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Acura dévoile sa nouvelle NSX 2019

La renaissance de la mythique Acura NSX il y a quelques années a attiré de nombreux consommateurs autour du globe. Malgré un prix élevé, la deuxième génération de la NSX a trouvé pas moins de 1 900 preneurs en 2017 et 2018, dont 1 000 adeptes aux États-Unis seulement. Suite à ces résultats considérés encourageants, Acura dévoile une NSX 2019 légèrement rafraîchie. Légèrement.

En quelques mots, la NSX 2019 ajoute à son catalogue une peinture extérieure orange et également le bleu indigo et le rouge comme couleurs intérieures supplémentaires. De plus, une mise au point du châssis et du système hybride a été effectuée par les ingénieurs de la marque et de nouveaux pneus sont maintenant disponibles.

L’Acura NSX 2019 est équipée d’une nouvelle grille de couleur assortie à la carrosserie, contrairement à la version précédente qui était exclusivement argentée. Par ailleurs, l’option des freins en céramique de carbone peut dorénavant être rehaussée d’étriers orange. Les freins en fer traditionnels peuvent quant à eux être jumelés à des étriers rouges.

Au niveau de la motorisation, on retrouve encore un moteur V6 biturbo en position centrale, jumelé aux trois moteurs électriques. Au total, on parle de 573 chevaux et un couple de 476 lb-pi jumelée à une boîte automatique à neuf rapports avec double embrayage. Certains paramètres du rouage intégral Sport Hybrid (SH-AWD) du manufacturier ont été améliorés de manière à accentuer le contrôle de la voiture en milieu et en sortie de courbe.

Au niveau du châssis, le manufacturier affirme que cette NSX révisée est 26% plus rigide à l’avant de la voiture et 19% à l’arrière. L’ajout de barres stabilisatrices et l’utilisation de divers matériaux sont à la source de cette amélioration.

L’Acura NSX 2019 est offerte à partir de 157 500 $ US, soit 1 500 $ de plus que l’édition 2018. Le manufacturier explique cependant cette hausse de prix par l’ajout de série de plusieurs éléments précédemment offerts en option. La NSX sera disponible aux États-Unis dès octobre prochain. Plus de détails seront dévoilés concernant les prix canadiens d’ici quelques jours.

Rimac C_Two : 0-100 km/h en 1,85 seconde, qui dit mieux?

Rimac, vous connaissez? C’est un petit constructeur automobile basé en Croatie qui a fait parler de lui il y a quelques années en présentant la Concept_One, un coupé sport hautes performances à motorisation électrique développant 1 088 chevaux.

Non contents d’en rester là, les visiteurs du concours d’élégance de Pebble Beach ont pu jeter un œil sur la dernière création de Rimac Automobili, la Rimac C2, la C_Two pour les intimes. Cette dernière propose pratiquement le double de puissance avec ses 1 914 chevaux et elle peut abattre le 0-100 km/h en 1,85 seconde, soit près d’une seconde plus rapide que la Concept_One.

Imaginez-vous l’effet ressenti à bord, impossible de décoller les épaules du siège. Au cœur de ses performances, on retrouve quatre moteurs électriques, deux à entrainement direct sur les roues avant, deux autres couplés à une boîte à deux vitesses pour les roues arrière, une favorisant les accélérations, l’autre la vitesse de pointe qui est d’ailleurs de 412 km/h.

Selon le constructeur, l’ensemble de batteries lithium-ion de 120 kWh devrait offrir une autonomie d’environ 650 kilomètres en conduite normale. Véritable œuvre d’art côté style, la voiture n’a rien à envier aux autres exotiques vendues sur le marché. Sa commercialisation est prévue pour 2020, sortez votre chéquier, car le bolide sera produit en quantité plus que limitée.

Voici la voiture lors de son dévoilement mondial au dernier Salon de l’auto de Genève :

Mercedes-Benz C 300 4MATIC familiale 2018 : pourquoi se résoudre à une berline?

Les constructeurs de marques populaires ont plus ou moins abandonné le marché des familiales en Amérique du Nord, signifiant que ce type de véhicule se retrouve désormais dans les mains des marques de luxe. Dommage, car une familiale procure la sensation de conduite d’une voiture avec la polyvalence d’un VUS.

Comme preuve, la Mercedes-Benz Classe C familiale 2018, qui concurrence la BMW Série 3 Touring, l’Audi A4 allroad et la Volvo V60. Elle dispose d’un moteur puissant et peu énergivore, d’un rouage intégral, de beaucoup d’espace de chargement et, avant tout, d’un style attrayant. Pourquoi si peu de gens en achètent-ils, alors?

Eh bien, l’équivalent VUS chez Mercedes-Benz, c’est le GLC. Il profite d’une meilleure garde au sol, donc d’une position de conduite plus élevée par rapport à la Classe C, et c’est assurément un aspect apprécié des consommateurs. Autrement, les différences sont minimes, et les deux véhicules sont équipés du même rouage intégral, il n’y a donc pas d’avantage entre les deux pour affronter nos hivers canadiens. Même leur prix de base ne diffère que d’une centaine de dollars.

Le consommateur croit-il qu’à ce prix, un VUS représente une meilleure valeur? Ce n’est pas le cas ici.

La Mercedes-Benz C 300 4MATIC familiales 2018 peut faire tout ce que la berline peut accomplir, mais avec plus d’espace pour les bagages ou le chien. Elle est équipée d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui développe 241 chevaux et un couple de 273 livres-pied, jumelé à une boîte automatique à neuf rapports. Les performances sont rapides, les décollages sont prompts, la consommation est basse. Nous avons observé une moyenne de 8,5 L/100 km au cours de notre essai, soit quelques dixièmes de moins que ce que l’on obtiendrait dans le GLC 300 4MATIC.

C’est un moteur doux et raffiné, plus que celui que Mercedes installe dans la Classe B, la CLA et le GLA. Une différence notable, en fait, alors si l’on se demande pourquoi on devrait débourser plus de sous pour une Classe C ou un GLC au lieu d’un des modèles sous-compacts mentionnés ici, voilà un excellent argument. La C 300 familiale propose une belle dynamique de conduite et un roulement douillet. En activant le mode Sport ou Sport+, la réactivité de l’alimentation s’accentue, cependant la plupart des propriétaires laisseront probablement la voiture en mode Comfort.

Le design intérieur fait chic, avec un thème aux formes circulaires qui comprend les bouches de ventilation et les nacelles d’instrumentation du conducteur. Certains préfèrent un écran multimédia intégré à la planche centrale, mais l’écran flottant ici fait très moderne. Personnellement, j’ai un penchant pour les boiseries à pores ouvertes puisqu’elles créent un effet plus naturel que des placages de bois vernis ou des garnitures en plastique noir piano – en plus de dissimuler la poussière et les empreintes.

En général, les commandes de la Mercedes-Benz C 300 4MATIC familiale 2018 sont bien placées, mais au risque de se répéter, l’utilisation du système multimédia COMAND est une corvée. Les menus à l’écran sont mal disposés et malgré la présence d’une molette multifonction sur la console centrale, c’est une distraction en conduite. La carte du système de navigation est graphiquement nette, mais une fois de plus, les fonctionnalités du système doivent être apprivoisées. La Mercedes-Benz Classe A 2019 introduit le nouveau système MBUX du constructeur, et l’on souhaite que celui-ci se répande rapidement dans ses autres produits.

Il s’agit d’une voiture de taille compacte, alors les accommodations aux places arrière sont étriquées pour trois, adéquates pour deux. Le toit ouvrant panoramique en option est à considérer pour accroître la luminosité dans l’habitacle, mais il est dispendieux. L’espace de chargement est évalué à 490 litres avec les sièges arrière en place, le plus petit de son segment. Avec les dossiers rabattus, le volume passe à 1 510 litres, en retrait par rapport au coffre de la Série 3, mais égal à celui de la A4 allroad et plus gros que celui de la V60.

Se détaillant à partir de 46 000 $ avant les frais de transport et de préparation, la Mercedes-Benz C 300 4MATIC familiale 2018 comprend une liste de caractéristiques honnête, toutefois, certains équipements ne sont disponibles que dans des groupes d’options. L’ensemble Haut de gamme à 5 000 $ – un peu cher – ajoute le gros toit ouvrant, le système de navigation, l’éclairage à DEL, la clé intelligente et le hayon électrique, tandis que l’ensemble Extra haut de gamme à 2 300 $ – qui exige l’ensemble Haut de gamme au préalable – regroupe l’aide actif au stationnement, les pare-soleil aux places arrière, les seuils de porte éclairés et le système de caméras à 360 degrés. Les boiseries à pores ouvertes sont une aubaine à 250 $, tout comme le volant chauffant qui en coûte autant. En revanche, demander 475 $ pour obtenir la compatibilité de radio satellite dans une voiture de ce prix est presque une insulte...

Quand même, ses concurrentes ne sont pas plus abordables avec une liste similaire d’équipements, et le Mercedes-Benz GLC ne l’est certainement pas plus. Notons que pour 2019, une familiale Mercedes-AMG C 43 4MATIC avec 385 chevaux se greffera à la gamme, ce qui est drôlement intéressant.

Ceux qui voudront une Classe C ont beaucoup de bonnes raisons de choisir la berline, le coupé ou la décapotable : design séduisant, motorisation efficace et facteur prestige. Pourtant, la familiale est la plus polyvalente du quatuor, et sera probablement la plus rare aussi. Se payer un peu d’exclusivité dans une gamme de voitures aussi populaire est un avantage net à notre avis. La familiale C 300 ne peine pas trop à devancer la vieillissante Série 3 Touring, mais n’arrive pas à se justifier par rapport à une A4 allroad et une toute nouvelle V60.

Land Rover offre maintenant en option un ensemble canin

Avec plus de 50% de ses consommateurs qui possèdent ou qui ont possédé un chien au cours de leur existence, Land Rover a décidé d’offrir à sa clientèle un ensemble de transport conçu pour le déplacement confortable du meilleur ami de l’homme. En plus de proposer un ensemble complet, Land Rover inclut également une douche portative pour laisser la boue à l’extérieur du véhicule. Pratique, n’est-ce pas?

Dans le cadre de la journée internationale de l’appréciation du chien ayant lieu le dimanche 26 août prochain, Land Rover met de l’avant un ensemble qui comprend une douche portative, un porte-chien pliable, un tissu pour protéger les parois, une rampe d’accès ainsi qu’un bol d’eau conçu pour ne pas éclabousser.

Comme l’indique Finbar McFall, le directeur du marketing de produit chez Jaguar Land Rover, « Land Rover est pour ceux qui profitent des activités extérieures et de leur compagnon à quatre pattes. Nos consommateurs nous ont partagés que le confort de leurs chiens en voiture est crucial. Ils font partie de la famille et nous acceptons cette réalité. Notre nouvel ensemble de transport pour chien permet donc aux chiens de voyager confortablement tout en protégeant le véhicule du propriétaire. » Un peu comme l’a fait Nissan avec son Rogue Dogue.

La douche portative peut fournir de l’eau pour environ cinq minutes selon le débit utilisé. Le réservoir peut contenir jusqu’à 6,5 litres et est facilement transportable dans le coffre du véhicule. Le bol d’eau est quant à lui fait d’un caoutchouc antidérapant et d’un côté relevé pour s’assurer de ne pas renverser les 350 ml d’eau que contient le récipient. La rampe d’accès peut quant à elle soutenir un chien de 85 kg, ce qui est amplement suffisant pour la grande majorité de nos amis canins.

Bugatti dévoile sa nouvelle Divo. Toute une bagnole!

La Bugatti Chiron, vous connaissez? Vous savez, cette bête d’accélération qui atteint des vitesses de pointe records? Il y a quelques semaines, le manufacturier d’exotiques Bugatti a annoncé l’arrivée d’une voiture bestiale basée sur la Chiron qui offrirait à qui veut bien le payer des performances sur piste incroyables.

Dans le cadre de l’évènement « The Quail – a Motorsports Gathering », se déroulant à Carmel, en Californie, le manufacturier a aujourd’hui dévoilé sa toute dernière création. En fait, il s’agit d’une Chiron grandement modifiée. On garde cependant le moteur de 1 500 chevaux et l’habitacle de la Chiron tel qu’on le connaît actuellement. Là où elle se démarque, c’est cependant au niveau de l’aérodynamisme. Son design a été largement modifié pour donner un meilleur appui à la voiture lors des virages, ce qui la rend considérablement plus agile sur piste. En quelques chiffres, la Divo offre un appui de 90 kg supérieur à la Chiron, elle pèse 35 kg de moins et sa force latérale en courbe peut aller jusqu’à 1,6 g, ce qui n’est tout de même pas négligeable.

Grâce à ce nouvel aérodynamisme et le fameux moteur W16 de 8,0 litres de Bugatti, la Divo peut atteindre une vitesse de pointe de 380 km/h. Et sur la piste de Nardò au sud de l’Italie, la Divo est huit secondes plus rapide au tour que la Chiron!

Le nom du nouveau bolide rend hommage à Albert Divo, pilote de course français ayant remporté la course Targa Florio à deux reprises au volant d’une Bugatti, soit en 1928 et en 1929. La Bugatti Divo est assemblée à Molsheim, en Alsace et elle est vendue pour environ 5 millions d’Euros. On devrait plutôt dire qu’elle « a été vendue », car les 40 exemplaires offerts ont déjà trouvé preneur! Nous avons bien hâte de voir ce qu’elle fera réellement sur la piste!

Ram 1500 eTorque 2019 : imperceptible, tel que promis

LEXINGTON, Kentucky – Les ventes du Ram 1500 2019 redessiné sont en branle depuis quelques mois déjà, et bien que la première vague de camions arrivée chez les concessionnaires était équipée du V8 HEMI de 5,7 litres de FCA, les nouvelles motorisations eTorque sont maintenant disponibles.

Qu’est-ce que le système eTorque? La réponse courte : il s’agit d’un système d’hybridation légère, inclus avec chaque V6 Pentastar de 3,6 litres vendu, en option avec le V8 HEMI. Toutefois, l’eTorque propose beaucoup de fonctionnalités, et nous tenterons de vous l’expliquer sans vous endormir avec les détails techniques.

Ce qu’il est important de savoir, c’est qu’il a été conçu pour être aussi transparent que possible, et ne nécessite aucune intervention du conducteur. Le système eTorque consiste en un moteur générateur, une batterie 48 volts d’une capacité de 0,43 kWh et un système de gestion, éliminant du coup le traditionnel alternateur. Son fonctionnement peut être morcelé en six conditions de conduite : AutoStop, assistance E-roll, accélérations et montées en rapport, vitesses de croisière, décélérations et rétrogradations ainsi que freinage régénératif.

AutoStop est le système automatique arrêt/redémarrage du Ram 1500 2019, géré par les composants eTorque. La batterie, grosse comme un porte-documents et installée dans l’habitacle derrière les sièges arrière, ne sacrifie pas l’espace pour les passagers. Elle fournit de l’énergie aux accessoires 12 volts – climatisation, audio, ports USB et plus – et la fonction AutoStop peut être activée pendant un maximum de 10 minutes, selon FCA. Bien sûr, si la demande en énergie est trop élevée, comme le climatiseur qui fonctionne au maximum, ou si la batterie n’a pas suffisamment d’énergie en banque, le système arrêt/redémarrage ne sera pas aussi efficace – ce qui est tout à fait normal. Pendant ce temps, le système de climatisation tentera néanmoins d’équilibrer confort et économie de carburant.

Puisque l’on en parle, les ingénieurs de FCA mentionnent une économie d’à peu près 50 millilitres d’essence toutes les 90 secondes quand AutoStop est activé. Cela semble très peu, mais au fil du temps, on finit par économiser plusieurs litres de carburant.

L’assistance E-roll s’active au moment où le conducteur commence à lever le pied de la pédale de frein, alors qu’eTorque réanime le moteur à combustion en environ 70 millisecondes. Jumelé avec le V6, eTorque mise sur un moteur électrique de 9 kW procurant un couple de décollage de 90 livres-pied, contribuant à l’accélération initiale du camion, qui se produit en aussi peu que 400 millisecondes. Avec le V8, eTorque comprend un moteur électrique de 12 kW et un couple de décollage de 130 livres-pied.

Notez que ces chiffres ne peuvent être combinés avec le couple du moteur à essence, puisqu’ils ne se manifestent pas simultanément. On conserve donc la puissance du V6 à 305 chevaux et 269 livres-pied, et celui du V8 HEMI, à 395 chevaux et 410 livres-pied.

Lors des accélérations, ou plus spécifiquement lors des montées en rapport de la boîte automatique à huit rapports, le moteur baisse légèrement et brièvement en régime afin de se préparer pour l’engrenage suivant. Durant ce court laps de temps, eTorque intervient et récupère cette mince quantité d’énergie autrement perdue pour renflouer sa batterie, tout en adoucissant le passage des rapports. Quelques électrons sauvés ici et là, mais encore une fois, on accumule les économies au fil du temps.

À des vitesses de croisière, le système eTorque réduit les traînées parasites et aide à maximiser l’utilisation des technologies d’économie de carburant, telles que la désactivation de cylindres dans le V8 HEMI ainsi que le calage variable des soupapes.

Lors des décélérations et des rétrogradations, le système coupe l’alimentation en essence dès que le Ram 1500 2019 tombe en roue libre, et le processus de récupération d’énergie recommence. Les rétrogradations de rapport sont également adoucies par le système eTorque.

Lors du freinage régénératif, trois niveaux de récupération d’énergie entrent en jeu : eTorque pur avec aucune implication du système de freinage, friction de freinage pure sans eTorque (à des vitesses de 16 km/h et moins) ou un mélange des deux.

Le résultat de tout cela, des performances accrues et une plus grande économie de carburant. Par contre, difficile de les quantifier. Ni l’EPA (Environmental Protection Agency) ni Ressources naturelles Canada n’ont officialisé des cotes de consommation au moment d’écrire ces lignes, alors on devra attendre pour voir s’il y aura une différence notable avec leurs procédures de calcul. En conduite réelle, FCA avance une efficacité énergétique bonifiée d’au plus 10% avec le V6 et d’au plus 13% avec le V8, mais tout dépend des habitudes de conduite des gens, des conditions routières et d’autres facteurs. Nous avons observé une moyenne de 11,6 L/100 km lors de notre essai avec le moteur V8. Lorsque les ingénieurs ont été questionnés à savoir si le Ram 1500 était plus rapide grâce au système eTorque, ils ont simplement répondu : « on laissera à vous, les journalistes, le soin de le découvrir ».

Sur la route, le Ram 1500 2019 muni du V8 eTorque ne semblait pas plus véloce qu’avec une motorisation non hybride, on devra donc effectuer quelques tests d’accélération pour discerner une différence. En contrepartie, le V8 rend le camion déjà assez rapide, alors l’écart serait impertinent de toute façon. Nous avons également conduit brièvement un 1500 équipé du moteur V6, et bien que sa sonorité ne soit pas aussi mélodieuse que celle du HEMI, à moins de devoir remorquer de lourdes charges, il fera amplement le travail tout en étant moins énergivore.

Ce que nous avons remarqué, c’est à quel point les montées en rapport et les rétrogradations étaient fluides, alors que le moteur à essence s’arrêtait et redémarrait sans vibrations ou à-coups. Le système eTorque rend le Ram encore plus raffiné.

Dans un Ram 1500 4x4, l’ajout de l’eTorque au V8 réduit la charge utile maximale de 885 kg (1 950 lb) à 848 kg (1 870 lb), et la capacité de remorquage maximale de 5198 kg (11 460 lb) à 5 157 kg (11 370 lb); bref, les différences sont négligeables. Puisque l’on parle de chiffres, la capacité de remorquage maximale dans le Ram 1500 est estimée à 5 783 kg (12 750 lb) avec un rouage 4x2 et le V8 eTorque, tandis que le moteur V6 permet la plus grande charge utile à 1 052 kg (2 320 lb) et peut tracter jusqu’à 3 515 kg (7 750 lb).

Qu’avons-nous appris aujourd’hui? Qu’à moins de conduire le V8 et le V8 eTorque côte à côte, nous ne remarquerons pas l’apport du système hybride, et ça, c’était la stratégie de FCA. On n’a pas de graphiques à l’écran affichant les transferts d’énergie en temps réel, il n’y a pas de boutons à appuyer pour rendre le système plus efficace – il fait son travail de façon imperceptible. Par contre, on devra tester le système eTorque durant l’hiver afin de voir comment il se comportera dans notre climat canadien. Quant à sa fiabilité, on ne peut évidemment pas se prononcer là-dessus maintenant, mais s’il s’agit d’une inquiétude et que l’on prévoit garder notre Ram 1500 plusieurs années, le V8 HEMI sans système eTorque est tout indiqué, bien que l’on sacrifiera les économies de carburant promises.

Comme mentionné plus tôt, eTorque est inclus avec le moteur V6, même dans la déclinaison Tradesman 4x2 de base à 43 095 $. Il est disponible avec le V8 moyennant un supplément de 500 $, mais seulement dans les deux livrées les plus dispendieuses, la Laramie Longhorn et la Limited, signifiant un investissement d’au moins 67 295 $. Avant les frais de transport et de préparation.

D’ici à ce que le Ford F-150 hybride soit dévoilé, le Ram 1500 eTorque 2019 constitue la camionnette la plus sophistiquée sur le marché, et avec toutes les autres améliorations apportées par FCA lors de la refonte, on doit admettre que nous sommes fort impressionnés.

Audi PB18 e-tron : une sportive électrique pour l'avenir

À l’occasion du Monterey Car Week, Audi a présenté en première mondiale sur le mythique circuit de Laguna Seca un concept design et technique qui représente la vision de la marque pour la voiture sport de l’avenir. Le nom PB18 e-tron a été retenu pour évoquer l’endroit et la date de cette première, soit Pebble Beach et 2018, alors que l’appellation e-tron désigne la motorisation électrique de ce concept tout en assurant une filiation avec la voiture de course R18 e-tron, victorieuse aux 24 Heures du Mans.

Ce concept, capable d’évoluer sur des routes balisées et sur circuit, est l’œuvre du designer français Gaël Buzyn, directeur du Audi Design Loft à Malibu en Californie, qui a précisé qu’il s’agissait d’une voiture « Level Zero » puisqu’elle n’est dotée d’aucun système de conduite autonome. Il s’agit donc d’une sportive pure et dure à motorisation électrique. Ce concept est biplace, mais le siège du conducteur et le poste de pilotage se déplacent latéralement vers le centre de l’auto à la seule pression d’un bouton sur le volant qui active la « Race Sequence ». Désormais assis en plein centre de la bagnole, le conducteur a le point de vue d’un pilote et peut même voir la piste au travers du volant et des indicateurs de type OLED au tableau de bord!

670 chevaux et un couple de 612 livres-pied
La carrosserie et la structure du concept PB18 e-tron sont le résultat d’un métissage de fibre de carbone, d’aluminium et de matériaux composites, ce qui permet d’entrevoir un poids de 1 550 kilos pour cette voiture de 4,53 mètres de long, 2 mètres de large et 1,15 mètre en hauteur. Elle roule sur des jantes en alliage de 22 pouces dont le design rappelle celui d’une turbine.

Le concept PB18 e-tron est animé par trois moteurs électriques, le premier développe 150 kilowatts et est localisé sur le train avant, alors que les deux autres, capables d’une puissance totale de 350 kilowatts, sont jumelés à chacune des roues arrière. Cette chaîne cinétique déploie l’équivalent de 670 chevaux et un couple de 612 livres-pied, ce qui permet au concept PB18 de faire le sprint de zéro à cent kilomètres/heure en un peu plus de deux secondes, soit un chrono similaire à celui d’une auto de course de la catégorie LMP1.

De plus, la motorisation du concept PB18 en fait une voiture à transmission intégrale avec répartition vectorielle du couple, que ce soit longitudinalement ou latéralement, et comme la voiture est animée par des moteurs électriques dont la réponse est instantanée, une dynamique survoltée, c’est le cas de le dire, est à prévoir… La batterie, refroidie au liquide, a une capacité de 95 kilowatts/heure, ce qui confère une autonomie de 500 kilomètres. La recharge, sur un courant de 800 volts, se fait en 15 minutes.

L’Audi PB18 e-tron est un concept, au même titre que l’Audi Aicon, mais il témoigne de la volonté de la marque d’étendre éventuellement son offre en ce qui a trait aux véhicules à motorisation électrique et de décliner des modèles dont la vocation est plus typée. Avec ses performances, sa dynamique et sa configuration biplace transformable en monoplace, le concept PB18 annonce la vision de la marque pour la sportive de l’avenir.

Lamborghini Aventador SVJ 2019 : une bête encore plus radicale

À l’occasion du Monterey Car Week, Lamborghini a dévoilé la nouvelle Aventador SVJ, une variante plus radicale qui ne sera produite qu’à 900 exemplaires, dont 63 feront un usage étendu de pièces en fibre de carbone et seront désignés par l’appellation « 63 » commémorant la fondation de la marque en 1963. L’Aventador SVJ est l’actuelle détentrice du record du tour sur le circuit Nürburgring Nordschleife avec un chrono de 6 minutes, 44 secondes et 97 dixièmes, et est capable d’atteindre cent kilomètres/heure en 2,8 secondes ainsi qu’une vitesse de pointe supérieure à 350 kilomètres/heure. L’appellation SVJ comporte les lettres SV, pour Super Veloce, ainsi que la lettre J, pour Jota, réservée aux modèles de la marque qui ont démontré leur supériorité sur circuit.

Sur le plan technique, l’Aventador SVJ est animée par une version plus performante du V12, développant 770 chevaux (759 chevaux SAE) à 7 700 tours/minute ainsi qu’un couple maximal de 531 livres-pied à 6 750 tours/minute. L’Aventador SVJ ne pèse que 1 525 kilos et sa carrosserie a fait l’objet de plusieurs modifications permettant d’augmenter l’appui aérodynamique de 40%, par rapport à une Aventador conventionnelle, grâce à une version plus évoluée de l’aérodynamique active entièrement contrôlée par ordinateur inaugurée sur la récente Lamborghini Huracán Performante.

Les liaisons au sol ont été recalibrées afin d’augmenter l’adhérence en virage. À ce titre, les amortisseurs ont été raffermis de 15% alors que les barres antiroulis sont plus rigides dans une proportion de 50% par rapport à celles de l’Aventador. Le système de direction aux quatre roues a également été recalibré afin de composer avec la charge aérodynamique plus importante générée par l’Aventador SVJ.

Aux États-Unis, le prix de l’Aventador SVJ a été fixé à 517 770 $ US et les premiers clients pourront prendre livraison de leur Aventador SVJ dès le printemps 2019. Les acheteurs pourront bien évidemment personnaliser leur SVJ par le biais du programme Ad Personam de Lamborghini qui permet de configurer sa voiture au point d’en faire un modèle unique.

L’entreprise d’aspirateurs Dyson s'apprête à lancer sa voiture électrique

La marque Dyson est reconnue dans le monde entier pour son caractère novateur et sécuritaire ainsi que son design résolument moderne. La marque a connu une croissance mondiale impressionnante en seulement quelques décennies! Son fondateur, Sir James Dyson, l’inventeur de l’aspirateur sans sac, a décidé de se lancer dans le développement d’une voiture électrique en 2015.

En septembre dernier, lorsqu’il en a fait l’annonce publique, il a dévoilé un plan de mise en marché ambitieux, mais fort intéressant! Il y a quelques semaines, Dyson a enregistré une marque de commerce du nom de Digital Motor. On peut donc conclure que le projet va bon train.

Actuellement, plusieurs manufacturiers dont Toyota, Porsche et BMW sont dans la course pour mettre en marché une batterie à électrolyte solide, une alternative plus sécuritaire à celle utilisée actuellement, au lithium-ion à électrolyte liquide. À l’heure qu’il est, personne n’est encore parvenu à installer une telle batterie dans une voiture, mais Dyson croit pouvoir relever le défi d’ici à 2019. L’arrivée des batteries à électrolyte solide modifierait drastiquement les performances de la voiture. Elles offriraient une meilleure autonomie aux véhicules et la recharge complète serait bien plus rapide.

Actuellement, trois milliards de dollars ont été alloués à la création de la voiture électrique et à sa batterie. De plus, Dyson désire faire croître l’équipe affectée au projet de 400 à 700 employés. Le plan de l’entreprise est de commercialiser trois modèles de voitures dans un avenir rapproché. Le premier s’adresserait à un segment de consommateurs mieux nanti et s’inscrirait dans la même catégorie que la Tesla Model S alors que les deux autres seraient bien plus accessibles. On prévoit une production limitée à 10 000 unités seulement pour le premier modèle. On espère ainsi tester des technologies sur le marché et appliquer les conclusions aux modèles suivants.

Selon plusieurs analystes, le saut que Dyson fait de l’aspirateur vers la voiture électrique est à la fois téméraire et menaçant. L’entreprise possède le capital financier et mise sur l’une des meilleures équipes de design du globe. Ne reste plus qu’à livrer la marchandise et commercialiser leur première voiture électrique. Plus de détails sur le projet seront dévoilés vers la fin de l’année 2018.

Le système de freins antiblocage fête ses 40 ans!

L’hiver arrive, les routes seront couvertes de neige glissante et vous vous rappellerez rapidement que vous devez allonger votre distance de freinage aux intersections et lorsque vous circulez en ville. Parions que votre système de freins antiblocage vous sauvera une fois ou deux d’une collision au cours de l’hiver prochain. Pensez à lui dire joyeux anniversaire. Il soufflera ses 40 bougies.

Disponible pour la première fois dans une voiture de production en 1978, le système antiblocage (ABS) était initialement destiné à une clientèle plus fortunée. Effectivement, cette nouvelle technologie a été vue pour la première fois dans une Mercedes-Benz Classe S W116. Elle était destinée à corriger l’incapacité des conducteurs à contrôler la direction du véhicule en situation d’urgence lorsque les roues patinaient.

Dans un communiqué de 1978, Mercedes-Benz explique aux consommateurs le fonctionnement du système ABS. Ils affirment : « le système antiblocage utilise un ordinateur qui évalue la rapidité de rotation de chaque roue durant une manoeuvre de freinage. Si la rotation des roues diminue drastiquement, l’ordinateur diminue automatiquement la pression des freins, relâche et répète cette séquence plusieurs fois par seconde et ce, aussi longtemps que nécessaire. » Voyant la popularité de cette technologie, le manufacturier allemand offre dès 1981 cette option sur tous ses modèles et l’ajoute de série à tous ses véhicules de production en 1992.

Quarante ans plus tard, cette technologie n’est pas bien différente du concept initial. Joyeux 40e anniversaire!

Lamborghini publie un aperçu de sa nouvelle Aventador SVJ

Lamborghini ne fait pas les choses à moitié et ne joue pas beaucoup dans la discrétion. Avec la sortie des bestiales Aventador et Aventador S, plusieurs croyaient que le constructeur de Sant’Agata se satisferait des prouesses de ses voitures sur la piste, mais détrompez-vous! Depuis quelque temps, on nous annonce une version survitaminée de l’Aventador, la SVJ. Avant son dévoilement à Pebble Beach le vendredi 24 août prochain, Lamborghini a tenu à nous offrir une photo partielle montrant son nouveau venu dans le catalogue du constructeur.

Selon les dires du manufacturier, la déclinaison SVJ a subi quelques retouches au niveau de l’aérodynamisme et des ajustements mécaniques qui ont pour effet d’augmenter la cavalerie de 30 chevaux métriques pour un total de 770. Ces améliorations ont même valu au bolide un record de piste pour une voiture de production sur le circuit du Nürburgring, détrônant le récent record de Porsche avec un temps de 6:44.97 minutes. On n’en sait cependant peu au niveau de la nature des améliorations mécaniques.

En attendant son dévoilement à Pebble Beach, l’équipe médiatique de Lamborghini nous offre quelques clichés de la voiture en habit de camouflage sur le circuit de Nürburgring. C’est le temps de rêver!

Le Rolls-Royce Cullinan fait son entrée étasunienne à Pebble Beach

Le concours d’élégance de voitures de Pebble Beach en Californie est convoité tant par les consommateurs que par les manufacturiers. On y présente une foule de voitures-concept, de bolides de collection et des véhicules rares. Année après année, les fabricants d’exotiques et de voitures luxueuses se pavanent et présentent leurs plus récentes réalisations. Cette année, Rolls-Royce profite de l’évènement pour procéder au lancement étasunien de son nouveau VUS luxueux, le Cullinan.

Selon Torsten Müller-Ötvös, président-directeur général de la division automobile Rolls-Royce, « le Monterey Car Week est l’un des évènements automobiles les plus prestigieux du monde. Il va donc de soi que la marque de voiture Rolls-Royce soit présente et y présente son tout nouveau VUS, le Rolls-Royce Cullinan. »

Lors du dévoilement américain, l’équipe de Rolls-Royce prévoit disposer quatre Cullinan côte à côte sur la pelouse du Concours d’élégance. On y retrouvera un utilitaire recouvert de la couleur Iguazu Blue, une première pour le constructeur en Amérique du Nord. Les autres véhicules exposés porteront les couleurs Magma Red et Darkest Tungsten.

Le Cullinan est équipé d’un V12 biturbo de 6,75 litres qui développe 563 chevaux et un couple de 627 livres-pied. Une boîte automatique à huit rapports est également incluse, tout comme – pour la première fois dans un Rolls – une transmission intégrale et un système à quatre roues directionnelles. Le VUS obtient aussi une suspension pneumatique, lui conférant un roulement feutré digne de la marque, surnommé le Magic Carpet Ride.

Chuck Norris signe une publicité humoristique pour Toyota

Chuck Norris, la vedette des arts martiaux hollywoodienne est encore à ce jour une légende du cinéma américain et une référence en matière de « dur à cuir ». Avec ses nombreux films à son actif et ses cascades époustouflantes, il s’est bâti une image virile auprès du public américain. N’est-il donc pas surprenant de le voir apparaître dans des publicités de pickup?

Le manufacturier asiatique Toyota a publié une publicité mettant en vedette Chuck Norris et sa camionnette Tacoma. Dès le début, on voit Norris casser un bloc de ciment sans raison apparente. Seulement parce que c’est Chuck Norris, probablement? C’est alors qu’un passant le reconnaît et lui demande de signer sa camionnette. Immédiatement, celle-ci semble avoir reçu des pouvoirs surnaturels. On l’aperçoit effectuer des dérapages contrôlés sur une piste pour constater finalement qu’un dessin du visage de Norris recouvre le sol.

Au cours de la publicité, on peut entendre le narrateur décrire le Tacoma comme un héros toujours présent pour sauver la situation, comme on a toujours présenté Norris au cours de sa carrière. Dorénavant âgé de 78 ans, Norris se voit donc remplacé par une camionnette jeune et fringante qui, selon le manufacturier, a les mêmes attributs physiques et héroïques que l’acteur dans son jeune temps. Cocasse, n’est-ce pas?

Les ventes de véhicules électriques atteignent jusqu’à 25 % chez certains concessionnaires

C’est ce que le Guide de l’auto a appris lors d’un événement organisé par ALBI le Géant en début de semaine. Selon Denis Leclerc, président du plus important groupe automobile au Québec, l’engouement des acheteurs québécois pour les véhicules électriques est indéniable et le marché doit s’adapter.

Depuis le début de l’année, les ventes de véhicules électriques ont atteint 20% et même 25% du volume des ventes dans les concessions Nissan, GM et Hyundai du groupe Albi. Les véhicules les plus populaires sont notamment la Nissan LEAF, la Hyundai Ioniq ainsi que le tout nouveau Hyundai Kona. Chez GM, les ventes des Chevrolet Bolt EV et Volt demeurent importantes.

Certes les Québécois ont la fibre verte, mais le programme de rabais offert par le gouvernement du Québec représente toujours un excellent incitatif puisqu’il est possible d’obtenir jusqu’à 8 000 $ de rabais à l’achat d’un modèle neuf. Les propriétaires de véhicules électriques peuvent également circuler dans la plupart des voies réservées et emprunter des ponts à péage gratuitement.

Toujours selon M. Leclerc, cette tendance représente un défi, tant pour les représentants qui doivent se tenir au fait des dernières tendances, mais aussi des départements de service qui doivent être en mesure de bien maitriser les technologies propres aux véhicules électrifiés.

« Nous allons devoir bâtir les infrastructures partout pour s’assurer d’avoir suffisamment de bornes. De plus, les bornes nécessitent un peu de temps pour charger donc ça risque de créer de l’attente. Tous les membres de notre équipe en contact avec nos clients doivent obligatoirement passer une formation sur les véhicules électriques. Nous devons aussi revoir la pratique et l’horaire des entretiens qui devraient être moins fréquents, » précise M. Leclerc.

Toujours pas pour tous les acheteurs
M. Leclerc rappelle que l’électrique et son utilisation ne sont peut-être pas faites pour tout le monde. « Nos premiers clients étaient très analytiques, même souvent ingénieurs! La vague de clients actuelle provient de partout, il est important de les éduquer. Je tiens à m’assurer qu’ils font le bon choix! » Toujours selon M. Leclerc, les médias doivent continuer à bien informer les futurs acheteurs sur les avantages et inconvénients des véhicules électriques.

Côté inventaire, il faut compter minimalement 90 jours afin d’obtenir un véhicule électrique, 120 à 150 jours pour certains modèles très prisés. Ce délai rend également les transactions avec échange plus complexe, car le véhicule d’échange continue de se déprécier durant la période d’attente et sa valeur n’est plus la même lors de la prise de possession qu’au moment de l’achat.

Volvo XC40 2019, vous seriez surpris!

Après quelques années de torpeur et de somnolence, Volvo a émergé de sa restructuration et les derniers modèles présentés sont plus qu’à la hauteur des attentes. C’est officiel, Volvo est de retour dans la danse et il ne se contente pas d’un rôle de figuration, à preuve, sa dernière création, le XC40 2019 remporte les honneurs du Guide de l’auto 2019 chez les VUS de luxe compacts, devant des candidats de choix incluant le BMW X1. C’est ce qu’on appelle un retour remarqué.

C’est cette année que Volvo ravive sa Série 40 et ce n’est pas sous les traits d’une familiale mais bien d’un VUS, le XC40. On comprend cette décision vu l’engouement général des acheteurs envers ce type de véhicule. À 39 900 $, le XC40 est vendu à un prix de base supérieur à certains rivaux, dont l’Audi Q3 et l’Infiniti QX30. Toutefois, la concurrence propose des versions à traction plus abordables, ce que le XC40 laisse de côté puisque dans son cas, le rouage intégral figure de série. À armes égales, la comparaison du prix se tient un peu plus, mais Volvo n’a jamais été réputé pour son agressivité côté prix, cela ne change pas.

Le plus puissant de la gamme
Pas grand choix de motorisations puisqu’au Canada, il n’est offert qu’en version T5 équipée d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé qui développe 248 chevaux et un couple de 258 lb-pi. La concurrence partage ce type de mécanique, mais celle du XC40 fait beaucoup mieux en matière de chiffres, étant plus puissante que toutes ses rivales. Notez qu’à l’instar de ses amis, le XC40 requiert de l’essence super, il faut donc prévoir un déboursé supplémentaire à chaque plein. D’autres motorisations s’ajouteront bientôt, l’hybride et l’électrique en feront certainement partie, Volvo veut prendre le virage de l’électrification.

Votre seul véritable dilemme pour le moment demeure le choix de l’une des trois versions offertes. Nous avons un faible pour la R-Design en milieu de gamme dont l’aspect sportif est rehaussé notamment par des jantes de 19 ou 20 pouces en option, et une calandre distincte au fini noir. Peu importe la couleur, le toit est noir, ce qui apporte un bel effet. D’ailleurs, la palette de couleurs est un peu plus éclatée que chez la concurrence, notre modèle d’essai était peint en Bleu amazone pastel, assez hors-norme... Bonne chance pour trouver le vernis à ongles qui correspond! Du reste, le XC40 reprend les traits de caractère de ses grands frères XC60 et XC90, son devant est ce qui le rapproche le plus des autres.

Un des habitacles les mieux pensés
À bord, on remarque rapidement la qualité et l’attention portée aux détails. Les commandes et leur agencement comportent un design inédit, c’est rafraîchissant. Petit conseil pour donner plus de punch à l’habitacle : choisissez les panneaux de porte, les tapis de plancher et le tunnel de la console « Lava orange », une option vendue à un prix ridiculement bas, soit 100 $!

On s’est appliqué concernant l’aménagement intérieur, c’est la force du XC40. On a songé aux différents besoins des passagers en créant des espaces pratiques, notamment dans les portes et la console centrale. On retrouve une petite corbeille, un chargeur de téléphone sans fil et un rangement assez grand pour contenir une boîte de papiers mouchoirs. Quant à l’écran tactile qui sert à contrôler un peu tout à bord, il faut un peu de temps avant de s’habituer à l’architecture des menus. C’est moins intuitif et nous avons été frustrés à quelques reprises, beaucoup de fonctions sont difficiles à repérer, ce qui est problématique en conduite.

Une fois au volant, on se bat quelque peu avec le levier d’embrayage électronique qui nous force à effectuer un double déplacement pour passer de la position P à D, une autre petite frustration. Sur la route, on apprécie le format compact du véhicule qui se faufile aisément partout, fort utile en ville. La vision est bonne tout autour, mieux que dans le BMW X1 et le Mercedes-Benz GLA. Le confort est roi, vous serez surpris de l’espace dont jouiront les passagers, même à l’arrière.

La boîte automatique à huit rapports complète bien le moteur, cette combinaison jumelée à l’excellent rouage intégral procure une des conduites les plus rassurantes du segment. Côté dynamisme, même si le Volvo est le plus puissant du segment des VUS sous-compacts de luxe, on fait mieux, notamment chez BMW. Ce que le XC40 laisse en sportivité, il le reprend en confort, surtout avec des sièges qui restent douillets même après un périple de plusieurs heures.

Volvo apporte un véhicule hautement intéressant dans un segment en ébullition, voilà exactement ce dont la marque avait besoin.

La Hyundai Elantra 2019 obtient une mise à jour radicale

La génération actuelle de la berline Elantra est en vente depuis seulement le millésime 2017, mais elle reçoit déjà une mise à jour stylistique. Et les changements sont notables.

La berline Hyundai Elantra 2019 dispose d’une nouvelle partie avant avec des éléments de design effilés. Elle arbore désormais des blocs optiques triangulaires, un parechoc et une calandre plus agressifs ainsi qu’un capot avec plus de lignes de caractère. Entre temps, la partie arrière obtient des feux reformés et la plaque d’immatriculation a été repositionnée à la base du parechoc, éliminant la partie concave du couvercle de coffre, et la voiture bénéficie aussi de nouvelles jantes en alliage. La berline Elantra ressemble maintenant moins à la nouvelle Hyundai Accent, et un peu plus à la Hyundai Sonata.

Dans l’habitacle, on retrouve une planche centrale redessinée avec des bouches d’aération et des commandes de climatisation et d’audio plus sophistiquées, alors que l’affichage de conducteur a été repensé également.

L’Elantra est maintenant équipée de plus de caractéristiques de sécurité avancée. La prévention de sortie de voie et l’avertissement précollision frontale avec freinage autonome d’urgence et détection de piétons devraient faire son chemin dans les déclinaisons plus abordables, pas seulement les GLS et Limited. Une détection de somnolence du conducteur est une nouveauté, tout comme l’assistance de sortie sécuritaire qui émet une alerte lorsqu’un véhicule s’approche par-derrière tandis que des passagers tentent d’ouvrir une porte.

Aucun changement mécanique n’a été annoncé, signifiant que la berline Elantra sera toujours équipée d’un quatre cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson, développant 147 chevaux. On aura toujours droit à une boîte manuelle ou automatique. L’Elantra Sport propose un quatre cylindres turbo de 1,6 litre, développent 201 chevaux.

Les prix n’ont pas encore été dévoilés, mais la berline Hyundai Elantra 2019 serait mise en vente cet automne.