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Mercedes-Benz EQ : l’étoile d’argent maintenant électrifiée

Sur les ailes avant de ce véhicule, deux petites lettres bleutées. E et Q. Un amalgame simple signifiant à la fois le mode d’électrification et l’intelligence traduite par les capacités technologiques du véhicule. EQ constitue donc une nouvelle ère pour Mercedes-Benz qui dévoilait cette semaine le premier de dix nouveaux modèles 100% électriques qui seront commercialisés d’ici 2022. De la petite smart jusqu’aux gros utilitaires, en passant par les berlines et les roadsters, on proposera un véhicule tout électrique dans la plupart des segments. Autrement dit, la firme de Stuttgart donne un nouveau sens au terme BlueTEC, que l’on n’utilise évidemment pas dans ce contexte, mais qui aurait clairement été davantage d’à propos.

Stockholm, Suède
C’est en préouverture du #meconvention de Stockholm, un événement d’envergure où se tiennent conférences et ateliers sur les technologies et les modes de vie demain, que Mercedes-Benz a choisi de lever le voile sur l’EQC. Le fruit du hasard? Bien sûr que non! L’image que le constructeur souhaite refléter avec sa nouvelle gamme de véhicules EQ cadre parfaitement avec la philosophie de cet événement, qui se déroule de surcroît dans une région où l’électrification des transports est parmi les plus avancées de la planète.

C’est sous forme de différents ateliers que Mercedes-Benz nous a donc présenté son nouvel utilitaire. Design, développement, procédé de fabrication, intelligence artificielle, tout avait été prévu pour nous démontrer que l’électrification des véhicules n’est pas pour Mercedes-Benz qu’un mal nécessaire. La famille EQ constitue d’ailleurs le quatrième thème automobile du manufacturier, qui définit invariablement ses gammes par le luxe. Un luxe moderne pour ses véhicules traditionnels, un luxe ultime pour la famille Maybach et un luxe à saveur de performance pour la gamme AMG. Quant à la gamme EQ, on la définit comme un luxe progressif. Lisez ainsi par cela qu’à travers l’ensemble des gammes se trouvent différentes philosophies automobiles, certes remarquables, mais toujours onéreuses.

D’abord, un VUS
Lancée en 2007, la smart EV fut le premier véhicule électrique de Mercedes, avec lequel on a jusqu’ici connu un bon succès à l’échelle planétaire. Or, ce type de voiture ne s’adresse évidemment pas à la masse et peut difficilement constituer une formule rapidement rentable pour le constructeur. Ainsi, puisque le segment des utilitaires est celui qui connaît la plus forte ascension à l’échelle mondiale, mais aussi parce qu’on peut vendre à prix élevé, il était logique pour Mercedes-Benz de prendre cette direction. En conférence, on admettait également que l’adaptation d’une technologie électrique à un VUS était plus « simple » qu’avec une petite voiture, permettant d’abaisser un centre de gravité souvent décrié sur ce genre de véhicule, tout en bénéficiant de plus d’espace pour disposer différents éléments, comme les batteries.

L’EQC s’inscrit donc dans le segment des VUS compacts, au même titre que l’utilitaire GLC. On le fabriquera d’ailleurs à la même usine que ce dernier, soit celle de Bremen en Allemagne. À ce propos, sachez que pas moins de cinq pays seront mandatés pour la production de véhicules électriques Mercedes-Benz, ce qui inclut bien sûr l’Allemagne, mais aussi les États-Unis et la Chine.

Avec des proportions similaires à celles du GLC, l’EQC présente une robe plus élancée qui tout compte fait, se décrirait comme un amalgame du GLC et du Coupé GLC. Une partie arrière plus profilée, mais avec un bon espace de chargement et un côté pratique supérieur à celui du modèle Coupé.

Pourquoi une calandre?
Tout simplement parce que c’est joli, disent les gens de Mercedes-Benz. D’ailleurs, sans nommer des modèles comme la Tesla Model 3 ou la Hyundai Ioniq, le chef du design de l’EQC, M. Robert Lesnik, attirait notre attention sur le manque de substance dans le design de certains modèles du marché, dépourvus de calandre. De toute manière disait-il, la calandre est ici fonctionnelle et s’intègre à merveille dans le design du produit, soulignant avec fierté le résultat de son travail.

Il faut dire que cette calandre ceinturée de phares à DEL et d’une bande de feux à DEL située au sommet de la grille, constitue la signature visuelle qui sera appliquée à l’ensemble des modèles de la future grande famille EQ. Et il en va de même pour les feux arrière qui, un peu à la façon des véhicules Dodge (Dart, Charger, Durango), forment comme une bande de feux continue utilisant le plein espace horizontal du coffre. Des jantes de 19 à 21 pouces seront également offertes sur l’EQC, qui ne réinvente pas le design automobile, mais qui réussit de belle façon à se distinguer des autres voitures Mercedes-Benz.

Bienvenue à bord
La présentation futuriste et épurée du poste de conduite émane de deux choses. Premièrement, du design des accessoires décoratifs tels les bouches de ventilation et les lamelles d’aluminium venant surplomber notamment, les panneaux de portières. Puis, de cet écran gigantesque de 10,25 po, ultramoderne et à propos duquel on n’a cessé de nous vanter l’ergonomie et le degré d’innovation. Ce dernier fait appel au système d’exploitation MBUX d’abord introduit dans la nouvelle Classe A (qui arrive prochainement chez nous), lequel repousse les limites de la connectivité et de l’assistance. À cela s’ajoute la technologie baptisée MercedesMe: vous pouvez rester en tout connecté à votre voiture, et ainsi programmer différents paramètres. Pensez au préchauffage, à la climatisation, au démarrage, à la recharge programmée, et plus encore.

L’EQC intègre également différents modes de conduite vous permettant une conduite plus performante, ou axée sur l’économie d’énergie. Vous pourriez même programmer via la navigation un trajet tenant en compte une optimisation de l’utilisation énergétique, considérant différents paramètres comme la vitesse, le flot de circulation, voire même les conditions climatiques. Et à cela s’ajoutent bien sûr les bornes de recharge sur le trajet, qui demeurent stratégiques lors de longs déplacements.

Parlant de recharge, voici donc les chiffres annoncés par Mercedes-Benz : un temps de recharge variant de 7 à 8 heures pour du 240 V, qui pourrait toutefois être réduit de façon significative en faisant appel à la recharge rapide. À ce moment, une recharge de 10% à 80% ne nécessiterait que 40 minutes. Pas mal!

Et l’autonomie, elle? Annoncée à 450 kilomètres avec un calcul de cycle européen, elle se situerait plutôt à environ 200 miles (320 km) selon les méthodes de calcul nord-américaines. Il ne s’agit donc pas du véhicule électrique offrant la plus grande autonomie, l’I-PACE de Jaguar annonçant par exemple 386 kilomètres.

Quant à la motorisation, on fait ici appel à deux moteurs électriques montés sur chaque essieu, lesquels sont alimentés par un bloc de batteries au lithium-ion de 80 kWh. Ce dernier est logé au niveau du plancher, permettant d’abaisser le centre de gravité tout en maximisant l’espace habitable. Fait intéressant, l’EQC repose sur une nouvelle architecture modulaire qui pourra être assemblée dans différentes usines et donc affectée à différents types de véhicule.

Pour quand?
Mercedes-Benz promet une introduction du véhicule au printemps 2020, et ce, à travers le monde. On ne sait pas à combien sera fixé le prix de ce VUS de 402 chevaux, tout de même capable de remorquer des charges atteignant 1 800 kilos (4 000 lb). Logiquement, attendez-vous à ce que la facture avoisine celle du Jaguar I-PACE, pour l’instant considéré comme son plus proche rival. Rappelons en terminant que ce dernier affiche un prix de départ de 86 500 $.

Kia confirme l’arrivée du VUS Telluride en 2019

Lorsque le concept Kia Telluride a été dévoilé au Salon de l’auto de Detroit en 2016, le constructeur coréen a évoqué la possibilité de commercialiser un VUS grand format, arborant un design similaire. Il aura fallu deux ans et demi pour nous le confirmer.

La version de production s’appellera aussi le Telluride, et Kia juge que le moment est opportun pour lancer un tel véhicule. Il sera de taille intermédiaire, partageant vraisemblablement son architecture avec la prochaine génération du Hyundai Santa Fe XL (qui serait renommé Palisade) et pourra accommoder jusqu’à huit passagers. Il sera évidemment plus long et plus large que le Kia Sorento, et concurrencera les Honda Pilot, Ford Explorer, Toyota Highlander et Nissan Pathfinder, entre autres.

Le Kia Telluride 2020 sera assemblé en Georgie, aux États-Unis, et sera propulsé par un moteur V6, mais c’est à peu près tout ce que le constructeur a dévoilé jusqu’à maintenant. Pas de moteur V8 cette fois-ci, contrairement au Kia Borrego lancé pour le millésime 2009.

Le VUS a fait sa première apparition publique à l’événement New York Fashion Week de Brandon Maxwell, doté d’un habillage d’accessoires inspiré par le thème de la collection printemps-été 2019 du designer, le Texas.

Sous les ajouts esthétiques comme le protecteur de calandre, le treuil, les phares auxiliaires, l’échelle donnant accès à la galerie de toit, la roue de secours fixée à la lunette arrière et le snorkel, on peut apercevoir le design final du Telluride, arborant certains traits du concept de 2016. La forme carrée et les surfaces vitrées ont été largement conservées, les parties avant et arrière ont été adoucies quelque peu, et les portes arrière ne sont pas inversées comme ceux du concept.

Le nouveau Kia Telluride 2020 devrait être mis en vente tôt en 2019.

Les jeunes conducteurs seraient moins distraits que leurs parents

Les automobilistes de la génération Z, âgés de 18 à 25 ans, affirmeront probablement tous avoir entendu à une ou plusieurs reprises que leur génération est imprudente derrière le volant. Pourtant, une étude financée par Volvo USA qui a interrogé plus de 2 000 Étatsuniens a démontré que la génération X est plus susceptible de se laisser distraire au volant que la génération Z.

L’étude a classé les répondants en trois catégories d’âge, soit la génération Z (18-24 ans), les millénariaux (25-34 ans) et la génération X (35-45 ans). Ils ont conclu que les X et les millénariaux ont une plus grande tendance à la distraction lorsqu’ils sont derrière le volant que les Z.

De plus, selon cette étude, 73% des parents utilisent occasionnellement leur portable alors qu’ils conduisent et plus du tiers d’entre eux adoptent ce comportement même s’ils ont des enfants à bord de la voiture. Les Z regardent quant à eux leur portable lors d’un peu plus de 60% des balades. Enfin, les Z utilisent pratiquement autant leur mobile alors qu’ils conduisent que les jeunes baby-boomers. Autrement dit, plus la génération de conducteur est jeune, plus elle semble être au courant des risques liés à l’utilisation du mobile tout en conduisant, exception faite des baby-boomers plus âgés.

Là où les résultats épatent, c’est au niveau de la conscientisation. L’étude démontre que 64% des X sont à la recherche de trucs pour éviter les distractions alors que la proportion passe à 89% chez les Z! Impressionnant, n’est-ce pas?

L’étude a été financée par Volvo USA dans le cadre de son programme de sécurité. Effectivement, Volvo croit fermement que, d’ici 2020, aucun passager d’un véhicule Volvo récent ne sera tué ou gravement blessé suite à un accident. Bien que cette étude demeure intéressante pour tous les automobilistes, il reste cependant beaucoup de travail à faire concernant l’utilisation du cellulaire au volant.

Direction Seattle pour conduire le Cadillac XT4 2019!

Cette semaine, nous nous envolons vers la côte ouest américaine, à Seattle, dans l’État de Washington, pour le lancement nord-américain du tout nouveau Cadillac XT4, le premier VUS sous-compact du constructeur.

Il est sans surprise que le segment des VUS sous-compacts figure actuellement parmi les plus populaires au sein des consommateurs nord-américains, rendant ces véhicules fort lucratifs pour les constructeurs.

À l’heure actuelle, Cadillac n’a rien pour rivaliser contre la foulée de concurrents à laquelle elle fait face, comme l’Audi Q3, les BMW X1/X2, le Mercedes-Benz GLA, l’Infiniti QX30, le Lexus UX, le Volvo XC40 et le Jaguar E-PACE. Bref, le segment est inondé de petites perles et Cadillac souhaite, avec le nouveau XT4, d’amasser un morceau du gâteau.

Il sera le plus petit VUS du constructeur, se situant en dessous du XT5 actuel, et propulsé par un seul moteur, soit un quatre cylindres turbo de 2,0 litres d’une puissance de 237 chevaux et un couple de 258 lb-pi. Une boîte automatique à neuf rapports sera la seule boîte de vitesses offerte et une transmission intégrale à double embrayage, semblable à celle du XT5, sera disponible en option. Les modèles d’entrée de gamme viendront de série avec le rouage à traction.

Avec un tarif de départ de 37 900 $, avant les frais de transport et de préparation, le XT4 se positionne dans la même gamme de prix que ses rivaux japonais et européens, tout en disposant d’une variété de déclinaisons offrant divers matériaux d’habitacles et d’options qui, en théorie, permettra au XT4 de se démarquer du lot.

Nous avons bien hâte de l’essayer en primeur nord-américaine. Restez donc des nôtres pour notre bilan complet sur les routes de Seattle!

Mercedes-Benz Sprinter 2019 : à la conquête des flottes nord-américaines

CHARLESTON, Caroline du Sud – C’était à l’intérieur d’une immense usine de 1,5 million de pieds carrés que se déroulait le dévoilement nord-américain du tout dernier fourgon Mercedes-Benz.

L’usine en question, située en banlieue de la très charmante ville de Charleston, en Caroline du Sud et qui emploie, à l’heure actuelle, plus de 900 employés, représente un investissement de plus de 500 millions de dollars pour Mercedes-Benz. Elle servira de noyau central d’une offensive visant à accroître sa présence dans les flottes de véhicules commerciaux nord-américaines dans les années à venir, tout en permettant au Sprinter 2019 d’être assemblé de manière plus efficace, plus rapide, et moins coûteuse.

Deux moteurs, trois longueurs, mille configurations
Le Sprinter 2019 n’est pas entièrement nouveau, il subit plutôt une importante mise à jour. Pour le marché nord-américain, il y a deux moteurs : un quatre cylindres turbo de 2,0 litres développant 190 chevaux et un couple de 258 lb-pi, et un V6 turbodiesel de 3,0 litres, bien connu au sein de la gamme, produisant aussi 190 chevaux, mais disposant d’un couple beaucoup plus imposant de 324 lb-pi. Le quatre cylindres turbodiesel commercialisé en Europe ne sera finalement pas vendu ici.

Deux boîtes automatiques sont proposées. Le quatre cylindres fait recours à une boîte à neuf rapports, tandis que le V6 diesel s’associe à une automatique à sept rapports.

Toutes les déclinaisons du quatre cylindres – Cargo, Crew et Passenger – sont uniquement équipées du rouage à propulsion. Pour les Sprinter V6, à l’exception du modèle Cab Chassis, la transmission intégrale est optionnelle. Deux empattements sont offerts, soit 144 pouces (3,6 m), soit 170 pouces (4,3 m). Une mouture à carrosserie allongée, que le constructeur nomme 170 Extended, est également offerte.

Toujours sur le thème des chiffres, et pour le Sprinter, il est facile de s’y perdre tellement les possibilités sont nombreuses (1 000 configurations au total!), la capacité de remorquage pour tous les Sprinter 1500 alimentés par le quatre cylindres est déclarée par le constructeur à 5 000 lb (2 268 kg).

C’est lorsque l’on passe du côté du V6 que les choses varient entre les déclinaisons 2500, 3500, 3500 XD et 4500. Mercedes-Benz déclare une capacité de remorquage de 5 000 lb (2 268 kg) pour les déclinaisons 2500 et 3500. Les variantes 3500 XD et 4500 peuvent tirer jusqu’à 7 500 lb (3 402 kg). Le 4500 vient uniquement avec des roues doubles, tandis que les versions 3500 et 3500 XD s’amènent soit avec une roue simple renforcie, que Mercedes-Benz nomme Super Single, soit avec des roues doubles.

Comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées, la charge utile varie aussi d’un modèle à l’autre : 6 636 lb (3 010 kg) pour le Cargo, 2 862 lb (1 298 kg) pour le Passenger, et 7 485 lb (3 395 kg) pour le Cab Chassis, tous alimentés par le V6. Au moment d’écrire ce texte, la charge utile des Sprinter quatre cylindres n’a toujours pas été annoncée.

Bon, on peut le conduire maintenant?
Nous avons assisté à une conférence de presse du gouverneur de la Caroline du Sud, Henry McMaster, dévoilant qu’Amazon prévoit commander 20 000 Sprinter 2019 pour sa flotte de véhicules de livraison. Par la suite, nous avons effectué une visite guidée de l’usine hyper moderne, où des technologies de pointe, comme la réalité augmentée aidant à améliorer la précision des soudures. Nous avons également assisté à une présentation du nouveau système multimédia MBUX, qui permet au Sprinter d’être connecté à une interface web / application mobile en temps réel, facilitant ainsi la gestion des flottes commerciales pour les entreprises. Il était enfin temps pour nous de prendre le volant.

Avec autant de déclinaisons à notre disposition en si peu de temps, il était difficile de choisir un modèle en particulier. J’ai donc opté pour un Sprinter 2500 à quinze passagers, équipé de l’empattement 170 Extended, du moteur V6 turbodiesel et du rouage à propulsion. Peint en noir, vitres également teintes en noir, mon Sprinter me faisait penser à l’autobus privé d’une équipe de la NBA!

Sur la route, la conception monocoque du Sprinter lui confère une tenue de route douce, raffinée et dépourvue d’oscillation et bondissement normalement associés aux camions légers assemblés sur un cadre en acier.

En fait, la conception du Sprinter est intéressante, car il dispose tout de même d’un châssis, sauf que contrairement à un camion standard – un Ford F-150, par exemple – dont la carrosserie est déposée sur le châssis, le cadre du Sprinter est soudé à la structure monocoque, lui permettant d’être plus rigide tout en pouvant supporter des charges plus lourdes qu’une voiture, sans oublier une tenue de route plus raffinée.

Le moteur V6 dispose d’amplement de couple à bas régime, et ses reprises sont bonnes lorsqu’il est sollicité. La boîte automatique exécute ses passages de rapport en douceur et le moteur diesel ne se fait pas trop entendre depuis l’habitacle.

Parlant d’habitacle, celui du Sprinter 2019 a été grandement modernisé par un système multimédia nettement plus élégant incorporant un écran tactile de 10,3 pouces (7,0 pouces pour les modèles d’entrée de gamme). Des ports USB sont éparpillés à travers la cabine, facilitant ainsi la recharge d’appareils mobiles. Toutefois, nous avons été déçus de ne trouver qu’un seul port USB-C à l’avant, aucun port USB standard en vue...

La nouvelle Interface MBUX est nettement améliorée par rapport à celle de certains autres véhicules du constructeur. Le fait qu’elle soit tactile facilite son utilisation, et les menus ont été simplifiés afin d’être plus conviviaux. Cependant, les fonctions de connectivité en temps réel, incorporant la gestion des flottes ne seront offertes au Canada qu’en 2020. De toute manière, la plupart des compagnies de livraison disposent déjà d’un tel système...

Assemblé aux États-Unis pour la première fois depuis sa naissance en 1995, le Sprinter est bien outillé pour répondre aux divers besoins des acheteurs de fourgons. Prêt à affronter ses rivaux, le Ford Transit et le Ram ProMaster, le Mercedes-Benz Sprinter 2019 arrivera dans les concessionnaires canadiens en janvier 2019.

Avec une stratégie nord-américaine si agressive, Mercedes-Benz possède ce qu’il faut pour augmenter son impact dans le segment des fourgons commerciaux, du moins selon elle. Seule chose, avec un prix de départ de 42 900 $ pouvant facilement dépasser 65 000 $ lorsqu’il est bien équipé, le Sprinter 2019 est vraiment plus dispendieux qu’un Ford Transit, chose qui ne convaincra pas les entreprises nord-américaines de passer du côté d’un constructeur étranger...

Lexus dévoilera une RC améliorée au Salon de Paris

C’est officiel : Lexus présentera une mise à jour de son coupé sportif RC au Salon de l’auto de Paris qui se déroulera du 4 au 15 octobre prochain. Elle sera mise en vente au Japon dès l’automne prochain, suivi de près par l’Amérique.

Quatre ans après le lancement du Lexus RC, le manufacturier a cru bon de rafraîchir légèrement la voiture et la garder au goût du jour. Au niveau des changements annoncés par le constructeur, on sait que le design de la voiture sera très semblable à celui de la version actuelle. On ne modifiera que quelques aspects esthétiques comme « un nouveau coin du pare-chocs avant qui s’inscrit dans le prolongement des phares, et une calandre à motif grillagé dont les formes se transforment progressivement de haut en bas ».

Plus concrètement, l’équipe de Lexus affirme que la RC révisée recevra « en outre des améliorations à l’aérodynamisme, aux pneus, à la suspension, ainsi qu’aux sensations au volant. À l’image de la LC, ces perfectionnements se traduisent par une conduite plus incisive et plus raffinée ». Enfin, aucune nouvelle motorisation ne sera offerte avec ce rafraîchissement. L’équipe d’ingénieurs a cependant précisé qu’une amélioration perceptible a été apportée à la réponse de l’accélérateur pour une conduite rehaussée.

Acura ILX 2019 : nouveau visage et autres améliorations

La berline compacte ILX figure sur le marché depuis plusieurs années maintenant, et bien qu’elle aurait pu être entièrement redessinée, Acura lui a plutôt conféré des améliorations notables à la génération actuelle de la voiture.

D’abord et avant tout, l’Acura ILX 2019 arbore désormais un nouveau visage, lui procurant une ressemblance familiale par rapport aux autres modèles de la marque. Sa calandre Diamond Pentagon Grille a maintenant été apposée à tous ses produits, la ILX étant la dernière en ligne pour l’obtenir. À l’instar des berlines TLX et RLX, ainsi que les VUS MDX et RDX, la ILX profite d’un plus grand impact visuel, rehaussé davantage par son capot plissé et ses phares à DEL. La partie arrière et les jantes en alliage de la voiture ont été redessinées aussi, et de nouvelles couleurs sont disponibles.

Dans l’habitacle, l’Acura ILX 2019 reçoit de nouveaux sièges tant à l’avant qu’à l’arrière, avec des coutures et des passepoils contrastants dans certaines déclinaisons. Le système multimédia profite d’un fonctionnement plus rapide et des graphiques améliorés, alors que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto est désormais offerte.

La version A-Spec demeure en vente, obtenant une apparence plus agressive avec des accents en chrome foncé, des antibrouillards à DEL et un béquet noir sur le couvercle de coffre. Elle bénéficie également d’exclusivités telles que des jantes de 18 pouces, des pédales en alliage ainsi qu’une sellerie noire ou rouge avec empiècements en similisuède.

Aucun changement n’a été apporté du côté de la mécanique, consistant d’un quatre cylindres de 2,4 litres, d’une boîte automatique à huit rapports avec double embrayage et d’un rouage à traction. La puissance est toujours fixée à 201 chevaux, avec un couple de 180 livres-pied.

Les prix n’ont pas encore été divulgués, mais l’Acura ILX 2019 sera en vente dès le mois d’octobre.

BMW dans la Vallée de la mort pour tester sa Série 8

Il y a 20 ans, le manufacturier BMW mettait un terme à la production de sa Série 8. Mais l’an dernier, le géant bavarois a présenté un concept qui visait à ramener ce coupé grand tourisme dans les concessions du monde entier. Si près de l’arrivée de ce nouveau modèle au pays, BMW a publié un communiqué mettant en scène la luxueuse voiture au travers de la Vallée de la mort aux États-Unis.

La déclinaison décapotable de la Série 8 a été remise entre les mains de l’équipe d’ingénierie du constructeur, sur la côte ouest américaine, pour effectuer un ensemble de tests de résistance à la chaleur et aux températures dites extrêmes. Non seulement l’équipe a pratiqué quelques tests mécaniques, elle a également vérifié la résistance de certaines composantes électroniques à la poussière et aux roches. Le test s’est effectué en plusieurs étapes distinctes.

D’abord, le premier segment a débuté dans le trafic de la célèbre ville de Las Vegas et il s’est terminé dans la Vallée de la mort. Ensuite, la BMW Série 8 a poursuivi son chemin vers une route de gravelle autour du mont Whitney pour finir ses tests avec un périple de longue durée vers les Rocky Mountains situées plus au nord de la ville du vice. Selon les dires du constructeur, « les conditions météorologiques dans la Vallée de la mort ne sont pas très variables. Cependant, la chaleur et la sécheresse extrême du parc national du désert de Mojave représentent des conditions idéales pour un test de résistance à l’acide. »

Les résultats de ce périple sont encourageants. Selon BMW, le système mécanique utilisé pour le toit souple n’a montré aucun signe de faiblesse et l’électronique du véhicule a tenu le coup… évidemment!

Pour ce qu’on en sait actuellement, l’appellation M850i xDrive sera équipée d’un moteur V8 biturbo de 4,4 litres qui offrira 530 chevaux. Il sera aidé par une boîte automatique à huit rapports.

Rappel pour les Chevrolet Cruze, Equinox, Malibu, Volt et Bolt EV

Après Ford qui vient d’annoncer un important rappel concernant son véhicule le plus vendu, le F-150, c’est au tour de General Motors de rappeler plusieurs véhicules en raison d’un problème au système de freinage. Par voie de communiqué, on apprend que plus de 19 385 véhicules sont touchés au pays.

Sur le site de Transports Canada, on peut lire que « dans certains véhicules, un problème touchant le système de freinage arrière pourrait provoquer la formation de bulles dans le fluide de freinage, réduire la pression exercée sur la pédale de freinage, nuire au freinage et ainsi accroître les risques d’accidents pouvant causer des blessures et/ou des dommages matériels. Correction : Les concessionnaires doivent purger les freins arrière. »

Les véhicules touchés sont les suivants :

Les propriétaires de ces véhicules peuvent accéder à la page de vérification de rappels de General Motors, ou contacter le constructeur par téléphone au 1-800-263-7854.

Volkswagen Atlas 2018 : à la conquête de l’Amérique

Le Volkswagen Touareg était un excellent VUS intermédiaire, mais il était peut-être un peu trop à saveur européenne – et dispendieux – pour attirer les familles nord-américaines dans la gamme de la marque. Il était basé sur la même architecture que le Porsche Cayenne et l’Audi Q7, sa charpente était solide, ses capacités hors route étaient indéniables et en général, il se conduisait comme un véhicule de luxe.

Au bout du compte, ce n’était pas vraiment ce que le marché nord-américain voulait. Les gens désiraient de l’espace intérieur, une apparence robuste et un prix plus accessible. Voilà exactement ce que propose désormais Volkswagen avec son Atlas, un tout nouveau modèle pour 2018. La preuve, c’est que les ventes ont presque quadruplé par rapport à celles du Touareg. Nous sommes encore loin des ventes engrangées par le Toyota Highlander, le Kia Sorento et le Ford Explorer qui trouvent deux fois plus d’acheteurs, mais durant les six premiers mois de 2018 au Canada, l’Atlas creuse l’écart avec des rivaux établis tels que le Chevrolet Traverse, le Mazda CX-9 et le Nissan Pathfinder.

Le Volkswagen Atlas 2018 est construit sur une version allongée de la plate-forme MQB du constructeur, la même que dans les Volkswagen Golf, Jetta et Tiguan. Une base solide, même si l’on ne la sent pas aussi rigide dans la mission de soutenir ce véhicule à sept passagers. Malgré tout, l’Atlas marque des points avec à la fois un roulement confortable et une dynamique de conduite satisfaisante.

Le véhicule cache également bien son gabarit. Le design en général est massif, rehaussé par les grosses roues et la posture musclée de notre véhicule à l’essai, bien qu’un coup d’œil ne soit peut-être pas suffisant pour le distinguer du nouveau Tiguan – qui a pris des proportions en 2018. Le diamètre de braquage du VUS, à 11,6 mètres, permet des manœuvres de stationnement aisées.

Au Canada, on retrouve une déclinaison de base de l’Atlas équipée d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres et un rouage à traction. Par contre, la majorité des acheteurs devraient éviter cette motorisation en faveur du V6 de 3,6 litres produisant 276 chevaux, jumelé au rouage intégral 4MOTION. Ces derniers procurent des performances beaucoup plus vives et une capacité de remorquage maximale de 2 268 kg (5 000 lb). Toutefois, l’économie d’essence n’est pas spectaculaire, alors que nous avons observé une moyenne de 13,0 L/100 km lors de notre test hivernal.

C’est dommage que le moteur de 2,0 litres et 235 chevaux ne soit pas proposé avec le rouage intégral, puisqu’il rendrait l’Atlas un peu moins énergivore en ville. Le Mazda CX-9, le Subaru Ascent et le Ford Explorer sont tous disponibles avec des petites cylindrées, et bien qu’ils ne soient pas les VUS les plus rapides sur le marché, ils peuvent convenir à plusieurs.

Le design intérieur est épuré, pas trop extravagant, avec quelques plastiques bon marché ici et là, mais totalement fonctionnel avec des rangées de commandes simples pour les systèmes audio et de climatisation. La liste d’options comprend un affichage entièrement numérique de 12,3 pouces pour le conducteur, qui apporte une belle touche de sophistication à l’ensemble. Le système multimédia inclut un écran tactile de 8,0 pouces doté d’une bonne réactivité au toucher du doigt, alors que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto figure de série. De plus, la chaîne Fender émet une sonorité exquise.

Comme d’habitude dans les produits Volkswagen, les sièges avant sont formés afin de procurer un grand confort durant les longs trajets, et bien que l’assise des sièges capitaines de deuxième rangée (en option) soit un peu plate, les occupants profiteront d’un bon espace. Deux adultes peuvent aisément s’asseoir dans la troisième rangée, et y accéder n’est pas trop difficile non plus. Pour transporter amis et famille, l’Atlas figure parmi les meilleurs VUS intermédiaires à trois rangées de sièges sur le marché. Il y a plein de ports USB pour garder les appareils chargés, et les variantes plus dispendieuses, comme l’Atlas Highline essayé, incluent des sièges chauffants à l’avant et à l’arrière, un volant chauffant, des sièges avant ventilés, un toit ouvrant panoramique et des commandes de climatisation aux places arrière.

Quant à l’espace de chargement, la forme carrée du Volkswagen Atlas 2018 le rend étonnamment accommodant, malgré son volume maximal de 2 741 litres, qui le positionne derrière le très spacieux Traverse. Le plancher de chargement est parfaitement plat et le cache-bagages peut être astucieusement rangé sous le plancher en question.

Le prix de départ est de 35 690 $, transport et préparation inclus, pour la version de base à traction, mais choisir le rouage intégral fait grimper la facture à au moins 40 k$. Notre version Highline coûtait plutôt près de 50 k$. Le prix de l’Atlas est concurrentiel – bon, peut-être un peu plus élevé que celui du Nissan Pathfinder, du Ford Explorer, du Toyota Highlander et du Subaru Ascent, entre autres – contrairement au tarif du Touareg qui se détaillait à 50 000 $ et plus.

Il y a plusieurs modèles de VUS intermédiaires sur le marché, et certains d’entre eux représentent d’excellents choix. Le Mazda CX-9 est efficace et revêt un design séduisant; le Chevrolet Traverse s’avère le plus volumineux du lot et dispose d’une superbe qualité de roulement; le Honda Pilot combine astucieusement l’espace et la fiabilité. Où se situe donc l’Atlas? En somme, il fait tout correctement – à part consommer un peu trop d’essence – sans se démarquer nettement des autres. C’est assez pour justifier son succès comme véhicule familial que les amateurs de Volkswagen apprécieront facilement.

Un rappel pour les Nissan Micra, Frontier, Sentra, Versa Note et NV

Transports Canada a récemment émis un avis de rappel concernant plusieurs modèles Nissan, concernant un problème du système d’allumage.

En effet, dans les Nissan Micra, Nissan Frontier, Nissan Sentra, Nissan Versa Note et Nissan NV, dotés d’un système d’allumage à clé mécanique – et non un démarrage à bouton-poussoir –, le commutateur d’allumage pourrait s’user et se briser. Advenant ce cas, la clé pourrait passer de la position de mise en marche (ON) à la position accessoires (ACC) pendant que le véhicule est en mouvement. Le moteur couperait soudainement, tout comme l’assistance de la direction et du freinage, et l’activation des coussins gonflables serait également coupée. Évidemment, cela risque de causer un accident et des blessures.

Nissan devra donc remplacer le commutateur d’allumage défectueux. En attendant la réparation, Transports Canada suggère aux propriétaires de retirer tout article lourd de leurs porte-clés, ou de retirer carrément la clé de leur véhicule de leur porte-clés, afin de ne pas faire tourner la clé dans le commutateur pendant que le véhicule est en mouvement.

Les véhicules affectés sont la Micra (2017 et 2018), le Frontier (2017 et 2018), la Sentra (2017), la Versa Note (2017 et 2018) ainsi que tous les modèles NV 2017. Au total, 13 223 unités sont touchés par ce rappel au Canada.

Les propriétaires de ces modèles peuvent accéder à la page de vérification des rappels de Nissan Canada, ou composez le 1-855-835-3854 pour rejoindre Nissan Canada par téléphone.

Chevrolet Colorado ZR2 Bison 2019 : comme si un ZR2 « ordinaire » n’était pas suffisant

Pour les amateurs de conduite hors route extrême, il existe peu de choix sur le marché en ce moment. On peut se procurer un Jeep Wrangler, un Toyota 4Runner ou un Ford F-150 Raptor, mais chez General Motors, on propose le Chevrolet Colorado ZR2, une camionnette tout en muscles et en robustesse.

Comme si cette version du Colorado n’était pas assez douée pour s’aventurer dans les sentiers et sur les dunes, Chevrolet vient d’annoncer l’arrivée du Colorado ZR2 Bison, concocté avec la collaboration d’American Expedition Vehicles.

Au ZR2 « ordinaire », AEV ajoute cinq plaques de protection de sous-carrosserie créées à partir d’acier de bore. Ces plaques protègent le carter d’huile, le réservoir de carburant, le boîtier de transfert ainsi que les différentiels avant et arrière. On a également installé des parechocs avant et arrière en acier, tout comme une grille de calandre arborant l’inscription CHEVROLET en lettres majuscules, distinguant le Bison du ZR2 conventionnel. De plus, on peut ajouter un treuil au parechoc avant, qui intègre déjà des antibrouillards.

On complète l’édition Bison avec des jantes de 17 pouces exclusives, entourées de pneus Goodyear Wrangler Duratrac de 31 pouces, des élargisseurs d’ailes plus prononcés, des collants décoratifs sur les flancs de caisse, un écusson sur le hayon ainsi que des logos AEV sur les tapis protecteurs et les appuie-têtes. En option, on peut équiper le ZR2 Bison – ou toute version du Colorado, en fait – d’un snorkel pour mieux filtrer l’air lors des escapades dans l’eau ou la poussière.

À l’instar du Colorado ZR2, le Bison peut être muni d’un V6 de 3,6 litres produisant 308 chevaux, ou bien d’un quatre cylindres turbodiesel de 2,8 litres, bon pour 181 chevaux et un couple de 369 livres-pied.

Le prix du Chevrolet Colorado ZR2 Bison 2019 n’a pas encore été annoncé pour le marché canadien, mais cette camionnette costaude devrait être en vente au début de 2019, profitant du même coup de la garantie complète du constructeur.

Ford rappelle 2 millions de F-150 pour risque d'incendie

Ford procède à un important rappel qui touche son véhicule le plus populaire, le F-150. Le Ford F-150 est le véhicule toutes catégories confondues le plus vendu au Canada depuis des dizaines d’années.

Selon Transports Canada, sur certains véhicules, l’activation des prétendeurs de ceintures de sécurité avant lors d’une collision pourrait causer l’inflammation momentanée des gaz d’échappement des prétendeurs. Cela pourrait enflammer les matériaux dans la zone du montant central (pilier B), ce qui causerait un incendie blessant quelqu’un ou endommageant des biens matériels. Les concessionnaires devront inspecter la zone du montant central, modifier le revêtement de plancher et l’insonorisation, et appliquer du ruban résistant à la chaleur afin de rectifier la situation.

Selon le constructeur, 17 propriétaires ont rapporté le problème aux États-Unis, six au Canada, mais aucun décès ni accident grave n’a été constaté pour le moment. L’enquête a débuté après que trois véhicules furent incendiés.

Le rappel touche 339 884 unités au pays et plus de deux millions en Amérique du Nord. Les modèles visés ont été construits entre 2015 et 2018 et sont de configuration à cabine régulière et SuperCrew.

Consultez la page de vérification de rappels de Ford du Canada afin de savoir si votre véhicule est affecté par ce rappel. Vous pouvez également composer le 1-800-565-3673 pour contacter Ford du Canada par téléphone. Les propriétaires seront avisés à partir de la fin du mois de septembre.

Plus d'informations sur le Ford F-150

Les 40 couleurs de la Volkswagen Golf 2019

Les constructeurs et les consommateurs ne prennent pas souvent de risques lorsqu’il est temps de choisir des couleurs de carrosserie pour leurs véhicules – surtout en Amérique du Nord. Pour les modèles populaires, on se limite souvent à diverses nuances de gris, au noir et au blanc, et quelquefois, un rouge, un bleu et un brun. Ou beige.

Toutefois, on peut comprendre que très peu de gens s’achèteraient une Honda Accord jaune serein, ou un Nissan Rogue rose bonbon. Dans quelques rares cas, on a droit à une couleur flyée pour un nouveau modèle, mais offerte pendant seulement un an, peut-être deux. Un bel exemple, c’est le vert lime de la Honda Civic coupé.

On a beau critiquer les constructeurs, il reste que la clientèle est frileuse lorsque vient le temps de choisir la couleur de leur nouveau véhicule, puisque celle-ci aura un impact sur la valeur de revente. Et une couleur trop éclatée risque d’être difficile à vendre, et la voiture neuve pourrait traîner chez le concessionnaire pendant un bon moment, avant d’être vendue avec un gros rabais.

Pourtant, Volkswagen s’est lancé. En Europe, les acheteurs ont beaucoup plus de choix de couleurs et font preuve d’audace par rapport aux acheteurs nord-américains. Les constructeurs réduisent les coûts de production en peinturant leurs véhicules par lots, ou par batchs en bon français. Si un acheteur désire une couleur qui sort de l’ordinaire, il faut payer un supplément.

Au Canada, une gamme de couleurs spéciaux a été offerte pour la Volkswagen e-Golf et la Golf R, et on en compte maintenant 40. Outre les couleurs dites régulières, on peut choisir une de celles-ci pour la Volkswagen Golf R 2019 :

Anthracite Metallic (nouveau en 2019)

Caribbean Green (nouveau en 2019)

Dark Burgundy (nouveau en 2019)

Dust Gray (nouveau en 2019)

Futura Yellow (nouveau en 2019)

Graphite Metallic (nouveau en 2019)

Mocha Anthracite (nouveau en 2019)

Moss Green (nouveau en 2019)

Mystic Blue Pearl (nouveau en 2019)

Nogaro Blue (nouveau en 2019)

Oxide Red (nouveau en 2019)

Slate Grey (nouveau en 2019)

Squirrel Gray (nouveau en 2019)

Star Blue (nouveau en 2019)

Jazz Blue Pearl

Techno Blue Pearl

Inky Blue Pearl

Prussian Blue Metallic

Azure Blue Pearl

Deep Blue Pearl

Sarantos Turquoise

’91 Blue

Ice Blue

Viper Green Metallic

Racing Green

Reseda Green

Cliff Green

Irish Green

Magma Orange

Copper Orange Metallic

TNT Orange

Violet Touch Pearl

Traffic Purple

Dark Violet Pearl

Mars Red

Bordeaux Red Pearl

Hot Chili Pearl

Raspberry Red

Ginster Yellow

Curry Yellow
Notons que Harvest Moon Beige, Champagne Metallic, Terra Brown et Laser Blue Pearl étaient disponibles en 2018, mais ne le sont plus pour 2019.

Ces 40 couleurs ne sont disponibles que sur commande spéciale. Et ces couleurs spéciaux coûtent un supplément de – assoyez-vous – 2 995 $, taxes en sus.

Ça sera donc aux acheteurs de décider s’ils veulent prendre le risque de choisir une de ces teintes et d’obtenir une voiture qui sera difficile à revendre, ou qui vaudra cher par sa rareté. Des couleurs dispendieuses, certes, mais au moins, nous avons maintenant plus de choix.

Veloster N 2019 : la première petite bombe de Hyundai est en vente!

Le constructeur coréen Hyundai a récemment annoncé l’arrivée de sa division hautes performances. Baptisée N, cette dernière regroupera quelques modèles à vocation plus sportive qui non seulement se distingueront esthétiquement, mais comprendront également des composantes mécaniques rehaussant leur niveau de performances. Bref, cette fois, ce ne sera pas qu’une opération esthétique. L’appellation « N » provient du nom de la ville de Namyang qui abrite le centre de recherche et de développement en sport automobile de Hyundai.

Le premier modèle qui portera l’acronyme « N » au Canada sera la Hyundai Veloster N 2019 dont le constructeur vient tout juste de lancer un programme de précommandes. Alors que la Veloster de base est équipée d’un moteur quatre cylindres atmosphérique de 147 chevaux, la Veloster N pourra quant à elle s’attaquer aux autres petites sportives compactes grâce à son quatre cylindres turbocompressé développant 275 chevaux pour une couple de 260 lb-pi. La puissance sera acheminée aux roues avant via une boîte manuelle à six rapports, la seule offerte et une bonne nouvelle pour les amateurs du genre.

Bien entendu, le modèle se distinguera par quelques composantes extérieures distinctes, notamment une calandre plus agressive et un aileron surdimensionné. Son échappement actif apportera également une sonorité plus marquée du moteur.

Selon le constructeur, 200 unités seront disponibles au Canada en 2019, et les prix seront dévoilés un peu plus tard. Un dépôt de 1 000 $ est requis si vous en désirez réserver votre exemplaire.

Plus d’informations sur la Hyundai Veloster.

Honda Insight 2019 : troisième essai

Décidément, il est difficile de comprendre les stratégies de mise en marché de Honda. En moins d’un an, la firme nippone a introduit au Canada pas moins de trois berlines hybrides, qui n’ont cependant été que peu médiatisées. Pensez à la Clarity, à l’Accord hybride de nouvelle génération, ainsi qu’à l’Insight qui passe pratiquement inaperçue. Pourtant, le fabricant souhaite ardemment mettre l’accent sur les véhicules verts, visant bien sûr à rattraper le temps perdu. Et remarquez que parmi ces véhicules ne se trouve aucun VUS ou multisegment, alors que la clientèle ne réclame que ça.

Certes, la Clarity hybride enfichable lancée en début d’année a suscité un peu d’intérêt en raison de sa technologie, permettant de parcourir environ 75 kilomètres en mode tout électrique avant une recharge. Or, seulement quelques centaines d’unités ont été offertes sur le marché canadien, avant que ne cesse momentanément la production. Un peu comme si Honda avait joué de grande prudence avec ce modèle, suite aux échecs rencontrés dans le passé avec leurs innombrables incursions ratées dans le monde des hybrides. Honda se contente pour l’heure d’affirmer que les stocks de Clarity 2018 sont écoulés et que le modèle sera de retour pour 2019. Voilà une curieuse stratégie de la part d’un constructeur qui vient à peine d’introduire le modèle sur le marché.

Honda profite cependant de cette « pause » de disponibilité de la Clarity pour relancer l’Insight. Une voiture qui dérive directement de la berline Civic, et qui ne tente plus de plaire avec une robe excentrique comme ce fut le cas lors de son introduction au début du présent millénaire. En fait, la ressemblance avec la Civic est si flagrante que l’on aurait aussi bien pu la baptiser Civic Hybrid. Le retour de l’Insight s’explique par le fait que le manufacturier souhaite maximiser l’image de ses véhicules verts, tout en les différenciant du reste de la gamme.

Dans la mire de la Prius
Alors que la Clarity vise directement l’acheteur d’une Chevrolet Volt et que l’Accord hybride rivalise avec les Sonata, Optima et Camry, l’Insight cible de toute évidence les amoureux de la Prius. Encore une fois, on le fait via une robe plus conventionnelle, qui ne risque pas de déplaire comme celle de la Clarity… et de la Prius! Il serait même juste de mentionner que l’Insight constitue l’une des plus belles réussites esthétiques du constructeur depuis bien des années. Sa ligne s’inspire manifestement de celle de la Civic, avec laquelle elle partage plusieurs éléments structuraux. Parce que plus longue, plus fluide et plus sobre au niveau de l’habillage, l’Insight démontre une élégance que la Civic n’a certainement pas.

Comme avec la Clarity, Honda propose ici deux versions. Une livrée de base, puis une version Touring à laquelle s’ajoutent des gadgets comme le toit ouvrant, le système de navigation avec commande vocale, la sellerie en cuir avec sièges arrière chauffants et l’accès Wi-Fi. Bonne nouvelle, l’application Apple CarPlay/Android Auto est livrée de série, tout comme l’ingénieux système de caméra LaneWatch. Tous les systèmes d’aide à la conduite sont également offerts de série, lesquels sont hélas aussi intrusifs que sur les autres voitures signées Honda.

Efficace?
Sachez-le, les cotes de consommation annoncées par Honda pour l’Insight sont légèrement supérieures à celles de la Prius (par 0,4 litre aux 100 kilomètres). Et effectivement, vous consommerez environ un demi-litre aux 100 km de plus qu’avec la plus populaire des hybrides. Cela dit, l’Insight demeure frugale et particulièrement efficace au chapitre du rendement. D’ailleurs, la moyenne combinée affichée à 4,9 litres aux 100 km n’a pas été difficile à battre, puisqu’en combinant ville et route à vitesse permise, j’ai pu obtenir une moyenne combinée de 4,6 litres aux 100 km (essai estival).

Autre bonne nouvelle, l’Insight adopte un excellent comportement routier. Évidemment, l’effet d’élasticité de la boîte E-CVT se fait sentir en forte accélération, mais le niveau de confort et l’insonorisation vraiment supérieure à celle de la Civic permettent d’étouffer cet effet plus au moins agréable, qui demeure inévitable avec toute voiture hybride munie d’une telle boîte. Sur le plan technique, Honda fait appel à son moteur de 1,5 litre (sans turbocompression) en l’associant à un moteur électrique qui souvent travaille seul. La puissance maximale combinée annoncée à 151 chevaux se veut nettement supérieure à celle de la Prius, pour une masse littéralement identique. Vous aurez donc compris que les performances, à défaut d’être exotiques, sont ici plus inspirantes que celle de sa plus proche rivale.

Civic ou Insight?
Spacieuse, ergonomique et ayant un coffre dont le volume est semblable à celui d’une Civic, cette berline peut aussi constituer une alternative sérieuse à la Civic elle-même. Par exemple, passer d’une Civic EX-T à une Insight de base ne coûte que 2 500 $, alors que le passage d’une Civic Touring à une Insight Touring est à 3 900 $. Des sommes qui semblent bien raisonnables compte tenu du gain en confort, en insonorisation, en équipement et en rendement énergétique. Honda n’a plus qu’à offrir un taux de financement équivalent à celui de la Civic, ce qui pour l’heure n’est pas fait.

En conclusion, le plus gros problème de l’Insight n’est pas le produit en soi, mais bien l’énergie que mettra le constructeur pour sa commercialisation. Actuellement, il ne semble faire aucune publicité, aucune promotion, un peu comme s’il ne souhaitait pas en vendre. Et si comme à l’habitude, il continue de mettre uniquement l’accent sur la Civic – pour une simple question de rentabilité –, l’Insight aussi, convaincante soit-elle, pourrait très bien être reléguée aux oubliettes. Une fois de plus.