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BMW Série 3 2019 : la voici!

On savait qu’une toute nouvelle mouture de la BMW Série 3 s’en venait prochainement, mais on s’attendait à un dévoilement plus tard cette année. Il se trouve qu’elle vient d’être présentée au Salon de Paris cette semaine. La voici.

Une allure nettement moins conservatrice
Cette nouvelle génération de l’iconique berline sport portera le code interne G20 et sera assemblée sur la toute nouvelle plateforme modulaire qui supporte également les Série 5 et Série 7 actuelles, ainsi que la prochaine BMW Z4 (et la Toyota Supra).

Le constructeur promet une Série 3 plus légère de 55 kg grâce à l’utilisation de l’aluminium pour les composantes de suspension et certains éléments de la carrosserie.

On remarque non seulement une berline compacte plus volumineuse, mais aussi à l’allure nettement plus agressive que sa devancière, laissant derrière elle le design conservateur qui a longtemps permit à la Série 3 d’être si adorée par les adeptes de la marque. Les phares avant sont désormais présentés en deux parties, une plus haute que l’autre. Le pare-choc est plus agressif, et à l’arrière, on y retrouve des feux à DEL totalement différents.

Dans l’habitacle, on remarque un tableau de bord entièrement numérique, tendance chez les constructeurs de grand luxe ces temps-ci, ainsi qu’un nouvel écran tactile de plus grande dimension.

Au Canada, la 330i xDrive sera alimentée par un quatre cylindres de 2,0 litres turbo d’une puissance de 255 chevaux et un couple de 295 lb-pi, une augmentation de 37 lb-pi par rapport à sa devancière. Peu après, on verra apparaître les M340i et M340i xDrive avec une puissance de 382 chevaux et un couple de 369 lb-pi. Toutes les déclinaisons de la Série 3 2019 viendront avec une boîte automatique à huit rapports. BMW demeure toutefois conservatrice au sujet de la prochaine 330e hybride rechargeable, qui n’arrivera qu’en 2020. Pour le moment, aucun détail technique n’a été dévoilé pour cette déclinaison électrifiée.

La BMW Série 3 2019 arrivera dans les concessionnaires canadiens au printemps de 2019.

Infiniti dévoile à Paris son Project Black S de 563 chevaux!

Comme plusieurs autres constructeurs automobiles tels que Volvo, Infiniti s’est engagé à mettre en marché des véhicules électrifiés, dont une voiture 100% électrique d’ici 2021. Dans cet ordre d’idées, le manufacturier dévoilé un prototype hybride équipé d’une motorisation à « double système d’hybridation » fortement inspirée de la Formule 1.

Dans le cadre du Salon de Paris, le manufacturier asiatique Infiniti a révélé un concept inspiré du Black S présenté en 2017. Mais cette fois-ci, ladite voiture est mue par une motorisation hybride de haute performance avec un moteur V6 VR30 biturbo de 3,0 litres. Selon les informations dévoilées par le manufacturier, ce système offrira une puissance de 563 chevaux, comparativement aux 400 chevaux du moteur VR30 conventionnel. Le prototype passerait de 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes.

Par ailleurs, il est annoncé que le prototype Black S basé sur l’Infiniti Q60 Red Sport 400 est plus aérodynamique et plus dynamique que tous les autres véhicules offerts dans le catalogue du constructeur. Développé en partenariat avec l’équipe de Formule 1 du manufacturier, Renault Sport, le Project Black S exprime selon Roland Krueger, président mondial du constructeur, « le sérieux dont nous faisons preuve […] vers l’électrification […] de 2021. Ce prototype combine puissance et gestion intelligente de l’énergie, notamment avec un groupe motopropulseur de pointe, un dynamisme enivrant sur route comme sur piste et des lignes dessinées pour la performance. Fruit d’une collaboration entre Infiniti et l’équipe de Formule 1 Renault Sport, ce banc d’essai technologique montre que l’Alliance nous aide à concrétiser nos visions ambitieuses. »

La nouvelle Porsche 935 sera très puissante et très rare

À l’occasion de l’événement Rennsport Reunion qui a lieu en Californie sur la piste Laguna Seca Raceway, Porsche a dévoilé la plus récente version de sa 935.

Si vous trouvez qu’elle ressemble à la Porsche 935/78 Le Mans qui avait été surnommée « Moby Dick », sachez que c’est tout à fait normal puisqu’elle s’en est largement inspirée. Si elle a été baptisée ainsi, c’est en raison de sa peinture blanche, de son impressionnante largeur, mais surtout de sa partie arrière qui donnait l’impression de ne jamais finir.

Cette Porsche, qui vise les hautes performances, est basée sur la plus récente 911 GT2 RS. En revanche, presque l’entièreté de sa carrosserie est faite de fibre de carbone. Sur les photos officielles, on note qu’elle est décorée aux couleurs de Martini.

Sous le capot arrière de la 935 loge un moteur six cylindres biturbo de 3,8 L. Grosso modo, la mécanique est identique à celle de la plus récente 911 GT2 RS, son bloc développant 700 chevaux. En ce qui concerne la boîte de vitesses, il s’agit d’une automatique PDK.

Une attention particulière a été portée aux plus petits détails. En effet, le levier de vitesse est recouvert de bois, comme c’était aussi le cas sur d’autres voitures légendaires de la marque, dont la 917 et la Carrera GT.

On note aussi que le volant en fibre de carbone a été emprunté à 911 GT3 R 2019.

Histoire de maximiser la sécurité à bord, Porsche a installé une cage de sécurité et a jumelé le siège de course à un harnais à six points. Un second baquet peut aussi être ajouté.

Si vous désirez ajouter cette pièce à votre collection, soyez vite sur la gâchette. En effet, Porsche ne produira que 77 exemplaires de ce véhicule d’exception.

Borne d'incendie : à quelle distance peut-on se stationner?

Après avoir réussi le cours de conduite, c’est le type d’information que certains automobilistes ont tendance à oublier trop rapidement.

Il est primordial de connaître cette information.

Bien que le Service de sécurité incendie de Montréal stipule que « les bornes doivent être libérées de tout obstacle sur une distance de 1,5 mètre », le Code de la sécurité routière du Québec est plus sévère.

En effet, l’article 386 de ce dernier nous apprend que « sauf en cas de nécessité ou lorsqu’une autre disposition du présent code le permet, nul ne peut immobiliser un véhicule routier aux endroits suivants : [...] à moins de 3 mètres d’une borne d’incendie ».

Pour les infractions commises sur le territoire montréalais, le SPVM (Service de police de la Ville de Montréal) prévoit une contravention de 169 $. Les frais sont inclus dans ce montant.

Aucun point n’accompagne cette sanction.

Elon Musk démissionne de la présidence du CA de Tesla

Dans un communiqué émis par l’agence responsable de la sécurité des marchés financiers américains, la Securities and Exchanges Commission (SEC) a annoncé le retrait forcé de l’homme d’affaires milliardaire Elon Musk à la présidence du Conseil d’administration de Tesla, la compagnie qu’il a fondée en 2003.

La SEC avait déposé une plainte officielle le 27 septembre dernier concernant plusieurs gazouillis rédigés par le milliardaire extravagant. Ces 7 petits messages exprimaient la possibilité d’un rachat de toutes les actions publiques en circulation au prix de 420 $ par titre à la condition unique que les actionnaires entérinent cette mesure.

Cependant, la SEC soutenait que Musk était au courant que le financement de cette activité était peu probable et que ce processus serait beaucoup plus complexe qu’exprimé. Selon les analystes, cette opération se serait élevée à près de 10 milliards de dollars!

Donc, puisque ces communications étaient erronées et trompeuses, la SEC a entamé un processus punitif envers Musk pour avoir rédigé des déclarations frauduleuses et Tesla pour avoir failli à mettre en place des mesures de contrôle efficaces des canaux de communication avec ses investisseurs.

Le 29 septembre dernier, la SEC et Elon Musk ont déclaré être arrivés à une entente. D’abord, Elon Musk ainsi que sa compagnie se voient tous les deux imposés une amende de 20 millions de dollars. Ensuite, le fondateur de Tesla aura la permission de conserver son siège de PDG de l’entreprise, mais il devra céder son poste de Président du conseil d’administration de la compagnie, et ce, pour au moins les trois prochaines années.

De plus, même s’il conserve son titre de dirigeant des activités courantes, ses communications avec les investisseurs (Twitter en d’autres termes) seront mises sous tutelle et gérées par un comité indépendant. Enfin, le départ de Musk au siège de Président du Conseil laisse place à la nomination de deux nouveaux administrateurs indépendants à la table.

Plusieurs analystes financiers s’inquiètent des conséquences que pourraient avoir ces mesures sur les performances en bourse de Tesla. Quoique cette décision oblige le manufacturier à structurer ses activités publiques, Elon Musk représente les valeurs atypiques de l’entreprise aux investisseurs qui paraissent séduits. Cette décision aura-t-elle un impact important sur la capitalisation boursière et les performances de Tesla?

Mazda MX-5 RF 2019 : notre décapotable préférée est encore plus parfaite!

Comme vous le savez sans doute déjà, au Guide de l’auto, nous adorons la Mazda MX-5. Année après année, la petite décapotable gagne des prix pour sa simplicité, son efficacité, son indéniable plaisir de conduite et sa fiabilité reconnue.

D’ailleurs, Mazda aussi l’aime beaucoup, et avec raison. Elle est, à l’heure actuelle, la décapotable biplace la plus vendue au monde, et la voiture qui fait le plus de courses sur Terre. Cela signifie que plus de propriétaires de MX-5 conduisent leur bolide sur les circuits de course que n’importe quelle autre voiture sport sur le marché!

L’an dernier, la MX-5 a enregistré un record de vente en Amérique du Nord. Plus de 12 000 exemplaires furent vendus au Canada et aux États-Unis combinés. Dans ce monde du VUS, c’est un exploit incroyable! C’est donc le moment idéal pour lui apporter une importante mise à jour.

Enfin, un vrai moteur!
Le grand changement pour 2019, c’est le moteur, qui se voit entièrement repensé afin de procurer à la MX-5 une augmentation en puissance. Enfin, la MX-5 a un moteur de voiture sport!

La puissance totale est désormais déclarée par Mazda à 181 chevaux, soit 26 de plus que sa devancière (155 chevaux). Le couple a également été légèrement augmenté de 3 lb-pi (151 lb-pi), mais il apparaît à 600 tours/min plus bas qu’auparavant, soit à 4 000 tours/min.

L’histoire derrière ce changement important est plutôt intéressante. Lors de sa mise en marché, en 2015, Mazda a décidé à la dernière minute d’installer un moteur de 2,0 litres dans sa sportive au lieu du 1,5 litre utilisé dans d’autres marchés. On craignait que les consommateurs nord-américains reprochent à la MX-5 de ne pas être assez puissante.

Développer un nouveau moteur pour un seul marché, ça coûte cher. Mazda a donc choisi d’y installer le moteur de la Mazda3, et de le positionner de façon longitudinale afin d’accommoder le rouage à propulsion de la bagnole.

À sa défense, ce 2,0 litres était un bon choix pour la MX-5, lui permettant d’enregistrer des accélérations plus que satisfaisantes (0-100 km/h en 6,0 secondes) sans gâcher sa tenue de route si prisée par les adeptes du bolide. Mais celui-ci manquait de souffle à haut régime, et on sentait que ce n’était pas un moteur adapté à une voiture sport.

Or, étant donné que la MX-5 connaît des ventes remarquables sur notre marché, il est enfin possible de justifier une refonte du moteur. Et c’est exactement ce que l’on a fait. On l’a équipé de pistons et de bielles plus légers, d’un vilebrequin renforcé, d’un système d’injection des gaz modifié, d’un système d’entrée d’air plus volumineux, ainsi que d’un système d’échappement repensé.

Ainsi, le 2,0 litres est non seulement plus puissant, mais il respire mieux, donc il révolutionne plus haut – sa puissance maximale se manifeste à 7 000 tours/min au lieu de 6 000 tours/min – et le limiteur de régime moteur passe de 6 800 tours/min à 7 500 tours/min.

Plus rapide, mais aussi plus caractérielle
Grâce à ce nouveau moteur, la MX-5 est plus rapide, certes, mais a aussi vraiment plus de caractère qu’avant. Le 0-100 km/h s’effectue désormais en 5,8 secondes, faisant de la MX-5 2019 la version la plus rapide jamais produite, même plus véloce que la MAZDASPEED MX-5 Miata turbo commercialisée en quantité très limitée en 2004.

Mais c’est la volonté au moteur à révolutionner, le fait que le couple embarque plus bas dans le régime moteur et la sonorité augmentée qu’émet le nouveau pot d’échappement, qui font de cette nouvelle Miata une sportive beaucoup plus animée. Enfin, son moteur procure les mêmes sensations fortes que son châssis. Équipée ainsi, elle se rapproche drôlement d’une Honda S2000.

Pour le reste, tout est intact, comme la boîte manuelle à six rapports courte et précise, donnant davantage de rétroaction dans le levier, augmentant encore plus les sensations fortes. Et que dire de l’équilibre indéniable du châssis en raison d’une répartition de poids quasi parfaite et une conception légère, sans oublier une suspension calibrée pour permettre au pilote de ressentir ce que le train arrière fait, sans pour autant se sentir intimidé par la bête?

Petite, très légère, basse et bien ancrée au sol, la Mazda MX-5 adopte une dynamique de conduite dont possèdent très peu de voitures. Sa compacité permet à son chauffeur d’exécuter des manœuvres impossibles à reproduire dans une auto conventionnelle, car notre perception de la route est entièrement altérée. C’est pour cette raison que l’on adore autant cette bagnole.

Toit rigide ou souple?
Mon modèle d’essai était la déclinaison RF, qui signifie en anglais Retractable Fastback. C’est un toit rigide électrique qui se range entre le coffre et les sièges.

Certes, le toit mécanique ajoute 113 livres (51,2 kg) au roadster et réduit le dégagement pour la tête de 1,5 cm, mais il lui octroie une allure nettement plus sportive, racée et épurée que le toit souple, tout en augmentant l’insonorisation de l’habitacle.

N’ayez crainte, chers puristes, le toit souple existe toujours, et il se vend beaucoup moins cher que la déclinaison RF. On parle d’un écart 8 000 $ entre les deux. Le toit rigide fait donc grimper le prix de la MX-5 de façon importante, et si vous optez pour la déclinaison GT, comme mon modèle d’essai, qui ajoute des sièges en cuir nappa, des roues BBS, des freins Brembo, des renforts de châssis et quelques retouches esthétiques plus sportives, vous vous retrouvez avec une décapotable qui frôle les 50 000 $. Rendu là, on n’est pas très loin d’une Ford Mustang GT décapotable!

Cependant, si l’on s’en tient aux versions d’entrée de gamme, on fait une bonne affaire avec une Mazda MX-5, car elle demeure facile à vivre au quotidien en raison d’un coffre tout de même volumineux compte tenu de sa taille. Sa valeur de revente est bonne, sa fiabilité est irréprochable et sa consommation d’essence est impressionnante. En moyenne, nous avons enregistré 6,2 L/100 km. Même lorsque poussée à fond de train, chose que l’on fait souvent au volant de cette auto sport, elle ne dépassait pas 8,5 L/100 km, et le plein d’essence super ne coûte que 40 $!

Pour 2019, on en a également profité pour ajouter une caméra de recul, un volant télescopique et des portières repensées, les rendant plus faciles à actionner en ville.

Est-ce possible d’améliorer la perfection? Mazda nous prouve que oui en améliorant l’une des voitures sport les mieux pensées de l’industrie automobile actuelle.

Subaru Forester 2019 : la faute de l’Oncle Sam

En partageant une première image du Subaru Forester 2019 sur mon compte Facebook (Antoine Joubert – Chroniqueur Auto), une pléiade de commentaires ont défilé. Non, personne ne commentait l’arrivée d’une version Sport ornée d’artifices orangés qui, lorsque vêtue d’une carrosserie noire, donne l’impression d’une édition Harley-Davidson. En fait, les commentaires concernaient plutôt la disparition de la version XT et, par conséquent, du moteur turbo, ainsi que de la boîte manuelle. Il faut dire que les amateurs de voitures, qui se lassent de voir débarquer des dizaines de nouveaux VUS tous identiques chaque année, appréciaient l’audace de Subaru qui, à contre-courant, considérait toujours l’importance d’un certain plaisir au volant.

Il faut hélas croire que le marché a eu raison des bonnes intentions de Subaru, ce qui explique la disparition de la boîte manuelle par la trop faible demande : à peine 5% sur le marché canadien. D’ailleurs, du côté des États-Unis, cette option était déjà disparue du catalogue depuis quelques années. Or, on dit que 15% des acheteurs canadiens optaient pour la version XT, laquelle n’était ironiquement pas offerte avec la boîte manuelle. Cette dernière faisait plutôt appel à une version dégonflée du quatre cylindres turbo de l’actuelle WRX, réalisant des performances et procurant des sensations incomparables dans le segment.

En gros, 15% signifiaient autour de 2 000 unités, puisqu’environ 13 500 Forester ont été vendus l’an dernier au pays. Malheureusement, parce que nos voisins du Sud n’appréciaient guère cette version (vendue là-bas à 5%), mais aussi parce que Subaru Canada n’a peut-être pas les reins assez solides pour tenir tête aux Américains, on a choisi de plier et d’abandonner celui qui pouvait être qualifié de VUS compact le plus amusant à conduire du marché. Dommage…

La faute revient donc à l’Oncle Sam si cette cinquième et nouvelle génération du Forester ne se distingue plus autant que par le passé. Évidemment, elle conserve son caractère. Un style évolutif face au modèle que l’on remplace, avec des lignes angulaires, pas vraiment jolies, caractérisées par une immense surface vitrée. D’ailleurs, on peut encore considérer le Forester comme étant l’utilitaire offrant de loin la meilleure visibilité du marché.

Plus de versions, moins d’options
Pour 2019, on abandonne donc la version XT et son moteur turbo. Et on abandonne aussi les groupes d’options jadis offerts pour débarquer avec six versions : base, Commodité, Tourisme, Sport, Limited et Premier. Six versions, avec comme seule option l’ensemble EyeSight sur le modèle Commodité.

De ces versions, deux sont totalement nouvelles. La Sport, affichant un habillage exempt de garnitures chromées, où le noir lustré est omniprésent, jusqu’au niveau des jantes d’alliage. Cette mouture se distingue aussi par des garnitures décoratives orangées, franchement jolies, apportant un dynamisme qui ne se reflète certainement pas dans les lignes du produit. On dit d’ailleurs chez Subaru que la version Sport risque non seulement d’interpeller une nouvelle clientèle, mais aussi celle qui jusqu’ici se procurait la version XT. Alors ça, j’en doute…

La version Premier joue pour sa part la carte du luxe. Les garnitures chromées qui revêtent plusieurs éléments de la carrosserie lui permettent de se différencier du lot, tout comme ces jantes de 18 pouces qui, entre vous et moi, ne sont pas très élégantes. À croire que les stylistes ont fait appel aux services des designers de Honda pour celles-ci.

Cette version se démarque également par une présentation intérieure beaucoup plus soignée, principalement en raison de sa sellerie en cuir brun, riche et élégante, et qui se marie à merveille avec la plupart des teintes de carrosseries offertes. On y intègre de surcroît une nouvelle technologie baptisée DriverFocus, laquelle peut être considérée comme un détecteur de distractions au volant. Vous avez sommeil, vous quittez la route des yeux ou pire, vous textez? Le système, grâce à des capteurs de reconnaissance de vos pupilles, vous indiquera alors via un témoin sonore et lumineux, de vous concentrer sur votre conduite.

Fait intéressant, ce système est également relié à la mémorisation de la position du siège et des rétroviseurs, ce qui signifie qu’on les repositionnera au besoin, à la lecture de votre regard. Pour déjouer le système, vous pourriez certes opter pour des verres polarisés. Or, il vous sera encore plus facile de le faire en le désactivant au moyen d’un simple bouton!

Beaucoup de nouveau, malgré les apparences
Vous dire que la puissance du nouveau moteur à plat de 2,5 litres est nettement supérieure à celle de son prédécesseur serait exagéré. On dénote une puissance plus linéaire et un couple mieux réparti, ainsi qu’un meilleur rendement de la boîte CVT. Or, ce n’est certainement pas la douzaine de chevaux supplémentaire qui vous procurera de fortes sensations.

Au mieux, vous aurez droit à des performances comparables avec ce que la concurrence propose, mais dans un véhicule qui se distingue toujours par un comportement plus dynamique et qui se rapproche davantage de celui d’une voiture. Meilleure tenue de route, meilleures sensations au chapitre de la direction ainsi qu’une surprenante maniabilité, permettent au Forester de se singulariser face à la grande majorité de ses concurrents. On lui donnerait même l’avantage face au Mazda CX-5, reconnu pour sa conduite plus dynamique.

Plus confortable et bénéficiant d’un châssis plus moderne, le Forester s’équipe d’une nouvelle suspension favorisant la stabilité et le confort. À certaines reprises lors de notre essai, le sautillement du train arrière était légèrement perceptible. Un facteur qui serait normalement inacceptable, mais qui, curieusement, permet au Forester de demeurer mieux ancré au sol. Cela s’explique sans doute par cette nouvelle géométrie de la suspension arrière, ainsi que par un empattement allongé de 30 mm.

Évidemment, inutile de mentionner que le rouage intégral demeure de série. Le système X-Mode avec contrôle de descente en pente est d’ailleurs offert sur toutes les déclinaisons, ce dernier favorisant la traction dans la neige et dans la boue. Une nouveauté toutefois, la fonction X-Mode bimode qui sur les modèles Sport, Limited et Premier, permet de modifier la gestion de couple tout en désactivant le système antipatinage, pour une traction encore plus agressive. Vous utiliseriez par exemple cette fonction pour vous sortir d’un banc de neige ou encore pour circuler sur un chemin extrêmement boueux, où les risques d’enlisements sont élevés.

L’amélioration significative de la puissance de freinage fait honneur à un constructeur déterminé à se démarquer au chapitre de la sécurité. En présentation, Subaru ne cessait d’ailleurs de s’envoyer des fleurs en divulguant les résultats obtenus aux tests de collision de l’IIHS, mentionnant du coup les améliorations apportées au Forester 2019, au chapitre des impacts latéraux.

Applaudissons aussi les efforts effectués en matière d’insonorisation, puisque le Forester 2019 effectue un pas de géant à ce niveau. Puis, côté espace et facilité de chargement, on a fait tout ce qui était possible afin de faire de ce véhicule un utilitaire des plus polyvalents. Par exemple, on a grandement élargi l’ouverture du hayon qui atteint désormais 1 300 mm. Ce hayon motorisé s’ouvre et se referme à une vitesse nettement plus adéquate.

Dans la mire de l’Outback?
Parce que plus volumineux, confortable, spacieux, mais aussi parce qu’il bénéficie de nouvelles technologies absentes dans l’Outback, on peut s’attendre à ce que les parts de marché du Forester au sein de la famille Subaru grimpent radicalement cette année. Certains acheteurs attirés par l’Outback pourraient changer leur fusil d’épaule. Maintenant, il faut s’attendre à ce que l’Outback soit complètement remaniée pour l’an prochain. Et soyez-en certain, il profitera aussi de ce nouveau moteur quatre cylindres, du système DriverFocus, et sera sans doute également proposé en version Premier. Attendez-vous même à ce que l’Outback cède son six cylindres actuel pour le moteur turbocompressé de 2,4 litres qui siège actuellement sous le capot de l’Ascent, ce nouvel utilitaire intermédiaire récemment introduit par Subaru.

Alors oui, le Forester attirera davantage de gens. On perdra certainement quelques adeptes au passage, qui pleureront le départ de la version XT. Mais en fin de compte, celui qui se positionnait déjà comme le meilleur vendeur du constructeur gagnera en popularité. Le Forester constitue donc le modèle de conquête. Celui qui en 2019 attirera aussi des acheteurs provenant d’ailleurs, et qui n’auraient jamais considéré Subaru dans le passé. Espérons seulement que la fiabilité du nouveau moteur de 2,5 litres, profitant de 90% de nouvelles composantes (bloc, culasse, vilebrequin, etc.), soit plus fiable. Car l’acheteur d’un produit Subaru, aussi fidèle soit-il, est analytique. Et il n’accepte pas de devoir effectuer des visites répétées chez le concessionnaire.

La Ford Thunderbird de Marilyn Monroe sera à l’encan

Il vous sera bientôt possible de posséder la Ford Thunderbird 1956 qui appartenait à Marilyn Monroe.

En effet, la maison d’enchères Julien’s Auctions procédera à la mise en vente de cette voiture de collection. La firme prévoit que le prix de vente oscillera entre 300 000 $ US (387 000 $ CAN) et 500 000 $ US (645 000 $ CAN).

À titre informatif, Hagerty estime à environ 72 000 $ US (92 000 $ CAN) la valeur d’une Ford Thunderbird 1956. La valeur ajoutée provenant du fait que cette voiture ait appartenu à cette célébrité est donc plus que raisonnable.

Marilyn Monroe a acquis cette voiture à la fin de l’année 1955 alors qu’elle était encore neuve. Cette Thunderbird a notamment été utilisée lors de son mariage avec le dramaturge Arthur Miller le 30 juin 1956.

En tout, elle a conservé la voiture durant six ans. Elle l’a ensuite offerte à John Strasberg à l’occasion de son 18e anniversaire. Ce jeune homme était le fils du professeur de théâtre de Marilyn Monroe, Lee Strasberg. Un généreux cadeau qui a dû générer un lot de jaloux, entendons-nous.

À peine quelques mois plus tard, la célèbre actrice et chanteuse américaine s’est éteinte.

La maison d’enchères ne précise pas ce qu’il est advenu de la voiture par la suite.

Cette Thunderbird est propulsée par un V8 de 312 pouces cubes qui était optionnel en 1956, développant 225 chevaux. La voiture est aussi équipée d’une boîte automatique à trois rapports ainsi que d’une direction et d’un freinage assistés.

Sur l’odomètre, on peut y lire 30 399 milles (48 922 kilomètres).

L’encan aura lieu entre le 12 et le 16 novembre 2018 à Los Angeles (Californie).

Les tarifs sur l'acier amputent les profits de Ford de pratiquement 1 milliard $

Depuis son entrée à la Maison-Blanche, le Président des États-Unis d’Amérique accumule les controverses et suscite la plupart du temps la frustration de ses alliés. Pour le marché automobile, l’un des plus importants au pays, M. Trump a reçu de vives critiques des hauts dirigeants suite à l’imposition de tarifs à l’importation de certains matériaux comme l’acier et l’aluminium en mars dernier, des matériaux importants dans la construction d’une voiture. Conséquence de cette décision vivement contestée, Ford déclare avoir perdu un milliard en revenu alors que Honda affirme avoir perdu plusieurs centaines de millions de dollars.

En conférence chez Bloomberg à New York, le PDG de Ford James Hackett a déclaré que ces tarifs faisaient très mal à l’entreprise. Les prévisions de la multinationale évaluent actuellement l’impact des augmentations tarifaires. Elle soutient qu’une augmentation des coûts de production qui perdure se répercutera forcément chez les consommateurs. Rick Schostek, le vice-président directeur de la division nord-américaine de Honda, a quant à lui affirmé devant un comité sénatorial américain que cette tarification excessive avait fait augmenter ses coûts de production liés à l’acier de 90%. De plus, le manufacturier asiatique affirme assumer des contrecoups de cette mesure avec le Canada et la Chine lors de l’exportation de ses tondeuses.

Malgré des efforts de la part des deux manufacturiers, les consommateurs étatsuniens pourraient devoir payer le prix de ces enfantillages. Suite aux efforts de production locale de Ford, le manufacturier a constaté une hausse du prix de l’acier chez ses fournisseurs nationaux. Puisque le marché est protectionniste, les fournisseurs locaux voient leur demande croître, ce qui motive une hausse des coûts.

À l’heure qu’il est, les acteurs du marché automobile restent sur leurs gardes. Le 23 mai dernier, le Président Trump a laissé une porte ouverte concernant une seconde augmentation des tarifs sur les véhicules et les importations de certaines pièces. Selon les chiffres avancés par l’agence Reuters, cette surtaxe pourrait forcer les manufacturiers à hausser le prix de leurs voitures de 1 800 $ à 5 700 $, selon le modèle et le marché, ce qui aurait comme impact la mise à pied de 300 000 travailleurs.

Laquelle de la Porsche 911 GT2 RS ou de la McLaren 720S est la plus rapide?

Vous vous rappelez, lorsque nous étions jeunes, plusieurs sujets revenaient souvent dans la cour d’école : qui est le plus fort et qui est le plus rapide? Et bien aujourd’hui, nous allons avoir une vraie conversation de cours d’école qui ne mènera probablement à aucune conclusion ferme, mais qui suscitera assurément de vives réactions chez les amateurs de voitures. Récemment, dans une course de type drag, c’est-à-dire en ligne droite, le magazine Motorsport a opposé une Porsche 911 GT2 RS à une 720S, la nouvelle sensation du manufacturier McLaren. Alors selon vous, laquelle de la Porsche 911 GT2 RS ou de la McLaren 720S a été la plus rapide?

Détaillée à partir de 312 000 $ CAN, la 720S est mue par un moteur V8 biturbo de 4,0 litres offrant 720 PS ou 710 chevaux si vous préférez. Niveau couple, on parle de 568 livres-pied et rien de moins. Avec le mode de départ à l’arrêt engagé, la 720S peut atteindre 100 km/h en seulement 2,9 secondes, puis 200 km/h en 7,8 secondes.

La Porsche 911 GT2 RS se détaille quant à elle à partir de 334 000 $ CAN et elle présente un moteur issu de sa sœur, la Turbo S. La puissance du moteur à plat de 3,8 litres a été toutefois portée de 580 à 700 chevaux et son couple est de 553 lb-pi entièrement disponible à partir de seulement 2 500 tours/minute. La voiture ne demande que 2,7 secondes pour atteindre les 100 km/h et peut atteindre 338 km/h.

Dans la vidéo, on constate rapidement que la Porsche est plus rapide au départ et qu’elle a accès à bien plus de puissance à bas régime. Cela dit, la McLaren ne demande que quelques secondes après le départ et sa reprise 100-200 km/h semble meilleure. À la toute fin de la vidéo, on constate que la 720S remporte la course de 1 000 mètres en seulement 18,2 secondes alors que la 911 GT2 RS la suit tout près avec un chrono final de 18,7 secondes.

Nissan Altima 2019: enfin un moyen de se distinguer

Tanné de constater que l’Altima se vend de moins en moins depuis plusieurs années déjà au Canada, Nissan a pris le taureau par les cornes. Non seulement l’année 2019 marque l’arrivée de la sixième génération du modèle, mais elle est aussi synonyme de l’arrivée du rouage intégral pour cette berline intermédiaire.

Enfin une concurrente à la Subaru Legacy!
Dans le segment des berlines intermédiaires, rares sont celles qui offrent les quatre roues motrices. En fait, il n’y en a qu’une : la Subaru Legacy. Désormais, elle ne sera plus seule, puisque la nouvelle Altima tentera de lui soutirer quelques acheteurs. Ah, il y a également la Ford Fusion, mais comme sa mort est imminente, laissons-la de côté!

Hélas, le lancement de cette nouvelle génération du modèle a eu lieu en Californie. Il est inutile de préciser qu’il s’agissait sans doute du pire endroit pour mettre à l’essai un système à quatre roues motrices. Nous avons déjà hâte – en fait, presque – que les premiers flocons tombent sur le Québec afin d’opposer l’Altima à la Legacy et ainsi de présenter une évaluation plus réaliste et pertinente.

Sous le capot
Ça ne pourrait être plus simple. Pour le marché canadien, il n’y a qu’une seule motorisation. Il s’agit d’un bloc à quatre cylindres de 2,5 L. Celui-ci développe une puissance de 182 chevaux ainsi qu’un couple de 178 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à variation continue (CVT) qui rend le moteur bruyant – comme c’est malheureusement souvent le cas – lorsqu’il est moindrement sollicité. Force est d’admettre que la Nissan Altima 2019 n’est pas une fusée, mais on vit bien avec ce fait étant donné qu’il ne s’agit pas de l’objectif visé, loin de là.

Bien qu’il ne s’en serait probablement vendu qu’une poignée, on a quand même versé une larme en apprenant que le fameux moteur turbocompressé à compression variable ne traversera pas la frontière. Ses 248 chevaux et son couple de 273 livres-pied qu’il développe nous émoustillaient.

Toujours à titre de comparaison, notons que le moteur à plat de 2,5 L de la Legacy génère 175 chevaux et 174 livres-pied.

Qu’en est-il de la consommation?
Ressources naturelles Canada n’a pas encore publié les cotes de consommation de la nouvelle Altima. En revanche, du côté de Nissan, on affirme qu’en conduite combinée, elle consommera 7,9 L/100 km dans ses versions S et SV. À titre indicatif, en 2018, cette berline affichait une cote de 7,6 L alors que seules les roues avant étaient motrices.

En ce qui concerne la Legacy, elle se classe derrière l’Altima. En effet, en conduite combinée, elle enregistre une consommation de 8,2 L/100 km.

Trois modèles qui se pilent sur les pieds
Alors que les VUS sont plus populaires que jamais – j’ai l’impression d’écrire ceci dans chacun de mes essais routiers, et ce, peu importe la catégorie de véhicule –, on cafouille lorsque vient le temps d’élaborer une stratégie pour les différentes berlines dont les ventes dégringolent.

Entre une Altima haut de gamme et une Maxima d’entrée de gamme, il n’y a qu’un maigre écart de 2 000 $. La première doit se contenter d’un moteur à quatre cylindres et du rouage intégral tandis que la seconde est dotée d’un V6, mais il faudra vivre avec ses roues motrices avant.

Mais ce n’est pas tout. Il ne faut pas négliger la Q50 d’Infiniti qui fait partie de la même grande famille. Vendue à partir de moins de 40 000 $, elle joue dans les plates-bandes de ses deux cousines.

Y aurait-il une joueuse de trop sur le terrain? Une chose est sûre, je ne tomberais pas en bas de ma chaise si j’apprenais que la Maxima tirerait bientôt sa révérence.

Et pourquoi pas une version vraiment abordable?
Par « abordable », je veux dire « vraiment abordable ». Chez Nissan, on joue très fort du coude quand vient le temps de parler de prix. Après tout, c’est ce constructeur qui propose la voiture et le VUS les moins chers du marché, soit la Micra et le Kicks. Alors, pourquoi ne pas tenter une offensive similaire avec les berlines intermédiaires?

Certes, on ne lèvera jamais le nez sur une Altima à quatre roues motrices. Cela dit, ce n’est pas tout le monde qui en a besoin. La preuve, il a fallu plus de 25 ans à Nissan avant de se réveiller et de l’offrir. Bref, tout ça pour dire qu’il pourrait être à la fois avantageux pour Nissan et le consommateur de proposer une Altima à roues motrices avant avec un prix alléchant qui se situerait sous la barre des 25 000 $.

Le coffre de l’Altima peut loger jusqu’à 436 litres. Ce volume est tout à fait respectable, considérant que la Legacy peut accueillir jusqu’à 425 litres dans sa valise.

En bref
Dire que l’ancienne Altima était insipide serait un euphémisme. Bien qu’elle ne se distingue pas par un style à couper le souffle ou par un comportement routier transcendant, elle peut compter sur un solide atout pour l’année 2019 : son rouage intégral. Il sera intéressant de constater si cette caractéristique sera suffisante à l’Altima pour que son nombre d’adeptes cesse de diminuer.

Quatre concepts intéressants du nouveau Chevrolet Silverado 1500 2019

Au State Fair du Texas, cette semaine, General Motors a présenté quatre concepts de sa camionnette fraîchement redessinée, la Chevrolet Silverado 1500 2019, afin de promouvoir son éventail d’accessoires de personnalisation.

On a donc dévoilé les Silverado High Country Concept, Silverado LTZ Concept, Silverado RST Offroad Concept et Silverado RST Street Concept, quatre camions truffés de composants tous disponibles chez les concessionnaires GM. La personnalisation des véhicules avec des pièces d’origine est une mode de plus en plus populaire, et avec autant de camionnettes vendues chaque année, on ne peut blâmer des acheteurs d’apporter une touche unique à leur véhicule.

Le Silverado High Country Concept présente l’idée d’un camion plus luxueux pour les gens aventuriers, avec une suspension relevée de deux pouces ainsi qu’une calandre et des jantes de 22 pouces de couleur bronze. On y a également ajouté des freins avant Brembo avec étriers à six pistons, un couvercle de caisse rétractable de marque Advantage, un échappement double et un système d’admission d’air froid pour le moteur V8 de 6,2 litres.

Le Silverado LTZ Concept a été concocté pour démontrer les capacités de remorquage du camion ainsi que les pièces de performance pour le V8 de 5,3 litres. La camionnette est équipée de la suspension Z71, mais aussi d’un système d’échappement de performance, de freins avant Brembo avec étriers à six pistons, de jantes en alliage chromé de 22 pouces, d’un logo de calandre illuminé, des marchepieds chromés et d’un couvercle de caisse de marque Advantage. Le LTZ Concept est également muni d’une caméra amovible pouvant être attachée à la remorque, et qui projette l’image dans l’affichage de la planche centrale du camion.

Le Silverado RST Offroad Concept arbore une apparence monochrome et sportive jumelée à un ensemble hors route. Il comprend une suspension relevée de deux pouces, une barre sport, un éclairage auxiliaire à DEL provenant de Baja Designs, des jantes noires de 18 pouces avec pneus tout terrain, un logo de calandre illuminé, des garnitures noires, des marchepieds et un couvercle de coffre déroulable.

Enfin, le Silverado RST Street Concept affiche un look plus agressif avec une suspension abaissée, des graphiques apposés à la carrosserie, des garnitures à l’apparence de fibre de carbone, des freins avant Brembo avec étriers à six pistons, des roues de 22 pouces au fini noir reluisant et un couvercle de caisse rigide de marque UnderCover. Son V8 de 5,3 litres a également été modifié avec un système d’échappement double Borla et un système d’admission d’air froid.

Les quatre camionnettes seront également à l’affiche au prochain exposition SEMA à Las Vegas, le mois prochain.

Mercedes-Benz Classe A 2019 : littéralement emballante!

Jadis réservée au marché européen, la Mercedes-Benz de Classe A traverse l’Atlantique et devient le nouveau modèle d’entrée de gamme du constructeur à l’étoile d’argent. Même si elle ne remplace pas la Classe B dans la hiérarchie, elle force sa mise à la retraite au Canada dès l’an prochain. On veut laisser le champ libre à la Classe A qui débarque ici sous une nouvelle génération et c’est une sage décision car, croyez-nous, ils vont en vendre des tonnes, et même la petite CLA risque d’en souffrir. La Classe A brille par son niveau de luxe, par son agilité, mais surtout, par ses technologies qui nous font entrer dans une nouvelle ère.

Hayon ou berline?
Si nos voisins du Sud ont décidé de n’importer que la berline à quatre portes, l’affection des Canadiens pour les voitures à hayon aura convaincu les responsables de proposer au Canada les deux configurations, une excellente chose. Rares sont les occasions où l’on ne se fait pas dicter les choix par les « US ». Si la berline séduit par ses lignes plus racées, la version à hayon brille par son aspect pratique et son style plus dynamique. Mon collègue a récemment eu la chance de prendre le volant de la Mercedes-Benz Classe A 2019 à hayon, dans mon cas, je me suis concentré sur la berline.

Côté style, le design de la berline est magnifique. On lui a insufflé l’ADN de ses grandes sœurs, et il est difficile de croire qu’elle est aussi abordable au premier coup d’œil. Nous sommes loin de l’impression que la Classe B laissait. Vous voudrez sûrement jeter un œil à l’ensemble Sport qui ajoute quelques composantes issues des modèles AMG, dont un ensemble aérodynamique et des jantes de 18 pouces. L’effet est assez réussi, mais les jantes de 19 pouces optionnelles accentueront l’impact. On aurait toutefois aimé obtenir une palette de couleurs un peu plus éclatée pour la carrosserie, car seul le rouge est plus vivant.

Une seule mécanique, un peu moins puissante que la version à hayon
Si votre cœur flanche pour la petite Classe A, sachez que les choix sont assez simples et pour l’instant, il n’y a que deux versions : A 220 et A 220 4MATIC à rouage intégral. Toutes deux profitent d’un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 188 chevaux et un couple de 221 lb-pi, soit moins de puissance que la Classe A à hayon.

Il s’agit tout de même d’un nouveau moteur qui en est à sa première application, se distinguant notamment par son turbocompresseur à double volute, plus complexe, mais qui réduit fortement le délai d’inertie du turbo grâce à ses deux « hélices » de dimensions différentes. Le couple du moteur est ressenti à un régime plus bas, ce qui rehausse l’effet de puissance. Puisque le moteur requiert de l’essence super, il y aura donc un déboursé supplémentaire à la pompe...

Seule la version à hayon est offerte en version A 250 avec son moteur de 221 chevaux. On comprend alors que l’on a décidé d’en faire une version plus haut de gamme qui, bien entendu, sera plus dispendieuse que la berline. On a aussi officiellement annoncé l’arrivée de la A 35 AMG – elle sera dévoilée au prochain Salon de Paris –, un modèle qui rivalisera avec les autres compacts sport, mais avec en prime un niveau de luxe et de technologie au-dessus de la moyenne.

Nous avons parcouru plusieurs centaines de kilomètres au volant de la berline sur différents types de routes. Malgré des chiffres de puissance un peu moins reluisants que dans la Classe A à hayon, le moteur autorise des performances fort louables, le 0-100 km/h n’étant l’affaire que de 7,2 secondes. La boîte à sept rapports avec double embrayage n’est jamais prise en défaut, extirpant bien la puissance disponible tout en favorisant l’économie à vitesse de croisière. Le mode Sport permettra d’étirer les changements et de rendre la voiture un brin plus nerveuse.

Si vous appréciez les vertus d’une sportive compacte, vous serez servi. La voiture est extrêmement agile, et on peut la diriger du bout des doigts grâce une direction juste assez lourde pour préserver le sentiment de contrôle. Sur routes sinueuses, elle enfile les virages un après l’autre sans pratiquement aucun transfert de poids. La suspension n’a toutefois pas le confort de celle d’une classe S, demeurant plus rigide sur les longs trajets, et c’est pire avec les jantes de 19 pouces et les pneus à profil bas.

L’ensemble Premium est un impératif
Difficile de ne pas recommander l’ajout de l’ensemble Premium qui comprend plusieurs éléments intéressants dont un éclairage d’ambiance – magnifique en soirée –, l’intégration de notre téléphone intelligent avec CarPlay et Android Auto ainsi qu’un double écran d’affichage de 10,5 pouces au lieu de 7 pouces. On nous promet un prix sous les 40 000 $ pour une Classe A à rouage intégral et équipée de cet ensemble. Le système de navigation n’est étonnamment pas inclus de série, il faut impérativement nous tourner vers l’ensemble Premium et ensuite, ajouter l’ensemble Navigation. Bien entendu, le prix grimpe toujours...

La Mercedes-Benz Classe A 2019 est bourrée de technologies. Le cœur, c’est son système MBUX qui permet de contrôler un peu tout à bord et qui comprend également un assistant vocal. Étonnement, c’est la plus petite et la plus abordable des Mercedes qui profite des dernières avancées technologiques du constructeur.

Dès que l’on prend place à bord, on remarque inévitablement les deux larges écrans jumelés qui s’étirent pratiquement sur toute la largeur du tableau de bord. La qualité d’affichage et la présentation dynamique des composantes visuelles sont dignes d’un jeu vidéo. On peut interagir avec le système de plusieurs manières. Commandes sur le volant, pavé tactile, écran tactile, mais le plus intéressant, c’est de dire « Hey Mercedes » et lui demander ensuite tout ce que vous voulez, de la modification des fonctionnalités de la voiture aux informations pratiques dont le resto asiatique quatre étoiles le plus proche. Le système pourra même apprendre vos habitudes et par la suite anticiper vos désirs.

En outre, le système de navigation profite de la technologie de réalité augmentée. On superpose les informations de navigation à la caméra, ce qui permet d’ajouter des flèches directionnelles aux images de la caméra avant en plus des adresses civiques, une fonction que l’on apprend rapidement à apprécier. Bien entendu, ces services connectés requièrent un abonnement, mais ils sont inclus pour une période de trois ans. Nous avons d’ailleurs un texte complet sur le système MBUX de Mercedes.

Par le passé, on reprochait souvent aux nouveaux produits Mercedes de manquer d’un petit quelque chose pour être au sommet du podium. Ce n’est pas le cas de la Classe A. Elle a tout, et c’est pourquoi elle a été nommée Meilleure sous-compacte de luxe au Guide de l’auto. La berline de Classe A sera vendue début 2019, alors que la familiale devrait arriver sur le marché d’ici la fin de l’année. Les deux autos sont assemblées au Mexique, à l’usine d’Aguascalientes.

Un Chevrolet Silverado à six roues signé Hennessey

Hennessey vient tout juste de dévoiler sa plus récente création : une version à six roues du nouveau Chevrolet Silverado.

À partir du Silverado Trail Boss Z71, l’entreprise américaine de modification automobile a conçu l’Hennessey Goliath 6X6. En quelque sorte, on a répété le même exercice qu’avec le Ford F-150 Raptor qu’on a transformé en Velociraptor 6X6.

Parmi les modifications apportées, notons l’ajout d’un essieu à l’arrière, de suspensions qui élèvent le véhicule de 20 centimètres, d’une toute nouvelle boîte de chargement, de roues Hennessey de 20 pouces et de pneus BFGoodrich conçus pour la conduite hors route.

Sous le capot, le moteur V8 de 6,2 L de GM a été quelque peu bonifié. On lui a greffé un système de suralimentation HPE700 de 2,9 L. Ainsi, la puissance grimpe à 705 chevaux et le couple passe à 675 livres-pied. Malgré tout le poids rajouté au véhicule en raison de ces modifications, Hennessey affirme qu’il peut accélérer jusqu’à 96 km/h (60 mi/h) en environ 4,5 secondes.

Comme si ce n’était pas suffisant, il est possible de cocher quelques options : un moteur de 808 chevaux, des freins de marque Brembo et un habitacle redessiné.

Ce monstrueux Silverado peut être commandé directement chez Hennessey ou dans les concessionnaires Chevrolet participants.

Une garantie de trois ans ou de 36 000 milles (58 000 kilomètres) est offerte.

Prenez toutefois note qu’il ne conviendra pas à toutes les bourses. En effet, il faudra débourser 375 000 $ US (485 500 $ CAN) pour mettre la main sur l’un des 24 exemplaires qui seront produits.

Le pilote américain Michael Andretti vend sa Dodge Challenger SRT Demon

Depuis la sortie de sa déclinaison Demon, la Dodge Challenger SRT fait couler beaucoup d’encre. D’abord parce qu’elle est jolie, puissante et bruyante, mais surtout parce qu’elle est tout ce qui décrit le mieux les muscle cars américains typiques. Et elle n’était disponible qu’en 300 exemplaires au Canada et en 3 000 aux États-Unis! Alors lorsqu’une Demon est en vente, nul doute qu’elle trouvera rapidement preneur. Et imaginez lorsqu’on parle de celle qui a appartenu à nul autre que Michael Andretti!

D’abord, rappelons ici ce dont est équipée la Dodge Challenger SRT Demon. On parle d’un V8 équipé d’un compresseur volumétrique de 2,7 litres plutôt que le 2,4 de sa petite sœur la Hellcat. Ledit compresseur pousse 14,5 lb/po2 au lieu de 11,6 lb/po2, à 6 500 tr/min contre 6 200 pour les Hellcat. Et ce n’est pas tout. Dans un article rédigé par notre journaliste Marc Lachapelle, il explique que « par le biais de la plus grande prise d’air en production sur le capot, des prises rondes qui remplacent deux phares et d’autres sous les doublures des ailes, la puissance du gros V8 bondit à 808 chevaux (certifiés par la SAE) et 717 lb-pi de couple avec de l’essence super ou alors 840 chevaux et 770 lb-pi avec le contrôleur optionnel et de l’essence à indice d’octane de 100 ou plus. Et ce fleuve de carburant est dégorgé par deux pompes au lieu d’une. »

Maintenant, revenons à la vente de ce véhicule diabolique par le pilote de course américain Michael Andretti, le fils du champion du monde de Formule 1 de 1978 Mario Andretti. Malgré un passage difficile en F1, Michael est considéré par plusieurs comme l’un des meilleurs pilotes du pays. Il cumule à lui seul 101 podiums, 42 victoires et un titre de champion du monde en division CART IndyCar où il possède et dirige aujourd’hui une écurie bien en vue du nom d’Andretti Autosport.

En plus d’être unique aux yeux de plusieurs américains, l’édition mise en vente est la 47e des 50 exemplaires fabriqués par FCA pour ses clients spéciaux et certains membres de la haute direction du groupe. La maison d’enchères Mecum offrira aux acheteurs cette voiture unique du 3 au 6 octobre prochain. Elle n’a que 13 milles (20 km) au compteur et elle a toujours les tapis et les sièges recouverts d’une pellicule de plastique… disons qu’elle n’a probablement pas été utilisée fréquemment!

Mercedes-AMG E 53 coupé 2019 : plaisir et surprise

AUSTIN, Texas – Désolé de te dire ça, Mercedes-Benz, mais tes Classe E ont souvent été franchement pépères, malgré leurs grandes qualités, reconnues partout sur cette planète. À part les versions AMG, mettons. Surtout la discrète et néanmoins délirante familiale E 63 S, avec son V8 biturbo de 577 chevaux et son rouage intégral.

En fait, ta division de performance AMG a fait des merveilles pour la Classe E, récemment. Comme pour la Classe C et à peu près tout ce qu’elle touche. Or, j’ai beau le savoir et le répéter depuis des années, j’ai été plus qu’agréablement surpris par ce premier essai du nouveau coupé E 53 sur les routes du Texas.

D’abord pour les lignes modernes et fluides de sa carrosserie et le dessin de la calandre et des roues d’alliage, sur l’exemplaire Bleu nuit que j’ai conduit. Ensuite, pour le dessin et la clarté du tableau de bord, avec sa paire de grands écrans numériques, le confort et le maintien des sièges en cuir designo, et la qualité habituelle des matériaux et de la finition. C’est moins blingbling chez AMG maintenant. Tant mieux.

Un athlète complet
Cela dit, c’est en conduite que ce nouveau coupé impressionne le plus nettement. J’ai cru voir une Classe C, en m’approchant du coupé E 53, et c’est précisément l’impression qu’il m’a faite ensuite sur la route. Il offre des parts égales d’agilité et d’aplomb, de confort et de solidité, de silence et de stabilité, ce qui n’a rien de banal. Sa direction est nette et précise et ses ressorts pneumatiques, en plus de maintenir une assiette constante, permettent de soulever la carrosserie pour franchir une entrée pentue ou de l’abaisser de 4 cm pour déposer des charges dans le coffre.

Comme dans le coupé GT 53 à 4 portes, le groupe propulseur est tout simplement exceptionnel. Le six cylindres en ligne de 3,0 litres et 429 chevaux, suralimenté par un turbo et un compresseur électrique qui élimine le temps de réponse, profite de la poussée additionnelle et des 21 chevaux du démarreur-alternateur qui le relance avec une douceur totale, après un arrêt. Une boîte automatique à neuf rapports impeccable et le rouage intégral AMG à transfert de couple constant complètent le tableau. Que dire de plus?

Magie discrète
Je suis le premier à me réjouir et à savourer les prouesses des modèles AMG les plus puissants et performants. C’est assurément un des privilèges de ce métier que de les conduire et de les piloter à fond, sur un circuit. Par contre, s’il est question de conduite au quotidien, l’année durant, sur nos routes, je regarderais très sérieusement ce coupé E 53 et son cousin, le GT 53 à quatre portières.

Ces deux-là, comme le cabriolet E 53, nul doute, offrent un amalgame réjouissant d’élégance, de confort, de raffinement et de performance, avec une conduite toujours fine et maîtrisée qui n’a rien de robotique ou d’aseptisé. Malgré la kyrielle de systèmes électroniques dont ils sont pourvus. Ce qui n’est pas un mince exploit.

Le directeur d’AMG, Tobias Moers, vient d’obtenir l’accès direct au grand patron de Mercedes-Benz, en reconnaissance de l’importance et de la réussite croissantes de cette division pour le doyen des constructeurs. Voilà une sage et réjouissante décision pour tous ceux qui aiment l’automobile.