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Le tout nouvel Audi Q8 2019 en première mondiale

Suivant le prototype Q8 de la fin de 2016 et une récente série de courtes vidéos intitulée #Q8unleashed, le tout nouvel Audi Q8 2019 a fait ses débuts mondiaux très attendus hier lors du sommet de la marque Audi à Shenzhen, en Chine.

C’est un autre de ces VUS allemands aux allures de coupé et il offre de la place pour cinq personnes, des systèmes de connectivité, d’infodivertissement et d’aide à la conduite dernier cri, en plus de promettre une maniabilité et un confort de roulement exceptionnels.

Un nouveau design très accrocheur
Devenant le nouveau porte-étendard des VUS de la compagnie, l’Audi Q8 ne manque certainement pas de prestance. Il est plus large, plus court et plus bas que le Q7 à sept places, mais grâce à un empattement de près de trois mètres, son habitacle est apparemment plus spacieux que celui des concurrents directs, notamment en termes de longueur et de dégagement pour la tête. La banquette arrière s’ajuste de façon longitudinale, tandis que le coffre auquel donne accès le hayon assisté peut contenir jusqu’à 1 755 litres une fois les dossiers rabattus.

Esthétiquement, le Q8 inaugure le nouveau design des VUS d’Audi, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ensemble, la grosse calandre octogonale, les blocs optiques d’allure ultra moderne et les vastes prises d’air en dessous lui confèrent beaucoup de caractère. Même chose pour la ligne de toit qui descend vers les montants arrière de même que les ailes prononcées abritant des roues jusqu’à 22 pouces de diamètre. La surface noire sous la bande lumineuse qui relie les feux arrière rappelle l’Audi Quattro originale.

Une interface MMI (encore) améliorée
À l’intérieur de l’Audi Q8 2019, la nouvelle interface MMI touch de 10,1 pouces occupe une place de choix sur la planche de bord et, une fois éteinte, elle se fond au panneau noir qui l’entoure pour créer un look très épuré. Le soir, des bandes de lumière (optionnelles) viennent tracer les contours de l’habitacle et rétroéclairer l’écusson quattro au-dessus du coffre à gants. L’instrumentation en face du conducteur prend évidemment la forme du cockpit virtuel d’Audi, un écran de 12,3 pouces dont l’affichage peut être changé par le biais du volant.

Revenons au système MMI. Avec sa rétroaction haptique et acoustique, son utilisation est aussi intuitive que celle d’un téléphone intelligent, soutient Audi. On entend et on sent un clic quand le doigt active une fonction. De plus, avec sa structure de menus moins complexe, le système permet un accès rapide aux diverses fonctions du véhicule. Il sera possible de le configurer à l’aide des boutons de favoris déplaçables. Par ailleurs, la commande par langage naturel est intégrée à l’expérience de conduite : si vous dites « j’ai faim », par exemple, le Q8 vous suggérera des restos à proximité!

Parmi les autres commodités qui retiennent l’attention à bord de l’Audi Q8 2019, on note la recharge sans fil pour téléphones et une chaîne audio Bang & Olufsen 3D de qualité supérieure en option.

Qu’en est-il de la performance?
Sur la route, attendez-vous à une conduite de très haut niveau grâce à la traction intégrale quattro incluse de série et dont le différentiel central mécanique répartit la puissance 40/60 entre l’avant et l’arrière en temps normal. Au besoin, la majorité de la puissance peut être transférée aux roues qui ont le plus d’adhérence. La direction aux quatre roues (optionnelle) améliorera quant à elle la performance dans les virages.

La suspension à amortissement adaptatif de série pourra être remplacée par une suspension pneumatique adaptative contrôlée par les nombreux modes de conduite, ce qui permettra d’attaquer la route en tout confort et avec confiance, même en dehors des sentiers battus. À propos, la garde au sol peut aller jusqu’à 25 centimètres et un contrôle de vitesse en descente fournit davantage de maîtrise.

Pour l’instant, on ignore encore si le quatre-cylindres TFSI de 2,0 litres ou le V6 TFSI de 3,0 litres (ou les deux) seront offerts. Ce qui est certain, c’est qu’un système hybride léger employant un alterno-démarreur et une batterie au lithium-ion récupérera de l’énergie pour recharger la batterie. Fait intéressant, lors des décélérations, le moteur s’éteindra à partir de 22 km/h.

L’Audi Q8 2019 doit arriver sur le marché nord-américain cet automne. Il rivalisera principalement avec le BMW X6 et le Mercedes-Benz GLE Coupé.

Le Jeep Renegade 2019 s’offre une légère mise en plis

Dans le cadre du Salon de l’auto de Turin, Fiat Chrysler Automobiles a présenté le Jeep Renegade 2019, qui a subi de légères retouches. Après plus de quatre années portant le même visage, il était temps! Bien que peu d’informations aient été partagées par le constructeur, on a pu mettre la main sur quelques photos officielles.

Ce qu’on sait, c’est que le Renegade sera équipé de nouveaux moteurs, du moins, sur le marché européen. Par contre, aucun détail n’a été révélé. On sait cependant que les phares avant ainsi que le grillage ont été retouchés pour s’apparenter davantage au Wrangler, cette vache à lait qui continue à battre des records de vente chez FCA. Chez Jeep, on dit que cette refonte du Renegade vise à satisfaire les amateurs de hors-route occasionnels qui désirent être au volant d’une voiture fonctionnelle qui répond à leur mode de vie urbain.

À l’arrière du véhicule, il semble y avoir eu quelques modifications esthétiques. On remarque de légers changements au niveau des feux, de la poignée du hayon et de l’échappement.

Disons que les modifications sont discrètes! Jeep nous promet cependant des améliorations importantes par rapport à la version 2018.

À suivre

Vladimir Poutine dévoile sa limousine équipée d'un moteur V12 de 800 chevaux

Habituellement, lorsqu’on discute d’automobile, certains pays reviennent plus fréquemment. On pense notamment aux États-Unis, à l’Allemagne, à l’Italie et au Japon. Cette fois-ci, nous nous tournons vers un territoire qui fait rarement les manchettes : la Russie. Il y a quelques jours, lors de sa quatrième inauguration en tant que président, Vladimir Poutine a utilisé pour la première fois sa nouvelle limousine de fabrication purement russe.

Aurus Senat, la voiture présidentielle est conçue par une compagnie du nom de NAMI qui a entièrement développé la voiture à Moscou. Aurus Senat est le résultat du projet Kortezh, une initiative du gouvernement désireux d’obtenir trois voitures uniques répondant aux normes sévères de sécurité du président. Le projet vise à créer une limousine pour les sorties officielles, une fourgonnette pour les déplacements de plus longue durée et une dernière pour les escapades en hors route.

La voiture ressemble drôlement à une Rolls-Royce Phantom. Selon ce qu’on en sait, elle est mue par un moteur créé par Porsche. Il est question d’un V12 de 4,4 litres développant plus de 800 chevaux. Cette dernière information demeure encore floue à l’heure qu’il est. Certains médias locaux affirment que la voiture est plutôt équipée d’un simple V8 de 600 chevaux. Ce qui est certain, c’est que la voiture est suffisamment grande pour accueillir quatre personnes positionnées face à face. Plusieurs photos et vidéos prises récemment montrent un habitacle en cuir accompagné de quelques touches de bois. Rien de bien surprenant!

Enfin, lorsque le président se déplace pour des missions officielles, il emmène avec lui un contingent de policiers d’État qui se déplacent en Mercedes-Benz Classe E, S ou G selon leur fonction. Visiblement, ils ont du budget dans le département des automobiles officielles!

Un VP de GM détruit une Corvette lors d’une course IndyCar à Detroit

Dimanche dernier, lors du tour d’ouverture d’une course de la série IndyCar à Détroit, le vice-président directeur du géant américain GM, Mark Reuss, a frappé un muret alors qu’il était derrière le volant de la toute nouvelle Chevrolet Corvette ZR1 2019. La course a donc dû être retardée d’une trentaine de minutes.

À peine quelques heures après l’incident, l’équipe Chevy a mis la faute sur la météo ainsi que sur les conditions routières exécrables sur le circuit. Reuss a quant à lui affirmé sur son compte Facebook qu’il avait « laissé tomber sa famille ainsi que GM. » Il a également déclaré que « dire désolé ne suffit pas ».

Comme l’a indiqué notre journaliste Gabriel Gélinas qui a conduit la Chevrolet Corvette ZR1 2019 en avril dernier, « La ZR1 2019 est animée par un moteur V8 de 6,2 litres suralimenté par compresseur qui développe 755 chevaux. Elle est capable d’atteindre 60 milles à l’heure en 2,85 secondes, 100 milles à l’heure en 6 secondes et d’abattre le quart de mille en 10,6 secondes à une vitesse de 134 milles à l’heure […] La vitesse maximale de la ZR1 est de 212 milles à l’heure (340 kilomètres/heure) ».

Le BMW X5 2019 dévoilé!

Dans la dernière année, le constructeur allemand a dévoilé ses nouvelles générations du BMW X3 et du BMW X4, alors que le tout nouveau BMW X2 vient à peine d’arriver en concession. On a conduit une version préproduction du BMW X7, dont le design final devrait être révélé sous peu. Aujourd’hui, c’est un tour du BMW X5 2019 d’être mis à nu.

Sa carrosserie étant redessinée de A à Z, la quatrième génération de ce VUS intermédiaire de luxe est plus grosse que sa devancière. En effet, son empattement a été allongé de 42 millimètres, alors qu’elle est plus longue de 36 mm, plus large de 66 mm et plus haute de 19 mm.

Le X5 arbore une ressemblance familiale avec les autres modèles de la gamme X, mais gagne en raffinement en matière de design. BMW proposera plusieurs ensembles de finition extérieure, dont xLine et M Sport, bien que l’on pourra personnaliser le tout à travers le programme BMW Individual.

Au lancement, le X5 sera disponible avec quatre motorisations, mais on doute que les six cylindres turbodiesel (265 chevaux dans la version xDrive30d et 400 chevaux dans la version xDrive50d) soient vendus en Amérique du Nord. Ici, on aura droit à un six cylindres turbo de 3,0 litres (340 chevaux dans la version xDrive40i) et un V8 biturbo de 4,4 litres (462 chevaux dans la version xDrive50i). Une boîte automatique à huit rapports figurera de série, tout comme le rouage intégral xDrive, évidemment.

En option, le BMW X5 2019 proposera un ensemble hors route, ajoutant une suspension pneumatique, des boucliers de protection de sous-carrosserie ainsi qu’un affichage spécifique dans le tableau de bord. Quatre modes de conduite seront disponibles – sable, roche, gravier et neige – qui modifieront la programmation de la transmission intégrale, du contrôle de stabilité électronique, la boîte de vitesses et l’accélérateur.

Dans l’habitacle, on aura également droit à la dernière génération du système multimédia iDrive avec deux écrans côte à côte de 12,3 pouces, de la reconnaissance gestuelle, d’un affichage tête haute, de sièges multiréglables avec fonction massage, d’un climatiseur à quatre zones, d’un toit ouvrant panoramique et beaucoup, beaucoup plus.

Le nouveau BMW X5 2019 sera mis en vente à partir du mois de novembre 2018.

Une nouvelle concession Lamborghini ouvre au centre-ville de Toronto

High five! Lamborghini, qui enregistre une croissance record pour la sixième année consécutive, a récemment inauguré sa cinquième concession au Canada. Opérée par Grand Touring Automobiles, Lamborghini Downtown Toronto est stratégiquement située au coin de Dundas Street East et de l’autoroute Don Valley Parkway en plein cœur du district des affaires de la Ville Reine.

Alors que le segment des voitures de luxe convertit un nombre grandissant de consommateurs, la marque italienne est bien placée pour poursuivre sur sa lancée au Canada – son cinquième plus gros marché dans le monde – d’autant plus qu’elle compte maintenant dans sa gamme un tout nouveau VUS de performance, l’Urus (plus de détails ci-dessous).

« Nous voyons que les acheteurs canadiens ont de plus en plus faim pour des véhicules de grand luxe et nous sommes prêts à accueillir l’Urus en concession à la fin de l’été, a déclaré Alessandro Farmeschi, chef de la direction de Lamborghini dans les Amériques. Avec un public élargi, il était crucial pour nous d’avoir un emplacement stratégique au centre du Toronto métropolitain. Grâce à notre excellent partenaire, Grand Touring Automobiles, nous pourrons répondre aux besoins de vente et de service de nos clients, et ce, à la grandeur de la région de Toronto. »

La salle d’exposition de Lamborghini Downtown Toronto reflète la nouvelle identité corporative de la marque avec un style moderne et à la fine pointe de même qu’une expérience de magasinage sur 360 degrés. On y trouve également une aire de personnalisation Ad personam.

Tel que mentionné précédemment, les supervoitures Aventador et Huracán ont maintenant un grand frère sous la forme du Lamborghini Urus 2019. Nous avons couvert la première canadienne de ce VUS lors d’un événement privé qui s’est tenu au musée Design Exchange de Toronto cet hiver.

Abritant le premier moteur turbocompressé de la compagnie, soit un V8 de 4,0 litres développant 650 chevaux et 627 livres-pied de couple, le Lamborghini Urus est un VUS à cinq places qui fonce de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes. Il possède également une structure en aluminium et en acier à haute résistance, un système à quatre roues directionnelles, une suspension pneumatique, des freins en céramique de carbone ainsi que des roues de 21 pouces.

Les premiers acheteurs de l’Urus doivent en prendre possession à la fin de l’été. Rappelons que son prix de base s’élève à 232 000 $.

Pour ce qui est des autres concessions Lamborghini au Canada, elles sont situées à Vaughan (Toronto), à Kirkland (Montréal), à Calgary et à Vancouver.

Un pays européen s’apprête à rendre gratuit le transport en commun

Les lettres STM font souvent résonner chez les Montréalais des sentiments de colère ou de désespoir. Bus en retard, lignes de métro fermées, routes barrées, la Société des Transports de Montréal doit offrir un excellent service à ses usagers tout en gérant les obstacles liés au transport urbain. Et s’il y avait moins de voitures sur les routes, son travail serait-il plus facile? En Estonie, on a fait le pari en 2013 que la gratuité des transports en commun partout au pays allait inciter les usagers de la route à emprunter les moyens alternatifs pour se déplacer. Et quel est le résultat?

En 2013, la capitale de l’Estonie, Tallinn, a permis à ses habitants de se déplacer gratuitement à l’intérieur de la ville sans débourser un seul dollar. L’objectif? Permettre aux classes ouvrières de se déplacer à moindre coût, offrir des moyens de transport pour les contribuables sans emploi et désengorger les voies publiques. Un projet ambitieux, n’est-ce pas? Eh bien, cinq ans plus tard, le pays s’inspire largement de ce projet local pour offrir à tous ses habitants le transport en autobus gratuit à l’intérieur de ses frontières.

Ce qui est embêtant dans cette initiative, c’est le caractère politique de celui-ci. Lorsqu’un Montréalais voit un tel projet, il est probablement soulagé et emballé par cette mesure. La réalité est cependant tout autre. Les résultats d’une étude menée à Tallinn trois ans après l’implantation du projet montrent une croissance de 8% dans l’utilisation des moyens de transport par les habitants de la ville, mais également une augmentation de 31% de la longueur des trajets parcourus par les résidents. Pour le moment, cette initiative n’a donc servi qu’à obtenir des votes dans la ville de Tallinn.

Plusieurs grandes villes ont tenté le coup en rendant les transports en commun gratuits, mais tous ont finalement réinstauré une tarification faute de rentabilité du projet. La conclusion était la suivante : plus les gens utilisent le transport en commun, plus les voies publiques seront dégagées, et plus on peut aller loin avec notre voiture pour un déplacement d’une même durée. Dr Cats, un chercheur de l’université des technologies de Delft aux Pays-Bas, a conclu que ce projet a le potentiel d’être efficace si et seulement si on augmente les coûts liés à l’utilisation d’une voiture. Autrement, l’utilisation des transports en commun par les habitants est faible, les voies publiques sont aussi engorgées et le coût d’un tel projet est gigantesque et sans retombée financière.

Et si la mairesse de Montréal, Mme Plante, décidait de doubler les prix du stationnement et d’augmenter le prix de l’essence, mais également de rendre le transport en commun gratuit, l’utiliseriez-vous davantage?

Mercedes-Benz S 560 4MATIC 2018 : le summum

À bord de la Mercedes-Benz Classe S 2018, le régulateur de vitesse intelligent ajuste la vitesse de croisière avant d’entrer dans une courbe, d’approcher une intersection, une zone scolaire ou un poste de péage. Son système semi-autonome, qui se sert à la fois de capteurs, de radars, et de l’information recueillie par le système de navigation, fonctionne même sur une route secondaire.

Ce que je viens d’énumérer, ce n’est qu’une des multiples facettes de la grande et très sophistiquée berline Mercedes-Benz. Bien qu’elle ne soit pas entièrement nouvelle, cette Classe S 2018, sa mise à jour lui permet néanmoins de représenter, encore une fois, le summum de l’automobile. C’est une voiture extraordinaire sur tous les points.

On ramène les vieux numéros
Tout est dans les détails, car au premier regard, le design conservateur de la S 560 4MATIC que j’avais à l’essai n’excite pas, sans pour autant être désagréable au regard. On remarque plutôt une allure élégante, posée, moderne et digne des plus grandes berlines allemandes.

C’est cependant sans artifice et lorsqu’elle passe devant nous à vive allure, mis à part ses belles vitres bleutées et son aspect musclé, on n’imagine pas que cette Benz se vend à un prix de départ de 106 400 $! Au moins, si l’on se fie aux anciennes Mercedes-Benz simplistes et carrées d’autrefois, on sait que ce design vieillira bien.

Les changements sont surtout apparents sous le capot, reflétés par une nouvelle nomenclature estampée sur le coffre. La S 550 devient la S 560, un chiffre qui rappelle une certaine 560SEL des années 80. On a troqué le V8 biturbo de 4,7 litres pour le 4,0 litres plus petit. Également muni de deux turbos, celui-ci est moins énergivore tout en produisant 14 chevaux supplémentaires (463 au total) et un couple identique de 516 lb-pi. Équipée ainsi, cette Mercedes-Benz enregistre un 0-100 km/h de 4,6 secondes.

Pour ce qui est de la S 550e hybride rechargeable, elle est remplacée par la S 450 pour le moment. Cette dernière est propulsée par un V6 biturbo de 3,0 litres (le même que dans la E 400) d’une puissance 362 cheveux avec un couple de 369 lb-pi. Mercedes-Benz prévoit ramener l’hybride sous l’appellation S 560e plus tard cette année. Seule une boîte automatique à neuf rapports est offerte pour l’ensemble de la gamme, y compris les AMG. La transmission intégrale 4MATIC figure de série sur la S 450 et la S 560.

Quand le conducteur devient un passager
L’habitacle de la S 560 est fort reposant, confortable et silencieux, autant à l’avant qu’à l’arrière. Ça, ce n’est rien de nouveau. Les connaisseurs remarqueront plutôt le nouveau volant stylisé incorporant les commandes du régulateur de vitesse. Oui, vous avez bien lu, le petit manche servant à ajuster le régulateur n’est plus. De notre bord, nous apprécions le geste, car le minibâton ne faisait que s’ajouter aux autres, causant de la confusion dans les commandes. Le fait d’avoir tout mis sur le volant est beaucoup plus convivial.

La planche de bord a aussi été repensée et incorpore toujours deux écrans ACL de 12,3 pouces, placées côte à côte, mais qui semblent désormais s’étendre en largeur dans l’habitacle comme si c’était un seul écran. C’est la même installation que celle de la Classe E, confiant à la Classe S une cabine moderne et épurée sans pour autant lui faire perdre de son prestige. La section inférieure du tableau de bord est garnie de bois et de voûtes d’aération chromées, rappelant certains bateaux de luxe. Il va de soi que la qualité des matériaux et de l’assemblage tient presque de l’obsession! Après tout, on parle d’une Mercedes-Benz Class S, elle n’a pas le choix d’exceller partout!

Toutefois, ce sont les technologies d’aide à la conduite qui sont les véritables vedettes de cette légère refonte. Comme expliqué plus haut, il est possible, avec la S 560, de lâcher le volant pendant de longues périodes et de se laisser impressionner par ses divers gadgets semi-autonomes étonnement bien mis à point.

Mercedes-Benz déclare que la Classe S est munie de la génération 4,5 du système, faisant de lui le plus avancé jamais incorporé dans ses véhicules. Capable de comprendre son environnement sur une étendue de 60 degrés, la berline, grâce aux données du système de navigation, analyse le terrain, s’adapte aux imperfections de la route et anticipe les accidents ou embouteillages, ce qui l’avantage sur le système de Tesla qui se fie uniquement aux radars et capteurs.

On peut même changer de voie en mode autonome. Il suffit d’activer le clignotant et l’auto se range de l’autre côté toute seule. Si elle détecte qu’une autre voiture arrive en sa direction, elle attendra avant de changer de voie.

Épatant, certes, mais surtout, ce système est de loin le plus constant que j’ai eu la chance d’essayer. Plusieurs constructeurs se vantent de telles technologies, mais leur fonctionnement est souvent instable et rempli de bogues (oui, je parle de ton auto, Elon). Certes, celui de Mercedes-Benz est moins complet que celui de Tesla, mais beaucoup plus rassurant.

Mais il faut la conduire
Tout ça, c’est super cool, mais c’est quand on prend son volant que la S 560 nous séduit par son habilité à bien marier confort et conduite dynamique. Sa suspension adaptative est d’une douceur presque incompréhensible. L’auto donne l’impression qu’elle flotte sur les imperfections de la route. Et pour 2018, ladite suspension permet à l’auto de pencher son châssis jusqu’à 2,5 degrés dans une courbe, un peu comme une moto, afin de lui octroyer une tenue de route plus dynamique. Et ça fonctionne pour vrai!

Rien à dire au sujet de la livrée de puissance du moteur V8, la Classe S accélère vigoureusement tout en se montrant extrêmement douce, émettant une subtile sonorité agréable à l’écoute, et la boîte automatique est d’une précision digne de mention, jamais on ne la sent travailler. Elle semble toujours anticiper notre prochaine manœuvre.

Sublime, compétente et valant chaque dollar qu’on a investi en elle, la Classe S est une voiture difficile à critiquer. Elle est de loin l’une des berlines de luxe moderne les mieux exécutées, mais son système multimédia, bien qu’attrayant, demeure complexe et ses commandes – manipulables soit par une molette centrale, soit par un pavé tactile – sont tout sauf intuitives. Au moins, les plus récentes technologies en matière de connectivité Android Auto / Apple CarPlay sont de la partie.

Bien que toutes les « bébelles » de cette magistrale Mercedes-Benz risquent d’être dispendieuses à l’entretien une fois la garantie échue, le client ciblé s’en fichera, car pour lui, l’important est que sa berline de luxe soit au sommet de son art. Là-dessus, il n’y a rien à craindre; la Mercedes-Benz Classe S 2018 est toujours, la référence du créneau.

Acura RDX 2019 : on le découvre cette semaine

L’Acura RDX de troisième génération s’est pointé le bout du nez un peu plus tôt cette année sous forme de prototype au Salon de l’auto de Detroit, et c’est à New York que la version de production du RDX 2019 a finalement été révélée en première mondiale. Le Guide de l’auto se déplace dans l’Ouest canadien afin de découvrir les vertus de ce nouveau modèle et valider si Acura disposera finalement d’un VUS compact capable de bien rivaliser avec notamment le Audi Q5, le BMW X3 ainsi que l’Infiniti QX50, sans doute son plus proche rival.

Les ingénieurs ont laissé de côté l’ancienne génération afin de repartir sur de nouvelles bases. Nouvelle plateforme et suspension, véhicule un peu plus imposant et surtout, on délaisse le V6 de 3,5 litres pour retourner à un quatre cylindres turbocompressé, une mécanique qui avait pratiquement coulé le modèle lors de son introduction au milieu des années 2000.

Sa nouvelle motorisation suralimentée perd quelques chevaux par rapport au V6, mais il gagne en couple, soit près de 30 lb-pi de plus disponibles à un régime plus bas. La boîte automatique à six rapports laisse sa place à une boîte à dix rapports, une première dans cette catégorie de VUS, et bien entendu, le rouage intégral SH-AWD figure de série dans tous les RDX.

L’habitacle a aussi été transformé radicalement avec une nouvelle console flottante, similaire à ce que l’on retrouve maintenant chez Volvo. On nous promet un habitacle mieux pensé, mieux insonorisé et plus technologique.

On offrira également une version A-Spec, le plus excentrique côté style. Et avec son prix de base d’un peu plus de 43 000 $, le RDX demeure l’un des plus abordables dans son segment avec en prime une bonne tranquillité d’esprit côté fiabilité.

Ne manquez pas d’ici quelques jours notre essai complet du tout nouveau Acura RDX 2019 sur le Guide de l’auto.

Dodge Durango SRT 2018 : plus américain que ça…

C’est au moment où le prix du litre d’ordinaire dépassait 1,50 $, et tout juste après avoir conduit un VUS Ford à moteur trois cylindres, que je prenais la route à bord de ce monstre de puissance. Me sentais-je à contre-courant? Poser la question, c’est y répondre. Pourtant, j’éprouvais énormément de plaisir à m’installer au volant de ce VUS qui, au seul son de son moteur, parvenait à me faire oublier l’éventuelle facture à la pompe. Mais je vous rassure, je n’ai pas poussé l’outrage trop loin, quand la seule place de stationnement disponible chez le rôtisseur du coin était dédiée à une voiture électrique. J’ai plutôt opté pour une salade au resto d’en face!

Réglons immédiatement la question. On parle ici de 475 chevaux issus d’un V8 de 6,4 litres, jumelé au rouage intégral et à une boîte automatique à huit rapports. D’un camion de 2 500 kilos, capable de remorquer une masse de 3 909 kilos (8 700 livres), mais également en mesure de franchir le quart de mile en 12,9 secondes. Et bien sûr, d’un camion qui n’a pas exactement le même comportement ni le même tempérament que les autres membres de la famille Durango. En bref, un bolide diabolique qui n’a aucun autre équivalent sur le marché.

Un rival dans la même famille?
Chez FCA, on propose depuis maintenant plus de dix ans un Jeep Grand Cherokee SRT qui cette année, est doté de la même motorisation que notre sujet. Pire encore, on va même jusqu’à offrir une version Trackhawk, empruntant son moteur à la Challenger Hellcat (707 chevaux). Du coup, on pourrait s’interroger sur les raisons qui ont poussé Dodge à emboîter le pas avec une version SRT du Durango. À cela, on nous répond que le véhicule ayant six ou sept places assises ne s’adresse pas aux mêmes acheteurs, visant davantage les familles.

En fait, on vise littéralement le papa devant se départir de sa Challenger pour des raisons familiales, mais qui ne souhaite faire aucun compromis sur la performance. Et en ce sens, la carte est bien jouée. Or, je suis aussi d’avis que l’arrivée de cette version a également pour but de faire jaser. De faire redécouvrir au public un camion qui était de plus en plus boudé, et qui grâce à cette mouture, pourrait redevenir présent dans l’esprit des futurs acheteurs, même s’il n’est pas question d’une version SRT.

D’ailleurs, remarquez que la version R/T, vendue à 15 000 $ de moins, arbore sensiblement la même robe. Notamment, même capot avec ouvertures et même calandre grillagée, pour une allure tout aussi macho. Et vous savez quoi? Les ventes du Dodge Durango sont actuellement en hausse au pays. Le fruit du hasard? Certainement pas.

SRT…pour la valeur?
Ou peut-être un R/T? Ces modèles sont du moins les plus convoités de la famille et de surcroît, ceux qui conservent une valeur marchande raisonnable. Inutile de vous dire qu’en optant pour un modèle SXT ou GT, les risques d’une très forte dépréciation sont élevés. Mais il en va autrement pour notre modèle d’essai, sur lequel on ne vous octroiera aucun sou de rabais. Eh oui, même si la facture dépasse les 80 000 $. Évidemment, celle-ci inclut quelques options comme le système multimédia arrière, ainsi que les sièges recouverts d’un cuir rouge Laguna. Mais il n’en demeure pas moins que l’équipement et le niveau de performance obtenus pour ce prix surpassent tout ce que l’Europe peut proposer.

Bon, oui, avouons-le, le degré de finition et de raffinement n’arrive pas à la cheville de celui des marques plus prestigieuses. Or, vous serez d’accord avec moi, rien ne ressemble davantage à un Range Rover Sport…qu’un autre Range Rover Sport. Ces VUS, généralement commandés en noir, sont aujourd’hui tellement communs qu’on ne les remarque plus. En diriez-vous autant de notre Dodge qui, en plus de sa gueule d’enfer, émet un vrombissement à faire dresser les poils sur les bras?

D’ailleurs, au-delà de tout le luxe qu’il peut offrir, il faut savoir que le Durango SRT ne fait pas dans la demi-mesure. Même en mode Normal, le véhicule est sportif, agressif et mécaniquement musclé. Les passages de vitesse de la boîte TorqueFlite sont calibrés pour la performance, tout comme le rouage intégral qui achemine jusqu’à 65% du couple aux roues arrière. Suspension abaissée, barres stabilisatrices gonflées et freins Brembo hyperpuissants font aussi partie du menu.

Et que dire de cette fonction « Launch Control » qui facilitera un exercice d’accélération ne nécessitant pas plus de 4,5 secondes pour atteindre 100 km/h! Vous pouvez consulter via l’écran central vos données de performance, tant sur un circuit que pour des accélérations. Une foule de gadgets tous plus nécessaires les uns que les autres, pour emmener vos enfants à la garderie! Mais que voulez-vous, on aime ça. Or, le comble, c’est qu’en plus des modes Normal, Sport, Piste ou Remorquage, il y a le mode Eco. Sans doute pour se donner bonne conscience…

Amusant à conduire, mais vraiment moins confortable qu’une version R/T, le Durango SRT est probablement l’un des derniers de sa race. Aussi pratique pour la famille que performant sur la piste, il n’a rien de politically correct, mais plaît à une certaine clientèle amatrice de muscle américain. On pourrait évidemment croire que ses jours sont comptés, autant pour des raisons sociales que parce que l’actuelle génération du Durango avance en âge, mais Dodge ne semble pas avoir de plans pour une refonte à court terme. Et parce qu’il élève les passions tout en rehaussant l’image de la marque, ne vous attendez pas à ce qu’il disparaisse du catalogue de sitôt.

Une Bugatti, une Ferrari et de nombreuses Porsche abandonnées à Dubaï

La ville de Dubaï aux Émirats arabes unis (EAU) est connue particulièrement pour la richesse de ses résidents. Il n’est pas rare d’apercevoir des voitures exotiques se pavaner tout bonnement dans les rues de la ville par un beau jour de semaine. Alors que bon nombre de métropoles sur le globe doivent gérer des problèmes de criminalité et de pauvreté, Dubaï se retrouve régulièrement avec des voitures exotiques abandonnées à l’aéroport.

Selon les médias locaux, la ville retrouve entre 2 000 et 3 000 voitures abandonnées chaque année. Alors qu’on pourrait croire que ses habitants ont tant d’argent qu’ils oublient leur voiture, on a plutôt affaire à un problème au niveau de la loi. La Charia, les normes sociales et culturelles qui prévalent dans bon nombre de pays du Moyen-Orient, indique qu’un défaut de paiement est criminel et passible d’emprisonnement. Aux EAU, si vous faites face à des imprévus financiers, que ce soit un défaut de paiement sur votre voiture, votre hypothèque ou bien votre carte de crédit, vous risquez la prison. Rien de moins. On peut donc imaginer que, dans une ville aussi glamour que Dubaï, plusieurs vivent à crédit!

Dans plusieurs cas, lorsqu’un individu n’a plus suffisamment de liquidités pour couvrir ses paiements, le propriétaire de la voiture exotique quitte rapidement le pays pour éviter la prison. Dans quelques rares cas, les EAU réussissent à mettre la main sur le fuyard.

Il y a quelques années, une Ferrari Enzo évaluée à plus d’un million de dollars a été laissée de côté par un expatrié qui a également quitté sa maison, son boulot et ses autres emplois.

Selon le journal Business Insider, « on ne peut pas blâmer que les étrangers, les locaux fuient également le pays lorsqu’ils sont confrontés à une telle situation. Ils contractent un important prêt dans le but de se faire remarquer et ainsi suivre la parade. Lorsque les affaires ralentissent, ils ne peuvent plus payer et fuient ».

Lorsque la voiture est remorquée par les autorités locales, le propriétaire doit récupérer son bien dans les 15 jours suivants. S’il n’est pas réclamé, le bien est mis aux enchères. Nul besoin de vous dire que de beaux bolides sont vendus pour une fraction du prix lorsqu’ils sont récupérés par la ville.

Louer une Porsche à très court terme, maintenant possible!

C’est connu, les clients de Porsche sont des gens fidèles qui adorent leur voiture et la conservent longtemps. Toutefois, pour ceux et celles qui désirent seulement vivre l’expérience, s’initier à la marque ou encore changer de modèle plus souvent, une nouvelle option est maintenant disponible pour la première fois au Canada.

Le constructeur a en effet annoncé vendredi dernier l’implantation au pays de son programme de location à court terme appelé « Porsche Drive ». Celui-ci a été développé et lancé initialement en mai 2014 avant de prendre de l'expansion pour s'établir dans d’autres villes en Allemagne et en Suisse.

Chez nous, Porsche Drive n’est offert pour l’instant que par le Centre Porsche Rive-Sud à Brossard, dans la région de Montréal. À plus long terme, cependant, d’autres concessionnaires ailleurs au Canada pourraient emboîter le pas.

Comment ça fonctionne? C’est très simple. Qu’ils recherchent une voiture sport Porsche à deux ou à quatre portes, les consommateurs intéressés trouveront des exemplaires à louer de chaque modèle de la gamme, incluant les 718 Boxster, 718 Cayman, Panamera, Macan et Cayenne, sans oublier la légendaire 911. La location peut se faire sur une période aussi courte qu'une heure ou bien s’étirer jusqu'à une semaine. À titre d’exemple, louer une Porsche 718 Boxster ou une 718 Cayman pour 60 minutes revient à 149 $.

Il faut préciser que le programme Porsche Drive fait partie d'un nouveau projet pilote de services de mobilité à l'échelle mondiale, tout comme le programme Porsche Passport lancé l'an dernier aux États-Unis qui permet aux membres de réserver des modèles en fonction du type d'abonnement choisi.

Comment trouvez-vous cette idée?

La BMW Z4 2019 prend forme

Fidèle à son habitude de publier des images de ses nouveaux modèles bien camouflés d’un wrap au motif psychédélique, BMW vient de diffuser quelques clichés de la troisième génération de son petit roadster Z4.

On voit la voiture effectuer des tours de piste au centre d’essais du constructeur à Miramas, dans le sud de la France. On reconnaît la forme générale de la voiture par son long capot, et l’on semble avoir conservé les blocs optiques étirés du concept présenté l’an dernier.

On annonce que la version la plus puissante du roadster sera la Z4 M40i, qui sera équipée d’un moteur six cylindres en ligne. Cette Z4 dispose d’une suspension abaissée avec des amortisseurs à contrôle électronique, des pneus de taille différente avant et arrière, un système de freinage M ainsi qu’un verrouillage électronique du différentiel arrière. On s’attend également à une version de la Z4 munie d’un quatre cylindres turbo, comme c’était le cas dans l’ancienne voiture qui nous a quittés en 2016. D’ailleurs, on dit de la BMW Z4 2019 qu’elle sera sensiblement plus dynamique que la génération précédente.

Par contre, le toit rigide à commande électrique de l’ancienne Z4 sera remplacé par un toit en tissu.

Le nouveau roadster pourrait être officiellement dévoilé au prochain Salon de l’auto de Francfort, qui se déroulera au mois de septembre prochain.

FCA annonce plusieurs grosses nouveautés… et la survie de Chrysler

La haute direction de Fiat Chrysler Automobiles a présenté aujourd’hui en Italie son plan d’affaires quinquennal 2018-2022 et, tel qu’anticipé hier, de très gros changements vont se produire au sein de la compagnie. Voici un résumé…

Jeep
Le lancement d’un VUS à trois rangées de sièges est finalement reporté à 2020 et il portera bel et bien le nom de Wagoneer. Au début de la même année, Jeep commercialisera aussi un Cherokee Deserthawk axé sur la performance dans le sable et la vitesse hors route – idéal pour ceux qui trippent Baja.

Le Renegade et le Cherokee seront redessinés et nous verrons enfin la camionnette Jeep Scrambler tant attendue (basée sur le Wrangler). Des véhicules autonomes de niveau 3 sont prévus pour 2021 et pas moins de huit modèles hybrides rechargeables se dressent à l’horizon, dont un Wrangler PHEV. En fait, il y a aura des versions branchables de tous les véhicules Jeep.

Ram
Avec Ram, le constructeur veut attaquer plus de marchés mondiaux. En Amérique du Nord, un Ram 2500/3500 redessiné sera présenté à Détroit l’an prochain, équipé du moteur diesel le plus puissant de la catégorie, promet-on. Puis, d’ici 2022, une version de série du Ram Rebel TRX sera lancée pour concurrencer directement le Ford F-150 Raptor, tandis qu’un camion intermédiaire refera surface 11 ans après l’abandon du Dakota en 2011, ripostant ainsi au futur Ford Ranger. Le fourgon compact Promaster City sera pendant ce temps remodelé.

Maserati
La voiture sport Alfieri verra finalement le jour, et ce, en versions hybride, hybride rechargeable et électrique, cette dernière s’attaquant directement à Tesla. La berline Quattroporte et le VUS Levante seront redessinés, le second se voyant accompagné d’un nouveau petit frère de taille intermédiaire (le nom reste inconnu). Surtout, on retient que Ferrari fournira toutes les motorisations des véhicules Maserati dans le futur.

Alfa Romeo
D’ici 2022, la marque lancera deux autres VUS : un plus petit et un plus grand que le Stelvio. Bien qu’une grande berline ne semble pas faire partie des plans, on peut rêver à la supervoiture 8C et à la sportive GTV qui s’en viennent. La première aura un châssis en fibre de carbone et un V6 biturbo développant plus de 700 chevaux, apparemment, tandis que la seconde exploitera une mécanique hybride de plus de 600 chevaux avec un rouage intégral. Toute la gamme d’Alfa Romeo bénéficiera d’ailleurs des efforts d’électrification de FCA et des modèles autonomes de niveaux 2 et 3 figurent dans les plans aussi.

Voitures autonomes
FCA veut atteindre l’autonomie quasi-totale (niveau 4) d’ici 2023. Dans cette optique, le constructeur poursuivra son alliance avec Waymo.

Et les autres?
La présentation du plan 2018-2022 de FCA ne comprenait rien sur Fiat, Dodge et Chrysler, car la compagnie disait vouloir se concentrer sur ses marques mondiales. Néanmoins, le PDG Sergio Marchionne affirme ne pas croire que Fiat puisse survivre en Amérique du Nord. Reste à voir quand le retrait de la marque se fera.

Du côté de Chrysler, la rumeur voulait qu’elle soit abandonnée aussi, mais Marchionne a confirmé qu’elle avait un avenir en Amérique du Nord, essentiellement grâce à la Pacifica.

Nous continuerons de suivre les annonces et l’évolution des choses pour vous tenir au courant le plus rapidement possible.

Audi dévoile son nouveau Q8 dans une télésérie mystérieuse

Toujours dans l’objectif d’attirer l’attention des consommateurs, les manufacturiers sont plutôt créatifs en ce qui a trait à la publicité de leur catalogue de voitures. Récemment, Audi a laissé s’échapper une série de capsules web nommée Q8-Déchaîné qui met la table pour la première mondiale de la voiture qui aura lieu au sommet de Shenzhen en Chine.

Sandra et Quentin, un couple fictif puissant et extravagant de la côte ouest américaine, sont mis en scène au travers de ces capsules. « Ils vivent dans un condo luxueux, ils ont une carrière remarquable et ils conduisent la voiture parfaite. Mais soudainement, tout bascule. » Audi a créé cinq capsules qui sont dévoilées de manière périodique jusqu’au dévoilement officiel qui aura lieu le 5 juin prochain.

Les vidéos rappellent drôlement certaines campagnes publicitaires du constructeur BMW qui ont seulement été publiées sur le web. Entre 2001 et 2016, le constructeur bavarois a lancé trois saisons et chacune d’entre elles met en vedette une voiture du manufacturier.

L’Audi Q8 n’a encore été montré qu’à titre de concept. Toutefois, le Guide de l’auto vous fera découvrir ce nouveau VUS dans quelques semaines. Restez des nôtres!

Porsche crée des lunettes intelligentes pour aider ses mécaniciens

La réalité virtuelle est une technologie disponible et accessible depuis un moment déjà, mais contrairement à bien d’autres innovations, elle reçoit que très peu d’attention médiatique. Pourtant, ses possibilités sont larges et pratiquement infinies. Dans cet ordre d’idées, Porsche a décidé d’introduire un système nommé Tech Live Look qui vise à donner un coup de pouce aux techniciens en mécanique qui éprouvent des difficultés avec une réparation.

Auparavant, ledit technicien devait chercher dans de gros cartables pour trouver la solution à son problème. En enfilant la lunette, le mécanicien a accès à plusieurs fonctionnalités franchement intéressantes. D’abord, il peut ouvrir une banque de données sans les mains contenant les dessins techniques des voitures, et ce, selon toutes les déclinaisons de modèle du constructeur. Ces dessins sont sauvegardés dans un nuage auquel sont connectées les lunettes distribuées aux concessions intéressées par le produit.

Le temps de recherche des techniciens en mécanique chez Porsche est donc largement diminué. Pour le moment, les documents apparaissent en réalité virtuelle à partir de la lunette. Les commandes relatives à la recherche se font par la voix et par un pavé tactile lié à la monture. Bientôt, Porsche indique qu’il sera possible de naviguer dans le nuage à partir de gestes qui seront synchronisés avec la lunette de réalité virtuelle.

Ensuite, si le technicien ne trouve pas ce qu’il recherche, il peut appeler un expert Porsche qui connaît parfaitement les dessins techniques et qui saura aider les mécaniciens à trouver ce qu’ils cherchent. Plus cool encore, l’expert peut envoyer des vidéos à la lunette du technicien et même dessiner sur la vidéo pour lui indiquer clairement où il doit regarder.

Quoiqu’un peu intrusif pour le mécanicien, cette formule peut diminuer jusqu’à 40% le temps requis par un technicien mécanique pour faire sa réparation. Pour le moment, Porsche n’indique pas si cette lunette sera offerte également aux mécaniciens du dimanche qui désirent jouer sous le capot de leur voiture. Le prix des lunettes s’élève à 2 750 $ par paire.