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La fois où Lance Stroll et moi avons fait du karting ensemble

Le grand prix de Montréal et ses multiples festivités, sans compter une course d’autant plus spectaculaire avec des résultats, encore une fois, surprenants, est déjà derrière nous. Hélas, notre héros local, Lance Stroll, le jeune homme d’origine québécoise, est sorti de la piste très tôt, même s’il s’est battu ardemment pour gagner des points pour son écurie. Ça arrive… c’est ça la compétition professionnelle.

Au moins, Stroll a gardé son calme, et personne ne s’est demandé si le jeune était fatigué, épuisé, ni stressé d’être ici à Montréal. Imaginez le nombre de gens qui ont voulu lui parler lors de son séjour, prendre des « selfies » avec, s’attendre à ce qu’il gagne, sans oublier qu’il devait prendre du temps avec sa famille. C’est ça, la vie de pilote. Ces individus sont constamment bombardés par les médias et se font trimballer d’une place à une autre. Pas facile lorsqu’on doit demeurer concentré et en forme.

Allons discuter sur la piste!
Parmi les multiples événements médiatiques, il y en avait un pas comme les autres. Celui-ci, organisé par Canada Vie, un des partenaires de l’équipe Williams Martini en F1 et en concert avec un organisme visant à réduire le décrochage scolaire, ne se déroulait ni au Ritz Carleton, ni au Casino de Montréal, mais à une toute petite piste de karting humble et chaleureuse dans les rues de Montréal. Quelques journalistes et membres des médias furent invités pour rencontrer Lance, et ensuite l’affronter au karting… attendez une minute, faire du karting avec Lance Stroll? Euh, oui, go tout de suite!

Mais ce n’était pas n’importe quelle piste de kart, c’était le Kart-o-Mania, l’endroit où tout a commencé pour Lance. Son père l’emmenait là quand il était petit pour faire quelques tours de piste et c’est dans ce complexe intérieur qu’il a tranquillement aiguisé ses réflexes à un très jeune âge. Selon Stroll, il n’est pas retourné au centre depuis l’âge de 12 ans. J’imagine qu’il était aussi nerveux que nous de prendre le volant – non, surement pas.

Après nous avoir partagé quelques conseils de pilote, nous sommes embarqués dans nos bolides. Lance, lui, demeurait très cool et détendu, comme toujours. On pensait tous avoir une chance de le battre… il devait trouver ça comique comme événement.

De mon bord, malgré le fait que je me suis qualifié quatrième (Lance étant bien entendu premier), j’ai été déçu de mon départ qui m’a rapidement replacé en cinquième position après le premier virage. Ça se battait fort sur le minicircuit. Les égos, venus des plus grands médias québécois, dont le Journal de Montréal, RDS et Salut Bonjour, étaient énormes. Personne ne voulait voir son média en dernière place, mais surtout, tout le monde souhaitait pouvoir se vanter d’avoir battu Lance.

Avec ma piètre cinquième position, j’ai tout de même terminé l’activité heureux, car au bout du compte, on a eu beaucoup de plaisir, et lorsqu’on remarque à quel point les pilotes de Formule 1 sont petits, sveltes et surtout, très en forme, on comprend pourquoi ils sont si rapides sur les circuits de course. Bien sûr, Lance nous a tous « torchés! »

Le pro a terminé avec le temps de piste le plus rapide de 26.154. Il est tout de même impressionnant de constater que Philippe Brasseur du magazine Pole Position, un homme relativement plus âgé que Stroll, a tout de même fini à 26.210, quand même!

En toute honnêteté, avant de lire ce texte, attendiez-vous vraiment à ce que je gagne contre ce pilote de F1? Bien sûr, c’était écrit dans le ciel que j’allais perdre. En revanche, l’événement fut plutôt révélateur au sujet du parcours des pilotes et bien que plusieurs reprochent à Lance d’être où il est grâce à son père, la réalité est qu’il est bon parce que ça fait beaucoup plus longtemps que plusieurs d’entre nous qu’il est assis derrière un volant, et ce, malgré son si jeune âge. Après tout, pour se rendre au sommet, il faut commencer au pied de la montagne!

Jaguar I-PACE 2019 : la guerre des véhicules électriques est déclarée

L’ALGAVRE (PORTUGAL) – Lorsque j’ai demandé à John Lindo, directeur des relations publiques chez Jaguar Land Rover Canada, si le Jaguar I-PACE 2019 sera disponible chez les concessionnaires dès sa sortie au mois de septembre, sa réponse fut brève et claire : « nous sommes en train de les construire, et ils seront disponibles ».

Voici une des raisons expliquant pourquoi le premier véhicule entièrement électrique du constructeur britannique est si important : non seulement il est splendide, pratique et ultrarapide, les consommateurs pourront s’en procurer un dès sa sortie, chose qui n’était pas nécessairement le cas lors de l’arrivée de certains de ses concurrents.

Enfin, Elon a un adversaire
Quand les autos à batteries d’Elon Musk sont apparues dans notre marché il y a dix ans, tout le monde se demandait quel constructeur serait le premier à répliquer. Depuis, on a eu droit à quelques « tentatives ». La Nissan LEAF, la Chevrolet Bolt EV, la Volkswagen e-Golf et la Hyundai Ioniq. Bravo! Mais ces véhicules, bien qu’intéressants, n’ont rien à voir avec le niveau de sophistication, le design, les performances, et l’effet indiscutablement cool qu’offrent les produits Tesla.

Qui aurait cru que Jaguar serait son premier concurrent direct? En tout cas, pas nous… on aurait plutôt parié sur un constructeur japonais, allemand, ou même coréen. Pourtant, nous voici à l’aube de l’année modèle 2019 avec une marque anglaise qui riposte avec un produit viable et prêt à être conduit. Alors, sans plus tarder, voici les faits : le Jaguar I-PACE 2019 est un véhicule multisegment compact constitué à 94% d’aluminium. Il est propulsé par une batterie de 90 kWh. Le rouage intégral vient de série grâce à deux moteurs d'une puissance totale de 394 chevaux et un couple de 512 lb-pi. Il franchit le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et l’autonomie de ses batteries, qui sont garanties sur une durée de huit ans/160 000 km par le constructeur, est déclarée à 386 km. Le prix de départ du bolide est de 86 500 $ avant les frais de transport et de préparation.

Boom! Chers adeptes de véhicules électriques, le voici enfin votre « Tesla fighter ».

Trippant de la tête aux pieds
Après tout, on s’y attendait, et sans vouloir enlever quoi que ce soit aux produits révolutionnaires du milliardaire d’origine sud-africaine, je suis persuadé que c’est exactement ce que Musk désire; un concurrent de taille. À voir son attitude dérangeante depuis son arrivée dans l’industrie, sans oublier le fait qu’il ait ouvert ses brevets au monde entier, il est évident qu’il ne voulait que bouleverser le marché tout en poussant les manufacturiers de grand calibre à se tourner vers l’électrification. Certes, sa mission est accomplie, car l’I-PACE est exactement cela, une réponse à la question d’Elon, mais surtout, un véhicule électrique conçu par des passionnés de l’automobile.

L’apparence plus que réussie de l’I-PACE vient bien entendu du génie de l’homme qui est à la tête du design chez Jaguar Land Rover, Ian Callum. Son C.V. est bien rempli, responsable d’avoir conceptualisé certaines des plus belles bagnoles modernes de la planète, notamment la Jaguar F-TYPE, le Range Rover Velar et l’Aston Martin Vanquish.

L’I-PACE continue cette lancée via des proportions trapues, une stature musclée, un look jeune et branché et des lignes « jaguaresques », rappelant d’ailleurs certains classiques, comme la légendaire E-Type des années soixante.

Et comme toute bonne voiture électrique, dont la mécanique à deux moteurs avec piles dans le plancher prend très peu d’espace, l’I-PACE est étonnamment spacieux, disposant de deux coffres, un petit à l’avant (26 litres) et un grand à l’arrière (716 litres), sans oublier un habitacle à la hauteur de certains produits de catégorie intermédiaire.

Monte le son!
Je vous entends déjà argumenter : « un Tesla Model X P100D avec le mode Ludicrous est bien plus rapide que ça! » Certes, le Jaguar est plus d’une seconde derrière le VUS californien, mais son prix de départ est également près de 20 000 $ de moins, sans compter qu’un Model X peut facilement frôler 200 000 $ lorsque bien équipé.

N’ayez crainte, chers accros de la performance, car si ce sont des sensations fortes que vous recherchez dans votre VE, sachez que l’I-PACE est suffisamment rapide, mais aussi extrêmement amusant à conduire. C’est sur les routes du Portugal, dans la magnifique région d’Algarve, que l’on a eu la chance de le mettre à l’essai pendant deux jours. On nous avait préparé un parcours varié, incluant des kilomètres de routes splendides, des villages à ruelles étroites, un circuit de course titanesque, et même une courte séance hors route.

Sans surprise, le couple instantané, typique des moteurs électriques, permet à l’I-PACE des accélérations presque violentes, enveloppées par une des sonorités les plus fascinantes que j’ai eu la chance d’entendre à bord d’un véhicule. Jaguar ne cache pas le fait que la « turbine », que l’on entend ronronner dans l’habitacle autrement silencieux, est artificiel, mais cela confère un caractère agressif au petit utilitaire, augmentant l’agrément de conduite et les sensations fortes lors d’accélération animée. Il est même possible d’ajuster l’intensité de l’effet par le système multimédia du véhicule. Ou de l’éteindre complètement. Ce sont ces détails, comme la sonorité de la motorisation, qui rendent l’I-PACE contemporain et si désirable.

À l’intérieur, la planche de bord stylisée combine à la fois des commandes tactiles et physiques tout en demeurant simple et intuitive. Pareillement pour le système multimédia, qui s’avère convivial, attrayant et agréable à manipuler. Cependant, la surface lustrée peut causer des reflets et le système est incompatible avec Android Auto / Apple CarPlay.

Je pourrais continuer de tapisser cette page web de compliments, mais étant donné que l’on m’a demandé d’écrire un texte concis, je terminerai avec cette mention : le Jaguar I-PACE 2019 est le premier véhicule, depuis longtemps, qui m’a autant excité du début jusqu’à la fin, ça m’a tout pris pour lui trouver des défauts.

Il en a donc peu, mais j’avoue être un peu déçu par l’absence d’une capacité de remorquage (les ingénieurs parlent de 750 kg / 1 500 lb – donnée non déclarée par Jaguar), un prix de vente quand même élevé et l’absence de multiples modes pour le freinage régénératif, comme dans une e-Golf ou un Mitsubishi Outlander PHEV, par exemple.

Cela étant dit, le produit final est tellement réussi, épatant et révolutionnaire, que l’on pardonne ses défauts. La guerre des véhicules électriques est déclarée, et l’avenir de l’automobile risque d’être fort excitant.

Une première station à hydrogène ouvrira à Québec

Harnois Groupe pétrolier est fière de contribuer à la naissance de la toute première station multiénergies du Québec, en offrant au grand public des installations pour le ravitaillement de voitures à hydrogène; le produit qui en résultera sera propre, puisqu'il sera fabriqué sur le site par électrolyse de l'eau, un procédé exempt d'émissions de GES. Ce projet stimulant confirme HGP à titre de chef de file de la diversification énergétique dans l'Est du Canada.

L'annonce d'aujourd'hui, en partenariat avec Transition énergétique Québec, Toyota Canada et Hydrogenics, dotera la Ville de Québec d'un tout premier site où se côtoieront les automobilistes utilisant de l'essence, de l'électricité et de l'hydrogène. Le tout sera implanté dans une station-service du boulevard Wilfrid-Hamel, propriété de Harnois Groupe pétrolier, qui sera entièrement revampée pour l'occasion. Les travaux s'amorceront dans les prochains mois, alors que l'ouverture du site est prévue pour le printemps 2019.

Il s'agit d'une première incursion dans l'univers de l'hydrogène pour HGP qui, par ailleurs, a déjà fait des pas dans le monde des énergies alternatives en introduisant des bornes de recharge. « Notre organisation est tournée vers le futur et nous gardons l'esprit ouvert. L'hydrogène fait partie du portefeuille d'énergies que les consommateurs pourraient adopter au cours des 20 ou 30 prochaines années. En participant à ce banc d'essai, nous avons le sentiment de contribuer à modeler le poste de ravitaillement multiénergies de demain », explique Serge Harnois, président-directeur général de Harnois Groupe pétrolier.

En devenant partenaire du développement de la filière hydrogène au Québec, Harnois Groupe pétrolier étend son offre énergétique. Cet investissement cadre parfaitement avec la vision de l'entreprise, soit d'offrir la bonne énergie pour le bon véhicule, selon les besoins des consommateurs.

La Porsche 911 Speedster Concept, un beau cadeau de 70 ans

Comme vous le savez sans doute, Porsche fête les 70 ans de ses voitures sport en 2018. Une façon géniale de marquer l’occasion est de lancer un bolide spécial qui fait le lien entre la Porsche 356 Roadster originale de 1948 et les voitures Porsche d’aujourd’hui. Voici donc la nouvelle Porsche 911 Speedster Concept.

Décrite comme une « étude de design prête pour la route d’une voiture sport décapotable particulièrement excitante à conduire », cette machine reflète les valeurs traditionnelles de Porsche avec beaucoup de clarté. Elle a été développée au centre de sport motorisé de Porsche avec des technologies dérivées des modèles GT actuels comme la 911 GT2 RS et la 911 GT3 RS.

La bonne nouvelle? Une version de série risque fort d’être produite. La mauvaise? Ça pourrait attendre jusqu’en 2019. Porsche prendra une décision finale dans les mois à venir.

La philosophie Speedster
Les variantes Speedster des voitures sport de Porsche, qui marient des qualités dynamiques très particulières avec le plaisir de rouler sans toit, font partie de l’histoire de la marque depuis 1952.

La nouvelle 911 Speedster Concept se démarque d’abord par son cadre de parebrise raccourci et plus incliné qui réduit la taille des vitres latérales et lui donne une allure plus trapue que celle des ancêtres comme la 356 1500 Speedster. Ensuite, un panneau spécial en fibre de carbone fait le pont derrière les sièges, couvrant la protection anticapotage à « double bulle » qui caractérise ce genre de modèles depuis la 911 Speedster de 1988.

Deux volets noirs contrastants entre ces bosses ajoutent un élément aérodynamique à la voiture, tandis qu’un déflecteur de vent transparent en plexiglas est gravé de la mention « 70 years of Porsche ». Le mot « Speedster » apparaît avec un fini plaqué or sur les amples montants centraux ainsi que sur le parechoc arrière.

La carrosserie large de la Porsche 911 Speedster Concept provient de la 911 Carrera 4 Cabriolet, mais sa peinture unique dans les fameuses couleurs Argent GT et Blanc évoque les premières voitures de course de la marque. Idem pour les surfaces transparentes et opaques sur les lentilles de phares (à l’époque, on mettait du ruban sur les phares avant la course pour les protéger des éclats de pierres et pour empêcher le verre de se briser).

Ce n’est pas tout : le toit rétractable, le système de navigation, la radio et le climatiseur ont tous été éliminés pour réduire le poids. Les sièges sport en carbone font très moderne, tandis que le cuir aniline couleur Cognac 356 rappelle les belles d’antan.

Performance à la sauce Speedster
Sur le plan technique, la Porsche 911 Speedster Concept emploie un châssis de 911 GT3 et ses roues Fuchs de 21 pouces apparaissent pour la première fois avec un verrou central. De son côté, le moteur à six cylindres à plat développe plus de 500 chevaux via une boîte manuelle à six rapports et il peut grimper à 9 000 tours/minute. Parions aussi que le système d’échappement avec ses tuyaux arrière en titane produit un son incroyable.

On croise fort les doigts pour que Porsche aille de l’avant avec la production. Et vous?

Nissan Kicks 2018 : on le conduit cette semaine!

Il a été dévoilé au Salon de l’auto de Montréal en janvier dernier, et nous aurons enfin l’opportunité de le conduire cette semaine. Le Nissan Kicks 2018 sera bientôt en vente, positionné au bas de l’échelle des VUS chez la marque japonaise.

Le Kicks est équipé d’un quatre cylindres de 1,6 litre produisant 125 chevaux, assorti d’une boîte automatique à variation continue et d’un rouage à traction. Pas trop excitant, certes, mais la génération d’acheteurs ciblés par ce nouveau véhicule se fichent probablement des spécifications techniques. Pourvu que ça roule et que son design soit à la mode.

Ah oui : pas de rouage intégral non plus. Comme c’est le cas du Toyota C-HR et du Kia Soul.

Il est facile de dire que le Nissan Kicks 2018 remplace le JUKE, mais ces deux petits VUS ont des caractères très différents. Le JUKE était résolument plus sportif; du moins, on en saura plus long après notre essai du Kicks. Ce dernier risque plutôt de cannibaliser des ventes à la Versa Note et à la Sentra.

On se rendra dans la très lointaine et très exotique ville de Montréal pour rouler le Kicks. L’endroit parfait pour évaluer la durabilité et le confort de la suspension. Mais aussi pour tester son système multimédia, et en option, on a droit à l’intégration Apple CarPlay et Android Auto.

Le prix de départ du Nissan Kicks 2018 a déjà été annoncé à 17 998 $ avant les frais de transport et de préparation.

Nos impressions de conduite seront bientôt publiées sur le site du Guide de l’auto. N’allez pas trop loin!

  • Consultez notre essai du Nissan Kicks suite à cet évènement.

Hyundai HDC-2 Grandmaster, un aperçu du futur grand VUS coréen

Après avoir inauguré sa nouvelle philosophie de design de la « Sportivité sensuelle » avec le prototype de berline HDC-1 Le Fil Rouge à Genève plus tôt cette année, Hyundai a fait un pas de plus dans cette direction en dévoilant un prototype de VUS appelé HDC-2 Grandmaster au Salon de l’auto de Busan 2018, en Corée du Sud.

Ce que vous voyez ici en fait, c’est un aperçu du futur VUS pleine grandeur à huit places de Hyundai, qui se positionnera au-dessus du Santa Fe 2019 redessiné et offrira sans doute une option hybride en plus de son moteur de base lorsqu’il arrivera sur le marché vers le milieu de l’année prochaine. Partageant sa plateforme avec le Kia Telluride (également à venir), il pourrait s’appeler « Palisade » si l’on en croit les dernières rumeurs.

Plus que la berline Le Fil Rouge, le HDC-2 Grandmaster démontre la polyvalence de la nouvelle stratégie du « Look Hyundai » qui sera incarnée par les futurs véhicules de la marque.

« En faisant un grand pas en avant côté design avec notre stratégie du Look Hyundai, nous serons en voie de devenir une marque à laquelle les consommateurs peuvent vraiment s’identifier sur le plan émotionnel, affirme SangYup Lee, vice-président et chef du design de Hyundai. Non plus juste une marque associée à des produits qui en donnent beaucoup aux acheteurs pour leur argent, nous souhaitons faire de Hyundai une marque très prisée de la clientèle. »

Empruntant le titre qui désigne le meilleur champion d’échecs de la planète, le Hyundai HDC-2 Grandmaster est conçu dans l’harmonisation de quatre principes – les proportions, l’architecture, le style et la technologie – pour servir de modèle phare ayant beaucoup d’attrait et de cachet.

Bien que sa forme soit assez conventionnelle et digne d’une production de masse, le design de sa calandre, de ses blocs optiques et de ses jantes est tout le contraire. La façon efficace dont les phares et l’emblème du « H » s’intègrent aux éléments de la calandre est particulièrement intéressante. À l’autre extrémité, les énormes feux en « C » et l’aileron non moins massif au sommet du hayon donnent beaucoup de caractère au véhicule et l’aident à ne pas trop avoir l’air d’un Chevrolet Traverse vu de l’arrière.

Évidemment, le modèle de série sera nettement plus conservateur sur le plan esthétique, mais on peut quand même s’attendre à ce que le nouveau VUS pleine grandeur de Hyundai soit excitant à regarder. Ne manquez pas son dévoilement mondial dans les prochains mois!

Moteur international de l’année 2018 : les gagnants

Les récipiendaires des prestigieux prix du Moteur international de l’année 2018 ont été dévoilés récemment et Ferrari a largement dominé la compétition. Tesla et le groupe Volkswagen ont aussi brillé.

En plus de finir en première place dans les catégories du Meilleur moteur de performance et du Meilleur moteur de 3 litres à 4 litres, le V8 biturbo de 3,9 litres du constructeur italien a remporté le titre le plus convoité, celui du Moteur international de l’année, pour la troisième fois de suite. Mais ce n’est pas tout : dans le cadre du 20e anniversaire de ces prix, il a été sacré Meilleur moteur des 20 dernières années!

« Dans la 488 GTB, le huit-cylindres de 3,9 litres se voulait un exemple quasi parfait d’un moteur turbo de haute performance, plaçant la barre tellement haut qu’aucun concurrent ne pouvait l’atteindre, a mentionné Dean Slavnich, coprésident du conseil des prix du Moteur international de l’année. Retravaillé et modifié pour la 488 Pista, le meilleur moteur au monde a continué de s’améliorer. Sans contredit, on a affaire à une leçon de maître en ingénierie de la part de Ferrari. Aucun décalage du turbo, une superbe distribution, des émotions pures, un grognement furieux et tellement de puissance. Ce V8 de Ferrari est une œuvre d’art. »

Toutes catégories confondues, il a facilement devancé le six-cylindres turbocompressé de 3,0 litres de Porsche (deuxième) ainsi qu’un autre moteur de Ferrari : le V12 de 6,5 litres (troisième).

Voici la liste complète des gagnants des prix du Moteur international de l’année 2018 :

  • Moteur international de l’année : V8 biturbo de 3,9 litres de Ferrari
  • Meilleur moteur de performance : V8 biturbo de 3,9 litres de Ferrari
  • Meilleur nouveau moteur : V12 de 6,5 litres de Ferrari
  • Meilleur moteur vert : moteur entièrement électrique de Tesla
  • Meilleur moteur électrique : moteur entièrement électrique de Tesla
  • Meilleur moteur de 1,0 litre ou moins : trois-cylindres turbo de 1,0 litre de Volkswagen
  • Meilleur moteur de 1,0 litre à 1,4 litre : trois-cylindres turbo de 1,2 litre de PSA Peugeot Citroën
  • Meilleur moteur de 1,4 litre à 1,8 litre : hybride à trois-cylindres de 1,5 litre de BMW
  • Meilleur moteur de 1,8 litre à 2,0 litres : quatre-cylindres turbo de 2,0 litres de Porsche
  • Meilleur moteur de 2,0 litres à 2,5 litres : cinq-cylindres turbo de 2,5 litres d’Audi
  • Meilleur moteur de 2,5 litres à 3,0 litres : six-cylindres turbo de 3,0 litres de Porsche
  • Meilleur moteur de 3,0 litres à 4,0 litres : V8 biturbo de 3,9 litres de Ferrari
  • Meilleur moteur de 4,0 litres et plus : V12 de 6,5 litres de Ferrari

Le jury du Moteur international de l’année se compose de 68 journalistes automobiles provenant de 31 pays, dont Marc Lachapelle du Guide de l’auto.

Une époque excitante pour Aston Martin

Il fait beau et chaud, le grand prix F1 de Montréal bat son plein alors que la ville est en délire, et Aston Martin est occupé à faire des vagues autant sur la piste que sur la route.

Laura Schwab, présidente d’Aston Martin pour les Amériques, était finalement en ville pour admirer la folie estivale de Montréal — chaque fois qu’elle était ici, c’était en hiver — ainsi que de regarder la course et de rencontrer plein de gens.

Peu de femmes occupent des postes de haute direction dans l’industrie automobile. En Amérique du Nord, il y a elle, et puis il y a Mary Barra chez General Motors. Et c’est dommage, parce qu’en 2018, on devrait voir beaucoup plus de femmes dirigeantes dans ce qui a toujours été une industrie dominée par les hommes.

Durant sa visite, Mlle Schwab a également rencontré un groupe de femmes lors d’un dîner intitulé Women Who Drive, organisé par Les Moteurs Décarie, propriétaire du concessionnaire Aston Martin Montréal. Cette rencontre au restaurant Maison Boulud, géré par le grand chef Daniel Boulud lui-même, a permis à 24 femmes entrepreneures et activistes de discuter entre elles et d’apprendre sur le cheminement professionnel de Laura Schwab.

Évidemment, les constructeurs automobiles sont impliqués dans la Formule un, et en course automobile en général, pour donner de la visibilité à leur marque et aux performances de leurs voitures. Pour Aston Martin, c’est un processus en continu, mais la compagnie et Red Bull Racing collaborent à la conception d’une hypervoiture, l’Aston Martin Valkyrie, qui devrait également aider à cimenter le lien entre leurs voitures de route et leurs bolides de course. La Valkyrie sera une bête ultra profilée et ultra légère, équipée d’un V12 de 6,5 litres assorti d’une assistance électrique qui produirait aux alentours de 1 000 chevaux. Sa production devrait s’amorcer en 2019.

Entre temps, la berline Rapide termina sa carrière plus tard cette année, mais l’an prochain, une variante 100% électrique nommée la RapidE apparaîtra, et sera disponible en quantités très limitées. De plus, on devrait voir les premiers clichés du futur VUS d’Aston Martin en 2019, inspiré par le concept DBX.

Mais avant, la nouvelle Aston Martin Vantage sera mise en vente au Canada dans les prochaines semaines, tandis que la nouvelle DB11 Volante arrivera également. Et cet été, la DBS Superleggera sera dévoilée au monde entier, elle qui remplacera la Vanquish dans la gamme du constructeur. Des moments excitants pour la marque.

Je suis toujours fasciné d’entendre la perspective d’une femme au sujet de l’industrie automobile, et des sondages publiés récemment ont démontré que 85% de tous les achats de véhicules sont influencés par les femmes. Évidemment, l’industrie doit prendre cette statistique au sérieux, mais selon Mlle Schwab, sa marque couvre déjà ses bases puisque – à son avis – Aston Martin créé les plus belles voitures au monde. C’est effectivement un bon point de départ. Elle a aussi cité que contrairement à ce que les hommes pourraient penser, les femmes accordent beaucoup d’importance aux performances et aux chevaux-vapeur, pas juste le design et la couleur de la peinture.

À l’instar de bien d’autres marques de grand luxe, le constructeur anglais dispose de sa propre ligne de personnalisation intitulée Q by Aston Martin. Elle permet aux acheteurs de créer une voiture unique avec des couleurs et des garnitures uniques. Avec Q by Aston Martin-Commission, on peut rencontrer une équipe de spécialistes qui travaillent encore plus fort pour combler nos désirs et nos besoins lors de l’achat d’une Aston. Et en Amérique du Nord, on constate que de plus en plus d’acheteurs font appel à la ligne Q pour rendre leur voiture réellement unique.

Avec de nouveaux produits en route et un désir d’accroître ses parts de marché à travers la personnalisation de leurs voitures ainsi que la visibilité sur les circuits de la F1, Aston Martin — qui fête ses 105 ans d’existence — est fin prête à élargir sa présence en Amérique du Nord.

La moitié des véhicules Volvo seront obtenus par un service d’abonnement d’ici 2025

Le constructeur suédois Volvo a annoncé il y a près d’un an que toutes les voitures lancées à partir de 2019 seraient électriques ou hybrides. Cette semaine, le constructeur a annoncé plus de détails sur son plan d’affaires qui le mènera jusqu’en 2025. D’ici là, il désire que plus de 50% de ses voitures vendues annuellement soient équipées d’un moteur 100% électrique et plus d’un tiers de ses ventes soient des voitures autonomes. Ambitieux, n’est-ce pas?

Volvo croit que, grâce à cette mesure, la compagnie renforcera leur lien de confiance avec les consommateurs. « Les attentes de nos consommateurs évoluent rapidement, » explique Hakan Samuelsson, PDG de la compagnie. Il ajoute également que « Volvo doit évoluer tout aussi rapidement. Cette initiative fera passer Volvo d’un constructeur automobile à un fournisseur de services ». Fournisseur de service, vous dites?

En effet, Volvo prévoit que d’ici 2025, la moitié de ses véhicules ne seront pas achetés, mais obtenus par l’entremise d’un service d’abonnement. Autrement dit, les consommateurs paieront pour le « service » de conduire un Volvo, un peu comme payer pour un abonnement Spotify ou Netflix. C’est d’ailleurs le plan d’affaires de Lynk & Co, nouvelle marque automobile, détenue à 30% par Volvo.

Apparemment, Volvo croit qu’il sera en mesure de développer des revenus importants et récurrents grâce à ce virage à la fois vert et technologique. Mais comment? Là est la question.

Selon les dirigeants du manufacturier, la demande mondiale dans l’électrique sera suffisamment grande pour qu’elle représente la moitié de leurs ventes. L’avenir est au développement durable. Le pari est risqué, mais s’il est réussi, il en vaudra la chandelle!

La Porsche Mission E sera baptisé Taycan

C'est officiel, la première voiture 100% électrique de Porsche, connue jusqu'à présent sous le nom de Concept Mission E, sera baptisé Taycan. La version de production sera présentée l'an prochain et commercialisée en 2020. C'est ce qu'a appris notre envoyé spécial Mathieu St-Pierre qui assiste à un événement en marge du 70e anniversaire de Porsche.

D'autres détails suivront bientôt.

La SAAQ verse 87 335 $ à deux assurés qui chutent en déneigeant leur voiture

Vous avez bien lu! La SAAQ devra payer plusieurs dizaines de milliers de dollars à deux individus qui ont chuté lorsqu’ils déneigeaient leur voiture. Mais pourquoi donc? Car la Cour d’appel du Québec statue que le déneigement d’un véhicule fait partie de l’utilisation d’une voiture et est par le fait même couvert par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le plus haut tribunal du pays tranche plus de quatre ans après un accident où Laval Blackburn, un Saguenéen, s’est blessé lorsqu’il déneigeait sa camionnette stationnée dans le stationnement d’un édifice à logement. Une situation semblable s’est produite avec une femme de la Côte-Nord qui déneigeait son véhicule garé dans le stationnement du Motel Manic de Baie-Comeau. La femme et l’homme ont tous les deux poursuivi l’établissement privé, mais le tribunal a statué que l’acte de déneiger une automobile dans le but de la conduire fait partie de l’usage normal d’une voiture, pas de son entretien.

Ces deux cas feront évidemment boule de neige partout dans la province. Le concept de « l’utilisation » de sa voiture est dorénavant bien plus large qu’on ne l’aurait cru. Pour illustrer ses propos, la Cour illustre sa décision ainsi : « Il ne viendrait pas à l’esprit d’un concessionnaire automobile ou d’un garagiste d’offrir, dans la gamme de ses services d’entretien, le déneigement de l’automobile ».

Les deux plaignants sont maintenant considérés, au nom de la loi, comme des accidentés de la route. La SAAQ n’en est cependant pas à son dernier mot. Un porte-parole de la Société n’a pas fermé la porte à une demande d’appel en Cour suprême.

Subaru WRX et WRX STI 2019 : même prix de base, plus de connectivité

Le constructeur japonais vient d’annoncer les éditions 2019 de ses berlines sportives WRX et WRX STI, et bien qu’elles soient mures pour une refonte, on les reconduit sans changements majeurs pour la prochaine année. Elles sont maintenant en vente.

Toutefois, de série, le système multimédia comprend un écran tactile de 6,5 pouces et deux ports USB, et accepte désormais l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. En option, on peut augmenter la taille de l’écran à sept pouces.

Bonne nouvelle, la WRX d’entrée de gamme conserve son PDSF de 29 995 $, avant les frais de transport et de préparation. Les autres finitions voient leur prix augmenter de quelques centaines de dollars. Une nouvelle version Sport-tech RS s’ajoute en 2019 avec une boîte manuelle à six rapports, des sièges Recaro recouverts de cuir et d’Ultrasuède ainsi que des plaquettes de frein Jurid avec étriers rouges.

Quant à la WRX STI, sa puissance passe de 305 à 310 chevaux, grâce à une nouvelle admission d’air et un échappement à plus grand débit. On a également reprogrammé l’ordinateur, installé des pistons plus résistants et révisé le troisième rapport de la boîte manuelle à six rapports, et selon Subaru, la voiture profiterait d’accélérations plus rapides.

La liste de prix de la Subaru WRX/WRX STI 2019 se détaille comme suit :
WRX boîte manuelle : 29 995 $
WRX boîte automatique : 31 295 $
WRX Sport boîte manuelle : 33 395 $
WRX Sport boîte automatique : 34 695 $
WRX Sport-tech boîte manuelle : 36 695 $
WRX Sport-tech boîte automatique : 37 995 $
WRX Sport-tech RS boîte manuelle : 38 995 $
WRX Sport-tech avec EyeSight et boîte automatique : 39 295 $
WRX STI : 40 195 $
WRX STI Sport : 42 495 $
WRX STI Sport-tech avec déflecteur à profil bas : 47 295 $
WRX STI Sport-tech avec immense déflecteur : 47 295 $
Frais de transport et de préparation : 1 950 $

Acura RDX 2019 : plus de personnalité, enfin!

Vous l’aurez deviné, ce sont les MDX et le RDX qui génèrent le plus gros volume de ventes chez la marque de luxe de Honda, et ce, bien avant que la tendance envers ce type de véhicule soit aussi populaire. Si la concurrence multiplie les VUS dans tous les segments, Acura continue pour l’instant de miser sur son duo et on a droit pour 2019 à une troisième génération de son modèle le plus vendu, le RDX. Pas étonnant que cette refonte soit si importante aux yeux du constructeur.

Le RDX 2019 n’est pas qu’une simple évolution. On a délaissé l’ancien modèle pour repartir sur de nouvelles bases. Sa nouvelle plate-forme, exclusive à Acura, a permis d’intégrer les éléments nécessaires pour dynamiser le comportement du RDX. Elle est plus rigide, légère et aura permis également d’abaisser le centre de gravité.

Un premier VUS griffé A-Spec, le Type-S à venir?
Le RDX 2019 est le premier à adopter une nouvelle signature visuelle chez Acura qui se transposera dans les prochaines produits. Si l’arrière est générique, l’avant démontre plus de caractère grâce notamment à une nouvelle calandre « Diamond Pentagon ». On veut mettre de l’avant la marque Acura, impossible de ne pas s’en rendre compte avec l’emblème surdimensionné logé au centre de la grille! C’est la tendance, juste à regarder le devant des VUS de Mercedes-Benz. Si l’on a accusé Acura de manquer de personnalité dans ses récents designs, le RDX nous redonne espoir.

Pour un style vraiment particulier, vous pouvez opter pour la version A-Spec offerte pour une première fois chez VUS Acura. Cette dernière ajoute quelques éléments visuels rehaussant l’allure du véhicule, notamment un traitement monochrome et des jantes de 20 pouces grises sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas. Ce n’est toutefois qu’une opération de style, pas de puissance supplémentaire dans le cas du RDX A-Spec.

Il faudra attendre la livrée Type-S – non confirmée – qui, avec son moteur six cylindres turbocompressé, aura la mission de rivaliser avec les modèles Mercedes-AMG et BMW M. On a finalement compris que la performance vend, chose que Infiniti ne semble toujours pas constater.

Détaillé à partir de 43 990 $, le RDX est en ligne côté prix avec la concurrence, sans être nécessairement moins dispendieux. Cinq versions sont au catalogue, se distinguant principalement par leur niveau d’équipements. Pour le reste, le choix est simple, un seul moteur et une seule boîte de vitesses sont proposés.

Un retour au moteur turbo
Lors de l’introduction du RDX en 2006, son moteur turbocompressé avait été mal accueilli : pas assez puissant, bruyant, bref plusieurs propriétaires ont été déçus par son rendement et il avait pratiquement coulé le modèle. Pour la seconde génération, apparue en 2013, on avait choisi un moteur V6 atmosphérique qui était à l’époque beaucoup plus dans la norme. Ironiquement, on fait l’opération inverse cette année avec un retour au moteur turbo, car aujourd’hui, ce sont les mécaniques suralimentées qui ont la cote. On dira que le RDX était en avance sur son temps.

Pour 2019, le RDX troque donc son V6 de 3,5 litres pour un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres à injection directe libérant 272 chevaux, sept de moins que l’ancien V6, mais c’est le couple qui sort grand gagnant de l’opération avec une hausse de 30% pour un total de 280 lb-pi, développé à un régime nettement plus bas. Le RDX devient donc plus puissant que tous ses rivaux en version de base et équipés d’une mécanique similaire. Le moteur est jumelé à une nouvelle boîte automatique à dix rapports, d’une efficacité exemplaire. On y reviendra. Le carburant super est recommandé, non requis.

À bord, on a entièrement remanié l’habitacle. Acura est reconnu pour ses tableaux de bord bien garnis, et on a épuré un peu le tout dans le RDX 2019, mais c’est encore lourd. On retrouve une panoplie de boutons à gauche du volant, lequel demeure chargé, pareil pour la console centrale. On mise sur la logique des emplacements au lieu de regrouper le tout. Une console centrale flottante apporte une belle touche de modernité et on a repris l’intégration de la NSX dans l’aménagement des boutons du sélecteur de marche avant, arrière et de stationnement.

Honda continue de croire, comme Lexus, qu’un écran placé haut et contrôlé par un pavé tactile est plus efficace et moins dérangeant qu’un écran tactile. Nous sommes en désaccord. Certes le système multimédia d’Acura est un tantinet plus fonctionnel que celui de Lexus, mais il nous force à porter autant d’attention à l’écran quand on tente de sélectionner les éléments affichés. Les opérations sont plus laborieuses et complexes en fin de compte.

Plusieurs de ses rivaux fournissaient plus d’espace à bord, grâce à la nouvelle plate-forme, la longueur et l’empattement de cette génération ont été augmentés afin de dégager quelques millimètres supplémentaires pour les passagers. C’est notable, alors que le modèle passe en tête de liste devant le BMW X3 et l’Audi Q5 au chapitre du l’espace pour les passagers avant et arrière, et même constat pour ce qui est du volume de chargement.

Sur la route
Une fois à bord, on apprécie le confort et le support des sièges électriques qui sont réglables de 16 manières, c’est tout juste s’ils ne pivotent pas sur 360 degrés. On aimerait cependant pouvoir abaisser l’assise, car on est assis très haut.

Le quatre cylindres suralimenté s’avère étonnamment efficace. Il dispose d’amplement de verve, et la puissance est immédiatement déployée dès que l’on enfonce l’accélérateur. On peut remercier à cet effet la boîte automatique à dix rapports qui maintient en tout temps la plage de régime idéale. Un bouton « Sport » permet de modifier son comportement en retirant les rapports supérieurs, ce qui laisse le moteur révolutionner un peu plus haut. On peut aussi combiner le tout à quatre modes de conduite qui agissent notamment sur la fermeté de la suspension et la réactivité de l’accélérateur.

Le mode Sport + s’avère le plus radical et si vous êtes emballé par le son du quatre cylindres en accélération, sachez que sa sonorité est amplifiée dans l’habitacle par le système de sonorisation. C’est bien fait, on ne pourrait le deviner. Les ingénieurs peuvent dire « mission accomplie! » quant au comportement du RDX 2019. Il est beaucoup plus engageant sur la route que son prédécesseur et son rouage intégral SH-AWD de troisième génération demeure un exemple d’efficacité.

McLaren 570LT, c'est pour bientôt n'est-ce pas?

Dans la catégorie des voitures exotiques, le nombre de modèles que le constructeur propose dans son catalogue est mince, mais le nombre de déclinaisons est impressionnant. La 570 du constructeur McLaren, une voiture déjà bien connue, pourrait bien recevoir deux autres lettres bien spéciales : LT. C’est excitant!

Au travers d’une vidéo énigmatique du constructeur nommée « The edge is calling », on voit ce qui semble être une 570S modifiée. Par le passé, le constructeur a dévoilé des versions survitaminées comme la 675 sous l’appellation LT ce qui se trouve à être l’abréviation pour « Long Tail ». Elle offrirait donc un design plus sportif et un moteur suralimenté qui viendrait s’inscrire dans le club des 600 chevaux.

Dans la vidéo, le constructeur déclare « Préparez-vous pour ce moment. Lorsque ce n’est que vous. La voiture. Crue et sans compromis. Elle vous appelle.[…] De l’adrénaline pure. C’est le moment de vous dépasser et d’aller jusqu’au bout. »

Assoyez-vous et regardez cette vidéo.

Karma Automotive inaugure son nouveau concessionnaire à Montréal

La berline de luxe Karma Revero profitera d’une nouvelle vitrine à Montréal, puisque Holand Automotive, détaillant des marques Karma et Rolls-Royce, vient de mettre la touche finale sur un concessionnaire de 80 000 pieds carrés.

C’est aussi le premier concessionnaire qui présentera le Karma Automotive Consumer Interface dans toute sa splendeur, qui démontrera l’inspiration derrière le choix des matériaux, des textures et des couleurs utilisés pour confectionner chaque Revero. La salle d’exposition dispose de grands panneaux vitrés qui, selon la marque, procurent une transition fluide entre l’extérieur et l’intérieur, un attribut du style de vie de la Californie, là où se situe la maison-mère de Karma Automotive. On complète le design du concessionnaire avec des lattes de bois architecturaux et d’autres éléments naturels.

« L’équipe de Holand a fait un excellent travail avec leur nouveau concessionnaire, » a cité Jim Taylor, chef de la direction financière de Karma Automotive. « La nouvelle interface capture l’essence de notre marque et procure à l’équipe de Holand les outils nécessaires pour bien partager l’histoire de Karma avec les acheteurs de voitures de luxe. »

La Karma Revero est une berline de luxe électrique à autonomie prolongée, équipée de deux moteurs électriques procurant une puissance combinée de 403 chevaux et un couple de 981 livres-pied. Sa batterie de 21 kWh permet une autonomie en mode 100% électrique d’au plus 80 kilomètres. Sous son capot se trouve un quatre cylindres turbo de 2,0 litres agissant comme générateur pour renflouer les batteries et permettre une autonomie totale de 480 kilomètres, selon les estimations du constructeur. Au Canada, la Revero se détaille à partir de 149 000 $, excluant les frais de transport et de préparation de 1 800 $.

Le nouveau concessionnaire Karma Montréal se situe au 8525 boulevard Décarie, aux abords de l’autoroute 40 et de l’autoroute Décarie.

Le Rolls-Royce Cullinan 2019 fait son entrée à Montréal

Le tant attendu VUS Rolls-Royce a finalement été dévoilé au monde entier le 10 mai, et cette semaine, il a effectué une tournée canadienne avec des arrêts à Vancouver, Calgary et Toronto.

Ce soir, le Cullinan a fait ses débuts dans La Belle Province, coïncidant avec l’inauguration officielle de la toute nouvelle salle de montre de Rolls-Royce Montréal. L’édifice de 80 000 pieds carrés dispose d’un design élégant, à aire ouverte, avec des bureaux entièrement vitrés installés sur une mezzanine. La section à l’avant du concessionnaire est réservée pour Rolls-Royce, alors que la section du côté nord présentera la marque Karma. À l’arrière, les véhicules à l’affiche de Holand Leasing, dont une sélection de bolides exotiques à bas kilométrage.

Devant une foule d’environ 400 personnes, les draps ont été levés de deux unités du Rolls-Royce Cullinan 2019. Le premier, peint en rouge avec un habitacle beige et noir, disposait des sièges arrière Lounge Seats, qui peuvent être rabattus pour augmenter l’espace cargo de 600 à 1390 litres. Le deuxième Cullinan était peint en gris et abritait un habitacle blanc avec accents bleus ainsi que la configuration Individual Seats. Cette dernière installe deux sièges séparés par une console avec cabinet de rafraîchissements, alors qu’une partition vitrée isole l’aire de chargement.

Le Cullinan est équipé d’un V12 biturbo de 6,75 litres qui développe 563 chevaux et un couple de 627 livres-pied. Une boîte automatique à huit rapports est également incluse, tout comme – pour la première fois dans un Rolls – une transmission intégrale et un système à quatre roues directionnelles. Le VUS obtient aussi une suspension pneumatique, lui conférant un roulement feutré digne de la marque, surnommé le Magic Carpet Ride.

Les commandes ont déjà commencé à entrer pour le nouveau véhicule, et les premières unités devraient arriver au Canada à la fin de 2018. Selon Gerry Spahn, directeur des communications pour Rolls-Royce Motor Cars en Amérique de Nord, il y a beaucoup de clients canadiens qui attendent le Cullinan, qui sera leur premier véhicule de marque Rolls. Un rouage intégral était important pour eux, et maintenant que la compagnie en offre un, ces gens sont acheteurs.

On s’attend à ce que le Rolls-Royce Cullinan 2019 se vende mieux que la Phantom, la Ghost, la Wraith et la Dawn réunies ensemble. Du moins, au Canada. Le prix débute à 370 000 $ avant les frais de transport et de préparation, ainsi que toute option qu’on voudra ajouter au véhicule. La marque s’attend à ce que le prix de transaction moyen avoisine les 450 000 $.

Quant au concessionnaire Rolls-Royce Montréal, il est maintenant situé au 8525 boulevard Décarie, qui peut désormais être admiré de l’autoroute Décarie.