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contenu original Journal Le Nord

Koenigsegg nomme ses 2 dernières Agera Thor et Vader!

Le manufacturier suédois Koenigsegg a terminé la production de son auto exotique, l’Agera. Et pour célébrer ça, les deux dernières voitures construites ont été nommées en l’honneur des personnages de science-fiction Thor et Darth Vader. Cool, n’est-ce pas?

Les deux voitures marquent la fin de la production en grand. Elles sont toutes deux entièrement équipées et sont munies d’un ensemble aérodynamique aux allures des voitures parcourant les 24 Heures du Mans. Thor arbore une peinture mate deux tons ainsi que d’un fini lustré sur certaines parties de la carrosserie.

L’édition Vader a quant à elle été habillée en noir et en doré avec quelques touches de fibre de carbone.

La Koenigsegg Agera R est propulsée par un V8 à position centrale de 5,0 litres associé à deux turbos. Elle développe 960 chevaux tandis que la version à carburant E85 voit sa puissance passer à 1 140 chevaux. Les gens qui assemblent à la main ce superbe moteur ont recours à la nanotechnologie afin de réduire la friction, et par conséquent, de profiter d’une légère amélioration au niveau de la consommation de carburant.

La vitesse de pointe annoncée est de 440 km/h, et ce, peu importe la version choisie. La version RS de l’Agera a d’ailleurs pulvérisé plusieurs records de vitesse depuis son arrivée sur le marché!

Les éditions spéciales Thor et Vader pourront être admirées dans le cadre du Festival de vitesse de Goodwood au Royaume-Uni. Elles ne devraient pas passer inaperçues!

Volkswagen Passat 2018 : nouveau cœur, vieux os

La Passat roule dans sa forme actuelle depuis l’année-modèle 2012, et a reçu peu de changements depuis son introduction. Elle est construite aux États-Unis, et c’est en fait une voiture différente – plus grosse – que la Passat vendue en Europe, cherchant à plaire à un marché qui préfère des véhicules de plus grande dimension.

Quand elle a été lancée, cette Passat nord-américaine se classait parmi les berlines intermédiaires adoptant la meilleure tenue de route, segment dans lequel figurent de grosses pointures telles que la Honda Accord et la Toyota Camry. Par contre, au fil du temps, la concurrence s’est rattrapée, et il est temps que Volkswagen introduise une nouvelle génération.

Cela viendra l’an prochain, puisqu’une Passat entièrement redessinée devrait se pointer le nez pour le millésime 2020. Entre temps, la voiture actuelle obtient une nouvelle motorisation composée d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres, géré par une boîte automatique à six rapports. Selon Volkswagen, ce moteur est très avancé sur le plan technique, mais ne le semble pas sur papier avec une puissance de 174 chevaux et un couple de 184 livres-pied. En revanche, ce dernier se manifeste entre 1 600 et 3 940 tr/min, donc beaucoup de muscle pour faire avancer la voiture promptement. De plus, le moteur est relativement silencieux et drôlement efficace, alors que l’on a observé une moyenne de 6,6 L/100 km durant notre essai.

Un V6 de 3,6 litres est également disponible dans la version Highline, la plus dispendieuse, mais aussi dans la Passat GT, une nouveauté pour 2018, qui obtient quelques ajouts esthétiques pour octroyer un côté sportif à la voiture. C’est un moteur puissant qui réalise de belles performances, mais puisque très peu d’acheteurs de berlines intermédiaires dépensent des sous pour se procurer le plus gros moteur, il ne sera vraisemblablement plus offert pour très longtemps.

Notre voiture à l’essai arborait aussi l’ensemble décor R-Line, en option seulement sur la déclinaison Highline – dommage, car il accentue l’apparence de la voiture un tantinet, sans exagération. Car les acheteurs de berlines intermédiaires ne sont pas intéressés par une voiture sport, et la version GT existe pour les quelques personnes qui le sont.

L’habitacle de la Volkswagen Passat 2018 est à la fois confortable et terne. Des sièges offrant un très bon soutien, un attribut typique des constructeurs allemands, rendront les road trips plus agréables, et l’on se sentira toujours frais et dispos en arrivant à notre destination. Les commandes sur le volant sont parfaitement bien placées et l’instrumentation du conducteur ne pourrait pas être plus simple à consulter, alors que les rhéostats pour régler la température sont les plus faciles à utiliser et n’occasionnent pas de distraction lors de leur manipulation. Il y a tout de même quelques bidules manquant à l’appel, que l’on peut retrouver dans d’autres berlines intermédiaires, comme un volant chauffant, des sièges ventilés et un système de caméras à 360 degrés.

Quant au système multimédia, l’interface de Volkswagen n’est pas des plus conviviales sur le marché, mais fonctionne néanmoins très bien. Les zones de boutons à l’écran pourraient être plus grosses :en conduisant, on appuyait fréquemment sur la mauvaise commande... Heureusement, on retrouve quelques vrais boutons autour de l’écran, nous permettant d’accéder rapidement aux fonctionnalités principales du système.

La finition et l’assemblage sont soignés, mais le design est très conservateur. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose dans ce segment de marché, mais un peu plus de sophistication serait bien accueillie. On devra attendre la prochaine génération de la Passat pour l’obtenir. D’un autre côté, l’espace est appréciable à l’avant, et à l’arrière, on profite d’un grand dégagement pour la tête et les jambes. Le coffre de la Passat figure également parmi les plus volumineux de son segment.

Le PDSF de base de la Volkswagen, s’élevant à 26 195 $ avant les frais de transport et de préparation, est plus ou moins similaire à ceux de ses rivales récemment redessinées, alors il n’y a pas d’avantage financier pour compenser l’âge de la voiture. Notre version Highline à l’essai coûtait environ 38 000 $, et pour à peu près la même somme, on peut se payer une Accord Touring tout équipée. Ou pour moins cher, des variantes bien équipées de la Camry, de la Hyundai Sonata et de la Kia Optima.

Bien qu’elle bénéficie d’un nouveau cœur, la Passat possède encore de vieux os, et à côté des nouveautés du segment, elle perd du terrain en matière de raffinement et de technologie. Par contre, la Passat peut encore se présenter comme une berline familiale confortable, conçue pour les longues randonnées. Les gens qui ont toujours besoin – ou qui veulent toujours – de se procurer le téléphone ou la télévision dernier cri, feraient mieux de patienter jusqu’en 2020 avant de jeter un long regard à la Passat.

Que pensez-vous de l'Audi Q5 2015 comme véhicule d'occasion?

J’ai dans la mire un Audi Q5 2015 ayant 70 000 km. Est-ce un bon choix comme véhicule d’occasion?

Merci!

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Bonjour,

Le Q5 est clairement l’un des produits Audi les plus convaincants. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit du plus populaire du segment, mais aussi du véhicule Audi le plus vendu. Maintenant, il en existe différentes versions, la plus commune étant équipée du moteur 2,0 litres turbocompressé. Si vous visez cette dernière, un test de consommation d’huile avant l’achat serait avisé puisque ces moteurs ont souvent tendance à surconsommer. Il vous faut donc vous assurer de l’état de la mécanique, un problème qui est toutefois moins fréquent sur les modèles 2015.

Si vous choisissez d’opter pour le modèle à moteur 3,0 litres suralimenté (272 chevaux), vous aurez alors droit à des performances plus relevées et à l’une des mécaniques les plus intéressantes de la grande famille Audi. Le couple, la puissance et la souplesse de cette mécanique sont franchement très agréables, le tout pour une consommation qui demeure raisonnable. Évidemment, vous consommerez ici davantage qu’avec le 3,0 litres TDI qui était également offert en 2015, lequel se fait malheureusement de plus en plus rare, pour les raisons que l’on connaît. D’ailleurs, sachez que si l’envie vous prenait de trouver une des rares versions TDI, il vous faudrait considérer des coûts d’entretien nettement plus élevés.

Cela dit, l’Audi Q5 est un produit fort intéressant, qui conserve une bonne valeur marchande et qui, en outre, affiche un bilan de fiabilité très honnête. Vous dire que le véhicule sera aussi fiable qu’une Lexus serait exagéré, mais l’option d’une garantie prolongée n’est, selon moi, pas nécessaire, tout dépendant bien sûr de votre niveau de tolérance au risque.

Une version Sport Tourisme pour la Buick LaCrosse 2019

Afin d’ajouter un peu de dynamisme à sa grande berline, Buick propose une nouvelle déclinaison Sport Tourisme pour l’année-modèle 2019.

Habillée de celle-ci, la berline LaCrosse profitera d’une grille de calandre en maillons noirs, d’un aileron sur le coffre et de jantes en alliage argentées de 19 pouces. De plus, quelques garnitures chromées font place à des éléments assortis à la couleur de la carrosserie, tels que le contour de la grille et les (fausses) bouches d’aération sur les ailes avant.

Un choix de cinq couleurs est disponible sur la Buick LaCrosse Sport Tourisme 2019, y compris blanc givré triple couche, acier satiné métallisé, argent vif métallisé, teinte rouge quartz et ébène crépuscule métallisé.

Pas de motorisation de base ici, puisque la berline LaCrosse Sport Tourisme sera équipée de série du V6 de 3,6 litres développant 310 chevaux et un couple de 268 livres-pied, assorti d’une boîte automatique à neuf rapports.

Le PDSF de la version Sport Tourisme est de 42 195 $, excluant les frais de transport et de préparation, soit environ 4 000 $ de plus que la livrée de base de la berline Buick LaCrosse 2019.

Une nouvelle mouture de la Toyota Supra dévoilée à Goodwood

Il y a déjà quelque temps, Toyota s’est donné pour objectif de ne plus construire de voitures ennuyeuses. On apprenait d’ailleurs il y a quelques semaines que le constructeur japonais travaille à la réalisation d’une supervoiture qui offrirait au-delà de 1 000 chevaux! Mais avant, on prévoit annoncer la production d’une nouvelle mouture de sa mythique Supra.

La semaine prochaine, dans le cadre du Festival de Vitesse de Goodwood au Royaume-Uni, Toyota a annoncé qu’il présenterait son dernier bébé. Au travers d’un gazouillis publié sur le compte officiel de Toyota Europe, on peut y lire : « Toyota Supra est de retour. A90. Festival de Vitesse Goodwood 2018 ». Joint à cette publication, on peut y voir ce qui semble être la prochaine Supra en habit de camouflage. C’est excitant, ne trouvez-vous pas?

La photo n’en dévoile cependant que très peu. On semble distinguer une sportive biplace au design profilé, mais sans plus! Dans le cadre du Salon de l’auto de Genève dernier, Toyota a présenté le concept GR Supra Racing qui nous donnait quelques indices concernant le look qu’aura la prochaine génération de la célèbre voiture.

Pour le moment, on sait que l’utilisation de la fibre de carbone assurera une extrême légèreté au véhicule. L’équipe du Guide sait également que la voiture sera développée en partenariat avec BMW et utilisera la même plate-forme que la Z4. Certains médias automobiles croient que cette version recevra une motorisation six cylindres de 3,0 litres turbocompressé dont la puissance se situerait autour de 340 chevaux et 369 lb-pi. La voiture serait mue par une boîte automatique à huit rapports et elle se détaillerait aux alentours de 65 000 $ selon ces mêmes médias. Cela dit, si vous attendez encore quelques jours, vous en aurez le cœur net!

Une Kia Stinger comme voiture de patrouille? Pourquoi pas!

En Amérique, on voit souvent les policiers défiler à bord d’une voiture de patrouille Dodge, Ford ou Chevrolet. Ce choix s’explique en raison de la puissance de ces véhicules, de leur faible coût d’achat et de leurs frais d’entretien relativement abordables. Ailleurs dans le monde, le choix est plus diversifié.

Le département de la police du Queensland en Australie s’est procuré 50 Kia Stinger modifiées pour répondre aux besoins du corps de police local. Ces voitures seront livrées d’ici la fin de l’année. Et si le Département est satisfait, on prévoit un total de 200 Stinger sur la flotte!

La Kia Stinger est mue par un moteur V6 biturbo de 3,3 litres développant 365 chevaux et un couple de 376 livres-pied. Elle est également équipée d’un rouage intégral ainsi que d’une boîte automatique à huit rapports permettant d’atteindre 100 km/h tout juste au-dessus de la barre des cinq secondes. Enfin, au Canada, la consommation ville/autoroute/combinée de ces véhicules est de 12,7/9,5/11,3 L/100 km.

Ce choix a été fait par le ministre de la police local affirmant qu’il est difficile pour eux d’obtenir une voiture à la fois performante, fiable et abordable pour le portefeuille de la ville. Cette voiture est, à son avis, le meilleur compromis pour que les policiers puissent effectuer leur travail dans les meilleures conditions.

En matière de taille, la Stinger est une berline compacte, mais elle est munie d’un hayon, un peu comme une Buick Regal Sportback, une Audi S5 Sportback ou une BMW Série 4 Gran Coupé, faisant d’elle une auto spacieuse! Une fois la banquette arrière rabaissée, on parle de 1 158 litres d’espace.

Aimeriez-vous voir ce modèle joindre la flotte du SPVM ou de la SQ?

BMW X4 2019 : on l’M encore plus

BMW a été le premier à ouvrir le bal de ce que j’appellerais les « inutilitaires ». C’est-à-dire, un utilitaire dont on a minimisé le côté pratique au profit du style et de la performance. On l’a d’abord fait avec le X6, puis avec le X4. Évidemment, cette formule à succès a eu pour conséquence d’inspirer plusieurs autres constructeurs, qui ont emboîté le pas avec des véhicules rivaux. Pensez au Porsche Macan, mais aussi au Mercedes-Benz Coupé GLC, visant directement l’acheteur de notre sujet. Il n’y a en fait qu’Audi qui n’a pas cru bon jusqu’ici d’entrer la danse, peut-être parce que l’on considère (avec raison) que le SQ5 peut également jouer ce rôle.

Qu’à cela ne tienne, les utilitaires de luxe à vocation sportive ont la cote. Les modèles se multiplient et la clientèle s’évertue à se différencier avec un produit distinctif. Voilà sans doute pourquoi BMW propose cette année pas moins de sept utilitaires, allant du X1 au X7. Bien sûr, cela inclut le X4, qui a déjà droit à une première refonte complète, malgré son arrivée en 2015.

Formule facile
Pour ce faire, BMW s’est carrément inspiré du X3, duquel on reprend l’essentiel des éléments. Même mécanique, même structure, même poste de conduite. Vous remarquerez d’ailleurs que la partie avant du X4 est en tout point identique à celle du X3, la distinction esthétique étant principalement attribuable à un arrière plus fuyant, plus élancé.

C’est donc d’abord pour une question de style que le BMW X4 2019 suscite la curiosité, dans la mesure où l’approche plus musclée et moins traditionnelle vous interpelle. L’an dernier, près de 1 200 acheteurs canadiens ont préféré cette approche à celle du X3, lequel demeure néanmoins cinq fois plus populaire.

À l’instar du X3, le X4 est offert en deux versions : le modèle xDrive30i et le performant M40i. Oui, encore la lettre M, que BMW s’amuse à mettre à toutes les sauces. Pourquoi? Parce que cette formule fait vendre, mais aussi parce qu’Audi et Mercedes-Benz font pareil avec les déclinaisons S et AMG.

C’est donc au volant du M40i que je me suis retrouvé, pour composer avec de magnifiques routes montagneuses et sinueuses de Caroline du Sud. Pour commencer, un mot sur l’habitacle, qui s’avère pour moi l’un des mieux conçus du segment. Évidemment, l’espace est plus restreint dans le coffre et la visibilité est parfois problématique, en raison de la ligne de toit. La planche de bord inclinée vers le conducteur est simple, efficace et surtout, esthétique. BMW a finalement réussi à faire de son système iDrive un modèle d’ergonomie, aucunement déroutant et très intuitif. On va même jusqu’à offrir l’application Apple CarPlay, et ce, sans que l’appareil mobile ait besoin d’un branchement. Il suffit de le placer sur la charge à induction et s’il est compatible, le tour est joué!

De belle facture, les matériaux utilisés à bord sont plus riches et plus esthétiques que sur le modèle antérieur. Et j’ajouterais que les sièges – fermes et enveloppants – sont absolument géniaux, dans la mesure où vous n’avez pas un important excès de poids.

Au-delà de la puissance
Soyons francs, BMW est d’abord un motoriste. Les mécaniques offertes sont la plupart du temps très efficaces, performantes et franchement étonnantes en matière de consommation de carburant. Le six cylindres en ligne turbocompressé du M40i n’échappe donc pas à cette règle, proposant un couple généreux, une puissance linéaire et une sonorité littéralement envoûtante. Selon le mode de conduite sélectionné, ce dernier devient plus réactif. Cela dit, il ne vous fait pas violence, se faisant presque oublier si vous ne faites qu’effleurer l’accélérateur.

Marié à une boîte automatique, elle aussi très efficace et munie d’un mode manuel, ce six cylindres produit 355 chevaux, soit un peu moins que celu du Mercedes-AMG Coupé GLC 43. Pourtant, les sensations sont plus vives et les accélérations plus rapides, BMW affirmant un 0-100 km/h en seulement 4,6 secondes (avec la mise en fonction du contrôle de lancement).

La grande beauté du BMW X4 M40i 2019 demeure cependant dans son comportement. Bien sûr, il est plus lourd qu’un coupé M2, et n’a pas non plus le même centre de gravité. Néanmoins, plusieurs éléments jouent en sa faveur et contribuent à une conduite plus agréable et sportive. Ainsi, on y retrouve des voies plus larges de 30 mm par rapport au X3, ce qui est relatif à la suspension adaptative M et la direction sport à assistance variable, et permet d’obtenir une conduite plus incisive et incroyablement précise.

Le tout est couronné d’un rouage intégral xDrive hyperefficace, muni d’une gestion variable du couple pouvant redistribuer jusqu’à 100% de la puissance à la roue arrière ayant le plus de traction, le tout boulonné sur un châssis plus léger et encore plus rigide. Il en résulte ainsi une conduite dynamique, sécuritaire et surtout, très amusante. Jamais je ne me serais attendu à éprouver autant de plaisir à bord du X4, sachant pourtant que le X3 tirait déjà très bien son épingle du jeu.

Et le quatre cylindres?
Après une virée de plus de 200 kilomètres au volant du M40i, il ne me restait qu’à conduire la version xDrive30i à moteur quatre cylindres de 248 chevaux. Le hasard a voulu que l’on me lance en premier lieu au volant de la version la plus puissante, alors que d’ordinaire, je préfère garder la « bombe » pour la fin. Cela dit, les sensations de conduite obtenues avec le quatre cylindres m’ont également surpris.

Évidemment, la puissance n’est pas la même et l’exotisme est un peu moins poussé, mais l’agrément de conduite reste très présent. Le niveau de luxe que l’on peut y obtenir est tout aussi relevé. Alors non, on ne se sent pas lésé en conduisant cette version, suite à l’expérience du X4 M40i. Voilà sans doute pourquoi plusieurs choisiront la voie de la raison, dans la mesure où vous considérez l’achat d’un multisegment de 60 000 $ comme raisonnable…

Pour moi, le BMW X4 2019 est un véritable coup de cœur qui, plus que jamais, risque d’entraîner l’achat d’un X3…ou encore mieux, d’une marque rivale.

La Volkswagen Beetle pourrait revenir sous forme électrique d’ici 5 ans

Triste de savoir que la production de l’emblématique Volkswagen Beetle cessera l’an prochain avec la fin de la génération actuelle? Eh bien, ne versez pas une larme tout de suite.

Selon ce que rapporte Autocar, la compagnie travaille déjà sur un plan qui permettrait à la charmante Coccinelle de revenir sous la forme d’une voiture électrique à quatre portes basée sur la toute nouvelle plateforme MEB. Qui plus est, avec un moteur électrique placé à l’arrière, elle retrouverait la configuration à propulsion de la Beetle originale.

Cela dit, il faut quand même préciser qu’une Beetle réinventée et électrifiée est encore bien loin de se réaliser. Présentement, comme vous le savez, Volkswagen se concentre plus sur le lancement de modèles électriques populaires sous la bannière I.D., à commencer par une compacte à hayon prévue en 2019. Il y aura ensuite une version de série des prototypes I.D. CROZZ (VUS) et I.D. VIZZION (berline), ainsi qu’un VUS électrique de plus grand format. En fait, le constructeur allemand prévoit vendre 50 modèles électriques différents par l’entremise de ses nombreuses divisions d’ici 2025.

Le PDG de Volkswagen, Herbert Diess, aime avoir également dans la gamme des produits cool qui s’adressent au côté émotionnel des gens. C’est pourquoi le fameux Microbus sera ressuscité en 2022 à partir du concept I.D. BUZZ. Il y aurait toutefois de la place pour un ou deux autres modèles du genre. D’ailleurs, le responsable du design, Klaus Bischoff, confirme avoir déjà fait un croquis d’une éventuelle Beetle électrique à quatre portes, précisant que les avantages de la plateforme MEB permettraient de rendre la voiture plus spacieuse, plus confortable et donc plus attrayante tout en conservant sa forme classique.

La décision de donner le feu vert ou non à un tel modèle ne sera pas prise avant deux ou trois ans, a averti Bischoff. D’ici là, si vous tenez vraiment à acheter une voiture électrique d’allure rétro, la MINI Électrique verra le jour l’an prochain.

La vente d'assurances par les concessionnaires dans la mire de l'AMF

Pour la majorité des automobilistes, l’achat d’une nouvelle voiture a un caractère bien excitant. On se voit déjà en train de sillonner les routes du Québec par une belle journée d’été à bord de notre nouvelle acquisition. Mais avant de quitter la concession avec la voiture, on doit passer au bureau du financement. C’est généralement à cette étape que l’on se braque et que l’on craint les damnées assurances proposées par le vendeur... Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), le consommateur aurait raison d’être sur ses gardes, car le concessionnaire lui cacherait bien souvent des informations importantes...

Suite à une série de plaintes des consommateurs et à une consultation publique, l’AMF conclut dans un rapport que bien concessionnaires n’offrent pas toutes les options nécessaires pour les garanties de remplacement. Elle affirme que « les principaux motifs de signalements reçus concernent des explications ou divulgations incomplètes ou inadéquates, techniques de vente utilisées par certains concessionnaires pour forcer la vente de produits d’assurance et les conséquences du financement de la prime d’assurance par l’établissement financier en cas d’annulation du contrat d’assurance ».

Autrement dit, un concessionnaire doit donner la possibilité au consommateur de faire affaire avec un marchand différent de celui avec qui il a contracté l’assurance. Pourtant, dans la majorité des transactions, le vendeur n’offre pas cette alternative. Le consommateur se retrouve donc dans l’obligation de refaire affaire avec le même marchand lorsque vient le temps de réclamer un accident à l’assureur.

Par ailleurs, ce même rapport conclut que la rémunération des concessionnaires n’est pas entièrement conforme à la Loi sur la distribution de produits et services financiers (LDPSF). D’abord, il mentionne que « l’Autorité a relevé que certains assureurs offrent à des concessionnaires la possibilité de distribuer une gamme de produits proposant des protections d’assurance similaires pour lesquelles la rémunération diffère ». Cela a pour effet de désavantager un assureur par rapport à un autre, ce qui est contraire aux saines pratiques commerciales et qui désavantage le consommateur.

À ce sujet, la LDPSF prévoit que « lorsque la rémunération reçue par le concessionnaire pour la vente du produit d’assurance excède 30% de son coût, celle-ci doit être dévoilée au consommateur. La rémunération doit inclure l’ensemble des incitatifs directs et indirects ».

Du côté de l’Autorité, on affirme qu’une nouvelle fiche de renseignement adaptée aux nouvelles réalités du marché et conforme à la loi en vigueur sera disponible dès le 1er décembre prochain. Cette fiche devra obligatoirement être distribuée au client lors du processus d’achat d’un véhicule.

Si vous êtes témoins d’une situation inquiétante ou si vous vous questionnez simplement au sujet de vos droits, consultez le site web de l’AMF.

Un vin blanc Porsche est vendu pour fêter les 70 ans du manufacturier

Porsche fête ses 70 ans en grand. Alors, pourquoi ne pas créer une édition spéciale d’un bon vin blanc pour souligner cet anniversaire? C’est dans cet ordre d’idées que le manufacturier a créé un vin unique, performant et balancé qui, à son avis, reflète parfaitement ses voitures. Et pour l’occasion, il a nommé sa bouteille Cuvée 356, le nom de la première voiture sortie de l’usine en 1948.

Le vin est un mariage de quatre cépages séparés ainsi : 65% de pinot blanc, 18% de chardonnay, 12% de sauvignon blanc, et 5% de pinot gris. Il est le résultat d’une collaboration entre le manufacturier et le Domaine de Tement en Autriche, un vignoble apparemment bien populaire pour son blanc d’une grande qualité. Il est situé à Ehrenhausen et longe la frontière slovène. Cette région est, selon Porsche, comparable à la région de la Toscane en Italie en matière de qualité de raisin. Jusqu’à présent, les critiques sont positives!

La Cuvée 356 se vend seulement en Allemagne au restaurant Christophorus et directement au musée Porsche à Stuttgard-Zuffenhausen. Il est cependant possible de commander une boîte de 18 bouteilles au prix unitaire de 19,50 € taxes incluses. Et si l’envie vous prend, Porsche offre la livraison gratuite pour les commandes de 36 bouteilles et plus. À vos cartes de crédit!

Cadillac CTS-V 2018 : le marteau qui vient tout défoncer

Dans le monde des berlines de luxe intermédiaires de très haute performance, il y a la BMW M5, la Mercedes-AMG E 63 S et l’Audi RS 7. Elles sont presque identiques sur le plan technique, chacune aussi rapide et compétente que l’autre, et toutes munies d’une transmission intégrale ainsi que de moteurs turbo hyperpuissants.

Ensuite, il y a la Cadillac CTS-V. C’est une masse en acier propulsée par un énorme V8 suralimenté. Cette voiture américaine a été conçue spécifiquement pour mettre le bordel entre les trois bagnoles allemandes.

On veut des chiffres
Il faut donner le mérite à GM. À l’heure actuelle, aucun constructeur (qui n’est pas allemand) n’a osé s’en prendre aux monstres à quatre portes germaniques. Certes, Lexus s’est essayée avec la GS F, et c’est une belle tentative, une voiture sublime. Mais ses performances n’ont rien à voir avec les Goliath énumérés ci-haut.

Au moment d’écrire ce texte, c’est la CTS-V qui domine ses rivales au niveau de la puissance, du couple et de la cylindrée du moteur. Le V8 de 6,2 litres, agrémenté d’un compresseur et d’un refroidisseur, ne développe pas moins de 640 chevaux et un couple atomique de 630 lb-pi. C’est le même moteur que celui d’une Chevrolet Corvette Z06, en passant. Il est jumelé à une boîte automatique à huit rapports, et elle est la seule berline du groupe à être équipée d’un rouage à propulsion.

Hélas, cette configuration lui cause un léger défaut. Le manque de traction lors du décollage et l’absence d’une assistance à l’accélération – que mon collègue Marc Lachapelle aime appeler « le départ canon » - lui font perdre quelques points. Bien qu’un 0-100 km/h de 3,8 secondes soit très rapide, une BMW M5 peut l’accomplir en 3 secondes et une AMG E 63 S en 3,2.

Pareillement pour le quart de mille, la Cadillac le franchit en 12,0 secondes, contrairement à l’Audi RS 7 qui le réalise en 11,3, l’AMG E 63 S en 11,1 et la BMW M5 en 10,9 secondes (!).

Elle a d’autres qualités
Les chiffres ne brossent pas tout le portrait. Le couple immense que développe le V8, la réactivité presque instantanée du compresseur et la sonorité diabolique qu’émettent ses quatre tuyaux d’échappement donnent l’impression que la CTS-V est beaucoup plus puissante qu’elle ne l’est en réalité. Et le fait que la totalité de sa puissance soit uniquement envoyée vers le train arrière la rend beaucoup plus indocile que ses rivales.

Mais ne croyez pas qu’elle est maladroite dans les virages : grâce à l’excellente plate-forme Alpha, la même que l’ATS, et à un différentiel à glissement limité électronique agrémenté d’amortisseurs magnétorhéologiques, comme ce que l’on retrouve sur certains produits Ferrari, la CTS-V n’a aucune difficulté à suivre ses rivales sur un circuit de course.

En quelque sorte, bien qu’elle soit relativement corpulente, la CTS-V est étonnement maniable et réagit rapidement à nos commandes, rendant confiant celui qui la conduit de façon agressive.

Il faut la respecter
C’est néanmoins une berline qui exige qu’on la respecte et c’est pour cela que les ingénieurs de GM lui ont donné trois modes de conduite bien distincts, en plus de pouvoir désactiver le système antipatinage à notre guise. En mode Tour, le V8 est doux et sa suspension de course devient souple : on roule dans une grosse bagnole confortable digne des meilleurs produits américains. Les sièges Recaro ultrasport à l’avant sont douillets et le support lombaire, ainsi que latéral, est impeccable. De plus, l’habitacle est silencieux, à part le plaisant sifflement du compresseur.

Toutefois, la boîte automatique est souvent à la quête du bon rapport afin de minimiser la consommation d’essence. Comique? Tout à fait d’accord, mais c’est une boîte qui est plus à l’aise lorsqu’elle opère pleinement, se montrant un peu maladroite en conduite urbaine. Sur ce plan, ses concurrentes allemandes sont plus sophistiquées.

Vient ensuite le mode Sport, ou Track, changeant davantage les réglages de la suspension, la réactivité de la boîte de vitesses, la résistance de la direction et l’engagement du différentiel à glissement limité.

En mode Track, la CTS-V ne demande qu’à faire des drifts contrôlés. On vous suggère de ne le choisir que sur un circuit de course – comme l’indique son nom –, car une fois qu’il est activé, les énormes pneus Michelin Pilot Sport Cup 2, d’une largeur de 295 mm à l’arrière, cherchent constamment à mordre la chaussée. En fait, il est fréquent de sentir le train arrière « spinner », et ce, même au troisième, voire quatrième rapport!

Et ça, je vous avoue que ça peut être effrayant, mais le châssis est tellement bien calibré et la suspension est tellement compétente, qu’il est facile de saisir la CTS-V lorsqu’elle s’emballe. C’est un animal qui exige qu’on la domine, une machine conçue pour les pilotes expérimentés.

Mais n’ayez crainte, car même si vous n’êtes pas un pro, elle est facile à apprivoiser. Notre mode de conduite préféré est Sport avec le système antipatinage activé. Réglée ainsi, la CTS-V dispose d’un bon filet de sécurité, tout en demeurant joueuse et méchante. En d’autres mots, il est quand même possible de faire partir le train arrière sans finir dans le fond du faussé lors du prochain Cars and Coffee!

En somme, le système antidérapage corrige admirablement bien notre ligne si l’on ose tester les limites de la bombe, et les ceintures de sécurité nous serreront tellement fort contre le siège lorsque cela arrivera, que l’on y pensera à deux fois avant d’essayer d’impressionner nos amis!

Alors techniquement, il n’y a rien à craindre, la Cadillac CTS-V 2018 est tout à fait à la hauteur de la concurrence européenne malgré qu’elle parvienne à ses fins de manière un peu plus rudimentaire. Et considérant qu’elle se vend plusieurs milliers de dollars de moins qu’une rivale allemande, on lui pardonne de ne pas offrir une banquette arrière plus spacieuse, de boire de l’essence super comme une alcoolique, et d’être équipée d’une planche de bord presque entièrement tactile, pouvant rapidement devenir désagréable à l’utilisation.

Bref, si c’est le rapport performance-prix qui vous allume chez une berline intermédiaire de luxe haute performance, la Cadillac CTS-V est sans aucun doute une aubaine incontournable.

Ram 1500 Sport 2019 : Canada seulement

En 2017, la camionnette Ram était responsable de 37% des ventes canadiennes de FCA. Et dans la tranche des ventes du Ram 1500, 25% étaient attribuables à la déclinaison Sport, pourtant boudé par nos voisins du Sud. Ceux-ci ont même choisi d’abandonner cette version pour 2019, ce que le Canada a évidemment refusé de faire. Pourquoi la version Sport est-elle donc si populaire chez nous? À cela, les gens de FCA répondent qu’une grande partie de la clientèle se situerait dans les grands centres ou en pleine ville, signifiant ainsi que le besoin d’avoir une camionnette ne serait souvent que secondaire. La clientèle du Ram 1500 Sport apprécie son style, sa puissance et surtout, sa polyvalence.

Un capot plus agressif, un échappement sport, des jantes de 20 ou 22 pouces et une allure monochrome, c’est-à-dire sans garniture chromée. Voilà ce qui différencie le Ram Sport des autres versions de la cuvée 2019, entièrement remodelée. Au passage, il faut néanmoins savoir que les versions ST et SLT demeurent inchangées, donc similaires aux modèles 2018. Cela permettra ainsi à Ram d’offrir une camionnette à prix plancher, jusqu’à l’arrivée de sa future camionnette intermédiaire, que l’on rebaptisera vraisemblablement Dakota.

La nouvelle gamme de camions Ram comprend donc sept versions, allant de Tradesman à Limited, pour un prix variant approximativement de 44 000 $ à 75 000 $, sans options. Et la version Sport? De 55 000 $ à 61 000 $. Alors oui, l’augmentation de prix est significative, quoique les rabais applicables ne sauraient tarder. Maintenant, est-ce que le nouveau Ram 1500 justifie sa facture?

HEMI d’abord
FCA a connu quelques retards de production avec son Ram 2019, ce qui a d’ailleurs coûté cher à l’entreprise au niveau des ventes américaines, ces six derniers mois. Or, la machine est désormais lancée, l’entreprise fabriquant d’abord des versions équipées du moteur HEMI de 5,7 litres, qui produit toujours 395 chevaux. Légèrement retravaillé, ce moteur promet une meilleure économie d’essence notamment en raison d’une désactivation des cylindres plus fréquente et moins perceptible.

Cela dit, le plus grand changement mécanique apporté au Ram 2019 implique la technologie eTorque, laquelle est décrite comme une hybridation partielle. Attention, nous sommes ici bien loin d’une technologie comme celle de la Prius, puisque ce système n’implique qu’un générateur venant remplacer l’alternateur, lequel est relié à une batterie auxiliaire de 48 volts. Il en résulte un système démarrage-arrêt très performant, un couple accentué dès l’appui sur l’accélérateur, ainsi qu’une alimentation auxiliaire des accessoires permettant ainsi de petites économies à la pompe. Ce dispositif est optionnel au coût de 500 $ sur le moteur HEMI, mais de série sur le V6 Pentastar, de retour comme moteur de base. Quant au V6 EcoDiesel de 3,0 litres, il sera offert plus tard dans l’année, avec, semble-t-il, quelques changements qui lui permettront de mieux rivaliser avec les moteurs rivaux de chez Ford et GM.

Véritable évolution
Rien de mieux que de conduire l’ancienne génération du Ram Sport juste avant de prendre le volant de la nouvelle mouture. De cette façon, on peut évidemment comparer directement les changements et remarquer les améliorations. Voilà donc l’exercice que j’ai pu effectuer, pour vous confirmer que l’évolution n’est pas que partielle. Certes, FCA n’accouche pas cette année d’un nouveau moteur et conserve donc une sélection mécanique moins large que celle de ses concurrents. Or, les changements techniques apportés au véhicule lui confèrent un comportement routier exceptionnel, qui constitue un pas de géant avec le modèle de précédente génération.

Déjà, la cuvée 2018 se défendait très bien au chapitre du comportement, signe que l’adoption d’une suspension à ressorts hélicoïdaux était une idée géniale. FCA en était conscient, et a choisi de continuer dans cette direction, proposant toutefois un nouveau dispositif d’amortissement variable, en fonction de la charge utile. On a aussi complètement repensé la géométrie de la suspension avant, laquelle reçoit d’ailleurs plusieurs composantes d’aluminium. Le roulis et l’instabilité en virage sont donc grandement diminués, tout comme le sautillement du train arrière. Même avec l’option des jantes de 22 pouces, on obtient un confort et une stabilité jamais vus dans une camionnette.

Évidemment, il est possible d’opter pour la suspension pneumatique autonivelante, laquelle permet d’améliorer le coefficient aérodynamique, la garde au sol, le confort ou la tenue de route, selon les besoins du moment. Elle permet même l’arrimage d’une remorque en une seule étape, puisqu’il est possible de relever la suspension jusqu’à enclenchement, une fois l’attelage bien aligné. Vendue au coût de 1 895 $, espérons toutefois que sa fiabilité sera à la hauteur, Ram ayant connu plusieurs ennuis avec elle dans le passé.

Plus légère, dotée d’un châssis encore plus rigide et de freins frisant désormais les 15 pouces de diamètre, la camionnette Ram adopte ainsi une conduite plus amusante, plus confortable et plus sécuritaire que jamais. D’ailleurs, l’impression de conduire un gros véhicule est amenuisée par ses compétences, ce qui plaira sans doute aux non-initiés qui souhaitent faire le saut vers une camionnette pleine grandeur. Même l’insonorisation de la cabine a été revue, Ram faisant appel à du verre laminé et à un procédé de scellage par robotique.

Un peu moins costaud?
Il est vrai que la robe de ce Ram est moins agressive. On perd ici les formes inspirées du « museau » des semi-remorques que l’on avait lancé avec grand succès en 1994, pour offrir un habillage plus sobre, plus raffiné. Bien sûr, certaines versions comme les Sport et Rebel se démarquent par une présentation plus dynamique, ce qui n’empêche toutefois pas plusieurs adeptes d’être un brin déçu de ce nouveau look.

Une partie du changement de caractère du Ram 1500 2019 pourrait cependant se trouver dans l’allongement de la cabine double (Crew Cab), laquelle gagne 10 cm (4 po) en longueur. Cette configuration est donc aujourd’hui plus longue que celle à cabine Quad, inchangée par rapport à l’ancienne version. Sachez également qu’il n’existe aucune version à cabine ordinaire du nouveau Ram, ce modèle n’étant disponible qu’en version ST et SLT d’ancienne génération.

Si la présentation extérieure ne semble pas faire l’unanimité, il en va autrement pour l’habitacle, qui peut d’emblée mériter la palme du plus bel environnement jamais proposé dans une camionnette. D’abord, quelques mots sur les places arrière, où l’espace est évidemment optimisé, et où l’on peut désormais relever l’assise à la verticale pour profiter d’un plancher complètement plat. Ram se vante d’ailleurs d’offrir l’habitacle le plus spacieux du segment, ce qui entre vous et moi, ne sert plus à rien. Pourquoi? Parce qu’aujourd’hui, toutes les camionnettes à cabine double sont démesurément spacieuses, au point où l’espace devient presque inutile...

Et devant? Le nec plus ultra en matière de confort. Même dans la version Sport, qui se vend à près de 20 000 $ de moins que la version Limited. Ici, la qualité des matériaux, le souci du détail et la grande qualité d’assemblage repoussent les limites de ce qui a été fait jusqu’ici dans une camionnette. La présentation est donc riche et invitante, le design du poste de conduite est magnifique et les sièges sont drôlement plus confortables que par le passé. Même la position de conduite a été améliorée, notamment grâce au positionnement du siège et à l’adoption (finalement!) d’une colonne de direction télescopique.

Évidemment, inutile de vous dire que l’on a aussi mis le paquet en matière d’équipement, et ce, même si plusieurs caractéristiques demeurent optionnelles. Pensez au régulateur de vitesse adaptatif avec arrêt complet, à la détection d’angles morts calculant la longueur de la remorque, ainsi qu’aux phares à DEL directionnels, permettant un angle d’éclairage de 15 degrés supérieur au système précédent. Apple CarPlay/Android Auto figure également de série sur toutes les versions équipées du système Uconnect à écran de 8,4 ou de 12 pouces. Car oui, on peut désormais opter pour cet écran gigantesque, facile d’utilisation, et configurable comme bon nous semble, un peu à la façon de celui que vous retrouverez dans une Tesla. Un gadget qui à 1 000 $, sera assurément choisi par plusieurs acheteurs. Hélas, ce dernier n’est offert que sur les versions Laramie et Limited.

Capable?
Le Ram 1500 2019 affiche une capacité de remorquage de 12 750 lb lorsque convenablement équipé, ainsi qu’une charge utile maximale de 2 300 lb, avec sélection de la suspension pneumatique. Serait-on en mesure de battre Ford et GM sur leur propre terrain? Pour le savoir, un match comparatif d’envergure s’impose. Cela dit, l’acheteur peut aujourd’hui avoir pleinement confiance dans les capacités du Ram 1500, qui s’améliore de façon significative à tous les niveaux. Un joueur sérieux, certes plus onéreux, mais aussi plus compétent. Espérons seulement que les prochains produits de la famille FCA seront fabriqués avec le même souci de qualité que ce modèle, qui risque de faire rire jaune bien des adeptes de camionnettes rivales.

Mitsubishi reprend du pic et fait peau neuve

Mitsubishi, qui connaît déjà un bon succès avec son Outlander PHEV et qui vient d’enregistrer son meilleur mois de juin à vie en termes de ventes au Canada, continue de redorer son blason. Cette fois, la compagnie annonce que la moitié de ses concessionnaires au pays adopteront une nouvelle image d'ici la fin de 2019. Sept d’entre eux seront tout nouveaux, élargissant le réseau de 93 à 100.

Ce programme de modernisation est en fait répandu à l’échelle de la planète, où Mitsubishi compte quelque 5 000 concessionnaires. Dans chaque cas, des matériaux provenant de sources locales et de plusieurs fabricants seront employés, notamment l'éclairage et le revêtement métallique.

« La nouvelle identité visuelle de nos concessionnaires est une étape essentielle alors que nous redéfinissons Mitsubishi Motors aux yeux des Canadiens et que nous cherchons à améliorer l'expérience client dans tous les aspects de nos activités, a déclaré Tony Laframboise, président et chef de la direction de Mitsubishi au Canada. L'allure est avant-gardiste, moderne et reflète la vision de notre marque ‘Réalisez vos ambitions’ dans l'environnement de la vente au détail. »

Cette nouvelle image moderne se traduit d’abord par des enseignes extérieures noires qui attireront l'attention avec leurs éléments rouges contrastants. La partie oblique perforée viendra rehausser le dynamisme de l’ensemble, tandis que le périmètre de verre se chargera de bien mettre en valeur les produits de la marque. Impossible à manquer, l’entrée rouge et noire guidera facilement les clients vers la salle d’exposition.

À l’intérieur des nouvelles concessions Mitsubishi, un mur noir avec un insigne de marque entourera l'aire d'accueil. L’espace moderne, brillant et accueillant créera un gros contraste avec les plafonds noirs. Bien sûr, il y aura une salle d'attente de type lounge et une zone avec accès sans fil.

L’Outlander PHEV sera au cœur de la zone d'exposition pour véhicules électrifiés, zone qu’on reconnaîtra par une bannière en cercle au-dessus du modèle le plus récent. Le portail du service, lui, sera bien éclairé et offrira des vues dégagées de la réception du service pour que les clients puissent observer les travaux effectués sur leur véhicule.

Le premier concessionnaire Mitsubishi construit selon le nouveau programme d'image doit ouvrir ses portes cet automne à Ajax, en Ontario.

Porsche pulvérise le record de vitesse absolu au circuit Nürburgring

Le constructeur allemand Porsche semble déterminé à prouver qu’il construit les bagnoles les plus rapides du globe. Il y a quelques mois, le manufacturier battait le record de vitesse de la voiture de production la plus rapide sur le circuit Nürburgring en Allemagne. Cette fois-ci, il pulvérise le record absolu de vitesse sur le circuit. Et pas rien qu’un peu!

Au volant d’une 919 Evo, une automobile hybride de 1 160 chevaux, le pilote a amélioré le record de 52 secondes avec un temps final de 5:19.546. Oui, vous avez bien lu! L’ancien record n’avait pas été battu depuis plus de 35 ans. C’est tout un exploit!

C’est d’ailleurs la 919 Evo qui a permis au manufacturier allemand de compléter les 24 Heures du Mans sur la plus haute marche du podium. Après quelques essais seulement, le pilote Timo Bernhard a réussi à abaisser la marque à 5 minutes et 24 secondes. Mais pour le plaisir, Bernhard s’est élancé une fois de plus sur le mythique circuit et a réduit encore une fois son temps. Wow!

Après les 24 Heures du Mans, l’équipe de Porsche a décidé de retravailler certains facteurs du véhicule. Libéré de toute contrainte, Porsche a modifié considérablement la 919 et est parvenu à développer un appui 53% plus performant, tout en réduisant le poids du bolide de 39 kg. Par ailleurs, le moteur hybride a également été amélioré de sorte que le moteur électrique déballe 433 chevaux et que le V4 de 2,0 L déploie 710 chevaux.

Faudra-t-il 35 autres années avant que ce même record soit battu?

Alfa Romeo en 2019 : soigner les apparences

PONTIAC, Michigan – Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a invité plus de deux cents chroniqueurs, blogueurs et journalistes automobiles à la toute première présentation combinée des nouveautés pour Alfa Romeo et Maserati. L’événement allait se dérouler au complexe M1 Concourse, situé à une demi-heure au nord-ouest de Detroit.

Normal, quand on sait que Tim Kuniskis, grand patron de ces marques italiennes plus que centenaires depuis février dernier, habite tout près. Ce qui est plus surprenant, c’est de songer que le grand fait d’armes précédent de cet Américain de 51 ans a été de présider au lancement des redoutables Charger et Challenger Hellcat alors qu’il était le patron chez Dodge. Le contraste est quand même fort et confirme que l’on ne fait décidément rien comme les autres, chez FCA.

Un mois plus tôt, Kuniskis avait annoncé qu’Alfa Romeo allait lancer deux utilitaires sport et une flopée de modèles hybrides d’ici 2022. Les passionnés ont alors surtout noté que le constructeur turinois allait offrir aussi un coupé GTV de 600 chevaux à rouage intégral. Mieux encore, une nouvelle 8C avec coque en fibre de carbone et moteur central qui devrait atteindre 100 km/h en moins de trois secondes, grâce à un moteur électrique pour ses roues avant et plus de 700 chevaux en puissance combinée.

Noir c’est le nouveau chrome
Voilà pour les nouvelles excitantes chez Alfa Romeo, parce que la gamme n’a essentiellement droit qu’à des retouches mineures, surtout esthétiques, pour 2019. Les utilitaires sport Stelvio et berlines Giulia, qui partagent l’excellente architecture Giorgio, sont par exemple offerts en version Nero Edizione (nero = noir) avec une calandre, des coques de rétroviseurs, des contours de glaces latérales, des embouts d’échappement et des roues d’alliage d’un noir luisant.

Cochez une autre option et la grille de calandre, les coques des rétroviseurs et les moulures de bas de caisse passent à la fibre de carbone, sur les Giulia Ti Sport ou Quadrifoglio. Cette dernière a également droit à des étriers de frein anodisés qui sont de série sur la version homonyme du Stelvio et optionnels sur les autres. Tous les VUS de la famille sont maintenant compatibles, de série, avec les populaires intégrations Apple CarPlay et Android Auto.

Bravo pour les versions Ti Sport à moteur 2,0 litres turbo des Giulia et Stelvio qui reçoivent des sièges avant à réglage électrique sur huit points, dont l’angle du coussin et de l’assise. Toutes les Giulia sont livrables aussi avec des sièges arrière chauffants.

La pionnière persiste
Pour ce qui est de la 4C, la pure sportive à moteur central et coque en fibre de carbone, elle n’est désormais disponible qu’en version Spider, vaguement décapotable. Le régulateur de vitesse, les sonars et la caméra de marche arrière sont maintenant de série. La suspension sport, les coques de rétroviseurs en carbone et le volant à jante en microfibres qui composaient les options Circuit sont dorénavant des options individuelles.

Vu que les Alfa n’affichent aucun changement mécanique et que je les ai déjà toutes essayées, je me suis lancé sur le circuit au volant de la seule que je n’avais pas conduite sur piste : la Giulia Quadrifoglio, ironiquement. Même avec les 505 chevaux et le gros couple de son V6 biturbo de 2,9 litres, cette propulsion est une joie à conduire, même en pleine averse sur un circuit truffé de flaques d’eau. Grâce à des masses parfaitement équilibrées, une direction incisive et des suspensions finement réglées. Gros plaisir et pas assez de tours.

Souhaitons, enfin, qu’Alfa Romeo consacre autant d’efforts, d’inspiration et de talent à rendre ses créations aussi fiables que belles et performantes.

Voici comment Hyundai Kona 2018 compte vous en mettre plein la vue

Ce qui s’avère un cliché publicitaire éculé est tout à fait applicable dans le cas du nouveau petit utilitaire urbain du fabricant coréen. On n’a qu’à garder la tête haute pour le constater…

Garder la tête haute, comme dans « affichage tête haute », un dispositif popularisé depuis la fin des années 1990 par General Motors et certaines autres sociétés automobiles un peu plus exotiques, mais qui fait depuis trois ans une incursion généralisée dans les véhicules plus abordables.

Mazda, Toyota, Chevrolet… et aujourd’hui, Hyundai. Et pas à peu près : dans le nouveau Kona introduit plus tôt cette année se trouve l’affichage tête haute le plus imposant de l’industrie, nous assure-t-on.

Reste à voir s’il est réellement utile, ou s’il s’agit d’un autre de ces gadgets qu’affectionnent tout particulièrement les marques coréennes…

Doux pour les yeux
L’affichage tête haute est un petit système de projection qui envoie une image lumineuse sur une surface réfléchissante, mais transparente. Traditionnellement, ça se fait en utilisant le pare-brise, qui est à un angle idéal pour refléter une image provenant de la tranche inférieure du tableau de bord. Hyundai imite toutefois Mazda et privilégie plutôt un petit déflecteur de plastique logé plus près du volant pour son système.

Celui-ci affiche la vitesse, le régime du moteur, et quelques données tirées du système multimédia, dont les indications de navigation. À ce propos, le Kona est livré avec ce qui s’avère un des écrans tactiles les plus simples et efficaces sur le marché. Les touches latérales permettent de naviguer directement au bon endroit, tandis que l’image à l’écran reste dépouillée d’un trop-plein d’icônes, de graphiques ou d’infos inutiles.

De toute façon, l’info qui compte, elle, est dupliquée au bas du champ de vision du conducteur, ce qui lui permet d’être informé sans quitter la route des yeux.

Grandeur nature
Hyundai définit son propre affichage tête haute comme « une forme de réalité augmentée qui affiche des données de façon à ce qu’elles apparaissent dans le champ de vision du conducteur ».

Plus exactement, le système du Kona a été conçu de manière à occuper un espace carré de huit pouces de diagonale, à une distance (virtuelle) de deux mètres. Ça en fait le plus large en son genre sur le marché. C’est aussi le plus lumineux, à 10 000 candelas (une unité d’intensité lumineuse).

En plus de la vitesse et la navigation, il peut indiquer le niveau de carburant restant dans le réservoir, ainsi que des alertes de changement de voie ou d’angle mort provenant de l’assistance à la conduite.

On peut aussi y lire le nom de la piste musicale en cours de lecture, si elle est tirée d’une source locale (comme un téléphone jumelé par Bluetooth), ou alors, le nom de la station de radio syntonisée.

Avez-vous dit réalité augmentée?
Mine de rien, ces affichages sont un premier pas vers une réalité augmentée élargie, à bord des voitures. Bientôt, on pourrait trouver des données plus complexes encore que la vitesse du véhicule d’un bout à l’autre du pare-brise. En combinant de l’information tirée des caméras, sonars et lidars équipant certains véhicules à cet affichage, il serait possible à l’ordinateur de bord d’illuminer (virtuellement) des portions de la route devant soi pour aider à naviguer, ou d’afficher les distances séparant le véhicule d’autres véhicules sur la route.

Ça, ce n’est pas Hyundai qui le promet, mais ce sont des sociétés comme Bosch et Continental, des équipementiers qui font affaire avec la plupart des grandes marques automobiles mondiales.

Attendez-vous à entendre parler de réalité augmentée de plus en plus, donc. Et pour un avant-goût, pas besoin d’aller chez BMW ni Mercedes-Benz, puisque l’affichage tête haute le plus imposant à l’heure actuelle se trouve à bord du Hyundai Kona…