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Volkswagen Beetle : fin de la production en 2019

La toute dernière incarnation de la mythique Volkswagen Beetle sera fabriquée jusqu’en juillet 2019, avant de tirer sa révérence après plus de sept décennies qui ont marqué l’histoire de l’automobile.

« La perte de la Coccinelle après trois générations et sur près de sept décennies devrait provoquer toute une palette d’émotions chez les très nombreux admirateurs dévoués à la Coccinelle », a estimé Hinrich Woebcken, le PDG de Volkswagen Amérique du Nord, en annonçant que la production s’arrêterait définitivement en juillet de l’année prochaine dans son usine mexicaine de Puebla.

Le constructeur, qui se remet à peine aux États-Unis du scandale retentissant des moteurs truqués pour masquer le taux de pollution, veut se concentrer sur les voitures familiales plus grandes et sur les automobiles électriques.

Il « n’a pas prévu dans l’immédiat de remplacer » la Beetle (son petit nom en anglais).

Hinrich Woebcken s’est toutefois empressé d’ajouter : « il ne faut jamais dire jamais ».

Pour « célébrer le riche héritage » de la voiture, Volkswagen va proposer deux éditions judicieusement surnommées « Final Edition ».

Bonhomie
Cette toute dernière incarnation n’a presque plus rien en commun avec le grand ancêtre voulu par Hitler et né du génie automobile de Ferdinand Porsche.

Et on est loin aussi de la voiture de prédilection de la jeunesse des années 1960 et 70 incarnant la génération « Peace and Love » et sa soif de liberté, qui se traduisait souvent par des « Käfer » (coccinelle en allemand) multicolores et couvertes de dessins d’immenses fleurs.

Pourtant, il reste le trait essentiel : la bonhomie qui vient de la rondeur de sa silhouette, immédiatement reconnaissable même dans les modèles les plus récents. Et bien sûr les phares, qui font immanquablement penser à deux grands yeux sur un visage au sourire bienveillant.

L’original avait pourtant commencé par un passé guerrier en transportant des soldats de la Wehrmacht pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1945 qu’elle sera produite en masse dans une Allemagne occupée par les Alliés et deviendra véritablement la « voiture du peuple » ou Volkswagen en allemand.

Elle part peu à peu à la conquête du monde entier et il n’y a guère d’endroit où les pneus de la Coccinelle n’ont pas laissé leurs traces.

La véritable consécration vient dans les années 60. Le Beatle John Lennon fait sienne la petite voiture aux courbes arrondies et Andy Warhol la transforme en icône pop art, en déclinant sa photo sur le modèle de sa fameuse « Marylin ».

En 1968, Walt Disney en fait une vedette du grand écran avec « Un amour de Coccinelle », qui met en scène les aventures d’une très humaine auto.

Mais malgré ses succès, la Cox finit par accuser le poids des années. Trop gourmande en carburant, une tenue de route fantaisiste, un freinage un peu trop discret et une concurrence – y compris chez VW – avec la Golf.

En 1997, Volkswagen lancera ensuite la New Beetle avec des formes qui rappellent fortement l’originale et la voiture connaîtra un grand succès. Elle n’accédera cependant pas au statut de légende.

Pour les deux derniers modèles de cette longue lignée, Volkswagen s’est laissé inspirer par l’histoire.

La dernière Coccinelle « Ultima Edicion » était sortie de l’usine de Puebla en juillet 2003 et était disponible en livrée beige ou bleu clair.

Les deux « Final Edition », une convertible et un coupé, seront également proposées dans les mêmes tons sable et bleu délavé.

Distraction au volant : un phénomène préoccupant et répandu

LÉVIS | Le recours au cellulaire sur la route semble répandu puisque 79% des Canadiens affirment avoir vu régulièrement des conducteurs l’utiliser au volant, selon un sondage de Desjardins, dévoilé jeudi.

Au Québec, 35% des personnes interrogées disent avoir déjà été distraits par leur cellulaire en conduisant, dont 20% au cours de la dernière année.

Par ailleurs, 5% des conducteurs québécois admettent utiliser régulièrement leur téléphone au volant. Parmi eux, 35% l’utilisent principalement pour les applications de navigation.

Le cellulaire au volant est un problème encore plus marqué chez les jeunes. À l’échelle nationale, 11% des conducteurs âgés de 16 à 24 ans admettent conduire en l’utilisant fréquemment. Cela constitue plus du double de la moyenne nationale, qui est de 5%.

Autres sources
Pour 82% des Québécois, les autres sources de distraction sont l’environnement externe (50%), les passagers ou les enfants (37%) et les changements des réglages du système de divertissement du véhicule (66%).

Partout au Canada, la majorité des répondants ont estimé que la distraction au volant est le deuxième facteur de risque en importance lorsqu’ils prennent la route. La conduite avec facultés affaiblies par l’alcool est, selon eux, le plus grand péril qui les guette.

L’élément dissuasif par excellence pour 44% des répondants québécois tentés d’utiliser leur cellulaire au volant est la crainte des contraventions. Pour 47% d’entre eux, la possibilité accrue d’accident est le meilleur argument pour ne pas utiliser leur cellulaire sur la route.

Les lois
Au Québec, 98% des répondants savent qu’il est interdit d’utiliser un cellulaire au volant. Toutefois, seulement 25% d’entre eux disent ne jamais le faire. D’ailleurs, 68% des répondants estiment que les lois actuelles ne sont pas suffisantes pour prévenir les distractions au volant.

« Les Canadiens savent que la distraction au volant est un facteur de risque sur la route. Nous devons faire passer le message qu’il s’agit d’un comportement extrêmement dangereux pour eux, pour leurs passagers et pour l’ensemble des usagers de la route », a déclaré Denis Dubois, président et chef de l’exploitation de Desjardins Groupe d’assurances générales, par voie de communiqué.

« Malgré la baisse continue du nombre de décès sur la route au cours de la dernière décennie, le nombre de décès dus à la distraction au volant a augmenté. En 2015, un décès sur quatre était attribuable à celle-ci », a précisé Robyn Robertson, présidente et chef de l’exploitation de la Fondation de recherches sur les blessures de la route.

Cette recherche a été menée auprès de 3 020 Canadiens, dont 895 Québécois.

Mercedes-Benz dévoile son GLE 2020 redessiné

Mercedes-Benz vient de révéler son VUS intermédiaire de luxe entièrement redessiné. Le GLE profitera de nouvelles motorisations, de nouvelles technologies et une banquette de troisième rangée optionnelle lorsqu’il sera mis en vente tôt en 2019.

Introduit en tant que Classe M en 1997, renommé le GLE pour le millésime 2016, le GLE entamera sa quatrième génération et disposera d’une variété de moteurs dès son lancement. Le marché nord-américain aura droit au GLE 350, équipé d’un quatre cylindres turbo de 2,0 litres développant 255 chevaux, alors que le GLE 450 proposera un six cylindres en ligne turbocompressé de 3,0 litres et d’une assistance électrique EQ Boost, bon pour 362 chevaux. Les deux sont jumelés à une boîte automatique à neuf rapports et à un rouage intégral 4MATIC. Une variante hybride rechargeable sera ajoutée plus tard, tout comme une version AMG plus performante.

Une nouvelle suspension pneumatique AIRMATIC a été mise au point pour le VUS, à laquelle on peut ajouter ce que la marque appelle sa suspension E-ACTIVE BODY CONTROL, procurant un contrôle individuel de chaque ressort et chaque amortisseur. Grâce à une fonction d’inclinaison en virage, le système contrebalance le roulis et autres mouvements de caisse pour une conduite mieux équilibrée. Le constructeur affirme qu’il s’agit de la suspension la plus intelligente au monde, du moins, en ce qui a trait aux VUS.

Le Mercedes-Benz GLE 2020 sera également équipé du nouveau système multimédia MBUX de la marque, introduit sur la Classe A.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le nouveau GLE fera sa première apparition publique au prochain Salon de l’auto de Paris, au mois d’octobre. Il concurrencera une fois de plus les BMW X5, Acura MDX, Audi Q7 et Volvo XC90.

Une voiture autonome impliquée dans un accident. Que s’est-il passé?

Les voitures autonomes (VA) sont de plus en plus évoluées et elles effectuent progressivement leur entrée sur les routes de certaines grandes villes américaines de la côte ouest. En Californie et en Arizona, certaines municipalités vont même jusqu’à permettre le déplacement de certaines voitures entièrement autonomes sur des voies publiques. Mais comme bon nombre de nouvelles technologies, les gens sont réticents et les craignent. Alors, lorsqu’il y a un accident impliquant une VA, il fait les manchettes.

La semaine dernière, une Lexus RX 450 h modifiée par Apple pour en faire une VA a été percutée par une Nissan LEAF conduite par un automobiliste humain. Selon le rapport fourni par la multinationale Apple au Département des véhicules motorisés (DVM) de la Californie, l’accident s’est produit dans la région de Silicon Valley alors que la VA tentait de se frayer un chemin pour intégrer la voie publique à partir de la bretelle d’accès. Ayant de la difficulté à se faufiler au travers des automobiles, la voiture VA ne se déplaçait qu’à 1 km/h en attendant l’opportunité de s’intégrer dans sa voie. Probablement distraite par la vérification de son angle mort, le conducteur de la LEAF a percuté le derrière de la VA à une vitesse d’un peu moins de 25 km/h. L’incident s’est produit alors qu’aucune condition météorologique particulière n’a pu diminuer la performance des capteurs.

Le DVM a décidé de ne blâmer ni la VA ni le conducteur de la Nissan LEAF. Cela dit, l’auteur de ce rapport mentionne que la VA a contribué à cet accident de manière involontaire. Le rapport du DVM affirme qu’une VA s’arrêtera dans une situation où l’humain tentera plutôt de se faufiler pour se frayer une place en raison de l’instinct et de l’expérience. Une VA est programmée de manière à ce que les automobilistes prennent tous des décisions rationnelles sans se laisser altérer par les émotions du moment. Cependant, comme vous l’avez sans doute expérimenté lors d’une balade en voiture, la réalité est tout autre!

Lors des simulations en laboratoire, les véhicules assistés sont moins susceptibles de causer un accident, car ils se conforment aux règlements et adoptent toujours une conduite sécuritaire. Mais puisque le comportement humain est imprévisible et qu’il est largement influencé par ses émotions, il est difficile de prévoir ou anticiper certains comportements. La même question revient donc : les voitures autonomes sont-elles réellement plus sécuritaires que les automobilistes?

Lincoln MKZ 2018 : dans l’anonymat

La génération actuelle de la MKZ est apparue au moment où Lincoln tentait de se réinventer. En 2011, plus ou moins, on a mis le paquet en se renommant la Lincoln Motor Company, en ouvrant une agence créative dédiée dans la ville de New York et en embauchant Max Wolff comme directeur du design, la personne responsable de la carrosserie de la MKZ.

Eh bien, depuis ce temps, la marque Lincoln s’est réinventée une fois de plus. Et une autre fois après ça. Avec des designers différents. Elle tente de trouver une façon d’attirer une clientèle plus jeune, et des acheteurs qui ne sont pas nécessairement intéressés par une BMW ou une Mercedes-Benz. De forger l’image d’une marque de luxe de classe mondiale, avec une gamme de produits beaucoup plus chic que les voitures et les camions Ford. Il y a encore énormément de travail à faire, mais la Lincoln Continental, introduite pour 2017, et le Lincoln Navigator, redessiné pour 2018, représentent des pas dans la bonne direction.

Cela nous laisse tout de même avec des modèles vieillissants dans la gamme, telle que la berline MKZ. Elle a reçu un lifting pour le millésime 2017 afin d’arborer une ressemblance familiale avec les produits plus récents, et bien qu’elle soit une voiture élégante, elle ne sera pas commercialisée encore bien longtemps. Basée sur la même architecture que celle de la Ford Fusion, qui sera retirée après l’année-modèle 2019, la MKZ subira vraisemblablement le même sort. Au moment d’écrire ces lignes, Lincoln n’a pas annoncé de plans futurs quant à son remplacement, ni confirmé combien temps la MKZ demeurera sur le marché.

La Lincoln MKZ 2018 se frotte aux Buick LaCrosse, Acura TLX, Lexus ES et Kia Cadenza. La version de base est équipée d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres, développant 245 chevaux, et d’un rouage intégral. Pour le même prix, on peut également se procurer une motorisation hybride composée d’un quatre cylindres de 2,0 litres et d’un moteur électrique, connectée aux roues avant et produisant une puissance combinée de 188 chevaux.

Toutefois, on retrouve aussi un V6 biturbo de 3,0 litres sur la liste d’options, qui génère 400 chevaux et un couple de 400 livres-pied – en utilisant de l’essence à taux d’octane 93. Ce moteur n’est partagé avec aucun produit Ford, et il s’avère drôlement musclé. Jumelé à une boîte automatique à six rapports et à un rouage intégral, il donne des ailes à la MKZ. Lors d’un voyage aller-retour Montréal-Toronto, on a observé une moyenne de 9,2 L/100 km avec le moteur V6, fort appréciable, et le fait qu’il puisse fonctionner à l’essence ordinaire constitue également une bonne nouvelle.

La suspension adaptative Continuously Controlled Damping de série fait un excellent travail en absorbant les imperfections de la route, et le conducteur peut aussi configurer la fermeté de la suspension désirée lorsque la boîte de vitesses est en position D ou en S (pour Sport, évidemment). Le réglage Sport des amortisseurs rigidifie ceux-ci un tantinet, alors que le mode Confort pourrait être jugé un peu trop mou par certaines personnes. La plupart des propriétaires utiliseront probablement le mode Normal de la suspension et ne plus jamais toucher aux réglages. Avec la direction électrique et le système d’atténuation active du bruit de la MKZ, le roulement de la berline est doux, raffiné et silencieux, ce à quoi on s’attend d’une voiture de luxe.

La finition intérieure est soignée, mais le design en général n’est pas aussi chic que celui de la Mercedes-Benz Classe C. Les boutons servant à utiliser la boîte automatique, en remplacement d’un traditionnel levier de vitesses, libère de l’espace précieux sur la console centrale, mais on doit s’habituer à leur emplacement. Les commutateurs et boutons fonctionnent bien en conduisant, une bonne chose. Et l’interface du système multimédia SYNC 3 est facile d’utilisation, même lorsque le véhicule est en mouvement, bien que certaines zones de boutons pourraient être plus grosses. La chaîne audio Revel Ultima, en option, est fantastique.

On aime la sellerie en cuir et l’agencement bicolore dans notre voiture à l’essai, faisant partie de l’Ensemble conducteur qui comprend aussi les excellents sièges à 22 réglages électriques. Ils incorporent une fonction de massage que l’on a grandement apprécié lors de notre long voyage. Cet ensemble est un ajout digne d’intérêt, mais il n’est offert que dans la version Ultra, plus dispendieuse.

L’espace à l’avant est convenable, et on retrouve un dégagement suffisant pour les jambes de trois personnes à l’arrière. Toutefois, le dégagement pour la tête n’est pas fameux, surtout pour les occupants arrière. Le toit ouvrant panoramique procure une belle luminosité dans l’habitacle, et coulisse astucieusement par-dessus la lunette arrière de la MKZ, mais lui aussi n’est disponible en option qu’avec la livrée Ultra.

Ajouter toutes ces caractéristiques fait évidemment grimper le prix. La Lincoln MKZ 2018 se détaille à partir de 43 050 $ avant les frais de transport et de préparation, faisant de la version Sélect de base un véhicule un peu plus cher que la LaCrosse, la TLX et la Cadenza. En optant plutôt pour l’Ultra, le moteur V6, le grand toit ouvrant, l’Ensemble conducteur et l’Ensemble de grand luxe avec la chaîne Revel Ultima, on se retrouve avec une voiture coûtant environ 63 000 $. Ouf!

Une MKZ Sélect avec le moteur turbo de 2,0 litres ainsi que quelques options de confort et de commodité coûtera moins de 50 000 $, une meilleure affaire. Quoique l’on s’ennuiera beaucoup du moteur de 400 chevaux. On passerait notre tour sur la motorisation hybride pour son manque de puissance et de raffinement, mal adaptée à une voiture de luxe comme celle-ci. Si l’on cherche à consommer moins de carburant, on devrait jeter un coup d’œil à la Lexus ES 300h, mieux aboutie, ou même une Ford Fusion hybride.

La MKZ demeure très confortable et stylisée, mais il n’y a rien ici pour épater amis, famille et voisins, à moins de dépenser une somme considérable qui pourrait nous asseoir dans une automobile plus grosse et plus luxueuse – comme la Continental, tant qu’à y être. Pour ceux désirant un roulement moelleux avant toute chose, c’est un meilleur choix que l’Acura, mais la MKZ ne peut surpasser la douceur de la Buick, la Lexus et la Kia.

Apple CarPlay et Android Auto : bientôt dans un véhicule Mazda près de chez vous

Mazda figure parmi les derniers constructeurs automobiles à intégrer Apple CarPlay et Android Auto dans leurs produits, et ce n’est pas par manque d’intérêt de la part de ses clients. Certains lui ont même dit qu’ils ne s’achèteraient pas un autre produit Mazda si l’intégration Apple et Android n’était pas disponible.

La compagnie s’apprête donc à ajouter cette caractéristique dans la plupart de ses modèles 2019, et pour bien des propriétaires actuels de véhicules Mazda 2014 et plus, il sera possible de l’ajouter également.

D’abord et avant tout, lors d’une récente présentation aux médias, le constructeur nous a rappelés de la façon dont il avait conçu et mis au point son système multimédia Mazda Connect, introduit dans la Mazda3 2014 et qui a fait son chemin dans chaque modèle redessiné depuis ce temps. Il utilise une molette multifonction logée sur la console centrale, entouré d’un syntoniseur de volume et cinq boutons afin d’accéder rapidement aux fonctionnalités principales du système.

Pourquoi cinq boutons? La compagnie a créé son interface basée sur une théorie publiée en 1956 par George A. Miller, psychologue cognitif de l’université Princeton. Résultat d’une étude sur la capacité de la mémoire à court terme de l’être humain, son papier intitulé « The Magical Number Seven, Plus or Minus Two » cite que la plupart des adultes peuvent mémoriser entre cinq et neuf items. Outre la disposition de cinq boutons, les menus et les listes affichés à l’écran ne comportent pas plus que sept items. Selon Mazda, cela minimise la distraction visuelle et cognitive en conduisant.

La compagnie dit également que de reposer notre bras sur la console centrale du véhicule et manipuler une molette en utilisant seulement nos doigts, ou notre motricité fine, est moins distrayant que de s’étendre le bras pour tapoter un écran tactile, qui peut nécessiter un déplacement du corps du conducteur et ainsi risquer de diriger le véhicule hors trajectoire. L’affichage Mazda Connect fixé sur le dessus du tableau de bord n’est tactile que lorsque le véhicule est immobile.

De plus, ce qui est présenté dans l’instrumentation du conducteur et dans l’affichage tête haute, c’est uniquement de l’information relative à la conduite du véhicule, telle que la vitesse, les indicateurs de sortie de voie et les directions du système de navigation. L’information impertinente à la conduite, comme la station de radio ou le nom de la chanson, ou l’appel téléphonique en cours, est reléguée à l’affichage sur la planche centrale. Selon le constructeur, on garde donc le conducteur concentré sur ce qui est le plus important, c’est-à-dire la route devant. Honnêtement, c’est tout à fait logique.

Quant à l’intégration d’Apple CarPlay et Android Auto, l’équipe de Mazda s’est assuré de simplifier le passage entre le système d’exploitation maison et iOS/Android. Une courte pression du bouton « maison », au-dessus de la molette multifonction, nous amène au menu principal de CarPlay/Auto, alors qu’une longue pression sur le bouton nous amène au menu principal de l’interface Mazda Connect. Lorsqu’appuyés, les boutons « divertissement » et « navigation » nous ramènent à la dernière fonction audio ou de navigation activée, que ce soit à travers CarPlay/Auto ou Mazda Connect.

En appuyant sur le bouton de commande vocale située au volant, on active Siri ou l’assistant Google dès qu’un téléphone intelligent est branché dans le système. Enfin, l’écran tactile fonctionne avec Apple CarPlay lorsque le véhicule est à l’arrêt, mais la molette multifonction est la seule façon d’utiliser Android Auto – une contrainte logicielle de ce dernier, dit Mazda.

L’intégration Apple CarPlay et Android Auto figure de série dans toutes les déclinaisons du Mazda CX-9 2019, mis en vente au moment d’écrire ces lignes. Par la suite, elle sera graduellement ajoutée à tous les modèles 2019 qui arriveront sur le marché, à l’exception de la Mazda MX-5.

À partir de maintenant, les propriétaires de Mazda CX-3 2019 ainsi que de Mazda6 2018 pourront rehausser leur véhicule de l’intégration Apple CarPlay et Android Auto à un tarif promotionnel de 250 $, valide d’ici au 28 février 2019.

Quant aux propriétaires de véhicules équipés du système Mazda Connect, années-modèles 2004 à 2019, une bonne nouvelle et une mauvaise. Une mise à jour du système afin d’intégrer Apple CarPlay et Android Auto est possible chez les concessionnaires Mazda, débutant tard en 2018, mais puisqu’on doive apporter des modifications matérielles – comme le remplacement du port USB –, son coût s’élèvera à 445 $. Mazda Canada estime qu’environ 200 000 véhicules sur les routes du pays pourront recevoir la mise à jour.

Modèles compatibles :
2014-2018 Mazda3
2016-2018 Mazda6
2016-2019 Mazda MX-5
2016-2019 Mazda CX-3
2016-2018 Mazda CX-5
2016-2018 Mazda CX-9

Une vieille Cadillac transformée en dameuse

Un Britanno-Colombien a mis en vente une voiture particulièrement inusitée sur Craigslist. En fait, il s’agit carrément d’une fusion entre une limousine Cadillac 1989 limousine et une dameuse Bombardier SV250.

Comme on peut le constater sur les photos, les roues arrière ont été troquées contre des chenilles alors que celles en avant ont laissé leur place à des skis. On remarque aussi que les ailes ont été remplies afin que la silhouette soit plus fluide et que de longs tuyaux d’échappement longent les bas de caisse.

Sur Jalopnik, on apprend qu’à l’origine, celui qui en est l’actuel vendeur s’est vu proposer cet audacieux projet dans le cadre d’un tournage cinématographique. À ce moment, la Cadillac lui a tout simplement été donnée. Pour réaliser la transformation, il a utilisé une multitude de pièces provenant de diverses dameuses.

Sous le capot loge dorénavant un petit bloc V8 empruntée d’un véhicule Chevrolet. Quant à la boîte de vitesses, il s’agit d’une automatique TH350 à trois rapports.

Dans sa configuration, cette Cadillac ne peut dépasser 25 km/h.

Le vendeur précise que ce véhicule qui n’a rien de banal a été utilisé pour la dernière fois il y a deux ans.

En ce qui concerne l’habitacle, il n’aurait pas été retouché.

Située à North Vancouver, cette Cadillac prête à affronter la neige est à vendre pour la somme de 6 000 $ CAN.

Salon de l'auto de Paris : un premier constructeur automobile vietnamien à l'affiche

À l’occasion du Salon de l’automobile de Paris, un premier constructeur automobile vietnamien dévoilera ses deux premiers véhicules. Ceux-ci sont basés sur d’anciennes plateformes provenant de BMW.

C’est ce que rapporte Carbuzz au sujet du constructeur VinFast dont nous ignorions l’existence jusqu’à tout récemment.

Pour le moment, les noms de ces deux nouveaux modèles n’ont pas été dévoilés.

On sait, en revanche, qu’ils seront assemblés sur les plateformes F15 et F10 sur lesquelles étaient construites les anciens BMW X5 et Série 5. Vous l’aurez donc deviné, il s’agira d’un véhicule utilitaire sport (VUS) de même que d’une berline.

Pour ce qui est de la motorisation, on retrouvera une version retravaillée du bloc turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 L conçu par le constructeur bavarois. Deux variantes de ce moteur seront offertes. La première proposera une puissance de 175 chevaux alors que la seconde étirera le plaisir jusqu’à 227 chevaux. Une seule boîte de vitesses présente dans le catalogue, soit une automatique à huit rapports.

Si ces deux véhicules possèdent un ADN on ne peut plus allemand, on peut également affirmer que du sang italien leur coule dans les veines. En effet, le constructeur vietnamien s’est tourné vers la très réputée firme Pininfarina pour réaliser le design.

VinFast voit grand. Ce constructeur a l’intention de répondre aux normes sécuritaires et environnementales à l’échelle planétaire. Il ne serait pas étonnant que des modèles soient exportés un peu partout autour du globe.

Il est prévu que ces deux nouveaux véhicules quittent officiellement la chaîne d’assemblage à la fin de l’année 2019.

Faraday Future n'est pas mort : le premier FF 91 sort de l'usine

Les constructeurs automobiles émergents n’ont pas la vie facile. La preuve, Faraday Future, un startup à la Tesla et basé en Californie, qui avait décidé de se lancer dans la commercialisation de véhicules électriques, connaît un parcours plus que chancelant ces dernières années. Après avoir présenté la FFZERO1 en 2016, nous avons eu la chance d’effectuer un essai à bord du FF 91, le premier véhicule de production de la marque.

C’était dans un hangar en banlieue de Las Vegas que nous avons pu découvrir ce qui devait s’avérer la reine des voitures électriques. Ses trois moteurs électriques — un avant et deux à l’arrière — déploient une puissance totale de 783 kW (1 050 chevaux) et permettent de franchir le 0-100 km/h en environ 2,39 secondes. Nous étions étonnés de l’accélération du véhicule, mais aussi de toutes les technologies présentes à bord. L’autonomie annoncée est de 300 miles ou 485 kilomètres.

On connaît la suite : problèmes financiers, départ de plusieurs dirigeants, poursuites en justice et impossibilité d’ouvrir une superusine dans le Nevada comme prévu. Bref, ceux qui avaient laissé un dépôt pour être parmi les premiers à recevoir leur exemplaire n’espéraient même plus récupérer leur mise de fonds. On avait alors annoncé la mort du constructeur.

Faraday ne semble pas avoir dit son dernier mot puisque dans un communiqué surtout destiné à rassurer un peu tout le monde, le constructeur annonce le démarrage de la première usine d’assemblage située à Hanford en Californie, mais surtout, la sortie de la première unité de préproduction du FF 91, entièrement assemblée à la main.

Selon Faraday Future, c’est plus de 1 000 nouveaux employés issus de chez Honda, GM, Ford et bien entendu Tesla qui amorceront sous peu la production des premiers exemplaires du FF 91, baptisé également FF Futurists. Selon le constructeur, les premières unités devraient être livrées durant le premier semestre de 2019. Le véhicule devrait rivaliser avec le Tesla Model X, le Jaguar I-PACE, le Mercedes-Benz EQC ou encore l’Audi e-tron quattro.

Le Québécois Olivier Benloulou ajoute une Bugatti Chiron à sa collection

Olivier Benloulou sera prochainement l’heureux propriétaire d’une Bugatti Chiron. C’est ce que le richissime collectionneur de Gatineau a annoncé sur sa page Facebook. Lorsqu’il a publié ce message, il a indiqué qu’il n’avait pas encore pris possession de sa nouvelle voiture, mais que les tests ultimes avaient été effectués. La livraison devrait avoir lieu sous peu.

Il n’est pas rare que les Bugatti Chiron arborent une peinture bicolore, mais celle-ci est entièrement blanche. Même l’habitacle. Sans doute pour cette raison, M. Benloulou l’a d’ailleurs baptisée « Angel ».

Une voiture d’exception
Avec un prix d’environ 3 millions $ US, la Bugatti Chiron n’est pas pour toutes les bourses. Animée par un W16 de 8,0 L, elle développe une puissance de1 500 chevaux et un couple de 1 180 livres-pied. Il lui suffit de 2,4 secondes pour atteindre les 100 km/h. Par le biais d’une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage, la puissance est transmise aux quatre roues.

Une collection impressionnante
M. Benloulou n’en est pas à son premier supercar. En effet, ceux et celles qui ont eu la chance de visiter les installations d’OB Prestige Auto ont pu constater l’étendue de sa collection. À l’occasion des festivités entourant le Grand Prix de Formule 1 du Canada qui a eu lieu en juin dernier, il a notamment exposé ses Pagani Huayra et Koenigsegg Agera RS. Cette dernière a d’ailleurs soutiré le record de voiture la plus rapide au mondeà la Bugatti Chiron.

Les automobilistes ne respectent pas l’arrêt obligatoire près d’un autobus scolaire

Des caméras de surveillance installées sur des autobus scolaires québécois ont filmé plusieurs infractions au Code de la sécurité routière, mettant ainsi en danger la vie des écoliers.

Les images proviennent des caméras installées sur 13 autobus de la province dans le cadre du projet-pilote Bus Patrouille, adopté en février dernier par le Gouvernement du Québec.

Une première vidéo des résultats de ce « tournage » a été publiée sur Facebook cette semaine par Roberto Rego, vice-président chez Bus Patrouille pour l’est du Canada et impliqué dans le projet-pilote québécois.

Dans les huit municipalités visées par ce projet, dont les images ont été captées durant 45 jours en avril et en mai dernier, la réalité demeure la même : plusieurs automobilistes ignorent complètement le panneau d’arrêt clignotant des autobus scolaires.

Ceux-ci s’exposent alors à une amende variant entre 200 $ et 300 $ en plus de 9 points d’inaptitude à leur permis de conduire. Pire encore, ils mettent la vie de plusieurs enfants en danger.

Selon Robert Rego, les caméras ont permis de constater une moyenne de 3,8 infractions par autobus chaque jour. « Quand on sait qu’il y a 8 000 autobus scolaires en circulation au Québec, ça fait un total de 30 000 infractions chaque jour », calcule-t-il.

Comme les radars photo?
Après avoir analysé les images captées sur les 13 caméras installées dans le cadre de ce projet-pilote, Roberto Rego et son équipe ont analysé plus de 10 000 séquences et ont remis un rapport au ministère des Transports.

« Ce qu’on propose, c’est d’utiliser cette technologie pour émettre des contraventions aux propriétaires des véhicules impliqués », explique M. Rego. Pour ce faire, le gouvernement devrait apporter un changement législatif de façon à ce que les images captées par les caméras des autobus deviennent suffisantes pour donner des contraventions. On remettrait alors une amende au propriétaire du véhicule, mais pas de points d’inaptitude, à l’instar des radars photo.

Le ministère des Transports n’a toujours pas donné suite au rapport du projet-pilote Bus Patrouille.

Honda HR-V 2019 : aperçu

Le VUS sous-compact chez Honda obtient quelques changements et améliorations pour l’année-modèle 2019, après trois ans sur le marché canadien. Il fait toujours face à des concurrents tels que le Mazda CX-3, le Jeep Renegade, le Hyundai Kona et le Nissan Qashqai, entre autres.

Le HR-V revêt une carrosserie retouchée, avec notamment de nouveaux pare-chocs, blocs optiques, calandre et feux arrière. De plus, une nouvelle déclinaison Sport s’ajoute avec des jantes bicolores de 17 pouces et des garnitures noircies, alors que la version Touring – la plus dispendieuse – profite de phares et d’antibrouillards à DEL et d’accents de chrome foncé. La peinture Orchidée blanche nacrée est remplacée par Blanc platine nacré, et Éclat d’orange métallisé est maintenant disponible sur les versions Sport et Touring.

Le Honda HR-V 2019 est désormais équipé de la suite de sécurité Honda Sensing, et ce, sur toutes les versions. Cette suite comprend un freinage d’atténuation de collision, un avertisseur de précollision frontale, un avertisseur avec prévention de sortie de voie, une atténuation de sortie de voie et un régulateur de vitesse adaptatif.

Sous le capot, on a toujours droit au quatre cylindres de 1,8 litre développant 141 chevaux et un couple de 127 livres-pied. La boîte manuelle n’est plus disponible pour 2019, alors de série, on obtient une boîte automatique à variation continue qui, cette année, gagne en raffinement afin de procurer une meilleure sensation de conduite et un plus grand silence de roulement. La livrée LX de base est proposée avec soit un rouage à traction ou intégral, et ce dernier figure de série dans les autres déclinaisons.

Dans l’habitacle, le système multimédia Display Audio dispose d’un véritable bouton de volume et intègre maintenant Apple CarPlay et Android Auto. Selon Honda, la carte du système de navigation de la version Touring aurait des graphiques de meilleure qualité. Le conducteur a droit à une nouvelle instrumentation composée d’un indicateur de vitesse analogique et d’un compte-tours numérique. Enfin, l’insonorisation de l’habitacle a été améliorée, et les versions Sport et Touring bénéficient d’un système d’atténuation active du bruit.

Comme toujours, le Honda HR-V 2019 est équipé du système de configuration des sièges arrière Magic Seat. Outre des dossiers divisibles 60/40, les coussins de la banquette peuvent être relevés à la verticale afin d’augmenter l’espace au plancher, permettant de transporter de plus gros objets. Lorsque les dossiers arrière sont rabattus, on obtient un volume maximal de 1 665 litres, parmi les plus spacieux de sa catégorie.

Le Honda HR-V 2019 sera en vente tôt en 2019 à partir de 23 100 $ avant les frais de transport et de préparation.

Lexus UX 2019 : tout ce qu’il faut savoir si ce modèle vous intéresse

Il faut se souvenir qu’il y a un peu plus de cinq ans, Lexus était une marque dont les modèles s’adressaient beaucoup plus à une clientèle âgée recherchant un véhicule luxueux et ultraconfortable. Face au même défi que Lincoln et Cadillac, Lexus a entrepris une transformation en misant notamment sur le design. Le résultat est maintenant probant, car on a droit à une gamme beaucoup plus éclatante.

Pour 2019, la marque de luxe de Toyota entre dans la danse des VUS sous-compacts de luxe en introduisant l’UX 2019, un véhicule qui devient la porte d’entrée de Lexus et qui se chargera d’attirer de « jeunes » nouveaux acheteurs. D’ailleurs, lorsque le Guide de l’auto a reçu l’invitation afin d’assister au lancement, on demandait d’envoyer une personne jeune, correspondant à la clientèle cible du véhicule. Il n’en fallait pas plus pour que je sois élu!

Afin de vous situer, le Lexus UX est assemblé sur la nouvelle plate-forme d’architecture globale de Toyota et Lexus (GA-C), qu’il partage avec le Toyota C-HR. On comprend qu’il devient le plus petit VUS de la marque, lui qui rivalisera avec les BMW X1 et X2, Mercedes-Benz GLA, Audi Q3 et Infiniti QX30 de ce monde. On convient qu’il arrive tard dans la danse, et surtout, a-t-il ce qu’il faut pour attirer l’attention?

Un air de famille avec quelques distinctions
Côté style, il reprend l’essence de ses grands frères et son imposante grille trapézoïdale à l’avant nous le rappelle rapidement. Qu’il soit apprécié ou non, on ne peut l’accuser de manquer de caractère. À l’arrière, l’UX affiche sa propre signature visuelle avec une bande transversale composée de 120 DEL qui relient les feux, c’est assez chic. À l’instar des Toyota Prius et RAV4, les feux forment une espèce d’ailette qui réduit la turbulence à l’arrière du véhicule pour une meilleure efficacité aérodynamique.

Pour encore plus d’impact visuel, il faut s’orienter vers la version F-SPORT qui, comme le font les ensembles AMG de Mercedes et M de BMW, renforce la sportivité du véhicule avec quelques composantes esthétiques supplémentaires, notamment une calandre distincte, des couleurs et des jantes exclusives. Difficile de s’en passer, mais ce n’est qu’une opération esthétique, rien qui améliore drastiquement les performances.

En revanche, on aime moins les larges garnitures grises qui entourent les roues, et on a carrément en horreur l’échappement qui pend sous le parechoc arrière. Le tout entache un peu l’effet normalement associé à un véhicule de luxe. Le diable est souvent dans les détails, c’est étonnant de la part de Lexus.

Les sièges les plus confortables du segment
À bord, peu de reproches cette fois. Lexus nous a habitués à des habitacles de qualité, et celui de l’UX – pour Urban Crossover – ne fait pas exception. C’est chic et de bon goût, surtout qu’il est possible d’obtenir un aménagement bicolore. Notre modèle d’essai comprenait des inserts bleus, l’effet était superbe. Même chose pour la version F-SPORT dont les sièges peuvent être tout habillés de rouge.

Alors que la tendance est au tableau de bord droit, celui de l’UX s’oriente vers le conducteur, facilitant l’accès aux commandes et contrôles. Pas d’écran tactile pour activer le système multimédia, le tout passe encore par un pavé tactile dont on ne cesse de nous vanter les mérites, mais qui demande toujours une plus grande attention, et cause quelques frustrations. À sa défense, on a ajouté à même le repose-main quelques boutons pour contrôler les fonctionnalités de base et le volume. Alléluia, on a aussi intégré l’intégration Apple Carplay, mais pas Android Auto.

Quelle version choisir?
Le modèle est d’abord proposé en version UX 200, laquelle est équipée d’un nouveau moteur quatre cylindres de 2,0 litres développant 168 chevaux pour un couple de 151 lb-pi. C’est une puissance moindre par rapport à ses principaux rivaux qui comptent sur plus de 200 chevaux. Malgré tout, on n’a pas l’impression de manquer de puissance, le poids réduit du véhicule jouant en son avantage. On a remarqué une sonorité plus présente dans l’habitacle lors des accélérations et à haute révolution. Le moteur a fort à faire et c’est plus critique si vous adoptez une conduite très sportive. Au moins, en dépit de son taux de compression élevé, le moteur ne requiert pas d’essence super. Le seul véritable problème de cette mécanique, c’est qu’il est impossible d’obtenir un rouage intégral, d’où son poids inférieur.

On vous force alors à opter pour la version hybride pour profiter d’une transmission intégrale. C’est donc l’UX 250h qui offre les meilleurs atouts. Il dispose du même moteur à essence, mais à cycle Atkinson procurant une meilleure efficacité énergétique, la légère diminution de puissance et de couple étant compensée par le moteur électrique. On parle plutôt en fait d’une paire de moteurs électriques puisque le second s’occupe des roues arrière, créant ainsi le rouage intégral et leur transférant 60% à 80% du couple en cas de besoin.

À sa défense, le surcroît de puissance de cette version, 175 chevaux au total, procure un excellent équilibre au véhicule avec des reprises un peu plus énergiques, chose que l’on apprécie surtout en zone urbaine. Il est aussi plus silencieux sur la route et son mode EV permet de parcourir environ un kilomètre en mode 100% électrique, selon l’état de charge de la batterie.

Plus compacte, la batterie à hydrure métallique de nickel est positionnée sous le siège arrière, réduisant son intrusion. Cependant, le plancher est surélevé dans l’espace de chargement en raison de la présence du contrôle électrique du rouage intégral. Ça limite la hauteur des objets que l’on peut y placer et dans la version à essence, on n’a pas cru bon de corriger ça. On retrouve simplement un coffre en mousse sous le plancher un peu plus logeable.

Une première boîte CVT chez Lexus
L’UX profite aussi de la première boîte automatique à variation continue de la marque, dont le véritable avantage est d’améliorer la consommation de carburant à peu de frais. Sa technologie Direct Shift réduit le principal irritant de ce type de boîte en intégrant un engrenage additionnel qui, au départ, permet d’émuler le comportement des boîtes classiques pour ensuite passer au mode CVT.

Peu importe la version, le volant à trois branches procure une excellente prise en main et renforcit l’impression de contrôle. L’assistance électrique est bien dosée, juste assez lourde pour nous faire sentir en contrôle. On a pris grand soin de maximiser la rigidité du modèle et c’est perceptible. Pas de vibration à l’intérieur, tant mieux compte tenu de l’état de nos routes, le véhicule est solide comme un roc.

Bref, le Lexus UX 2019 vaut le détour pour son habitacle soigné, son confort et sa version hybride bien équilibrée. Les prix n’ont pas encore été dévoilés, l’attrait de la version à traction pourrait être renforci par un prix de base alors qu’un prix trop élevé pour la version hybride AWD pourrait diriger les acheteurs chez la concurrence.

Tournée L’art de la performance de Jaguar

Chaque année, le constructeur Jaguar Land Rover organise une tournée pancanadienne intitulée L’art de la performance, se déroulant dans diverses villes et permettant aux consommateurs de découvrir certains produits offerts par les deux marques.

Ceux intéressés à obtenir un peu de temps au volant de quelques véhicules du manufacturer anglais peuvent s’inscrire sur la page de la tournée L’art de la performance sur le site de Jaguar Canada. Cette année, le Jaguar I-PACE 2019 100% électrique fait son apparition, que l’on peut conduire sur un circuit fermé. Lorsque nous avons assisté à l’événement, chaque personne qui s’est assise aux commandes de ce nouveau concurrent à la marque Tesla était étonnée de ses performances au décollage. Le parcours ne permet évidemment pas d’exploiter le plein potentiel du I-PACE, mais on obtient tout de même un aperçu de sa conduite, et pour bien des gens, il s’agit de la première fois qu’ils conduisent un véhicule électrique.

Les participants ont également la chance d’embarquer dans un Land Rover Discovery et un Range Rover Sport, alors qu’un instructeur de conduite démontre les capacités hors route des VUS sur quelques obstacles. Cette portion fait partie de la Tournée des horizons Land Rover, et nous rappelle qu’il existe un Centre d’expérience Land Rover ici même au Canada – à Montebello pour être précis – où les gens peuvent perfectionner leurs habiletés de conduite hors route. Que ce soit pour une heure ou deux, une demi-journée ou une journée entière.

La dernière portion de l’événement est un circuit fermé avec ce que la compagnie appelle des « cônes intelligents » ou des points de contrôle qui clignotent de façon aléatoire. Le participant roule à travers le circuit, essayant de traverser le plus de points de contrôle que possible, et accumule un pointage basé sur la distance parcourue et le positionnement central du nez de la voiture à travers les cônes intelligents. Certains ont effectué le parcours avec grâce, d’autres tentaient de conduire le plus vite possible, ce qui nécessitait des freinages et des coups de volant brusques – qui ne se traduisent pas nécessairement par un meilleur chrono. Au final, tout le monde s’amuse lors de ce défi, surtout que l’on prend le volant d’une Jaguar F-TYPE 2018.

Après des arrêts à Halifax et à Montréal, la tournée L’art de la performance Jaguar ainsi que la Tournée des horizons Land Rover se déplaceront à travers le pays jusqu’à la fin du mois d’octobre, avec des événements à la Ville de Québec, Ottawa, Toronto, Winnipeg, Edmonton, Kelowna et Vancouver.

Subaru BRZ tS 2018 : OK, là, ça lui prend plus de puissance!

Répondons immédiatement à la question : non, la Subaru BRZ tS 2018 n’est pas la BRZ STI que l’on attend depuis des lunes. Et non, elle n’est pas plus puissante qu’une BRZ ordinaire.

L’ironie ici est que même si cette édition très limitée du bolide est tapissée d’écussons STI (nous en avons compté 16 au total!), elle demeure inchangée sur le plan mécanique. On a plutôt affaire à un ensemble esthétique et des modifications à la suspension et au châssis afin d’améliorer la tenue de route, comme si la BRZ avait besoin d’amour de ce côté-là...

Si vous faites partie des gens qui reprochaient au coupé sport Subaru/Toyota de manquer de puissance, la déclinaison tS risque fort bien de vous donner raison!

Pour les amateurs de conduite
Cela étant dit, la déclinaison tS est loin d’être décevante. Au contraire, elle permet de faire ressortir les qualités (et les défauts) d’une voiture sport déjà très réussie, qui a constamment mis l’accent sur la tenue de route et le plaisir de conduire. Même si cette édition spéciale, produite qu’en 100 exemplaires pour le marché canadien, fait considérablement grimper le prix de la petite BRZ, les consommateurs en ont tout de même pour leur argent.

Comme mentionné plus haut, le moteur reste inchangé depuis la mise à jour de 2017. Toujours de type Boxer, le quatre cylindres à plat de 2,0 litres développe 205 chevaux et un couple de 156 lb-pi. Pour la tS, qui signifie en anglais « tuned by STI » (mise au point par STI), seule la boîte manuelle à six rapports est offerte. Bien entendu, la BRZ s’avère un coupé sport muni d’un rouage à propulsion.

L’ensemble tS comprend des effets de sol plus agressifs, notamment des jupes latérales noircies, un diffuseur à l’arrière et un béquet à l’avant. On remarque également les jantes de 18 pouces STI, les rétroviseurs noircis, l’habitacle orné d’accents rouges et d’écussons tS/STI ici et là, ainsi que l’énorme aileron en fibre de carbone ajustable, digne des voitures de Rapides et dangereux.

Parmi les ajouts techniques figurent des pneus plus mordants – des Michelin Pilot Sport 4 215/40R-18 –, des freins Brembo incorporant des disques de 12,8 pouces de diamètre à l’avant et 12,4 pouces à l’arrière, des amortisseurs de marque Sachs plus fermes, des ressorts STI – aussi raffermis de 15% à l’avant et 3% à l’arrière –, ainsi que des barres flexibles en « V » aidant à renforcir les tourelles de suspension et le train avant, permettant en même temps d’améliorer la direction.

Le résultat est une BRZ extrême sur tous les points, sauf côté puissance, bien entendu. C’est pour cette raison que Subaru ne l’a pas nommé « BRZ STI », car l’ensemble fait plutôt penser à ce que l’on verrait du côté d’une BMW M Package ou une Mercedes-AMG C 43 au lieu d’une C 63, par exemple. On y retrouve des composantes venues de l’équipementier interne, sans nécessairement s’asseoir dans une voiture entièrement repensée.

Mon collègue Marc Lachapelle a eu la chance d’essayer la Subaru BRZ tS sur le circuit de Vancouver Island Motorsport l’hiver dernier. Il affirmait à l’époque que la tS démontrait un comportement routier nettement supérieur à la version de base, affichant moins d’effet de roulis, des limites d’adhérence plus élevées et des réflexes nettement plus aiguisés.

Et c’est vrai. Contrairement à la BRZ standard qui fait rapidement déraper son train arrière dès qu’elle en a la chance en raison de ses pneus trop minces, la tS colle beaucoup plus à la chaussée, exigeant qu’on la pousse davantage avant qu’elle puisse « drifter ».

Les modifications permettent à la voiture de briller. La tS est stable à haute vitesse, facilement contrôlable, contribuant à une sensation de confiance derrière le volant, encourageant le pilote à la pousser à ses limites. Grâce à sa répartition de poids si bien équilibrée, en raison du moteur Boxer positionné très bas dans le compartiment moteur, ainsi qu’une conception légère, la BRZ tS dispose d’un des meilleurs châssis de l’industrie. Elle est du même calibre qu’une Porsche 718 ou une Alfa Romeo 4C.

Un manque important
Toutefois, cette excellente configuration projette une lumière importante sur le moteur qui, bien qu’il adore révolutionner tout en émettant une sonorité fort agréable, manque cruellement de couple à bas régime. Déjà remarquables dans la BRZ ordinaire, les prouesses de la tS nous donnent faim pour 40, voire 50 chevaux supplémentaires, ou du moins, pour une cylindrée augmentée, un peu comme ce que Honda a fait avec sa S2000 lorsque la bagnole est passée d’un moteur 2,0 litres à 2,2 litres.

Si l’on se trouve à bas régime en sortie de virage, la BRZ n’avance pas, il faut rétrograder d’un, des fois même de deux rapports afin d’extraire ce qu’elle a dans le ventre, et dès qu’elle commence à sortir les crocs, il est déjà temps de changer de rapport.

Dans un monde inondé de moteurs turbo, et où les Toyota Camry produisent 300 chevaux, la petite BRZ est malheureusement trop « vache ».

Mais cela ne l’empêche pas d’être désirable. En fait, la Subaru BRZ / Toyota 86 est l’une des seules voitures modernes à arborer les vertus des autos sport des années 80 – 90. Elle est simple, sans artifices, disposant d’un frein à main physique, d’un régulateur de vitesse conventionnel et d’un système multimédia concis, dépourvu de gadgets inutiles. La pédale d’embrayage est ferme, les freins répondent dès que l’on touche à la pédale et la course du levier de vitesses est courte, précise et agréable à manipuler.

Et comme dans toute bonne voiture sport sans compromis, l’habitacle de la BRZ est clos, la banquette arrière ne sert quasiment à rien, et le coffre est petit. Mais au final, c’est une auto vraiment amusante à conduire, qui nous permet de nous évader, d’oublier nos tracas et de nous rappeler pourquoi nous sommes amoureux des bagnoles. On peut la pousser à fond sans avoir peur de la briser ou d’être un danger public. Des véhicules comme la BRZ, il en existe peu. Et la tS, c’est la cerise sur le gâteau. Oui, on aurait préféré plus de « torque », mais si cette mouture est la plus aboutie à laquelle on aura droit, nous nous contentons donc du fait qu’une voiture du genre existe toujours.

BMW lance le X2 M35i 2019

BMW vient d’ajouter une nouvelle déclinaison du X2. Baptisé X2 M35i, il se positionne au sommet de la gamme de ce modèle précis.

Sous le capot de cette nouvelle version de ce véhicule utilitaire sport (VUS) de BMW, on retrouve un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres. Celui-ci génère 306 chevaux, ce qui en fait la version la plus puissante.

De série, le BMW X2 M35i est équipé du rouage intégral xDrive qui est jumelé à une boîte automatique à huit rapports. Cette dernière propose même la possibilité de réaliser un départ canon.

Histoire de se distinguer des versions plus accessibles, on remarque la présence d’accents gris Cerium autour des rétroviseurs, des sorties d’échappement et des trappes d’aération. Évidemment, on retrouve aussi un béquet à l’arrière.

On nous annonce une consommation d’essence avoisinant les 8,4 L/100 km. Quant à l’accélération, on nous promet qu’il sera capable d’atteindre les 100 km/h en seulement 4,9 secondes.

Afin de procurer un plaisir de conduire digne de la gamme « M » du constructeur allemand, BMW a muni son X2 M35i de suspensions spécifiquement ajustées. Le conducteur peut aussi choisir entre les modes Sport ou Confort selon son humeur.

Pour le moment, nous ignorons à combien s’élèvera le prix de cette nouvelle version du X2. Il est à noter que le X2 est offert à partir de 42 250 $ avant les frais de transport et de préparation.