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contenu original Journal Le Nord

La BMW Série 3 2019… habillée en camouflage

Une fois de plus, BMW lance un modèle, nouveau ou redessiné, et nous la révèle d’abord habillé d’un wrap qui cache les détails esthétiques. La BMW Série 3 berline 2019 semble prête pour la commercialisation, avec une forme générale qui nous rappelle à la fois la génération actuelle de la voiture ainsi que la Série 5.

La Série 3 montrée ici a été testée sur la portion Nordschleife du Nürburgring, également nommée Green Hell. Selon BMW, la suspension, la direction et les freins de la voiture ont été entièrement repensés, cherchant à rehausser le confort de roulement et les performances dynamiques.

Le centre de gravité de la nouvelle génération aurait été abaissé de 10 millimètres, la répartition de poids avant/arrière serait fixée à un parfait 50:50 et le poids en général serait réduit d’au plus 55 kilogrammes. La structure de la voiture est plus rigide, les voies avant et arrière ont été élargies et le carrossage des roues a été augmenté. Une suspension sport M sera disponible également, avec une hauteur de caisse réduite de 10 mm, des roues de 18 pouces et des pneus mixtes avant/arrière. BMW dit que la suspension plus sportive sera beaucoup plus ferme que celle de série, et sera jumelée à une direction sportive à ratio variable.

De plus, le constructeur allemand confirme que la Série 3 introduira le quatre cylindres le plus puissant jamais installé dans un véhicule de production BMW, alors que sa consommation sera réduite de 5%. L’actuel quatre cylindres turbo de 2,0 litres développe 248 chevaux. Il sera géré par une boîte automatique à huit rapports révisée, et on ne sait pas encore si une boîte manuelle sera disponible.

La BMW Série 3 2019 devrait être officiellement dévoilée cet automne.

Toyota C-HR 2019 : nouvelles caractéristiques, nouvelle livrée de base

Entamant sa deuxième année sur le marché canadien, le bizarroïde multisegment sous-compact obtient une nouvelle déclinaison LE qui affichera un prix plus abordable, et offrira également de nouvelles fonctionnalités.

Le Toyota C-HR LE 2019 reçoit un système multimédia Entune 3.0 avec intégration Apple CarPlay (désolé, utilisateurs d’Android), un écran tactile de huit pouces sur lequel a été déplacé l’affichage de la caméra de recul, un dégivreur de parebrise et des roues de 17 pouces avec enjoliveurs. Toutefois, il n’inclut pas les sièges avant chauffants, le soutien lombaire à réglage électrique pour le conducteur et le volant gainé de cuir.

Les versions XLE et XLE Premium sont toujours disponibles, mais avec la nouvelle interface Entune, alors qu’une nouvelle variante Limited ajoute une sellerie en cuir noir ou brun, un éclairage d’ambiance et des essuie-glaces de parebrise à capteur de pluie. Les deux déclinaisons les plus chics proposent de nouvelles teintes bicolores avec toit noir, alors que la combinaison Vert radieux mica et toit blanc a été abandonnée.

Comme avant, chaque C-HR est équipé d’un rouage à traction, d’un quatre cylindres de 2,0 litres produisant 144 chevaux et un couple de 139 livres-pied ainsi que d’une boîte automatique à variation continue.

Le prix de base est fixé à 23 675 $ avant les frais de transport et de préparation – rendant le multisegment plus abordable de 1 075 $ par rapport au modèle 2018. Le XLE est disponible à 25 725 $ alors que le XLE Premium coûte 27 325 $. Le C-HR Limited se détaille à partir de 28 775 $.

Le Toyota C-HR 2019 est maintenant en vente.

La congestion routière, quelques solutions pourtant simples

La congestion routière est omniprésente dans les grands centres, surtout avec le nombre de chantiers en cours un peu partout au Québec… Le mal s’étend à présent à des endroits jadis beaucoup plus paisibles. Par manque de vision, on a ignoré le phénomène et on constate maintenant les conséquences.

Il faudra un coup de barre important pour repenser tout ce qui touche nos déplacements et le transport. En attendant, voici de petites solutions qui existent partout ailleurs dans le monde depuis des années, et qui pourraient aider à améliorer la fluidité sur nos routes.

Des feux pour distancer les véhicules dans les bretelles d’accès
Le phénomène est visible sur plusieurs autoroutes, notamment la 30 entre l’autoroute 10 et la 20. Plusieurs voies d’accès amènent un flot de circulation important sur l’autoroute qui ne peut absorber la masse de véhicules qui arrivent, provoquant ainsi une congestion. Qui plus est, on a tous vu des conducteurs qui, en arrivant sur l’autoroute, coupent les deux voies pour aller immédiatement dans celle de gauche, faisant freiner les autres conducteurs. En Californie, pour pallier ce problème, on ajoute un feu de circulation dans les bretelles d’accès, ce dernier alternant entre le vert et le rouge et laisse passer deux véhicules toutes les trois ou quatre secondes, ce qui permet de distancer les véhicules qui s’engagent sur l’autoroute et facilite leur intégration dans le flot trafic. C’est drôlement efficace.

Les camions dans la voie de droite
En Europe, sur les routes à plus de deux voies, les camions sont tenus de rester dans la voie d’extrême droite et ne peuvent emprunter une autre voie que pour effectuer un dépassement, ce qui laisse minimalement la voie de centre et de gauche libres pour les véhicules plus rapides. Au Québec, par exemple sur le boulevard Métropolitain, pratiquement tous les camions circulent dans la voie du centre, ne laissant que la voie de gauche aux autres véhicules, elle qui est supposée être la voie de dépassement. Ajoutez les « colleux de voies de gauche » dans le tas, et vous obtenez un beau chaos. Pourquoi ne pas mettre un peu d’ordre dans les voies?

Revoir les bretelles d’accès, nous ne sommes plus en 1970
Les chicanes d’entrée et de sortie d’autoroute sont elles aussi très problématiques. Prenez l’autoroute 10 qui, à l’approche de l’autoroute 35, est fréquemment congestionnée simplement en raison de la chicane d’entrée et de sortie. On force ceux qui sortent à la 35 et ceux qui arrivent sur la 10 à se croiser, une configuration adoptée dans les années 70 afin de s’assurer que personne ne soit épargné du poste de péage. C’était il y a 30 ans! Est-ce que l’on peut revoir la fluidité des sorties et accès s.v.p.? Je suis certain que vous avez une multitude d’exemples du genre.

Trop de feux de circulation, pas assez de carrefours giratoires
Au Québec, on est les champions des stops et des feux de circulation. Un feu par ici, un autre par-là, quatre stops en ligne, bonjour la mobilité! Ne cherchez pas pourquoi votre véhicule consomme autant et vos freins s’usent à vue d’œil... On pousse même le génie à mettre des stops où ce n’est pas requis, simplement afin de ralentir la circulation. On appelle ça materner plutôt que d’éduquer.

Lorsque j’assiste au lancement d’un nouveau véhicule en Europe, notamment en Allemagne, je peux passer trois jours à circuler près des grands centres sans JAMAIS croiser un feu de circulation ou un stop. Là-bas, ils ont compris il y belle lurette que le carrefour giratoire est beaucoup plus efficace – plus de 30% selon un épisode de Mythbusters – et même plus sécuritaire, car toute collision ne s’effectue pas à angle droit.

Au centre-ville de Genève, il n’y a pratiquement aucun feu de circulation, on utilise plutôt des affiches « céder le passage » alors que les conducteurs qui roulent sur les artères principales ont la priorité. D’ailleurs, on a récemment retiré les feux de circulation de 25 intersections majeures dans le but d’améliorer la fluidité... et personne n’en meurt! À Montréal, on n’a toujours pas le droit de tourner à droite sur un feu rouge! Dans plusieurs pays, on veut à tout prix éviter que les véhicules soient à l’arrêt, car c’est ce qui est le moins efficace en mobilité.

L’éducation
L’éducation des conducteurs est un point inexistant au Québec. Les conducteurs font beaucoup de petits gestes qui entraînent de la congestion. À l’approche d’une courbe, un conducteur inattentif qui freine créera une réaction en chaîne qui peut se répercuter loin dernière. Circuler inutilement dans la voie de gauche, s’engager sur une route en coupant le chemin à un véhicule qui arrive rapidement où ne pas accélérer assez rapidement en sont d’autres. Bref, un peu d’éducation ne ferait certainement pas de tort car ailleurs dans le monde, le code de conduite sur les routes semble beaucoup plus évolué.

Une mise à jour Polestar offre plus de couple aux roues arrières

Volvo a annoncé, au grand bonheur des propriétaires de certaines Volvo, l’ajout d’une mise à jour développée par sa division de performance Polestar. Cette amélioration du logiciel permet aux roues arrière des véhicules dotées d’une transmission intégrale de recevoir un plus grand couple dans l’optique d’offrir une conduite plus sportive aux conducteurs.

Cette nouvelle option permet aux roues arrière de recevoir un plus grand couple, et ce, lors des virages prononcés et des accélérations en sortie de courbe. Selon Henrik Green, vice-président senior à la recherche et au développement chez la division voitures du manufacturier : « nous travaillons constamment à l’amélioration de l’expérience de conduite des voitures Volvo. Cette mise à jour rend le système de transmission intégrale à la fois plus doux et plus dynamique. » Pour obtenir le surplus de couple, le conducteur n’aura qu’à sélectionner le mode de conduite Dynamic ou éteindre le système d’assistance de stabilité électronique.

Cette mise à jour complète les cinq dernières annoncées par Polestar qui visent à améliorer les performances de la voiture entre autres grâce à de meilleurs changements de rapport et une réponse de l’accélérateur plus rapide.

Les consommateurs intéressés par cette mise à jour peuvent consulter leur concessionnaire dès maintenant. Elle est disponible pour les séries 90, 60 et le tout nouveau XC40, tant et aussi longtemps que la voiture est dotée d’une transmission intégrale. Le manufacturier précise que seuls les modèles 2019 et plus pourront recevoir cette mise à jour du logiciel. Les motorisations hybrides sont également exclues.

Honda Clarity hybride rechargeable 2018 : fantastique à tous points de vue, sauf un

Je ne comprends pas comment une compagnie comme Honda, qui construit des véhicules parmi les plus populaires sur le marché année après année, peut autoriser un design extérieur tel que celui de la Honda Clarity 2018. Pour être franc, le constructeur prend très peu de risques en matière de style, et l’apparence généralement conservatrice de ses produits fait en sorte que ceux-ci ne sont pas affreusement démodés dix ans plus tard.

Évidemment, les goûts ne se discutent pas, alors on se limitera à dire que Honda ne s’est pas aidé dans ce cas-ci. Le style discutable de la Clarity, avec son nez imitant le design d’un rasoir électrique ainsi que les arches de roue arrière partiellement recouvertes, risque d’offusquer des acheteurs qui manqueront autrement l’opportunité de se procurer une excellente berline intermédiaire.

Aux États-Unis, il existe trois variantes de la Clarity – 100% électrique, hydrogène et hybride rechargeable –, mais seulement cette dernière est offerte au Canada. Lorsque le réseau de ravitaillement en hydrogène prendra de l’ampleur, peut-être que le constructeur changera d’idée et nous proposera la version à pile à combustible. Quant à la version 100% électrique, son autonomie n’est que d’environ 142 kilomètres, ce qui est nettement insuffisant pour le marché actuel.

Cela nous laisse donc la version hybride rechargeable, la meilleure des trois de toute façon. Elle est propulsée par un moteur électrique développant 181 chevaux et un couple de 232 livres-pied, connecté à une boîte à rapport unique. Agissant comme une génératrice à bord, ou une assistance au moteur principal dans certaines situations de conduite, on retrouve aussi un quatre cylindres de 1,5 litre, qui produit 103 chevaux et un couple de 99 livres-pied, jumelé à un moteur électrique générateur. La puissance combinée est de 212 chevaux.

La motorisation de la Honda Clarity hybride rechargeable 2018 fonctionne plus ou moins de la même manière que celle de la Chevrolet Volt, sa principale rivale. Elle passe entre les modes 100% électrique, hybride de série et hybride parallèle, selon les conditions de conduite et l’énergie restante dans la batterie de 17 kWh. Quelle est donc la meilleure voiture entre les deux?

La Volt se présente plutôt comme un coupé quatre portes, avec une taille compacte et juste assez d’espace pour quatre adultes. La cinquième place au centre à l’arrière est beaucoup trop petite et il n’y a pas de dégagement pour les jambes de la personne qui acceptera de s’asseoir à cet endroit. La Clarity est plus grosse, plus longue et plus spacieuse, et son coffre est également plus gros avec un volume de 439 litres, contre 301 pour celui de la Chevrolet.

Le design de l’habitacle de la Honda n’est pas aussi bizarroïde que sa carrosserie, alors que la finition et l’assemblage sont étonnamment rigoureux. Même les garnitures en similibois dans notre voiture à l’essai n’avaient pas l’air trop plastiques. La ligne de toit est basse, donc le dégagement pour la tête est précieux, mais autrement, il y a beaucoup d’espace.

Une chose qui nous dérange, c’est le système multimédia Display Audio du constructeur, qui jure par l’absence d’un bouton physique pour régler le volume et dont l’écran tactile n’est pas des plus réactifs au toucher du doigt. De plus, certaines zones de boutons sont trop petites ou trop minces, ce qui est distrayant en conduisant. La bande de boutons servant à commander la boîte automatique ne nous impressionne pas non plus, avec son fonctionnement peu intuitif. Puisque les humains sont d’ordinaire mal à l’aise avec le changement – ou c’est peut-être juste nous –, on se limitera à dire qu’il faut du temps pour s’y habituer par rapport à un levier de vitesses conventionnel.

La Clarity est ultrasilencieuse, principalement grâce à sa motorisation électrique. En outre, la cabine semble avoir été très bien insonorisée, un facteur important dans un VÉ puisque l’on entendra habituellement plus de bruit de route. Lorsque le quatre cylindres à essence s’active, il se fait remarquer à plus haut régime, mais s’avère généralement doux, et le rouage demeure sans à-coups. Simplement dit, cette Honda est feutrée et raffinée.

Avec une batterie chargée à bloc, la Honda Clarity hybride rechargeable 2018 dispose d’une autonomie maximale de 77 km, selon Ressources naturelles Canada. Lors de notre essai hivernal avec les sièges chauffants et le système de chauffage en fonction, le meilleur résultat que l’on a pu observer était d’environ 55 km. En comparaison, l’autonomie maximale de la Chevrolet Volt est de 85 km, alors la Clarity et la Volt sont près l’une de l’autre en matière de consommation d’énergie. La Honda peut être chargée en 2,5 heures sur une borne de 240 volts, tandis que la Chevrolet nécessite 4,5 heures – bien que la Volt Première 2019 obtient un chargeur plus rapide, coupant ce temps de moitié.

Une fois la batterie réduite à son niveau minimal de charge, l’autonomie s’élève à 475 km dans les meilleures conditions. Le réservoir d’essence n’est que de 26,5 litres, par conséquent le trajet Montréal-Toronto sera ponctué d’au moins un arrêt à la station-service.

Des palettes derrière le volant permettent au conducteur de choisir le niveau de récupération d’énergie au freinage lors des décélérations. On retrouve quatre réglages, dont aucun n’est aussi agressif pour permettre la conduite à une seule pédale, comme c’est le cas avec des VÉ tels que la Chevrolet Bolt EV, la Nissan LEAF et la BMW i3. De plus, le système retourne à son réglage normal après quelques secondes, à moins que l’on active le mode de conduite Sport, qui lui se ferme chaque fois que l’on coupe le moteur. Une caractéristique intéressante, mais nous doutons que bien des propriétaires utilisent les palettes.

Un autre point remporté par la Clarity par rapport à la Volt, c’est le prix. Elle se détaille à partir de 39 900 $ avant les frais de transport et de préparation, et avant les rabais provinciaux – jusqu’à 8 000 $ après taxes au Québec, et jusqu’à 5 000 $ avant taxes en Colombie-Britannique. On avait droit à un incitatif allant jusqu’à 13 000 $ en Ontario, mais le programme a été abandonné le 11 juillet 2018.

Pour cette somme, les acheteurs de Clarity obtiennent beaucoup de caractéristiques, y compris des phares à DEL, un climatiseur automatique bizone, des sièges chauffants à l’avant, un régulateur de vitesse adaptatif, une prévention de sortie de voie et un système multimédia avec écran tactile de huit pouces et intégration Apple CarPlay / Android Auto. Une sellerie en cuir, un système de navigation et une radio satellite, entre autres, sont inclus dans la version Clarity Touring à 43 900 $.

Pourtant, on aurait bien aimé avoir des sièges arrière et un volant chauffants, comme dans la Volt. Et si le design extérieur n’était pas un obstacle à l’achat, le choix de couleurs de carrosserie peut l’être, puisque la version de base n’est offerte qu’en blanc et en gris au Canada, alors que la version Touring ajoute sarcelle et rouge.

Toutefois, globalement, la Honda Clarity hybride rechargeable 2018 est une bien meilleure voiture familiale que la Volt. Elle propose un habitacle plus confortable et une conduite plus raffinée, le seul sacrifice étant une autonomie réduite de quelques kilomètres. Enfin, elle coûte environ trois mille dollars de moins que la Chevrolet.

Bon, à propos du design extérieur…

Un Honda Ridgeline 2018 pour remplacer un Toyota Tundra 2005?

Bonjour Antoine,

Je possède un Toyota Tundra 2005 de 276 000 km dont je suis très satisfait. Cependant, il est temps de le changer et j’ai dans l’œil le Honda Ridgeline. Je ne remorque rien, ne charge que peu, mais j’aime la polyvalence d’une camionnette. Croyez-vous que sa fiabilité sera aussi bonne que celle de mon Tundra?

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Bonjour Mario,

Effectivement, le gros avantage du Tundra demeure sa fiabilité. Et vous en avez eu la preuve. Maintenant, il est clair qu’en considérant vos besoins, l’achat d’un nouveau Tundra serait inutile. D’une part pour une question d’encombrement, puisque la génération actuelle est passablement plus encombrante que la vôtre, mais aussi parce que la consommation d’essence demeure extrêmement élevée.

En passant à la camionnette Ridgeline, vous perdrez évidemment en capacité de remorquage, mais gagnerez pour tout le reste. Plus confortable, plus maniable, plus pratique grâce à son coffre intégré à la caisse et ses places arrière modulables, et vraiment plus économique à la pompe. Attendez-vous d’ailleurs à une moyenne de consommation combinée d’environ 11 litres aux 100 km, laquelle grimpera légèrement durant la saison froide. Vous apprécierez également l’efficacité de son rouage intégral, ainsi que l’aménagement finement étudié de son habitacle. Et oui, sans aucun doute, vous aurez droit avec le Ridgeline à une fiabilité sans faille. Il faut rappeler que ce véhicule dérive directement du Honda Pilot, reprenant les mêmes éléments mécaniques et structuraux. On a cependant pris soin de remplacer quelques pièces de suspension pour le renforcer légèrement.

Vous pouvez donc choisir le Ridgeline les yeux fermés, l’esprit tranquille, sans même vous demander s’il aura une aussi bonne durée de vie que votre véhicule actuel. Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, je vous invite à observer le prix et la condition générale des Ridgeline 2006 et 2007, qui se vendent encore cher et qui pour la plupart, sont loin d’avoir terminé leur carrière.

La Coupe Micra : quatre ans déjà

Jacques Deshaies, journaliste automobile, a fondé la Coupe Micra il y a quatre ans. Le principe est simple. Il s’agit d’une série de courses monotype se déroulant au Québec et en Ontario entre les mois de mai et septembre, où les pilotes combattent pour une place sur le podium. Pour à peine moins de 25 000 $, les pilotes peuvent se procurer une Nissan Micra et s’affronter sur des circuits fermés, ce qui en fait la course automobile la plus abordable au Canada.

Deshaies explique que « chaque fin de semaine de course est composée de 30 minutes d’essais libres, d’une séance de qualification de 30 minutes et de deux courses de 40 minutes chacune, soit plus de deux heures de pilotage, d’adrénaline et de plaisir! » Les pilotes qui veulent participer peuvent commander l’une de ces voitures et la conserver aussi longtemps qu’ils le veulent. Tout ce qui leur manque pour pouvoir sauter en piste, c’est une licence de pilote et une formation variant entre une et deux journées.

La Coupe Micra s’inscrit dorénavant dans plusieurs courses d’envergure comme le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) et elle jouit d’une grande visibilité.

Pour la 49e édition, le GP3R nous présentait dans sa programmation officielle la quatrième fin de semaine de la Coupe Micra 2018. Les résultats officiels sont disponibles sur le site officiel de la Coupe et les courses sont également en ligne sur le compte Facebook de l’évènement. Si vous désirez être impressionné à très petit prix, vous ne serez assurément pas déçu par cette division de compétition automobile. Elle en vaut le détour!

Valérie Limoges épate la galerie au Grand Prix de Trois-Rivières

Le vendredi 10 août dernier, la 49e édition du Grand Prix de Trois-Rivières lançait les festivités avec des essais et des qualifications dans plusieurs séries dont celle des Porsche GT3, la NASCAR Pinty’s, la Coupe Micra et bien d’autres. En piste, les pilotes ont complété leurs essais et leurs qualifications en vue des courses officielles du samedi et du dimanche. Plusieurs se sont démarqués, mais Valérie Limoges a mérité une attention toute particulière.

Lors des essais de vendredi dernier, plusieurs concurrents se sont distingués par leur style de conduite agressif. Puisque le circuit de Trois-Rivières contient beaucoup de virages et que la piste n’est pas large, un tel comportement contribue largement à la performance d’un pilote. À bord de sa Nissan Micra de 109 chevaux à 6 000 tours/minute, Limoges a enregistré le troisième meilleur temps, à peine plus d’une seconde plus lent que le temps enregistré par Olivier Bédard, le meneur en titre de la série. Ses essais et ses tours de qualification ont été exécutés avec une conduite pratiquement sans faute, mais elle n’a pas réussi à décrocher la pole position pour les finales du dimanche 12 août.

Bédard et Kevin King se sont quant à eux livré une chaude lutte où Bédard a finalement eu l’avantage en inscrivant un temps trois dixièmes plus rapide que celui de King. Actuellement deuxième au classement général, King a tout de même livré une excellente performance sur la piste.

Lors de la course du dimanche, la huitième de la saison 2018, King et Bédard se sont disputé une chaude lutte jusqu’à la toute fin où Bédard s’est faufilé pour se mériter le trophée de la victoire alors que King a glissé au 14e rang. Limoges a quant à elle offert une performance remarquable en terminant au troisième rang, soit trois dixièmes seulement derrière Olivier Bédard et un seul dixième derrière Jake Exton qui s’est mérité la seconde position. Quelle belle fin de course!

Subaru lance l’exclusive WRX édition Raiu 2019 au Canada

Une nouvelle version à tirage limité de la berline sport s’ajoute à la gamme du constructeur japonais. En effet, la Subaru WRX édition Raiu 2019 sera une exclusivité canadienne avec seulement unités produites.

Basée sur la WRX Sport-tech RS, l’édition Raiu – qui signifie orage en japonais – se dote d’un mince aileron à la base du parechoc avant, des jupes latérales et d’un levier de vitesses à courtes courses, tous des accessoires signés STI. Elle obtient aussi des garnitures noires dans l’habitacle et sur la carrosserie, des jantes en alliage de 18 pouces au fini gris foncé (gunmetal en bon français) et une peinture que l’on nomme gris kaki frais.

Cela s’ajoute à l’équipement que l’on retrouve déjà dans la WRX Sport-tech RS, tel que des plaquettes de frein de performance Jurid, une sellerie en cuir et en ultrasuède, des sièges avant Recaro avec réglages électriques pour le conducteur, une chaîne audio de 320 watts à neuf haut-parleurs ainsi qu’un système multimédia avec écran tactile de sept pouces et intégration Apple CarPlay et Android Auto.

Sous le capot, rien ne change. On a toujours droit à un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres produisant 268 chevaux et un couple de 258 livres-pied. À l’instar de la version Sport-tech RS, la Raiu n’est disponible qu’avec une boîte manuelle à six rapports.

La Subaru WRX édition Raiu 2019 arrivera bientôt chez les concessionnaires canadiens avec un PDSF de 40 995 $ avant les frais de transport et de préparation. Avec seulement une centaine d’unités disponibles, si cette sportive vous intéresse, il faudra vous manifester plus tôt que tard.

La Coupe Micra marquée par Michel Barrette et Olivier Bédard

Le Grand Prix de Trois-Rivières célébrait cette année son 49e anniversaire. Depuis quelques années déjà, l’organisation du GP3R a joint à sa programmation principale une série de courses monotype constituée de voitures Nissan Micra. Malgré leur petite taille et leurs 109 chevaux sous le capot, elles ont épaté la galerie! Cette fin de semaine de rivalités automobiles a été marquée par les performances du pilote Olivier Bédard et par la victoire de Michel Barrette contre le maire de Trois-Rivières, M. Yves Lévesque.

La programmation de courses pour la dernière journée du GP3R laissait présager une montagne russe d’émotions pour les pilotes et des rebondissements époustouflants pour les spectateurs. D’abord, Olivier Bédard, le champion en titre de la Coupe Micra 2015 et 2017, a connu une excellente fin de semaine. Samedi, lors des qualifications, le jeune homme de 21 ans a mené la course du début à la fin suivi par son rival Kevin King. La journée de dimanche s’annonçait donc fort excitante! Le départ des finales donné, King prend la tête et reste en pole position jusqu’au milieu de la course où il perd sa position au profit de Bédard. Ce dernier termine la course en première place et il remporte une seconde victoire consécutive avec le tour le plus rapide de la course en prime.

Par ailleurs, le comédien et humoriste Michel Barrette a été à la source d’une grande attention médiatique. Dans le cadre d’un pari amical opposant l’artiste au maire de la ville de Trois-Rivières, les deux rivaux devaient compléter la course du dimanche en meilleure position s’ils ne voulaient pas couper la pelouse de l’Hôtel de Ville à bras.

En entrevue a l’Hebdo Journal, Barrette affirme : « La course a bien été parce qu’il était derrière moi. Mais rendu au dernier tour, il m’a dépassé! Je me suis dit que ce n’était pas vrai que j’avais mené toute la fin de semaine pour me faire dépasser, soutient Michel Barrette qui était gonflé à bloc par la tournure des événements. Je me suis présenté à côté de lui et je l’ai devancé à mon tour! » Le maire de Trois-Rivières renchérit ensuite avec quelques impressions : « De finir la course, c’est déjà bon! C’est quand j’ai vu Michel Barrette devant moi à la relance. J’ai poussé et je l’ai dépassé avant les Portes Duplessis. Mais il était en furie et il m’a dépassé dans le virage Du Carmel. […] Ça va vite et c’est épeurant! »

Finalement, Monsieur le Maire devra tondre la pelouse au cours des prochaines semaines.

Honda Civic berline et coupé 2019 : changements esthétiques et nouvelle version Sport

La voiture la plus vendue au Canada – en versions berline et coupé – reçoit quelques changements mineurs pour l’année-modèle 2019, y compris une légère mise à jour cosmétique et une plus grande disponibilité de la suite de dispositifs de sécurité Honda Sensing.

Toutes les versions de la berline et du coupé Civic obtiennent une partie avant redessinée, une bande chromée sur les coques de rétroviseurs et sur le parechoc arrière de la berline ainsi que de nouvelles jantes en alliage. Les roues de la Civic Touring passent de 17 à 18 pouces.

Une nouvelle variante Sport est maintenant disponible pour la berline et le coupé, elle qui était déjà offerte sur la Civic à hayon. Se positionnant entre les livrées EX et Touring, la Civic Sport profite de garnitures extérieures noir piano, des jantes noires de 18 pouces, un parechoc au style similaire à celui de la Civic Si ainsi qu’un béquet sur le couvercle de coffre de la berline. La boîte manuelle à six rapports et l’automatique à variation continue sont toutes les deux offertes avec la version Sport.

La Civic Sport est également la première de la dixième génération du modèle à recevoir un système multimédia révisé avec écran tactile de sept pouces, intégration Apple CarPlay et Android Auto ainsi que – vous pouvez applaudir – un bouton de volume physique. Honda Sensing figure maintenant de série sur toutes les finitions des berlines et coupés Civic, sauf la Si.

Les prix de la Honda Civic 2019 n’ont pas encore été divulgués. Toutefois, avec les nouvelles caractéristiques de sécurité, on s’attend à une hausse de quelques centaines de dollars, signifiant un PDSF de base d’environ 17 000 $ avant les frais de transport et de préparation.

Chevrolet Silverado 2019 : quand les limites de la concurrence servent de point de départ

JACKSON HOLE, Wyoming - Le segment des camionnettes ressemble drôlement au sport du culturisme. Dès qu’un nouveau modèle apparaît sur la scène, il est souvent le mieux réussi, car il est le plus musclé, moderne, et sophistiqué. Dans ce segment, on se regarde de proche, on s’analyse, et on apprend des erreurs des autres. Comme Arnold Schwarzenegger l’a si bien dit, la clé pour surpasser l’adversaire, c’est de se concentrer sur ses limites et faiblesses pour ensuite s’en servir comme point de départ pour l’entraînement.

Dans le cas du Chevrolet Silverado 2019, on constate que General Motors a fait exactement cela : scruter sa concurrence de fond en comble afin de se présenter bien préparé dans l’arène.

Les moteurs que l’on n’a pas conduits
Pour le Chevrolet Silverado 2019, on ne retrouve pas moins de six choix de moteurs, et jusqu’à huit moutures différentes! C’est au Wyoming que l’on a pu le conduire, un État où 36% des ventes de véhicules neufs sont constitués de camionnettes. Pour les Américains, le Wyoming, avec ses ranchs, champs et paysages montagneux à couper le souffle, c’est le royaume du camion. C’était donc l’endroit idéal pour mettre à l’essai ces rutilantes camionnettes GM.

L’événement s’est principalement concentré sur les deux moteurs V8 disponibles au lancement, soit le 5,3 et le 6,2 litres. J’y reviendrai dans quelques instants. La grande nouvelle, c’est l’apparition d’un nouveau quatre cylindres turbo de 2,7 litres, un moteur qui fait beaucoup jaser, et qui arrivera, selon GM, d’ici le milieu de l’année prochaine. On nous promet une puissance de 310 chevaux, un couple de 348 lb-pi, une boîte automatique à huit rapports, une capacité de remorquage de 7 200 lb (3 265 kg) et une charge utile de 2 280 lb (1 034 kg).

Le plus épatant dans tout ça, c’est que le petit moteur se positionne drôlement près du V8 de 5,3 litres avec ses 355 chevaux, son couple de 383 lb-pi et sa charge utile de 2 190 lb (993 kg). En fait, le quatre cylindres surpasse même le V6 côté puissance. Celui-ci, d’une cylindrée de 4,3 litres, génère 285 chevaux et un couple de 305 lb-pi. Cependant, le V6 demeure tout de même un tantinet plus habile pour le travail léger, ayant une capacité de remorquage de 8 000 lb (3 628 kg) et une charge utile de 2 500 lb (1 133 kg).

Finalement, un six cylindres en ligne turbodiesel (Duramax) sera également offert d’ici le début de l’année 2019. Aucune donnée technique n’a été dévoilée pour celui-là. Tout ce que l’on sait au moment d’écrire ces lignes, c’est qu’il sera associé à une boîte automatique à dix rapports.

Plus léger, plus doux, plus silencieux
En plus des nouveaux groupes motopropulseurs, Chevrolet promet une camionnette plus légère de 450 lb (204 kg) grâce à l’incorporation de l’aluminium pour la carrosserie. Toutefois, contrairement au Ford F-150, la caisse du Silverado est constituée d’acier renforci. Selon GM, l’aluminium n’est pas assez solide pour les travailleurs. On a donc réservé le matériau ultraléger pour les composantes amovibles : capot, portières et hayon. Hélas, le Silverado ne possède pas d’éléments en fibre de carbone comme son cousin, le GMC Sierra 2019, une camionnette que l’on aura également la chance de conduire d’ici la fin du mois.

Sur la route, le Silverado est étonnamment silencieux, pas autant que le nouveau Ram 1500, mais tout de même mieux insonorisé que le Ford F-150 actuel. J’ai personnellement été épaté par la tenue de route de la bête qui, malgré sa configuration de cadre en acier et sa suspension arrière montée sur lames, s’est montrée stable, maniable, voire presque un peu sportive, ressemblant d’ailleurs aux prouesses dynamiques d’une construction monocoque, comme sur un Honda Ridgeline. Bravo à GM d’avoir aussi bien calibré une suspension si rudimentaire. Jamais le camion ne s’est mis à osciller sur les surfaces abîmées et l’effet de bondissement de la cabine est demeuré bas tout au long de notre essai.

Nous nous sommes concentrés sur deux déclinaisons. La LTZ est la plus abordable alimenté par le V8 de 6,2 litres, qui livre 420 chevaux et un couple de 480 lb-pi, tout en proposant la capacité de remorquage la plus élevée des moteurs à essence, 12 200 lb (5 533 kg). Nous avons ensuite pris le volant du Trail Boss, un modèle mettant l’accent sur le hors route, propulsé par le V8 de 5,3 litres.

Le 6,2 litres, déjà connu chez GM, est désormais doté d’une nouvelle technologie de gestion de l’alimentation dynamique, permettant au moteur d’alterner entre 17 cycles de combustion différents afin d’améliorer la consommation d’essence. De notre bord, nous avons enregistré une consommation mixte ville/route de 14 litres/100 km, ce qui est concurrentiel, mais au premier regard, ne semble pas plus bas que son prédécesseur. Un essai à long terme nous permettra sans doute de mieux observer sa consommation.

C’est néanmoins un moteur qui livre des accélérations intéressantes, surtout lorsqu’associé à la boîte automatique à dix rapports, qui enfile les rapports rapidement et en douceur. Équipé ainsi, le Silverado est de loin le plus raffiné du groupe. Via la déclinaison High Country, vous jouirez d’un habitacle plus soigné ainsi que de l’ajout de chrome ici et là. Si vous voulez notre humble avis, il est plus sage de s’en tenir à la version LTZ qui propose une meilleure valeur qualité-prix. Selon nous, il est mieux de dépenser votre argent pour un GMC Sierra Denali que pour un Silverado High Country, car ce dernier ne fait rien de réellement spécial pour justifier son prix gonflé.

Gueule de boss
Pour ce qui est du Trail Boss, il vient muni d’amortisseurs et ressorts repensés pour la conduite hors route, de cardans plus robustes et de plaques de protection. Voyez-le comme le concurrent d’un Ford F-150 FX4 ou d’un Toyota Tundra TRD Pro, plutôt que le rival du Ford F-150 Raptor ou du Ram 1500 Rebel.

Celui-ci ne vient qu’avec le V8 de 5,3 litres et une boîte automatique à six rapports. À l’instar du 6,2 litres, il est possible d’y ajouter la technologie de gestion dynamique de la combustion, ou de s’en tenir au système de désactivation des cylindres conventionnel, ce qui explique les « six choix de moteurs » tant vantés par GM.

Derrière le volant, on ressent instantanément que le 5,3 litres commence à se faire vieux. Il ne livre pas les mêmes accélérations que son grand frère, en fait, il semble anémique quand on le conduit. Il n’émet pas une sonorité aussi agréable et il est dépourvu du même raffinement. Au moins, fidèle aux produits GM, la boîte à six rapports, bien que moins moderne que la dix, s’est montrée efficace, répondant rapidement et permettant de faire chanter le moteur au besoin, une qualité qui sera sans doute appréciée par les amateurs de hors route.

En somme, le Chevrolet Silverado 2019 est une camionnette très réussie, surtout sur le plan technique, disposant d’amplement de flexibilité dans les configurations offertes pour satisfaire tous les besoins ouvriers possibles. Bien que son habitacle fonctionnel et spacieux ne soit pas aussi luxueux et bien assemblé que celui d’un Ram ou même d’un Ford, et que le constructeur n’a toujours pas parlé d’une version électrifiée, le Chevrolet Silverado demeure néanmoins le plus ingénieux du lot. Disons qu’après avoir vendu des camions pendant 100 ans, on commence à comprendre le marché.

Kia Rio 2018 : renverser la vapeur

Le segment des voitures sous-compactes en Amérique du Nord est en difficulté pour plusieurs raisons. D’abord, les VUS sont encore à la mode. Ensuite, les voitures de taille compacte ne coûtent que quelques dollars de plus par mois. Finalement, il faut croire que le prix de l’essence n’est toujours pas assez cher...

Une petite voiture telle que la Kia Rio 2018 redessinée propose beaucoup de belles qualités, et satisfera les besoins de bien des gens à la recherche d’un moyen de transport fiable, stylisé et confortable. Jusqu’à maintenant, les consommateurs canadiens ont répondu, puisque les ventes de la Rio ont augmenté de près de 50% durant la première moitié de 2018, comparativement à la même période en 2017. Une hausse significative, mais est-ce assez?

La Hyundai Accent – cousine de la Rio qui partage plate-forme, motorisation et autres composants – se vend beaucoup plus que la Kia, la Toyota Yaris, la Honda Fit, la Chevrolet Sonic, la Ford Fiesta et la Nissan Vera Note. Cela signifie que les Coréens dominent le segment des voitures sous-compactes en ce moment. Évidemment, ils récoltent les fruits de leurs efforts.

La Kia Rio LX 2018 se détaille à partir de 14 795 $, avant les frais de transport et de préparation, en format berline drôlement élégante, alors que la polyvalente version cinq portes coûte 200 $ de plus. Pour cette somme, on obtient des rétroviseurs chauffants à réglage électrique, un télédéverrouillage des portes, des sièges avant chauffants, un volant chauffant ainsi qu’une chaîne audio à quatre haut-parleurs avec affichage de cinq pouces, port USB et connectivité Bluetooth. En ajoutant le climatiseur et le régulateur de vitesse, on passe à la version LX+, et avec une boîte automatique, on se retrouve dans une voiture coûtant 17 795 $ (17 995 $ pour la version cinq portes). Une très bonne affaire.

Notre voiture à l’essai, une Rio EX Sport à hayon, se détaille à 22 045 $ et comprend des jantes en alliage de 17 pouces, un écran tactile de sept pouces avec intégration Apple CarPlay et Android Auto, un toit ouvrant et un climatiseur automatique, entre autres. Un tarif toujours intéressant, mais une Kia Forte – ou une Honda Civic, une Toyota Corolla ou une Hyundai Elantra, tant qu’à y être – offrira plus d’espace aux occupants arrière et plus de chargement, ainsi que plus de puissance et de raffinement. Alors, il est sage de regarder les versions plus abordables de la Rio.

La voiture est équipée d’un quatre cylindres de 1,6 litre, en principe le même que celui dans la génération précédente de la Rio. Toutefois, il a été modifié pour livrer plus de couple à mi-régime et une économie de carburant bonifiée. La puissance passe de 137 à 130 chevaux, le couple de 123 à 119 livres-pied, mais la consommation est réduite d’environ 0,3 L/100 km, avec une moyenne combinée ville/route de 7,5. Et ça, c’est avec la boîte manuelle à six rapports ou bien l’automatique optionnelle à six rapports également. Lors de notre essai, nous avons obtenu un résultat de 7,6 L/100 km. En passant, pour le millésime 2019, la Rio délaissera sa boîte automatique conventionnelle pour une unité à variation continue, ce qui devrait réduire la consommation davantage.

La Kia Rio 2018 est amusante à conduire, pourvu que l’on ne s’imagine pas au volant d’une MINI ou d’une Ford Fiesta ST. La puissance est amplement suffisante pour le train-train quotidien, et le moteur n’est pas trop bruyant à plein régime non plus. La qualité de roulement des voitures sous-compactes s’est considérablement améliorée au cours des dix dernières années, et avec un habitacle bien assemblé, plusieurs consommateurs pourront passer d’une compacte à une Rio sans avoir l’impression d’acheter une voiture « bon marché ».

La Rio a beau posséder de belles aptitudes, ce n’est pas la plus spacieuse de sa catégorie. La Versa Note est la championne pour transporter des passagers, alors que la Fit trône en matière de capacité de coffre maximale lorsque les dossiers arrière sont rabattus. Le volume max de 929 litres de la Rio, limité partiellement par le plancher de chargement dénivelé, peine à rivaliser le coffre de 1 492 litres de la Fit. Quand même, la Kia fait mieux à ce chapitre que la Fiesta et la MINI.

La Kia Rio 2018 affronte des adversaires coriaces, mais le nombre de celles-ci diminue chaque année. La Sonic ne verra pas le millésime 2019, et la Fiesta sera retirée chez nous avant 2020. Les seules berlines sous-compactes qui resteront seront la Yaris, l’Accent et la Rio.

Les marques coréennes ont beau tenter de renverser la vapeur avec d’excellents produits, il est de plus en plus difficile de vendre des petites voitures, surtout que les VUS tels que le Kia Soul et le Hyundai Kona sont plus attrayants en ce moment – bien qu’ils soient plus dispendieux. Quand même, la Rio représente un effort louable avec un joli design, un habitacle bien fini, beaucoup de caractéristiques pour le prix et une bonne garantie. Si les ventes de voitures sous-compactes sont en déclin, ce n’est pas parce que Kia produit une bagnole médiocre.

L’Audi e-tron impressionne à Pikes Peak avant sa première mondiale

Chaque nouveau véhicule passe une panoplie de tests avant d’arriver sur le marché et le futur Audi e-tron, le premier VUS électrique de la marque, a drôlement impressionné lorsqu’il s’est attaqué récemment à la route de Pikes Peak – sauf qu’au lieu de gravir la fameuse montagne du Colorado, il l’a plutôt descendue.

Audi nous apprend que l’e-tron parcourra plus de 400 kilomètres avec une pleine charge, mais il utilise également un système de freinage régénérateur variable qui le rend plus efficace que toute la concurrence actuelle.

Lors de sa descente de 31 kilomètres, le véhicule a transféré tellement d’énergie à la batterie qu’il aurait pu franchir pratiquement la même distance une deuxième fois. Autrement dit, chaque kilomètre descendu ajoutait un kilomètre d’autonomie ou presque. Bien sûr, la dénivellation d’environ 1 900 mètres offrait les conditions nécessaires pour réaliser un tel exploit.

Dans l’ensemble, le système de freinage régénérateur de l’Audi e-tron lui fournit jusqu’à 30% de son autonomie. Il implique à la fois les deux moteurs électriques et le système de contrôle électrohydraulique des freins. Pour la première fois, trois modes de récupération de l’énergie sont disponibles : un mode manuel à l’aide des palettes de vitesses, un mode automatique via l’assistant de conduite prédictive et un dernier mode qui alterne tranquillement entre la décélération électrique et hydraulique.

Pour plus de 90% des décélérations, les freins conventionnels ne sont pas requis, ce qui fait qu’il est possible de conduire à l’aide d’une seule pédale la vaste majorité du temps. Ils n’interviennent que lorsque le conducteur ralentit par une force supérieure à 0,3 g. Leur temps de réaction est extrêmement rapide aussi : à peine 150 millièmes de seconde séparent le début du processus de freinage et le moment où les plaquettes exercent leur pression maximale sur les disques. Par conséquent, les distances d’arrêt sont jusqu’à 20% plus courtes qu’avec un système de freinage ordinaire.

Ah, et si vous vous posiez la question, l’Audi e-tron est tout aussi performant à l’accélération, lui qui passe de 0 à 100 km/h en moins de six secondes avant d’atteindre une vitesse de pointe limitée électroniquement à 200 km/h. Une fonction de surpression (boost), activée par un bouton, accroît la puissance de 355 à 402 chevaux et le couple de 414 à 490 livres-pied pendant huit secondes.

La version de série du nouvel Audi e-tron fera ses débuts mondiaux le 17 septembre à San Francisco. Toutes ses spécifications, incluant le prix américain, seront connues à ce moment. Les détails pour le marché canadien suivront plus tard.

MINI Cooper 2019 : la petite séduction

Depuis 17 ans déjà, la MINI Cooper charme et fait sourire. Il faut donc l’admettre, faire renaître la MINI en créant de surcroît une marque bien distincte était un coup de génie de la part de BMW qui, non pas sans quelques échecs, a su faire perdurer la gamme avec brio. La firme bavaroise a réussi avec MINI là où des constructeurs ont échoué (Volkswagen Beetle, Chrysler PT Cruiser, etc.).

Bien sûr, BMW exploite à fond le filon de la marque, en profitant aussi de l’engouement des multisegments pour commercialiser des modèles qui sont tout, sauf minis. Des MINI à quatre portes, familiales, à rouage intégral, jusqu’à des variantes pouvant vous mener hors des sentiers battus. Il ne manque qu’une berline ou, qui sait, une camionnette!

Fort heureusement, MINI conserve également le modèle responsable de sa relance. La « vraie » MINI, à trois portes, compacte, et qui dégage le même sex-appeal— si je peux dire – que le modèle lancé en 2002. Il s’agit d’ailleurs, encore à ce jour, de la variante le plus populaire de la gamme, en version cabriolet. Le fruit du hasard?

Pourtant, la quasi-totalité des manufacturiers a abandonné les véhicules compacts à trois portes. Il ne reste que la Beetle (dont l’abandon est prévu pour l’an prochain), la Yaris ainsi que la Fiat 500. Or, MINI continue de faire le bonheur de milliers d’acheteurs qui apprécient le côté singulier, original et littéralement indémodable de la Cooper. Il suffit d’observer un modèle 2002-2006 (première génération) pour réaliser qu’il n’a pas vieilli d’un poil. C’est toutefois en stationnant l’un de ces modèles à côté d’une édition 2018 que les distinctions deviennent flagrantes. En effet, la nouvelle MINI est nettement plus volumineuse, plus haute, plus large, avec des proportions bien différentes. Son long capot, son pare-brise plus incliné et son devant plus pointu nous confirment que la voiture n’est plus réellement « Mini ».

Qu’à cela ne tienne, elle est toujours aussi jolie! Sa fenestration angulaire, ses phares circulaires, sa partie arrière tronquée ainsi que ses pourtours d’aile de couleur contrastante contribuent au charme de ses lignes. L’ensemble est enrichi par une peinture deux tons que Toyota tente maladroitement d’imiter sur son C-HR. Évidemment, les versions Cooper S et JCW (John Cooper Works) affichent un style encore plus musclé, visant davantage les amateurs de performances. D’ailleurs, on les compare toujours avec la réputée Volkswagen Golf GTI, qui a elle aussi pris du coffre.

C’est toutefois dans sa livrée de base, avec comme seules options un toit ouvrant panoramique (1 900 $), des bandes décoratives (150 $) et des jantes d’alliage noires (200 $), que l’on m’a confié la plus récente édition de la MINI. Au bas mot, une Cooper d’à peine 25 000 $, pourtant très bien équipée, et qui n’a manifestement pas l’allure d’une voiture dénudée.

Loin de la Geo Metro!
Sous son capot, un moteur à trois cylindres ayant pour tâche de déplacer une masse à vide de près de 1 200 kilos. Heureusement, il n’a rien de comparable avec les trois cylindres qu’on retrouvait jadis dans les Geo Metro, Pontiac Firefly et Subaru Justy! Il s’agit ici d’un moteur 1,5 litre turbocompressé à injection directe de carburant, produisant 134 chevaux, qui impressionne surtout par son couple à bas régime. En effet, ce petit moulin engendre un couple de 162 lb-pi dès 1 250 tr/min, ce qui permet d’obtenir d’excellentes reprises en milieu urbain, ou encore pour un dépassement sur autoroute.

Marié à une boîte manuelle à six rapports, le moteur ne vous fera évidemment pas vivre des sensations fortes. Pour cela, la Cooper S est clairement plus appropriée. Toutefois, la MINI propose un agrément de conduite, une vivacité, une maniabilité et une impression de solidité incomparable avec toute autre compacte. Et pour la première fois, ce modèle d’essai ne laissait échapper aucun craquement ni bruit de caisse, et ce, malgré la présence du toit ouvrant panoramique. Voilà donc un signe que la qualité de fabrication est aujourd’hui meilleure que jamais.

Capable de se faufiler partout et de pratiquement tourner sur elle-même, grâce à son très faible diamètre de braquage, la MINI Cooper 2018 impressionne aussi par sa grande stabilité. Un aller-retour dans la ville reine m’a prouvé que la MINI a dorénavant les qualités d’une routière, ce que l’on n’aurait pu évoquer dans le passé. Stable, confortable et franchement agréable, elle se veut également frugale. Sur la route, vous ne consommerez ainsi qu’à peine 6,0 litres aux 100 km, une cote dans la moyenne des voitures de ce gabarit. Sachez cependant qu’il est nécessaire de faire appel à du carburant à 91 de taux d’octane, contrairement à certaines compactes du marché.

Un peu plus chère, mais…
Bien sûr, la MINI Cooper est plus chère qu’une Kia Rio, qu’une Toyota Yaris. Mais elle est aussi plus raffinée, plus luxueuse, affichant aussi une finition supérieure. L’ouverture des portières nous fait découvrir un environnement qui n’a rien de traditionnel. Les sièges sont magnifiquement sculptés, la présentation du poste de conduite est très riche, tout comme l’éclairage d’ambiance. On a même réussi à fait du poste de conduite un lieu où l’ergonomie est à son apogée, et ce, malgré des contrôles qui, initialement, sont peu intuitifs.

Apple CarPlay/Android Auto sont offerts de série, de même que l’accès sans clé et les sièges chauffants. Bref, tous les gadgets en vogue s’y trouvent, ce qui ne signifie cependant pas que vous ne vous laisserez pas tenter par l’imposant catalogue d’options.

Évidemment, la Cooper n’a pas de vocation familiale. Le coffre est petit et les places arrière sont étroites. Voilà d’ailleurs pourquoi MINI a relancé sa version Clubman en configuration à quatre portières, laquelle sied parfaitement à des besoins familiaux. Maintenant, si le format vous convient et que vous avez un faible pour son style, vous ne regretterez pas d’avoir osé faire le saut chez MINI. D’autant plus qu’au cours des dernières années, la fiabilité s’est grandement améliorée. Un point jadis problématique, mais qu’il ne faut désormais plus craindre.

Dix millions de Ford Mustang fabriquées : hommage à la légende

Vous avez aimé notre essai de la toute nouvelle Ford Mustang Bullitt 2019? En tout cas, notre journaliste Antoine Joubert a vraiment adoré cette voiture, qui donne une autre vie à une légende de l’automobile.

Récemment, la légende a ajouté une page importante à son grand livre d’histoire avec la production de la dix millionième Ford Mustang. Oui, dix millions d’exemplaires ont maintenant vu le jour depuis 1964! Et pour rendre hommage à l’originale portant le numéro de série NIV 001, c’est une Mustang de la même couleur (Blanc Wimbledon) et du même modèle (GT à moteur V8) qui est sortie de l’usine de montage de Flat Rock, au Michigan.

Grosse différence, cependant : sa boîte manuelle compte deux fois plus de rapports (six au lieu de trois) et son moteur est quasiment trois fois plus puissant (460 chevaux au lieu de 164).

« La Mustang est l’essence même de la compagnie et une des voitures préférées dans le monde, a déclaré Jim Farley, présidentde Ford sur les marchés mondiaux. Je ressens le même enthousiasme quand je vois une Mustang rouler dans les rues de Detroit, de Londres ou de Beijing que quand j’ai acheté ma première voiture, une Mustang coupé 1966 que j’ai conduite partout au pays dans mon adolescence. La Mustang nous fait tous sourire, dans toutes les langues. »

Rappelons que la Ford Mustang est la voiture sport la plus vendue aux États-Unis depuis 50 ans et la plus vendue dans le monde pour la troisième année de suite. Elle a également été assemblée à San Jose, en Californie, à Metuchen, au New Jersey, et à l’usine originale de Dearborn, au Michigan.

Pour célébrer la production de la dix millionième Mustang, Ford a prévu une parade de son siège social de Dearborn jusqu’à l’usine de Flat Rock, avec des modèles représentant toutes les six générations, ainsi que le survol de trois avions de combat Mustang P-51 datant de la Seconde Guerre mondiale.

Les prochaines années seront bien remplies également pour le muscle car de Ford, notamment avec l’ajout de la nouvelle Shelby GT500 2019 développant plus de 700 chevaux et de la Mustang hybride 2020 supposément capable de livrer des accélérations similaires à la GT.