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BMW dévoile le design de son iNEXT

BMW nous partage ses ambitions de commercialiser un véhicule 100% électrique ayant des capacités de conduite de niveau 5 depuis 2016. L’équipe du Guide en a même fait la page couverture de son édition 2017 avec la BMW Vision NEXT 100! Deux ans plus tard, on nous dévoile plusieurs informations intéressantes concernant les développements du projet.

Dans le cadre de l’assemblée annuelle du Groupe BMW, Harald Kru?ger, PDG de la multinationale a annoncé le design de la voiture concept BMW iNEXT qui sera commercialisée en 2021. On nous annonce également qu’on s’en tiendra à la promesse initiale. Cette voiture sera équipée d’une motorisation électrique et d’un système de conduite autonome de niveau 5. Kru?ger assure également que la voiture aura droit à toutes les technologies de connectivité actuellement sur le marché et même plus!

Il croit fermement que « le projet iNEXT est la fondation de notre futur. Il fera bénéficier notre compagnie, mais également toutes les marques du groupe. Pour la première fois, on combine toutes les technologies clés de la mobilité durable dans un seul véhicule […]. Plus tard cette année, nous vous présenterons la BMW iNEXT comme un véhicule Vision. »

La iNEXT arrivera sur le marché en 2021. Avec les ambitions de conduite autonome qu’on lui porte, la voiture offrira assurément une belle concurrence à Tesla et à d’autres grands manufacturiers.

Hyundai Veloster 2019 : partir pour mieux revenir

Elle nous avait quittés pour le millésime 2018, et on la croyait disparue à jamais. Mais la Veloster n’avait pas dit son dernier mot. Pourtant, les ventes de ce modèle étaient devenues symboliques, tout comme celles des quelques autres rivales de ce segment. Alors, pourquoi Hyundai insiste-t-elle en ramenant une seconde génération?

Parce que contrairement à certains manufacturiers, Hyundai souhaite plaire à tous, et pas juste aux acheteurs de VUS/multisegments. Évidemment, Hyundai se targue de mentionner la présence de quatre multisegments dans sa gamme, mais veut également continuer de s’imposer dans le segment des compactes et des sous-compactes, en fabriquant des produits capables de se distinguer.

Vous aurez compris que le Veloster, par son image, joue ainsi un rôle déterminant au sein de la gamme, étant même considéré comme une voiture phare symbolisant fortement l’image de la marque. De ce fait, on nous revient avec une nouvelle voiture certes évolutive, mais qui propose aujourd’hui des éléments techniques plus convaincants.

Belle gueule
Un peu plus long, un peu plus large, la nouvelle Veloster demeure tout de même compact. Contrairement au modèle antérieur, qui faisait appel aux bases de la Hyundai Accent, il repose désormais sur la plate-forme de la récente Elantra GT de conception européenne. Sur le plan esthétique, le concept d’un côté conducteur à portière unique et de deux portières côté passager a été conservé. Cet élément pour le moins original permet à la voiture de se démarquer sur le plan esthétique, mais aussi de faciliter l’accès à bord des passagers arrière. Autre fait intéressant, l’ouverture du hayon donne dorénavant accès à un volume de coffre augmenté de 22%. Parlant du hayon, il n’est plus caractérisé par une lunette arrière divisée, de façon à améliorer la visibilité.

Toujours aussi musclée sur le plan esthétique, la Veloster se distingue aujourd’hui par un « museau » plus agressif, plusieurs choix de jantes de 18 pouces ainsi que par un diffuseur arrière bien intégré au bas du pare-chocs et au centre duquel se trouve un pot d’échappement double. Plusieurs choix de teintes sont offerts, l’option d’un pavillon noir étant nouvellement disponible. Le gris mat est encore là, au coût supplémentaire de 1 000 $.

À bord, le souci du détail est frappant. Vous pourriez même choisir, en option, un habitacle avec cuir de couleur crème et rouge, où l’environnement du conducteur et du passager avant est distinctif. Or, la plupart des gens opteront pour une sellerie en tissu ou en cuir, avec surpiqûres rouges ou bleues. Possédant des sièges enveloppants et confortables, la Veloster impressionne aussi avec sa planche de bord où l’ergonomie est irréprochable.

Évidemment, la garde au toit est limitée, particulièrement à l’arrière, mais tout a été pensé pour créer un environnement à la fois douillet et esthétiquement dynamique. Quant à l’équipement, il s’avère complet, même pour une version de base. Vous aurez ainsi droit aux sièges et au volant chauffants, à l’intégration Apple CarPlay / Android Auto, à la détection d’angles morts et à une caméra de recul désormais obligatoire.

Vive la manuelle!
Bonne nouvelle, chacune des trois versions propose la boîte manuelle. Une boîte amusante, facile à manœuvrer, et qui permet d’exploiter efficacement la puissance. Dans la version de base, le Veloster héberge le quatre cylindres de 2,0 litres issu de l’Elantra, bon pour 147 chevaux. Selon Hyundai, la majorité des acheteurs feront toutefois le saut vers la version à moteur 1,6 litre turbocompressé, développant 201 chevaux. Là aussi, un moteur issu de l’Elantra. De sonorité agréable, ce moteur est également plus enjoué et propose une belle plage de puissance.

Néanmoins, on lui préfère le mariage à la boîte manuelle, puisque la boîte séquentielle à double embrayage (DCT) occasionne un sérieux délai lors des accélérations ou des départs arrêtés. Une fois lancée, cette boîte s’avère heureusement plus efficace, et favorise de meilleures cotes de consommation qu’avec la manuelle. À ce propos, notre essai réalisé en milieu urbain et sur les routes secondaires des Laurentides s’est soldé par une moyenne de 7,3 litres aux 100 km. Pas mal!

Sur la route, la voiture est stable et amusante. Les différents modes de conduite vous permettent d’obtenir un rendement propice à l’humeur du moment, quoique les nuances soient parfois très subtiles. Doté d’un châssis très rigide, la Veloster a aussi droit à une nouvelle suspension, avec pièces allégées. La géométrie des roues a été revue pour une meilleure stabilité, alors que la poutre de torsion arrière du précédent modèle a laissé place à une suspension complètement indépendante.

À cela s’ajoute un vecteur de couple qui permet d’améliorer la tenue de route en freinant légèrement la roue intérieure en virage. Il en résulte une conduite plus envoûtante, même à basse vitesse, et une bien meilleure maniabilité. Il n’y a en fait que le manque d’insonorisation des arches de roue qui agace, ainsi que la direction, encore un brin élastique. Quant aux pneumatiques, vous serez mieux servis par les Michelin Pilot Sport 4 inclus dans l’ensemble Performance, qu’avec les pneus Nexen, plus bruyants.

N
Parce que certains ne peuvent se contenter de 201 chevaux, une version N à moteur de 275 chevaux sera prochainement lancée. Celle-ci vise à chatouiller des modèles comme la MINI John Cooper Works, la Honda Civic Type R ou même la Volkswagen Golf GTI, trois voitures compactes, puissantes et sans traction intégrale. Son arrivée prévue pour l’automne risque de fortement dynamiser l’image du constructeur, qui souhaite aussi multiplier ses modèles de luxe via sa division Genesis.

En terminant, sachez que la Veloster a deux gros avantages sur la concurrence. D’abord, sa garantie de base de cinq ans, mais également son prix, fort raisonnable, qui ne vous dépouillera pas même si vous optez pour une version bien habillée. On peut donc considérer que la relance de la Veloster est sur la bonne voie, et que l’on écoulera fort probablement beaucoup plus d’unités que l’an dernier. Surtout avec un litre d’essence à plus de 1,50 $...

Surfer la vague virtuelle avec Jeep, c’est la mode

Avec l’arrivée du soleil, les activités extérieures prennent un autre sens. Attendez quelques semaines encore et il sera possible de se baigner dans les lacs et de sauter à l’eau pour attraper des vagues aux Rapides de Lachine. Et si vous êtes trop poule mouillée pour sauter sur une planche de surf, vous pourrez vivre l’expérience en réalité virtuelle sur 360 degrés avec le simulateur conçu par Jeep.

En association avec la World Surf League, Jeep a conçu un récit où il est possible de suivre Jordy Smith et Malia Manuel, les champions en titre du championnat de la Ligue. L’objectif était de faire vivre à tous le sentiment que peut avoir un surfer lorsqu’il est dans le creux d’une vague et qu’il est jugé en compétition. La lunette de réalité virtuelle a donc été l’outil idéal pour faire vivre une telle expérience au commun des mortels.

Taylor Steel, coréalisateur de l’entreprise Rapid VR, voulait créer un environnement immersif qui poussait les limites de la réalité virtuelle. « On voulait montrer ce à quoi ressemble un voyage de surf et ce qu’il nous fait ressentir. Je suis excité de partager ce beau projet. C’est plutôt incroyable de savoir que ma mère peut vivre l’expérience de surfer une vague de 20 pieds! »

Les fans peuvent choisir de visiter l’île à bord du tout nouveau Jeep Wrangler ou bien d’un Jeep Renegade. Vous pouvez vous balader sur l’île d’Oahu à Hawaï, un territoire faisant un peu plus de 1 500 km carrés et comptant environ un million d’habitants. Vous vous aventurerez dans des sentiers hors route, sur des plages de sable ainsi que dans des forêts reculées. Donc, un participant peut tout aussi bien se balader à bord d’un Jeep en compagnie d’un surfeur ou d’une surfeuse exceptionnels ou bien s’aventurer sous les vagues imposantes et mondialement reconnues d’Hawaï.

Cette expérience de réalité virtuelle est disponible dans quelques rares évènements internationaux comme le championnat de fin de saison de surf par exemple. Jetez un coup d’œil à la vidéo. Elle en vaut le coup!

Un second modèle Mercedes-Benz électrique est confirmé

La nouvelle bannière EQ pour les véhicules électriques de Mercedes-Benz, qui doit voir le jour avec un VUS électrique appelé EQC en 2019, ajoutera un deuxième modèle à compter de 2020, plus précisément une voiture compacte basée sur le Concept EQA du dernier Salon de l’auto de Francfort.

L’annonce a été faite par Daimler en même temps qu’un investissement d’environ 500 millions d’euros (750 million $) dans ce produit ainsi que dans l’usine de Hambach, en France. C’est à cet endroit que le constructeur allemand fabrique déjà la smart EQ fortwo coupé et la smart EQ fortwo cabrio.

Il reste à voir si cette nouvelle voiture compacte électrique s’appellera bel et bien EQA. Le plan est d’utiliser la même architecture sur laquelle reposent présentement les Mercedes-Benz CLA et GLA. Le prototype, dévoilé sous la forme d’un modèle à hayon et à traction intégrale, promettait jusqu’à 268 chevaux et une autonomie d’environ 400 kilomètres – des chiffres qui paraîtraient fort intéressants s’ils s’avèrent vrais.

Quant à l’utilitaire EQC (de la taille du GLC), sa production débutera l’an prochain à l’usine de Bremen, en Allemagne, et nous pourrions le voir au Canada avant le début de 2020. Par la suite, Mercedes-Benz lancera un premier véhicule construit sur une nouvelle et authentique plateforme de véhicule électrique offrant plus de flexibilité en termes d’empattement et de format de batterie.

Grâce à un investissement de 15 milliards $, le géant allemand compte mettre en marché d’ici 2022 une dizaine de véhicules électriques (sur quelque 130 modèles électrifiés, incluant les hybrides) qui couvriront tous les segments du marché, allant des microvoitures aux grands VUS. Et tel qu’annoncé dans les mois précédents, certains seront assemblés ici même en Amérique du Nord, soit à l’usine de Tuscaloosa, en Alabama. De plus, 1,5 milliard $ servira à développer un réseau mondial de production de batteries.

Kia Stinger 2019 : moteur 2,0 litres, plus abordable

Lors du dévoilement de la Kia Stinger en 2017, la marque coréenne avait annoncé la disponibilité de deux moteurs et deux rouages, mais à son arrivée au Canada, la voiture n’en proposait d’un seul dans les deux cas.

En effet, pour le millésime 2018, la Stinger n’était disponible qu’avec le V6 biturbo de 3,3 litres produisant 365 chevaux et le rouage intégral. Toutefois, on vient d’annoncer que plus tard cet été, la Kia Stinger 2019 serait également proposée chez nous avec le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres. Ce moteur produit 252 chevaux et un couple de 260 livres-pied, et sera jumelé lui aussi à la boîte automatique à huit rapports et la transmission intégrale. Pour l’instant, on ne prévoit pas offrir une Stinger à propulsion au Canada.

Nommée la Stinger 2.0L GT-Line – à ne pas confondre avec la GT et son moteur V6 –, cette version de la sportive cinq portes sera équipée de jantes de 18 pouces, d’un échappement à deux embouts (au lieu de quatre), d’un siège du conducteur à 10 réglages électriques, d’une sellerie en cuir, de sièges avant chauffants et d’un volant chauffant, entre autres. On aura également droit à un système multimédia avec télématique UVO et un écran tactile de sept pouces.

Le prix de la Kia Stinger 2.0L GT-Line 2019 n’a pas encore été annoncé, mais on s’attend à un PDSF d’un peu plus de 40 000 $ avant les frais de transport et de préparation. En ce moment, la Stinger GT 2018 à moteur V6 se détaille à partir de 44 195 $.

Le Guide de l’auto s’engage dans le reboisement social

Mont-St-Hilaire, 18 mai 2018 – Le mercredi 16 mai dernier, 125 arbres ont été plantés aux abords d’un sentier de la montagne situé près du chemin Ozias-Leduc avec l’aide d’employés du Centre Nature du Mont-St-Hilaire et du Guide de l’auto (LC Média), qui a financé la majeure partie des coûts du projet.

Le Programme de Reboisement SociaI
Le Guide de l’auto,géré par LC Média à Mont-St-Hilaire, cherchait depuis quelque temps à s’associer à une initiative verte capable de créer des retombées locales tangibles. En tombant sur Arbre-Évolution et son Programme de Reboisement SociaI™, l’entreprise hilairmontaise a trouvé ce qu’elle cherchait. « Un bref coup d’œil sur leur site web (Arbre-Évolution) permet de constater l’enracinement de leur projet dans les communautés et le visage humain de leur plantation », explique Marie-France Rock, gestionnaire de contenu chez LC Média. Arbre-Évolution offre aux entreprises de compenser leur empreinte écologique en finançant des initiatives de reboisement proposées par les communautés elles-mêmes. « C’est vraiment l’inverse du top-down. Ce sont les collectivités qui nous proposent leur projet de plantation en fonction de leurs besoins socio-environnementaux. Après, on s’occupe de trouver un arrimage avec une PME », précise Julien Hamelin-Lalonde, chargé de projets pour Arbre-Évolution.

Une association avec le Centre-Nature
C’est à l’hiver dernier, suite à l’appel de projets d’Arbre-Évolution, que l’initiative avait été proposée par le Centre-Nature du Mont-St-Hilaire. « Nous sommes toujours proactifs pour la conservation de nos milieux naturels. Le Programme de Reboisement SociaI™ était une belle opportunité pour nous de poursuivre nos efforts tout en sauvant des coûts » raconte Geneviève Poirier-Gys, responsable de la conservation et des communications au CNMST. Mme. Poirier-Gys précise que le Centre Nature a d’autres projets de reboisement à venir et que l’aide du Programme d’Arbre-Évolution devrait être sollicitée à nouveau.

Pour le Guide de l’auto, une entreprise spécialisée dans la création de contenu web et imprimé, le 21e siècle doit être synonyme d’engagement social et écologique et Arbre-Évolution est l’organisation tout indiquée pour y arriver. « Nous sommes très satisfaits du projet. C’était très bien organisé et un suivi de la plantation sera fait sur 50 ans ! On envisage sérieusement recommencer l’an prochain », conclut Mme. Rock.

Arbre-Évolution tient à remercier Le Guide de l’auto et le CNMST pour leur précieuse collaboration.

Sources :
Simon Côté, coordonnateur d’Arbre-Évolution Coop de solidarité

514-207-3686 / info@arbre-evolution.org

Marie-France-Rock, LC Média inc. mariefrancer@lcmedia.ca

Geneviève Poirier-Gys, Conseillère en communication à la Ville de Boucherville

450 467-1755, poste 248 / genevieve@centrenature.qc.ca

3,4 millions $ pour des taxis électriques à Laval

La Coop des propriétaires de taxi de Laval (la Coop) a la volonté ferme de se maintenir à l'avant-garde de son industrie. La Coop est fière d'annoncer un investissement de 1,6 million $ dans un projet pilote de trois ans qui vise à évaluer et à démontrer les conditions réelles d'utilisation des véhicules hybrides et électriques au sein d'une flotte de taxis. Ce projet bénéficiera également d'un apport équivalent de la part du gouvernement du Québec par l'entremise du Programme de soutien à la réalisation de projets de démonstration de taxis électriques du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (MTMDET).

Dans le cadre de ce projet pilote, la Coop remplacera 30 taxis de sa flotte pour des véhicules électriques, dont 8 Tesla, et assurera le déploiement de 25 bornes de recharge dédiée aux taxis sur l'ensemble du territoire lavallois. Cette conversion engendrera une réduction de 1 224 tonnes d'émission CO2.

Pour la Coop, ce projet s'inscrit tout à fait dans la vision de mobilité durable de la Ville de Laval. Elle est fière de proposer une initiative qui contribue au positionnement de Laval en matière d'innovation et de transport. « Nous sommes fiers de collaborer avec le gouvernement du Québec dans ce projet qui encourage la mobilité durable à Laval », a déclaré Georges Tannous, président, Coop des propriétaires de taxi de Laval. « Un tel projet va nous permettre de mieux comprendre les conditions réelles d'utilisation de voitures électriques et de nous adapter en conséquence. C'est le cas notamment du transport adapté qui représente un important défi sur le niveau résiduel d'autonomie de la batterie de ces véhicules. »

Cet investissement marque un vent de changement qui s'opérera au cours des prochaines années pour la Coop qui souhaite à terme migrer 100% de sa flotte de taxis vers des véhicules électriques et hybrides. Au cours des trois prochaines années, les Lavallois pourront facilement identifier ces taxis électriques par la couleur noire qui les démarquera.

Toyota C-HR 2018 : un véhicule bizarroïde d’un constructeur conventionnel

Toyota aurait pu prendre la route facile en lançant un VUS sous-compact qui se serait fondu dans la masse. Toutefois, la marque a décidé de briser la convention – ce qu’elle fait rarement – afin d’attirer une clientèle plus jeune.

Un VUS sous-compact normal avec un rouage intégral disponible en option conviendra parfaitement à un couple plus âgé, dont les enfants ont quitté la maison familiale, qui désire un véhicule peu énergivore pour l’amener au chalet et courir les ventes-débarras la fin de semaine venue, avec le besoin occasionnel d’accommoder des passagers arrière. Les jeunes créatifs urbains, le croisement des yuppies et des hipsters catégorisés comme étant des yuccies (young urban creatives), ne veulent clairement pas acheter les mêmes véhicules que leurs parents.

Voilà où le Toyota C-HR 2018 entre en scène. C’est un véhicule au style bizarroïde classé comme un camion léger. Franchement, il s’agit plus d’un petit coupé quatre portes avec une garde au sol surélevée. Il brouille la ligne déjà floue entre les voitures et les multisegments, mais la chose importante à retenir est qu’il fait tendance. Il concurrence directement le nouveau Nissan Kicks, qui sera mis en vente à l’été de 2018.

Son design extérieur joufflu est loin de nous couper le souffle, mais il n’est pas repoussant non plus. On y aperçoit une, peut-être deux lignes qui s’étendent harmonieusement d’un bout à l’autre de sa carrosserie, et le reste est une combinaison de bosses et de plis qui semble avoir été redessinée par une équipe de stylistes sur un lendemain de veille arrosée de Vodka Red Bull. Bon, ça fait tourner les têtes.

Il y a un moteur sous le capot du Toyota C-HR 2018, cependant les yuccies se fichent probablement de ses spécifications techniques. Une bonne chose, étant donné que c’est un quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 144 modestes chevaux et un couple de 139 livres-pied. Une boîte automatique à variation continue achemine ce troupeau d’étalons aux roues avant, puisque plus personne n’achète de boîte manuelle, et surtout pas les jeunes. Quelle horreur! C’est comme leur demander d’acheter un BlackBerry au lieu d’un Apple iPhone ou d’un Samsung Galaxy.

Les accélérations sont adéquates, et la boîte automatique fait un bon travail à extirper le maximum de puissance du moteur. La trame sonore de ce dernier est loin d’être enchanteresse, qu’importe, car c’est probablement le critère d’achat numéro 83 sur la liste des désirs des yuccies. En contrepartie, lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 7,4 L/100 km, ce qui est très bon.

Grâce à la structure solide du C-HR ainsi que les excellents réglages de sa suspension et de sa direction, son comportement routier est étonnamment amusant. Le roulement est un peu ferme, mais ce n’est pas pire qu’avec les autres VUS sous-compacts.

Le profil coupé du C-HR définit nettement sa mission d’être un véhicule pour des gens sans enfants. Il y a peu de place à l’arrière, que ce soit au chapitre du dégagement pour les pieds sous les sièges avant, de l’espace pour la tête ou pour les épaules, alors il s’agit d’une accommodation occasionnelle. Plus que dans le Mazda CX-3, le Hyundai Kona ou le Jeep Renegade. Les petites fenêtres arrière et l’absence d’un toit ouvrant – même en option – font des places arrière un endroit sombre et peu invitant. L’aire de chargement est évaluée à 538 litres, donc raisonnablement polyvalente, et les dossiers arrière peuvent se rabattre pour créer une surface presque plate, et un volume maximal de seulement 1 031 litres.

Le design du tableau de bord est stylisé par sa simplicité, contrairement à l’habituel empilage de textures et de lignes dans d’autres produits Toyota. La disposition des commandes est ergonomique, aidée par le fait qu’il y a peu de boutons pour commencer. Le système multimédia n’est pas des plus conviviaux, et l’absence d’une intégration Apple CarPlay et Android Auto est un sérieux défaut pour la gang de yuccies qui voudront brancher leurs téléphones. Un système de navigation n’est pas disponible non plus, et la caméra de recul affiche ce qu’elle voit dans le rétroviseur intérieur, et non sur l’écran central.

Avec un prix de base de 24 750 $ avant les frais de transport et de préparation, le Toyota C-HR 2018 comprend des articles tels qu’un climatiseur, un télédéverrouillage et des sièges avant chauffants. Les distraits au volant profiteront aussi d'un système d'avertissement précollision avec détection de piétons, une prévention de sortie de voie ainsi qu'un régulateur de vitesse adaptatif pouvant même immobiliser le véhicule dans le trafic dense. En optant pour l’ensemble XLE Premium à 26 350 $, on ajoute de plus grosses roues, une clé intelligente et une surveillance des angles morts. C’est une somme élevée pour un petit véhicule qui n’offre pas un rouage intégral et des caractéristiques que l’on retrouve dans bon nombre de voitures et de VUS sous-compacts. Avec le C-HR, on mise sur son style et son comportement routier, avec un petit côté pratique en bonus.

On comprend que cet utilitaire Toyota cible une clientèle différente que celle intéressée par les petits VUS traditionnels. La compagnie tente quelque chose d’unique et jusqu’à maintenant, les ventes ont été modestes. Peut-être que les yuccies ne sont pas attirés par les voitures après tout. Le C-HR peut être considéré comme une solution plus moderne à une sous-compacte plutôt qu’un VUS résolument pratique.

Le Mazda CX-3 2019 arrive sur le marché et dévoile ses prix

Afin de mieux rivaliser avec une concurrence plus nombreuse et de plus en plus moderne, le populaire Mazda CX-3 s’est amélioré pour l’année-modèle 2019, comme on a pu le voir lors de son lancement au Salon de l'auto de New York en mars. Il est en vente ce mois-ci au Canada et on connaît maintenant les détails de ses prix et de son équipement.

D’abord, rappelons que les matériaux du CX-3 2019 sont de plus grande qualité qu’avant, que l’insonorisation a été accrue, qu’un nouveau frein de stationnement électronique libère de l’espace pour du rangement sur la console centrale et que les sièges avant complètement redessinés procurent davantage de confort. À l’extérieur, on remarque une nouvelle calandre, de nouveaux feux arrière et de nouvelles roues.

Sous la carrosserie, le gain de deux chevaux, pour un total de 148, ne fera pas vraiment de différence, mais Mazda assure que le moteur est plus doux, tandis que la direction et le châssis recalibrés favorisent une conduite plus agréable.

Les trois mêmes versions
Offert à partir de 20 795 $ (une hausse de 800 $), le Mazda CX-3 GX 2019 d'entrée de gamme inclut de série un nouveau système de surveillance de la pression des pneus, sans oublier le système avancé de surveillance des angles morts avec alerte de trafic transversal arrière, le contrôle de vecteur de force G de Mazda, un démarrage à bouton-poussoir, deux ports USB, une caméra de recul ainsi que des commandes Bluetooth d'appel mains libres et de jumelage audio. Pour 1 300 $ de plus, la boîte manuelle à 6 rapports peut être remplacée par une automatique. Ajoutez encore 2 000 $ pour obtenir la traction intégrale i-ACTIV.

Vient ensuite le Mazda CX-3 GS 2019 à 23 095 $, maintenant doté de roues en alliage de 16 pouces, de rétroviseurs électriques chauffants, de phares à allumage/extinction automatiques, d'essuie-glaces à détecteur de pluie, d'un volant en cuir chauffant, de la climatisation automatique et de nouvelles touches de couleur noir piano sur les montants. Ses sièges avant en tissu noir de catégorie supérieure comportent trois niveaux de chauffage.

Ici, en plus de la traction intégrale (2 000 $), deux ensembles d’options sont proposés. Le groupe De luxe (1 500 $) ajoute des sièges en similicuir avec accents en tissu, un toit ouvrant vitré à commande électrique, des coutures sur les accoudoirs, des insertions dans les portières, un panneau doux au toucher sur le tableau de bord en plus de quelques garnitures de chrome satiné. Le groupe i-ACTIVSENSE (1 600 $) rehausse quant à lui la sécurité avec un régulateur de vitesse intelligent capable d’immobiliser le véhicule et de le faire repartir, un système intelligent d'aide au freinage, un détecteur de piétons à l'avant, un système d'aide à l'évaluation des distances, un avertisseur d'obstruction à l'avant, un autre qui prévient les sorties de voie, un affichage tête haute en couleur sur le parebrise ainsi que des phares à DEL avec mise à niveau automatique, commande des feux de route et éclairage adaptatif.

Finalement, il y a le Mazda CX-3 GT 2019 qui débute à 30 795 $. Il se distingue grâce à une sellerie en cuir blanc ou noir avec bordure plissée et lustrée, des garnitures en suède sur le dedans des portières, du chrome sur le parechoc avant et les seuils de portière de même que des roues en alliage de 18 pouces redessinées. Côté technologie, ce modèle comprend un système d'identification des panneaux de signalisation, une chaîne audio haut de gamme Bose à 7 haut-parleurs et un système de navigation.

Notons que le Mazda CX-3 2019 est disponible en sept couleurs extérieures et que le Rouge cristal vibrant métallique, signature de Mazda, exige un supplément de 450 $.

Porsche 911 GT2 RS 2018 : chef de la meute

CLARINGTON (Ontario) – La gamme des 911 Carrera compte maintenant 23 variantes et la GT2 RS trône au sommet de la pyramide. C’est la plus puissante et la plus rapide 911 de l’histoire du modèle et c’est la voiture qui détient le record du tour des voitures de série sur la célèbre boucle nord du Nürburgring, où elle a battu le chrono de la supervoiture 918 Spyder de Porsche. Lorsque l’occasion de la conduire sur le circuit du Canadian Tire Motorsport Park s’est présentée, j’ai promptement annulé d’autres engagements…

La meilleure façon de décrire la GT2 RS est qu’il s’agit d’un croisement entre une 911 Turbo S et les voitures de course 911 inscrites par Porsche en courses d’endurance. Son moteur provient de la Turbo S, mais la puissance du flat-six biturbo de 3,8 litres a été portée de 580 à 700 chevaux grâce, entre autres, à des turbocompresseurs à géométrie variable de plus grand volume. Le couple maximal est chiffré à 553 livres-pied et toute cette force d’accélération est disponible dès 2 500 tours/minute.

La GT2 RS est une propulsion et la seule boîte est la PDK à double embrayage à sept rapports. En jetant un coup d’œil dans le coffre avant, on aperçoit le réservoir contenant cinq litres d’eau distillée qui sert au refroidissement des échangeurs de chaleur. Un détail comme ça en passant, sachez que vous devrez remplir ce réservoir après avoir bouclé deux tours du Nordschleife à plein régime… Ce moteur est un monstre.

La GT2 RS emprunte également les éléments de suspension développés pour les voitures de course de type 911, avec des bras dotés d’articulations à rotule, ou paliers Uniball, qui assurent une précision supérieure à celle des paliers élastocinématiques traditionnels. De plus, les ressorts sont raffermis de 50%, par rapport à une 911 Turbo S, alors que les barres antiroulis sont assouplies, histoire de permettre à chaque roue des trains avant et arrière d’être plus indépendante l’une de l’autre.

L’obsession pour l’efficacité aérodynamique est aussi affirmée que sur les voitures de course, et la déportance est chiffrée à 312 kilos en mode route et 416 kilos en mode piste. La GT2 RS affiche 1 470 kilos à la pesée et il est possible de retrancher 17 kilos (pour les voitures vendues en Amérique du Nord) en optant pour l’ensemble Weissach qui ajoute un toit en fibre de carbone ainsi que d’autres éléments plus légers. C’est du sérieux.

Ma prise en mains de la GT2 RS sur le circuit de CTMP ne durera que quelques tours, au cours desquels je vais suivre Zach Robichon, actuel leader du championnat canadien Porsche GT3 Cup, et qui aujourd’hui conduit une 911 Turbo S comme le pilote professionnel qu’il est. En accélération à plein régime, on réalise immédiatement que l’on a affaire à un moteur suralimenté alors que les turbo entrent en action rapidement et qu’une vague de couple catapulte la voiture vers l’avant dès que le tachymètre indique 2 500 tours et le virage numéro deux arrive en un clin d’œil.

Avec la GT2 RS, la livrée de la puissance est carrément différente de celle de la GT3 RS que j’ai eu l’occasion de conduire il y a quelques semaines sur le circuit Grand Prix du Nürburgring. La GT3 RS est plus vivante avec une puissance maximale livrée à haut régime doublée d’une sonorité exaltée. Le son de la GT2 RS est moins spectaculaire, mais la vitesse augmente à un rythme effarant.

En arrivant au virage Québec, la décélération est massive grâce aux freins en composite de céramique refroidis par les prises d’air de type NACA intégrées au capot avant. En approchant du point de corde, il faut faire preuve de délicatesse avec l’accélérateur. Il y a tellement de couple disponible sous votre pied droit que d’accélérer trop fortement va tendre à déstabiliser légèrement la voiture, ce qui va avoir une incidence directe sur les angles de dérive des immenses pneus Michelin Sport Cup 2.

On passe le virage Moss, le plus lent du circuit, et c’est ensuite la charge à plein régime le long de la ligne droite Mario Andretti en passant les rapports. Même avant d’arriver au léger virage 7, on sent la déportance au travail et la voiture touche même le sol à quelques reprises alors qu’on file à plus de 250 kilomètres/heure et que la voiture continue d’accélérer. Même à ces vitesses-là, la GT2 RS demeure très stable et elle ne bouge de côté que très légèrement en suivant les ondulations du revêtement. C’est vraiment une machine de guerre.

Moins d’une centaine de GT2 RS seront disponibles au Canada, et le prix de base est fixé à 334 000 $. Évidemment, plusieurs options sont au catalogue et le prix de notre voiture d’essai, équipée de l’ensemble Weissach et de certaines autres options, frise les 400 000 $.

Alors, laquelle choisir? GT2 RS ou GT3 RS? Question difficile. Oui, j’ai été grandement impressionné par le chef de meute qu’est la GT2 RS, cependant, je choisirais la GT3 RS qui m’a paru plus légère et plus joueuse. En fait, la GT3 RS est une arme de précision, et la GT2 RS est un assaut de style blitzkrieg, mais ces deux voitures sont dotées d’un incroyable potentiel de performance. Une chose est sûre, les voitures de type RS ne sont disponibles que pendant une courte période qui marque la fin de la lignée des 911 Carrera actuelles et l’arrivée imminente des modèles de la génération suivante. Saisissez l’occasion pendant qu’elle se présente…

Chevrolet Silverado 2019 : une gamme de six moteurs à découvrir

Une des façons dont General Motors compte égaler, voire surpasser les Ford F-150 et Ram 1500 dans le segment des camionnettes pleine grandeur dites « light-duty », c’est en offrant une gamme de moteurs plus complète et plus sophistiquée.

Dévoilé en janvier lors du Salon de l’auto de Detroit, le tout nouveau Chevrolet Silverado 1500 2019 arrivera sur le marché canadien cet automne et promet pas moins de huit versions assorties de six combinaisons de moteurs et de boîtes de vitesses. Voyons-les ici de plus près…

  • D’abord, le V6 de 4,3 litres avec gestion active du carburant revient en version WT ainsi que les nouvelles Custom et Custom Trail Boss. Il produit 285 chevaux et un couple de 305 livres-pied via une boîte automatique à six rapports.
  • Le V8 de 5,3 litres avec gestion active du carburant est optionnel sous le capot de ces mêmes versions et continue de faire équipe avec une boîte automatique à six rapports. Il génère 355 chevaux et un couple de 383 livres-pied.
  • Très intrigant, le tout nouveau quatre cylindres turbocompressé de 2,7 litres remplace le V6 comme moteur de base dans la populaire version LT et la nouvelle RST. Jumelé à une boîte automatique à huit rapports, il s’annonce avec 310 chevaux et un couple de 348 livres-pied (+22% par rapport au V6 de 4,3 litres), sans oublier une consommation d’essence réduite (cotes officielles à venir).
  • Une nouvelle variante du V8 de 5,3 litres se dote de la gestion dynamique du carburant, une technologie exclusive dans l’industrie qui comprend 17 modes de désactivation des cylindres. La puissance ne change pas. De série en version LT Trail Boss et optionnel dans les LT et RST, ce moteur travaille avec une boîte automatique à huit rapports.
  • Un tout nouveau moteur turbodiesel Duramax à six cylindres en ligne de 3,0 litres viendra riposter directement au Power Stroke de 3,0 litres de Ford lorsqu’il se joindra à la gamme au début de 2019 comme option sur les modèles LT, RST, LTZ et High Country. Une fonction d’arrêt/démarrage et une boîte automatique à 10 rapports le rendront encore plus efficace. Sa puissance et son couple demeurent inconnus.
  • Enfin, le V8 de 6,2 litres disponible dans les Silverado LTZ et High Country a été amélioré avec le système de gestion dynamique du carburant, une fonction d’arrêt/démarrage et une boîte automatique à 10 rapports. Il développe 420 chevaux et un couple de 460 livres-pied.

La performance de chaque groupe motopropulseur sera optimisée par le fait que le nouveau Chevrolet Silverado 2019 est plus aérodynamique que l’ancien et aussi plus léger de 204 kilos (450 livres).

Tel que mentionné, le camion sera en vente vers la fin de l’année et aura à ce moment parcouru 11 millions de kilomètres d’essais sur route et passé plus de 475 000 tests de validation. L’un de ceux-ci consiste à tirer le poids nominal brut combiné sur une pente de 7% par une température de 43 degrés Celsius sans que la performance ne diminue, pas même le climatiseur.

La production du Chevrolet Silverado 2019 débutera cet été avec les modèles V8 à cabine d’équipe. À l’automne, elle s’élargira avec les modèles à cabine simple et à cabine double, ainsi que le V6 et le quatre cylindres turbo. Suivra par la suite le Duramax.

BMW X3 M40i 2018 : l'athlète bien entraîné

Il est facile de considérer la version M40i du BMW X3 2018 comme étant une espèce de farce marketing concoctée pour attirer plus de clients dans la salle d’exposition. Pourtant, la lettre M a vu le jour sur les circuits de course, et pendant longtemps, seuls les berlines et coupés du constructeur bavarois méritaient de se faire tatouer les iconiques barres rouges et bleues sur leur carrosserie.

Dans cette ère du VUS, tout est désormais permis, car pour un constructeur automobile, un véhicule surélevé disposant d’un rouage intégral et d’un coffre volumineux s’avère énormément lucratif. Or, une version sportive du X3, VUS compact de luxe fort populaire, ne fait qu’accroître l’engouement.

Il n’est plus le seul
Le X3 figure parmi l’un des segments les plus contingentés à l’heure actuelle, celui des VUS compacts de luxe, une catégorie que BMW a quasi inventée avec l’arrivée du premier X3 en 2003. Aujourd’hui, le petit « béhème » fait face à pas moins de douze concurrents : l’Audi Q5, le Mercedes-Benz GLC, le Porsche Macan, le Volvo XC60, l’Alfa Romeo Stelvio, le Jaguar F-PACE, le Lexus NX, l’Acura RDX, l’Infiniti QX50, le Cadillac XT5, le Lincoln Nautilus et le Buick Envision.

Certes, le groupe est bien rempli et tout le monde offre quelque chose de solide. Comment BMW fait-il pour garder les consommateurs de son bord qui, par chance, semblent déjà favoriser le X3? En 2017, il s’est retrouvé chez 46 421 heureux consommateurs nord-américains et il demeure, au moment d’écrire ce texte, un des VUS compacts de luxe les plus vendus.

Son secret? Arriver dans l’arène bien préparé, ses devoirs bien faits et ses muscles bien entraînés. Pour BMW, si son VUS doit capturer l’attention des consommateurs, il doit faire plus que d’offrir un des coffres les plus volumineux du segment (1 775 litres), une économie d’essence concurrentielle (9,7 L/100 km) et des prouesses épatantes. Il doit transpirer ce qui rend la marque si unique.

Or, l’ironie avec le X3 M40i, est que malgré le fait qu’il soit destiné à transporter les enfants à l’école lors d’une tempête de neige, il est pensé comme les bonnes vieilles BMW d’autrefois. C'est-à-dire qu’il est conçu de la même manière qu’une voiture sport.

L’architecture de la Série 3
À la base, l’idée d’un VUS performant est contradictoire, car ces véhicules sont souvent lourds, hauts sur pattes et dans plusieurs cas, affichent une répartition de poids maladroite. Mais le X3 M40i est différent.

Contrairement à plusieurs de ses concurrents qui reposent sur le principe d’une architecture de voiture à traction, comme un Audi Q5 ou un Lexus NX, le BMW X3, inversement aux X1/X2 qui partage une plate-forme transversale avec le MINI Countryman, utilise la même structure que la berline de luxe sportive, la Série 3. Ainsi, son moteur est positionné de façon longitudinale et, bien que muni d’une transmission intégrale, le X3 envoie sa puissance en premier lieu vers le train arrière, une configuration qui s’est longtemps montrée efficace pour les voitures sport.

Chez BMW, lorsque l’on met la lettre M devant un nombre, ça signifie que le véhicule n’est pas un véritable modèle M, mais plutôt que ses composantes mécaniques ont été mises au point par le spécialiste. Comme la M240i, la M550i et la M760Li, ces versions remplissent une niche entre les véhicules conventionnels du constructeur et les modèles M ultraperformants. À l’heure actuelle, un X3 M n’existe pas. Le M40i est donc le plus puissant de la gamme.

On a remplacé le quatre cylindres 2,0 litres turbo de 248 chevaux par un six cylindres en ligne turbo de 3,0 litres. Celui-ci déploie 355 chevaux et un impressionnant couple de 369 lb-pi. C’est un moteur qui se trouve aussi dans la Série 3/Série 4, la M240i et la M2.

Seule une boîte automatique à huit rapports est offerte. Bien entendu, le rouage intégral xDrive vient de série, ainsi qu’une direction à ratio variable, un système d’échappement, des freins surdimensionnés et une suspension adaptative M Sport. Équipé ainsi, et grâce au système d’aide au décollage « launch control », le X3 M40i accomplit le 0-100 km/h en 4,4 secondes. Il est donc plus rapide qu’un Audi SQ5 et un Mercedes-AMG GLC 43.

Voyons, je suis donc ben assis haut…
La première impression lorsque l’on entre dans un X3 2018 est la position d’assise étrangement élevée. Cette position fait en sorte que les grandes personnes se sentent quelque peu coincées et ont l’impression que tout le monde les regarde sur la route. En tout cas, c’est comme ça que je me sentais derrière le volant…

Néanmoins, c’est un habitacle confortable et fonctionnel muni d’une banquette arrière spacieuse et d’un coffre plus que suffisant pour la moyenne des familles. La planche de bord, fidèle aux produits BMW, est classique et spartiate, sans être désagréable à regarder. Le système multimédia iDrive, quant à lui, se montre à jour par ses menus attrayants et ses commandes faciles, aisément manipulables par la molette centrale. Cependant, il demeure un système complexe par ses multiples fonctionnalités. Hélas, Android Auto/Apple CarPlay ne sont disponibles qu’en option…comme tout sur le X3, en fin de compte…

Ce sont plutôt les accélérations, le freinage, la manière dont le six cylindres aime révolutionner (et gronder) et la sensation de solidité bien ancrée sur la route qui rend le X3 M40i si plaisant à conduire. Plusieurs VUS à haute performance se disent sportifs, quand ils ne sont en réalité que des mastodontes maladroits avec de gros moteurs. Pas le X3.

Sa dynamique de conduite est presque ex aequo avec celle d’une Série 3. Sa direction est précise et son châssis répond merveilleusement bien à l’application de la puissance en sortie de virage, encourageant davantage la conduite sportive. La boîte automatique est d’une douceur d’opération et d’une rapidité absolument incroyables, et rares sont les véhicules dont les modes de conduite en altèrent autant le comportement. En mode Eco Pro, le X3 M40i est doux, silencieux et ne consomme presque pas d’essence. En Mode Sport+, il est enragé, rigide, prêt à bondir, et adore cracher quelques backfires de son échappement à haute performance.

À la fin de la journée, on débarque d’un X3 M40i et l’on se fiche totalement de son allure conservatrice, de ses sorties d’air un peu kitsch collées sur ses ailes avant, et de sa forme bulbeuse haute sur pattes lui donnant l’allure d’un produit venu d’une bande dessinée. On le respecte pour sa mécanique, pour ses prouesses dynamiques. On l’adore par la nostalgie qu’il provoque en nous, et on salue BMW d’avoir su conserver son identité intacte dans ce royaume du VUS.

UPS développe des véhicules de livraison électriques au look unique

UPS conduit un projet-pilote au Royaume-Uni depuis deux ans déjà. On a repensé le design de certains des camions de livraison qui se déplacent dans des zones urbaines dans le but d’optimiser leur espace de chargement, mais surtout leur consommation en y intégrant une motorisation électrique!

Après deux années de mise à l’essai, l’entreprise spécialisée en livraison affirme que ces prototypes parcourent en moyenne 240 km par charge, ce qui équivaut plus ou moins à une journée de travail. En plus de cette refonte mécanique, on a également ajouté certaines fonctionnalités d’assistance à la conduite. Quoiqu’encore en phase d’essai, le système supporte le conducteur lors de ses manœuvres de stationnement et réagit lorsqu’un impact avec un piéton, un cycliste ou un obstacle est anticipé. On nous indique cependant que l’assistant ne sera pas inclus dans la flotte de véhicules de livraison de l’entreprise.

Actuellement, en plus de Londres, UPS élargit son territoire d’essai à Paris. L’entreprise affirme que les coûts d’exploitation et de réparation de ces véhicules mus pas l’électricité seraient 50% inférieurs à ceux alimentés par le diesel. Arrival, la compagnie ayant développé ces camions de livraison, affirme cependant que plusieurs autres gros joueurs comme Daimler et Chanje sont sur le point de lancer leur propre camion de livraison électrique. Peut-être verrons-nous apparaître ces véhicules au Canada dans un avenir rapproché?

Est-ce qu’Uber peut livrer votre pizza à domicile en drone?

Le rêve, vous dites? Oh oui! Imaginez recevoir une pizza directement sur la galerie de votre appartement au 5e étage sans même devoir ouvrir la porte au livreur ni même payer en argent comptant. On dirait un épisode de science-fiction, mais c’est bien plus réel que nous pourrions le croire. C’est dans cet ordre d’idées qu’Uber tente de développer un service de livraison alimentaire par drone. Cool, n’est-ce pas?

Actuellement, Uber Eats est le service de livraison alimentaire du géant américain. Tout comme sa division taxi, Uber Eats recrute des partenaires de livraison qui sont rémunérés à chaque livraison, mais ils doivent se déplacer par leurs propres moyens, que ce soit à vélo ou en voiture. Ce service est actuellement offert dans plusieurs continents, et dans trois villes au Québec, soient la capitale provinciale, Gatineau et Montréal.

Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber affirme que « Uber ne peut pas seulement être à propos des autos. Ça doit être à propos de la mobilité ». Il inclut par le fait même divers moyens de transport, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens. Actuellement, le modèle de livraison n’est ni viable ni rentable. Les livreurs en restauration rapide livrent dans un délai variant entre 10 et 45 minutes en raison des bouchons de circulation et des rues barrées. Chez Uber, on est donc d’avis qu’il faille trouver une solution, et ce, rapidement! Mais comment faire?

Khosrowshahi a affirmé à plusieurs médias sa réticence face à cette technologie. Il ne voit pas comment il pourrait réussir à livrer des aliments en milieu urbain sans accrocher un fil électrique, un arbre, un oiseau ou une voiture. Mais puisque 55% des Américains âgés de 18 à 24 ans ont commandé un repas par une application mobile dans la dernière année, Khosrowshahi affirme qu’il devra se creuser les méninges et trouver des solutions.

Au cours des dernières années, le Département du transport américain a autorisé des essais de drone dans une dizaine d’États pour le compte de plusieurs compagnies dont FedEx, Alphabet et Uber. Ne reste plus qu’à développer le service de livraison…

Le Nissan Qashqai reçoit la technologie ProPILOT

En 2018, deux choses sont indubitablement à la mode en Amérique : les véhicules utilitaires et les technologies d’assistance à la conduite. Il y a près d’un an jour pour jour, le groupe Renault-Nissan invitait l’équipe du Guide à essayer leur toute dernière technologie en matière de conduite assistée.

Après plus de 120 000 véhicules équipés du système PPA vendus sur le globe, Nissan a pris la décision d’offrir le système dans son Qashqai, qui en sera équipé vers la fin de 2018. Le système est déjà offert sur plusieurs modèles du constructeur, dont la Nissan LEAF 2018 et le Nissan Rogue 2018. Cette décision s’inscrit dans un désir du constructeur de développer la connexion entre la voiture et son conducteur. Dans sa vision du futur, Nissan veut concevoir des voitures plus autonomes, plus électriques et plus connectées.

Comme on vous l’a expliqué par le passé, le système PPA fait appel à deux systèmes qui fonctionnent indépendamment, bien qu’ils soient complémentaires, l’assistance à la direction et le régulateur de vitesse intelligent. Pour engager le système, le conducteur doit simplement appuyer sur le bouton bleu sur la branche droite du volant et, rendu à la vitesse désirée, entre 32 et 145 km/h, il n’a qu’à peser sur le bouton « SET » du régulateur de vitesse. Le PPA est alors en fonction et conservera la vitesse préréglée jusqu’au moment où une voiture plus lente se trouvera devant.

Voici comment le Lincoln Navigator pourrait sauver BlackBerry

L’interface nettement améliorée du système SYNC 3 du plus gros des VUS de la gamme Lincoln a essentiellement été développée chez QNX, pas loin d’Ottawa, une société appartenant à BlackBerry.

En 2018, on peut dire que Ford l’a échappé belle avec sa marque de luxe Lincoln. Celle qui était presque aussi agonisante que Buick il y a dix ans a effectué un rebond spectaculaire, à peu près comparable à celui de son homologue de chez General Motors, d’ailleurs.

À peu près. Chose sûre, les rumeurs de sa dissolution imminente ne sont plus aussi persistantes qu’au cours de la décennie passée.

Avec un peu de chance, ce revirement rejaillira sur une autre marque, canadienne celle-là, qui mise fort sur l’automobile pour redorer son propre blason : BlackBerry.

L’ex-géant de la téléphonie intelligente a subi une transformation profonde, ces dernières années, devenant un géant du logiciel de sécurité pour entreprises et délaissant les appareils téléphoniques, la BlackBerry étant vendue sous licence par d’autres fabricants.

Lincoln Connect et SYNC 3 : mariage parfait
Un de ces logiciels, étonnamment, est l’interface multimédia créée à Ottawa par QNX, une société dont la réputation dans le monde automobile n’est plus à faire. Contrairement à CarPlay ou Android Auto, d’Apple et Google, le logiciel de QNX est ce que l’on appelle une marque blanche, une interface sur laquelle les fabricants d’automobiles peuvent apposer leur propre logo.

Chez Ford et Lincoln, c’est SYNC 3 qui souligne l’arrivée de QNX dans leurs systèmes multimédias. Et même si ça fait quelques années déjà que ça s’est réglé, la plus belle intégration de tout ça à ce jour est probablement celle faite par Lincoln dans l’édition actuelle du Navigator.

En fait, c’est toute la conception de l’interface multimédia à bord du gros VUS qui mérite des accolades. La console flottante, au pied de laquelle on trouve une tablette sur laquelle sont logées les touches de contrôle, n’abuse pas des surfaces tactiles, un problème récurrent chez Ford et Lincoln, ces dernières années.

Les commandes sont un peu compliquées, au premier contact, mais une fois que l’on a repéré et départagé les touches de climatisation, les touches de la sonorisation et le reste, on peut commander le tout sans trop quitter la route des yeux.

Le jeu de lumières intégré à l’ensemble est spectaculaire, surtout le soir, évidemment, où ça scintille pas à peu près. Ça fait presque oublier la facture de 90 000 $ qu’il faut acquitter pour mettre la main au volant de ce mastodonte.

Comme un iPad, ou presque
Un des défauts des écrans tactiles en voiture, c’est leur lenteur et leur imprécision. Il faut cogner fort avec le doigt sur l’icône de son choix pour activer la fonction désirée.

Pour une très rare fois, ce n’est pas le cas ici. Ce système, appelé Lincoln Connect (quand il est équipé des fonctions télématiques ajoutant les commandes à distance via une application mobile), réagit au moindre effleurement, de façon presque aussi naturelle qu’un écran de tablette numérique ou de téléphone intelligent.

On ne sait pas si un tel système à bord des berlines de Ford les aurait sauvées d’une fin prématurée en Amérique du Nord, mais ça n’aurait certainement pas nui à améliorer leur réputation…

Entre temps, souhaitons que cette vitrine fort prestigieuse pour QNX et BlackBerry, qui lorgnent ces jours-ci du côté de la Chine pour devenir un poids lourd de la conduite autonome, permette à la société canadienne d’éviter un sort comparable à celui qui attend la Ford Taurus sous peu.