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contenu original Journal Le Nord

Un nouveau Code de la sécurité routière entre en vigueur. Soyez informés!

Un nouveau code de la route a effectivement été adopté il y a quelque temps et tous les usagers de la route sont concernés. Que vous soyez motocycliste, automobiliste, cycliste ou piéton, de nouvelles règles s’appliquent à vous. Soyez à l’affût. Elles entrent en vigueur au cours des prochains mois, voire des prochains jours!

Principe de prudence
Avec cette refonte du Code, on indique que les véhicules les moins vulnérables comme un camion de transport devront agir avec prudence s’il rencontre un véhicule plus léger. S’il ne prend pas les précautions nécessaires pour protéger le véhicule plus léger, le conducteur du camion lourd pourrait être puni par un agent de la paix.

On a établi une hiérarchie des véhicules allant de véhicule lourd jusqu’au piéton en passant par la berline et le cycliste. On compte évidemment sur la bonne foi des usagers de la route, mais si ce n’est pas suffisant, la loi pourra sévir.

Fini les écouteurs et le cellulaire pour les cyclistes
À partir du 30 juin 2018, il sera interdit pour les cyclistes d’écouter de la musique ou de conduire tout en tenant son cellulaire à la main. Ce règlement s’inscrit dans la même logique que l’utilisation du cellulaire au volant d’un véhicule. Cependant, il est à noter que les automobilistes auront droit de porter une seule oreillette lorsqu’ils seront derrière le volant de leur véhicule et ce, peu importe la grosseur de celui-ci.

La pose des pneus d’hiver devancée
À partir du 1er décembre 2019, il sera interdit de se déplacer sans ses pneus d’hiver. Auparavant, les automobilistes avaient jusqu’au 15e jour de décembre pour les installer. La date pour les retirer reste cependant le 15 mars.

Des contraventions plus salées
Dès le 18 mai 2018, la conduite sans ceinture de sécurité ainsi que les infractions commises par un cycliste seront passibles d’une amende considérablement plus salée. Plutôt qu’une amende variant entre 15 $ et 30 $ pour un cycliste, les pénalités varieront dorénavant entre 80 $ et 100 $, mais il n’y aura plus de pénalité au niveau des points d’inaptitude.

La conduite sans ceinture de sécurité passera quant à elle de 80-100 $ à 200-300 $. Enfin, le cellulaire au volant sera dorénavant passible d’une infraction variant entre 300 et 600 $ et le permis pourra être immédiatement suspendu par l’agent de la paix.

Les zones scolaires doublement pénalisées
Dès le 1er août 2018, les amendes seront doublées en cas d’excès de vitesse dans une zone scolaire entre 7 h et 17 h.

Il est également important de noter que les piétons auront dorénavant priorité dès le moment qu’ils manifesteront leur intention de traverser plutôt que seulement lorsqu’ils sont engagés. L’automobiliste devra donc être plus vigilant.

Le permis probatoire et les apprentis conducteurs plus encadrés
À partir du 18 mai 2018, les titulaires d’un permis d’apprenti-conducteur et de certains permis de motocyclette se verront interdire la conduite de leur véhicule entre minuit et 5 h du matin.

Sièges d’appoint jusqu’à 1,45 mètre
Effectivement, le code pénalisera dès le 18 avril 2019 les conducteurs qui n’utiliseront pas un siège d’appoint pour les enfants de moins de 9 ans ou 145 cm dans leur véhicule.

Les récidivistes seront plus punis que jamais
Les récidivistes de l’alcool au volant seront obligés d’équiper leur véhicule d’un alcotest au démarrage pour s’assurer qu’ils ne prennent pas la route en état d’ébriété, et ce, toute leur vie durant! Le code stipule cependant qu’une révision du dossier pourra être demandée 10 ans après la condamnation. On n’a cependant pas précisé la date d’entrée en vigueur de ce règlement.

Bon été et soyez prudents!

Audi A6 2019 : la berline de luxe aux multiples talents

PORTO (Portugal) – Dans la gamme de véhicules d’une marque de luxe, la berline intermédiaire pourrait bien avoir la plus difficile des tâches. Elle doit être sophistiquée pour justifier son prix élevé, mais elle ne peut jeter de l’ombre sur la berline pleine grandeur qui représente le porte-étendard technologique. Elle doit être plus performante que la berline compacte sans toutefois humilier les prouesses dynamiques des voitures sport de la gamme. Et en Amérique du Nord, elle doit aussi convaincre les acheteurs qu’elle est toujours un bon choix par rapport à un VUS, alors elle doit être équipée d’un rouage intégral.

L’Audi A6 2019 possède tous ces attributs. Comme la Mercedes-Benz Classe E, la BMW Série 5 et la Cadillac CTS, la A6 constitue l’ambassadrice de la marque sans en être le vaisseau amiral. C’est une grosse responsabilité, mais cette berline redessinée l’assume très bien.

Si l’on compte les modèles 100/200 et 5000, cette A6 introduit la huitième génération de la berline intermédiaire de la compagnie. Il existe aussi une familiale – la belle A6 Avant – qui n’est pas disponible au Canada.

La nouvelle voiture arbore un design plus raffiné, et comme avant, la ressemblance est si forte avec l’Audi A7 et l’Audi A8, toutes deux récemment passées sous le bistouri, que l’on doit être attentif pour les distinguer sur la route. Les éléments stylistiques de la marque n’ont pas beaucoup changé, cependant, on remarque plus de détails dans la calandre ainsi que dans les blocs optiques et les feux arrière, tandis que les flancs sont un peu plus musclés.

Avant de monter à bord de la A6, on doit évidemment ouvrir les portes qui sont désormais équipées de loquets électriques. Sans trop savoir pourquoi, quand on ne fermait pas bien les portes, elles refusaient de nous laisser les rouvrir sans devoir se chamailler avec, ce qui a fini par nous faire jurer. Les loquets sont maintenant à assistance électrique parce que si la pléthore de radars et de capteurs autour de l’auto détecte un impact possible avec un piéton ou un cycliste au moment où l’on s’apprête à quitter la voiture, les portes se verrouilleront automatiquement. Bref, on devait claquer les portes de la A6 chaque fois pour les fermer correctement, ce qui devenait agaçant.

Sinon, la vie à bord de la A6 est agréable. Son habitacle est extrêmement silencieux, créant une atmosphère sereine et relaxante. Les sièges avant à réglages multiples peuvent être équipés de chauffage et de ventilation ainsi que d’une fonctionnalité de massage, alors que les sièges arrière peuvent être chauffés et un climatiseur à quatre zones peut être spécifié, contribuant au confort de tous.

On obtient un peu plus d’espace intérieur qu’auparavant, bien que l’on parle d’à peine quelques millimètres ici et là. Le volume du coffre demeure évalué à 530 litres, comme dans l’ancienne A6, mais Audi précise qu’il est plus large, facilitant le chargement de sacs de golf. L’empattement a été allongé de 12 millimètres, et hors tout, les dimensions extérieures de la voiture sont presque identiques.

La technologie à bord a été significativement améliorée dans l’Audi A6 2019 avec son nouveau système multimédia MMI plus moderne. L’écran tactile principal, d’une taille de 10,1 pouces, présente une réactivité acoustique et haptique lorsque des boutons sont appuyés, alors que le système de navigation affiche une impressionnante cartographie à la Google Earth. L’écran reconnaît les gestes de balayage et de pinçage, pratique pour localiser et agrandir une portion précise de la carte. Le contrôle du volume est toujours situé sur la console centrale, l’endroit parfait à notre avis.

On retrouve un deuxième écran en dessous de l’affichage principal, mesurant 8,6 pouces, qui sert d’interface pour régler le chauffage et la ventilation ainsi que quelques autres fonctionnalités de la voiture. Cet écran renvoie lui aussi une réponse audible et tactile au contact du doigt. Par contre, les deux écrans sont un peu distrayants en conduite parce que les zones de boutons ne sont pas très grosses et on a besoin d’appuyer pendant à peu près une demi-seconde afin que le système réagisse. Des plaintes mineures, mais quand même, un écran tactile doit être vraiment bon pour remplacer des rhéostats de température conventionnels et intuitifs.

Outre ces deux panneaux interactifs, on obtient l’affichage numérique de 12,3 pouces cockpit virtuel Audi qui propose quelques configurations d’écran dont une carte de navigation supplémentaire, et un affichage tête haute. Ensemble, tous ces écrans s’agencent bien avec l’élégant design intérieur de la A6, qui arbore des appliques en noir reluisant et des accents argentés. La console centrale et les panneaux de porte peuvent également être garnis de boiseries à pores ouverts ou d’aluminium.

Un choix de deux motorisations sera disponible dans l’Audi A6 2019 sur le marché canadien. Au lancement, elle obtiendra un V6 turbocompressé de 3,0 litres qui développe 340 chevaux et un couple de 369 livres-pied, géré par une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Le rouage intégral quattro ultra figurera de série qui, comme dans les Audi A4 et Audi A5, envoie la puissance aux roues avant en conduite normale, mais qui peut acheminer une partie du couple moteur aux roues arrière lors de pertes d’adhérence. Le système quattro de l’ancienne A6 était un système à prise constante. On aura éventuellement droit à une A6 équipée d'un quatre cylindres de 2,0 litres, mais Audi n'a pas donné plus de détails. On peut supposer que cette version profiterait d'un système hybride rechargeable, ce que proposent déjà les berlines intermédiaires chez BMW et Mercedes-Benz.

Autre nouveauté dans la A6 : un système à quatre roues directionnelles, bien que l’on ne sache pas encore s’il sera disponible au Canada. À l’instar de la plupart de ces systèmes, lors des manœuvres à basse vitesse, celui-ci tourne les roues arrière dans la direction opposée à celles d’en avant – jusqu’à cinq degrés – pour réduire le diamètre de braquage à 11,1 mètres (la A6 précédente avait un diamètre de 11,9 mètres). On peut certainement sentir la voiture pivoter sur son axe en tournant le volant à basse vitesse. À des vélocités plus élevées, les roues arrière pivotent dans la même direction que celles d’en avant pour rehausser la stabilité et permettre des changements de voie plus fluides. Selon Audi, les passagers auraient moins tendance à sentir le mal des transports avec une direction à quatre roues; sur les routes de montagne sinueuses du Portugal, nous avons conduit des voitures avec et sans ce système, et on n’a pas vu de différence à ce chapitre. C’est un ajout intéressant à la A6, sans toutefois être essentiel.

Le système Audi drive select propose quelques réglages, et l’on ressent une distinction entre les modes Comfort et Dynamic. Ce dernier raffermit un tantinet la suspension sans le rendre trop ferme, et accentue la réactivité de l’accélérateur pour une conduite plus sportive. Le V6 se montre musclé avec beaucoup de couple à bas régime, et son économie de carburant est bonifiée par l’ajout d’un système hybride léger, qui supplante temporairement le moteur à combustion lors des décélérations. Contrairement au système EQ Boost chez Mercedes-Benz, ce système hybride ne procure pas une puissance supplémentaire.

Enfin, on retrouve un bataillon de systèmes de sécurité avancés dans la A6, qui utilisent des radars et des capteurs autour de la voiture pour balayer les environs et réagir si une possible collision est détectée. La bagnole peut aussi être équipée d’une assistance au régulateur de vitesse, qui intervient légèrement sur la direction pour nous garder dans notre voie.

Comme ambassadrice de la marque, l’Audi A6 2019 est bien préparée pour sa bataille dans le segment des berlines de luxe intermédiaires, et sera disponible chez les concessionnaires canadiens vers la fin de 2018. Elle peut être aussi confortable et relaxe que sportive et agile, bien que l’arrivée prochaine de la nouvelle S6 plaira à ceux qui voudront des performances et une tenue de route plus relevées. Le prix canadien de la A6 n’a pas encore été annoncé, mais elle se détaillera probablement à partir d’environ 65 000 $ avec le moteur 2,0 litres, ou aux alentours de 75 000 $ en déclinaison 55 TFSI (moteur de 3,0 litres).

Porsche Cayenne E-Hybrid 2019 : 455 chevaux électrifiés

C’est en 2007 que le premier prototype d’un Cayenne hybride a été présenté, qui fut ensuite commercialisé à partir de 2010. L’année 2014 apportait un premier modèle rechargeable et ce dernier a représenté globalement environ 12% des ventes du VUS. Alors que la troisième génération du Cayenne est à nos portes, nous avons eu la chance de prendre le volant du Cayenne E-Hybride 2019, un modèle dont on connaît le prix de base, 91 700 $; mais ne soyez pas pressé, il arrivera chez votre concessionnaire uniquement au printemps 2019.

Et pourquoi un Cayenne hybride?
L’idée derrière le Cayenne E-Hybrid n’est pas d’en faire la nouvelle coqueluche des écologistes. Le constructeur croit que l’électrification du Cayenne permet d’avoir un haut niveau de performance tout en profitant d’une consommation réduite, un bel effet secondaire. On pourrait qualifier le tout de « performance responsable ». Validons ses prétentions.

Pour vous situer, en matière de prix et de performances, le Cayenne E-Hybrid se positionne très près du Cayenne S, déclinaison de milieu de gamme. Afin de rendre cette nouvelle génération encore plus performante, les ingénieurs se sont servis des avancées faites avec la 918 Spyder, une belle carte de visite. À une certaine époque, on aurait placé un autocollant « Powered by the 918 Spyder » sur le véhicule, histoire de le souligner.

Outre son six cylindres suralimenté de 3,0 litres développant 355 chevaux et un couple de 332 lb-pi, il possède un nouveau moteur électrique plus vigoureux, placé entre le moteur à essence et la boîte de vitesses. Sa puissance passe à 134 chevaux, ce qui porte le total de cette motorisation à 455 chevaux et un couple de 516 lb-pi, ce qui en fait la version la plus puissante après le Cayenne Turbo. Ce sont des chiffres beaucoup plus éloquents que ceux du Cayenne S, plus dispendieux et gourmand. Voilà pourquoi le Cayenne E-Hybrid n’est pas dénué d’intérêt.

Des trajets prolongés en mode 100% électrique
Sa batterie refroidie à l’eau passe de 10,8 à 14,1 kWh – avec 11 kWh utilisables – ce qui pousse à 44 kilomètres l’autonomie en mode 100% électrique, soit près du double de l’ancienne version. Il peut les parcourir jusqu’à une vitesse de 135 km/h, assez pour recevoir une contravention « verte ». De grâce, il faudra vous discipliner à le brancher afin d’en tirer le meilleur et ne pas faire comme plusieurs propriétaires, l’utiliser comme un simple véhicule hybride sans jamais le brancher.

Il faut compter environ 7,8 heures pour une recharge en utilisant le chargeur embarqué et 2,3 heures avec une borne 220 volts de 30 ampères et le chargeur optionnel de 7,2 kW. Outre le poids supplémentaire, le seul désavantage de l’ensemble de batteries, c’est qu’il est placé sous le plancher arrière et ampute donc légèrement le volume de chargement.

L’habitacle émule celui du nouveau Cayenne et il est magnifique. On a épuré le tableau de bord en installant un large écran tactile au centre permettant de contrôler un peu tout. La large console entre les sièges conserve ses deux poignées et intègre des contrôles tactiles plutôt que classiques comme dans le passé. La version E-Hybrid offre quelques fonctionnalités et modes d’affichage supplémentaires propres à sa motorisation unique. Bien entendu, vous pourrez vous lancer dans les options à grand frais et faire grimper le prix de votre véhicule aussi rapidement qu’il accélère. Chaîne audio Burmester de 1 455 watts, sièges avec fonction de massage, pare-brise chauffant et jantes de 22 pouces sont du lot.

Tout est dans le couple
Ne vous laissez pas tromper par ses étriers de frein et ses emblèmes « hybrides » peints en vert, le véhicule en a dans le ventre. Son couple étonnant surprend à chaque pression de l’accélérateur, le 0-100 km/h n’est l’affaire que de cinq secondes, une seconde de moins que l’ancien modèle, temps assez exceptionnel pour un véhicule de ce gabarit, capable de remorquer 3 500 kg (7 716 lb). Alors que nous étions coincés derrière un véhicule, une simple pression de l’accélérateur nous a permis de le dépasser en une fraction de seconde, un geste qui aurait été moins aisé sans autant de puissance.

Nous avons parcouru quelques centaines de kilomètres dans la région de Montpellier et ce Cayenne profite du savoir-faire de la marque en matière de dynamisme. Le véhicule enfile les virages comme le fait une 911 et on peut compter sur des freins tout aussi efficaces afin d’immobiliser cette pièce de près de 2 500 kilogrammes. On le sent un tantinet plus lourd en transition de virage, mais rares sont les VUS de cette taille pouvant se vanter d’être aussi performants. On aime bien les modes Sport puisqu’ils laissent filtrer une plus belle sonorité du moteur.

Les roues arrière qui tournent?
Puisque le moteur électrique est placé entre celui à essence et la boîte de vitesses, l’assistance électrique est disponible dans tous les modes de conduite et le rouage intégral demeure constamment fonctionnel, même en mode 100% électrique. Ce dernier favorise – dans des conditions normales – la motricité aux roues arrière, histoire de privilégier les performances. En mode Sport et Sport Plus, presque toute l’énergie est utilisée en assistance alors que les autres modes favorisent un équilibre d’efficacité énergétique, certains permettant même de recharger entièrement la batterie en circulant.

Pour la première fois, le Cayenne peut être équipé d’un système de roues arrière directionnelles qui, a basse vitesse, fait tourner les roues arrière en sens inverse des roues avant, améliorant l’agilité du véhicule en ville et réduisant le diamètre de braquage. À grande vitesse, elles pivotent dans le même sens que les roues avant, ce qui rehausse la stabilité et les performances en virage.

Bien souvent les VUS hybrides sont peu intéressants. Ils sont plus dispendieux et leur économie de carburant n’est pas extraordinaire. Dans le cas du Cayenne, il est bien positionné en matière de prix, drôlement performant et puisqu’il est rechargeable, il est encore plus intéressant, permettant de réduire à zéro sa consommation sur une plus grande distance.

La SQ ajoute quatre Harley-Davidson à sa flotte de véhicules protocolaires

En été, la SQ ainsi que divers corps de police régionaux sortent leurs motos et s’aventurent sur les routes du Québec. Certaines d’entre elles patrouillent alors que d’autres sont destinées à des fonctions d’apparat. Dans cet ordre d’idées, la SQ annonce cette semaine qu’elle se procure quatre motocyclettes Harley-Davidson pour compléter sa flotte de véhicules protocolaires.

Le 14 mai dernier, dans le cadre des festivités entourant la semaine policière, la Sûreté du Québec a dévoilé quatre motocyclettes de parade lors de la Journée reconnaissance policière à l’École Nationale de Police du Québec. Pour les motos de patrouille, on utilise toujours des modèles de marque BMW.

En entrevue à l’agence QMI, Jocelyn Descent, officier protocolaire à la SQ explique que « C’est le premier véhicule qui a permis aux policiers de la Sûreté de se rendre sur les appels dans les années 20, 30, 40 ». Michel St-Pierre, directeur des ventes à la concession Harley-Davidson de Bécancour affirme quant à lui que « Harley fabrique des motos spécialement pour les corps policiers avec un couple plus élevé que les motos standards qu’on vend ici, au concessionnaire. Ce sont des motos qui gardent une excellente valeur de revente. La SQ les déshabille, ils enlèvent tout ce qui est relié à la police et ils peuvent les vendre sur le marché standard à bon prix. Ça permet au gouvernement de récupérer une partie des sommes investies, contrairement aux motos japonaises ou autres, qui se déprécient beaucoup plus ».

Les nouvelles Harley-Davidson seront utilisées dans le cadre des sorties protocolaires à titre d’escorte seulement. Elles apparaîtront notamment lors des divers évènements du G7 à Québec et La Malbaie. Nous retrouverons deux des quatre motos au poste de Mascouche et les deux autres seront stationnées au poste de Trois-Rivières, ce qui permettra à la SQ de couvrir l’est et l’ouest de la province.

Le démarrage sans clé a causé 28 morts et 45 blessés depuis 2006

Au tournant du 21e siècle, Mercedes lançait en grande pompe son système de démarrage sans clé dans certains de ses modèles. Ce qu’on appelle aujourd’hui la clé intelligente était offerte en option dans certains modèles luxueux du constructeur. Une vingtaine d’années plus tard, cette technologie s’est étendue à la plupart des véhicules accessibles pour la classe moyenne. Quoique très intéressante, cette technologie apporte également son lot d’inconvénients. Depuis 2006, le démarrage sans clé a causé 28 morts et 45 blessés tout autour du globe.

Dans toutes ces situations, le scénario est le même. Un usager de la route revient à la maison d’une course en voiture, il stationne son véhicule dans le garage annexé à sa résidence, il quitte la voiture puis ferme la porte de son garage en oubliant d’éteindre le moteur. Plus tard durant la nuit, la voiture continue de fonctionner et elle intoxique les occupants de la maison.

Dans un article du New York Times publié le 13 mai dernier, les journalistes David Jeans et Majlie De Puy Kamp rapportaient qu’il n’en coûte actuellement que 5 $ par voiture au constructeur GM pour installer un système d’arrêt automatique. Le système est simple. Si la voiture tourne au ralenti en position statique pendant 30 minutes, le moteur s’éteint. Ford a d’ailleurs introduit cette fonction dans ses véhicules depuis 2013.

L’Administration de la sécurité routière croit de son côté que cette technologie ne coûterait que 500 000 $ US en codage de logiciel pour les millions de véhicules fabriqués au pays, ce qui représente un investissement minime.

Cette même agence chargée de la régulation de voies publiques a publié une vidéo il y a deux ans où elle explique les dangers des clés intelligentes. Cependant, cette organisation a repoussé à plusieurs reprises depuis la publication de cette vidéo l’adoption d’une loi protégeant les automobilistes. Et depuis ces années, le New York Times rapporte 21 décès causés par une intoxication au monoxyde de carbone.

La Chevrolet Sonic sera elle aussi éliminée

Une autre semaine passe et une autre voiture entend le glas sonner. Peu de temps après que Ford ait annoncé l’abandon de la plupart de ses voitures et que General Motors ait envoyé la Cadillac ATS à la retraite, on apprend que Chevrolet cessera de vendre la Sonic au Canada au terme de l’année-modèle 2018 qui se termine en juillet.

« Ce changement permettra à Chevrolet de concentrer sa stratégie de voitures dans des secteurs où il y a plus d’intérêt de la part des consommateurs, plus précisément avec la Spark du côté des sous-compactes et la Cruze du côté des compactes », la compagnie a-t-elle écrit dans un communiqué.

On savait que Chevrolet avait déjà investi dans la Spark pour l’année-modèle 2019 (sans parler des Cruze et Cruze à hayon ainsi que de la Malibu). Les dirigeants affirment voir un bon volume de ventes et des parts de marché à saisir dans le segment des petites voitures au cours des années à venir, mais il semble qu’il n’y ait plus de place pour deux modèles Chevrolet après quelques années de coexistence.

La singulière Spark remporte donc la bataille au détriment de la plus conventionnelle Sonic. Cette dernière avait pourtant de beaux atouts dans son jeu, comme la distinction d’avoir été nommée la petite voiture la plus fiable en 2017 par J.D. Power, un ensemble RS d’allure sportive, un écran multimédia de sept pouces de série, l’application mobile myChevrolet de même que l’option d’un moteur turbocompressé de 1,4 litre développant 138 chevaux et un couple de 148 livres-pied, de quoi livrer des accélérations fringantes. Les acheteurs pouvaient aussi se la procurer en format berline à quatre portes ou encore avec un hayon.

Toutefois, avec un PDSF de base de 18 195 $, la Sonic coûtait presque le double de la moins chère des Spark (9 995 $) et, bizarrement, elle se voulait même plus dispendieuse que la berline Cruze, pourtant plus spacieuse, plus puissante et plus économe d’essence. Bref, il y a fort à parier que peu de gens vont perdre des minutes de sommeil en raison de la mort de la Sonic au Canada.

La question qu’on se pose maintenant, c’est : quel modèle disparaîtra ensuite?

Ford poursuivrait bientôt l'assemblage de son F-150

Le 2 mai dernier, Ford nous rapportait un incendie considérable à l’usine d’un fournisseur de pièces automobiles approvisionnant les manufacturiers Ford, FCA, GM et Mercedes-Benz, causant ainsi un retard important dans la production des fabricants touchés. Près de deux semaines plus tard, Ford pourrait rouvrir ses portes aux travailleurs des usines d’assemblage de Dearborn au Michigan et de Kansas City au Missouri.

Effectivement, un porte-parole du constructeur américain a annoncé aux médias que ses deux usines d’assemblage des F-150 pourraient reprendre vie dès le 18 mai prochain. Il a cependant précisé que son usine de Louiseville au Kentucky était toujours mise sur pause en ce qui a trait à la production des gammes de véhicules Heavy Duty du manufacturier. Les employés continuent cependant de produire des véhicules utilitaires sport de grande taille en attendant la fin de cette crise d’approvisionnement.

La suspension de l’usine a mis temporairement à pied 3 400 travailleurs à l’usine de Kansas City et 4 000 à l’établissement de Dearborn. L’an dernier seulement, Ford a vendu plus d’un million de pickups de Série F au Canada et aux États-Unis, ce qui fait de la division des camionnettes la plus importante du manufacturier américain.

Du côté de Mercedes-Benz, les dommages sont minimes. Le fabricant allemand a dû fermer son usine seulement 2 jours et il a réorganisé l’horaire de travail de ses employés. Il n’y a donc eu aucun retard sur leur carnet de commandes.

Subaru et Toyota feront renaître le Crosstrek hybride pour 2019

Plusieurs amateurs de véhicules écolos ont été déçus quand Subaru n’a pas offert de version hybride lors du lancement du Crosstrek de seconde génération l’an dernier. Car même si le Crosstrek hybride original n’a pas rencontré les attentes, il y avait de l’espoir qu’une refonte du véhicule et l’amélioration du système remédient à la situation.

Toutefois, à présent que le nouveau Crosstrek réalise son grand potentiel et qu’il connait beaucoup de succès dans le marché (c’est le modèle le plus vendu de Subaru au Canada et le troisième aux États-Unis), le constructeur japonais semble avoir confiance que le moment est venu de retenter le coup.

Imaginez l’agrément de conduite et l’excellente motricité intégrale du nouveau Subaru Crosstrek avec en plus une technologie hybride… rechargeable cette fois-ci. C’est ce que les consommateurs pourront commander à partir de l’année-modèle 2019.

Ce qui rend les choses plus intéressantes, c’est le fait que Subaru s’associe de nouveau à Toyota, son partenaire technologique avec qui elle a développé les Subaru BRZ/Toyota 86, pour utiliser le réputé système hybride synergétique qu’on retrouve actuellement dans de nombreux produits, notamment la Prius Prime. L’économie d’essence sera meilleure, d’autant plus qu’une nouvelle boîte de vitesses plus efficace fera aussi partie de l’équation.

Le Subaru Crosstrek hybride 2019 fonctionnera en mode 100% électrique sur de courtes distances (l’autonomie exacte reste à préciser, mais ne vous attendez pas à plus de 50 kilomètres) avant de passer en mode hybride régulier. À propos, le communiqué de Subaru ne parle aucunement d’une version hybride non branchable. Quant au nom Evoltis, que Subaru a fait enregistrer plus tôt cette année, nous ne savons toujours pas quand ni comment il servira.

Chose certaine, quelques éléments de design permettront de distinguer le futur Crosstrek hybride du modèle ordinaire, tous les deux reposant sur la nouvelle plateforme globale Subaru. Il doit arriver chez les concessionnaires américains vers la fin de 2018. Aucune annonce officielle de Subaru Canada pour le moment, mais ça devrait suivre assez rapidement. De plus amples détails seront fournis dans les mois à venir.

La Cadillac ATS prend sa retraite au Canada

La semaine dernière, la nouvelle comme quoi la berline ATS serait abandonnée a commencé à circuler, mais voilà que GM Canada confirme l’abandon du coupé ATS également.

Afin de préparer les usines d’assemblage pour une nouvelle génération de berlines Cadillac, la petite ATS ne sera pas reconduite en 2019. Du moins au Canada, puisqu’aux États-Unis, on aura encore droit au coupé durant le millésime 2019.

La marque misera donc sur trois berlines, la plus grosse demeurant la Cadillac CT6 introduite en 2016. On lancera donc deux nouveaux modèles dans les prochains mois ou la prochaine année, s’appelant vraisemblablement la CT4 et la CT5. Elles remplaceront également la CTS et la XTS, qui pourrait disparaître après l’année-modèle 2019.

Évidemment, on s’apprête à agrandir la famille des VUS Cadillac avec le nouveau XT4, qui se joindra au XT5 et à l’Escalade.

Depuis son arrivée sur le marché canadien en 2012, en tant que modèle 2013, la Cadillac ATS s’est avérée de loin la voiture la plus populaire de la marque.

Porsche 911 GT3 Touring 2018 : tout est dans l’aileron

Mon collègue Gabriel Gélinas a eu récemment la chance d’assister au lancement de la plus bestiale des 911 GT3, la RS. L’expérience s’est déroulée sur le célèbre circuit de F1 de Nürburgring, ce qui représente sans aucun doute le rêve de tout amateur de bolides sport. Même si l’on rencontre de plus en plus de modèles arborant le logo Porsche sur nos routes, les voitures issues de la gamme GT, des modèles conçus pour la piste, continuent de soulever les passions et nourrissent l’engouement des amateurs de bolides envers la marque.

De mon côté, c’est la plus « sage » des GT3 que j’ai eu la chance de découvrir dans la région de Munich, la 911 GT3 Touring, une bête à laquelle on aura retiré quelques dents afin de la rendre moins intimidante. Dès que j’ai aperçu la brochette de voitures d’essai, je voulais un modèle dont la carrosserie arborait une couleur éclatante car, personnellement, un tel bolide doit crier son exclusivité sur tous les toits!

J’ai dû me contenter d’un coloris plus subtil, mais la bonne nouvelle c’est que la GT3 Touring revêt les mêmes choix de couleurs. Que diriez-vous de Orange lava, Jaune vitesse ou Rouge carmin? OK, l’argenté est aussi offert alors que seul le Vert lézard demeure réservé à la RS mais, n’ayez crainte, vous pouvez l’obtenir via le programme de personnalisation.

En s’approchant, on constate que la GT3 Touring laisse de côté son imposant aileron arrière fixe – et les deux prises d’air surélevées sous le béquet - pour un modèle déployable, le même que sur la 911 ordinaire. C’est plus coquet et sobre, mais on y perd en tape-à-l’œil et inévitablement en appui aérodynamique. On gagne cependant en vitesse de pointe. Le reste de la voiture est identique, ses grandes prises d’air à l’avant et ses pneus ultralarges lui procurent toute son attitude, c’est de l’arrière qu’elle présente toute sa bestialité.

Une GT3 dégarnie?
En fait, selon Patrick Saint-Pierre, directeur des communications chez Porsche Canada, l’ensemble Touring procure un peu plus de civilité à la voiture et plaira à ceux qui apprécient les vertus des bolides de la marque tout en préférant davantage de sobriété. C’est les performances, sans l’apparence, une GT3 de détective privé en fait.

À l’intérieur, on remarque une subtilité qui fera l’envie de plusieurs : le levier d’embrayage. Eh oui, la GT3 Touring n’est offerte qu’avec trois pédales et donc, une boîte manuelle à six rapports. Alléluia! La GT3 « ordinaire » vous laisse le choix, alors que la GT3 RS vous force à opter pour la boîte PDK à double embrayage.

D’ailleurs, prendre place à bord n’est pas une sinécure, surtout si vous avez choisi les sièges sport moulés avec coquille en carbone. Leurs appuis latéraux agressifs vous bloquent le chemin, et il faut passer par-dessus et littéralement se laisser choir au fond du bolide. Une fois installé, on a l’impression d’avoir enfilé un gant qui nous va à merveille. À voir l’instrumentation, l’absence de sièges à l’arrière et les nombreuses composantes similaires à celles d’une voiture de course, on comprend que l’on n’est pas dans une 911 ordinaire et que la table est mise pour une joyeuse randonnée.

500 chevaux qui hurlent leur puissance
Au démarrage, le moteur émet un vrombissement qui fait inévitablement tourner les têtes de ceux qui n’avaient pas déjà remarqué la bête. À l’arrière de la voiture se trouve le plus puissant des moteurs atmosphériques de la marque, un six cylindres de 4,0 litres qui développe 500 chevaux pour 339 lb-pi de couple. Il faut une bonne dose de confiance pour se décider à désactiver tous les systèmes de contrôle de la traction, surtout lorsque l’on se rappelle que le bolide nous a coûté 163 300 $, sans les options. Pas de rabais, ou de surprime pour sa discrétion supplémentaire, la Porsche GT3 Touring est vendue au même prix que la GT3 « ordinaire ».

L’embrayage demande une cuisse musclée, mais on s’émerveille rapidement en découvrant son efficacité ainsi que l’extrême précision de la boîte manuelle, chose rare de nos jours. Enfoncez l’accélérateur et votre corps se moule littéralement au siège, surtout si l’on dépasse 4 000 tr/min, là où le moteur libère son couple et se met à hurler toute sa puissance dans une symphonie digne des grands orchestres. Du bonbon pour les oreilles!

Deuxième, troisième, quatrième rapport, chaque fois que l’on appuie et que l’on relâche l’embrayage tout en enfonçant de nouveau l’accélérateur, la tête bascule d’avant en arrière alors que le couple du moteur semble sans fin. Il nous aura fallu que 3,9 secondes afin de boucler le 0-100 km/h alors que la vitesse de pointe de la GT3 se situe à 316 km/h. Grâce à ses pneus ultralarges – on songe soudainement à leur coût de remplacement – la GT3 colle littéralement à la route, et seul l’arrière se dérobe légèrement quand on devient un peu trop enthousiaste.

De grâce, visitez un circuit si vous voulez découvrir tout le potentiel d’une telle voiture car même si elle demeure civilisée en conduite quotidienne, c’est lorsqu’on la pousse à fond que l’on peut réellement apprécier son niveau de performance. Ses freins, sa suspension et son équilibre général en font certainement une des plus performantes de sa catégorie avec en prime une extrême fiabilité.

Kia Stinger GT 2018 : le monde a bien changé

Quand la marque Kia est apparue sur notre marché au début des années 2000, plusieurs consommateurs avaient peine à croire que le constructeur resterait longtemps sur nos routes. Après tout, son concurrent coréen direct à l’époque, Daewoo, n’a pas fait long feu ici.

Dans ce temps-là, une Kia, c’était une auto « cheap »; une alternative abordable à un véhicule seconde main. Or, la qualité de finition, les performances, le raffinement et la valeur de revente ne faisaient pas partie de son vocabulaire.

Nous voici en 2018, et Kia est encore ici, mais très différent. En peu de temps, le constructeur s’est grandement amélioré sur tous les points, la qualité de ses produits est désormais à la hauteur des produits japonais et, dans certains cas, même allemands. La Stinger GT, une berline sportive de luxe, est le fruit de cette transformation rapide.

Dans l’imaginaire de Peter Schreyer
Si vous ne savez pas qui est Peter Schreyer, sachez qu’il est un designer allemand qui a fait ses dents chez Audi, pour ensuite passer du côté de Kia en 2005. C’est grâce à lui que les Kia sont si jolies depuis quelque temps et la Stinger, eh bien, c’est son dernier bébé, mais pas juste le sien. La Stinger vient aussi du savoir-faire de Luc Donckerwolke, lequel a travaillé chez Volkswagen et dont le nom a figuré sur des Bentley et des Lamborghini. Pas si mal comme duo, non?

Le résultat est sans contredit absolument réussi. En termes de proportions, la Stinger est une berline intermédiaire, mais elle est munie d’un hayon, un peu comme une Buick Regal GS, une Audi S5 Sportback ou une BMW Série 4 Gran Coupé, faisant d’elle une auto hyperpratique. Une fois la banquette arrière rabaissée, on parle de 1 158 litres d’espace. Certes, c’est spacieux, mais moins que le coffre d’une Regal GS (1 718 litres).

Mais quelle belle bagnole, cette Stinger! De tous les angles, que ce soit par sa calandre agressive incorporant les traits de la famille Kia, par ses énormes freins Brembo cachés derrière d’élégantes jantes de 19 pouces, ou par sa ligne de toit racée qui se termine par de minces feux à DEL hautement stylisés, la Stinger attire les regards. Surtout, son design est unique et n’emprunte aucun élément esthétique à la concurrence.

Toutefois, nous avons un reproche à lui faire : les fausses entrées d’air sur le capot… pas certain que ce soit une bonne idée!

Les performances sont bien présentes
Au moins, les entrées d’air sur les côtés de l’auto servant à refroidir les gros freins, ce sont des vraies, révélant d’ailleurs une mécanique assez remarquable. Au Canada, les choses sont assez simples, il n’existe que deux déclinaisons, dont la Stinger GT. Les consommateurs peuvent aussi opter pour une Stinger GT Limitée ajoutant une chaîne audio Harman Kardon, un écran multimédia de huit pouces au lieu de sept, des sièges en cuir nappa et quelques gadgets de sécurité de plus. C’était la version que nous avions à l’essai.

Un seul moteur est offert dans les Stinger GT, soit un V6 biturbo de 3,3 litres, le même que dans les Genesis G70 et G80 Sport. Dans la Stinger, il développe 365 chevaux et un couple de 376 lb-pi. Toutes les Stinger vendues au Canada proposent de série une transmission intégrale, et la boîte de vitesses est une automatique à huit rapports avec l’assistance au démarrage, ou launch control.

Déclinée ainsi, la Stinger réalise le 0-100 km/h en 4,5 secondes. Derrière le volant, les accélérations sont fulgurantes, voire presque violentes. Le V6 livre sa puissance en pleine douceur, ne manquant jamais réellement de souffle et n’affichant presque aucun délai avant que les turbos embarquent. La boîte automatique enfile les rapports tellement rapidement, qu’elle fait presque penser au système PDK à double embrayage de Porsche. Non, nous n’exagérons pas.

En fait, cette observation au sujet de la boîte de vitesses n’est qu’une des nombreuses vertus de la Stinger, qui, rappelons-le, a été conçue en Allemagne, par des Allemands. Bref, c’est de la qualité.

D’ailleurs, il y a un « autre » monsieur venu d’Allemagne qui a travaillé sur ce bolide, Albert Biermann. Lui, il était responsable de mettre au point le châssis et la suspension des BMW M sur le circuit du Nürburgring. Alors, c’est sans surprise que la Stinger se comporte justement comme une BMW.

Solide
On remarque d’ailleurs une solide construction, un habitacle hautement insonorisé et une douceur de roulement franchement raffinée. Les divers modes de conduite font un merveilleux boulot quand vient le temps d’alterner le comportement du véhicule, notamment la suspension adaptative, permettant à la Stinger d’être soit ultradouce, soit agressive dans les virages. Il y a même un mode Smart qui adapte les réglages de l’auto en temps réel selon les demandes du conducteur.

Dans le spacieux habitacle de la Stinger, on remarque la finition des poignées et les buses de ventilation en métal brossé. Le système multimédia de Kia est facile à comprendre et ses menus sont attrayants. Les sièges avant sont hyperconfortables, par contre la ligne de toit restreint quelque peu le dégagement pour la tête des occupants arrière.

La Stinger n’est pas impressionnante pour une Kia, elle est impressionnante, point!

Elle a néanmoins des défauts : d’abord, sa consommation d’essence n’est pas très raisonnable, le mieux que l’on a pu enregistrer est une moyenne mixte ville/route de 11,4 L/100 km. Ses rivales allemandes sont moins énergivores. Ensuite, son raffinement est encore loin du niveau de sophistication d’une voiture européenne. Puis son moteur V6, bien que doux et puissant, n’émet pas un son particulièrement agréable – surtout que celui-ci est amplifié par les haut-parleurs en mode Sport. Pour finir, notre modèle d’essai émettait malheureusement un bruit de caisse irritant, venant du coffre à hayon, chose qui soulève des questionnements sur la qualité du produit.

Mais à 46 000 $, on la pardonne car, en général, la Kia Stinger GT 2018 est une berline sport performante et amusante à conduire. Ça prouve une fois de plus que les véhicules coréens ne sont plus qu’une simple aubaine à l’achat, mais de réels concurrents à ce qui se fait de mieux.

Le sous-marin Aston Martin sera dévoilé cette année

Vous savez probablement tous qu’il est très difficile de se réinventer. Mais qu’advient-il des constructeurs qui ont fait leur renommée grâce à leur aspect conservateur et épuré? Le manufacturier anglais Aston Martin connaît un succès dans le segment des voitures de luxe depuis 1913. Après plus de 100 ans en affaires, ils ajoutent la conception de sous-marins luxueux à leur catalogue de vente.

Le 28 septembre 2017, Aston Martin a annoncé un partenariat de longue durée avec Triton, un manufacturier qui se démarque dans l’art de voyager sous l’eau en toute quiétude. Après plusieurs mois de travail, Aston Martin et Triton annoncent qu’un dévoilement officiel aura lieu plus tard cette année. Le sous-marin pourra transporter deux passagers en plus du pilote, plongera jusqu’à 500 mètres de profondeur et se déplacer à une vitesse de 5 nœuds, soit un peu moins de 10 km/h. De plus, le véhicule aquatique offrira une vue de près de 360 degrés aux occupants de la cabine.

Du côté du manufacturier automobile, on indique que, pour que son logo apparaisse sur un produit, il se doit d’être à la fois performant, élégant et fiable. Leur implication dans le projet est donc majoritairement esthétique, mais également mécanique.

Triton, quant à elle, offre des produits spécialisés pour les recherches sous-marines, les escapades touristiques et les vaisseaux destinés aux riches consommateurs.

Cette association a été nommée Project Neptune. Elle a pour but d’étendre le pouvoir de la marque britannique vers d’autres marchés, mais aussi d’apporter une aide précieuse au niveau du design et de la fabrication. Effectivement, Aston Martin a mis la main à la pâte pour les matériaux, le design et la fabrication intérieure du vaisseau sous-marin.

Le véhicule a été dessiné à partir d’une plateforme déjà existante de Triton pouvant accueillir trois personnes. Pour ce qui est du design extérieur du véhicule, seulement quelques proportions de la carlingue ont été changées pour en faire un véhicule plus esthétique au premier coup d’œil.

Ce projet est piloté par le département de consultation d’Aston Martin, qui se spécialise dans de tels partenariats visant à faire briller la marque dans des marchés insoupçonnés. Le fruit de cette association sera vendu en édition très limitée à certains clients bien spéciaux. On ne fait cependant pas mention du prix ni des dimensions précises du vaisseau. Ces informations seront partagées lors du grand dévoilement qui aura lieu d’ici la fin de l’année 2018.

Un fournisseur de Ford prend feu et force l’arrêt de la production du F-150

Le 2 mai dernier, un important feu a ravagé l’usine d’un fournisseur de pièces automobiles approvisionnant les manufacturiers Ford, FCA, GM et Mercedes-Benz, causant ainsi un retard important dans la production des fabricants touchés. Ford a annoncé la suspension de son usine de production de F-150 à Dearborn au Michigan et à l’usine d’assemblage de Kansas City au Missouri. L’assemblage du Super Duty à l’usine de Louisville est également affecté.

Joe Hinrichs, VP exécutif et Président des opérations globales a annoncé par voie de communiqué : « c’est une situation malencontreuse, mais nous travaillons de près avec nos divers fournisseurs partenaires pour limiter les impacts sur la production. Cependant, la bonne nouvelle est que nous avons un excellent inventaire. Les consommateurs n’auront donc aucun problème à trouver le véhicule qu’ils désirent. »

Le chef des pompiers de Eaton Rapids au Michigan, Roger McNutt, a affirmé après l’extinction du feu mercredi que le brasier s’est étendu sur une large partie de la production de l’usine. Selon lui : « Environ 75% de la surface de production a été touchée par les flammes. Ils [la direction] planifient rouvrir les portes de l’usine dans quelques semaines. »

Suite à la déclaration du chef des pompiers, les médias américains ont partagé la nouvelle en grand nombre. Les informations concernant la réouverture de la chaîne de production n’ont cependant pas été confirmées par la direction du manufacturier. Des sources anonymes affirment qu’on demeure discret à ce sujet pour éviter d’alarmer les investisseurs. Ça n’a cependant pas empêché l’action de chuter rapidement à la suite de la publication du communiqué de presse par Ford. Avec une réserve de camionnettes de 84 jours, il faudra relancer la production d’ici peu si on ne veut pas causer des dommages sur les ventes.

La suspension de l’usine met temporairement à pied 3 400 travailleurs à l’usine de Kansas City et 4 000 à l’infrastructure de Dearborn. L’an dernier seulement, Ford a vendu près de 900 000 F-150, ce qui fait de la division des camionnettes la plus importante du manufacturier américain.

Dodge Challenger GT 2018 : douze mois par année

Les muscle cars ne sont habituellement pas perçus comme étant des véhicules écologiques, surtout depuis que les motorisations électrifiées se popularisent sur le marché. Par choix ou par obligation. La Dodge Challenger, la Chevrolet Camaro et la Ford Mustang sont des plus agréables avec leurs gros moteurs V8, mais on retrouve aussi des mécaniques plus raisonnables dans ces automobiles iconiques.

Ces machines étaient toujours dotées de rouages à propulsion, jusqu’à maintenant. Fiat Chrysler Automobiles tente quelque chose de nouveau en offrant une transmission intégrale dans la Dodge Challenger 2018. Et pourquoi pas? Les composants ont été disponibles dans le bac à pièces depuis des lunes, alors il s’agissait probablement d’un ajout peu coûteux.

Toutefois, à l’instar de la Dodge Charger et de la Chrysler 300, qui roulent sur une plate-forme similaire, le rouage intégral ne peut être jumelé à la motorisation de base de la Challenger, qui consiste en un V6 de 3,6 litres et en une boîte automatique à huit rapports. Avec 305 chevaux et un couple de 268 livres-pied à la pédale, ce muscle car n’est pas des plus, euh, musclés, mais franchement, ça fait la job. Le V6 émet une bonne sonorité et la boîte jongle ses rapports efficacement et doucement. Et bien que l’on ne joue pas avec la puissance d’un HEMI, la Challenger GT est amusante à sa façon.

Elle n’est toujours pas exhilarante à conduire.

Difficile à imaginer une Challenger sans un moteur V8 HEMI! Ou une Mustang sans son V8 Coyote. Ou une Camaro sans – bon, vous voyez ce que je veux dire. Par contre, certaines personnes s’achèteront cette voiture uniquement pour son style, et pour être honnête, les variantes V6 sont presque identiques aux versions V8. Lorsque la génération actuelle de la Challenger est arrivée sur le marché en 2008, le style émasculé de la voiture six cylindres n’était pas très séduisant.

En installant le rouage intégral dans cette bagnole, sa répartition de poids avant/arrière de 52/48% n’a pas changé, mais son poids a augmenté de 109 kg (240 lb). Ce qui rend la Challenger encore moins habile à gérer son gabarit dans les courbes. La GT doit être considérée comme le suggère son écusson – un coupé grand tourisme avant toute autre chose.

Grâce à la possibilité du rouage intégral de découpler le train avant en conduite relaxe, l’économie d’essence n’est pas trop affectée. Étrangement, il augmente de seulement 0,4 L/100 km en ville, mais de 0,9 L/100 km sur l’autoroute. On a observé une moyenne somme toute raisonnable de 10,5 L/100 km lors de notre essai.

La Dodge Challenger GT 2018 propose le même niveau d’équipement que la SXT à propulsion, mais elle obtient des roues de 19 pouces et des sélecteurs de rapport au volant. On profite donc d’une sellerie en cuir, de sièges avant chauffants et ventilés, d’un volant chauffant, d’un siège du conducteur à 10 réglages électriques et d’une clé intelligente – entre autres.

Elle bénéficie également de l’excellent système multimédia Uconnect 4C de FCA avec son écran tactile de 8,4 pouces. Son interface est facile à utiliser, avec de grosses zones de boutons, et on retrouve beaucoup de fonctionnalités. On peut aussi brancher notre téléphone dans le port USB et utiliser l’intégration Apple CarPlay et Android Auto.

L’habitacle de la Challenger est plutôt joli. Le design n’est pas des plus modernes, mais ça ne paraît pas trop, et les garnitures intérieures nommées Hectic Mesh donnent de la gueule à l’apparence générale. On se sent assis bien profond dans la cabine sombre de la voiture, pourtant, la visibilité vers l’extérieur est étonnamment bonne. Et la caméra de recul aide grandement.

Les adultes peuvent prendre place sur les sièges arrière de la Challenger, si les occupants à l’avant veulent bien avancer leurs fauteuils. Par contre, lorsque c’est le cas, personne ne sera confortable pour descendre à Old Orchard Beach. Ou monter dans le nord pour aller faire du ski, parce qu’avec un rouage intégral, c’est une tâche beaucoup plus facile. Le coffre est immense avec son volume de 459 litres, mais il est peu profond et le seuil de chargement est élevé. Comme dans les bons vieux coupés des années 60 et 70. Et est-ce que c’est si compliqué de visser une poignée en plastique à 1 $ à l’intérieur du couvercle du coffre, afin de ne pas se salir les mains en le refermant?

La Dodge Challenger GT 2018 plaira vraisemblablement à une petite portion de la clientèle du modèle. Pour ceux qui aiment son look, et qui se fichent du moteur sous le capot, on obtient indéniablement un muscle car quatre saisons. Toutefois, à 39 245 $ avant les frais de transport et de préparation, la GT coûte presque trois mille dollars de plus qu’une SXT à propulsion, et seulement deux mille dollars de moins qu’une R/T. En contrepartie, aucun autre coupé sport à rouage intégral n’est disponible à moins de 40 000 $.

On peut donc se payer une Challenger à transmission intégrale pour peu de sacrifices, et à notre avis, entre la Dodge, la Ford et la Chevrolet, c’est celle-ci qui se rapproche le plus des muscle cars de la belle époque. Toutefois, la nature de la bête nécessite un V8, et l’on conserverait le rouage à propulsion tout en se procurant un bon ensemble de pneus d’hiver.

Aston Martin fera revivre Lagonda avec un VUS de luxe électrique

Quand Aston Martin a annoncé en 2008 son intention de ressusciter la marque Lagonda afin de « créer des voitures pouvant avoir un caractère différent d’une voiture » ainsi que « d’offrir des produits de luxe exclusifs et vraiment polyvalents, de grande qualité et d’une utilité remarquable », elle n’avait peut-être pas une idée très claire de ce à quoi lesdits produits ressembleraient.

Aujourd’hui, toutefois, les choses ont changé. Lagonda a confirmé cette semaine le développement de son premier modèle de série. Et devinez quoi? Ce ne sera effectivement pas une voiture sport, mais plutôt un autre ajout au créneau grandissant des VUS de luxe haut de gamme.

Par contre, contrairement au Bentley Bentayga, au Lamborghini Urus, au Maserati Levante et au Rolls-Royce Cullinan qui vient tout juste d’être dévoilé, sans oublier le VUS que prépare Aston Martin à partir du concept DBX (la rumeur veut qu’il s’appelle « Varekai ») et celui à motorisation hybride rechargeable prévu chez Ferrari, le VUS de Lagonda produira zéro pollution grâce à un groupe motopropulseur électrique avancé.

« En faisant revivre l’un des noms les plus célèbres de l’automobile, nous nous sommes donné une chance unique de mettre de côté une approche du 20e siècle et de concevoir à la place des voitures qui répondent aux besoins et aux désirs du 21e siècle, a déclaré le PDG d’Aston Martin, Andy Palmer. Le VUS de Lagonda sera le premier de sa race : un spacieux 4x4 de haute performance qui réussit à incarner l’amour de la technologie, du luxe et du style. »

Parlant de style, le seul croquis rendu public montre un véhicule pas mal plus radical que l’abominable concept aperçu il y a près de dix ans. En fait, il s’inspire fortement du superbe prototype Vision lancé au Salon de l’auto de Genève 2018 (haut de l’image). Après tout, si la conduite promet d’être « différente de tous les autres VUS sur le marché », c’est normal que le design soit tout aussi unique.

Patience, chers amis, car le dévoilement officiel du VUS de Lagonda n’est prévu qu’en 2021. Oui, l’attente sera longue, mais on parle ici d’une marque automobile qui a 114 ans!

Tesla parle d’un potentiel Model Y

Il y a quelques semaines, Elon Musk a annoncé lors d’une téléconférence qu’un tout nouveau véhicule multisegment, le Model Y, serait bientôt commercialisé par Tesla. Évidemment, Musk, étant le milliardaire excentrique qu’il est, a déclaré que ce nouveau véhicule serait lancé d’ici les deux prochaines années, chose difficile à croire considérant que son usine actuelle à Fremont, en Californie, opère à plein rendement dans le but d’enfin produire la quantité de Model 3 promise.

Une belle vidéo
Bien que tout semble encore tiré de la langue de bois, Tesla a tout de même dévoilé un petit avant-goût de son prochain véhicule secret dans sa plus récente vidéo corporative, qui met de l’avant ses progrès technologiques actuels et futurs. La vidéo, bien d’apparence confiante et honnêtement, très cool, soulève cependant des doutes. Le prototype en question, qui se montre à moitié camouflé, semble plutôt être une voiture et non un VUS. Vous pouvez l’apercevoir à 0:16 seconde dans la vidéo ici-bas.

Certes, l’arrivée d’un second VUS dans la gamme des produits Tesla n’est que logique dans notre industrie actuelle. La Model 3, une berline compacte, partagerait sa plate-forme afin de concevoir un utilitaire du même gabarit, qui, rappelons-le, est l’un des plus lucratifs à l’heure actuelle. Toutefois, de là a le promettre d’ici deux ans est audacieux, surtout que Tesla éprouve toujours de la difficulté à assembler la Model 3 afin de suffire à la demande.

Le véhicule de la vidéo pourrait-il plutôt être une nouvelle Model S? Ce serait plus logique...

De notre bord, nous n’avons pas plus de détails au sujet de cette mystérieuse nouvelle bagnole Tesla, et même si l’on tentait de communiquer avec le constructeur pour obtenir de plus amples détails, on ne s’attend pas à recevoir une réponse rapide, car Tesla n’a pas une réputation de convivialité lorsque vient temps d’interagir avec les médias. Entre-temps, Elon Musk continue d’épater la galerie, sans oublier ses nombreux fans, avec ses idées folles et son arrogance étrangement charismatique. Reste à voir, une fois de plus, si Tesla pourra livrer la marchandise.