Automobile

contenu original Journal Le Nord

Le nouveau Porsche Macan 2019 présenté à Shanghai

Depuis son lancement en 2014, Porsche a vendu 350 000 exemplaires de son VUS compact, le Macan. Aussi bien dire que c’est une réussite! Eh bien, quatre longues années après sa sortie, le manufacturier allemand dévoile une refonte à Shanghai, en Chine, où ce modèle est particulièrement populaire.

Disons qu’il est davantage question d’une mise en plis que d’une coupe de cheveux. À l’arrière du Porsche Macan 2019, on a rejoint les phares au centre du coffre à la manière du Cayenne et de la 911 Carrera. À l’avant, on propose dorénavant de série des phares à DEL constitués de quatre points lumineux. La calandre est également modifiée de manière à donner au multisegment une allure plus large et agressive.

À l’intérieur, on a ajouté un purificateur d’air, baissé les aérateurs du côté du conducteur et disposé ceux du centre sous l’interface multimédia de 11 pouces qui s’installe dans la planche de bord au détriment de l’ancien écran de sept pouces. D’ailleurs, le Macan est maintenant équipé du module Connect Plus qui offre la possibilité aux passagers de naviguer sur le web. On a également ajouté le volant sport que l’on retrouve en option dans les berlines et les coupés de la marque.

Du côté des technologies de conduite, Porsche annonce l’ajout de l’assistant de trafic permettant au Macan d’accélérer, de décélérer, de freiner et de tourner lorsqu’il se déplace dans un embouteillage sous les 60 km/h.

Sur le plan technique, le manufacturier demeure évasif. On parle d’un châssis optimisé qui augmente la stabilité du véhicule, mais aucune donnée précise concernant la conduite n’a été dévoilée. Pour l’édition 2019, on ajoute également des jantes de 20 ou 21 pouces qui contribuent à cette mise en plis superficielle.

Actuellement, la gamme du Macan double presque de prix entre la version de base (quatre-cylindres turbo de 2,0 litres et 252 chevaux) et la version Turbo avec ensemble Performance (V6 biturbo de 3,6 litres et 440 chevaux). Entre ces deux extrêmes, on retrouve les Macan S (V6 biturbo de 3,0 litres et 340 chevaux), GTS (360 chevaux) et Turbo (3,6 litres et 400 chevaux).

Le nouveau Porsche Macan 2019 sera disponible sur le marché canadien à compter de la fin de septembre.

Une nouvelle ceinture pour chien fait réagir

Les Canadiens ne sont pas tous au courant des lois entourant la conduite automobile. Par exemple, nous observons encore fréquemment des chiens ou même des chats qui se promènent librement dans un véhicule en mouvement. La plupart des automobilistes respectent cependant les lois. Ils attachent la laisse de leur animal de compagnie avec leur ceinture de sécurité, mais en cas d’accident, la bête sera fort probablement étranglée par l’impact.

C’est dans cet ordre d’idées que Zugopet, une compagnie basée à Austin, au Texas, a créé un harnais sécuritaire conçu pour les chiens et les chats en voiture.

Au Québec, l’article 442 du Code de la sécurité routière stipule qu’il est interdit de conduire un véhicule routier quand un animal obstrue la vue du conducteur ou gêne sa conduite. Pour éviter un tel comportement de la part de votre animal, on suggère de l’attacher. Le harnais développé par Zugopet n’est pas bien différent d’un harnais conventionnel qu’on utilise pour les promenades à pied. Il se distingue cependant par sa manière de s’attacher au siège de l’automobile. Un joint de métal se fixe aux ancrages conçus pour les sièges d’enfant et on vient ensuite attacher le harnais du chien à celui du siège.

Ce harnais a été approuvé par plusieurs associations de médecins vétérinaires, mais il continue de faire réagir les internautes suite à la publication de cette vidéo. Les propriétaires de chien ou de chat sont conscients que leur animal se tannera et ne tiendra plus en place à un moment ou à un autre lors du trajet. Alors, est-ce mieux que de le laisser s’asseoir sur la banquette arrière?

Pour les intéressés, le système se vend environ 200 $ sur différents sites dont eBay et celui du manufacturier. Il est disponible en cinq tailles et convient de façon sécuritaire aux chiens de moins de 25 livres.

Et vous, croyez-vous que ce nouveau harnais soit une solution viable?

Lamborghini Huracán Performante 2018 : le taureau en furie

Furieuse. Intense. Radicale. Tous ces qualificatifs s’appliquent pour cette voiture dont le moteur développe 631 chevaux à 8 000 tours/minute, rien de moins. Le V10 atmosphérique de 5,2 litres hurle littéralement lorsqu’il est à pleine charge et on atteint les 100 km/h en seulement 2,9 secondes. Bienvenue à bord de la Lamborghini Huracán Performante 2018.

La Lamborghini Huracán était déjà très véloce, mais sa version Performante élève la barre au point où l’on a presque l’impression d’avoir affaire à une tout autre voiture. Pour concevoir ce taureau à la fois plus rapide et plus agile, les ingénieurs de la marque ont eu recours à une recette éprouvée : réduction de la masse par un usage étendu de fibre de carbone et d’autres matériaux légers, aérodynamique optimisée par un déflecteur avant avec clapet mobile et un large aileron arrière, puissance et couple gonflés de 29 chevaux et 30 livres-pied. Tous ces éléments sont conjugués afin de doter la Huracán Performante d’un potentiel de performance absolument éblouissant.

Aérodynamique active
Le look d’avion de chasse furtif de la Huracán devient encore plus affirmé sur la Performante, surtout lorsque la voiture est peinte en Gris mat, comme notre modèle d’essai. Sur l’aileron arrière, on remarque l’inscription ALA (Aerodinamica Lamborghini Attiva) qui indique que cette version de la Huracán est dotée d’une aérodynamique active entièrement et automatiquement contrôlée par le système de gestion de la voiture en fonction de la conduite.

En accélération franche, le clapet du déflecteur avant s’ouvre en une demi-seconde pour réduire l’effet de traînée. Au freinage, ce clapet se referme, ce qui a pour résultat d’augmenter l’appui aérodynamique sur le train avant lors de la décélération et l’entrée en virage. À l’arrière, l’aileron demeure fixe, mais il est « soufflé » puisque l’air qui s’engouffre dans deux ouvertures localisées sur les ailes arrière est canalisé dans les montants de l’aileron pour être libéré sous sa surface en pleine accélération, encore une fois en vue de réduire le coefficient de traînée. Lors du freinage ou de la décélération, un clapet bloque ce flot d’air et l’aileron fixe assure alors un appui maximal. Cette aérodynamique active très évoluée crée aussi un effet vectoriel puisque l’air peut être soufflé sous l’aileron arrière d’un seul côté et non de l’autre, faisant en sorte que la roue intérieure en virage bénéficie de l’appui aérodynamique. Par rapport à la Huracán ordinaire, l’appui de la Performante est augmenté de 750%, selon Lamborghini. Très «flyé » comme on dit en québécois…

Un son qui rend accro
Le degré de sophistication technique de la Lamborghini Huracán Performante impressionne au plus haut point, mais c’est encore et toujours la signature vocale de son V10 atmosphérique qui est sa carte maîtresse. Avec ses 443 livres-pied de couple à 6 500 tours/minute et ses 631 chevaux à 8 000 tours, le moteur hurle sa joie à plein régime au point où l’on devient véritablement accro. Avec des chronos de 2,9 secondes pour le 0-100 km/h et de 8,9 secondes pour le 0-200 km/h, la Performante est absolument ahurissante et la trame sonore qui accompagne chaque accélération franche nous permet de faire le plein de sensations en un temps record.

Même scénario lors de la décélération intense, avec un concert de pétarades en rétrogradation, alors que les freins en composite de céramique permettent à la Performante de passer de 100 km/h à l’arrêt complet en seulement 31 mètres. Pour épater la galerie, il suffit de faire un 0-100 suivi immédiatement d’un 100-0. Peu importe qui est votre passager, la réaction sera toujours la même avec un « tabar… », vous connaissez la suite…

En plus d’accélérer et de stopper furieusement, la Lamborghini Huracán Performante s’accroche au bitume avec une hargne déconcertante grâce à ses pneumatiques Pirelli P Zero. On se prend au jeu en parcourant les bretelles d’accès à l’autoroute, si bien qu’on doit ensuite ralentir très brusquement pour s’insérer dans le flot de la circulation.

Dans la vie de tous les jours…
En conduite relaxe, la Performante se montre très docile, voire prévenante. Il faut simplement se souvenir d’actionner le système de levage hydraulique du train avant (au moyen d’une touche sur la console centrale) afin d’éviter de racler le déflecteur sur les ralentisseurs ou les entrées de garage. C’est à peu près tout ce qu’elle exige de plus qu’une voiture conventionnelle. Par contre, les sièges de compétition ne sont ajustables que dans l’axe longitudinal et il impossible de modifier la hauteur du siège ou l’inclinaison du dossier. Aussi, mieux vaut être svelte, car les côtés du siège sont tellement relevés que ça rend l’accès à bord plus compliqué et la sortie de la voiture plus laborieuse, mais concernant le soutien latéral en virage, rien à redire.

L’affichage de l’écran central qui remplace le bloc d’instruments conventionnel adopte une configuration différente selon le mode de conduite sélectionné et le tachymètre occupe presque tout cet espace en mode Corsa. Tout comme la carrosserie, l’habitacle de la Performante évoque celui d’un avion de chasse avec ce métissage de carbone (même pour les aérateurs et la console centrale), de cuir et d’alcantara. On peut cependant noter que le système d’infodivertissement appartient à une autre époque puisqu’il s’agit d’une version adaptée de l’ancien système MMI d’Audi. Au moins, Apple CarPlay est au rendez-vous.

La Lamborghini Huracán Performante 2018 est une véritable bête qui peut se montrer furieuse et radicale ou parfaitement docile, selon l’humeur du moment. Elle fait partie de ce club sélect de voitures dont le potentiel de performance n’est exploitable que sur circuit et qui fera de vous une star sur les routes publiques.

Le patron de FCA n'est plus. Au revoir, Sergio Marchionne

Certains noms dans l’industrie automobile sont plus populaires que d’autres. Chez FCA, les employés et la direction se plaisent à dire qu’ils sont une grande famille. L’Italo-Canadien Sergio Marchionne, PDG de Fiat Chrysler Automobiles, s’est éteint ce matin. Et quand un membre de la famille s’éteint, on le souligne.

Exor, la compagnie d’investissement derrière Fiat, a déclaré par voie de communiqué : « C'est avec la plus grande tristesse qu'Exor a appris le décès de Sergio Marchionne ».

Marchionne tenait les rênes de l’entreprise depuis 14 ans. Il a été un acteur important de la restructuration du groupe alors que Chrysler connaissait de vifs problèmes financiers. Âgé de 66 ans, il avait annoncé qu’il quitterait son poste en 2019.

Suite à une opération à l’épaule, on l’a remplacé le 21 juillet dernier par le grand patron de Jeep, Mike Manley, qui n’a pas tari d’éloges pour l’homme, le qualifiant d’un champion humain de l’ouverture d’esprit. Il ajoute : « Je crois que la meilleure manière d’honorer sa mémoire est de construire sur l’héritage qu’il nous a laissé, de continuer de développer les valeurs humaines. »

Né en Italie en 1952, Marchionne immigre rapidement au Canada. Il obtient quelques années plus tard un diplôme en philosophie et en droit ainsi qu’un diplôme d’économie et commerce pour terminer son cursus avec un MBA. Il pratique ensuite quelques années le droit en Ontario comme procureur légal avant de revenir en Italie pour occuper des postes de direction.

Marchionne a mené de main ferme la fusion entre Chrysler et Fiat. Aujourd’hui, le groupe FCA est le septième plus gros constructeur automobile du globe. Une minute de silence a été observée par les députés italiens ce matin. On se rappellera son lègue monumental.

Le Honda Pilot 2019 bientôt en vente avec une foule de mises à jour

Sur le point d’entamer sa quatrième année, le Honda Pilot de troisième génération profite de quelques retouches et de plusieurs nouvelles commodités et technologies pour 2019. Celles-ci étaient nécessaires pour rester concurrentiel face aux VUS intermédiaires plus récents et modernes comme le Chevrolet Traverse et le Volkswagen Atlas.

Débutons par la nouvelle Édition noire, exclusive au marché canadien, qui se démarque par ses garnitures au fini noir lustré, ses roues noires, ses phares et ses feux arrière assombris de même que son éclairage d’ambiance rouge et ses coutures rouges à l’intérieur.

Le design a aussi été modernisé grâce à un nouveau devant plus stylé comprenant des feux de croisement à DEL, une calandre redessinée et de plus gros logements pour les phares antibrouillard. Le derrière arbore des feux et un parechoc repensés ainsi que des accents de chrome en option. Les versions Touring et Édition noire reçoivent des phares entièrement à DEL, des rétroviseurs rabattables électriquement avec assombrissement automatique de même que de nouvelles jantes de 20 pouces fort accrocheuses.

Sur le plan pratique, le Honda Pilot 2019 demeure l’un des seuls VUS de sa catégorie à pouvoir accueillir jusqu’à huit personnes grâce à des banquettes à trois places aux deux rangées arrière. L’accès à la plus reculée est facilité par le système d’entrée à une touche.

Un hayon mains libres est disponible pour la première fois avec le Pilot. En ayant la télécommande dans notre poche ou dans notre sac, il suffit de balayer le pied sous le parechoc arrière pour l’ouvrir.

Attendez, ce n’est pas tout!
Cette grande mise à jour du Honda Pilot 2019 inclut également de nouvelles garnitures autour des bouches d’air, des sièges avant chauffants à trois intensités (de série) et des accoudoirs rabattables plus larges pour les occupants avant. La nouvelle instrumentation intègre un écran TFT de sept pouces qu’on peut contrôler via le volant redessiné, dont les commandes sont plus intuitives à utiliser.

Reliée à notre téléphone par le biais d’une connexion Bluetooth, l’application HondaLink donne accès à des services gratuits comme l’assistance routière, le diagnostic de véhicule, la planification d’entretien et le guide du propriétaire. D’autres services payants sont disponibles, tels que la notification automatique en cas de collision, le verrouillage à distance, l’alarme de sécurité et un concierge personnel. Par ailleurs, on peut télécharger l’application CabinControl pour contrôler diverses fonctionnalités du Pilot au moyen de notre téléphone. N’oublions pas l’espèce de jukebox virtuel qui permet à sept appareils de partager de la musique sur une même liste apparaissant à l’écran tactile.

Pour la première fois, le Honda Pilot 2019 propose la recharge sans fil pour téléphone de même qu’un système de télématique avec connexion LTE dans les versions Touring et Édition noire. Ce dernier comprend un essai de 90 jours/3 Go, après quoi il faut se procurer un plan de données pour continuer à l’utiliser.

Comme dans la minifourgonnette Odyssey, une nouvelle application amusante pour les enfants, appelée « How Much Farther? », leur permet de suivre sur le moniteur arrière le trajet et la distance qui reste à parcourir en fonction de la destination entrée dans le GPS. Les parents n’ont donc plus besoin de répondre à l’éternelle question : quand est-ce qu’on arrive? Merci, Honda!

Enfin, il n’y a pas de changement au moteur en soi (un V6 de 3,5 litres qui génère 280 chevaux et 262 livres-pied de couple), mais la boîte automatique à neuf rapports des versions haut de gamme (six rapports pour les autres) a été retravaillée pour favoriser une meilleure conduite et des passages plus en douceur. Elle décolle même sur le deuxième rapport quand le mode Neige est activé. De plus, la fonction d’arrêt-démarrage automatique devient plus fluide et transparente, même quand le climatiseur est sollicité. Notons que tous les Pilot exploitent les systèmes de gestion variable des cylindres et de traction intégrale à répartition variable du couple de Honda.

C’est pour quand exactement?
Le Honda Pilot 2019 sera en vente dès le 24 août. Ses prix varient de 41 090 $ pour la version de base LX (à peine 500 $ de plus qu’en 2018) à 53 990 $ pour la nouvelle Édition noire.

On vous donnera plus tard des infos sur le petit Honda HR-V, lui aussi modernisé pour 2019.

Ajouter un moteur de moto à une voiture pour enfant? Go! On le fait!

Le web possède l’avantage de partager des projets, des idées et des concepts au monde entier. Et si la réalisation est bonne, elle deviendra fort probablement virale. Grind Hard Plumbing Co., une compagnie de préparation et d’assemblage, fabrique des véhicules plus ou moins dignes de ce nom. Mais dernièrement, elle a publié une vidéo qui a fait le tour de la toile, jumelant un petit kart, un motocross et une Ford Mustang rose pour enfant. Le résultat? Une vitesse maximale de 115 km/h!

Cette réalisation est à la fois simple et complexe. Les deux ouvriers se sont procuré un kart usagé à partir de Facebook Marketplace pour la somme de 250 $US. Ils ont ensuite tout retiré de la voiture, incluant le moteur, pour ne conserver que la structure qui était en bon état. Ils ont rétréci le châssis de manière à ce que la carrosserie de la Mustang rose pour enfant soit de la bonne taille et ils ont ajouté le moteur de 240 cc d’un motocross Honda CRF230. Ne restait plus qu’à ajouter un banc et le tour était joué. Côté transmission, on a installé une poignée d’embrayage directement au volant et le levier de vitesses se retrouve dans l’habitacle de la voiture.

Il y a quelques jours, les protagonistes ont mis leur petit bolide à l’épreuve dans une course. Croyez-le ou non, cette voiture aux allures inoffensives a atteint la vitesse prodigieuse de 115 km/h, avec un 0-100 km/h en six secondes et des poussières! Rappelons ici que la voiture rose pour enfant originale ne peut atteindre que 4 km/h…

Sur la chaîne YouTube de Grind Hard Plumbing Co., on apprend que le projet n’a demandé que cinq jours à réaliser. Alors, qu’attendez-vous ?

Mazda Canada souligne son 50e anniversaire

TORONTO, Ontario – En 1968, un petit constructeur automobile japonais a levé les voiles pour le deuxième pays le plus gros du monde, souhaitant accroître son chiffre d’affaires et prouver qu’il était différent des autres compagnies. La route n’a pas été toujours facile pour Mazda au cours de son existence, mais la marque subsiste et propose toujours des véhicules pour les passionnés de la conduite.

Il y a cinquante ans, le Canada n’était que le deuxième marché exploité par Mazda à l’extérieur du Japon – le premier étant l’Australie. Il a initialement ouvert ses bureaux à Burnaby, en Colombie-Britannique, et ses premiers concessionnaires se sont établis dans cette province ainsi qu’en Alberta. Son réseau s’est graduellement étendu à travers le Canada à partir de 1970 et on retrouve 165 points de vente d’un océan à l’autre.

Les premiers modèles Mazda vendus au Canada étaient la R100, un petit coupé deux portes équipé d’un moteur rotatif, et la camionnette Série B. En passant, une version de cette dernière était disponible durant quelques années avec un moteur rotatif et, à ce jour, ce fut la seule camionnette jamais produite avec une telle motorisation. Le coupé et la berline compacts Mazda 1200 ont été ajoutés en 1969, tout comme les grandes berlines 1500 et 1800.

Durant les années 70, les berlines intermédiaires 616 et 618 sont apparues, puis la 808 ainsi que les RX-2, RX-3, RX-4 et Cosmo. En 1978, Mazda Canada a déménagé son siège social à Scarborough, en Ontario. La décennie s’est conclue avec le lancement de la famille de compactes GLC, la troisième génération de la Série B, la 929, la 626 ainsi que la RX-7. Dans les années 80, on a introduit la 323, la MX-6 et la MPV, mais l’événement le plus marquant – du moins, pour les amateurs de voitures sport – s’est déroulé en 1989 avec l’arrivée de la Mazda Miata 1990.

La Miata a immédiatement attiré l’attention avec son design inspiré des roadsters anglais, ses immenses phares escamotables et son prix abordable. Elle a trouvé son lot d’acheteurs dès la première année et les modèles de la première génération peuvent souvent être aperçus sur les routes canadiennes durant la saison estivale.

Les années 90 ont accueilli la RX-7 de troisième génération, devenue une machine hautement précise avec un moteur rotatif biturbo. La 323 à hayon et la berline 323 Protegé s’avéraient les véhicules les plus vendus chez Mazda à l’époque, alors que la camionnette de Série B continuait à se vendre en quantité. Dans les années 2000, les Mazda3, Mazda5 et Mazda6 ont toutes été lancées, sans oublier les VUS Tribute, CX-7 et CX-9 ainsi que la voiture sport à quatre portes RX-8. La compagnie a également introduit sa technologie de motorisation et d’architecture SKYACTIV sur le marché, tandis que les modèles Mazda2, CX-5 et CX-3 sont apparus durant les années 2010.

La prochaine décennie de Mazda s’amorcera avec l’ajout de ses motorisations SKYACTIV-X, une nouvelle génération de la Mazda3, des véhicules redessinés en s’inspirant de la dernière philosophie de design KODO (Soul of Motion) et – on se croise les doigts – l’éventuel retour d’une auto sport à moteur rotatif.

Afin de souligner son 50e anniversaire au Canada, Mazda a organisé une fête à son siège social, situé à Richmond Hill depuis 2004. Les propriétaires de belles Miata/MX-5 des quatre générations (NA, NB, NC et ND) se sont réunis pour garer leurs voitures aux côtés de la Mazda MX-5 2019 revue et corrigée, que l’on a eu l’opportunité de conduire la même journée.

Il y avait du gâteau, mais le véritable dessert pour nous, les journalistes, a été servi la journée précédente, lorsque Mazda Canada nous a laissés conduire des véhicules faisant partie de sa collection héritage. Malheureusement, on n’a pas pu prendre le volant de sa Cosmo 110S 1967, puisqu’il s’agit d’une bagnole très rare et très précieuse. Selon le constructeur, une Cosmo bien entretenue de cette époque peut valoir 100 000 $US. Par contre, on a pu conduire quelques MX-5 d’époque, une RX-7, une RX-8 et une camionnette de Série B.

Mazda Miata 1990
La Miata originale était une petite auto sport basique et tout à fait géniale. Elle était légère, simple et mettait l’accent sur le plaisir de conduite. Son quatre-cylindres de 1,6 litre développe 116 chevaux et un couple de 100 livres-pied, jumelé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports. La servodirection de notre voiture à l’essai faisait partie de la liste d’options, à l’instar du climatiseur, de la radio et du différentiel à glissement limité. Le toit rigide disponible en option n’était offert qu’en rouge durant la première année de production, mais il n’y avait que trois couleurs de carrosserie de toute façon – soit le rouge, le bleu et le blanc.

Sur la route, la Miata ne pouvait évidemment pas cacher le fait qu’elle approchait sa 30e année, mais cela ne l’empêchait pas d’être fort amusante avec sa boîte de vitesses à course courte, sa direction vive et sa sensation de légèreté.

Mazda RX-7 1993
La première génération de la RX-7 introduite en 1978 était petite, maniable et abordable, tout comme la première Miata. La deuxième génération était plus grosse, plus puissante et affichait une tenue de route plus dynamique; pendant un court moment, elle était même disponible en version décapotable. La RX-7 de troisième génération est apparue au Canada en 1993 et a été vendue jusqu’en 1995. Elle était relativement dispendieuse, avec un prix variant entre 40 000 $ et 50 000 $. Elle renfermait un moteur birotor de 1,3 litre comprenant deux turbocompresseurs séquentiels – un petit pour éliminer le délai typique à faible régime et un plus gros qui se manifeste à partir d’environ 4 500 tr/min. On peut nettement entendre et ressentir le deuxième qui se met à tourner.

MAZDASPEED MX-5 2004
Jusqu’à maintenant, c’était la MX-5 la plus puissante vendue par Mazda. La MAZDASPEED MX-5 est équipée d’un quatre-cylindres turbo de 1,8 litre qui produit 178 chevaux, en hausse par rapport aux 142 étalons dans les autres variantes du roadster. C’était ma voiture préférée de la journée, non seulement pour ses performances, mais aussi pour son espace intérieur, son comportement routier et son style. Toutefois, la version MAZDASPEED était chère, avec un prix de 34 395 $. Et elle n’offrait même pas un climatiseur...

Mazda Série B 2010
Comme mentionné plus tôt, la camionnette de Mazda faisait partie de la gamme canadienne dès le départ et sa carrière s’est terminée en 2010. La dernière génération était basée sur le Ford Ranger, qui partageait également ses motorisations. Cela incluait un quatre-cylindres de 2,3 litres générant 143 chevaux ainsi qu’un V6 de 4,0 litres qui produit 207 chevaux. Il n’y a rien de sportif à propos de cette camionnette, alors qu’elle s’époumone lors des accélérations et ingurgite de l’essence comme un pétrolier. Toutefois, elle peut remorquer jusqu’à 2 477 kg (5 460 lb) et affichait un prix de base de 15 795 $ en 2010. Notre camion à l’essai était équipé de l’ensemble SE+ qui comprend deux sièges baquets au lieu d’une banquette à trois places; il coûtait 26 475 $ à l’état neuf.

Mazda RX-8 GT 2011
On s’ennuie beaucoup de cette voiture sport, qui avait un certain côté pratique avec ses portières arrière inversées afin de nous aider à accéder aux sièges arrière. La RX-8 n’était pas aussi puissante que la dernière RX-7, mais son moteur birotor atmosphérique de 1,3 litre produit 232 chevaux avec la boîte manuelle à six rapports et 212 avec la boîte automatique à six rapports également. À 159 livres-pied, le couple était plutôt mince,. La consommation d’essence n’était pas un point fort non plus. Quand même, conduire la RX-8 nous a rappelé à quel point elle est bien équilibrée. Avec un prix à partir de 41 995 $, la voiture n’était pas très abordable et le système de navigation dans la version GT s’avérait une option de 2 595 $, une somme scandaleuse.

Mazda MX-5 2015 25e anniversaire
Tout juste avant que la quatrième génération ne soit introduite, Mazda a conclu la production de la MX-5 NC avec un coup d’éclat. L’édition 25e anniversaire a été produite en quantité limitée, disposant de pistons et de bielles uniques, de jantes en alliage gris de 17 pouces, d’une peinture Rouge vibrant mica, d’une sellerie en cuir blanc et d’un toit rigide rétractable noir. Son moteur de 2,0 litres engendre 167 chevaux et un couple de 140 livres-pied. Cette MX-5 spéciale affichait un prix de 40 925 $, ou 42 125 $ avec la boîte automatique.

Mercedes-Benz S 560 Cabriolet 2018 : la définition même de l’opulence

Dans le segment des grandes voitures de luxe ultrasophistiquées, qui comprend la BMW Série 7, l’Audi A8 et la Lexus LS, seule la Mercedes-Benz Classe S offre aux consommateurs une gamme de produits aussi diversifiée. La berline étant au centre de son succès, il est possible pour les consommateurs bien nantis, et cherchant à se démarquer, d’opter soit pour une déclinaison AMG munie d’un moteur V12, soit pour une Maybach ultraluxueuse incorporant un frigo dans sa banquette arrière, ou pour un coupé ou une décapotable.

Étonnamment, c’est le cabriolet qui se montre le plus onéreux, pouvant atteindre un prix stratosphérique de 277 600 $ (en version AMG S 65) avant options! Et même en version de base, comme la déclinaison que vous voyez ici, le cabriolet S 560 se détaille à partir de 166 600 $, rien de moins. Simplement dit, cette bagnole est la définition même de l’abondance et de l’égoïsme.

Un missile d’élégance
Le cabriolet S 560 est équipé d’un V8 biturbo de 4,0 litres produisant une puissance plus que satisfaisante de 463 chevaux et un couple de 516 lb-pi. Une boîte automatique à neuf rapports se charge de transférer cette cavalerie vers le train arrière. Le rouage intégral 4MATIC n’est disponible que pour les déclinaisons AMG. Selon Mercedes-Benz, son gros cabriolet franchit le 0-100 km/h en 4,5 secondes.

Et comme sa sœur berline, lorsque l’on écrase l’accélérateur d’une S 560, la bagnole rétrograde presque instantanément et, à part un très bref délai avant que les turbos ne s’activent, accélère violemment, tandis que ses occupants sont installés dans un habitacle immensément douillet.

En fait, l’expérience dans cette auto, surtout une fois le toit rabaissé derrière les haut-parleurs de marque Burmester, qui sont, on doit le noter, d’une finition et d’une sonorité absolument exquises – fait drôlement penser à celle d’un bateau. Tout est doux à bord d’une Classe S. La manière dont sa boîte automatique enfile les rapports, combinée à la suspension souple et à la fois sportive du bolide, lui confère une sensation de légèreté. Tout est accompli aisément et sans tracas.

On apprécie également la subtile sonorité des tuyaux d’échappement en mode Sport +, rappelant d’anciens avions de guerre allemands, sans oublier les occasionnels pétarades fort amusants, surtout pour une bagnole aussi prestigieuse!

Un prestige qui ne crie par fort
Cela étant dit, le cabriolet S 560 est victime du même sort que la berline : son design est beaucoup trop sobre. D’autant plus que notre modèle d’essai – avec intérieur et extérieur noirs – ne faisait rien pour attirer les regards ni justifier son prix de vente. Et avec les produits Mercedes-Benz qui se ressemblent de plus en plus, il était parfois difficile de savoir de quel modèle il s’agissait. Souvent, elle passait pour une Classe E, chose gênante considérant que la S est supposé représenter le summum des bagnoles Mercedes-Benz...

On imagine que c’est ce que les propriétaires de S 560 cabriolet exigent, le fait de passer inaperçus : ils ne veulent pas nécessairement se vanter de leur achat. Personnellement, si j’étais au volant d’une décapotable m’ayant coûté près d’un quart de million de dollars, j’aurais aimé un peu plus d’artifices! Par chance, il est possible d’habiller l’habitacle de la S 560 avec des couleurs un peu plus voyantes, comme l’ensemble designo avec cuir rouge et noir.

« On descend en Floride »
Il va de soi, dès que l’on jette un premier coup d’œil sur ce bolide, que l’on a affaire à une automobile idéale pour les narcissiques, ce que les Américains aiment nommer « personal luxury » (luxe personnel). Certes, une énorme deux portes très chère, mais disposant d’un coffre minuscule et d’une étroite banquette arrière, c'est particulier. Le cabriolet S 560 accommodera donc mieux une personne célibataire ou un couple fortuné qui vise à se payer la traite, tout en « descendant » vers la résidence secondaire en Floride dans un confort titanesque.

Ça, elle le fait merveilleusement bien, la Classe S. Les sièges avant – ventilés, chauffés, avec fonction de massage et pouvant projeter de l’air chaud sur votre cou lors des soirées plus fraîches – sont incroyablement douillets, tout en offrant un bon support lombaire et latéral. Et le cabriolet incorpore, comme la berline, les plus récentes technologies en matière d’aide à la conduite semi-autonome. Lors de mon essai, j’ai roulé sur l’autoroute 10, de Montréal à Sherbrooke, sans presque jamais toucher le volant!

Bien entendu, au niveau de la planche de bord, on n’a pas changé grand-chose. Cependant, celle du cabriolet arbore un design aux courbes plus prononcées, lui confiant une allure légèrement moins conservatrice que dans la berline.

On remarque instantanément les deux énormes écrans ACL de 12,3 pouces, placés côte à côte, ressemblant à un seul tableau d’affichage hypermoderne. Toutefois, comme pour le reste de la gamme Mercedes-Benz, le système COMAND demeure complexe, certaines de ses fonctionnalités s’avèrent peu intuitives et la molette centrale (ou le pavé tactile) servant à l’activer n’est pas des plus conviviales. Néanmoins, toutes les technologies imaginables, comme Android Auto/Apple CarPlay et une borne Wi-Fi (sur abonnement) sont de la partie. Il est même possible de faire apparaître un coupe-vent, qui se soulève derrière les appuie-têtes des occupants arrière, en appuyant sur un seul bouton.

En somme, il n’y a rien de bien logique derrière la déclinaison cabriolet de la célèbre Mercedes-Benz Classe S, si ce n’est qu’elle existe pour satisfaire les plus gros égos aux goûts les plus excentriques... C’est l’avantage de vendre des produits de grand luxe, on peut se permettre d’explorer de nouvelles avenues, chose que Mercedes-Benz a comprise il y a longtemps. Pensez-y, quand on a les moyens de tout s’acheter, n’est-il pas normal de nous promener dans quelque chose qui sort de l’ordinaire?

Volkswagen installera des bornes de recharge ultra rapides au Canada

Réalisant tout comme Tesla que l’adoption des véhicules électriques par un plus grand nombre de conducteurs dépend en partie de la facilité à trouver des bornes de recharge et de la possibilité de faire le plein d’électrons en peu de temps, le Groupe Volkswagen Canada vient de mettre sur pied une nouvelle entreprise appelée « Electrify Canada » qui sera responsable d’implanter un réseau de bornes de recharge ultrarapides à courant continu. Celles-ci seront accessibles à partir du printemps 2019, et ce, pas juste pour les propriétaires de véhicules Volkswagen, Audi ou Porsche.

Il y en aura 32 au début, réparties au Québec, en Ontario, en Colombie-Britannique et en Alberta. On les trouvera à des endroits stratégiques près des grandes autoroutes et des régions métropolitaines. En moyenne, quatre bornes à technologie de recharge rapide en courant continu (régulateur de vitesse et CHAdeMO) seront installées à chacune des stations.

Volkswagen mentionne que la puissance de charge sera de 50 kilowatts pour les véhicules électriques qui circulent actuellement; elle variera de 150 à 350 kilowatts pour les futurs modèles à grande autonomie, dont la batterie est plus imposante.

« Le marché canadien des véhicules électriques est en constante croissance et l’accès à des bornes de recharge rapides, pratiques et présentes dans des emplacements stratégiques est une véritable nécessité, affirme Daniel Weissland, président-directeur général du Groupe Volkswagen Canada Inc. Nous sommes très heureux d’être en mesure d’offrir ce service et de prendre les devants pour mettre en place cette mesure incitative essentielle à l’adoption des véhicules électriques au Canada. »

En plus de déployer le réseau, Electrify Canada s’occupera de l’exploitation. La nouvelle société en commandite travaillera avec les fournisseurs locaux pour déterminer l’emplacement exact des bornes, les construire et les administrer. On nous promet que le tout sera à la fine pointe de la technologie et facile à utiliser.

Sur ce dernier point, un service à la clientèle permanent sera mis sur pied afin d’offrir de l’aide aux conducteurs de voitures électriques – encore une fois, peu importe la marque et le modèle.

Rappelons qu’il s’est vendu quelque 20 000 véhicules électriques au Canada en 2017. Selon la firme d’analyse du marché Navigant Research, les ventes augmenteront selon un taux composé annuel de 29% pour atteindre 140 000 unités en 2026.

Audi TTS Coupé 2019 : à fond sur le circuit du TT de l’île de Man

DOUGLAS, île de Man – On y lit des noms comme Creg-Ny-Baa, Hailwood Rise et Guthrie Memorial, pour ne nommer que quelques-uns des plus de deux cents virages qui composent ce circuit, long de 60,72 km (37,73 miles), qui est aménagé sur les routes publiques de l’île de Man. Le Tourist Trophy est une célèbre course de motos disputée ici depuis 1907, exception faite des années des deux Guerres mondiales. Chaque année, plus de 40 000 fans, venus des quatre coins du globe, convergent sur l’île de Man pour voir des pilotes, dont la grande majorité est des amateurs, atteindre des vitesses de pointe de 320 km/h sur les routes publiques, fermées à la circulation pour l’occasion.

En 2018, Peter Hickman, a établi un nouveau record du tour à une vitesse moyenne de 217,989 km/h sur sa BMW S1000 RR. De. La. Folie. Pure. Voilà la seule façon de décrire le Tourist Trophy de l’île de Man. Chaque fois, plusieurs pilotes y trouvent la mort, parfois en percutant les murets de pierre érigés à quelques centimètres de la bordure de la route. Cœurs sensibles s’abstenir. Si vous êtes passionné de sport motorisé, ce n’est pas une simple visite que l’on fait ici, mais un pèlerinage…

Aujourd’hui, je suis au virage Creg-Ny-Baa et j’assiste à un briefing donné par quelqu’un qui connaît parfaitement le Tourist Trophy. Richard « Milky » Quayle a remporté le TT 2002 en classe Lightweight 400 et est actuellement responsable de l’encadrement et de la préparation des recrues qui veulent participer à l’épreuve. Si un pilote peut finalement s’inscrire à l’épreuve, c’est parce que « Milky » l’a endossé et lui permet de le faire. Je ne pilote pas une moto aujourd’hui, mais je vais prendre le volant de l’Audi TTS Coupé 2019 sur une section fermée du Mountain Course du TT, soit entre les virages Creg-Ny-Baa et The Hairpin.

C’est la première fois qu’une section du parcours est fermée à la circulation, en dehors du Tourist Trophy et de quelques autres courses de motos. Comme la route est fermée, cela permet d’utiliser la pleine largeur de l’asphalte, même la voie opposée, pour atteindre le point de corde de chaque virage, en sachant qu’aucun véhicule ne se pointera roulant en sens inverse.

En vrai pro, Richard « Milky » Quayle évoque l’importance d’adopter une conduite fluide et coulée afin d’être rapide sur ce parcours. « Prenez un bon rythme et conservez votre élan en virages », conseille-t-il. Je m’installe au volant d’une TTS Coupé de couleur Pulse orange et Costa Mouzouris, un bon ami qui est journaliste auto et moto, prend place côté passager. Des caméras et micros ont été montés à bord afin que je puisse décrire tout ce qui se passe en conduisant. Pas sûr si ça va fonctionner comme prévu, mais on ne vit qu’une fois n’est-ce pas?

Mode Dynamic, Mode Manuel, Aileron. Go.
L’Audi TT célèbre son vingtième anniversaire cette année, les premières voitures ayant quitté la chaîne de montage en 1998. Véritable icône en matière de design, la TT a dû subir une modification aérodynamique peu après ses débuts, certains conducteurs éprouvant un problème d’instabilité du train arrière à haute vitesse sur les autobahns allemandes. Depuis cette époque, toutes les TT sont équipées d’un aileron mobile qui se déploie quand la voiture roule à vitesse d’autoroute – ou lorsque le conducteur décide de le faire – en appuyant sur le bouton de commande sur lequel mon doigt se pose à l’instant. Costa est aussi d’avis que c’est une bonne idée.

Je sélectionne les modes Dynamic et Manuel pour pouvoir changer les rapports au moyen des paliers de commande au volant. Le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 301 chevaux livre son couple lorsque j’enfonce l’accélérateur et, en un clin d’œil, on est partis…

Peu de temps après, le malheur nous frappe. Littéralement. À l’approche de Hailwood Rise à plus de 150 km/h, un escadron de mouettes apeurées prend vol et l’une d’entre elles est frappée par l’aile avant droite de la voiture. Je lève les yeux vers le rétroviseur central pour la voir tomber au sol, morte. Pourtant, ni moi ni Costa ne sommes troublés par l’événement, peut-être à cause de l’adrénaline, et je poursuis donc ma course.

Quoi de neuf?
Pour l’année-modèle 2019, l’Audi TT, et sa variante TTS, font l’objet d’un restylage et reçoivent quelques modifications techniques ainsi qu’une dotation plus étendue de l’équipement de série. La calandre Singleframe affiche un look tridimensionnel et les ouvertures latérales sont plus grandes à l’avant. Trois nouvelles couleurs sont ajoutées au catalogue, le Bleu turbo et le Rouge tango rejoignant le Pulse orange précité.

Sur le plan de la mécanique, la boîte à double embrayage compte maintenant sept rapports plutôt que six, avec un étagement plus serré entre les premier et sixième rapports. Le septième permet de réduire les révolutions du moteur à vitesse d’autoroute et, par conséquent, de bonifier la consommation de carburant. Le système Audi drive select, avec amortisseurs magnétiques adaptatifs, fait dorénavant partie de la dotation de série de la TTS. Les nouvelles TT seront commercialisées au pays dans le premier trimestre de 2019, à un prix voisin des modèles actuels.

La structure de la TTS a toujours été très rigide et la voiture fait preuve d’une très bonne dynamique, exception faite d’un léger sous-virage dû à son rouage intégral. Cependant, la voiture conduite aujourd’hui est dotée de jantes en alliage de 20 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero, et la plus grande surface de contact permet à l’auto de s’inscrire en virage avec beaucoup de précision, ce qui ajoute à l’agrément de conduite.

L’embrayage central du rouage intégral réagit en quelques millièmes de seconde, avec une répartition idéale du couple entre les trains avant et arrière, et la voiture demeure très stable même lors d’une accélération à fond à la sortie de virages lents négociés en deuxième vitesse. Le couple maximal est désormais chiffré à 295 livres-pied et le Coupé TTS ne pèse que 1 405 kilos. Cela lui donne un rapport poids-puissance très favorable, et son gabarit, ainsi que son empattement court, lui permet de tailler les virages comme un scalpel alors que le paysage défile à la vitesse grand V. Après ce parcours de Creg-Ny-Baa jusqu’à The Hairpin, il est temps de faire demi-tour et de faire le trajet en sens inverse.

À l’arrivée à notre point de départ initial, c’est le moment de faire une courte pause et de reprendre contact avec certaines particularités de la TT. C’est vraiment une petite bagnole et ses places arrière ne conviendront que pour de courts trajets avec des enfants en bas âge, voire des lutins fraîchement débarqués du traversier de Dublin. La connectivité est très bonne, avec deux ports USB et Apple CarPlay faisant partie de la dotation de série, et la voiture est bien évidemment équipée du cockpit virtuel Audi, qui a fait ses débuts sur la TT, et que l’on retrouve maintenant dans à peu près tous les véhicules de la marque. La qualité d’assemblage est irréprochable et les matériaux utilisés dans l’habitacle sont de premier plan.

À présent, c’est Costa qui conduit (très bien!), pendant que je scrute l’horizon pour détecter la présence d’autres mouettes suicidaires tout en admirant l’incroyable panorama et en savourant pleinement l’expérience hors du commun que je viens de vivre en conduisant la nouvelle TTS sur le Mountain Course du TT de l’île de Man. Croyez-moi, ce fut toute une journée!

Hyundai Kona Iron Man présenté au Comic-Con de San Diego

Chaque année, la ville de San Diego située sur la côte ouest américaine accueille un évènement prisé par les geeks du monde entier : le Comic-Con. On peut y rencontrer les créateurs et les acteurs derrière certaines œuvrent de science-fiction, comme les protagonistes de la série de longs métrages présentant l’univers Marvel.

Dans le cadre de l’évènement, le manufacturier Hyundai a tenu à mettre de l’avant son association avec le géant d’Hollywood en dévoilant une édition spéciale de son Kona, un tout nouveau VUS compact ajouté au catalogue cette année. Cette édition est fortement inspirée du superhéros de la série, Iron Man.

L’avant du véhicule a été quelque peu modifié de manière à ressembler au masque de la combinaison de Tony Stark. Les phares avant du véhicule sont plus minces, rappelant les yeux du superhéros. De plus, on a ajouté une image du masque sur le toit du véhicule, tout comme un design de menton sur le capot de celui-ci. Sur le côté, on retrouve un logo de Stark Industries, des jantes uniques peintes d’un rouge créé spécialement pour cette édition spéciale. À l’intérieur, on retrouve quelques touches qui nous rappellent le concept. En entrant dans le véhicule, on remarque la signature visuelle du superhéros dans le tableau de bord ainsi qu’un rappel de couleur sur la console centrale et les sièges.

Ce projet s’inscrit dans un partenariat de grande envergure entre Marvel et Hyundai. Les cinéphiles pourront notamment constater cette association dans le prochain Ant-Man et la Guêpe qui a pris l’affiche cet été alors qu’on verra apparaître la toute nouvelle Hyundai Veloster Turbo 2019. Et si vous désirez vous procurer cette édition spéciale, ce sera possible en contactant votre concessionnaire. Hyundai affirme que le Kona Iron Man sera disponible dans chaque pays. On prévoit fabriquer cette édition limitée dès décembre et livrer les commandes au premier trimestre de 2019.

Mazda MX-5 2019 : encore plus amusante

TORONTO, Ontario – Depuis son apparition sur le marché en 1989, la petite Mazda MX-5 a séduit bon nombre de consommateurs aux quatre coins du monde. La Miata, telle qu’on la connaissait chez nous à ses débuts, a fêté son 25e anniversaire en 2015, tout juste avant de profiter d’une refonte complète. Cette quatrième génération, portant le code interne ND – les trois générations précédentes étaient codées NA, NB et NC –, a été introduite pour l’année-modèle 2016, et elle subit déjà quelques changements. Oh, rien de crucial, mais juste là où il le fallait pour mieux apprécier la dynamique de conduite de cette auto sport biplace.

Le changement le plus important se trouve toutefois sous son capot. Grâce à des modifications assez substantielles, son quatre cylindres SKYACTIV de 2,0 litres génère plus de puissance. Qui s’en plaindrait?

Curieusement, plutôt que d’attendre la commercialisation de leur nouvelle génération de moteurs SKYACTIV-X, les ingénieurs de Mazda ont retravaillé la motorisation existante. Des soupapes et une culasse d’admission plus grosses ont permis une meilleure entrée d’air, alors qu’ils ont opté pour des pistons et des bielles plus légers ainsi qu’un vilebrequin doté de contrepoids reformés afin de réduire les vibrations. Un nouveau système d’échappement a également été choisi, procurant à la Mazda MX-5 2019 une sonorité légèrement plus agréable, sans toutefois devenir trop bruyante.

Les modifications ne s’arrêtent pas là, et il y en a trop pour toutes les énumérer. Ce que l’on doit savoir, c’est que le moteur de la MX-5 produit désormais 181 chevaux, en hausse de 26 par rapport à celui des MX-5 2016 à 2018. Le couple maximal passe de 148 à 151 livres-pied, ce qui semble bien peu, mais la courbe de couple est plus linéaire à haut régime. Autrement dit, le couple est soutenu d’environ 4 000 tr/min jusqu’au régime maximal – qui passe de 6 800 à 7 500 tr/min –, permettant au moteur de s’essouffler moins rapidement.

Dès les premières accélérations à plein régime, on a ressenti la différence. Pas autant au décollage, mais en passant les 2e et 3e rapports, on sent que la MX-5 affiche une nouvelle énergie. Et avec une plage de puissance mieux étendue, on se retrouvera à rétrograder de rapports moins souvent en conduite normale.

Non seulement le moteur est plus puissant, mais Mazda Canada affirme qu’il est moins énergivore, bien que l’écart soit marginal. Équipée de la boîte manuelle à six rapports, l’édition 2019 affiche des cotes ville/route de 9,0 / 7,0 L/100 km, alors qu’avec l’automatique à six rapports, les cotes sont de 9,0 / 6,6 L/100 km. Globalement, on parle d’une réduction d’environ un dixième de litre.

La boîte manuelle reçoit un volant moteur bimasse qui, selon le constructeur, aide à réduire le bruit et les vibrations de la motorisation. En revanche, l’embrayage perd un peu de sa légèreté par rapport à l’utilisation d’un volant classique. Il faut vraiment conduire les éditions 2018 et 2019 de la MX-5 une après l’autre pour sentir les différences. Sinon, on ne s’en rend pas compte.

Ce qui est clair, c’est que si des acheteurs hésitaient entre l’achat d’une MX-5 ou d’une Fiat 124 Spider, qui partagent la même architecture, mais qui sont munies de moteurs différents, Mazda vient de trancher le débat. Il faut aussi préciser que le gain de puissance pour 2019 se fait sans l’ajout d’un turbocompresseur, qui aurait potentiellement fragilisé le moteur et fait augmenter sa consommation.

On vient de faire couler beaucoup d’encre sur la motorisation, mais la Mazda MX-5 2019 profite d’autres changements aussi. La caméra de recul figure désormais de série – loi oblige – et on l’a installée directement au centre du pare-chocs. C’est subtil, et c’est plus ou moins la seule façon de distinguer une 2019 des éditions 2016 à 2018.

La déclinaison GX a été abandonnée au profit d’une version GS mieux nantie, mais qui coûtera moins cher que la GS 2018. Cette dernière devient la GS-P pour 2019, alors que la version GT continue sans changements majeurs.

De série, outre la caméra de recul, on retrouve le système intelligent de freinage en ville (Smart City Brake Support), l’avertisseur de sortie de voie, les feux de route automatiques, le système multimédia Mazda Connect avec écran tactile de sept pouces et molette multifonction, deux ports USB (au lieu d’un) et – un bel ajout cette année – la colonne de direction télescopique. Il est donc plus facile de trouver une position de conduite idéale à bord de la MX-5.

La version GS-P obtient la chaîne audio Bose à neuf haut-parleurs autrefois réservée à la livrée GT. Cette dernière peut maintenant être commandée avec un toit souple de couleur brune, selon la teinte de la carrosserie, qui s’ajoute à la sélection de toits noir ou cerise (ajouté en 2018). En optant pour le toit brun, on peut également choisir une sellerie en cuir chamois. Enfin, la version GT apporte un système de reconnaissance des panneaux de signalisation et, dans le cas de la MX-5 à toit souple, un affichage couleur de 4,6 pouces dans l’instrumentation du conducteur – introduit l’an dernier dans la version RF à toit rigide rétractable.

Les prix de l’édition 2019 n’ont pas encore été finalisés, mais on s’attend à ce que le PDSF de base grimpe à environ 35 000 $, afin de compenser l’équipement additionnel et les modifications faites à la motorisation. Une MX-5 RF GT tout équipée friserait la barre des 50 000 $, mais selon les gens de Mazda Canada, la version à toit rigide est aussi populaire, sinon plus, que la MX-5 à toit souple.

La voiture n’est pas transformée, et les propriétaires de modèles 2017 et 2018 ne devraient pas sentir le besoin de courir chez le concessionnaire pour se procurer une mouture 2019, qui sera par ailleurs en vente au mois de septembre. Toutefois, grâce à sa puissance et son couple rehaussés, la Mazda MX-5 2019 est drôlement plus efficace pour nous faire sourire jusqu’aux oreilles.

Nissan GT-R 2018 : cinq choses que l’on aime et cinq choses que l’on n’aime pas

Elle fait manifestement tourner les têtes, surtout des plus jeunes, la Nissan GT-R. Baptisée affectueusement Godzilla, est l’icône par excellence des bolides vedettes des jeux vidéo. Introduite sur notre marché il y a déjà dix ans, la GT-R de sixième génération, la R35, démontre tout le savoir-faire de Nissan en matière de performance, et peut se frotter sans gêne à des bolides nettement plus dispendieux. Nissan l’a légèrement remaniée l’an passé, rehaussant son style mais aussi ses performances. Voici cinq choses que nous aimons de la Nissan GT-R 2018… et cinq choses que nous aimons moins.

On aime :

1. Son style intimidant
La GT-R ne fait pas dans la sobriété, notamment depuis sa refonte de l’année dernière. L’allure du bolide est accentuée par sa calandre encore plus imposante et son capot qui plonge beaucoup moins dans le pare-chocs. On retrouve de nouvelles prises d’air pour les freins, tout en carbone, alors que sa ceinture de caisse élevée et son large aileron complètent l’effet. L’arrière est aussi impressionnant avec ses larges feux ronds, on a surélevé légèrement le béquet pour plus d’appui et ajouté un diffuseur d’air en l’échappement quadruple. Bref, avec cette bagnole, vous ne passerez pas inaperçu!

2. Ses performances
Le cœur de la GT-R, c’est son six cylindres de 3,8 litres qui, depuis l’an passé, développe 565 chevaux pour un couple de 467 lb-pi. Pour démontrer tout son potentiel, il suffit d’activer le système départ-canon, d’enfoncer le frein puis l’accélérateur. Adossez bien votre tête, car en relâchant le frein, on s’enfonce littéralement dans le siège alors que l’on sent le rouage intégral agripper la moindre parcelle de surface pour lancer la bête. C’est simplement fulgurant et cela suffit à convaincre vos passagers des performances de la GT-R; celle-ci n’a pas mis de côté son comportement plus rugueux au nom de la civilité.

3. Son image
On se paie une GT-R pour ce qu’elle représente, un bolide issu de la classe ouvrière qui ne se laisse pas intimider par les autos exotiques des quartiers cossus – bien souvent vendues le double du prix, quand ce n’est pas le triple... À l’instar de la Chevrolet Corvette, la GT-R est la preuve qu’il est possible de créer une voiture sport de haute performance dont les amateurs peuvent un jour rêver de s’offrir.

4. Son rouage intégral efficace
Afin de transmettre toute cette puissance, la GT-R compte sur une boîte à six rapports avec double embrayage qui, sans être la plus moderne, s’avère fort efficace. Elle peut maintenant sauter des rapports à basse vitesse, ce qui limite les à-coups de l’ancienne boîte. L’autre bonne nouvelle, c’est que le système départ-canon ne la détruira plus après quelques tentatives comme c’était le cas avant.

En conditions normales, la totalité du couple est envoyée aux roues arrière tandis que la moitié peut être expédiée aux roues avant selon la vitesse, l’accélération latérale et l’adhérence. Il faut une bonne dextérité pour en maîtriser toutes les subtilités, surtout si vous décidez de vous passer des systèmes de contrôle de traction et pensez exploiter toutes les performances de la GT-R.

5. Sa connectivité améliorée et son habitacle simplifié
On a revu l’habitacle de la GT-R, et il faut avouer qu’il est beaucoup plus raffiné. L’impression de luxe est plus présente et la console a été épurée : on est passé de 27 commandes à 11. Grâce à un écran tactile de huit pouces, c’est vraiment plus moderne et efficace. Un bon point aussi pour l’excellent système audio Bose à 11 haut-parleurs qui offre une belle expérience sonore.

On aime moins :

1. Son prix plus corsé
Initialement, la Nissan GT-R était vendue sous les 100 000 $, ce qui lui procurait tout un ratio prix-performance. On a toutefois majoré son prix avec le temps, et il faut maintenant débourser 125 000 $ pour la version de base, ce qui place la GT-R dans une fourchette supérieure et proche de certains autres bolides plus huppés. Quant à la version Track, elle est vendue à 150 000 $. Malgré tout, la GT-R se compare avantageusement, surtout que l’on ne vous force pas à piger dans un catalogue d’options pour l’équiper correctement.

2. Sa sonorité pas assez riche
On le sait, le cœur d’un bolide, c’est son moteur et sa sonorité. Parlez-en à Ferrari et Lamborghini qui sont passés maîtres dans cet art, on se paierait ces bolides uniquement pour leur sonorité! Dans le cas de la GT-R, c’est décevant. Lorsque vous appuyez sur l’accélérateur pour entendre la bête rugir, l’expérience multisensorielle n’est pas au rendez-vous alors que les quatre immenses sorties d’échappement laissent pourtant croire le contraire. Nissan mentionne qu’il a voulu préserver la civilité du modèle, mais il aurait pu moduler la sonorité du moteur avec des réglages, comme c’est le cas chez Porsche et Audi.

3. Son inconfort à long terme
De nos jours, plusieurs recherchent un certain équilibre entre performance et confort. Ce n’est pas la tasse de thé de la GT-R. Même en sélectionnant le mode confort, elle n’est pas la plus raffinée et devient assez punitive lors des randonnées plus longues. Elle est fidèle à son ADN et c’est pourquoi la lune de miel est souvent assez courte pour plusieurs acheteurs.

4. Ses places arrière étriquées
La Nissan GT-R se présente sous les traits d’un coupé 2+2, mais les deux sièges arrière, quoique bien sculptés, sont en fait beaucoup plus pratiques pour y loger vos bagages que pour y assoir des amis. C’est principalement le dégagement pour les jambes qui est problématique, même pour des enfants. On doit littéralement se coller sur le volant pour dégager un peu d’espace aux passagers arrière. Bref, la GT-R n’est pas un bolide familial.

5. La clé
Étonnement, la clé de la GT-R est identique à celle d’une Sentra. C’est un détail, mais on dit que le diable est dans les détails et pour le prix, on s’attendrait à peu plus d’exclusivité. C’est l’attention aux moindres détails qui fait qu’un véhicule se distingue des autres.

Uber offre dorénavant à manger

Si par chance vous visitez la côte ouest américaine, vous pourriez tester de nouveaux produits et services dans le domaine de la technologie. La Californie est connue pour son marché technologique pétillant. La multinationale américaine Uber a annoncé une association avec l’application mobile Cargo dans le but d’offrir à manger aux passagers qui empruntent un Uber. Si une fringale vous prend en quittant l’aéroport, vous pourrez donc grignoter.

La prochaine fois que vous prendrez un Uber à San Francisco ou bien à Los Angeles, vous pourriez apercevoir un panier rempli de collations nutritives sur l’accoudoir du conducteur. C’est le résultat d’une association entre Cargo et Uber qui vise non seulement à offrir un meilleur service aux passagers, mais surtout à augmenter la rémunération de ses chauffeurs. Selon les deux partenaires, un propriétaire pourrait voir sa paye mensuelle augmenter de 100 $ à 300 $. Lorsque le propriétaire du véhicule vendra un article, il obtiendra 1 $ ce à quoi il pourra additionner 25% du prix de détail, et ce, même pour les produits gratuits.

Cargo désire cependant conserver un contrôle sur le choix des conducteurs qui offriront ce service. Dans le but de rester rentable, il n’offrira ces boîtes qu’aux chauffeurs qui conservent une évaluation moyenne de 4,7 étoiles et qui sont proactifs au niveau du service.

Si le projet obtient les résultats escomptés, on prévoit offrir ce service aux grandes villes de la côte est américaine. Et si nous patientons de notre côté de la frontière, peut-être le Canada obtiendra-t-il ce service. Seriez-vous intéressé par cette valeur ajoutée dans les taxis d’Uber?

Paul Walker renaît le temps d’un documentaire

La mort de l’acteur américain Paul Walker a chagriné de nombreux amateurs de la série cinématographique Rapides et Dangereux au travers du globe. Un accident à bord d’une Porsche Carrera GT au volant duquel se trouvait un ami de Walker a percuté un lampadaire, mettant fin aux jours de la célébrité et du conducteur. Tout près de cinq ans après sa mort, le réseau américain Paramount Network annonce la sortie d’un documentaire portant sur la vie de Paul Walker.

Le 11 août prochain, le réseau de télévision Paramount présentera un documentaire intitulé I am Paul Walker. Il présentera la vie de l’acteur à partir de son enfance sur les plages de la Californie jusqu’à son ascension vers Hollywood. Des segments inédits racontés par la famille du défunt seront présentés, mais on mettra d’abord et avant tout l’attention sur l’attachement que Walker avait pour des causes humanitaires telles que la reconstruction d’Haïti suite au Tsunami de 2010.

La direction du projet appartient à Adrian Buitenhuis alors que la production du documentaire est assurée par Derik Murray, le producteur derrière les projets I Am Dale Earnhardt, I Am Even Knievel et I Am JFK Jr. À noter que Caleb Walker, l’un des frères du défunt, assure également la production du documentaire.

Rolls-Royce se lancerait dans le marché des taxis volants

Certains oublient parfois que Rolls-Royce n’est pas destinée exclusivement à la fabrication de voitures luxueuses, bien au contraire. On y fabrique également les moteurs qui se retrouvent dans bon nombre d’avions commerciaux, d’hélicoptères et des jets privés. Et si on jumelait ces deux vocations pour en faire un seul et unique produit? Un taxi volant, par exemple?

Rolls-Royce a annoncé cette semaine son désir de se lancer dans la création et la fabrication de voitures volantes. Mieux encore, ils affirment avoir réussi à créer un système de propulsion motorisé compatible avec ce type de véhicule. Rolls-Royce s’efforce actuellement de trouver un partenaire capable de fabriquer le système électrique et de les conseiller quant au choix des matériaux à utiliser pour la carlingue.

Selon les informations diffusées par le fabricant, cette voiture volante serait capable de transporter jusqu’à cinq passagers à une vitesse de 400 km/h sur une distance de 800 kilomètres! Et tout ça serait possible dès 2020!

Selon un porte-parole de Rolls-Royce, « le concept initial du véhicule utilise une turbine à essence capable d’entraîner six propulseurs électriques conçus spécialement pour réduire la pollution sonore ». On indique donc que, contrairement à certains concepts actuellement exploités sur le marché, le taxi volant n’aurait pas besoin d’être rechargé puisqu’il est alimenté par une turbine ce qui permettrait au taxi de passer un maximum de temps dans les airs. De plus, il serait capable de décoller et d’atterrir à la verticale, un avantage considérable dans le cadre d’une utilisation en milieu urbain.

La division voiture de Rolls-Royce ne fait pas partie du projet, mais on n’exclut pas la possibilité d’utiliser quelques éléments de design intérieur de celle-ci.