasville au Connecticut, du 20 au 23 juin prochain.

Ces deux monstres de puissance brute arborent la même couleur de carrosserie, soit le rouge Viper, et incluront des écussons exclusifs. La Demon dispose d’un V8 suralimenté de 6,2 litres qui développe jusqu’à 840 chevaux, des sièges en tissu et en alcantara ainsi que le fameux Demon Crate contentant le module de contrôle de performance et les pneus avant minces pour les courses de drag. Quant à la Viper, équipée de garnitures en fibre de carbone ainsi que de sièges en cuir et en alcantara, elle cache un V10 atmosphérique de 8,4 litres sous son long capot, bon pour 645 chevaux.

On s’attend évidemment à ce que la mise finale soit très élevée pour obtenir ces deux pièces de collection. En 2014, la première Dodge Challenger SRT Hellcat 2015 assemblée avait été vendue pour 1,65 M$ US. On devrait dépasser allègrement la barre des deux millions américains pour le duo dynamique. La totalité de la somme sera versée à l’organisme United Way.

On peut lire davantage sur ces voitures sur le site www.dodgegarage.com.

Volkswagen Jetta 2019 : le sept chanceux

RALEIGH (Caroline du Nord) – La Jetta est une voiture importante pour Volkswagen, surtout au Canada où elle a été le pain et le beurre de la marque depuis fort longtemps. Depuis son introduction en 1978, plus de 600 000 unités ont été vendues au pays.

Bien sûr, les VUS du constructeur sont devenus les articles en vogue chez VW, mais cela ne veut pas dire que le succès de la Jetta n’est pas moins crucial. Les puristes de Volkswagen se rappellent probablement encore le lancement choquant du modèle de sixième génération en 2010. La Jetta 2011 arrivait en Amérique du Nord avec une suspension à poutre de torsion et des freins à tambour à l’arrière, alors que le vieux moteur de 2,0 litres, à huit soupapes et produisant seulement 115 chevaux, effectuait un retour. Ces rétrogradations mécaniques ont toutefois permis à Volkswagen d’abaisser le prix de départ de la Jetta à moins de 15 000 $ au Canada, et les ventes ont grimpé en flèche, apportant une nouvelle clientèle à la marque.

Tout cela est derrière nous maintenant. La Volkswagen Jetta 2019, génération numéro sept, est construite sur la plate-forme MQB de la compagnie, une architecture modulaire qui sert également de base à la Golf, mais aussi au Tiguan et à l’Atlas. La Jetta a été redessinée de A à Z – enfin, presque.

Elle obtient une toute nouvelle carrosserie, bien que son design soit immanquablement Volkswagen. La calandre de la voiture est large et s’agence parfaitement avec les blocs optiques, tandis que les lignes sur les flancs confèrent un peu plus de caractère à la Jetta. Le couvercle du coffre s’aboutit avec un subtil aileron intégré, mais les garnitures chromées à la base des pare-chocs des versions plus huppées - que l’on tente de faire passer pour des embouts d’échappement - sont fausses. Quand même, son apparence n’est pas trop risquée, et le style de la voiture devrait bien vieillir. De plus, des jantes en alliage sont incluses de série sur chaque Jetta.

Sous le capot, le quatre cylindres turbocompressé de 1,4 litre de la Jetta précédente a été conservé, et produit désormais 147 chevaux au lieu de 150. Une révision sur papier, dit Volkswagen, puisque mécaniquement, rien n’a changé. Le couple de 184 livres-pied, disponible entre 1 500 et 3 500 tr/min, rend la voiture agréablement fougueuse.

Avec une suspension dynamique et un châssis plus rigide, la Volkswagen Jetta 2019 est drôlement amusante à conduire. On s’est retrouvé à accélérer et à négocier les coins de rue avec peu trop d’enthousiasme. C’est la différence entre la VW et la plupart de ses berlines compactes rivales.

L’économie de carburant est maintenant estimée à 7,8 L/100 km en ville, 5,9 sur la grand-route et 7,0 L/100 km en conduite mixte. Ça, c’est avec la nouvelle boîte automatique à huit rapports, qui effectue un boulot rapide et en douceur. Contrairement à plusieurs autres marques proposant une boîte manuelle uniquement sur leur version de base, une boîte à six rapports peut être choisie dans toutes les déclinaisons de la Jetta au Canada. Nous l’avons essayée, et elle est excellente, rehaussant davantage le plaisir de conduite de la voiture. Le seul hic, c’est que la consommation en ville augmente de 7,8 à 7,9 L/100 km. On s’en fout, hein?

L’habitacle de la voiture a été redessiné, mais ici aussi, l’apparence demeure fidèle aux principes de style de Volkswagen. Quelques composants en plastique ont une apparence et une sensation bon marché, comme c’est le cas dans le Tiguan et l’Atlas, mais en général, la finition est appréciable.

La version Comfortline de base – les Trendline et Trendline+ peu équipées ont été abandonnées – ouvre la mise à 20 995 $ avant les frais de transport et de préparation, et elle inclut des sièges avant chauffants, un climatiseur, un écran tactile de 6,5 pouces, un port USB avec intégration Apple CarPlay et Android Auto (et MirrorLink, si quelqu’un utilise ça), une prise pour carte média SD et quatre haut-parleurs. La Highline, en milieu de gamme, coûte 24 095 $ et ajoute un toit ouvrant, un climatiseur automatique, un écran de 8,0 pouces, un lecteur de CD dans le coffre à gants et deux haut-parleurs supplémentaires. La version Execline à 27 695 $ profite d’une chaîne audio BeatsAudio Premium à neuf haut-parleurs. Cette dernière émet une excellente sonorité, alors pourquoi la réserver à la Jetta la plus dispendieuse?

L’Execline dispose aussi d’un siège du conducteur à réglage électrique, d’une sellerie en cuir, de sièges avant ventilés et d’un affichage du conducteur - numérique et configurable, de 10,25 pouces. Les dispositifs de sécurité avancée comme le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertissement de précollision frontale avec freinage autonome d’urgence et la prévention de sortie de voie font partie d’un ensemble en option sur les Highline et Exceline. Un ensemble R-Line est disponible sur la Highline, il ajoute des jantes de 17 pouces « Viper », un éclairage d’ambiance, des éléments esthétiques à l’apparence plus sportive et une suspension abaissée de 15 millimètres.

Qu’en est-il du volant chauffant, et des sièges arrière chauffants, des caractéristiques que l’on peut trouver dans plusieurs concurrentes de la Volkswagen Jetta 2019? Ils arriveront plus tard cette année, sous la forme d’un ensemble optionnel séparé, alors si ces compléments sont des incontournables pour nous, nous devrons patienter avant d’acheter une Jetta. Puisque l’on en parle, les premiers exemplaires de la voiture arriveront en concession d’ici la fin du mois.

La Jetta est plus grande dans toutes les dimensions, y compris au niveau de l’empattement et des voies avant et arrière. On obtient donc plus d’espace intérieur, à l’exception du dégagement pour les jambes à l’avant comme à l’arrière. La Jetta était jadis la limousine dans le segment des berlines compactes, mais son espace pour les pieds des passagers arrière est identique à ce que l’on retrouve dans la Honda Civic et la Nissan Sentra. Le volume du coffre diminue également, passant de 440 à 399 litres, aussi n’est-elle plus la championne de la capacité de chargement non plus.

Quant à la Jetta GLI, pas de détails jusqu’à maintenant, mais elle sera réintroduite plus tard cette année. On s’attend à ce qu’elle soit équipée du quatre cylindres turbo de 2,0 litres de la Golf GTI, qui produit 220 chevaux.

Bref, on a quelques réserves au sujet de la septième génération de la Jetta, mais en général, c’est une berline peu énergivore, enjouée et spacieuse qui procure une dynamique de conduite supérieure à la moyenne, et ce, sans compromis. Elle ne délogera probablement pas de sitôt la Honda Civic, la Toyota Corolla et la Hyundai Elantra du podium des ventes de voitures compactes – qui jouissent d’une avance très confortable –, mais la Volkswagen Jetta 2019 donnera certainement des maux de tête à la Mazda3 et la Chevrolet Cruze.

Un tout nouveau modèle Lexus pour le salon de Pékin

Lexus profitera du prochain Salon de l’auto de Beijing en Chine afin de dévoiler un nouveau modèle. Selon les rumeurs, il pourrait bien s’agir de la nouvelle génération de sa berline ES, une voiture fort populaire en Chine. Le constructeur s’est pour le moment contenté de publier qu’une image de la grille avant de ce futur modèle, et aucun autre détail n’a été dévoilé.

La calandre reprend le design en sablier des nouveaux modèles de la marque et selon ce que l’on peut décoder, il ne s’agit pas d’un VUS. Nous serons bientôt fixés puisque le Guide de l’auto assistera au dévoilement de ce nouveau modèle qui est prévu pour le 25 avril prochain.

Selon la marque de luxe de Toyota, « avec ce tout nouveau véhicule, Lexus entend révolutionner l’expérience de conduite pour tous les consommateurs de luxe dans le monde ». On devine qu’il ne s’agit pas d’un modèle d’entrée de gamme.

On sait que Lexus vient tout juste présenter le UX 2019, un tout nouveau VUS sous-compact qui sera commercialisé d’ici la fin de l’année. Le Lexus UX 2019 deviendra non seulement le modèle le plus petit de la marque, mais également le plus abordable. Il se positionnera dans la gamme Lexus là où se situait la CT dans le passé.

Nissan LEAF 2018 : la voiture électrique du peuple

OTTAWA (Ontario) – Deux cent quarante-deux kilomètres. Voilà l’autonomie maximale de la Nissan LEAF 2018 avec sa nouvelle batterie de 40 kWh. Ce chiffre fait jaser, car partout où nous en avons parlé, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en personne à nos lecteurs lors du Salon de l’auto de Montréal, les gens sont déçus.

« On ne peut même pas faire Montréal-Québec avec cette bagnole! » - semble être le commentaire le plus fréquemment entendu lorsque l’on parle de la LEAF 2018.

Selon Didier Marsaud, directeur des communications chez Nissan Canada, seuls les individus qui ne sont pas propriétaires d’une voiture électrique ont peur du range anxiety, car l’utilisateur d’une telle bagnole n’a pas peur de manquer d’autonomie. Audacieux comme réflexion. Pourtant, il existe des autos électriques qui en offrent plus. On pense à la Tesla Model 3, à la Chevrolet Bolt EV ou même au nouveau Hyundai Kona électrique, qui arrivera sur nos routes bientôt. Est-ce vraiment si inutile que ça d’avoir une grande autonomie?

Pas chère
La LEAF, elle est abordable, c’est là qu’elle gagne des points. À l’heure actuelle, une voiture électrique viable, capable d’offrir une liberté presque ex æquo avec l’automobile à pétrole, c’est très dispendieux, même après les crédits gouvernementaux. Une Tesla Model S, c’est bien cool, mais bonne chance pour en trouver une neuve sous la barre des 100 000 $, et même si Elon Musk nous fait croire que la Model 3 est une électrique abordable, les premiers exemplaires canadiens se vendront tout de même 64 100 $. Dans un monde où la masse achète des Honda Civic et Toyota Corolla à 25 000 $, ce n’est pas ce que l’on appelle accessible...

Certes, il existe la Chevrolet Bolt EV, 383 km d’autonomie pour la modique somme de 44 095 $, mais pour une sous-compacte, c’est encore dispendieux.

La Nissan LEAF 2018, quant à elle, part à un prix de détail de 35 998 $ (transport et préparation en sus) et bénéficie d’un crédit gouvernemental de 8 000 $. Bien entendu, la LEAF n’est pas la seule bagnole électrique à se situer dans cette gamme de prix. On peut s’acheter une Volkswagen e-Golf ou même une Hyundai Ioniq électrique pour plus au moins la même somme, mais elles ne rouleront pas plus de 200 km avec une pleine charge.

Parmi les voitures électriques raisonnables, à l’heure actuelle, la LEAF l’emporte côté qualité-prix.

On a écouté les clients
Revenons sur cette histoire d’autonomie. Si monsieur Marsaud est si confiant dans ses propos, c’est que Nissan a écouté les quelque 310 000 propriétaires mondiaux de LEAF de première génération avant de concevoir celle-ci, et personne ne semblait se plaindre de l’autonomie. Selon les consommateurs de LEAF, qui est, rappelons-le, avant tout une citadine urbaine, il était possible d’aller partout où on le désirait avec l’ancienne, car le réseau de bornes de recharges grandit à un rythme presque exponentiel.

Or, 242 km, selon Nissan, c’est amplement suffisant pour la moyenne des automobilistes, permettant ainsi au constructeur de vendre la voiture à un prix abordable. « La plus grande inquiétude des utilisateurs de voiture électrique n’est pas de manquer de batterie, mais plutôt de savoir si la borne au bout de leur trajet fonctionnera », déclare Nissan.

Nissan a donc amélioré la LEAF où ça compte. Côté design, personnellement, j’ai encore de la difficulté avec son allure futuriste et sa forme verticale, mais j’avoue que l’apparence globale est beaucoup plus cohérente que l’ancienne, permettant à cette LEAF de ressembler à une voiture conventionnelle et non à une espèce de vaisseau spatial sur roues, mais ça, c’est subjectif. À vous de voir.

La Nissan LEAF 2018 roule sur la plate-forme largement modifiée de sa devancière, ce qui a permis aux ingénieurs de positionner les batteries dans le plancher, assurant ainsi une meilleure répartition de poids, octroyant à la LEAF un comportement routier stable et bien ancré au sol. En fait, le niveau de raffinement en général a été grandement amélioré, et l’habitacle spacieux, surtout pour une voiture de cette taille, arbore une finition d’assemblage adéquate et des matériaux de bonne qualité. Sur ce plan, la LEAF est une auto de bien meilleure qualité qu’une Chevrolet Bolt EV, mais c’est la Volkswagen e-Golf qui demeure la plus raffinée du lot pour le moment.

Le nouveau moteur de la LEAF augmente la puissance à 147 chevaux (au lieu de 107) et le couple à 236 lb-pi (au lieu de 207), chose qui permet à la voiture de franchir le 0 à 100 km/h en environ 7,5 secondes.

Conduire à un pied
Sur la route, le couple instantané du moteur électrique fait en sorte que la LEAF est une petite voiture hyper amusante à conduire, surtout lorsque vient temps de converger sur l’autoroute et de rattraper le trafic. La LEAF n’a aucune lacune au niveau de la puissance et elle est superbement agile, nous permettant d’attaquer les virages avec vigueur sans trop de tracas.

Toutes les voitures électriques disposent d’un système de freinage régénératif, et certains modèles, comme l’e-Golf, permettent de moduler le niveau de freinage. Pour la LEAF, on a ajouté un petit gadget que l’on surnomme e-Pedal. Lorsqu’il est activé, on n’a qu’à relâcher l’accélérateur pour faire ralentir l’auto tout en rechargeant les batteries. C’est simple, mais ingénieux, permettant non seulement d’augmenter notre autonomie totale, mais aussi de rationner les freins, car il est même possible d’immobiliser la voiture avec ce bidule!

Alors voilà, la Nissan LEAF 2018 ne révolutionne peut-être pas le segment des voitures électriques, mais elle a considérablement évolué. À l’heure actuelle, elle est la voiture électrique disposant de la meilleure autonomie, vendue à moins de 40 000 $. Ce n’est pas pour rien qu’elle est la VÉ la plus vendue au monde!

Pour ce qui est du trajet Montréal-Québec, il suffit d’arrêter au Saint-Hubert de Drummondville pour dîner, l’auto sera rechargée après votre repas et vous pourrez vous rendre à la capitale sans souci… où une autre borne vous attendra!

Et si vous êtes reçu chez des amis, vous n’avez qu’à sortir votre cordon de recharge niveau 2 (240 V) du coffre de votre LEAF et de vous brancher sur une de leurs prises murales. Enfin, une voiture électrique viable et abordable!

Avez-vous le droit de conduire avec des pneus d’hiver en été?

« L’automne dernier, quand j’ai fait poser mes pneus d’hiver, le garagiste m’a avisé que mes pneus quatre saisons étaient finis. Cependant, comme je n’ai pas les moyens de m’acheter d’autres pneus quatre saisons, je pense sérieusement à rouler sur mes pneus d’hiver pendant tout l’été ».

Notre conducteur a le droit de conduire avec des pneus d’hiver en été.

Vrai ou faux?

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VRAI!

Bien que ça ne soit pas recommandé, il n’est pas illégal de circuler en été avec des pneus d’hiver. Certes, des experts vous diront qu’il faut une distance de freinage supérieure avec des pneus d’hiver en été et d’autres vous parleront d’usure prématurée, mais il n’est pas illégal de le faire!

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Pour toutes questions, nous vous recommandons notre expert, Me Éric Lamontagne :
E.Lamontagne@contraventionexperts.ca|https://www.contraventionexperts.ca
514 578-2982

La nouvelle Ford Focus révélée!

Au Canada et aux États-Unis, elle figure sur le marché dans sa forme actuelle depuis 2011, et elle était mûre pour une refonte. La Focus, un des véhicules les plus populaires du constructeur de tous les temps, à l’échelle globale, a reçu une révision complète et sera mise en vente en Amérique du Nord dans la deuxième moitié de 2019, en tant que modèle 2020.

Comme la Ford Focus actuelle, la nouvelle voiture est un produit global, mais personnalisé pour chaque région du monde. Elle est proposée en berline quatre portes, hatchback cinq portes et familiale – bien qu’avec la gamme exhaustive de VUS Ford sur notre marché, il est peu probable qu’une Focus familiale effectue un retour chez nous.

Les dimensions extérieures sont inchangées, mais l’empattement de la Focus a été allongé, et le constructeur avance que la nouvelle voiture disposera « un habitacle plus invitant et accommodant, avec plus d’espace passager que jamais. » Ceci règlera le manque de dégagement aux places arrière du modèle actuel avec un gain de 71 millimètres pour les jambes, de 61 mm pour les épaules et de 51 mm pour les genoux.

La suite d’aides à la conduite sécuritaire Ford CoPilot360, récemment lancée, sera disponible, tout comme une connexion Internet haute vitesse et une recharge sans fil pour téléphones. SYNC 3 sera pourra être jumelé à un écran tactile de huit pouces et intègrera Apple CarPlay et Android Auto.

La Focus recevra de nouveaux moteurs EcoBoost aussi, quoi que ceux destinés aux marché nord-américain n’ont pas encore été officialisés. En Chine, la voiture obtiendra un trois cylindres de 1,0 litre et un quatre cylindres de 1,5 litre, alors que l’Europe profitera aussi d’un moteur diesel de 2,0 litres. La boîte automatique à huit rapports, la suspension et la direction à assistance électrique font également partie des nouveautés, et la voiture roulera sur une plateforme plus rigide.

Selon la compagnie, la voiture sera plus amusante à conduire. Les variantes ST-Line sportive, Active à l’apparence plus aventurière et Vignale luxueuse ont été annoncées pour le marché européen, mais on doute qu’elles feront le saut en Amérique. On réduira le nombre de configurations possibles de la voiture afin de diminuer les coûts de production et simplifier le processus d’assemblage. Pas de détails encore sur les versions ST et RS ainsi que la Focus électrique.

La Ford Focus redessinée sera mise en vente en Chine et en Europe d’ici la fin de l’année, et arrivera sur notre marché en 2019. Tel qu’annoncé préalablement par Ford, l’assemblage de la prochaine Focus destiné pour l’Amérique du Nord déménagera en Chine.

Kia Soul EV : une nouvelle technologie de recharge sans fil

Il sera bientôt possible de recharger votre véhicule électrique par le biais d’une technologie sans fil. C’est l’annonce faite ce matin par les ingénieurs du centre de développement technologique nord-américain de Kia-Hyundai. Au terme d’un projet de développement de plus de trois ans, le constructeur a développé un tout nouveau système de transfert rapide d’énergie, qui pourrait paver la voie à de nouveaux types de véhicules sans prise de recharge. Cette technologie a été mise à l’essai sur une flotte de véhicules Kia Soul EV.

Kia et Hyundai se sont affiliés à Mojo, une entreprise spécialisée dans les technologies de recharge sans fil pour appareils mobiles, afin de développer un système de recharge compacte qui pourra transférer jusqu’à 10 kW au véhicule tout en minimisant la perte d’énergie durant le transfert, soit moins de 15% selon le constructeur. Tout comme c’est déjà possible de le faire avec votre tablette ou téléphone portable, cette technologie pourra éliminer le recours à une borne de recharge avec cordon.

Le système utilise un champ électromagnétique afin de transférer l’énergie entre deux bobines, une qui transmet l’énergie, l’autre, placée sous le véhicule, qui la capte. Il suffit de vous stationner sur la plaque de transmission afin de démarrer la recharge. Il est aussi possible de croire que cette technologie permettra de recharger les véhicules en mouvement dans un avenir rapproché.

Pour le moment, le groupe Kia-Hyundai n’a pas l’intention d’équiper ses modèles de production de cette technologie de recharge sans fil, mais les succès obtenus lui permettront de la déployer sur de futurs véhicules électriques.

Chevrolet Spark 2019 : nouveau nez, nouvelles couleurs

Introduite sans sa forme actuelle en 2016, la minivoiture Spark profitera de quelques changements pour le millésime 2019, principalement esthétiques.

La nouvelle partie avant de la Spark obtiendra des garnitures chromées, alors que des phares de type projecteurs et des feux de jour à DEL sont disponibles sur les variantes 1LT et 2LT. L’apparence révisée rapproche le design de la voiture à ceux des autres modèles de la marque, tels que la Chevrolet Malibu et la Chevrolet Cruze. Et selon GM, il « ajoute de l’attitude et de l’intention à la fougueuse minivoiture […] de Chevrolet. »

On retrouve aussi de nouvelles teintes de carrosserie délicieuses, telles qu’Explosion orange métallisé, Fruit de la passion, Bleu des Caraïbes métallisé et Framboise. Toutefois, Chevrolet n’a pas spécifié les couleurs qui sont remplacées dans la palette actuelle qui comprend Guimauve grillée, Sorbet, Soufre, Splash et Menthe.

La Spark s’est démarquée en 2016 avec son équipement de série qui incluait un système multimédia MyLink avec écran tactile de sept pouces, caméra de recul, intégration Apple CarPlay et Android Auto ainsi que borne WiFi intégrée. L’édition 2019 poursuivra dans la même veine avec un système que la marque appelle Chevrolet Infotainment 3, qui propose les mêmes caractéristiques.

La Spark 2LT propose déjà des dispositifs de sécurité avancée tels que l’avertissement précollision frontal et l’avertissement de sortie de voie, mais le modèle 2019 ajoutera également le freinage autonome à basse vitesse.

Chaque Spark est équipée d’un quatre cylindres de 1,4 litre développant 98 chevaux et un couple de 94 livres-pied, assorti soit d’une boîte manuelle à cinq rapports ou d’une automatique à variation continue.

Les prix n’ont pas encore été dévoilés pour la Çhevrolet Spark 2019, mais la minivoiture légèrement retouchée sera mise en vente d’ici la fin de l’année.

Alfa Romeo pourrait introduire un coupé Giulia de 641 chevaux

Selon le site britannique Autocar, la marque italienne Alfa Romeo est actuellement sur le point de concevoir une version hybride de sa berline sport, la Giulia. Les sources divulguent que le bolide serait en réalité une déclinaison coupé sport, empruntant sa technologie des voitures de course de type formule 1.

L’impact du retour en piste
On sait qu’Alfa Romeo a récemment annoncé son éventuel retour en F1, alors il est tout à fait normal que le constructeur développe une mécanique hybride comprenant un système de régénération d’énergie avancé. Si un coupé Giulia voyait le jour, il serait disponible en deux saveurs hybrides, soit avec le quatre cylindres turbo de 2,0 litres et le V6 biturbo de 2,9 litres existants. Alfa Romeo parlerait d’une puissance combinée de 345 chevaux pour le 2,0 litres et, attachez-vous bien, 641 chevaux pour le V6!

Équipée ainsi, une Giulia coupé qui, selon les rumeurs actuelles, se surnommerait la Giulia Sprint comme autrefois, ferait concurrence à la BMW M4, l’Audi RS 5 et la Mercedes-AMG C 63 S coupé.

La seule image illustrant cette intrigante rumeur est celle que vous voyez ici, qui est en réalité un rendu créé par Autocar. À l’heure actuelle, Alfa Romeo ne s’est pas prononcé sur l’existence d’une telle bête, mais l’information semble très crédible. Nous savons même que le système de récupération d’énergie sera développé et mis à l’essai par Ferrari et Magneti Marelli, comme ce qui a été le cas lors du développement de la Ferrari LaFerrari. Ça nous semble assez sérieux!

Pour le moment, nous ne savons pas si un tel coupé sport italien sera commercialisé, ni quand, mais la nouvelle nous interpelle tout de même. Nous vous en dirons davantage lorsqu’on en saura plus.

Chevrolet Cruze 2019 : quelques changements

La Cruze est la voiture la plus vendue de Chevrolet au Canada – de loin – et à ce jour en 2018, elle l’est également aux États-Unis. Pour le millésime 2019, la berline et le hatchback compacts reçoivent quelques retouches esthétiques et de nouvelles caractéristiques.

General Motors a présenté les éditions 2019 de la Chevrolet Cruze, de la Chevrolet Spark, de la Chevrolet Malibu et de la Chevrolet Camaro lors d’un récent événement à Las Vegas, durant lequel Le Guide de l’auto a pu également découvrir la nouvelle Chevrolet Corvette ZR1 2019.

Le plus gros changement se trouve à l’avant, puisque la Cruze obtient une nouvelle grille de calandre qui, selon les dires de la compagnie, renforce l’apparence haut de gamme de la voiture. La version Premium arbore maintenant des feux arrière garnis d’un éclairage à DEL, et l’on retrouve également de nouveaux designs de jantes en alliage.

Un nouveau système multimédia, baptisé Chevrolet Infotainment 3, figurerait de série dans la Cruze, jumelé à un écran tactile de sept pouces. Les variantes LT et Premier proposeront un climatiseur automatique et un démarreur à distance.

La Cruze Hatch, qui compte pour 20% des ventes du modèle selon GM, devrait bénéficier d’une déclinaison LS plus abordable. En ce moment, la berline Cruze est disponible en livrées L, LS, LT et Premier, alors que le hatchback n’est vendu qu’en variantes LT et Premier mieux équipées. Dans le cas des deux carrosseries, on peut opter pour un quatre cylindres turbocompressé de 1,4 litre (153 chevaux) ou un quatre cylindres turbodiesel de 1,6 litre (137 chevaux). Et comme avant, un ensemble esthétique RS est disponible sur les versions LT et Premier.

Pas de détails concernant les prix, mais la Chevrolet Cruze 2019 sera en vente plus tard cette année.

Chevrolet Malibu 2019 : mise à jour esthétique et nouvelles caractéristiques

Afin de rester dans le coup par rapport aux nouvelles générations de la Honda Accord, de la Toyota Camry et de la Nissan Altima, la berline intermédiaire de Chevrolet reçoit des changements esthétiques et des ajouts d’équipement.

General Motors a d’ailleurs présenté les éditions 2019 de la Chevrolet Malibu, de la Chevrolet Cruze, de la Chevrolet Spark et de la Chevrolet Camaro lors d’un récent événement à Las Vegas, durant lequel Le Guide de l’auto a pu découvrir la nouvelle Chevrolet Corvette ZR1 2019.

La Malibu obtient une nouvelle grille de calandre et des blocs optiques redessinés, alors que la version Premier profite de phares à DEL. Le pare-chocs arrière a également reçu un peu d’attention, lui qui arbore maintenant des embouts d’échappement plus visibles. Une nouvelle déclinaison à caractère sportif est ajoutée pour 2019, soit la RS qui propose des jantes en alliage exclusives de 18 pouces, une grille de calandre noire, un béquet sur le coffre et des sièges garnis de tissu noir. La Malibu RS sera positionnée entre les LS et LT.

Le quatre cylindres turbo de 1,5 litre produit toujours 160 chevaux, mais une nouvelle boîte automatique à variation continue remplace la boîte à six rapports actuelle. La motorisation hybride de 182 chevaux et le quatre cylindres turbo de 2,0 litres avec 252 chevaux demeurent inchangés.

Un système multimédia avec écran tactile de huit pouces, que la marque appelle désormais Chevrolet Infotainment 3, est maintenant livré de série dans toutes les déclinaisons, tout comme la caméra de recul. La version Premier profite de sièges arrière chauffants et d’un affichage numérique de huit pouces pour le conducteur. On complète les changements avec de nouvelles teintes de carrosserie et de nouveaux designs de jantes en alliage.

Les prix de la Chevrolet Malibu 2019 n’ont pas encore été annoncés, mais la berline sera mise en vente plus tard cette année.

Lincoln Navigator 2018 : dans les traces du Cadillac Escalade

Chez les grands VUS de luxe, la marque, le style et l’impression de richesse qu’ils dégagent ont toujours été des éléments clés du succès. Le segment des VUS est d’ailleurs l’un des rares qui n’est pas dominé par les Allemands : non seulement les constructeurs japonais sont dans le coup, mais le leader incontesté demeure GM avec son trio GMC Yukon, Chevrolet Suburban/Tahoe et Cadillac Escalade, le roi.

Ford, via sa division de luxe Lincoln, n’a jamais cessé de commercialiser le Navigator, un VUS qui a toujours connu un certain succès, sans toutefois dominer les ventes. Pour 2018, Ford arrive avec la quatrième génération du modèle et après en avoir pris le volant pendant une semaine, nous affirmons avoir été tout simplement impressionnés par cette récente mouture.

Tout d’abord le style
Sous sa nouvelle robe tout en aluminium, pour plus de légèreté, on retrouve un Navigator modernisé et basé sur l’ossature du F-150. Sa silhouette demeure assez carrée, mais son capot et sa partie arrière ont été légèrement arrondis, rappelant les lignes du Range Rover – ne le dites pas aux gens de Lincoln –, mais l’important, c’est que cela apporte une élégance supérieure au Navigator.

Les roues sont souvent l’âme d’un véhicule, c’est aussi le cas de Navigator dont les jantes de 22 pouces sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas rehaussent son apparence et l’image de prestige. Afin d’éviter la crise cardiaque, n’oubliez pas de songer au prix des pneus de rechange pour de telles montures... Des phares et feux aux DEL ajoutent de l’effet, tout comme les marchepieds qui se déploient automatiquement dans le cas de la plus cossue des deux versions vendues. Des passants, propriétaires de camionnette pleine grandeur, n’ont pas hésité à s’immobiliser à ma hauteur afin de me faire part de leur étonnement face au nouveau design du Lincoln Navigator 2018. C’est dire que l’opération est réussie.

Un jet de luxe
Lorsque l’on monte à bord, c’est simplement spectaculaire, et il est rare que ce qualificatif s’applique à des véhicules Ford... Le constructeur a haussé la qualité de ses habitacles au fil des ans, mais dans le cas du Navigateur, il s’est surpassé. Au premier coup d’œil, on se croirait dans un jet privé pouvant transporter sept passagers à destination dans un confort princier.

Les passagers avant profitent d’un tableau de bord ultramoderne avec au centre un large écran tactile opérant la toute dernière génération du système SYNC 3, jadis dénigré, mais beaucoup plus efficace maintenant, surtout qu’il est compatible avec Android Auto et Apple CarPlay.

L’arrière est encore plus invitant que l’avant pour les passagers avec deux sièges baquets bien confortables, séparés par une console centrale. Deux écrans de 10 pouces sont offerts, vous pourrez y diffuser, indépendamment l’un de l’autre, vos contenus mobiles sans fils ou via le port HDMI ou USB. Les enfants adorent, surtout que le véhicule est équipé d’une borne Wi-Fi (forfait de données en sus).

Lorsque la troisième banquette est relevée, il faut savoir que l’espace de chargement devient plus réduit en profondeur, alors oubliez l’équipement de sport. C’est de loin supérieur si l’on baisse complètement ou en partie la banquette qui est divisée 60/40.

Sur la route
Sous le capot, un seul moteur et c’est le V6 de 3,5 litres biturbo, que l’on retrouve aussi dans le Ford F-150. Il développe ici 450 chevaux et dispose d’un couple de 510 lb-pi, soit amplement de puissance pour déplacer ce mastodonte qui, malgré une cure de légèreté, n’a rien d’un modèle sous-compact. Afin de maximiser l’économie de carburant, on l’a marié à une rapide et efficace boîte automatique à dix rapports. Soyez avisé que les moteurs turbocompressés de Ford peuvent être plus onéreux à entretenir si vous décidez de conserver votre Navigator longtemps.

Il faut supposer que vous ne cherchez pas un véhicule très écoénergétique... Le moteur turbocompressé peut être assez économe à vitesse de croisière, mais si vous êtes trop enthousiaste avec l’accélérateur, il vous le fera payer chèrement. Une conduite écoénergétique vous sera très bénéfique, surtout en région urbaine. Même constat si vous décidez d’exploiter les 8 300 lb de capacité de remorquage du Navigator.

Bien entendu, sur la route, le confort prime sur la sportivité, ce que les acheteurs apprécient dans ce segment. La direction nous fait penser à celle d’un yacht, mais la suspension rend les routes du Québec pratiquement aussi confortables que celles de la Californie. Les dimensions des roues ajoutent un surcroît d’aplomb en virage, ce qui dynamise la conduite. Le véhicule n’a pas tendance à rouler d’un bord à l’autre. Malgré son gabarit, le Navigator dispose d’un rayon de braquage qui surprend, le rendant un peu plus agile en ville ou dans les endroits plus à l’étroit.

Le hic, c’est son prix. À près de 90 000 $ en version de base, ce n’est pas le VUS de monsieur Tout-le-Monde, mais cette fois, le Navigator n’a pas à rougir face à la concurrence. Il peut soutenir la comparaison et n’a rien d’un modèle figé dans le temps comme ce fut le cas dans le passé.

Chevrolet Corvette ZR1 2019 : une bête!

LAS VEGAS, Nevada – « This thing is a beast ». C’est en ces termes que Tony Kanaan, vainqueur des 500 milles d’Indianapolis en 2013 et pilote en Indycar avec l’équipe d’A.J. Foyt, m’accueille à bord de la Corvette ZR1 pour un court galop d’essai sur un circuit routier aménagé juste à côté du Las Vegas Motor Speedway. C’est lui qui est au volant et je prends place à droite le temps de quelques tours tours. Déçu? Un peu, mais pas trop et voici pourquoi.

Avant d’être chroniqueur automobile, j’ai été instructeur de pilotage à l’école Jim Russell au Circuit Mont-Tremblant, et j’ai passé une dizaine d’années à enseigner le pilotage dans des monoplaces, mais aussi des voitures de performance en « coachant » des élèves alors que j’étais passager. Cette expérience me sert très bien aujourd’hui puisqu’elle me permet d’apprécier la qualité de pilotage d’un professionnel comme Kanaan, et de sentir très finement les réactions de la voiture en tant que passager. En effet, c’était une condition essentielle à ma survie lorsque j’avais un néophyte au volant d’une voiture performante à côté de moi sur un circuit…

Mais avant de rouler, voici quelques données intéressantes. La Chevrolet Corvette ZR1 2019 est animée par un moteur V8 de 6,2 litres suralimenté par compresseur qui développe 755 chevaux. Elle est capable d’atteindre 60 milles à l’heure en 2,85 secondes, 100 milles à l’heure en 6 secondes et d’abattre le quart de mille en 10,6 secondes à une vitesse de 134 milles à l’heure.

La vitesse maximale de la ZR1 est de 212 milles à l’heure (340 kilomètres/heure) et elle génère un appui aérodynamique de 950 livres (430 kilos) à 202 milles à l’heure (325 kilomètres/heure). La ZR1 a également inscrit un chrono de 2 minutes 37 secondes et 25 centièmes sur le circuit Virginia International Raceway où elle s’est montrée plus rapide qu’une Ford GT. OK? On va rouler maintenant…

J’explique à Kanaan qu’il peut y aller à fond, sans réserve, et c’est parti… Dès la sortie des puits, la ZR1 s’exprime avec force et je découvre un circuit assez serré, mais qui comporte quelques longues lignes droites ainsi que des virages plus rapides. La décélération au freinage est impressionnante, la ZR1 étant équipée de freins en composite de céramique développés par Brembo.

Je constate que Tony Kanaan tourne le volant de façon très fluide et n’a que très rarement besoin de faire de légères corrections de braquage, signe que la voiture s’inscrit en virage avec une parfaite précision. En enfilant l’une des grandes courbes rapides en accélération franche, Tony me fait remarquer qu’il ressent l’appui aérodynamique qui commence à plaquer la voiture au sol même si l’on est très loin de rouler à sa vitesse maximale. Le son du moteur à pleine charge est typique d’un gros V8 avec, en prime, l’ajout de la note livrée par le compresseur volumétrique qui fait son boulot pour faire entrer un maximum d’air dans le moteur.

La ZR1 fait preuve d’une excellente dynamique entre les mains expertes de Tony Kanaan, lequel mentionne que les freins résistent drôlement bien à la torture qu’il leur inflige en bouclant des séries de tours à haute vitesse durant tout l’après-midi. Après quelques tours, c’est le temps de réduire le rythme afin de permettre à la voiture de refroidir un peu au cours du cool-off lap. C’est alors que Kanaan livre son commentaire le plus pertinent de la journée. « This thing behaves just like a modern racing car and yet it is easy to drive ». Cette voiture se comporte comme une voiture de course moderne et pourtant elle est facile à conduire.

« Even when I braked a little late for a corner, you saw that the car tucked in very well. I missed the apex a little bit, these things happen sometimes… » Même lorsque j’ai freiné tard pour un virage, tu as vu que la voiture s’est quand même pointée vers le point de corde. On l’a raté de peu, ce sont des choses qui arrivent parfois…

C’est en rigolant un peu et avec un large sourire sous nos casques que nous entrons aux puits.

Ce fut bref, mais intense pour un premier contact. À la lumière de ce court galop d’essai, il est évident que les acheteurs de la Chevrolet Corvette ZR1 2019 disposeront d’une voiture au potentiel de performance absolument délirant. La Corvette ZR1 sera disponible au Canada à compter de l’été 2018 au prix de 140 495 $ pour le coupé et de 145 495 $ pour le cabriolet, ce qui représente un rapport performance/prix imbattable. Toute une réussite!

Ventes de véhicules neufs au Canada, premier quart de 2018

Le printemps arrive, on l’on peut enfin analyser les performances des constructeurs automobiles au Canada lors du premier quart de 2018.

Parmi les gagnants, ou plutôt, ceux ayant enregistré les plus fortes hausses par rapport au premier quart de 2017, notons Genesis qui a vu ses ventes augmenter de 102%. Toutefois, la marque est nouvelle et elle n’a écoulé que 123 unités depuis le début de 2018, alors l’échantillonnage est très mince.

Volvo fait très belle figure avec une hausse de 43%, alors que son VUS compact XC60 a vu ses ventes presque tripler. Volkswagen souligne une hausse de 35%, grâce à l’ajout de l’Atlas ainsi que d’un tout nouveau Tiguan au sein de leur gamme de véhicules. Chez Mitsubishi, l’Eclipse Cross et l’Outlander hybride rechargeable lui a permis d’afficher une hausse de 25%, toujours par rapport au premier quart de 2017.

Les autres constructeurs et marques clôturant les trois premiers mois de 2018 en hausse sont Audi (15%), MINI (9%), Subaru (9%), General Motors (6%), Porsche (6%), BMW (5%), Honda (5%), Land Rover (5%), Toyota (5%), Mazda (4%), Infiniti (2%), Kia (1%) et Nissan (1%).

À l’inverse, Maserati a enregistré une baisse de 40% lors du premier quart de 2018, par rapport à la même période de l’an dernier, dû à une baisse d’intérêt pour le VUS Levante. La marque smart poursuit sa chute libre avec une baisse des ventes de 27%, elle qui ne vend plus que des voitures 100% électriques. En retrouve ensuite Hyundai (-12%), Lexus (-6%), Acura (-5%), Fiat Chrysler Automobiles (-5%), Ford (-3%), Mercedes-Benz (-3%) et Jaguar (-2%) parmi ceux ayant connu un début de 2018 plus difficile.

Soulignons que lors du premier quart de 2018, les ventes de voitures ont baissé de 8,2% et celles des camions – camionnettes, fourgonnettes et VUS – ont augmenté de 6,4%. En général au Canada, les ventes ont grimpé de 1,8% par rapport au premier quart de 2017, et 71% de ces véhicules neufs ont été des camions.

Source : Desrosiers Automotive Reports