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La Lexus LC décapotable arrive bientôt

Deux ans après avoir introduit la Lexus LC, voilà que les rumeurs se confirment de plus en plus quant à l’introduction de la version cabriolet, un modèle qui devrait être dévoilé dans le cadre du festival Goodwood en juillet prochain.

C’est ce qu’a appris le site britannique Roadshow. On se souviendra que le concept avait été présenté au salon de l’auto de Détroit en janvier dernier, mais aucune date de mise en production n’avait été avancée.

Selon ce qui est permis d’apprendre, la version de production sera à quelques détails près calquée sur le concept. Rien de confirmé à savoir si le modèle sera équipé d’un toit souple ou rigide, mais on se souviendra que la IS C disposait d’un toit rigide. Vu l’espace de chargement assez étriqué de la LC, il n’est pas impossible non plus que l’on décide d’opter pour une capote souple plus compacte.

Côté mécanique, on peut s’attendre au même qu’avec la LC, soit un V8 atmosphérique de 5,0 litres dans le cas de la LC 500, développant une puissance de 471 chevaux et un couple de 398 lb-pi. Lexus ne passera certainement pas à côté d’une version hybride qui devrait marier le V6 de 3,5 litres à un moteur électrique livrant 177 chevaux et 221 livres-pied de couple supplémentaires.

Le modèle entrera notamment en compétition avec la Mercedes-Benz SL ainsi qu’avec la BMW Série 8 cabriolet. Les prix seront dévoilés ultérieurement, mais il faudra s’attendre à payer une surprime afin de s’offrir la possibilité de rouler cheveux au vent à bord du cabriolet. L’actuelle LC est vendue à un prix de base de 102 750 $, Dans le cas de la version hybride, le prix de départ est fixé à 118 850 $.

Face à face : Hyundai Veloster N 2019

Vous pensiez que Hyundai n’était bonne qu’à construire des voitures bon marché? La nouvelle Veloster N 2019 devrait vous faire changer d’idée!

Animée par un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres, cette petite bombe sur quatre roues développe une puissance de 275 chevaux et un couple de 260 livres-pied. Oui, une Hyundai de 275 chevaux!

Avec de telles performances, la Veloster N se taille une place de choix comme rivale directe à des modèles comme la Honda Civic Type R, la Subaru WRX ainsi que les Volkswagen Golf GTI et Golf R.

Au cours de cette capsule, les journalistes du Guide de l’auto William Clavey et Frédéric Mercier conduisent et analysent ce nouveau modèle qui fait énormément jaser depuis son arrivée chez les concessionnaires.

Les pires routes en 2019 selon CAA-Québec

Le mauvais état de notre réseau routier est une fois de plus mis en lumière avec la publication du tout dernier palmarès des pires routes de la province de CAA-Québec.

Comme lors des années précédentes, l’organisme avait demandé aux automobilistes de mettre en nomination des candidates et ce sont finalement plus de 21 000 votes qui ont été enregistrés sur son site – un record.

« À tous ceux qui se sont donné la peine de participer, je vous assure que votre voix a été entendue. CAA-Québec ira porter votre message et cette participation record rend notre intervention d’autant plus légitime et motivante », a déclaré la vice-présidente des communications et affaires publiques de CAA-Québec, Sophie Gagnon. Le gouvernement a récemment bonifié l’aide à l’entretien de la voirie locale, de même que les sommes allouées au réseau routier, qui s’élèvent à presque 25 G$ sur 10 ans. Il faut continuer dans cette voie pour rattraper le déficit d’entretien qui a été creusé pendant des années. »

La moitié du palmarès 2019 se compose de routes « récidivistes » où les bris et les nids-de-poule sont omniprésents ou encore de routes qui seront bientôt en réfection. Et pour la deuxième année de suite, c’est le boulevard Gouin Est à Montréal qui remporte l’honneur peu enviable de la pire artère au Québec.

Si les rues de la métropole font souvent parler d’elles, la réalité est que le reste de la province ne s’en tire guère mieux. D’ailleurs, neuf régions sont représentées dans le top 10 de 2019. Les Laurentides, la Montérégie et Chaudière-Appalaches sont celles qui ont obtenu le plus grand nombre de votes avec Montréal.

« Quand c’est rendu que tu dis à tes clients de faire attention aux trous sur notre rue de nos bureaux, c’est grave! Des pneus crevés, des roues endommagées, des véhicules désalignés… Ça commence à coûter cher à nos employés et pour notre flotte de camions », lance la direction d’une entreprise située sur la rue Newton, à Boucherville.

CAA-Québec a prévenu le ministère des Transports ainsi que l’ensemble des municipalités du palmarès et leur demandera dans quelques mois si les routes montrées du doigt ont été réparées ou s’ils ont un plan de match en ce sens.

Palmarès 2019 des pires routes du Québec

  1. Boulevard Gouin Est, Montréal (troisième nomination)
  2. Montée du Bois-Franc, Saint-Adolphe-d’Howard (deuxième nomination)
  3. Chemin Craig, Lévis
  4. Rue Newton, Boucherville
  5. Boulevard du Grand-Héron, St-Jérôme
  6. Route 389, sur la Côte-Nord (troisième nomination)
  7. Traverse de Laval, Lac-Beauport (quatrième nomination)
  8. Chemin Cadieux, L’Ange-Gardien, Outaouais
  9. Chemin Saint-Henri, Mascouche (deuxième nomination)
  10. Rang St-Martin, Saguenay

Subaru Forester 2019 : couteau suisse sur quatre roues

Avec son habitacle transformable, sa transmission intégrale en prise constante, sa petite capacité de remorquage et sa garde au sol élevée, le Subaru Forester se prête à une foule d’usage, comme un couteau suisse !

Les hauts dirigeants de Subaru devaient être hésitants lorsqu’ils ont dû débattre du bien-fondé de créer le Forester. C’était sans doute au tournant des années 90, une époque où le nouveau Jeep Cherokee compact (l’original) gagnait en popularité contre toute attente.

La formule choisie pour le mettre au point se devait d’être simple et efficace, et elle le fut. C’est en mariant la plateforme et la motorisation de l’Impreza à la transmission intégrale de la marque qu’est né le premier utilitaire de Subaru à la fin de 1997. Doté d’un habitacle transformable plus volumineux et d’une garde au sol supérieure, il offrait une polyvalence accrue comparativement à l’Impreza à hayon, tout en évoquant par sa forme anguleuse le populaire Cherokee d’alors.

Deux ans plus tôt, la formule avait d’ailleurs été testée auprès du public sous la forme d’un véhicule-concept baptisé Streega présenté au Salon de l’auto de Tokyo. Ses formes préfiguraient celles du premier Forester mais, heureusement, on n’a pas retenu son appellation!

À l’origine, le Forester servait de complément à l’Outback, qui était beaucoup plus grosse. Mais rapidement, à mesure que se sont succédées ses cinq générations, cet utilitaire a gagné centimètres et kilos pour devenir, en quelque sorte, l’équivalent de l’Outback, mais sous une autre forme : celle d’un VUS d’allure classique.

Alors que le modèle original mesurait 4,45 m de longueur, le Forester 2019 atteint 4,63 m et l’Outback 4,82 m. En revanche, le volume utile de son coffre, qui a augmenté considérablement comparativement au modèle des années 90, se compare aujourd’hui à celui de l’Outback à quelques litres près. Selon l’usage qu’on en fait, son volume peut varier de 1 003 à 2 008 L (et même 2 155 L dans le cas des versions les moins chères, les Forester 2.5i et Commodité). Si ces chiffres vous paraissent abstraits, un qualificatif suffira pour exprimer leur importance : gargantuesque!

Le plus populaire
Ce que les dirigeants de Subaru ne pouvaient imaginer en créant cet utilitaire dans les années 90, c’est l’importance qu’il allait acquérir au sein de la gamme. Ainsi, au Canada, au terme des cinq premiers mois de l’année, il occupe la première place du palmarès des ventes de la marque, devançant par quelques dizaines d’unités la Crosstrek et quelques centaines d’unités l’Outback. Chez nos voisins étatsuniens, au terme de la même période, il se retrouve à la seconde place du palmarès des ventes derrière l’Outback. En somme, ce constructeur nippon a le vent dans les voiles et, sur notre continent, le Forester y contribue largement.

Ce succès tient, entre autres, aux fréquents renouvellements dont ce modèle a bénéficié depuis 1997. Des changements réalisés tout en préservant son image d’utilitaire classique. Sa généreuse garde au sol de 220 mm va de pair avec cette image sans, toutefois, gêner l’embarquement, les concepteurs du Forester l’ayant doté de portes découvrant de grandes ouvertures et de seuils de porte très bas, donc peu gênants.

Subaru ne s’est jamais laissé tenter, non plus, d’arrondir les formes de sa carrosserie pour l’assimiler aux utilitaires que certains préfèrent qualifier de multisegments. Le constructeur n’a jamais tenté, non plus, de remplacer sa transmission intégrale en prise constante, de série depuis toujours, par un système réactif (ou « sur demande », disent certains constructeurs) sous prétexte de réduire sa consommation de carburant. Subaru a plutôt travaillé à optimiser l’efficacité écoénergétique de ses groupes motopropulseurs pour que ce système ne les rende pas gourmands.

Faible consommation
À ce sujet, les chiffres sont révélateurs. Le 4-cylindres à plat de 2,5 L du Forester, un moteur atmosphérique qu’il partage avec l’Outback, a une consommation moyenne de 8,2 L/100 km, nous apprend Ressources naturelles Canada (RNCan). Or, le guide de consommation publié par ce ministère nous révèle également qu’il s’agit de la même cote que le Nissan Rogue... à deux roues motrices ! Le Rogue à quatre roues motrices, lui, fait 8,7 L/100 km. De plus, parmi l’ensemble des rivaux du Forester, qui sont dotés d’une transmission intégrale, outre le Honda CR-V auquel RNCan attribue une moyenne de 8,0 L, tous les autres dépassent le Forester. Seule la nouvelle version hybride du Toyota RAV4 se détache du lot avec sa moyenne de 6,0 L/100 km.

Le Forester 2019 inaugure donc la cinquième génération de cet utilitaire. Dévoilé à New York l’an dernier, il adopte la nouvelle plateforme « globale » que partagera bientôt l’essentiel des modèles de la marque. De plus, son nouveau moteur de même cylindrée troque l’injection multipoint séquentielle pour un système d’injection directe. On retire de ce changement un léger gain de puissance et de couple, soit 12 ch et 2 lb-pi de plus, de même qu’une légère diminution de la consommation, d’environ 2%. Tout cela n’a toutefois rien changé aux performances de ce véhicule puisqu’il passe de 0 à 100 km/h en +/-9 s, comme son prédécesseur. Ce moteur est de nouveau jumelé à une boîte automatique à variation automatique qui, je l’avoue, ne m’impressionne pas particulièrement. À tout le moins, elle contribue clairement à limiter la consommation comparativement à la boîte manuelle offerte jusqu’à l’an dernier et qui a disparu du catalogue, tout comme le moteur turbo de 2,0 L et 250 ch.

En revanche, la dotation de série de cette nouvelle mouture du Forester s’enrichit de puissants phares à diodes électroluminescentes (DEL) et de systèmes d’infodivertissement dotés d’un écran de 6,5 po et des systèmes CarPlay d’Apple et d’Android Auto. Les concepteurs de cet utilitaire ont également développé une caméra arrière munie d’un dispositif de nettoyage; une innovation originale utile été comme hiver.

Aide pour conducteur distrait
Soulignons, par ailleurs, que le Forester Premier, le modèle haut de gamme dont nous avons fait l’essai, est livré avec le nouveau DriverFocus. Ce dispositif utilise un logiciel de reconnaissance faciale pour signaler au conducteur, à l’aide d’alarmes visuelles et sonores, un manque d’attention causé par une distraction ou de la fatigue. Ce dispositif original (et très efficace, je l’avoue), qui sera offert pour la Legacy 2020, s’ajoute à l’ensemble de dispositifs d’aide à la conduite EyeSight qui fait désormais partie de la dotation de la plupart des versions du Forester, sauf les 2,5i et Commodité d’entrée de gamme.

Doté d’une suspension plutôt molle (un peu trop à mon goût) contribuant à adoucir le roulement, le Forester se révèle très spacieux pour ses occupants, surtout à l’avant. La finition est satisfaisante, alors que l’insonorisation se révèle perfectible. Cela dit, on ne peut changer le son rond caractéristique du moteur à cylindres à plat opposés. Ça contribue au charme du Forester!

Vietnam: une première marque de voitures voit le jour

Le premier constructeur automobile vietnamien, Vinfast, s'apprête à livrer ses premières voitures, destinées à un marché local en rapide expansion, a annoncé la société.

Vinfast, lancé voici à peine deux ans, est le premier constructeur automobile local, filiale du plus grand groupe privé du pays, Vingroup, propriété de l'homme le plus riche du Vietnam, le multimilliardaire Pham Nhat Vuong.

La société a dévoilé ses deux premiers modèles, une berline et un 4x4, au mondial de l'automobile à Paris en novembre, en présence de l'ancien joueur de soccer David Beckham. Elle compte également produire des scooters et des bus électriques.

« Dans moins de 72 heures, les premières voitures de marque vietnamienne seront conduites dans les rues du Vietnam », s'est félicité le directeur général de Vingroup, Nguyen Viet Quanghe.

S'exprimant depuis l'usine du groupe située à Haiphong, devant des alignements de voitures rouges, blanches ou grises, il a affirmé que 10 000 voitures et « des dizaines de milliers » de scooters électriques avaient déjà été commandés.

Le premier ministre vietnamien, Nguyen Xuan Phuc, a de son côté déclaré espérer que ces véhicules aideraient le Vietnam à se faire un nom dans cette industrie, à l'instar de l'Allemagne ou du Japon.

« Les Vietnamiens sont capables de faire ce que le monde fait », a-t-il ajouté. Le pays assemble déjà des modèles de voitures étrangères pour son marché local, en croissance rapide: les ventes d'automobiles ont grimpé de 22% sur les cinq premiers mois de l'année par rapport au cinq premiers mois 2018, selon l'Association des constructeurs automobiles du Vietnam.

BMW X3 M et X4 M Competition 2020 : une cavalerie de 503 chevaux

La déferlante VUS, jumelée au succès commercial des véhicules de la division M, chez qui les X3 M40i et X4 M40i font figure de succès de vente , explique pourquoi la division performance du constructeur bavarois lance aujourd’hui les premiers X3 M et X4 M de son histoire. Ils sont animés par un nouveau moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres turbocompressé qui développe la bagatelle de 503 chevaux dans les cas des variantes Competition, rien de moins...

Selon Dirk Häcker, vice-président responsable de l’ingénierie pour la division M de BMW, l’objectif était de créer une M3 pour le segment X. Parions que l’arrivée récente du Mercedes-AMG GLC 63 S y est pour quelque chose, les marques allemandes ne manquant jamais une opportunité de s’affronter directement, même dans les segments les plus pointus du marché…

Voilà sans doute pourquoi notre premier contact avec ces VUS dopés aux stéroïdes s’est déroulé, non seulement sur les routes publiques des états américains de New York et du New Jersey, mais aussi sur le fabuleux circuit privé du Monticello Motor Club, ce qui nous a permis de pousser le X4 M Competition à la limite dans cet environnement contrôlé.

Un tout nouveau moteur
En premier lieu, il convient de préciser que le moteur des X3 M et X4 M, et leurs variantes Competition, est tout nouveau, 90% des pièces le composant étant inédites. Répondant à l’appellation S58, ce moteur adopte la configuration à six cylindres en ligne, si chère à BMW, ainsi que la double turbocompression. Toutefois, sa conception diffère de celles des autres moteurs partageant cette même configuration, puisque la course des pistons est réduite, que l’alésage a été augmenté, et que le vilebrequin est forgé. Il s’agit donc d’un nouveau moteur, qui sera éventuellement appelé à animer d’autres modèles chez BMW. On spécule, mais pourquoi pas la prochaine M3? BMW reste discret à ce sujet, mais poser la question c’est presque y répondre, surtout lorsque les ingénieurs évoquent la possibilité d’extraire davantage de puissance et de couple du moteur S58…

En plus de ce moteur, les X3 M et X4 M adoptent le rouage intégral M, calibré pour la dynamique, et des suspensions pilotées, réglables sur trois modes. Pour s’éclater un peu sur le circuit, il suffit d’appuyer sur le bouton M2, localisé sur la branche droite du volant, pour que le véhicule adopte ses calibrations les plus affûtées, et c’est parti…

Sur ce circuit très technique, long de 5,8 kilomètres, qui comporte des dénivellations, des virages à rayon décroissant, une fabuleuse chicane et de longues lignes droites, le X4 M Competition est dans son élément, et sa dynamique impressionne pour un VUS. Le freinage est mordant, grâce aux freins en composite de céramique, le véhicule s’inscrit très bien en rotation dès l’entrée du virage, et il fait preuve d’un bel aplomb lors de la réaccélération, alors que le mode M Dynamic autorise une légère dérive à l’accélérateur jusqu’au point de sortie.

Les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, et le X4 M Competition ne rechigne pas à l’idée de soulever ses roues avant intérieures pour les passer au-dessus des vibreurs dans la chicane. La sonorité du moteur à pleine charge est très évocatrice, mais demeure un peu étouffée ce qui est le propre des moteurs turbocompressés. Avec ses 503 chevaux et sa limite de révolutions fixée à 7 200 tours/minute, c’est également le moteur à six cylindres en ligne le plus puissant de la marque.

Le look de l’emploi
Les X3 M et X4 M Competition ont le look de l’emploi. Jantes en alliage de 21 pouces, boucliers massifs et bas de caisse enveloppants répondent présents, alors que le noir brillant s’affiche sur la calandre, les rétroviseurs latéraux et le diffuseur arrière. Sous cette carrosserie à l’allure un tantinet décalée par rapport aux X3 et X4 conventionnels, se cachent des tirants de rigidification du châssis et une barre antirapprochement reliant les deux tourelles des suspensions avant localisées juste au-dessus du moteur. Dans l’habitacle, on remarque les variantes de selleries en cuir bicolore avec inserts en suédine, le volant sport M, avec boutons rouges M1 et M2 permettant d’accéder rapidement à un comportement routier plus typé, ainsi que les éléments de décoration évoquant un véritable cockpit.

Sur la route, les X3 M et X4 M Competition savent se montrer dociles et relativement confortables, mais il tient de préciser ici que les routes américaines sur lesquelles nous avons roulé feraient l’envie de tous les férus de conduite sportive par la qualité de leur revêtement. C’est aussi à l’occasion de la conduite sur routes balisées que nous avons remarqué jusqu’à quel point la visibilité vers l’arrière est atroce dans le cas du X4 M, en raison de sa ligne de toit, ainsi que de l’étroitesse et de l’inclinaison de sa lunette. Comme les X3 M et X4 M sont identiques sur le plan technique, je choisirais d’emblée le X3 M qui est nettement plus logeable et pratique au quotidien, en plus d’être un peu moins cher…

La commercialisation au pays débute dès le mois de juillet 2019 et l’échelle de prix s’échelonne comme suit (transport et préparation en sus) : 82 700 $ pour le X3 M et 93 000 $ pour sa variante Competition, alors que le prix du X4 M est fixé à 84 300 $ et celui du X4 M Competition est de 94 600 $.

Des produits bons pour la peau, moins bons pour l’auto

L’été est arrivé et toutes les occasions sont bonnes pour passer du temps au soleil, s’amuser en famille ou entre amis et même se salir un peu. C’est une excellente chose pour votre corps et pour votre santé en général d’utiliser des produits comme de la crème solaire, de l’antiseptique pour les mains et du chasse-moustiques, mais il y a un petit problème : votre voiture les déteste.

Voyez-vous, les agents chimiques qu’ils contiennent peuvent réagir avec les surfaces en cuir et en plastique, causant ainsi une usure prématurée si elles ne sont pas protégées par un fini spécial ou lavées au moins à l’occasion.

Les nouveaux produits de plus en plus forts qui arrivent sur le marché n’aident pas. Ceci étant dit, même ceux qui paraissent les plus inoffensifs peuvent avoir un effet néfaste lorsqu’ils entrent en contact avec une surface des centaines, voire des milliers de fois par année.

Plusieurs antiseptiques pour les mains, qu’ils soient en gel, en mousse ou sous formes de lingettes, contiennent de l’éthanol. D’autre part, les crèmes solaires à indice de protection élevé renferment une plus grande quantité de dioxyde de titane pouvant réagir avec le plastique ou bien les huiles naturelles qu’on retrouve dans le cuir, surtout quand il fait très chaud. Quant aux chasse-moustiques, leur principal agent actif est du diéthyltoluamide (DEET).

Les constructeurs automobiles effectuent généralement des tests pour s’assurer que leurs habitacles résistent aux réactions chimiques découlant de divers produits qui entrent en contact avec les sièges, le tableau de bord, les panneaux intérieurs et les autres surfaces, en particulier lors d’une exposition aux rayons UV et à une chaleur intense (l’intérieur d’une voiture garée sous le soleil en plein été peut dépasser les 50 degrés Celsius).

Toutefois, les propriétaires de voitures peuvent faire quelque chose eux aussi. Nous n’allons surtout pas vous dire d’arrêter de mettre de la crème solaire, de l’antiseptique pour les mains ou du chasse-moustiques, mais songez à donner un peu plus d’attention à votre auto cet été. Plus précisément, vous devriez utiliser des produits conçus sur mesure ou minimalement de l’eau savonneuse pour laver chaque surface que vous touchez sur une base régulière.

Votre habitacle s’en portera mieux et vous passerez un meilleur moment sur la route. Bon été!

GMC Sierra 1500 Elevation 2019 : quoi, seulement quatre cylindres?

Alors qu’il y a à peine quelques années on aurait trouvé ridicule l’idée de déposer un moteur turbocompressé à six cylindres sous le capot d’une camionnette pleine grandeur, il s’agit maintenant d’une pratique courante. Et du côté de GMC, on a poussé l’exercice encore plus loin, c’est-à-dire que l’on ajoute un moteur turbocompressé à seulement quatre cylindres au sein de la gamme.

Il s’agit du tout premier véhicule de ce segment à proposer quelque chose de la sorte. Et nous avons été parmi les premiers en Amérique du Nord à en faire l’essai.

Un nouveau moteur
Sous le capot de sa version Elevation du GMC Sierra 1500 2019, on retrouve un bloc turbocompressé à quatre cylindres de 2,7 L. Celui-ci est lié à une boîte automatique à huit rapports. La puissance et le couple s’élèvent respectivement à 310 chevaux et 348 livres-pied. Sur papier, ces données sont plus que satisfaisantes.

Pour celui dont le Sierra servira comme simple véhicule de promenade, il pourrait s’agir d’une alternative intéressante. En revanche, pour le consommateur qui a besoin de transporter des masses élevées ou de remorquer de lourdes charges, il ne s’agit pas de l’idée du siècle bien qu’il puisse tirer jusqu’à 3 130 kilogrammes (6 900 livres) selon le constructeur. En effet, en étant fortement sollicitée, la turbocompression pourrait avoir tendance à vieillir prématurément et engendrer des coûts imprévus. Par prudence, il faudra s’assurer d’effectuer un entretien plus que rigoureux. Notons que la fiabilité à long terme de cette nouvelle motorisation demeure encore inconnue.

Pour une raison qui demeure abstraite, l’équipe de General Motors n’avait prévu aucun test de chargement ou de remorquage. Seulement une douce balade sur des routes de campagne et de banlieue au cours de laquelle on nous proposait un concours de photos. On est bien loin de l’utilisation faite par les acheteurs de ce type de véhicules! GMC aurait-il peur des réelles capacités de sa camionnette? On pourrait le croire…

Bref, lors des quelques kilomètres parcourus au volant du Sierra 1500 à quatre cylindres, on a constaté que ce moteur était suffisant… lorsque le pick-up ne travaillait pas. On s’imaginait difficilement cette motorisation être l’outil de travail principal d’un entrepreneur en construction ou d’un employé de la voirie. Comparativement aux versions dotées des V8, on a remarqué une certaine légèreté du train avant. Aussi, il faudra s’habituer à la sonorité qui est loin d’être celle à laquelle on s’attend d’un pick-up pleine grandeur.

Les autres moteurs demeurent
Entièrement renouvelé pour 2019, l’actuel Sierra peut évidemment abriter d’autres motorisations. En plus du V6 de 4,3 L de base, GMC propose un choix de deux V8 dont la cylindrée est de 5,3 L et de 6,2 L.

À l’instar de Ford qui offre depuis le printemps 2018 un V6 turbodiesel de 3,0 L, GMC a ajouté un six cylindres en ligne Duramax de 3,0 L. À cet effet, FCA vient tout juste de répliquer avec le V6 EcoDiesel de 3,0 L pour le Ram 1500.

Contrairement à Ford, aucun moteur turbocompressé à six cylindres ne figure au catalogue.

Économie de bouts de chandelle?
D’après Ressources naturelles Canada, le GMC Sierra à moteur à quatre cylindres consomme en moyenne 11,8 L/100 km. Certes, force est d’admettre que c’est inférieur à la cote du V8 de 5,3 L (13,5 L/100 km) et encore plus à celle du V8 de 6,2 L (13,9 L/100km). En revanche, bien qu’il est connu qu’un V8 qui dort ne consomme pas nécessairement plus qu’un tout petit bloc qui rame de toutes ses forces, la consommation du 2,7 litres pourrait se rapprocher dangereusement de celle des deux moteurs comptant deux fois plus de cylindres.

Un levier de vitesses comme dans le bon vieux temps
Contrairement à Ram qui a rejeté le levier de vitesses pour le remplacer par une bête roulette sur la planche de bord, Ford et General Motors n’ont pas osé tant de modernité. Situé sur la colonne de direction, celui des camionnettes pleine grandeur de General Motors est on ne peut plus traditionnel – et on aime ça comme ça! – comparativement à celui de Ford qui se trouve dans la console centrale.

Un pick-up fort au Canada
Bon an mal an, GMC vend, à quelques unités près, autant de Sierra au Canada que Chevrolet vend de Silverado. À titre d’exemple, Chevrolet a écoulé 55 000 Silverado au pays en 2018 alors que GMC a mis 53 500 camionnettes pleine grandeur sur la route. L’année d’avant, GMC avait mérité la première place avec 62 000 exemplaires contre 59 000 pour Chevrolet. Or, cette tendance et ce si petit écart dans les chiffres de ventes de ces deux marques sont propres au Canada. Si l’on jette un coup d’œil au marché américain, on apprend que Chevrolet a vendu entre 575 000 et 585 000 Silverado alors que chez GMC, les ventes n’ont pas dépassé 222 000 unités en ce qui concerne le Sierra.

Un système d’infodivertissement
Compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, le système d’infodivertissement du GMC Sierra 1500 Elevation 2019 est très simple à manipuler. Toutes les commandes sont faciles d’accès et les menus clairement détaillés. Toutefois, il serait difficile d’établir le classement des meilleurs systèmes d’infodivertissement chez les camionnettes pleine grandeur américaines puisque Uconnect et SYNC 3 brillent également par leur facilité d’utilisation et leur efficacité.

En bref
Si le Sierra muni du bloc à quatre cylindres vous interpelle, remettez en question vos besoins – ou vos désirs. En effet, il serait bien possible qu’une camionnette intermédiaire, comme le Chevrolet Colorado ou le GMC Canyon, équipée du V6 de 3,6 L, réponde entièrement à vos besoins. Posez-vous la question. En plus d’avoir entre les mains un véhicule maintes fois plus agile, vous aurez, pour un prix inférieur, des capacités comparables.

Toyota ajoutera deux systèmes de sécurité pour 2020

Dans le but d’accroître la sécurité des conducteurs et des passagers des véhicules Toyota, le constructeur japonais annonce qu’il ajoutera deux nouveaux systèmes de sécurité à sa gamme en commençant par la plupart des modèles 2020.

Le premier est l’arrêt automatique du moteur qui, comme son nom l’indique, éteint automatiquement le moteur après une période prédéterminée lorsque le véhicule est laissé en marche. L’avertissement sonore et visuel du système Smart Key sera amélioré et une fonction de l’application mobile servira aussi de rappel.

Le second système qui sera introduit à partir de 2020 est conçu pour empêcher le véhicule de se déplacer involontairement. Il peut soit appliquer automatiquement le frein de stationnement électronique ou encore mettre la boîte de vitesses en position d’arrêt (Park) si jamais le conducteur sort du véhicule sans avoir placé le levier à la position d’arrêt.

La compagnie n’a pas précisé pour l’instant si ces deux systèmes seront intégrés de série à la suite de dispositifs d’aide à la conduite Toyota Safety Sense, mais il serait probable que oui.

Utilisant une technologie de caméras et de radars au laser, Toyota Safety Sense comprend un système précollision, une alerte de sortie de voie et des feux de route automatiques dans sa version de base. La plus récente et complète, appelée Toyota Safety Sense 2.0 et offerte avec les nouveaux modèles RAV4 et Corolla, ajoute notamment la détection des cyclistes, un régulateur de vitesse dynamique à radar qui fonctionne à toutes les vitesses ainsi qu’une aide au maintien dans la voie.

Volkswagen : voiture du peuple… américain

Le scandale TDI, connu sous le nom de Dieselgate, ça vous dit quelque chose? Parce que si l’on se fie aux récents résultats de ventes de Volkswagen en Amérique du Nord, il semble évident que la plupart des automobilistes ont oublié. En effet, Volkswagen a vendu l’an dernier plus de véhicules au pays qu’en 2013, 2014 et 2015, périodes précédant la pseudo-chute de l’empire Volkswagen...

Rappelons que c’est en septembre 2015 que ce scandale industriel a fait surface, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) ayant révélé des anomalies dans les tests d’émissions polluantes de plusieurs véhicules de la marque. Il en a découlé la révision ou la mise au rencart de plus de 11 millions de véhicules Volkswagen, Audi, Porsche, Seat et Skoda, ainsi que plusieurs milliards d’euros en amendes.

Ironiquement, pour Volkswagen, cette publicité négative ne semble pas avoir eu beaucoup d’impact. Certes, le constructeur a drastiquement eu à changer ses plans d’avenir, plusieurs portant sur la multiplication des moteurs TDI. Cela dit, avec une restructuration massive et un meilleur ciblage des besoins de différents marchés, Volkswagen a su s’ajuster rapidement. Ainsi, il parvenait à écouler en 2018 plus de 72 000 véhicules au Canada, et 354 000 chez nos voisins du Sud.

Il faut dire que Volkswagen a complètement changé son fusil d’épaule. À une certaine époque, on le considérait comme un fabricant presque marginal aux États-Unis, alors qu’aujourd’hui, il cible directement l’acheteur américain. Une Passat et un Atlas « made in USA » et uniquement disponibles en Amérique du Nord, une Jetta qui elle aussi, est développée que pour notre marché, ainsi qu’un Tiguan qui répond mieux que jamais aux besoins des jeunes familles de chez nous.

Pour les amateurs québécois de la marque, il ne s’agit toutefois pas d’une très bonne nouvelle. Parce que ces véhicules manquent d’attrait, de personnalité, et n’ont effectivement plus la fougue et l’audace des anciens modèles. Il suffit de jeter un œil à la Passat européenne pour réaliser à quel point la nôtre est insipide. Or, malgré une baisse du marché de la berline intermédiaire, Volkswagen n’avait jamais autant vendu de Passat en Amérique du Nord.

C’est connu, l’acheteur québécois est bien différent des autres Canadiens et Américains. À preuve, l’offre des désormais défuntes Golf City et Jetta City, qui n’avaient été introduites chez nous que pour plaire aux acheteurs de la Belle Province. En 2007, plus de 60% des ventes canadiennes de ces voitures étaient faites chez nous. Or, il est difficile pour un manufacturier de justifier l’importation de modèles que pour le marché canadien. Alors, imaginez comment il est impensable d’offrir une voiture qui ne s’adresserait qu’aux Québécois!

Voilà donc pourquoi, faute de succès ailleurs en Amérique du Nord, Volkswagen délaissera prochainement la Golf SportWagen et la Beetle. Diverses rumeurs évoquent même la possibilité de l’abandon de la Golf, les ventes américaines de ce modèle étant presque symboliques. À peine deux fois plus de ventes qu’au Canada pour 2018 (42 271 contre 21 477), tandis que la population des États-Unis est dix fois plus élevée. Ainsi, la laisserait-on vraiment tomber?

Chose certaine, les recentes décisions prises par Volkswagen ont porté fruit. Parce que la plupart des nouveautés lancées ces dernières années sont devenues des modèles à succès. Surtout lorsqu’il est question du Tiguan. Voilà un véhicule qui, personnellement, me déçoit en raison de son rendement mécanique, mais qui, avouons-le, cible mieux que jamais l’acheteur des VUS compacts les plus en vogue. Il ne faut donc pas être étonné d’une hausse drastique des ventes. Près de 100% d’augmentation de ventes en deux ans au Canada et plus de 125% d’augmentation aux États-Unis.

Au fil du temps, Volkswagen a aussi abandonné chez nous plusieurs autres modèles. L’Eos, avec raison, l’élégante CC ainsi que le Touareg, toujours offert en Europe. Or, l’arrivée d’une nouvelle berline de luxe plutôt nichée apporte à mon sens un vent de fraîcheur au sein de la gamme. Il s’agit de l’Arteon, une berline à hayon de grand volume, à rouage intégral et qui, essentiellement, vient rivaliser avec les Buick Regal et Kia Stinger. Finition de haut niveau, ligne élégante et performances surprenantes caractérisent cette voiture de 48 000 $, qui ne sera assurément pas un modèle à volume, mais qui contribuera positivement à l’image du constructeur. En quelque sorte, une remplaçante de la CC qui, au Québec, risque d’attirer l’attention.

Quoi qu’il en soit, Volkswagen a su passer à travers une tempête qui nous semblait quasi insurmontable. Et avec l’arrivée prochaine d’un utilitaire urbain et d’une toute nouvelle famille de véhicules électriques, il est clair que l’on tournera définitivement la page sur le scandale TDI.

L’Aston Martin DB5 1965 de James Bond mise à l’encan

On la décrit comme « la voiture la plus célèbre au monde ». Chose certaine, l’Aston Martin DB5 1965 est le modèle le plus emblématique du prestigieux constructeur anglais depuis qu’elle a volé la vedette aux côtés de Sean Connery alias James Bond dans le film Goldfinger.

Le 15 août prochain, lors d’un encan de RM Sotheby’s à Monterey, en Californie, l’un des trois exemplaires survivants commandés par Eon Productions et équipés des fameux gadgets de Q, tel que vu dans le film, sera mis aux enchères.

Peinte en gris Snow Shadow, cette DB5 comprend notamment une mitraillette Browning de calibre .30 dans chaque aile, des couteaux pour crever les pneus dans le moyeu des roues, un écran pare-balles qui se soulève à l’arrière, un radar de surveillance à bord, des systèmes qui projettent un écran de fumée et qui versent de l’huile sur la chaussée, des plaques d’immatriculation rotatives et un siège éjectable côté passager.

On retrouve également d’autres gadgets qui n’ont pas servi dans le film, comme un téléphone dans la porte du conducteur pour communiquer avec le quartier général du MI6 et un compartiment sous le siège pour cacher plusieurs armes.

La DB5 1965 qui sera vendue cet été (numéro de châssis 2008/R) n’a eu que trois propriétaires privés pendant plus d’un demi-siècle. Elle est d’ailleurs restée exposée 35 ans au musée automobile Smokey Mountain de Pigeon Forge, au Tennessee.

En 2006, RM Sotheby’s l’a offerte au public dans un état plus ou moins restauré. La compagnie suisse Roos Engineering s’est chargée de remettre aux normes le châssis et la carrosserie et de s’assurer de la fonctionnalité des 13 modifications initialement conçues pour James Bond.

« C’est une chance incroyablement rare de jouer les agents secrets dans une voiture qui offre une performance et un style extraordinaires. Nous sommes honorés de mettre à l’encan cette DB5 de Bond en compagnie de nos partenaires d’Aston Martin », a déclaré Barney Ruprecht, spécialiste des voitures chez RM Sotheby’s.

Selon les estimations, le bolide vaudrait entre 4 M$ et 6 M$.

GM accroît la production de ses plus gros camions

La demande pour des camions ne montre aucun signe d’essoufflement. Même si son usine de Flint, au Michigan, fonctionne déjà avec trois quarts de travail, General Motors a annoncé hier un investissement de 200 M$ en vue d’accroître la production de ses nouveaux Chevrolet Silverado HD et GMC Sierra HD, qui commencent cette semaine à être expédiés chez les concessionnaires.

Rappelons que le constructeur avait aussi augmenté la production de ses camions légers pleine grandeur à Fort Wayne, en Indiana, berceau des Silverado 1500 et Sierra 1500.

Depuis 2009, GM a investi plus de 30 G$ dans ses usines américaines, dont plus de 2,1 G$ dans celle de Flint depuis 2013, permettant ainsi de fabriquer environ 40 000 unités supplémentaires par année, notamment un nombre accru de modèles à cabine multiplaces et à moteur diesel.

Cela se traduit également par la création de 1 000 nouveaux emplois cette année, portant la main-d’œuvre de Flint à plus de 5 000 ouvriers. Le plus récent investissement vise surtout à améliorer les convoyeurs et l’outillage de l’usine afin de soutenir la production accrue. Les travaux seront terminés durant la première moitié de 2020.

« Nous avons une excellente occasion d’augmenter nos revenus du côté des camions HD parce que nous avons investi dans l’innovation, les performances et les compétences, a déclaré le président de GM, Mark Reuss. Nos tout nouveaux camions Chevrolet Silverado HD et GMC Sierra HD sont les plus solides, les plus forts et les plus compétents que nous avons jamais offerts et notre équipe de Flint est prête à relever le défi de fabriquer des produits de qualité de classe mondiale pour stimuler la croissance. »

N’oublions pas de mentionner aussi que GM a confirmé le développement et l’éventuelle production d’un camion électrique pleine grandeur. Aucun échéancier n’a toutefois été donné.

Voyager en voiture 100 % électrique : plus facile qu’on pourrait le croire

Tout comme il fallait être plutôt aventurier pour voyager en automobile à ses débuts, car les stations-service étaient rares, les véhicules peu fiables et les routes difficilement carrossables, il a aussi fallu faire preuve d’un certain cran pour faire de longs voyages en voiture 100% électrique il y a quelques années.

En effet, le manque d’autonomie de ces premiers modèles électriques combiné aux rares infrastructures rendaient le voyage passablement compliqué.

Or, ce n’est déjà plus le cas.

Grâce à l’arrivée d’un nombre croissant de véhicules 100% électriques dont l’autonomie varie entre 350 et 550 kilomètres, il est devenu beaucoup plus facile de parcourir le Québec ou même les États-Unis avec un minimum de planification. Dans la majorité des régions d’Amérique du Nord, il y a maintenant un réseau de bornes de recharge rapide à 400 volts (connu sous le vocable BRCC) et de Superchargers Tesla qui vous permet de voyager sans encombre. Or, leur nombre croîtra de manière exponentielle au fil des prochaines années.

Chez nous, le Circuit électrique d’Hydro-Québec avait déployé en date du 30 avril 2019 177 de ces BRCC au Québec et dans l’est de l’Ontario. Si l’on y ajoute les BRCC des autres réseaux et les Superchargers Tesla (réservés aux véhicules Tesla), on dénombrait plus de 400 bornes rapides sur le territoire du Québec en juin 2019. On devrait en compter plus de 2 000 d’ici 7 à 8 ans.

Si vous comptez faire un long voyage, jetez un coup d’œil sur les applications qui vous indiqueront où se situent les BRCC ou les Superchargers tout au long de votre trajet. Des applications telles que Le Circuit électrique, Flo, Chargehub ou PlugShare vous seront très utiles pour les localiser. Vous découvrirez qu’il y a maintenant des dizaines de milliers de bornes de recharge de niveau 2 (240 volts) à travers le Canada et les États-Unis auxquelles s’ajoutent des milliers de BRCC et de Superchargers Tesla pour les plus longs déplacements. Certaines de ces applications vous permettent même de tracer un itinéraire en fonction de votre parcours et de l’autonomie de votre voiture, ce qui vous rend la tâche d’autant plus facile.

Si vous planifiez vous arrêter à un ou des hôtels durant votre grand voyage, vous pouvez en trouver de plus en plus facilement sur Internet… dont plusieurs qui offrent la recharge gratuite. Je ne sais pas pour vous, mais il ne m’est jamais arrivé de faire le plein gratuitement à une station-service! Au moment d’écrire ces lignes, ma voiture électrique était justement branchée à une borne de recharge gratuite à un hôtel de Moncton au Nouveau-Brunswick.

Eh oui! J’ai bel et bien parcouru 1 000 kilomètres sans problème en une seule journée… sur des routes montagneuses, le tout sous une pluie diluvienne « agrémentée » de vents violents.

Le temps du repas
Lorsque l’on est en vacances, on veut parfois paradoxalement prendre son temps… et ne pas perdre de temps pour se rendre à notre destination. Ayant moi-même fait de longs voyages à plusieurs reprises (Saguenay, Charlevoix, Îles-de-la-Madeleine, New York, Detroit, Caroline du Nord), je m’arrange pour « faire le plein » au moment du repas.

En partant de chez moi près de Montréal hier matin, je me suis rendu d’une traite à Rivière-du-Loup où je me suis arrêté pour manger pendant que la voiture se rechargeait. Le temps de la recharge étant à peu près le même que celui d’un repas (entre 40 minutes et 1 h 15, dépendant du modèle de voiture électrique), je ne perds pas de temps.

L’installation de BRCC plus puissantes (100 kW, 150 kW et même plus) et de Superchargers Tesla à temps de recharge de 1 600 km/h (ou 400 km en 15 minutes) au cours des prochains mois réduira encore plus le temps de recharge, ce qui signifie que vous n’aurez même plus le luxe de terminer votre repas avant que votre voiture ne soit rechargée.

Les longs voyages en voiture 100% électrique sont maintenant chose courante pour de plus en plus de gens et, une fois que vous y aurez goûté, vous apprécierez ce silence… qui aide à passer en « mode vacances » un peu plus rapidement.

Bon voyage!

Fiat 500X Édition Urbana : pour un peu plus de style

Pour ceux qui voudraient se démarquer davantage au volant de la Fiat 500X, FCA vient d’annoncer une nouvelle Édition Urbana pour 2019.

Basée sur la 500X Trekking, cette version de la compacte à hayon italienne arbore des boîtiers de rétroviseurs, poignées de portes, contours de feux arrière, garniture de hayon et autres moulures au fini noir. Un logo 500X accentué de cuivre se retrouve à quelques endroits, dont sur le moyeu des jantes de 18 pouces au fini noir mat. Des longerons de toit noirs ainsi que des phares à DEL avec antibrouillards et contours noirs complètent l’apparence extérieure.

À l’intérieur, la 500X Édition Urbana comprend des sièges exclusifs ornés d’un tissu noir à motif Castiglio et de logos 500 brodés couleur cuivre, un tableau de bord texturé au fini noir avec un logo 500 cuivré, une console centrale peinte en noir ainsi que des garnitures spéciales sur les bouches d’air et la radio.

Très abordable, l’Édition Urbana coûte seulement 995 $ de plus que la 500X Trekking, qui se vend à partir de 32 995 $ avant les frais de transport et de préparation. D’autres options et ensembles peuvent s’y ajouter, par exemple le groupe d’aide au conducteur amélioré (1 795 $), le toit panoramique à deux panneaux et le système audio Beats (1 795 $), les sièges avant chauffants et le pare-brise chauffant (495 $), le groupe confort (695 $) et la navigation par GPS (700 $).

Il n’y a aucun changement sous le capot, donc vous aurez le même moteur MultiAir turbocompressé de 1,3 litre avec fonction d’arrêt/redémarrage, une boîte automatique à neuf rapports et un système de transmission intégrale avec désaccouplement de l’essieu arrière.

La nouvelle Fiat 500X Édition Urbana 2019 est disponible dès maintenant chez les concessionnaires Fiat à travers le Canada.

On vous présente la « Scirocco à un million de dollars »

Vous vous rappelez la Volkswagen Scirocco? Les ventes de cette petite voiture à trois portes basée sur la Golf ont cessé au Canada en 1989 et nous n’avons jamais vu la troisième et dernière génération (2008-2017) parce que la compagnie craignait qu’elle fasse mal à la Golf GTI. De plus, l’écart grandissant entre le dollar américain et l’euro rendait la Scirocco difficile à justifier.

Nous n’allons pas vous annoncer ici que la petite Volkswagen s’apprête à effectuer un retour. Il s’agit plutôt de vous parler d’un homme appelé Jason Whipple qui a transformé une Volkswagen Scirocco S 1980 coûtant 7 000 $ en une création originale qu’il a baptisée la « Scirocco à un million de dollars ».

Non pas parce qu’elle vaut une telle somme, mais plutôt parce qu’il a l’impression d’avoir dépensé une fortune pour la démonter, la modifier et la personnaliser depuis près de dix ans.

Décorée aux couleurs de l’arc-en-ciel, avec des éléments graphiques accrocheurs et du lettrage flou, cette sportive à hayon est moitié bolide d’accélération, moitié œuvre d’art – et 100% cool!

Whipple, qui est le cofondateur de l’entreprise californienne Rotiform Wheels, a installé des jantes sur mesure, troqué la boîte de vitesses et même construit à la main un moteur atmosphérique de 2,0 litres capable de générer 180 chevaux. En fait, tout ce qui se trouve sous le capot n’est pas d’origine.

Pour ce qui est de la carrosserie, Whipple a littéralement donné carte blanche à l’artiste britannique Nicolai Sclater pour qu’il peigne à la main sa voiture. Celui-ci a incorporé plusieurs idées novatrices en plus de passer divers messages à caractère social comme « the future is our fault » et « things won’t change until we do ».

L’équipe a dévoilé sa création en novembre dernier au Salon de la SEMA à Las Vegas. Depuis ce temps, la voiture ne cesse de susciter de l’engouement.

Et vous voulez savoir la suite? Whipple projette de concevoir une deuxième Scirocco haute en couleurs pour conduire ses deux jeunes enfants à l’école. Apparemment, elle s’appellera la « Scirocco à deux millions de dollars »!

Maserati Levante GTS 2019 – imparfaite perfection

Pour 2019, Maserati rehausse d’un cran le degré d’exotisme de son utilitaire Levante. Et pour cause, l’ajout de deux nouvelles versions animées par un V8 biturbo conçu par Ferrari. Rien de moins! Or, en mai dernier, Ferrari annonçait son intention de cesser la production de moteurs pour Maserati. Une simple question de rentabilité, selon le chef de la direction de l’entreprise, Louis Camilleri. Cette annonce concorde ironiquement avec la fin de la production des coupés et cabriolets GranTurismo, qui ne seront pas reconduits pour 2020. Maserati nous promet en revanche plusieurs nouveautés qui seront prochainement introduites, notamment un utilitaire plus compact, souhaitant rivaliser avec le Porsche Macan, ainsi qu’avec l’Alfieri, attendue pour 2022. Sans oublier l’hybridation de plusieurs modèles, évidemment.

En attendant, la prestigieuse firme italienne a élargi la gamme de son utilitaire Levante. Quatre versions se retrouvent ainsi au menu, allant de celle de base jusqu’à la surpuissante version Trofeo, produisant 590 chevaux. C’est cependant au volant d’une version GTS de 550 chevaux que j’ai pu rouler pendant quelques jours, ce qui m’a permis, je l’admets, de me réconcilier avec la marque.

Il faut dire qu’en 2016 et 2017, j’avais mis à l’essai une berline Ghibli ainsi qu’un Levante S, lesquels m’avaient énormément déçu en raison d’une qualité de fabrication désastreuse. Propriété d’un de mes amis, le Levante 2017 a d’ailleurs fait l’objet de nombreux problèmes d’ordre mécanique et électronique, malgré son très jeune âge. Ainsi, mon expérience avec Maserati n’était jusqu’ici pas très positive.

Marcher sur des œufs
À mots couverts, un représentant de la marque m’avait d’ailleurs fait mention que les critiques négatives portées à l’endroit de son produit lui avaient fait très mal. Normal en considérant que l’on ne retrouve au Québec que deux concessions Maserati, appartenant de surcroît au même propriétaire. Ainsi, en effectuant une demande pour l’essai d’une nouvelle voiture, j’avais donc l’impression de marcher sur des œufs. Une simple impression, puisque Maserati Canada a bien voulu se prêter au jeu en me prêtant sa plus récente nouveauté.

Dévoilé l’an dernier au prestigieux festival de Goodwood, le Levante GTS vise directement l’acheteur des BMW X5 M, Range Rover Sport Supercharged et Porsche Cayenne Turbo. Le Mercedes-AMG GLE 63? Oui, celui-là aussi! La concurrence est donc très forte dans ce segment, pour lequel les ventes sont en hausse constante. D’ailleurs, sachez que le Levante constitue le produit Maserati le plus populaire depuis son arrivée. Une statistique peu significative, considérant la faible popularité des autres modèles, mais qui prouve tout de même que le fabricant réussit à s’accaparer une petite part du gâteau.

Au premier contact, je constate d’abord que la version GTS a vraiment fière allure. Surtout lorsque peinte du blu emozione! Une sacrée belle gueule, qui se démarque de celle de ses rivaux allemands. Un devant plus agressif aux ailes élargies, que l’on propose aussi pour 2019 sur la version S avec habillage GranSport. Cette robe plus sport et très dynamique comporte également un nouveau pare-chocs arrière avec diffuseur intégré, ainsi qu’un becquet logé au-dessus de la lunette, plus proéminent.

Un festival d’emblèmes
Toujours caractérisé par ses portières sans cadre de fenestration, qui contribuent d’ailleurs à une partie de son charme, on identifie très facilement le Levante. Pas moins de sept emblèmes Maserati se retrouvent sur la carrosserie, ce qui exclut les logos placés sur les cache-moyeux, ainsi que l’identification des étriers de frein. Ce déferlement d’emblèmes se poursuit dans l’habitacle , où seuils de portière, appuie-têtes, levier de vitesses, planche de bord et volant portent tous le logo Maserati.

Mon premier réflexe à bord aura été de valider la qualité de fabrication. Et bien que l’on ne puisse à ce chapitre lui donner la note que l’on accorderait au récent Porsche Cayenne, force est d’admettre que l’on a resserré les boulons. D’une part, parce que tout est bien ficelé et bien en place, mais aussi parce que les craquements causés par certains plastiques bon marché et mal assemblés sont tous disparus.

Bien sûr, la version GTS revêt un habillage intérieur très riche. Une présentation plus noble, mais qui dans le cas de notre modèle d’essai, constituait une option de 4 500 $... En fait, 3 000 $ pour la finition en fibre de carbone qui pourrait être remplacée par de l’aluminium, des boiseries ou autre, et 1 500 $ attribuable à ce magnifique cuir véritable baptisé pieno fiore (pleine fleur), aussi agréable à l’œil qu’au toucher, et même à l’odorat. Caractérisé par de très belles surpiqûres à diamant, ce cuir est à placer dans la liste des priorités, au même titre que l’extraordinaire chaîne audio Bowers & Wilkins. Une option de 2 400 $, incontournable pour tout audiophile.

Bienvenue chez FCA
Sièges magnifiquement sculptés, position de conduite exceptionnelle et ergonomie remarquable contribuent au confort de l’habitacle. On peut cependant reprocher à Maserati le handicap d’une visibilité quelconque, d’abord causé par la petitesse de la lunette arrière, ensuite par l’épaisseur des piliers A, qui gêne la vue au ¾ avant. Heureusement, plusieurs dispositifs d’assistance à la conduite et de sécurité active viennent contrer cet irritant. Ne soyez toutefois pas surpris d’apprendre que ces technologies sortent de chez FCA, qui propose la conduite autonome de niveau 2 dans certains de ses modèles.

On a aussi pigé dans la boîte à outils de FCA pour plusieurs éléments à bord. Alors oui, les commutateurs de vitre, bouton de démarrage et levier des clignotants sont les mêmes que ceux d’une simple Dodge Grand Caravan. Une déception non pas en raison de ses origines, mais plutôt parce que l’expérience tactile fait un peu bon marché. Toutefois, on ne pouvait avoir accès à un meilleur système multimédia que celui de FCA, connu sous le nom de Uconnect. Un système efficace, ergonomique, ultracomplet et caractérisé par écran tactile de 8,4 po, qui intègre une navigation par Google ainsi que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto.

Soyez sans crainte, pas de moteur FCA sous le capot du Levante! Enfin presque, si l’on considère que le V6 de base, qui produit 345 chevaux, dérive de l’architecture du V6 Pentastar. Or, là s’arrêtent les comparaisons. Les rumeurs veulent que les technologies d’hybridation de la Chrysler Pacifica hybride se retrouvent prochainement dans le Levante, ce qui permettrait là aussi à Maserati de rivaliser avec, par exemple, le Porsche Cayenne E-Hybrid.

Dans le cas du Levante GTS, un V8 biturbo de 3,8 litres, développé et fabriqué par Ferrari, ce qui explique sa sonorité envoûtante. Une plage de puissance linéaire, un couple immense et une nervosité exceptionnelle, sans grand délai de réaction comme on le constate souvent du côté de la concurrence allemande. Docile lorsqu’on ne lui demande que peu d’efforts, ce V8 brille de tous ses feux dès que se manifeste votre soif de puissance.

Et parce que les 550 chevaux sont acheminés aux roues via une boîte à huit rapports ZF de grande efficacité, les accélérations comme les reprises sont littéralement foudroyantes. Attention, elles n’ont pas la violence de celles d’un Grand Cherokee SRT Trackhawk (une chance!), mais sauront faire rougir les propriétaires de Range Rover Sport Supercharged. Or, parce que Land Rover propose aussi une version SVR de 575 chevaux, Maserati a développé le Levante Trofeo de 590 chevaux. Comme quoi, ça ne s’arrête jamais!

Deux tonnes…
Le Levante est lourd. Dans le cas de la version GTS, un peu plus de deux tonnes. Il ne faut donc pas être bien malin pour comprendre qu’ici, les transferts de masse en accélérations sont importants, comme c’est d’ailleurs le cas pour la plupart des VUS de ce segment. Reposant sur la plate-forme de la Ghibli, le Levante offre néanmoins l’avantage d’un centre de gravité plus bas que la moyenne. Un élément qui contribue à sa stabilité et à sa tenue de route, mais qui devient un désavantage pour l’acheteur voulant s’aventurer hors des sentiers battus. D’autant plus que le Levante est équipé d’une suspension autonivelante, que l’on peut relever pour franchir des obstacles. Mais vous n’avez pas ici les capacités d’un Porsche Cayenne, ni d’un Land Rover.

Équipé d’immenses pneus de 21 pouces, le véhicule d’essai laissait bien sûr sentir son empreinte au sol. Sensible aux sillons causés par les poids lourds sur les autoroutes, il exigeait une constante correction de trajectoire. Et malheureusement, comme la direction manque ici de précision, l’exercice devient parfois pénible. Les différents modes de conduite permettent d’en modifier la fermeté, mais cela n’améliore aucunement le flou ressenti au centre. En revanche, le diamètre de braquage surprend, contribuant à sa maniabilité en ville. Même avec des pneus de 21 pouces!

Acheminant la puissance aux roues arrière et en redistribuant au besoin une partie du couple vers l’avant, cette version GTS transmet de très belles sensations de conduite. Elle n’est pas sans lacunes, mais laisse encore présager l’impression que le conducteur est maître à bord, alors que certains rivaux compensent constamment par l’électronique. Puis, avouons-le, le resserrement des boulons se fait aussi sentir sur la route, où la sensation de solidité est rassurante. En espérant qu’il en soit de même pour l’ensemble des modèles de la cuvée 2019.

Et le futur?
Avec l’abandon prochain des moteurs Ferrari, où pigera-t-on pour offrir une telle puissance mécanique? Chez Alfa Romeo? Voilà qui serait ironique, considérant que le moteur de 505 chevaux du Stelvio Quadrifoglio a lui aussi été développé en étroite collaboration avec Ferrari! Or, pour l’heure, aucune information à ce sujet. Cela dit, les marasmes financiers du groupe FCA pourraient avoir un impact négatif sur l’offre future de Maserati en matière de haute performance. Chose certaine, il sera dans difficile de proposer une motorisation aussi impressionnante, ce qui me permet ainsi d’affirmer que le moment est venu de se procurer un utilitaire qui chante comme une Ferrari.

Je vous l’accorde, le prix du Levante est indécent. Comme celui de ses rivaux, qui ont toutefois l’avantage d’incorporer plus de technologies et d’afficher une meilleure valeur de revente. Alors, d’un point de vue purement rationnel, vaut mieux oublier. Certains brandiraient la fiabilité hasardeuse du Levante, et ils auraient raison. Cela dit, oseriez-vous affirmer que BMW, Land Rover et Mercedes-Benz font mieux?

Maintenant, comme l’achat d’un tel véhicule est une affaire de cœur et qu’à ce stade, la raison ne tient plus, j’aurais tendance à vous dire, pourquoi pas! Vous avez un faible pour son look, ses cuirs, son côté exotique unique? Et vous appréciez comme moi le fait qu’il se distingue? Why not! Si vous êtes de ceux qui ont déjà déboursé 1 000 $ pour assister à un concert où ils étaient mal assis, en sachant qu’ils allaient vivre un moment magique, vous comprenez alors tout l’aspect irrationnel que représente l’achat de ce véhicule. Cela dit, en ce qui me concerne, le moteur Ferrari jumelé à la fabuleuse histoire de cette marque italienne est ce qui me fait craquer pour lui.