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Karma Revero 2018 : renaissance

Difficile de parler de la Revero sans mentionner son enfance tumultueuse. Créée par Henrik Fisker, designer automobile et entrepreneur ayant crayonné des voitures telles que la BMW Z8 et l’Aston Martin DB9, la Fisker Karma est apparue sur le marché en 2011 comme une berline de luxe hybride rechargeable. À peine un an plus tard, l’ouragan Sandy a frappé la côte est des États-Unis, détruisant plus de 300 unités fraîchement assemblées de la voiture, alors que le seul fournisseur de batteries de la compagnie a déclaré faillite. Fisker n’a pas pu se relever de ses deux coups de poing à la poitrine, et le petit constructeur a dû fermer ses portes en 2013.

Toutefois, le design stupéfiant de la voiture et – à ce moment-là – sa motorisation avancée a convaincu la compagnie chinoise Wanxiang de ramener la Karma à la vie. Elle a acheté les biens et les designs de Fisker ainsi que la firme de batteries A123 Systems en faillite, et après quelques années de réajustements, la berline est de retour sur le marché. La marque s’appelle maintenant Karma, et la voiture, la Revero.

Mécaniquement, la Karma Revero 2018 est largement inchangée par rapport à la Fisker Karma. Elle est équipée de deux moteurs électriques propulsant les roues arrière, produisant un total de 403 chevaux ainsi qu’un étonnant couple de 981 livres-pied. Un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 235 chevaux agit comme génératrice montée à bord pour continuer de rouler une fois que la batterie a atteint son niveau de charge minimal. Il est important de noter que le moteur à essence n’est aucunement connecté aux roues. Le système de modes de conduite de la voiture propose trois réglages, incluant Sport, Sustain (pour préserver le niveau de charge de la batterie) et Stealth (100% électrique).

En mode Sport, la Revero peut accélérer de 0 à 96 km/h (0-60 mi/h) en 5,4 secondes, selon le constructeur, et atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h. C’est rapide, mais on ne se rapproche pas du tout des performances d’une Tesla. La Karma n’a pas été conçue au départ pour être une voiture de course de drag, et son poids s’élève à 2 449 kilogrammes (5 400 lb). Une masse considérable pour une berline ne portant pas un écusson Rolls-Royce ou Bentley.

En mode Stealth, la motorisation est plus relaxe afin de maximiser son économie d’énergie, et le sprint de 0 à 96 km/h s’allonge à 6,9 secondes. Aux États-Unis, l’autonomie 100% électrique de la Karma est estimée à 80 km/h tout au plus, mais chez nous, selon les procédures de calcul dictées par Ressources naturelles Canada, l’autonomie de la voiture s’élève plutôt à une estimation de 60 km. Grâce à un chargeur intégré de 6,6 kWh, un remplissage complet de la batterie sur une borne de 240 volts prend 3,75 heures.

En ce qui concerne les hybrides rechargeables, l’autonomie de la Revero est plus élevée que celle de tous les autres modèles vendus sur notre marché, à l’exception de la Chevrolet Volt et de la Honda Clarity. Mais attendez – puisque le moteur à combustion n’est aucunement connecté aux roues motrices, ne devrait-on pas plutôt considérer la Karma comme une voiture électrique? Oui, dans la même veine que la BMW i3 munie de son prolongateur d’autonomie optionnel. Par contre, le constructeur vend la voiture comme une hybride rechargeable, alors on la catégorisera ainsi. Un véhicule électrique affichant une autonomie de 60 km ne serait pas très intéressant de toute façon.

Quant à l’autonomie totale, c’est un peu décevant. Le quatre cylindres de 2,0 litres provient de chez General Motors, acheté originalement par Fisker il y a quelques années. Selon Karma, ces moteurs inutilisés dans leurs boîtes ont été rigoureusement inspectés par des techniciens de GM, et on en possède suffisamment pour équiper la Revero durant son cycle de production au complet.

Toutefois, non seulement ces moteurs carburent à l’essence super, mais la cote mixte ville/route de la voiture s’élève à 11,5 L/100 km. En combinant cette moyenne avec un réservoir de 36 litres, on obtient une autonomie supplémentaire que RNCan estime à 328 km. Une Tesla Model S peut faire mieux en utilisant uniquement sa batterie. Autrement dit, on peut couvrir de longues distances à bord de la Karma si l’on s’arrête pour faire le plein d’essence, mais il est mieux de maximiser son autonomie 100% électrique en branchant la voiture le plus souvent possible.

Lors de notre essai bref, la Karma Revero 2018 a démontré sa conduite solide et son habitacle bien insonorisé. Le moteur à essence s’active lorsque l’on choisit les modes Sport et Sustain, mais il n’est pas très bruyant. En mode Stealth, la voiture émet un faible bruit électronique afin d’aider les malvoyants à détecter sa présence.

En revanche, l’habitacle est petit. Le compromis du design intemporel de la carrosserie, c’est un manque d’espace intérieur, et monter à bord de la Revero, c’est un peu comme enfiler un gant. La visibilité vers le monde extérieur n’est pas fameuse, mais au moins, une fois que l’on est bien assis, les commandes sont toutes à portée de main. Les deux occupants assis à l’arrière ne se sentiront pas coincés, et avec un volume de 125 litres, le coffre est minuscule et peu profond.

Le système multimédia et de climatisation a dû être complètement redessiné, et franchement, le fournisseur de Karma a fait un bon boulot. L’écran tactile est réactif, les menus sont faciles à parcourir tout en conduisant et l’on obtient même l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, si c’est ce que l’on préfère. Une chaîne audio à huit haut-parleurs complète le tableau.

À l’instar des véhicules de Tesla, la Revero est connectée sur Internet et peut recevoir des mises à jour logicielles par la voie des airs. Si un propriétaire découvre un problème électronique avec sa voiture, le service à la clientèle de Karma peut tenter de le résoudre à distance.

Quant à l’équipement de sécurité, la voiture inclut l’avertissement de précollision frontale, l’avertissement de sortie de voie et la caméra de recul, mais c’est à peu près tout. Une surveillance des angles morts serait souhaitable, mais elle n’est pas disponible. Puisque l’on aborde le sujet des caractéristiques absentes, il n’y a pas de volant chauffant, mais l’on obtient quand même des sièges chauffants à l’avant et à l’arrière.

La Karma Revero 2018 est une machine intrigante. C’est plus qu’un jouet, mais elle n’a pas la prétention d’être une alternative viable à une Mercedes-Benz Classe S, une Porsche Panamera, ou même une Tesla Model S. Avec un prix à partir de 149 000 $ au Canada, avant les frais de transport et de préparation, elle est également dispendieuse, mais on profite tout de même d’une berline exclusive et environnementale, une qui attirera les regards partout où elle passe. Les gens de Karma nous ont dit que plusieurs propriétaires utilisent leur Revero comme voiture de tous les jours, ce qui ne nous surprend pas du tout.

Actuellement, on retrouve trois concessionnaires Karma au Canada – Montréal, Toronto et Vancouver – et la compagnie prévoit vendre environ 50 unités par année au pays. Aux États-Unis, on planifie d’en écouler entre 200 et 300 annuellement.

Si tout fonctionne comme prévu, le succès de la Revero pavera la voie pour une éventuelle nouvelle génération ainsi qu’un VUS. Concernant ce dernier, le constructeur affirme que son élaboration est déjà en branle.

Electra Meccanica SOLO : le premier exemplaire est assemblé

La mobilité urbaine est un enjeu bien réel pour bon nombre de grandes villes sur le globe. Doit-on miser davantage sur le transport en commun comme l’autobus ou le métro, ou plutôt sur les transports alternatifs? Electra Meccanica, une compagnie canadienne a certainement misé sur la dernière option! L’an dernier, on vous présentait l'Electra Meccanica SOLO, mais maintenant on annonce la sortie de la première voiture de l’usine. Disons qu’elle est toujours aussi unique en son genre!

La SOLO est une voiture monoplace à trois roues équipée d’un moteur électrique produisant 82 chevaux et développant un généreux couple de 140 livres-pied! Et puisqu’elle ne pèse que 626 kilogrammes (1 380 lb), elle peut atteindre les 100 km/h en huit secondes! Enfin, pour des raisons de sécurité, on a limité sa vitesse à 130 km/h.

Electra Meccanica a assemblé sa toute première voiture à son usine de Vancouver. La voiture sera donc soumise à une tonne de tests qui visent à respecter les normes quant à la sécurité routière. On évalue que l’usine pourra être mise en marché dès septembre 2018. Electra Meccanica croit qu’elle pourra fabriquer 5 000 voitures d’ici à septembre 2019.

Le carnet de commandes du manufacturier semble être bien garni pour ce qui est de ses premiers mois de production. Selon son PDG, un certain nombre de consommateurs a réservé sa monoplace depuis un moment déjà. Il a été possible de le faire directement en ligne grâce à un versement de 250 $. La voiture se détaillerait à 15 500 $ US et 19 888 $ CAN, frais de transport en sus. Que pensez-vous de cette petite voiture?

Bentley Mulsanne W.O. Edition by Mulliner 2019 : hommage à Walter Owen

En 2019, Bentley fêtera son centenaire. Et pour souligner ce point marquant de son histoire, la marque britannique fabriquera une version bien spéciale de sa somptueuse berline Mulsanne.

Dans sa quête de créer la voiture la plus luxueuse de la planète, Walter Owen Bentley, avec l’aide du carrosserier HJ Mulliner, a lancé la 8 Litre en 1930, son dernier modèle avant l’arrivée de problèmes financiers – c’était l’époque de la grande dépression – et la vente subséquente de l’entreprise à Rolls-Royce. La voiture était notamment équipée d’un six cylindres en ligne de 7 983 cm3, assez puissant pour pousser la 8 Litre jusqu’à une vitesse de 160 km/h. La deuxième unité produite – numérotée GK 706 – était la voiture personnelle de W.O., qu’il a dû se départir en 1931, à sa grande tristesse.

En 2006, sous la propriété du groupe Volkswagen, Bentley a pu récupérer la 8 Litre de Walter Owen, et lors de sa restauration, on a entre autres remplacé le vilebrequin, tout en prenant soin de conserver l’ancien.

En hommage à son fondateur, et la voiture qu’il chérissait tant, la marque a décidé de produire la Bentley Mulsanne W.O. Edition by Mulliner 2019. Une voiture encore plus luxueuse, encore plus dispendieuse et encore plus exclusive que la Mulsanne « ordinaire », qui commande un prix de 405 471 $ CAN avant les frais de transport et de préparation ainsi que les taxes.

La W.O. Edition peut être spécifiée à n’importe quelle des trois variantes de la Mulsanne (empattement régulier, empattement long et Mulsanne Speed), et se démarque par son habitacle décoré avec des matériaux encore plus riches, des jantes noires Beluga ainsi qu’un cabinet de rafraîchissements logé entre les deux places arrière.

Ce cabinet est très particulier, puisqu’en rabattant son appuie-bras, on découvre une œuvre de marqueterie art déco en l’honneur de la 8 Litre, confectionnée avec quatre types de boiseries et de l’aluminium. Et dans lequel on retrouve une pièce tout à fait unique. En effet, le vilebrequin original de GK 706, la voiture personnelle de W.O., a été découpé en cent pièces, et chaque Mulsanne W.O. Edition arborera une de celles-ci sous une vitrine. Quand même.

Vous l’aurez deviné, seulement 100 unités de la Bentley Mulsanne W.O. Edition by Mulliner 2019 seront assemblées, soit exactement le même nombre d’exemplaires produites de la 8 Litre.

Nissan travaille sur son bronzage à la plage et sur les vagues!

Tanné d’avoir un amas de terre sous ses roues, le manufacturier Nissan a décidé de se diriger plutôt vers le sable chaud d’une plage. Et pour ce faire, il lève le voile sur une édition spéciale de sa camionnette : le Nissan TITAN Surfcamp.

Inspirés par les fourgons vintages des années 60, l’équipe de l’ingénierie chez Nissan a créé une version estivale spécialement pour la plage en utilisant un TITAN XD. Fred DePerez, vice-président chez Nissan Amérique du Nord a déclaré : « En été, les stationnements longeant les plages sont bondés de camions transportant des planches de surf, des cannes à pêche et des tentes pour camper, car les personnes sont à la recherche du soleil et du sable. » C’est dans cet esprit que le projet a vu le jour.

En tout, l’édition Surfcamp comprend 22 modifications au modèle d’origine, dont une tente sur le toit, une échelle, une planche de surf et des supports à cannes à pêche situés sur le pare-chocs avant. À l’intérieur, les sièges sont recouverts d’un tissu protecteur conçu pour résister aux passagers mouillés et couverts d’eau saline. Par ailleurs, les tapis qui équipent cette édition spéciale utilisent un tissu facile à aspirer lorsque les passagers entrent les pieds couverts de sable! Mais rassurez-vous, il est également possible de se doucher avant de se lancer dans le véhicule.

Enfin, on retrouve bon nombre d’équipements déjà en vente par le constructeur, comme le système de lit, le porte-bagages au-dessus de la cabine, la suspension surélevée et la barre de lumières à l’avant du véhicule. Le TITAN Surfcamp se dirige actuellement vers la côte ouest américaine où il participera à plusieurs évènements sportifs.

Volvo lance sa division de mobilité urbaine nommée M

La mobilité réinventée est visiblement dans la mire de plusieurs manufacturiers automobiles. Récemment, Volkswagen annonçait ses intentions en la matière, tout comme BMW qui met de l’avant sa i3 dans un système d’autopartage. Et bien maintenant, c’est au tour de Volvo!

Dévoilé en grand par le PDG de la division voitures du groupe Volvo Håkan Samuelsson, le projet consiste à lancer une nouvelle marque qui aura pour objectif « d’étendre les opérations de la compagnie en termes de mobilité globale en fournissant un accès à des voitures et un service sur demande via une application mobile intuitive ». Le nom de cette nouvelle marque sera « M ». Présumons que c’est pour « mobilité »!

Là où l’application se démarque, c’est au niveau de sa conception. Contrairement aux géants de ce marché comme car2go, M s’informe des préférences et des habitudes des consommateurs pour leur offrir un service adapté plutôt que de servir tous les usagers de la même manière. La logique est donc d’offrir une voiture sous forme d’autopartage, laquelle sera utilisée de la même façon que l’est une voiture personnelle. Ainsi, au lieu de l’employer comme un transport en commun occasionnel, M vise à adapter son service dans le but d’employer une voiture à sa pleine capacité.

Pour y parvenir, M a analysé 20 ans de données d’utilisation chez la compagnie Sunfleet, un partenaire qui possède une flotte de 1 700 véhicules et qui conclut environ 500 000 transactions chaque année en Suède. M intégrera donc les voitures de Sunfleet à son application.

La ville de Stockholm servira de territoire pour tester la nouvelle compagnie. Une fois l’application testée, on prévoit déjà étendre ce service à plus de 5 millions de consommateurs potentiels.

Honda Odyssey 2018 : fourgonnette techno

Arrêtons de faire semblant que nous ne sommes pas des parents, le temps de réaliser ce dont on a vraiment besoin dans un véhicule familial. Accompagner les enfants aux pratiques de hockey, covoiturer, faire du camping, se rendre au chalet, faire les emplettes; toutes ces tâches nécessitent un véhicule spacieux, un dans lequel tout le monde peut prendre place sans chicane ou plainte.

Pour assumer brillamment ces responsabilités parentales, rien ne bat une fourgonnette, et la Honda Odyssey en est une à considérer.

Évidemment, la sélection de modèles de fourgonnettes n’est pas aussi vaste qu’elle l’a déjà été, et chacune d’entre elles – l’Odyssey, la Chrysler Pacifica, la Kia Sedona, la Toyota Sienna et la préhistorique Dodge Grand Caravan – a ses qualités et ses défauts.

Et même si certains parents ne veulent habituellement pas être vus au volant d’une fourgonnette, les enfants, eux, les adorent. L’Odyssey procure beaucoup d’espace à tous, et dans la rangée médiane, la banquette peut être dépouillée de son coussin central et se convertir en deux sièges individuels. Ces derniers peuvent coulisser de gauche à droite afin de les distancer le plus loin possible, ou être collés pour créer une causeuse. Ils peuvent aussi être retirés, mais cela nécessite de la graisse de coude, puisqu’ils sont lourds et encombrants... Le système Stow ’n Go de la Pacifica est astucieux, permettant de replier tous les sièges à plat dans le plancher, mais en revanche, ceux de la deuxième rangée sont moins confortables que ceux de l’Odyssey.

Comme dans toutes les autres fourgonnettes, avec un léger effort, la banquette de troisième rangée peut se rabattre dans le plancher, créant une surface de chargement plate et un volume de 2 526 litres derrière la deuxième rangée, la meilleure du segment. Même avec tous les sièges occupés, la Honda parvient à avaler 919 litres de chargement, ce qui est excellent. Avec une fourgonnette, pas besoin de figurer comment placer notre cargaison comme si l’on jouait une partie de Tetris – on n’a qu’à tout lancer dans le coffre et ça rentre!

L’habitacle de l’Odyssey dispose aussi de quelques caractéristiques cool, que l’on risque d’utiliser souvent ou rarement. Le système Cabin Talk – similaire à ce que l’on retrouve dans la Sienna – permet aux parents de parler aux enfants à travers le système audio, parfait pour capter l’attention de ceux assis dans loin dans la troisième rangée ou ceux qui portent un casque d’écoute relié au système de divertissement. Ce dernier est obligatoire pour obtenir Cabin Talk.

Une caméra montée au plafond, CabinWatch, surveille ce qui se passe en arrière, avec une image projetée sur l’écran multimédia. Il est donc facile d’apercevoir qui est l’instigateur lors d’une chicane. L’application “How much farther?” intégrée au système de divertissement – similaire à ce que l’on retrouve dans la Pacifica – procure aux occupants des places arrière un affichage graphique du chemin qu’il reste à parcourir avant d’arriver à destination, si cette dernière a été enregistrée dans le système de navigation.

CabinControl est une application permettant aux passagers de se brancher aux systèmes multimédia et de climatisation de la Honda Odyssey 2018, afin de régler la température aux places arrière et créer une liste d’écoute musicale commune, permettant à tout le monde d’apprécier – ou non – les goûts musicaux de chaque membre de la famille. Finalement, on retrouve une borne Wi-Fi intégrée permettant de connecter jusqu’à huit appareils à Internet – bien qu’un forfait de données soit requis moyennant un supplément. Évidemment, ces caractéristiques ne sont pas disponibles dans les livrées de base de l’Odyssey, signifiant que l’on doit débourser au moins 40 000 $ pour en profiter.

Le nouveau système multimédia de l’Odyssey est drôlement moderne, avec un écran tactile réactif et une disposition des menus pas trop compliquée à comprendre. Davantage de boutons, des vrais, autour de l’écran auraient été souhaitables, par contre, afin d’accéder plus rapidement aux fonctionnalités principales. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto est également proposée de série.

Toutes les versions sont équipées d’un V6 de 3,5 litres développant 280 chevaux, alors qu’une boîte automatique à neuf rapports est incluse dans toutes les déclinaisons sauf la Touring. Celle-ci, au sommet de la gamme, profite plutôt d’une boîte à dix rapports et d’une économie de carburant légèrement améliorée. La puissance est plus qu’adéquate, octroyant à la fourgonnette une capacité de remorquage de 1 588 kg (3 500 lb) – la norme du segment – et une consommation en ligne avec ses concurrentes. Lors de notre essai, nous avons observé une moyenne de 11,2 L/100 km, soit à peine quelques dixièmes de plus que sa cote mixte officielle ville/route.

La conduite de la Honda Odyssey 2018 est agréable, procurant une sensation de solidité sur la route et une cabine bien insonorisée. Toutefois, la suspension est peu ferme, ce qui peut devenir fatigant en circulation urbaine. Les manœuvres de stationnement ne sont pas aussi aisées par rapport à l’ancienne génération de l’Odyssey, puisque son diamètre de braquage passe de 11,2 mètres à 12,1. Autrement dit, elle passe de la meilleure à la pire de sa catégorie à ce chapitre...

Une Odyssey de base se détaille à partir de 34 890 $ avant les frais de transport et de préparation, mais en grimpant d’un échelon, la version EX ajoute un aspirateur intégré, des portes latérales coulissantes à commande électrique et un toit ouvrant, entre autres. Une Odyssey Touring fracasse la tirelire familiale à plus de 50 000 $; à ce prix, il est difficile de ne pas recommander une Chrysler Pacifica hybride peu énergivore, qui coûte environ le même tarif, mais qui profite d’un rabais gouvernemental allant jusqu’à 8 000 $ au Québec (après les taxes), jusqu’à 14 000 $ en Ontario (après les taxes) et jusqu’à 5 000 $ en Colombie-Britannique (avant les taxes). En outre, la Sedona est plus abordable, et la Sienna jouit d’une meilleure réputation de fiabilité.

Tout ceci ne fait pas de l’Odyssey un mauvais choix, bien au contraire. Elle fait ce qu’on lui demande, mais sous aucun aspect elle ne parvient à battre la concurrence à plate couture. Si l’on aime le design de l’Odyssey, sa conduite et ses gadgets, c’est un véhicule à considérer, un qui gardera sa valeur pour un bon bout de temps. Choisir une Odyssey plutôt qu’un Pilot ou un CR-V, c’est aussi vous faciliter la vie en tant que parents – même si l’on n’a pas l’air très cool au volant.

Audi crée des environnements de jeu à l'aide de plastique recyclé

Depuis quelques mois, le plastique n’a pas bonne presse partout sur le globe. On nous montre des îles constituées exclusivement de ce matériau dans les océans. Au même moment, le constructeur Audi inaugure en grande pompe un parc flottant fait à partir de plastique recyclé. Mais quel est le but de ce projet?

Selon Audi, 98% des déchets contenus dans l’océan se retrouvent dans le premier mètre sous l’eau, ce qui rend la collecte facile à effectuer. Et puisque les îles de plastique grossissent à vue d’œil, Audi a cru bon fabriquer des espaces de vie entièrement faits en plastique recyclé en s’approvisionnant directement dans l’océan. Le but de ce projet est non seulement de réduire la quantité de plastique contenu dans l’océan, mais d’abord et avant tout de tester certaines technologies en matière de création de plastique recyclé. Autrement dit, le manufacturier allemand croit pouvoir fabriquer un plastique d’une grande qualité même s’il est recyclé, et ce, qu’il soit pressé ou bien formé par une imprimante 3D.

Les petites îles en plastique créées par Audi ont une superficie de 140 mètres carrés. En réalité, il s’agit d’un ensemble de plusieurs îles mesurant chacune 5 mètres carrés et pouvant être attachées. Elles peuvent être agrémentées de fleurs, mais aussi d’arbres. Des trous ont été positionnés de façon à permettre aux racines de l’arbre de bien s’hydrater. De plus, certaines plantes aquatiques peuvent être ajoutées sur chaque île de manière à nourrir les créatures marines qui l’entourent.

L’île de plastique recyclé a été mise à l’eau dans la ville de Rotterdam aux Pays-Bas. On peut s’y asseoir, y manger et y faire des réunions professionnelles au besoin. Audi prévoit également organiser des spectacles en plein air. Le concept est original, ne trouvez-vous pas?

La McLaren 600LT 2019 devient la nouvelle reine de la Sports Series

L’édition 2018 du Festival de la vitesse de Goodwood, en Angleterre, s’ouvre avec la première mondiale sur circuit de la toute nouvelle McLaren 600LT, plus puissante, plus rapide et plus extrême que tous les autres modèles de la Sports Series. Elle s’apprête aussi à écrire un nouveau chapitre de l’histoire des « Longtail » de McLaren en étant seulement la quatrième voiture de la sorte à voir le jour en plus de 20 ans.

Cherchant à hausser la performance à un autre niveau, les ingénieurs de McLaren ont reprogrammé le système de gestion du V8 biturbo de 3,8 litres et réduit la contre-pression du système d’échappement (qui est encore plus court et plus radical que celui de la McLaren Senna, soit dit en passant), ce qui permet à la 600LT de générer jusqu’à 592 chevaux à 7 500 tours/minute et un couple maximal de 457 livres-pied entre 5 500 et 6 500 tours/minute. Êtes-vous plus impressionné par son accélération de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes (à peine un dixième de plus que la 675LT Super Series) ou par son sprint de 0 à 200 km/h en 8,2 secondes? Que dites-vous de sa vitesse de pointe de 328 km/h?

Physiquement, la nouvelle McLaren 600LT se démarque avec son becquet avant et son diffuseur arrière allongés, son aileron arrière fixe et sa silhouette qui mesure cinq centimètres de plus que la 570S Coupé. On ne le voit pas, mais il y a aussi un plancher plat en fibre de carbone. Avec un appui au sol de 220 livres à une vitesse de 250 km/h, le conducteur bénéficiera d’une meilleure adhérence et d’une plus grande stabilité en ligne droite sur la piste.

Parlant de fibre de carbone, tout le châssis est fait à partir de ce matériau exotique et s’avère environ 25% plus rigide qu’un châssis comparable en aluminium. La voiture pèse seulement 2 749 livres; avec l’option des sièges de course super légers en fibre de carbone développés pour la Senna, elle traîne 220 livres de moins que la 570S – incroyable, n’est-ce pas? Mais attendez, ce n’est pas tout : McLaren Special Operations a concocté deux ensembles différents pour les clients qui voudraient sauver encore plus de poids.

Sur le plan de la maniabilité, la McLaren 600LT emprunte des composantes de suspension plus légères et plus robustes à la 720S, dont des leviers triangulaires en aluminium forgé, pour accompagner ses amortisseurs adaptatifs améliorés. Les freins proviennent également de la Super Series. La voiture s’abaisse de huit millimètres par rapport aux autres modèles de la Sports Series, tandis que sa voie avant est plus large de 10 millimètres. Par ailleurs, les jantes en alliage ultra légères sont chaussées de pneus Pirelli P Zero Trofeo R conçus sur mesure pour vraiment optimiser le dynamisme et les qualités athlétiques de la 600LT.

Pour ce qui est de l’habitacle, une utilisation abondante de suède Alcantara ainsi que l’absence de moquette devant les occupants et sous les sièges ont permis de sauver 12 livres en plus d’exposer la belle structure MonoCell en fibre de carbone. Le coffre à gants a été éliminé et les pochettes de portières, remplacées par des filets. Le climatiseur, la chaîne audio et le système de navigation sont disponibles en tant qu’options sans frais.

Et le prix de cette McLaren 600LT? Chacun des exemplaires limités produits à compter d’octobre se vendra à partir de 240 000 $US. Il faudra attendre pour les détails concernant le marché canadien.

La Fenyr Supersport de 789 chevaux sera dévoilée à Goodwood

W Motors forge lentement mais surement sa renommée au royaume des superbolides, une chose jamais facile à faire. Chaque année, certains constructeurs tentent de percer le marché, mais beaucoup échouent. Les Pagani et Koenigsegg de ce monde ne sont pas légion, mais W Motors, basé à Dubaï, a eu tout un coup de pouce lorsque son premier modèle de production, la Lykan Hypersport, a pris l’affiche dans le septième opus de la série Rapides et Dangereux.

Voilà qui aura grandement contribué à donner ses lettres de noblesse à la marque qui gagne en maturité. À preuve, elle présentera son second modèle de production, la Fenyr Supersport lors du prochain festival de Goodwood en Angleterre. Présenté sous forme de concept au dernier salon de Genève, on pourra poser pour la première fois nos yeux sur la version de production dont seules 25 unités seront produites cette année et vendues pour la modique somme de 1,5 million de dollars. Tout comme la Lykan, la Fenyr tient son nom d’une bête issue de la mythologie scandinave.

Le bolide est propulsé par un moteur six cylindres en ligne de 3,8 litres qui développe un couple de 723 lb-pi et 789 chevaux, ce qui permet à la Fenyr d’atteindre plus de 400 km/h et de boucler le 0-100 km/h en environ 2,7 secondes. La boîte à sept rapports avec double embrayage est issue de chez Porsche alors que sa carrosserie tout en fibre de carbone est produite au Canada par la firme Magna Steyr. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de la commander avec une conduite à droite ou à gauche.

  • Prix : 1,5 million
  • Puissance : 789 chevaux
  • Rivales : Koenigsegg Agera, Pagani Huayra
  • Production : 25 unités

Honda veut atteindre 240 km/h avec sa nouvelle tondeuse de course!

Honda, le manufacturier automobile, œuvre également dans les marchés de l’aviation, des petits moteurs hors-bord et des tondeuses. Mais depuis quelque temps, le constructeur fait faire des courses de vitesse à ses tondeuses et il performe plutôt bien!

En 2014, Honda a battu un record de vitesse en atteignant 185,6 km/h avec sa tondeuse! Mais à peine un an plus tard, un Norvégien du nom de Kristian Lundefaret a pulvérisé la marque établie par Honda en atteignant 213 km/h. Le manufacturier revient à la charge et prévoit atteindre 240 km/h!

Comment prévoit-il y parvenir? Récemment, le constructeur a annoncé qu’il avait réussi à installer le moteur de quatre cylindres en ligne que l’on retrouve sur la moto Fireblade SP dans la tondeuse, produisant ici 190 chevaux. Même avec une telle mécanique dans le ventre, la tondeuse ne pèse que 69 kilogrammes, ce qui lui permet d’atteindre 96 km/h en trois secondes! Le tout est jumelé à une boîte à six rapports. Et selon le manufacturier, il est possible d’atteindre 144 km/h en demeurant sur le premier rapport!

Est-ce que la tondeuse coupe toujours la pelouse? Évidemment! Mais sur cette tondeuse de course, on a installé un ensemble de lames en fibre de carbone alimenté par deux batteries qui envoient leur énergie directement vers le moteur électrique. Qui ne rêve pas de mettre la main sur un tel bolide?

Bébé mort de chaleur en voiture : comment prévenir?

Certains sujets d’actualité suscitent de plus vives réactions que d’autres. La mort d’un bébé dans la chaleur suffocante d’une voiture est un problème récurrent qui ne semble malheureusement pas s’essouffler. L’an dernier seulement, Radio-Canada évaluait qu’environ 37 bambins ont péri dans de telles circonstances aux États-Unis. Comment prévenir ces tragédies?

En 2016, un père de Saint-Jérôme oubliait son enfant dans sa voiture faute d’inattention. Suite à un changement considérable dans son horaire, il laisse son jeune bambin suffoquer seul dans sa voiture une journée durant. Pratiquement deux ans plus tard, la coroner Me Denyse Langelier conclut à une mort accidentelle.

Cet incident soulève de nouvelles questions concernant la sécurité routière. Dans son rapport, Me Langelier s’interroge en ce qui concerne l’absence de prévention de la part du Ministère des Transports, mais aussi du manque de volonté de la part des manufacturiers automobiles.

D’abord, elle est d’avis que les mesures de protection développées par les fabricants sont inefficaces et n’offrent pas réellement un outil efficient aux automobilistes. Elle ajoute : « J’ose croire qu’il sera possible dans un avenir rapproché d’installer dans les véhicules un outil passif d’alerte pour prévenir l’oubli d’un enfant. Ça n’a pas de bon sens qu’en 2018, il n’y ait rien qui se fasse! […] Il existe actuellement plusieurs dispositifs afin d’alerter le conducteur de la présence d’un bébé à bord, mais aucune réglementation canadienne n’oblige pour le moment les constructeurs d’automobiles à en installer un ».

Du côté du Ministère, on prend bien note des conclusions du rapport. On croit cependant que : « après examen, il a été déterminé qu’aucun capteur n’était suffisamment efficace pour détecter les enfants laissés sans surveillance dans un véhicule. La solution à ce problème pourrait être une sensibilisation accrue ».

Au Québec, deux jeunes adolescentes ont présenté une solution viable à cette situation. Leur invention est composée de deux boutons poussoirs. Le premier est positionné sous le siège du conducteur et l’autre dans le siège pour bébé. « Le microcontrôleur est la pièce centrale de notre dispositif, un peu comme le cerveau. C’est lui qui va reconnaître qui est présent, qui est absent, affirme Marie-Pier, l’une des deux scientifiques. Lorsqu’il y a seulement l’interrupteur du siège de l’enfant qui est enclenché, le microcontrôleur va envoyer un message à l’alarme qui va sonner pour alerter le conducteur. »

Voilà une solution simple et efficace. Qu’en pensez-vous?

On demandera 1,4 million pour une GT-R50!

La semaine dernière, vous avez été nombreux à apprécier le dévoilement de cette édition spéciale de la Nissan GT-R conçue pour les 50 ans du modèle et de la compagnie partenaire Italdesign. En prévision du Festival of Speed de Goodwood en Grande-Bretagne où la voiture sera dévoilée, le manufacturier annonce le prix de cette édition. Les 50 exemplaires produits coûteront minimalement 900 000 euros chacun. Cassez votre petit cochon!

Relâchez la bête!
L’équipe derrière ce concept a emprunté un moteur V6 biturbo de 3,8 litres à la GT-R NISMO, faisant grimper sa puissance de 600 à 720 chevaux, avec un couple généreux estimé à 575 livres-pied. Le tout est jumelé à une boîte à six rapports avec double embrayage, une transmission intégrale et une nouvelle suspension. Par ailleurs, on a équipé la GT-R50 de freins Brembo et d’un ensemble de pneus Michelin Pilot Super Sport de 21 pouces. Et à l’intérieur, on a inséré quelques touches dorées ainsi que des composantes en fibre de carbone.

Joerg Astalosch, président d’Italdesign, est d’avis que cette voiture répond aux standards de haute performance de la marque Nissan, mais aussi aux attentes élevées des consommateurs en ce qui a trait au design de la voiture. « Bientôt, cette voiture changera la vie de 50 enthousiastes! »

Cette édition bien spéciale sera présentée en grande primeur à Goodwood, lors des festivités entourant la célèbre course de vitesse.

Volkswagen annonce le lancement de sa plate-forme d'autopartage électrique

Depuis le tournant des années 2000, les manufacturiers automobiles sont préoccupés par la mobilité urbaine. Les citadins ne cesseront pas de se déplacer de sitôt, bien au contraire. Alors comment pouvons-nous créer un système de mobilité qui répond aux normes environnementales sociales, qui est efficient et qui est pratique pour l’usager? Les transports en commun actuels sont-ils dépassés?

Peut-être bien, oui. C’est pourquoi plusieurs projets d’autopartage et de mobilité urbaine ont fleuri depuis quelques années dans les métropoles du globe. Et pour faire partie de cette nouvelle mode de déplacement écoresponsable, le constructeur Volkswagen annonce plusieurs initiatives, dont la création d’une plate-forme d’autopartage de voitures entièrement électriques.

Récemment, le Guide de l’auto apprenait que le géant de l’automobile prévoyait développer ce genre de service au Rwanda, là où il vient tout juste d’inaugurer une nouvelle usine d’assemblage.

La plate-forme portera le nom de WE. Selon les prévisions de Volkswagen, elle sera lancée au cours de l’année 2019 en Allemagne. Et si la demande est au rendez-vous, le groupe Volkswagen n’exclut pas la possibilité d’étendre la plate-forme à certains grands centres urbains de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie. Cela dit, le constructeur se fait avare de commentaires en ce qui a trait aux modèles qu’il utilisera pour sa flotte. Mais comme son catalogue de voitures électriques n’est pas très étoffé, on peut aisément présumer qu’il sera question d’une e-Golf ou bien de l’une des voitures de la future gamme des I.D.

Par ailleurs, on apprend que le projet de plate-forme d’autopartage inclura également certains services de micromobilité qui seront visiblement remplis par le I.D. Cityskater ou bien le I.D. Streetmate3, deux trottinettes électriques portatives.

Enfin, on annonce que l’application mobile pourra vous aider à trouver un stationnement grâce à un système de géolocalisation. En ce qui nous concerne, cette dernière fonction semble être tout un défi. On verra si les ingénieurs du manufacturier réussiront leur pari!

Bugatti Divo : future (et rare) bête de piste

La marque de supervoitures Bugatti vient d’annoncer la création d’un tout nouveau modèle, qui sera limitée à une production de seulement 40 unités pour le monde. Cette voiture s’appellera Divo, et selon les dires de son constructeur, elle sera une bête de piste, contrairement à la Bugatti Chiron qui s’avère plutôt une brute d’accélération et de vitesse de pointe.

Le nom du nouveau bolide rend hommage à Albert Divo, pilote de course français ayant remporté la course Targa Florio à deux reprises au volant d’une Bugatti, soit en 1928 et en 1929.

On promet un poids réduit, une plus grande agilité, un meilleur appui au sol et des forces g plus relevées, permettant une tenue de route de haut niveau. Bugatti ne précise toutefois pas à quelle voiture il la compare, mais on assume qu’on sous-entend la Chiron. À 1 995 kilogrammes, cette dernière n’est effectivement pas un poids plume.

On avance également un nouveau design distinctif, alors il est permis de croire qu’on n’a pas simplement affaire à une version remaniée de la Chiron. Par contre, les deux voitures pourraient bien partager leur plate-forme. Ou non, car on ne fait que spéculer actuellement. Ce qui est confirmé, c’est que le prix de la Divo est établi à cinq millions d’euros, soit l’équivalent d’environ 7,7 millions de dollars canadiens.

Pour l’instant, pas de photos, pas de spécifications techniques, pas de données de performance. On devra patienter jusqu’au 24 août, alors que la Bugatti Divo sera dévoilée à l’événement « The Quail – a Motorsports Gathering », se déroulant à Carmel, en Californie.

Selon le président de Bugatti Stephan Winkelmann, « avec la Divo, on veut faire vibrer les gens partout à travers la planète ». Oui, sans doute…

Nissan admet des fautes dans ses tests d’émissions et de consommation

Pendant que Volkswagen tente encore de tourner la page près de trois ans après le scandale des moteurs truqués, mieux connu sous le nom de « Dieselgate », Nissan vient d’émettre un communiqué dans lequel elle avoue certaines fautes lors du processus d’inspection finale de ses véhicules fabriqués au Japon.

Le tout survient après une série de vérifications exhaustives des diverses opérations de la compagnie, incluant les tests d’émissions polluantes et de consommation de carburant, rendues nécessaires par un ordre du gouvernement nippon l’automne dernier.

Plus précisément, Nissan admet que les tests d’émissions et de consommation en question n’ont pas suivi le protocole prescrit et que des rapports d'inspection ont été basés sur des valeurs de mesure altérées. On apprend également que des personnes non autorisées ont apposé leur signature sur des documents de tests.

« Nissan comprend et regrette les préoccupations et les inconvénients que cette situation pose aux actionnaires », est-il écrit dans le communiqué. La compagnie assure par ailleurs qu’une « enquête complète et approfondie » est en cours.

Le nombre d’unités affectées demeure inconnu. Nous ne savons pas non plus pendant combien de temps ces méthodes illégales ont été employées. Toutefois, après avoir revérifié des données fiables, Nissan insiste pour dire que tous les véhicules fabriqués, à l’exception de la voiture sport GT-R, répondent aux normes de sécurité japonaises et que leurs émissions de gaz à effet de serre correspondent aux spécifications du catalogue. De plus, il ne semble pas y avoir d'erreurs dans les chiffres de consommation de carburant divulgués par Nissan aux clients.

En ce qui concerne la GT-R, le problème rencontré n’a pas été spécifié.

Finalement, il se pourrait que cette affaire soit une tempête dans un verre d’eau, mais nous continuerons quand même à suivre les choses attentivement.

BMW entreprend la production de sa série 8 Coupé

Par voie de communiqué, le manufacturier allemand Bayerische Motoren Werke a annoncé le lancement de sa chaîne de production pour sa toute nouvelle Série 8 Coupé en Bavière à son usine de Dingolfing.

Le retour de la Série 8 est attendu depuis fort longtemps. Du côté de BMW, cette nouvelle mouture représente bon nombre d’améliorations technologiques. Elle proposera une foule d’options qui contribueront au confort des passagers dans le véhicule. Il y aura évidemment des technologies de conduite autonome que l’on retrouve déjà dans certains modèles du catalogue du constructeur, mais également des technologies de connectivité. Par ailleurs, on annonce une plus grande utilisation de l’aluminium et, pour la première fois, la possibilité d’obtenir un toit en plastique renforcé de fibre de carbone.

Côté moteur, nous aurons droit à M850i xDrive dotée d’un V8 4,4 litres de 523 chevaux.

Peut-être aurons-nous la chance de conduire cette luxueuse Coupé d’ici à la fin de l’année. Évidemment, l’équipe du Guide vous tiendra au cour