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Le constructeur chinois Byton dévoile un second concept de véhicule électrique

L’industrie automobile n’est pas étrangère aux concepts de véhicules électriques provenant de la Chine. Tous plus spectaculaires les uns que les autres avec des milliers de chevaux et des performances absolument ridicules, ces concepts ont été nombreux à voir le jour au cours des dernières années.

Le plus récent est le concept K-Byte du manufacturier Byton. Il s’agit du deuxième prototype de l’entreprise en démarrage qui compte déjà des bureaux à Munich et Santa Clara en plus de quatre centres en Chine.

Contrairement à plusieurs concepts chinois présentés au fil des ans, cependant, les modèles de Byton semblent plus réalistes et près de la production. La K-Byte, par exemple, se veut une rivale de la Tesla Model S avec sa configuration de coupé à quatre portes, son moteur 100% électrique à grande autonomie et ses technologies de conduite autonome.

Le premier prototype de la marque était le M-Byte, un VUS pouvant accueillir des batteries de 71 kWh et 95 kWh pour une autonomie potentielle de près de 500 kilomètres. Tout semble indiquer que ces mêmes batteries se retrouveraient dans la K-Byte.

Quant à la conduite autonome, le concept propose des technologies de niveau 4, soit une autonomisation quasi totale de la conduite. Le conducteur doit contrôler le véhicule dans certaines situations, mais ultimement, nous avons droit à une voiture qui se conduit pratiquement seule en tout temps. À l’heure actuelle, ces systèmes ne sont pas permis sur les routes nord-américaines. Le système Autopilot de Tesla est considéré comme étant un système de niveau 2.

Byton a annoncé du même coup qu’elle avait réussi à obtenir 500 millions de dollars en investissement pour poursuivre ses activités de recherche et de développement. Si tout se passe bien, les prototypes K-Byte et M-Byte pourraient voir le jour en 2020.

source:ecoloauto.com

Un Ford Explorer hybride pour la police

Après avoir annoncé plus tôt cette année que la prochaine génération du VUS Explorer serait offerte en version hybride, Ford a annoncé la semaine dernière son intention d’électrifier le Police Interceptor Utility, un véhicule utilitaire sport destiné aux forces policières américaines et basé sur le VUS intermédiaire de la marque.

Selon Ford, l’avantage principal de cette décision est l’économie de carburant. Avec un moteur hybride, le Ford Police Interceptor Utility consommera 40% moins de carburant que le moteur V6 du Interceptor actuel. Le moteur hybride combinera un V6 de 3,7 litres avec un moteur électrique et une batterie lithium-ion, mais on n’en sait pas plus sur les spécifications de la motorisation.

Ford est au cœur d’un changement de philosophie qui touche à l’ensemble de sa gamme. Le manufacturier américain avait notamment indiqué le mois dernier qu’il comptait retirer la grande majorité des voitures de sa gamme au profit des VUS. En janvier dernier, Ford a aussi annoncé son intention d’offrir six véhicules électrifiés d’ici 2022 et que tous ses VUS seraient offerts avec un moteur hybride.

Avec le Interceptor Utility, Ford souhaite probablement démontrer qu’un véhicule hybride peut être viril tout autant qu’un VUS traditionnel. On souhaite pour le constructeur que la stratégie fonctionne.

source:ecoloauto.com

Volvo s'engage à utiliser 25 % de plastique recyclé par voiture dès 2025

Volvo, le manufacturier suédois, a sans contredit entrepris un virage technologique et écoresponsable important depuis quelque temps. Récemment, on nous annonçait que la moitié de ses véhicules seraient obtenus par un service d’abonnement d’ici 2025, mais aussi que 50% de ses véhicules seraient électriques d’ici à 2025! Aujourd’hui, le fabricant annonce que, à partir de cette même année, 25% du plastique contenu dans chaque véhicule sera recyclé.

Dans un communiqué de presse, Volvo réitère son engagement envers le développement durable. Selon eux, il est possible d’utiliser des matériaux durables et respectueux de l’environnement sans pour autant sacrifier le design du véhicule. Pour soutenir cette affirmation, le manufacturier a créé une édition unique de son tout nouveau VUS XC60 T8 équipé d’un moteur hybride rechargeable où plusieurs pièces de plastique ont été changées contre des pièces équivalentes, mais recyclées. Selon le PDG de Volvo, Håkan Samuelsson, « la protection de l’environnement est au cœur de nos valeurs d’entreprise. C’est pourquoi nous continuerons de trouver de nouvelles manières d’améliorer nos pratiques ».

Le Volvo XC60 contenant du plastique recyclé nous montre une console centrale fabriquée à partir de fibres renouvelables et de plastique récupéré à partir de filets de pêche et de cordes utilisées sur ces bateaux. De son côté, le tapis est fait de bouteilles de plastique recyclées et de coton provenant des retailles de coupe du manufacturier. Les sièges sont quant à eux fabriqués entre autres de bouteilles recyclées et l’insonorisation du moteur de la voiture a été réussie grâce à la réutilisation de sièges usagés provenant de vieilles Volvo.

Le manufacturier semble dire que la créativité ainsi que la coopération de leurs fournisseurs font une grande différence. Cependant les matériaux recyclés semblent être une denrée rare. Aux dires du constructeur, ils éprouvent des difficultés en ce qui a trait à l’approvisionnement, ce qui les oblige bien souvent à faire appel à plusieurs partenaires fournisseurs. Que pensez-vous de cette initiative du constructeur?

L’Aston Martin DB5 de James Bond mise aux enchères pour près de 3 millions

Bond, James Bond. Vous connaissez? Évidemment… 007 est devenu un chiffre pratiquement mythique depuis la sortie de ces films. Et Bond, il conduit pratiquement toujours une Aston Martin. Récemment, la maison d’encan Bonhams a annoncé qu’elle mettait aux enchères la célèbre DB5 de l’agent du MI6 incarné par Pierce Brosnan. Son prix estimé? Entre 1 200 000 et 1 600 000 livres sterling!

Dans le récit GoldenEye de 1995, le 17e long métrage de la saga, on voit Bond participer à une poursuite féroce au volant de sa DB5 alors qu’il affronte une Ferrari F355. Quelques années après le film, la voiture a été achetée par un collectionneur. Elle est ensuite devenue l’une des voitures les plus mémorables de la saga britannique. Elle a donc gagné beaucoup en valeur! Selon la maison Bonhans, « l’Aston Martin DB5 est l’une des voitures classiques les plus reconnaissables et désirées de la planète et elle est du même coup la voiture ultime de la saga. Tous les fans se rappellent Pierce Brosnan derrière le volant de cette voiture lors de la meilleure poursuite de voitures de l’histoire. » Évidemment, Bonhams veut vendre cette voiture au prix fort. Il exagère sans doute un peu, mais il est vrai que cette voiture est mémorable.

La voiture sera vendue au Festival de vitesse de Goodwood qui se tiendra du 12 au 15 juillet prochain dans le Sussex de l’Ouest en Angleterre. On croit que la voiture se vendra entre 1,2 M et 1,6 M livres sterling, ce qui équivaut à un montant variant entre 2 100 000 et 2 800 000 dollars canadiens. Cassez votre petit cochon!

Un constructeur chinois s’inspire largement de l'Urus de Lamborghini

Il arrive qu’un nouveau produit sur le marché ressemble drôlement à un autre déjà commercialisé. Après tout, on s’inspire tous quelque part! Mais parfois, c’est clairement du plagiat. En Chine, un constructeur du nom de Huansu Auto a lancé un VUS d’entrée de gamme au design plutôt familier, celui de l’Urus du constructeur italien Lamborghini.

Effectivement, le VUS du nom de C60 Hyosow ressemble drôlement à l’Urus, ne trouvez-vous pas? Cependant, il n’est pas de taille à affronter l’utilitaire sport de Lamborghini. Sa réplique chinoise est équipée d’un moteur de 1,5 litre développant 150 chevaux ou d’un 2,0 litres turbo de 181 chevaux. Le Lamborghini Urus est quant à lui mu par un V8 à double turbo de 4,0 litres. Il est équipé d’une boîte automatique à huit rapports et offre une puissance de 650 chevaux ainsi qu’un couple de 627 lb-pi. L’accélération de 0 à 100 km/h? 3,6 secondes.

Pour couronner le tout, le C60 Hyosow sera vendu entre 100 000 et 150 000 Yuan (entre 20 000 $ et 30 000 $ CAN), contrairement aux quelques 232 000 $ demandés pour obtenir un Urus.

Le manufacturier asiatique annonce que le VUS ne sera vendu qu’en Chine et qu’il sera disponible dès décembre prochain. Lamborghini, quant à lui, semble ignorer cette situation. Après tout, les deux véhicules ne sont pas comparables outre le design.

Le grand patron d’Audi arrêté en lien avec le Dieselgate

Le chef de la direction d’Audi, Rupert Stadler, qui a été aperçu ce printemps aux E-Prix de Formule E de Rome et de Paris en train de promouvoir les efforts d’électrification de sa compagnie, n’a pu échapper au sombre passé du groupe Volkswagen ce lundi. Il a été arrêté à son domicile d’Ingolstadt et demeure détenu par crainte qu’il nuise à l’enquête en cours sur l’énorme scandale des moteurs truqués qui a éclaté en 2015 et qui continue de faire mal au constructeur allemand.

C’est le plus haut dirigeant d’Audi appréhendé jusqu’à ce jour en raison de son implication possible dans le fameux « Dieselgate ».

« Dans le cadre d’une enquête sur les moteurs Audi et les émissions de diesel, le bureau du procureur de Munich a exécuté un mandat d’arrêt contre M. Rupert Stadler le 18 juin 2018 », peut-on lire dans le communiqué émis par la justice munichoise, qui précise que l’arrestation n’était pas une requête des autorités américaines. L’objectif est de s’assurer qu’il ne supprime ou n’altère aucune preuve dans le dossier.

Audi et Volkswagen ont toutes deux confirmé l’arrestation et réitéré que la présomption d’innocence vaut toujours pour Stadler, qui n’a bien sûr fait aucun commentaire. L’homme a sans cesse nié toute faute dans le scandale du Dieselgate, même s’il figurait parmi les 18 suspects importants identifiés par le bureau du procureur public de Munich à la fin mai en compagnie d’un autre membre du conseil d’Audi, Bernd Martens.

Sa détention pour interrogatoire survient une semaine après que les autorités allemandes aient fait une perquisition à sa résidence privée et accusé Stadler de fraude et de falsification de documents pour des événements qui remontent à 2012.

Voilà qui complique bien les choses – du moins à court terme – pour le nouveau président du groupe Volkswagen, Herbert Diess, qui tente d’implanter une nouvelle structure organisationnelle dont ferait partie Stadler tout en réorientant le constructeur vers les véhicules électriques.

Selon le Financial Post et Autoblog, le cas Stadler sera discuté lors d’une réunion du conseil de surveillance ayant lieu plus tard lundi.

Rappelons que l’ancien responsable du développement des moteurs chez Audi, Wolfgang Hatz, est incarcéré depuis septembre 2017.

Ouverture de la première station-service à hydrogène publique au Canada

Pendant des années, nous avons déploré le fait que les constructeurs automobiles présentent des véhicules avec pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène sans qu’il y ait une quelconque infrastructure pour les faire rouler, du moins au Canada.

Bien que Hyundai ait loué son Tucson FCEV de première génération à quelques clients de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec, nous n’avions pas encore vu la première station de ravitaillement en hydrogène accessible au grand public – jusqu’à maintenant.

La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu vendredi dernier au 8686, avenue Granville, à Vancouver, quelque part entre le centre-ville et l’aéroport international de Vancouver. Cette première station-service à hydrogène publique au Canada est opérée par Shell et Hydrogen Technology & Energy Corporation (HTEC), qui comptent en ouvrir deux autres dans la région prochainement.

Des représentants de Hyundai et de Honda étaient sur place pour célébrer l’occasion et aussi pour donner aux participants la chance d’essayer des modèles à pile à combustible qui seront commercialisés chez nous, comme le multisegment Hyundai Nexo et la berline Honda Clarity Fuel Cell.

« Hyundai Auto Canada a longuement supporté l’hydrogène comme la meilleure voie à suivre vers le transport éco et durable. Car le plein se fait en cinq minutes pour offrir une autonomie de 600 km, l’hydrogène est le carburant alternatif le plus approprié pour le public canadien », a affirmé Don Romano, président et chef de la direction de Hyundai Auto Canada.

Le fabricant coréen est d’ailleurs un membre fondateur de la coalition des constructeurs de véhicules automobiles électriques à pile à combustible à hydrogène du Canada (Canadian FCEV Coalition), dont le but est d’accélérer le développement de l’infrastructure requise par les véhicules alimentés à l’hydrogène avec l’aide du gouvernement et des grands noms de l’industrie.

Ce genre de véhicule vert n’a pas besoin de carburant et, comparativement à la vaste majorité des voitures électriques à batterie, l’autonomie est supérieure puisque les moteurs tirent leur électricité de la conversion de l’hydrogène contenue dans les réservoirs. Les seules émissions sont de la vapeur d’eau.

« Nous applaudissons Shell et HTEC pour leur travail et leur investissement dans la construction des infrastructures nécessaires pour démontrer l’énorme potentiel de la technologie des piles à combustible à hydrogène, a déclaré Jean-Marc Leclerc, vice-président principal des ventes et du marketing chez Honda Canada. Alors que nous œuvrons pour réaliser cette vision partagée d’une société sans carbone, nous sommes impatients de voir ces infrastructures s’étendre au reste du pays. »

Et nous aussi! Voilà tout ce qui manque pour vraiment commencer à rêver de conduire ces véhicules cool et prometteurs comme le Nexo, la Clarity Fuel Cell, la Toyota Mirai et d’autres à venir.

Obtenir le prestige d’Aston Martin à l’ère de la consommation responsable

Dans le cadre des festivités entourant le Grand Prix de Montréal 2018, l’équipe du Guide a eu la chance de s’entretenir avec Laura Schwab, présidente d’Aston Martin des Amériques et Thomas Leret, directeurdesign couleur et matières du constructeur. À une ère où les constructeurs automobiles prestigieux se font pointer du doigt par les groupes de défense des animaux pour leur utilisation du cuir dans leur habitacle, l’heure est aux défis.

Leret l’a affirmé à plusieurs reprises : « lorsqu’un consommateur désire une Aston Martin, il veut être impressionné par les matériaux utilisés dans son véhicule. » Mais comment satisfaire les consommateurs qui désirent voir les manufacturiers utiliser des produits responsables et respectueux de l’environnement? Difficile de parler d’environnement lorsqu’on est au volant d’une voiture mue par un moteur V12 consommant tout près de 20 L/100 km, vous me direz. Vous avez bien raison, mais dans ce segment de marché, la tendance actuelle est au respect des animaux, pas à la consommation réduite d’essence. Il ne faudrait pas tout changer d’un seul coup!

Alors, comment faire pour satisfaire une clientèle minutieuse? Selon Leret, il faut rester à l’affût des tendances et les anticiper. Pour ce faire, il se déplace et visite des salons de mode qui présentent des matériaux et des styles qui sont ou seront populaires dans un avenir rapproché. L’Aston Martin Vantage en est un bon exemple. Elle représente un mariage parfait entre look, matériau et performance.

Des défis culturels
L’émergence du marché chinois représente un défi de marque pour le manufacturier. Par exemple, les Asiatiques ont une conception bien différente de l’espace. Pour le directeurdesign couleur et matières du constructeur, il s’agit donc de développer un seul design qui correspondra tant aux consommateurs asiatiques qu’aux consommateurs américains. Et si le bois demeure à la mode en Asie, il ne l’est pas pour autant dans le Vieux Continent. C’est pourquoi on a créé Q by Aston Martin, la division de personnalisation du constructeur.

Du bateau au sous-marin en passant par la voiture
Le but ultime pour Leret est de créer un lien évident entre le design de ses voitures, et les partenariats de la marque avec les constructeurs aéronautiques, sous-marins et nautiques. Au cours des dernières années, on a vu Aston Martin participer au design d’un sous-marin luxueux et ce n’est pas un adon! On désire s’impliquer dans un ensemble de produits qui correspondent au mode de vie des clients de la marque. Par le passé, le manufacturier a également mis sa signature sur un avion et un bateau. Quel sera le prochain projet? Mystère…

Volvo annonce une motorisation T8 édition Polestar pour sa série 60

Polestar, la division de performance du constructeur Volvo depuis plus de 20 ans, se tourne désormais vers l’électrification pour rehausser les performances des modèles de la marque. On annonce aujourd’hui que la série 60 de Volvo pourra recevoir une mise à jour Polestar dans sa version T8 Twin Engine.

Moins d’une semaine avant le dévoilement de la toute nouvelle S60 à l’usine d’assemblage de Charleston en Caroline du Sud, Volvo annonce que Polestar apposera sa griffe sur les freins, les roues, la suspension et le moteur dans les versions T8, équipées du moteur hybride rechargeable du constructeur. L’ensemble de performance s’intitule Polestar Engineered.

Ce dernier se distinguera par ses jantes en alliage plus aérées afin de laisser entrevoir des étriers de frein dorés, ses ceintures de sécurité dorées, son échappement chromé mat et l’étoile Polestar sur la calandre avant. En matière de performances, la version T8 Polestar Engineered offrira 15 chevaux supplémentaires pour un total de 415, un couple de 494 livres-pied au lieu de 472, et une réduction de la consommation d’essence.

Ce moteur sera d’abord offert sur la toute nouvelle berline sportive Volvo S60 2019, mais on annonce que cette même motorisation sera également disponible en quantité limitée pour les modèles XC60 et V60 à partir de l’année prochaine. Les modèles recevant une ingénierie Polestar seront entièrement équipés et se positionneront au-dessus des versions R-Design en matière de prix.

Les Jeep Grand Cherokee et Ford Explorer mettent le passager avant en danger

Si de gros progrès ont été faits pour rendre les véhicules plus sécuritaires au cours des dernières années, notamment avec les nouveaux systèmes électroniques d’aide à la conduite, il reste encore de bonnes améliorations à apporter en termes de protection lors des collisions.

Doit-on s’inquiéter? Eh bien, prenons par exemple le dernier test de collision avant avec léger chevauchement côté passager que vient de mener l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) aux États-Unis. Bien que six des huit modèles au programme aient reçu la note « Bon » ou « Acceptable », les populaires Jeep Grand Cherokee et Ford Explorer ont tous deux échoué, finissant avec un « Piètre » résultat.

Une collision avant avec léger chevauchement se produit quand seulement le coin avant du véhicule frappe un autre véhicule ou encore un objet stationnaire comme un arbre ou un poteau. Le test de l’IIHS est effectué à une vitesse de 40 mi/h (64 km/h) avec un chevauchement de 25% entre le devant du véhicule et le muret.

Dans le cas du Grand Cherokee, il y a eu une intrusion maximale de 10 pouces (25 centimètres) au niveau de la charnière inférieure de la porte avant. De plus, la tête du mannequin passager a frappé fort contre le tableau de bord à travers le coussin gonflable. Et puisque le rideau gonflable latéral ne s’est pas déployé et que la porte s’est ouverte, sa tête est sortie du véhicule au rebond. Les données enregistrées par le mannequin indiquent que des blessures à la jambe droite seraient probables lors d’une véritable collision de cette ampleur. Le passager risquerait également de se blesser à la tête.

L’Explorer s’est montré pire avec une intrusion maximale de 15 pouces (37,5 centimètres) au niveau de la charnière inférieure de la porte avant et de 13 pouces (32,5 centimètres) au niveau de la charnière supérieure et du tableau de bord. Qui plus est, le seuil de porte a été renfoncé de six pouces (15 centimètres) vers le mannequin. Selon l’IIHS, il serait très probable que le passager avant subisse des blessures à la hanche droite dans pareille collision et sa jambe gauche pourrait aussi y goûter.

« Dans ces VUS, les coussins gonflables, les ceintures de sécurité et la structure présentent de sérieux défauts, remarque David Zuby, directeur de la recherche à l’IIHS. Le passager avant risque de subir des blessures à la tête, à la hanche ou à la jambe en cas de collision avant avec léger chevauchement côté droit. »

Ford travaille présentement sur la prochaine génération de l’Explorer, attendue pour 2020, et promet une protection améliorée pour le conducteur et le passager avant dans ce genre d’accident.

Dans un communiqué, la marque à l’ovale bleu a tenté de se faire rassurante : « La sécurité de nos clients est toujours l’une de nos plus grandes priorités quand nous concevons nos véhicules et nous apportons sans cesse des améliorations pour qu’ils demeurent bien protégés sur la route. L’Explorer est un véhicule sécuritaire ayant reçu la plus haute cote de cinq étoiles de la NHTSA aux États-Unis ainsi qu’une note ‘Bon’ de l’IIHS dans ses tests de collision frontale et latérale. »

Les autres VUS intermédiaires testés par l’IIHS étaient le GMC Acadia, le Kia Sorento et le Volkswagen Atlas, récipiendaires d’une note Bon, ainsi que le Honda Pilot, le Toyota Highlander et le Nissan Pathfinder, dont la performance a été jugée « Acceptable ». À propos, le Sorento 2019 amélioré est le seul à revendiquer le titre de sécurité le plus prestigieux de l’organisme, soit un « TOP SAFETY PICK+ ».

Une contravention vous attend si vous circulez en convoi

Il nous arrive d’apercevoir de drôles de choses lorsqu’on circule sur la route. Parfois, ce sont des évènements cocasses comme un enfant qui nous fait une grimace et d’autres fois, ce sont des comportements routiers très dangereux. Récemment, un groupe d’une quinzaine d’automobilistes a reçu une amende salée des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) alors qu’ils roulaient en convoi sur l’autoroute 10, un comportement interdit par la loi.

Selon la SQ, les automobilistes sanctionnés sont âgés de 17 à 27 ans. Plusieurs automobilistes se seraient plaints aux agents de la paix alors qu’ils roulaient en direction de Montréal sur l’autoroute des Cantons de l’Est. Le convoi de voitures a finalement été intercepté à la hauteur de Shefford.

Le Code de la sécurité routière interdit aux automobilistes de circuler en convoi. Les infractions prévues par la loi peuvent être jumelées à une conduite dangereuse le cas échéant. Conduisez prudemment!

La GRC rappelle aux automobilistes les règles concernant les écouteurs

Qu’on soit un jeune conducteur ou un plus expérimenté, il nous arrive d’être au volant d’une voiture qui a de l’âge… pour ne pas l’appeler un bazou! Elle roule toujours, mais quelques éléments électroniques sont plus capricieux comme sa radio, par exemple. Et en été, lorsqu’on entreprend un petit road trip, on aime tous accompagner les beaux paysages d’une musique entraînante. C’est alors que plusieurs automobilistes décident d’enfiler leurs écouteurs et de prendre le volant.

Faites bien attention! La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a publié un avertissement où elle demande aux automobilistes de ne pas conduire avec les deux écouteurs dans les oreilles. Cette infraction est passible d’une amende de 368 $ et de 4 points d’inaptitude!

Cela dit, la plupart des provinces tolèrent toujours qu’un conducteur porte un seul des deux écouteurs. La raison est bien simple. Selon la GRC, tous les automobilistes doivent entendre les bruits qui les entourent. Que ce soit une sirène d’un véhicule d’urgence ou tout simplement une moto qui se déplace dans votre angle mort, le conducteur doit savoir reconnaître les risques inhérents à la conduite automobile. Ce règlement s’applique également aux automobilistes qui discutent au téléphone grâce à leurs écouteurs. Ils ne doivent porter qu’une seule oreillette et conserver leur téléphone bien rangé. Autrement, vous pourriez avoir une fâcheuse contravention et ce, peu importe la province dans laquelle vous vous déplacez.

Nissan Kicks 2018 : étoile urbaine

MONTRÉAL (Québec) – Il faudra bien s’y faire; le paysage automobile est en train de s’adapter à notre train de vie et à la société. Les voitures deviennent généralement plus petites pour une utilisation urbaine, elles sont beaucoup moins énergivores parce que c’est bon à la fois pour l’environnement et notre portefeuille, et la génération plus jeune d’acheteurs – une proportion qui diminue, malheureusement – ne veut pas conduire le même type de véhicule que ses parents.

Ce dernier point est important, parce que les baby-boomers et les couples dont les enfants ont quitté la maison échangent leur véhicule familial pour des petits VUS et multisegments. Pour les constructeurs, il s’agit d’un défi doublement plus grand parce qu’ils doivent créer deux variations de véhicules dans un même segment de marché. Voilà où le Nissan Kicks 2018 entre en scène.

Il se positionne dans la catégorie des sous-compactes, exactement dans laquelle le Nissan Qashqai affronte le Honda HR-V, le Hyundai Kona, le Mazda CX-3, le Chevrolet Trax et j’en passe. Est-ce une mauvaise idée de proposer deux véhicules de même taille se concurrençant sur le même plancher de vente? En réalité, ce n’est pas le cas.

Chic urbain
Le Kicks se pointe tout juste comme le Nissan JUKE tire sa révérence, par conséquent, il serait facile de dire que l’un remplace l’autre. Néanmoins, ils sont très différents.

Dessiné dans le nouveau studio de Nissan à Rio, assemblé au Mexique, le Nissan Kicks 2018 arrive sur le marché canadien comme un multisegment urbain à la mode qui se mesurera principalement aux Kia Soul et au Toyota C-HR. Les trois misent uniquement sur un rouage à traction, contrairement aux autres VUS sous-compacts qui peuvent être équipés d’une transmission intégrale, alors dès le départ, on cible une clientèle différente. Des acheteurs qui auraient considéré se procurer une voiture, mais qui jettent finalement leur dévolu sur un multisegment pour son style tendance, sa garde au sol (à peine) plus élevée et sa polyvalence (à peine) plus grande.

Les proportions du Kicks sont bien équilibrées, et on voit nettement du caractère dans le design extérieur. On doit s’habituer au pif du véhicule avec sa grille de calandre étroite et garnie d’une bande chromée faisant partie de la signature V-motion de la marque. La livrée S de base revêt une peinture monochrome, mais les SV et SR peuvent arborer une peinture bicolore pour seulement 150 $ – une somme dérisoire pour obtenir un peu plus de style. Par contre, le capot de notre véhicule à l’essai n’était pas parfaitement aligné, avec un interstice plus grand d’un côté que de l’autre. Ce n’est pas un problème majeur, mais en 2018, on s’attend à un peu plus de rigueur durant l’assemblage.

Les sièges garnis de tissu figurent de série dans le Kicks S, tout comme le climatiseur, le régulateur de vitesse, les phares antibrouillards, le télédéverrouillage des portes, les essuie-glaces à intermittence variable ainsi qu’une chaîne audio avec écran tactile de sept pouces, la connectivité Bluetooth et trois prises USB. Nissan est fier de dire que le freinage autonome d’urgence et l’avertissement de précollision frontale font aussi partie de la dotation de série, alors que ce sont habituellement des caractéristiques disponibles en option dans les VUS sous-compacts. On profite de tout ceci pour la somme de 17 998 $ avant les frais de transport et de préparation de 1 795 $.

En passant à la version SV, on obtient l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, une instrumentation du conducteur avec écran numérique de sept pouces, des sièges avant chauffants, une clé intelligente, des jantes en alliage de 17 pouces, un climatiseur automatique, une radio satellite et un cache-bagages. Ce sera manifestement le gros vendeur de la gamme.

Entre temps, la déclinaison SR ajoute un système de caméras de 360 degrés, une surveillance des angles morts, une alerte de trafic transversal, un démarreur à distance, un volant et un levier de vitesses gainés de cuir, une sellerie en similicuir avec coutures orange, un aileron sur le hayon ainsi que des gadgets électroniques tels qu’un contrôle intelligent en virage et un contrôle intelligent de la suspension. On n’a pu conduire que la mouture SR, donc pas moyen de savoir comment sa conduite se compare à celle des autres versions. Le Kicks SR bénéficie également d’une chaîne Bose à huit haut-parleurs, dont deux logés dans l’appuie-tête du conducteur. La qualité sonore était très bonne, mais les haut-parleurs dans l’appuie-tête nous semblent superflus.

On aurait aimé un volant chauffant, un toit ouvrant et une zone de recharge sans fil pour appareils portatifs, mais ils ne sont pas disponibles dans le Kicks. Coudonc.

Polyvalence urbaine
Le Nissan Kicks 2018 peut asseoir cinq passagers, mais il est évidemment plus apte à en accueillir quatre dans le confort. Les occupants à l’avant profiteront d’un grand dégagement pour la tête et les jambes, alors que ceux en arrière obtiennent un coussin élevé, signifiant qu’ils sont assis bien droit, avec un bon espace pour la tête et les pieds.

L’espace de chargement est évalué à 716 litres avec les dossiers arrière en place – le meilleur de son segment – et après avoir rabattu lesdits dossiers, qui créent un plancher dénivelé, le volume grimpe à 915 litres – le pire de son segment. En bref, on obtient beaucoup d’espace lorsque toutes les places sont occupées.

Puissance urbaine
Sous le capot, on retrouve un quatre cylindres de 1,6 litre qui développe 125 chevaux et un couple de 115 livres-pied, connecté à une boîte automatique à variation continue. Ces chiffres n’éblouiront personne, et sont inférieurs à ceux de ses rivaux – c’est en fait le VUS sous-compact le moins puissant sur notre marché. Toutefois, en ville, c’est suffisant.

Quand on franchit l’autoroute, c’est là que l’on aimerait bien quelques étalons supplémentaires, mais ce n’est pas un critère d’achat essentiel. À plein régime, le moteur crie à s’époumoner, et la boîte à variation continue simule des changements de rapport afin de procurer la sensation d’une boîte conventionnelle. En revanche, on profite d’une excellente économie d’essence, puisque le Nissan Kicks 2018 affiche une cote de 7,7 L/100 km en ville et 6,6 sur l’autoroute. On a observé une moyenne de 8,1 L/100 km lors de notre essai. Il n’y a pas de véhicule plus écoénergétique dans le créneau du Kicks.

Ce petit véhicule se comporte bien sur des routes abîmées, bien que l’on note un peu de bruit de roulement. La suspension arrière à poutre de torsion peut sembler vieillotte, tout comme les freins arrière à tambour, mais ce qu’il faut se rappeler c’est qu’ils fonctionnent et devraient s’avérer moins coûteux à remplacer. En général, le Nissan affiche une bonne tenue de route, et offre même un certain agrément de conduite, pour autant que l’on ne soit pas toujours pressé.

Le Nissan Kicks 2018 est un VUS drôlement intéressant, et nous croyons qu’il se vendra particulièrement bien au Canada et au Québec. Il va probablement voler des ventes à la Versa Note à hayon avant de faire du tort au Qashqai. Une fois de plus, Nissan introduit un petit véhicule sans prétention, qui fait tout de belle façon et dont le prix très abordable.

Tesla et Elon Musk coupent près de 4 000 emplois

Lors de la rencontre annuelle des actionnaires de Tesla le 5 juin dernier, rien ne laissait présager qu’une coupure aussi importante était imminente. Il est vrai que Tesla éprouve des problèmes de production et de liquidités depuis plusieurs mois, mais le 12 juin dernier, Elon Musk, le dirigeant du manufacturier californien, annonçait une restructuration de près de 9% de sa force de travail, ce qui représente près de 4 000 employés.

Dans un gazouillis du milliardaire, on pouvait y lire « Difficile, mais nécessaire. Réorganisation en cours. Mon courriel aux employés a déjà été partagé par les médias. Voici la version intégrale. » Ses coupures sont justifiées par le désir de rentabilité et de croissance de la production de ses chaînes de montage. Apparemment, elles n’affecteront pas les échéanciers et les objectifs de production du Model 3. Il ajoute que la compagnie « ne peut pas contribuer à la transition vers l’énergie renouvelable si Tesla ne demeure pas rentable. »

Selon Musk, sa compagnie a connu une croissance si importante au cours des dernières années qu’un bon nombre d’emplois ont été dédoublés. « Si cela faisait du sens à l’époque, ça n’en fait plus aujourd’hui. » Il croit qu’une restructuration sera grandement bénéfique pour son entreprise, ses employés et ses investisseurs.

Le Guide de l’auto 2019 arrive bientôt en magasin!

Pour l’équipe du Guide de l’auto, l’été est synonyme de voitures exotiques et de décapotables, bien évidemment. Mais ce temps de l’année signifie d’abord et avant tout le lancement de votre bible en matière d’automobile. Les journalistes s’efforcent depuis le début de l’année à créer l’ouvrage le plus complet et le plus fiable de l’industrie, et tout ça, dans le but de satisfaire votre passion pour l’automobile et de vous aider dans l’achat de votre prochain véhicule.

Une équipe dévouée à votre service
Les journalistes automobiles derrière cet ouvrage sont nombreux. On parle en fait d’une équipe d’une quinzaine de professionnels de l’automobile ainsi que de nombreux autres acteurs de soutien! Parmi les auteurs, on retrouve de vrais vétérans comme Denis Duquet, Gabriel Gélinas, Michel Deslauriers, Sylvain Raymond et Marc Lachapelle qui vivent de leur passion pour l’automobile depuis plusieurs décennies!

Le Guide accueille également cette année un journaliste automobile bien connu du public. Antoine Joubert s’est joint à l’équipe en avril dernier, contribuant sur site Internet, mais aussi à la rédaction du Guide de l’auto 2019.

Nous retrouvons également des nouveaux visages comme celui de William Clavey, un fier millénarial qui voit les choses différemment. Amoureux des traditions, il s’intéresse aussi aux nouvelles technologies. De plus, nous aurons aussi droit à l’opinion d’Alain Morin, de Mathieu St-Pierre, d’Alain McKenna, de Jean-François Guay et de Daniel Melançon.

Le Guide de l’auto 2019 vous offrira également, comme à chaque année, des matchs comparatifs, une couverture complète sur les véhicules concept les plus marquants de l’année, et un compte-rendu sur plus de 360 modèles. L’année dernière, le Guide vous présentait une section complète sur les voitures autonomes. De quels sujets chauds traiterons-nous cette année? À vous de découvrir!

Shelby Series 2 roadster, un nouveau bolide 100 % Shelby

Shelby America, c’est l’entreprise du regretté coureur Carroll Shelby reconnu principalement pour avoir commercialisé la AC Cobra, mais surtout, pour la transformation de de nombreuses Mustang au fil des années.

Après avoir modifié nombre de modèles issus d’autres constructeurs, Shelby avait eu l’idée au début des années 90 de commercialiser son propre véhicule. C’est en 1996 qu’il décide de produire une pure Shelby, la Series 1. Ce roadster, ultraléger, était équipé d’un V8 de 4,0 litres développant 320 chevaux et était jumelé à une boîte manuelle à cinq rapports. Un surcompresseur pouvait être ajouté en option et poussait la puissance à 460 chevaux. À l’époque, 249 unités ont été construites.

Seulement quatre par année
Dix-neuf ans après avoir introduit la Shelby Series 1, voilà que le constructeur réintroduit une nouvelle interprétation de la voiture sport moderne avec la commercialisation cette année de la Series 2 Roadster, un petit bolide qui emprunte la même philosophie. Selon Joe Conway, CEO de Shelby America, la Series 1 fut la première voiture entièrement conçue par le célèbre constructeur. La Series 2 est une évolution du concept de voiture sport minimaliste, légère et performante, présenté sous les traits d’un roadster à deux places.

Alors que la production débute ce mois-ci, seulement quatre unités seront assemblées chaque année, à la main bien entendu. Voilà ce que l’on appelle une édition limitée. Les acheteurs pourront opter pour une carrosserie en aluminium, en fibre de carbone ou en titane, une première dans l’industrie. Au final, la voiture sera 12% plus légère que la première génération. Côté mécanique, la voiture sera équipée d’une boîte ZF à cinq rapports et le choix de moteurs comprendra le 427 FE et le 427 Windsor, tous deux produits par le constructeur.

D’autres choix de mécanique sont offerts, on peut commander un arceau de sécurité, mais on ne retrouve aucun porte-gobelet. Chaque modèle produit sera unique, notamment dans l’aménagement intérieur.

La voiture sera munie d’une garantie d’un an, et Shelby offrira également des cours de conduite avancés aux futurs propriétaires qui désirent exploiter un peu plus les plaisirs de leur bolide unique sur le circuit de Spring Mountain dans la région de Las Vegas.