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BMW Z4 First Edition 2019 : le retour du roadster de BMW

La BMW Z4, le petit roadster du constructeur allemand, fera bientôt un retour sur le marché et c’est dans le cadre du concours d’élégance de Pebble Beach en Californie qu’il sera officiellement dévoilé. En attendant la présentation officielle prévue pour la fin de la semaine, BMW vient tout juste de dévoiler quelques images qui laissent entrevoir ce à quoi ressemblera le véhicule dans sa version First Edition, une édition dédiée aux premiers acheteurs et offerte en quantité limitée.

On sait que Mercedes-Benz aime bien cette approche avec ses modèles baptisés Édition 1. BMW semble avoir adopté la recette. Peu de détails techniques ont filtré, mais on sait que la plus performante des Z4 sera la version M40i qui devrait être propulsée par un moteur six cylindres de 3,0 litres développant 382 chevaux. Des versions de base seront aussi commercialisées. Selon les images, la Z4 First Edition profitera d’un design plus agressif afin de marquer son exclusivité et surtout, son prix supérieur.

Grâce à un partenariat entre BMW et Toyota, la nouvelle Supra sera assemblée sur les mêmes bases que la Z4 et devrait partager plusieurs composantes mécaniques.

La BMW Z4 2019 sera commercialisée plus tard cette année et produite à l’usine Magna-Steyr en Autriche.

Tesla vend des planches de surf dans un temps record!

Tesla ne fait pas les choses comme les autres et à bien des égards, cette affirmation est ce qui fait de Tesla une compagnie unique innovante qui connaît une grande croissance. Récemment, dans l’optique de promouvoir la marque, son fondateur Elon Musk a pris la décision de mettre en vente une édition très limitée d’une planche de surf à l’effigie de Tesla pour la somme de 1 500 $.

Effectivement, 200 planches ont été mises en ligne puis rapidement vendues. L’objectif, s’il en est un, est de promouvoir la marque en mettant de l’avant le caractère pratique de ses véhicules. Effectivement, Tesla affirme que les planches de surf peuvent être transportées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de chacun des modèles construits par la marque.

L’ensemble de l’inventaire a été vendu en seulement quelques heures, mais rassurez-vous, il est maintenant possible de se procurer cet outil promotionnel sur eBay pour un prix variant entre 2 000 $ et 5 000 $. N’allez cependant pas croire que l’item peut être récupéré immédiatement! On prévoit un délai de livraison pouvant aller jusqu’à 10 semaines! À moins d’être équipé d’un ensemble isolant résistant à l’eau, il faudra attendre l’été prochain ou s’exporter si on veut tester cette planche.

La planche est fabriquée de fibre de carbone et elle est peinte de rouge ou de noir, les mêmes couleurs que l’on retrouve dans le catalogue de voitures du constructeur. L’équipe de design du manufacturier a fait équipe avec le fabricant de planches Lost Surfboards et le concepteur bien connu Matt Biolos. Bon surf!

Le Canada ouvre les consultations concernant les normes d’émissions polluantes

En 2014, le Canada a pris l’engagement d’ouvrir une consultation publique au sujet des normes d’émission polluantes des voitures et des camions légers. Cette mesure s’inscrit dans la stratégie du gouvernement fédéral de réduire les émissions de gaz à effet de serre par le Canada de sept millions de tonnes d’ici à 2030. Dans cet ordre d’idées, le gouvernement du Canada a publié un document de travail visant à amorcer les consultations traitant de l’évaluation de la réglementation sur les émissions de gaz à effet de serre des véhicules légers du Canada pour les années de modèle 2022 à 2025.

Depuis 2011, la réglementation canadienne concernant les émissions de gaz à effet de serre des automobiles est jumelée à celle aux États-Unis. Depuis cette harmonisation des programmes, plusieurs études différentes concluent qu’environ 11% des émissions totales au pays proviennent du transport des automobiles et des camions légers.

Selon Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du changement climatique du Canada, « les véhicules plus propres constituent un bon avantage pour la planète et permettent aux Canadiens d’économiser à la pompe. En d’autres mots, les familles de la classe moyenne auront plus d’argent dans leurs poches. Nous sommes déterminés à réduire la pollution dans l’ensemble du secteur des transports, tout en maintenant un secteur de l’automobile fort et concurrentiel. Cet examen nous aidera à adopter une réglementation qui assurera la protection de l’environnement et stimulera l’économie. »

Ces consultations visent à obtenir la position et l’opinion des Canadiens et des Canadiennes concernant cet enjeu. On vise du même coup à structurer un plan viable pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon les engagements pris par le Canada lors de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, et du Plan d’action canadien sur la croissance propre et la lutte contre les changements climatiques. Les consultations se déroulent jusqu’au 28 septembre prochain. Ceux qui le souhaitent peuvent envoyer leurs commentaires à Environnement et changement climatique Canada.

Ford tire une édition spéciale de sa Mustang Bullitt pour une bonne cause

Il y a quelques semaines, Ford dévoilait la réédition de sa Mustang Bullitt, 50 ans après la sortie du célèbre film Bullitt. Au volant de sa Ford Mustang GT 390 de 1968, l’agent des forces de l’ordre Frank Bullitt complète une poursuite mémorable pour capturer les malfaiteurs. Depuis, cette voiture est devenue pratiquement mythique. Mais dans notre compte rendu de la Ford Mustang Bullitt 2018, on reproche le manque d’exclusivité de la voiture qui sera construite durant deux ans sans contrainte de nombre. Les collectionneurs seront donc contents d’apprendre que Ford réplique en organisant le tirage d’une Bullitr unique peinte en bleu Kona au profit de la Fondation de la recherche pour le diabète juvénile.

Il est vrai que les puristes préfèreront être au volant d’une Bullitt verte comme l’a fait l’acteur Steve McQueen dans le long métrage de 1968, mais cette édition unique demeure tout de même très intéressante à conduire. Comme l’a si bien dit notre journaliste Antoine Joubert suite à son essai : « avec ses 480 chevaux (20 de plus que la Mustang GT), la Bullitt procure des sensations pratiquement exotiques. Il faut dire que le V8 de 5,0 litres est ici très bien exploité, et marié à une boîte manuelle dont la précision est irréprochable. Maniable, agile et bien équilibrée, cette Mustang conserve bien sûr un caractère typiquement américain, mais peut se vanter d’être aussi agile qu’une bagnole allemande de renom vendue à prix plus élevé. »

Dans le cadre d’une collecte de fonds, Ford s’engage à vendre 60 000 billets qui seront vendus au prix de 10 $ l’unité, et le gagnant sera dévoilé le 13 novembre prochain. Le tirage se fera le 9 novembre 2018 à Dearborn au Michigan. Vous pouvez vous procurer des billets en ligne à cette adresse.

L’aventure Jeep Rubicon Trail 2018 : vous ne verrez plus jamais le Wrangler de la même manière

« Tu n’en auras pas besoin ici », m’a dit un des instructeurs de parcours après m’avoir vu regarder mon téléphone. En effet, dans le Sierra Nevada, aux États-Unis, il n’y a aucun réseau cellulaire, ni Wi-Fi, ni signe de vie à des kilomètres à la ronde. C’est un endroit sec, rocheux, parsemé d’arbres Redwood. Il fait chaud le jour, froid la nuit. C’est un énorme parc désertique, un endroit où l’on peut facilement se perdre, et même perdre la vie si l’on ne sait pas dans quoi on s’embarque.

N’est-ce pas l’environnement idéal pour conduire un Jeep?

Le Nürburgring des véhicules hors route
Le sentier Rubicon Trail, c’est un des sentiers hors route les plus exigeants de la planète. Il est composé de 35 km de cailloux, d’inclinaisons et d’ascensions extrêmes. On ne passe pas là avec un véhicule multisegment du genre Honda CR-V ou Toyota RAV4. Le Rubicon, c’est pour les pros! Et croyez-le ou non, c’est ici que Jeep teste son Wrangler, et d’où provient le nom « Rubicon » estampé sur sa déclinaison extrême.

Pendant que certains constructeurs mettent au point leurs bagnoles sur le circuit de course du Nürburgring, c’est ici où Jeep met au point son modèle iconique. Alors, croyez-nous lorsque l’on vous dit que l’écusson « Trail Rated » sur votre Wangler n’est pas que du marketing! C’est un mérite bien réel!

Le Jeep Wrangler Rubicon 2018, issu de la dernière génération du Wrangler (celui que les puristes appellent par son nom de code interne, soit JL) ajoute – à ce qui est déjà un bolide tout-terrain bien outillé – des accessoires supplémentaires, lui permettant d’attaquer les plus sérieux obstacles créés par mère Nature.

Parmi les modifications, on retrouve des pneus BFGoodrich T/A K02 de 33 pouces, un boîtier de transfert à deux vitesses de Rock-Trac avec un ratio de 4.1, des essieux Dana M210 à l’avant et M220 à l’arrière, des plaques de protection, une suspension repensée et des pare-pierres en acier.

Comme le reste de la gamme Wrangler, le Rubicon est soit alimenté par un V6 de 3,6 litres d’une puissance de 285 chevaux et un couple de 260 lb-pi, soit par un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, accompagné d’un minimoteur électrique, délivrant 270 chevaux et un couple de 295 lb-pi. Une boîte automatique à huit rapports ou une boîte manuelle à six rapports sont disponibles.

De l’hélicoptère, jusqu’au camp
Le programme a commencé par une balade en hélicoptère qui nous a transportés à l’entrée du sentier. À notre arrivée, les Jeep étaient déjà là; des deux portes, des quatre portes, tous des Rubicon, certains avec un toit rigide, d’autres avec un toit en toile.

Le plan, c’était de se rendre au camp, entretenu et financé par les membres de la fondation Rubicon, où nous irions nous ravitailler en essence, nourriture et eau, pour ensuite dormir dans des tentes. Pas d’hôtel de grand luxe, pas de douche. Seulement une rivière et des toilettes chimiques pour nous pomponner. En effet, ce n’était pas un programme médiatique comme les autres.

J’ai pris le volant d’un Wrangler Rubicon quatre portes, muni du moteur V6, de la boîte automatique et équipé d’accessoires Mopar, dont une suspension surélevée. Ainsi, je me disais que j’aurais moins de difficulté à affronter ce qui m’attendait, étant donné que c’était la première fois que j’attaquais le Rubicon.

Les instructions furent claires dès le départ : 4x4 gamme basse, différentiels barrés, barre stabilisatrice avant désactivée, afin de permettre à notre Jeep de mieux basculer et à sa suspension d’être la plus articulée possible. On m’expliqua aussi qu’il serait préférable de conduire mon Jeep à deux pieds, pour que je puisse mieux saisir mon bolide en situation extrême. Et croyez-moi, ça marche!

Tout en nous remettant un sac à lunch, une glacière remplie de bouteilles d’eau et un tube de crème solaire, nos instructeurs nous ont ordonné de suivre le peloton d’une trentaine de Jeep vers une des aventures les plus inoubliables de ma vie.

100% d’origine
Nos Jeep ne comprenaient aucune modification mécanique. Nous avions donc affaire au même Jeep Wrangler Rubicon que vous risquez de voir dans une salle d’exposition FCA. Et c’est en plein milieu du sentier, lorsque l’on me demanda de franchir une énorme crevasse – la suspension de mon Jeep étirée comme les pattes d’une araignée, le châssis à deux millimètres de s’égratigner – que je me suis posé une question importante : existe-t-il un autre véhicule avec lequel j’aurais été capable d’accomplir un tel exploit?

Certes, sur le Rubicon, on rencontre toutes sortes de machines – des vieux Ford Bronco, des Toyota 4Runner, même des camionnettes Chevrolet Colorado et Toyota Tacoma –, mais elles sont toutes fortement modifiées. Des véhicules d’origine, sauf nos Wrangler 2018, que les autres admiraient pour leurs prouesses, je n’en ai croisé aucun. Et j’ai peine à croire qu’un client de Range Rover ou de Bentley Bentayga aurait eu le courage d’apporter son véhicule ultradispendieux dans les cailloux. Même là, j’ai l’impression qu’il n’aurait pas pu nous suivre.

Un Mercedes-Benz Classe G peut-être? À 130 000 $ et plus, ça commence à faire cher!

Bref, je n’aurais imaginé aucun autre véhicule – sortant de l’usine, avec une garantie – capable de franchir ce sentier incroyablement complexe. Big Sluice, Granite Bowl, Cadillac Hill, des sections toutes plus ardues les unes que les autres. À ma grande surprise, à part quelques éraflures que les employés de Jeep ont acceptées avec un sourire, le sentier Rubicon ne fut que de la petite bière pour nos Wrangler.

Des pépins mécaniques? Aucun. À part quelques plaques de protection, composantes de châssis et de carrosserie égratignées, et une collègue qui s’est fait piéger par un caillou trop pointu, nous forçant à la déprendre avec un autre Jeep, nos Wrangler s’en sont tirés haut la main. À la sortie du sentier, les multiples participants qui s’étaient déplacés pour voir ce que le nouveau Wrangler avait dans le corps nous ont félicités.

Mais au-delà d’avoir pu tester les prouesses hors route d’un des véhicules américains les plus iconiques de la planète, j’ai été fasciné par le mouvement culte qu’est le hors route. Au camp, le soir, au cœur du Sierra Nevada, il y avait une réelle fraternité, des hommes et femmes heureux de se retrouver en pleine nature, éloignés de la civilisation, des réseaux sociaux et des courriels incessants. Au bord du feu, une bière à la main, un cigare aux lèvres, en compagnie de mes nouveaux amis, c’est là que j’ai compris la passion pour la marque Jeep.

Je suis ressorti de l’aventure ressourcé, un peu brûlé par le soleil, mes souliers remplis de terre, mais désormais plein de respect envers le Jeep Wrangler.

Pourquoi acheter une voiture chez Costco?

La multinationale Costco met de l’avant un programme d’achat de voitures destiné à ses membres depuis plusieurs années. L’objectif est de simplifier le processus d’achat, mais surtout d’offrir un service d’accompagnement et un rabais substantiel lié au pouvoir d’achat de Costco. Mais est-ce qu’il en vaut vraiment la peine d’éviter la concession automobile pour se diriger vers un entrepôt Costco?

Dans bien des cas, Costco est un partenaire intéressant pour l’achat d’une voiture. Mais pourquoi? D’abord, Costco peut se vanter d’être gros, très gros! Au cours des cinq dernières années, la multinationale a aidé plus d’un million de consommateurs membres à se procurer un véhicule. À ce propos, le fait que Costco n’offre ce service qu’à ses membres assure également un service de qualité. Comme l’affirme Rick Borg, un responsable du programme auto chez Costco, « on ne fait pas qu’offrir des pistes chaudes aux concessionnaires. On crée des relations entre le client et la concession ». Effectivement, puisque Costco choisit lui-même des concessions à proximité d’un entrepôt et qu’il développe les contrats, il s’assure de choisir les succursales en fonction de leurs valeurs corporatives et selon leur vision du service client.

Par ailleurs, les prix sont déjà négociés avec les concessions ciblées par Costco. Selon Borg, les participants au programme économisent en moyenne 1 000 $ par transaction en plus d’obtenir un allié de taille qui les soutiendra en cas de problème suite à une transaction.

Cependant, n’allez pas croire que tout est rose. Costco est un excellent allié, mais il n’offre que très peu de choix aux consommateurs quant aux voitures proposées par le programme et il n’y a pratiquement aucune marge de manœuvre pour le consommateur. Cela dit, si vous êtes du genre inquiet lors d’une transaction de taille comme l’achat d’une voiture, le programme vous encadrera à merveille.

La livraison à domicile en voiture autonome est arrivée

Plusieurs craignent que la croissance des technologies contribue à la sédentarisation des modes de consommation et des habitudes de vie. Avec l’arrivée des voitures autonomes et des fonctionnalités entourant son utilisation, il est évident que les craintes de plusieurs se concrétisent. Le 16 août dernier, une startup spécialisée dans le développement des voitures autonomes du nom de Nuro s’est jointe au géant du détail Kroger pour offrir un service de livraison à domicile à l’aide d’un petit véhicule autonome.

Cette association vise à tester un service de livraison à domicile opéré par une voiture autonome dans la région de Scottsdale en Arizona. Cette technologie permet aux consommateurs de recevoir la livraison de produits de consommation offerts par la chaîne Fry’s, une division du géant de l’alimentation Kroger. Les consommateurs peuvent passer leur commande et recevoir le tout dans la même journée ou bien le lendemain moyennant des frais de 5,95 $ par livraison. On n’indique cependant pas si la livraison est offerte 24/7 ou seulement durant les heures d’ouverture de la succursale Fry’s. Le véhicule peut transporter un total de 12 sacs d’épicerie de taille moyenne répartis dans deux compartiments.

Pour le moment, ce service n’est offert que dans un petit quartier de la ville de Scottsdale, puisque l’Arizona est l’un des rares territoires où le transport en voiture autonome est autorisé et encadré par la loi. Si la période de test est concluante, Nuro et Kroger n’écartent toutefois pas l’option d’étendre ce service à d’autres régions et ainsi offrir une expérience de consommation unique sur le marché.

Audi retirerait toutes ses boîtes manuelles aux États-Unis

La demande pour les boîtes manuelles s’essouffle à vue d’œil et les manufacturiers retirent graduellement cette option de leur catalogue. Dans le segment des citadines, cette boîte demeure présente, mais on ne peut en dire de même pour les sportives qui voient progressivement les différentes boîtes automatiques gagner du terrain. Dans cet ordre d’idées, les médias Car and Driver, Carscoop et Jalopnik ont annoncé qu’Audi n’offrirait dorénavant plus de boîte manuelle aux États-Unis.

Jusqu’alors, le manufacturier allemand offrait des manuelles sur ses modèles A4 et A5 2018. Mais puisque 95% des acheteurs de A4 aux États-Unis préféraient la boîte automatique à double embrayage à la manuelle, Audi aurait pris la décision de retirer cette option du catalogue 2019 pour ces deux modèles. Cette information a été partagée aux médias américains, mais aucun communiqué officiel n’a été publié à ce sujet. De plus, on ne mentionne rien concernant le futur des boîtes manuelles au Canada.

Certains irréductibles Gaulois offrent toujours des boîtes manuelles, mais leurs ventes n’atteignent guère plus de 5%. Bien souvent, on les fabrique pour appâter les consommateurs avec un prix inférieur à la concurrence. Autrefois, nous pouvions affirmer qu’une boîte manuelle offrait de meilleures performances en matière de consommation, mais aujourd’hui, les boîtes CVT offrent d’excellentes statistiques de consommation et les boîtes à double embrayage sont suffisamment rapides pour offrir un plaisir de conduite plus qu’intéressant.

Plus de détails viendront concernant l’avenir des boîtes manuelles du manufacturier au Canada.

Genesis G80 2018 : le luxe sans le prestige

Lancer une nouvelle marque de voitures de luxe, ça prend du courage, de la détermination et des poches profondes. Toutefois, Hyundai est certain qu’au fil du temps, sa marque Genesis déploiera ses ailes et deviendra une alternative désirable aux compagnies de luxe allemandes. Ou du moins, à Lexus, Infiniti et Acura.

Pour rendre le lancement de Genesis encore plus difficile, les Coréens n’introduiront pas un VUS à leur gamme de produits avant l’an prochain. Pour l’instant, on y retrouve trois berlines, y compris la compacte G70, l’intermédiaire G80 et la grande G90.

Si la G80 nous semble familière, c’est parce que Hyundai la vendait comme étant la deuxième génération de la Genesis en 2015 et en 2016. Pour 2018, une nouvelle version Sport s’ajoute, équipée du V6 biturbo de 3,3 litres du constructeur qui développe 365 chevaux et un couple de 376 livres-pied. Il est assorti d’une boîte automatique à huit rapports et d’un rouage intégral. Jusqu’à maintenant, c’est un produit intéressant.

C’est probablement la meilleure motorisation disponible dans la Genesis G80 2018. Les livrées 3.8 Luxe et 3.8 Technologie obtiennent un V6 de 311 chevaux, alors que la 5.0 Ultimate est équipée d’un V8 de 420 chevaux. Deux bons moteurs, sans doute, mais le biturbo confère à la voiture un caractère plus dynamique, avec une belle sonorité et beaucoup de couple à bas régime.

Non, elle ne se compare pas à une BMW Série 5 ou une Maserati Ghibli, mais pour quelqu’un à la recherche d’une berline de luxe intermédiaire sans une dynamique de conduite résolument sportive, la G80 fera amplement l’affaire. La version Sport obtient une suspension recalibrée et des freins surdimensionnés, alors que sa transmission intégrale HTRAC propose une répartition du couple favorisant davantage les roues arrière lorsque le mode Sport est activé. Le couple maximal du moteur se manifeste entre 1 300 et 4 500 tr/min, signifiant des décollages rapides et des reprises musclées.

Nous avons observé une moyenne de 10,7 L/100 km à bord de la G80 Sport, ce qui n’est pas mal du tout, même si l’essence super est exigée. La boîte automatique à huit rapports fonctionne comme un charme, avec des montées sans à-coups et – quand le mode Sport est engagé – des rétrogradations promptes.

Nous aimons bien ce que Genesis a fait avec l’apparence de la voiture en livrée Sport. Ses garnitures en chrome foncé, ses feux arrière fumés, ses quatre embouts d’échappement, son diffuseur de pare-chocs arrière et ses jantes de 19 pouces de couleur graphite accentuent très bien le look élégant de la G80.

À l’instar de la carrosserie, l’habitacle de la berline n’est pas à couper le souffle, mais s’avère soigneusement bien fini tout de même. Notre voiture d’essai était habillée d’une sellerie en cuir nappa bicolore, noir et gris, avec des coutures contrastantes de couleur cuivre et des appliques de fausse fibre de carbone sur le tableau de bord et les panneaux de porte. Des garnitures argentées sont réparties à travers la cabine, mais en général, le design ne fait pas dans l’excès.

Il y a beaucoup de boutons sur la console et sur la planche centrale, mais au moins, les fonctionnalités du système de climatisation et les menus du système multimédia sont facilement accessibles. L’interface comprend un écran tactile de 9,2 pouces avec des graphiques modernes, l’intégration Apple CarPlay et Android Auto figure de série, et la molette de commande sur la console n’est pas trop difficile à utiliser en conduisant. La chaîne audio Lexicon de 900 watts propose une sonorité magnifique avec ses 17 haut-parleurs.

Le passager arrière central devra composer avec un tunnel de transmission entre ses jambes et un coussin de siège ferme, mais autrement, il y a amplement d’espace pour tous les autres occupants. Le conducteur profite de 16 réglages électriques afin de trouver une position de conduite optimale, alors que le passager avant obtient un siège à 12 réglages électriques.

Il n’y a pas de concessionnaires Genesis au Canada, ce qui n’exclut pas la possibilité d’en voir apparaître très bientôt. Par contre, la marque cherche à faire les choses différemment en vendant ses véhicules sur Internet. Les clients potentiels peuvent réserver un essai routier, et un représentant Genesis effectuera une visite à domicile pour nous faire découvrir et conduire la voiture qui nous intéresse.

Dans le cas de la G80, de nombreuses couleurs de carrosserie sont disponibles, et bien que la version Sport ne propose que deux coloris pour l’habitacle, le noir et l’agencement bicolore de notre voiture à l’essai, les versions 3.8 et 5.0 sont disponibles avec un choix de cinq aménagements différents, dont le beige, le noir, le brun, le gris et l’ivoire. Genesis nous a même dit que les acheteurs en ligne sont plus enclins à choisir des couleurs intérieures plus vives, alors qu’un concessionnaire ne stockera que des voitures aux habitacles plus conservateurs, habillés en noir ou en beige.

La Genesis G80 Sport 2018 se détaille à 62 000 $ avec une liste d’équipement très complète. Cette somme comprend non seulement les frais de transport et de préparation, mais également l’entretien régulier prescrit durant cinq ans ou 100 000 km (selon la première éventualité) ainsi qu’un service de conciergerie et un véhicule de courtoisie. La couverture de la garantie est de cinq ans ou 100 000 km.

En comparaison, une berline Mercedes-Benz E 400 est disponible à partir de 70 k$, une Acura RLX coûte presque 68 k$ alors qu’une Infiniti Q70 Sport frise les 66 k$. En contrepartie, et bien que la G80 en offre beaucoup pour le prix, sa valeur de revente n’est pas aussi élevée que celle de ses rivales. Une berline Hyundai Genesis 2015-2016, qui coûtait entre 50 000 $ et 62 000 $ à l’état neuf, peut être achetée aujourd’hui entre 20 000 $ et 30 000 $, selon le kilométrage.

Hyundai s’est grandement amélioré en matière de fiabilité et de satisfaction à la clientèle au cours des dernières années, mais le plus gros problème avec les voitures Genesis, c’est que bien des consommateurs dans cette gamme de prix veulent un écusson de prestige pour démontrer leur bon goût. On n’obtient pas ça ici. Quand même, cette nouvelle marque de luxe propose des produits très intéressants, et si l’on a l’habitude de changer de véhicule tous les trois ou quatre ans, la location pourrait être une option viable ici.

Quant à la voiture elle-même, la G80 Sport est très attrayante. Elle est bien assemblée, suprêmement confortable et très puissante. Elle peut faire tout ce qu’une berline de marque concurrentielle peut faire, sauf rendre les voisins jaloux avec l’écusson d’une marque automobile de luxe bien établie.

Honda Ridgeline 2019 : aperçu

Lorsque Honda a lancé le Ridgeline en 2005, comme modèle 2006, ce dernier s’est immédiatement démarqué dans la catégorie des camionnettes en Amérique du Nord. Il disposait d’une construction monocoque et intégrait une caisse à sa carrosserie, et même s’il était considéré par plusieurs amateurs de camions comme étant une « fausse » camionnette, il a prouvé sa pertinence au fil du temps.

Le modèle de deuxième génération est apparu pour le millésime 2017, et bien que certains éléments aient été changés – comme le design de la caisse, laquelle est maintenant séparée de la cabine – pour un look plus conservateur, le Ridgeline est unique. Pour l’année-modèle 2019, il obtient très peu de changements.

Sous le capot, on a toujours droit à un V6 de 3,5 litres développant 280 chevaux et un couple de 262 livres-pied, jumelé à une boîte automatique à six rapports et – au Canada – un rouage intégral de série. Le moteur dispose un système de désactivation de cylindres afin d’économiser en carburant en conduite légère, et fonctionne à l’essence ordinaire. La consommation est fixée à 12,8 L/100 km en ville et à 9,5 sur la grand-route, pour une cote mixte de 11,3 L/100 km.

Le rouage intégral, nommé i-VTM4, fonctionne par lui-même pour procurer la meilleure adhérence en toutes conditions. Le système favorise les roues avant en situation de conduite normale, et peut rapidement acheminer du couple aux roues arrière lors de pertes d’adhérence. Il répartit également la puissance entre les trains avant et arrière lors des accélérations, et peut varier le couple entre les roues arrière gauche et droite afin de rehausser le comportement routier et la stabilité. Honda a choisi d’installer une suspension indépendante aux quatre roues pour la meilleure combinaison de confort de roulement et de dynamique de conduite.

De série, le Honda Ridgeline 2019 est équipé d’un attelage de remorque, procurant à son propriétaire une capacité maximale de 2 268 kilogrammes (5 000 lb). Quant à la charge utile, on annonce une capacité de 674 à 694 kg (1 486 à 1 530 lb), selon la déclinaison choisie. Malgré ces chiffres, le Ridgeline offre aussi la polyvalence d’un hayon à double action, qui peut être ouvert vers le bas – comme sur les autres camionnettes – ou vers le côté comme une portière. De plus, on retrouve un coffre verrouillable sous le plancher de la caisse – une caractéristique unique dans le segment des pick-up – qui propose un volume de 207 litres, et qui peut être facilement nettoyé grâce à un bouchon de vidange.

Le Ridgeline LX a été abandonné, alors pour 2019, la livrée de base s’avère désormais la Sport, qui se détaille à partir de 40 790 $ avant les frais de transport et de préparation – une hausse de 500 $ par rapport à l’édition 2018. L’équipement de série comprend des jantes en alliage de 18 pouces, des antibrouillards, un dégivreur d’essuie-glace, un toit ouvrant, une lunette coulissante à commande électrique, une clé intelligente avec démarrage du moteur à distance, un siège du conducteur à réglage électrique, un climatiseur automatique à trois zones et des sièges avant chauffants. Également de série, une chaîne audio à sept haut-parleurs avec écran tactile de huit pouces, intégration Apple CarPlay et Android Auto, compatibilité Siri Eyes Free et deux ports USB.

La version EX-L à 43 790 $ ajoute des sièges arrière chauffants, une sellerie en cuir, un siège du passager avant à réglage électrique, un volant chauffant gainé de cuir et une compatibilité de radio satellite. La Touring à 48 290 $ obtient des essuie-glace à capteur de pluie, des rétroviseurs à rabattage électrique, une prise de courant dans la caisse, un éclairage d’ambiance, un système de navigation, une fonction mémoire de position pour le siège du conducteur et les rétroviseurs, des sièges avant ventilés et une chaîne audio rehaussée avec ports USB aux places arrière. On retrouve également des haut-parleurs intégrés à même la caisse afin de rendre les fêtes tailgate plus divertissants.

Finalement, le Ridgeline Black Edition à 49 790 $ profite de tout l’équipement de la version Touring, mais avec une apparence monochrome comprenant des jantes en alliage noir, des poignées de porte et des garnitures de pare-chocs noires ainsi qu’une calandre noircie.

Côté sécurité, chaque Ridgeline propose un freinage à réduction d’impact, un avertissement et une prévention de sortie de voie, une atténuation de sortie de voie, un régulateur de vitesse adaptatif et l’affichage de l’angle mort côté passager Honda LaneWatch. Les versions Touring et Black Edition délaissent toutefois ce dernier élément pour une surveillance des angles morts avec alerte de trafic transversal arrière.

Sa concurrence, les Chevrolet Colorado, GMC Canyon, Ford Ranger, Nissan Frontier et Toyota Tacoma, ont des capacités de remorquage plus élevées, une apparence plus robuste et – dans certains cas – de meilleures aptitudes hors route. Cependant, le Honda Ridgeline 2019 possède des caractéristiques uniques et pratiques pour des familles désirant une camionnette sans sacrifier le confort et la qualité de roulement d’une voiture ou d’un VUS.

De nouvelles caractéristiques pour le Mazda CX-9 2019

Mazda rattrape la concurrence avec son VUS intermédiaire en introduisant des équipements de confort et de commodité pour le millésime 2019.

D’abord et avant tout, le Mazda CX-9 2019 obtient finalement l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, désormais de série dans toutes les déclinaisons. Entre temps, la livrée CX-9 GT ajoute un système de caméras de 360 degrés, des sièges avant ventilés, un affichage configurable de sept pouces pour conducteur ainsi qu’une inscription de cinq ans à SiriusXM Traffic avec services Travel Link.

Toutes les variantes disposent aussi d’une suspension retravaillée afin de procurer, selon Mazda, un roulement plus silencieux et plus doux, alors que l’insonorisation a été améliorée à l’aide d’un pavillon de toit et de tapis protecteurs plus épais. Comme avant, le CX-9 est équipé d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,5 litres développant 227 chevaux (250 avec de l’essence super) et un couple de 310 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à six rapports et un rouage à traction dans la version GS de base. La transmission intégrale est optionnelle dans la GS, incluse dans le reste de la gamme.

Les prix du Mazda CX-9 2019, avant les frais de transport et de préparation, sont étalés comme suit :
GS à TA : 36 700 $
GS à TI : 40 000 $
GS-L à TI : 43 300 $
GT à TI : 48 500 $
Signature à TI : 51 500 $

Le CX-9 revu et corrigé fera son chemin chez les concessionnaires à travers le pays au mois de septembre.

L'art d'adopter une conduite e-efficace sur les routes du Québec

La consommation d’une voiture est habituellement l’un des premiers critères qui intéresseront un consommateur lors de l’achat d’un nouveau véhicule. Cela dit, bon nombre d’automobilistes comprennent moins bien les unités de mesure pour évaluer la consommation d’une voiture électrique. Dans cet ordre d’idées, l’équipe du Grand Prix de Trois-Rivières en collaboration avec l’Institut des voitures innovantes du Québec et la Fédération internationale de l’automobile a organisé un rallye d’e-efficacité électrique d’un peu plus de 300 km entre Beauharnois et Trois-Rivières.

L’équipe du Guide de l’auto était constituée de deux membres non journalistes. Malgré leur jeune âge et leur amour pour les nouvelles technologies, ils embarquaient à bord d’une électrique pour la première fois de leur jeune vie. Contrairement aux autres participants du Rallye, l’équipe envoyée par le Guide n’était guère expérimentée. Et les résultats de consommation de la course en témoignent!

C’est un départ!
La journée débute à la centrale hydroélectrique de Beauharnois où nous procédons à une recharge rapide. Pendant ce temps, on nous explique le déroulement de la journée ainsi que quelques trucs pour consommer moins d’énergie. Ensuite, on nous partage le système de pointage du rallye e-efficacité. Globalement, il faut obtenir la moins grande consommation tout en respectant les limites de vitesse et le trajet fourni par l’organisation.

Rouler e-efficace est un art qui se pratique
Stéphane Pascalon, le membre chargé de la compilation des résultats tout au long du rallye, nous indique en entrée de jeu qu’une excellente consommation se trouve autour de 10 kWh/100 km alors qu’une bien mauvaise consommation est de 15 kWh/100 km. L’équipe de jeunes millénariaux du Guide a terminé avec une consommation de 14,3… nul besoin de vous dire que nous étions bien loin du podium!

Suite à notre cuisante défaite, on nous a partagé certains éléments qui ont contribué à faire de notre équipe la moins bonne d’entre toutes. Pour maîtriser l’art de l’e-efficacité, il faut toujours rouler sous la limite de vitesse permise, ralentir plutôt que de freiner et accélérer très, très lentement. Voilà trois trucs que nous n’avons pas du tout appliqués lors de l’e-rallye!

La Nissan LEAF et sa e-pedal
En comparant la Nissan LEAF conduite par les membres du Guide à celle conduite par l’humoriste Étienne Dano et le pilote de course Olivier Bédard, nous en sommes rapidement venus à la conclusion que le problème, c’était notre conduite. Dano et Bédard ont terminé les quelques 300 km du circuit avec une consommation pratiquement 30% inférieure à la nôtre! Le truc? Une utilisation efficace de la e-pedal ainsi que la gestion de leur vitesse. Simplement.

Cette édition du rallye e-efficacité pourrait être exportée dans neuf autres pays au cours des prochaines années. Et à notre humble avis, tout le monde y gagnerait. L’électrification des transports n’est pas sur le point de s’éteindre, alors aussi bien peaufiner notre art de conduite e-efficace!

Infiniti attaque le marché de l’électrique avec le Prototype 10

Le concours d’élégance de Pebble Beach en Californie approche à grands pas et les constructeurs annoncent tour à tour le dévoilement de leurs voitures concepts et de certains modèles de production. Dans cet ordre d’idées, le manufacturier japonais Infiniti a annoncé le dévoilement de sa prochaine voiture concept électrique de type speedster le 23 août prochain au concours d’élégance.

La Prototype 10 marque clairement l’entrée du manufacturier dans le marché de l’électrique, mais il s’inscrit également dans le plan du constructeur d’offrir une gamme de voitures amusantes et performantes. Le design de la voiture a été largement inspiré de la Q Inspiration Concept lancée plus tôt cette année. Selon Karim Habib, directeur général du design chez Infiniti, « le Prototype 10 rappelle la configuration et la conception des voitures au style le plus évocateur de tous les temps, des monoplaces de course ultra puissantes qui donnaient tout son sens au mot puissance. Notre nouveau concept évoque, par ses formes et ses caractéristiques, un avenir électrique. Il est naturel que nous ayons puisé notre inspiration dans un passé optimiste, où le propre des voitures était le plaisir de conduire, tout simplement. »

Par le fait même, Infiniti réitère son intention d’offrir des motorisations 100% électriques dans ses voitures de production dès 2021. Davantage de détails seront dévoilés lors du concours de Pebble Beach au sujet du futur de l’électrique chez Infiniti.

La Z4 M40i recevrait un six cylindres « extrêmement puissant » selon BMW

Attendue par plusieurs amateurs de sportives décapotables, la troisième génération de la BMW Z4 sera apparemment dévoilée entre le 23 et le 26 août prochain au festival de voitures de Pebble Beach en Californie. En attendant le dévoilement, le manufacturier a laissé échapper quelques clichés de sa dernière réalisation.

Jusqu’à maintenant, on sait que la sportive biplace sera disponible avec plusieurs motorisations, dont le tout nouveau moteur qui habitera la déclinaison M40i, un six cylindres d’environ 350 chevaux selon les troupes du manufacturier bavarois. Cette version disposera d’une suspension abaissée avec des amortisseurs à contrôle électronique, des pneus de taille différente avant et arrière, un système de freinage M ainsi qu’un verrouillage électronique du différentiel arrière. Pour ce qui est des autres déclinaisons, il faudra attendre le dévoilement officiel plus tard ce mois-ci.

À l’intérieur, on aperçoit un habitacle complètement redessiné qui s’apparente largement à celui qu’on retrouvera dans la prochaine Série 8 du même manufacturier. On constate également l’utilisation discrète, mais bien visible de l’acier inoxydable sur la console centrale et tout autour du système multimédia iDrive. Enfin, on peut apercevoir un système de recharge sans fil disposé entre les deux passagers.

BMW n’exclut pas la possibilité de développer une Z4 M qui serait encore plus puissante que la déclinaison M40i. Nous en saurons assurément davantage lors des festivités entourant le concours d’élégance de Pebble Beach.

Chevrolet, de la Classic Six à la Corvette C8

En 1908, William C. Durant, aussi connu sous le nom de Billy Durant, fonde la General Motors. Hommes d’affaires charismatique et visionnaire, Durant a toutefois la mauvaise habitude de voir trop grand, achetant entreprise après entreprise; Buick, Oldsmobile, Cadillac, Oakland qui deviendra Pontiac, Cadillac, Cartercar et Reliance Motor Truck pour ne nommer que celles-là. Dès 1910, Durant perd la direction de GM, les créanciers étant effrayés devant le taux d’endettement occasionné par ses achats compulsifs.

Le 3 novembre 1911, remis de ses émotions, Durant fonde la marque Chevrolet. Le nom Chevrolet, un nom à la consonance bien peu américaine, n’est pas choisi au hasard. À ce moment, le Français Louis Chevrolet est un pilote de course connu, mieux, reconnu. Durant s’associe sans doute davantage au nom qu’à l’homme pour créer la marque éponyme. Il y a aussi fort à parier qu’il la fonde plus pour regagner le contrôle de la General Motors que pour faire plaisir à Louis Chevrolet!

La première voiture qui naît de cette union est la Series C Classic Six, construite en 1913 et 1914. Cette voiture devait affronter la Ford Model T, bien que cette dernière soit moins bien finie et moins puissante. La Classic Six a droit à un six cylindres en ligne de 40 chevaux.

Un nœud papillon pour faire chic
C’est en 1914 que le logo au nœud de papillon est associé à la marque Chevrolet, logo qui est encore utilisé. Selon la légende, Durant aurait vu cette image sur la tapisserie d’un hôtel parisien et l’aurait reprise pour représenter Chevrolet. La réalité semble moins poétique… le 12 novembre 1911, neuf jours après la fondation de Chevrolet, The Constitution, un journal d’Atlanta en Georgie, publie une publicité de briquettes de charbon. Dans cette publicité, on retrouve, parait-il, un logo étrangement semblable à celui qui sera utilisé sur les modèles Chevrolet. Du plagiat dans le domaine de l’automobile naissante? Impossible…

Quoi qu’il en soit, il n’est pas long que des différends opposent Louis Chevrolet et Billy Durant. Dès 1914, ce dernier achète les parts de l’autre. Chevrolet reprend sa carrière de pilote automobile et fonde la Frontenac Motor Corporation. À ne pas confondre avec la marque créée par Ford Canada en 1960! La Frontenac de Louis Chevrolet réfère plutôt à des voitures de course de haut niveau. Ruiné par la crise économique des années 30, Louis Chevrolet retourne comme simple mécano à Detroit et s’éteint en 1941.

Durant reprend le contrôle de la General Motors et lance les hostilités
Les succès de la marque Chevrolet permettent à Durant de reprendre le contrôle de la General Motors en 1917 et, depuis ce moment, Chevrolet, Chevy pour les intimes, fait partie du géant américain.

En passant, la guerre Ford – Chevrolet daterait de 1924 alors que William Knudsen, un haut dirigeant de Ford, fait défection et se retrouve chez Chevrolet. Le vieil Henry n’aurait pas digéré l’affront, d’autant plus que son Model T commençait à connaître un peu moins de succès et que Chevrolet devenait de plus en plus populaire. À partir de ce moment, chaque fois que Chevrolet lance un modèle, Ford réplique avec un produit généralement plus abouti. Et vice-versa.

Il serait fastidieux d’énumérer les différents véhicules fabriqués par Chevrolet au fil des années. Soulignons que cette marque représente, depuis 1917, la porte d’entrée dans la famille General Motors en offrant des modèles souvent moins dispendieux que les Pontiac ou Oldsmobile de l’époque ou que les Buick actuelles.

Corvette, Bel Air et Corvair
Malgré tout, cela n’a pas empêché Chevrolet de présenter quelques modèles qui se sont démarqués… Comme la Corvette, apparue en 1953 et qui allait révolutionner le monde de la voiture sport (et pas juste aux États-Unis!). La Bel Air 1957, boudée à l’époque car considérée comme trop ostentatoire avec ses décorations de capot en forme d’obus et ses ailes arrière en aluminium anodisé, figure désormais parmi les voitures anciennes les plus prisées.

La Corvair de son côté, se voulait une sorte de Volkswagen Beetle à l’américaine avec son moteur arrière. Poussée dans ses derniers retranchements, la Corvair avait tendance à survirer, quelquefois brusquement, ce qui lui valut une mauvaise publicité, amplifiée par l’avocat Ralph Nader dans son livre polémique Unsafe at any speed (traduction libre : Non sécuritaire peu importe la vitesse). L’aventure de la Corvair dure de 1960 à 1969. Une fourgonnette et une camionnette excentriques en sont même tirées (Greenbrier et Rampside / Loadside respectivement).

Sport et environnement… mais pas en même temps!
La Camaro, la réponse de Chevrolet à la populaire Ford Mustang, n’a jamais connu le succès de cette dernière, mais elle (et sa comparse de chez Pontiac, la Firebird) a toujours représenté une option de choix. Il n’est donc pas surprenant qu’elle se soit frayé un chemin jusqu’à aujourd’hui, après avoir été un temps construite à Boisbriand, au Québec. Enfin, comment passer sous silence la récente Volt, une réussite technique indéniable qui influence encore l’industrie automobile mondiale, tout comme la Bolt EV, une voiture 100% électrique abordable et dotée d’une excellente autonomie.

Chevrolet, c’est aussi des camions
Du petit pick-up S-10 des années 80 au gros Silverado Duramax contemporain en passant par le bizarre SSR ou le VUS Blazer (et son frérot le GMC Jimmy) et la fabuleuse El Camino, une auto avec une boîte de camionnette, Chevrolet a toujours laissé sa marque dans le domaine du camion, sans toutefois prétendre à la popularité des produits Ford.

SS et Small Block
Dresser une liste, même parfaitement incomplète des Chevrolet d’importance, sans effleurer les modèles SS serait une véritable honte. Si l’appellation a quelquefois été galvaudée dans l’histoire récente de Chevrolet, ces deux lettres font aujourd’hui des voitures qui les portent d’authentiques icônes, surtout lorsqu’elles sont associées au V8 de 396 pouces cubes. Il faut aussi absolument parler de l’exceptionnel Small Block. De 265 pouces cubes en 1955, cette increvable mécanique a évolué jusqu’à 400 pouces cubes (1970 – 1981). Mais c’est surtout sous les cylindrées 350 pouces cubes, puis 305, qu’il a été le plus populaire.

Chevrolet a des usines aux États-Unis, au Canada (Ingersoll et Oshawa), au Brésil, en Chine, en Russie, au Mexique, en Colombie, en Inde, au Kazakhstan et au Mexique. Plus de quatre millions de Chevrolet sont vendus chaque année. Pas trop mal pour une marque d’entrée de gamme… qui s’apprête à mettre en marché la Corvette C8 à moteur central, capable d’en découdre avec les bagnoles exotiques les mieux cotées!