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Volvo S60 et V60 2019 : sport scandinave

SANTA MONICA, Californie – Bien que les récents produits Volvo aient été des coups de circuit au niveau du design, du confort, de la sécurité et de la technologie, on attendait toujours un véhicule aux prétentions sportives de la part du constructeur.

C’est la S60/V60 2019, la berline/familiale compacte de Volvo, rendue à sa troisième génération et désormais assemblée à Charleston, en Caroline du Sud, qui tiendra le flambeau de la sportivité avant l’arrivée de produits plus performants. On propose donc une bagnole capable de rivaliser un segment extrêmement féroce, incluant des concurrentes comme la BMW Série 3, la Mercedes-Benz Classe C, l’Audi A4, la Lexus IS, l’Infiniti Q50, l’Acura TLX, la Jaguar XE et l’Alfa Romeo Giulia.

C’est à Santa Monica, sous un soleil californien tapant, que nous l’avons mise l’essai en primeur mondiale.

Trois moteurs, deux carrosseries
Comme pour le reste des produits Volvo, on propose ici trois déclinaisons de moteurs, T5, T6 et T8, tous basés sur le quatre cylindres turbo de 2,0 litres. Pour la S60/V60, le T5 équipe les versions d’entrée de gamme Momentum avec rouage à traction, engendrant une puissance de 250 chevaux et un couple de 258 lb-pi.

Le T6 ajoute une suralimentation par compresseur ainsi que le rouage intégral de série, développant 316 chevaux et un couple de 295 lb-pi. Le T8, quant à lui, est un hybride rechargeable, également équipé d’une transmission intégrale. Il déploie 400 chevaux, tout en ayant une autonomie entièrement électrique de 35 km. Au moment d’écrire ces lignes, seule la S60 s’offre avec le T8. Une boîte automatique à huit rapports s’étend sur toute la gamme.

Une déclinaison modifiée de la S60 T8, que l’on nomme Polestar Engineered, arrivera plus tard en 2019. Elle déballera 415 chevaux et un couple combiné de 494 lb-pi, sans perdre de son autonomie électrique. Des freins surdimensionnés, une suspension ajustable équipée d’amortisseurs Öhlins, des ressorts raccourcis et raffermis, ainsi que des renforts de châssis aidant à agrémenter la dynamique de conduite compléteront le tout.

Nos modèles d’essais étaient les déclinaisons T6 et T8 Polestar Engineered.

Les plus belles routes de la planète
Volvo nous avait préparé tout un circuit. On nous proposait de partir de Santa Monica et de rouler vers les canyons au nord de Los Angeles afin d’attaquer des routes renommées comme Mulholland et Angeles Crest.

Dès que l’on a pris le volant de nos rutilantes berlines et familiales, les gens de Volvo, confiants d’avoir sous la main une véritable compacte sport, nous ont suggéré de régler nos autos en mode Dynamic afin d’en profiter au maximum. Le thème de la sportivité dominait, et les ingénieurs étaient impatients de connaître nos impressions au bout du trajet.

J’ai commencé l’aventure à bord d’une T6, équipée de l’ensemble esthétique R-Design, qui inclut des sièges sport ainsi qu’une suspension abaissée et raffermie. Sans surprise, à l’instar du reste de la famille Volvo, la S60 s’ouvre sur un habitacle hyperconfortable, moderne, attrayant et silencieux.

Sur les routes sinueuses, entre les falaises, la S60 s’est montrée apte à performer. Sa suspension à double triangulation lui permet d’être bien ancrée au sol, même dans les épingles les plus ardues, et sans trop crisser des pneus. Le moteur quatre cylindres fait en sorte que le devant de l’auto demeure léger et réactif, contrairement à certaines concurrentes alimentées par des six cylindres. La direction, bien qu’assistée électroniquement, renvoie une sensation agréable, octroyant suffisamment de résistance et de rétroaction, tout en permettant à la berline d’effectuer des virages soudains à haute vitesse sans trop de tracas.

Là-haut, dans les montagnes, on rencontre de tout. Des Porsche, des Lamborghini, des Mustang, des décapotables et des motos. Les gens roulent vite, et les automobilistes du coin – habitués – se tassent rapidement sur l’accotement pour nous laisser passer. Même les policiers nous fichaient la paix!

Et notre Volvo n’avait aucune difficulté à se mêler aux bolides de la place. Le T6 était de taille, procurant à la petite berline des accélérations promptes, bien qu’il lui faille un certain temps à réagir malgré la présence à la fois d’un turbo et d’un compresseur. Mais une fois qu’il se décide, il tire fort, même dans les inclinaisons.

Hélas, la boîte automatique hérite du même problème! Il lui faut un délai fâcheux avant de rétrograder. Si on la compare à sa concurrence allemande, elle n’est pas tout à fait de taille. Cependant, nous n’avons rien à lui reprocher lorsqu’elle passe d’un rapport à l’autre. C’est une boîte qui s’avère douce et efficace pour l’usage quotidien.

« Elle est badass, la noire »
Après un rapide dîner, qui s’est déroulé dans un vignoble au décor enchanteur, j’ai pris le volant d’une Polestar Engineered noire. Elle avait une allure méchante en raison de son pare-chocs avant agressif, de ses jantes de 19 pouces Polestar, ainsi que de ses énormes étriers dorés, sans oublier les ceintures peintes de la même couleur.

Nous étions tous d’avis entre journalistes qu’une fois équipée ainsi, la S60 est l’une des berlines sport les plus jolies que nous avions vues de notre vie. Le design, les Suédois le comprennent, et la S60 est incroyablement désirable.

Sur la route, on remarque des améliorations au niveau du châssis, de la suspension et des freins modifiés. La Polestar Engineered est solide, nettement supérieure à la T6 R-Design, et ses limites d’adhérence sont drôlement plus élevées dans les virages. Cependant, nous avons été déçus par la pédale de frein électronique trop sensible, ou parfois, pas assez.

Il est impossible de la moduler comme il faut en conduite sportive, rendant les choses rapidement désagréables, et même parfois effrayantes!

Le T8, quant à lui, est victime du même sort que dans les autres produits Volvo. Il y a un manque d’harmonie flagrant entre le moteur à essence et le moteur électrique, rendant les accélérations maladroites et dépourvues de réactivité. Au final, cette motorisation est lourde à cause des batteries. Or, on n’a pas l’impression de conduire une voiture de 415 chevaux. On la sent vache, la S60 T8, comme si le petit quatre cylindres travaillait plus fort pour faire avancer l’auto!

Nous admirons néanmoins Volvo d’avoir osé avec ce moteur. En conduite ordinaire, il demeure un chef-d’œuvre technologique grâce à son efficacité et à l’autonomie du moteur électrique. Mais de là a en faire une berline sport dans la même veine que les Mercedes-AMG et BMW M de ce monde, il n’est pas à la hauteur, loin de là.

Alors oui, Volvo a réussi à concevoir une berline/familiale sport digne de mention, à condition qu’elle soit alimentée par le T6.

Bref, on a affaire ici à une compacte de luxe distinguée, confortable, incroyablement belle et suffisamment dynamique pour affronter sa concurrence allemande. Et n’oublions surtout pas la V60, qui a toutes ces qualités, mais sous une forme nettement plus polyvalente.

Disponible en concession dès le mois de décembre, la Volvo S60/V60 2019 introduit également le service par abonnement mensuel Care by Volvo aux consommateurs canadiens à partir de 949 $ par mois pour une Momentum, sur contrat de deux ans. On observe donc, avec cette sublime voiture scandinave, que Volvo a très bien fait ses devoirs.

Le BMW X7 2019 officiellement dévoilé

Bien que nous ayons conduit une version préproduction du BMW X7 2019 l’été dernier, enveloppée dans un camouflage, le constructeur vient de dévoiler des photos officielles de son plus récent – et son plus gros – VUS.

Le X7 sera assemblé à l’usine de Spartanburg, en Caroline du Sud, aux côtés du BMW X5 2019 qui a profité d’une refonte totale, et avec qui il partage beaucoup de composants. L’empattement du X7 est plus long de 130 millimètres par rapport à celui du X5, alors que la longueur hors tout est étirée de 207 mm, procurant plus d’espace pour les occupants aux places arrière. Un aménagement à trois rangées et sept passagers figure de série, bien que des sièges capitaine peuvent être spécifiés pour la rangée médiane pour une configuration à six passagers, et ces sièges disposent des mêmes réglages électriques que ceux d’en avant, en plus d’appuie-bras et de coussins de confort. Avec tous les sièges en place, l’espace de chargement est évalué à 1 376 litres, et en rabattant les deuxième et troisième rangées, on obtient un volume de 2 560 litres.

L’ameublement de l’habitacle propose une qualité et une finition similaire à celles dans la berline de Série 7, bien que le design du tableau de bord soit presque identique à celui du X5. Également à bord, deux écrans de 12,3 pouces placés côte à côte ainsi que la version 7,0 du système d’exploitation – le logiciel multimédia de BMW – qui apporte de nouvelles solutions de connectivité. Sur la liste d’options, on retrouve un toit ouvrant panoramique, un affichage tête haute, des phares au laser BMW Laserlights, une application permettant à un téléphone cellulaire d’agir comme clé de voiture, un système de divertissement aux places arrière avec lecteur Blu-ray et deux écrans tactiles ainsi qu’une chaîne audio Bowers & Wilkins Diamond de 1 500 watts.

BMW avance que la calandre signature du X7 est la plus grosse jamais apposée sur un de ses modèles, ce qui en dit long sur le gabarit du véhicule. Il arbore une posture plus droite que celle du X5, avec ses épaules et ses hanches carrées, alors que des jantes en alliage de 21 pouces, de série, rehaussent davantage le côté massif du X7.

Deux versions du BMW X7 2019 seront initialement disponibles. Le xDrive40i dispose d’un six cylindres turbocompressé de 3,0 litres, développant 335 chevaux ainsi qu’un couple de 330 livres-pied entre 1 500 et 5 200 tr/min. Le sprint de 0 à 100 km/h s’accomplit en 6,1 secondes, selon le constructeur. Le xDrive50i obtient un V8 biturbo de 4,4 litres produisant 456 chevaux ainsi qu’un couple de 479 livres-pied entre 1 500 et 4 750 tr/min, bon pour des décollages 0-100 de 5,4 secondes.

Le concept X7 iPerformance misait sur une motorisation hybride rechargeable, but l’on devrait probablement attendre un an ou deux avant d’en voir un apparaître dans le X7 de production. Il profitera vraisemblablement du même système que dans le X5 xDrive45e qui arrivera en 2020, consistant d’un six cylindres turbo et d’un moteur électrique, procurant 394 chevaux combinés, un couple de 442 livres-pied et une autonomie électrique d’environ 80 kilomètres.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais on s’attend à un PDSF de base avoisinant les 80 000 $. À titre d’information, le X5 xDrive40i est offert à partir de 71 000 $ alors que le xDrive50i se détaille à 86 000 $ et plus. Le BMW X7 2019 sera en vente au mois de mars.

Polestar inaugure un magnifique siège social en Suède

Polestar, le constructeur automobile sportif de Volvo, a dévoilé cette semaine son tout nouveau siège social en Suède. Bien que la marque soit presque toujours associée au manufacturier Volvo, elle emprunte un style bien singulier depuis son lancement officiel il y a un an.

Avec l’ouverture de ce quartier général en Suède tout près de la division auto de Volvo, Polestar affirme évidemment son association forte avec son partenaire de longue date. Cela dit, depuis quelques années, Polestar se positionne comme un manufacturier de sportives électriques, notamment avec le lancement prochain de sa Polestar 1 ainsi que certaines déclinaisons T8 Polestar dans le catalogue de produits Volvo. C’est dans cet esprit que le nouveau bâtiment a été conçu : un environnement novateur, épuré et distingué.

L’édifice est de forme cubique et de couleur blanche, le tout dominé par l’étoile emblématique de la marque décrite comme « l’étoile directrice ». Thomas Ingenlath, vice-président senior du design chez Volvo, affirme « qu’être minimaliste et avant-gardiste est au centre de la marque Polestar et définit les relations avec ses clients. Le design [de l’édifice] joue également un rôle dans nos relations de travail. Avec ce nouveau siège social, on voulait transformer la structure existante [de Polestar] et en créer une nouvelle au sein même du Volvo Cars campus. »

Pour la marque de performance électrique, la Chine représente un marché potentiel important. Dans seulement quelque temps, la construction du Centre de Production Polestar de Chengdu marquera le désir de la marque de se positionner dans une industrie électrique concurrentielle.

Les prochaines GT-R et Z chez Nissan seraient électriques?

On connaît déjà quelques faits intéressants sur la prochaine génération de la Nissan GT-R. Elle serait équipée d’une motorisation hybride, inspirée de celle de la voiture de course Nissan GT-R LM. Quoiqu’on retrouve quelques bribes d’informations dans les communiqués du constructeur au sujet du moteur à combustion qui habitera la prochaine génération, les détails concernant la motorisation électrique se font plus rares.

Toutefois, le chef du marketing de la marque Nissan, Jean-Pierre Diernaz, a confié un magnifique secret à l’équipe de Top Gear : « Je ne vois pas un conflit entre le sport automobile et l’électrification. Au contraire, c’est peut-être l’inverse; les voitures sportives peuvent retirer beaucoup des technologies automobiles électriques. » Alors qu’on sait déjà que la prochaine GT-R recevra quelques composantes électriques, on ne sait cependant pas le rôle que l’électricité jouera dans les performances de la voiture.

Cela dit, Diernaz ajoute qu’« à la fin de la journée, un moteur et une batterie sont beaucoup plus faciles à passer d’une plateforme à une autre qu’un moteur entier à combustion. » De nombreux indices laisseraient donc croire qu’une prochaine génération de la bête de piste qu’est la GT-R pourrait être électrique ou du moins, fortement assistée par l’électricité.

Par ailleurs, on sait actuellement que la 370Z du constructeur est susceptible de recevoir une cure de rajeunissement d’ici quelques années. Et si l’on se fie aux dires de Diernaz, le petit coupé biplace devrait également recevoir une motorisation hybride puisqu’elle fait partie du segment des sportives chez Nissan. De plus, on a laissé entendre chez le constructeur que son arrivée en Formule E aide la croissance des technologies électriques dans son offre de produit.

La Nissan GT-R actuelle est mue par un moteur V6 3,8 litres biturbo de 565 chevaux et un couple de 467 livres-pied, une transmission intégrale sophistiquée, une boîte à double embrayage à six rapports et une monte pneumatique de 20 pouces. Elle atteint les 100 km/h en seulement 3,3 secondes! La 370Z est quant à elle propulsée par un V6 atmosphérique de 3,7 litres développant 332 chevaux, ou 350 pour la version NISMO. Enfin, une boîte manuelle à six rapports ou une automatique à sept rapports envoie la cavalerie aux roues arrière.

La Chevrolet Camaro 2019 ajoute la couleur Shock. Elle sera visible!

Dans le cadre de l’exposition SEMA qui aura lieu du 30 octobre au 2 novembre prochain dans la ville du vice des États-Unis, le manufacturier Chevrolet présentera une toute nouvelle Camaro SS 2019 vêtue d’un habillage pour le moins coloré : la couleur Shock!

Effectivement, le constructeur semble vouloir prendre un tout nouveau virage excentrique en intégrant dans le catalogue de la Camaro SS la couleur Shock, un habillage qu’on pourrait qualifier de visible. À vrai dire, il rappelle la couleur Lime de l’Aston Martin Vantage. Outre la couleur extravagante, quelques changements esthétiques seront présentés.

À partir des photographies publiées, on constate les rétroviseurs et les roues noires, un ensemble de jupes et un aileron. Par ailleurs, le manufacturier, quoique discret à ce sujet, a laissé entendre qu’un « portfolio d’équipement et d’accessoires de performance plus complet » sera offert avec la voiture. Chevrolet a également confirmé la présence « d’un système d’aération, des freins avant Brembo, une suspension améliorée, un ensemble de bancs Recaro ainsi qu’un aileron couvert de fibre de carbone ». Et en marge de ce dévoilement, Chevrolet prévoit lever le voile sur une Camaro LT décapotable bien spéciale, modifiée pour l’occasion. On sait également qu’une dizaine d’autres voitures seront présentées en plus de quelques autres prototypes. Pour le reste, aucun détail technique n’a été dévoilé.

Actuellement, la Camaro est livrée avec un quatre cylindres 2,0 litres turbo, mais pour les amateurs de puissance, il y a la ZL1 qui hérite d’un V8 6,2 litres LT4 suralimenté, développant 650 chevaux. Entre ces deux extrêmes, il y a un V6 de 335 chevaux et un V8 de 455 équidés.

GM permet de commander du McDonald's avec l'application Marketplace

Le manufacturier américain General Motors est décidément sur une bonne lancée. Effectivement, depuis quelques semaines, GM cumule les annonces liées à son système Marketplace qui ne cesse d’offrir des applications à la fois pertinentes et complémentaires à la conduite automobile. Et maintenant, on offre la possibilité aux usagers de certaines voitures GM de commander son repas chez McDonald’s, Starbucks et Dunkin’ Donuts avant même d’être dans la ligne du service au volant. Chouette, n’est-ce pas?

Mais d’abord, expliquons ce qu’est Marketplace. Actuellement, le système GM Marketplace permet aux automobilistes de réserver un restaurant ou un hôtel, payer une consommation alimentaire et trouver un stationnement à proximité. Selon Rick Ruskin, responsable de la division Marketplace chez General Motors, « remplir le réservoir d’un véhicule est essentiel et fait partie intégrante de l’expérience de possession d’une voiture. Nous sommes emballés à l’idée d’offrir une nouvelle manière à nos consommateurs de payer à leur convenance et ce, de manière à la fois rapide et sécuritaire. »

Partout aux États-Unis et bientôt au Canada (espérons-le), Shell, Exon Mobil, Dunkin’ Donuts, Starbucks et McDonald’s offrent la possibilité aux propriétaires d’une voiture Chevrolet, Buick, GMC ou Cadillac équipée du système GM Marketplace de payer à l’aide d’une application téléchargée dans le Marketplace. Il ne suffit que de passer sous le lecteur du commerce en question et d’ouvrir l’onglet accessoires du véhicule pour enfin sélectionner l’application désirée. À l’aide du capteur disposé dans le tableau de bord, le montant du reçu sera affiché et payé à même l’application, un peu à la manière de l’assistant de paiement Wallet pour téléphone intelligent Apple iPhone.

Enfin, certaines applications recensent les rabais et promotions dans votre région selon vos antécédents de consommation. Bref, cette application s’inscrit dans un désir de GM de simplifier la consommation de ses clients. Cela étant dit, que pensez-vous de cette nouveauté?

Cinq marques qui boudent les voitures électriques

Les véhicules électriques sont sur toutes les lèvres par les temps qui courent. Ou presque.
Si la majorité des constructeurs automobiles proposent désormais des modèles hybrides rechargeables ou entièrement électriques, d’autres accusent un retard considérable dans ce domaine.

Voici cinq marques qui tardent à proposer leur premier véhicule électrifié au Canada.

BUICK
Chez General Motors, on tarde à intégrer la technologie électrique aux modèles de la division Buick.

Tous les modèles de la marque continuent de faire appel à un moteur à essence. Même chez Cadillac, l’offre électrique ne vole pas très haut; seule la CT6 est offerte avec une variante hybride rechargeable, laquelle coûte près de 100 000 $. On est loin d’une voiture du peuple.

Plutôt ironique, quand on sait que Chevrolet, une autre division de GM, est l’un des leaders de l’industrie en matière d’électrification des transports grâce à la Bolt EV et la Volt.

MAZDA
Pendant que les constructeurs investissent des fortunes pour développer de nouveaux modèles électriques, Mazda préfère continuer de travailler à améliorer l’efficacité de ses moteurs thermiques. Une nouvelle génération de moteurs baptisés SKYACTIV-X fera d’ailleurs bientôt son arrivée en Amérique du Nord. Pendant ce temps, l’offre électrique de Mazda demeure inexistante.

DODGE
Avec des modèles comme la Charger et la Challenger, disons que l’électrification ne semble pas être au cœur des priorités chez Dodge. En fait, la seule division de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) à offrir une variante électrifiée est Chrysler, avec sa Pacifica hybride rechargeable.

INFINITI
Alors que Nissan vient de lancer une nouvelle génération de sa LEAF, sa division de luxe Infiniti demeure bien timide dans le dossier de l’électrification des transports. Des sept modèles offerts par la marque au Canada, aucun ne propose de variante électrique ou hybride rechargeable.

Toutefois, cela risque de changer radicalement au cours des prochaines années. Infiniti a annoncé en janvier dernier qu’elle comptait offrir des versions hybrides, hybrides rechargeables ou entièrement électriques à l’ensemble de ses nouveaux modèles commercialisés à partir de 2021.

SUBARU
Le constructeur japonais Subaru fait partie des quelques marques qui n’offrent toujours pas de modèles électriques au sein de sa gamme. Plusieurs rumeurs persistantes veulent toutefois que le constructeur japonais importe une variante enfichable de son Crosstrek au cours des prochains mois en Amérique du Nord. À suivre...

Admirez la construction époustouflante de la Nissan GT-R50 par Italdesign

L’été dernier, l’équipe du Guide de l’auto vous apprenait la création d’une édition spéciale de la Nissan GT-R en partenariat avec Italdesign pour fêter le 50e anniversaire de la voiture. Au festival Goodwood, ladite voiture a été vue sur la piste, mais depuis, aucun signe de vie de l’un ou l’autre des deux partis! Voilà que quelques semaines plus tard, le manufacturier dévoile une vidéo montrant certaines étapes lors de la conception du véhicule chez Italdesign. Quel beau travail!

La Nissan GT-R50 se différencie de sa sœur, la GT-R conventionnelle. Effectivement, elle a emprunté un moteur V6 biturbo de 3,8 litres à la version NISMO, faisant grimper sa puissance à 720 chevaux et son couple généreux à un estimé à 575 livres-pied. Le tout est jumelé à une boîte à six rapports avec double embrayage, une transmission intégrale et une nouvelle suspension. Par ailleurs, on a équipé la GT-R50 de freins Brembo et d’un ensemble de pneus Michelin Pilot Super Sport de 21 pouces.

La GT-R50 s’est détaillée à plus d’un million de dollars et a été produite en seulement 50 exemplaires. Prenez quelques minutes pour jeter un coup d’œil à la fabrication de la voiture. Et si vous ne parlez pas italien, des sous-titres anglais sont également disponibles. Bon visionnement.

Volvo lance sa plateforme canadienne de location mobile Care By Volvo

Depuis quelque temps, la mode chez les manufacturiers est à la connectivité des voitures, mais aussi à la prestation de services mobiles aux consommateurs. De plus en plus, on aperçoit des constructeurs développer des plateformes mobiles pour la réparation, la communication ou simplement la prise de rendez-vous. Cette fois, Volvo lance son service Care By Volvo, une application mobile offrant aux consommateurs la possibilité de louer une voiture en ligne en seulement une dizaine de minutes.

Effectivement, Care By Volvo simplifie son programme d’abonnement en le modernisant un brin. Cet abonnement comprend « des services tels l’installation et l’entreposage des pneus d’hiver, l’assistance routière 24/7 ainsi qu’un concierge qui assiste les abonnés de Care By Volvo à chaque étape du processus, y compris pour coordonner la livraison du véhicule chez leur concessionnaire Volvo. »

Selon Alexander Lvovich, directeur administratif de Volvo Car Canada Ltée, « les modèles traditionnels de possession de véhicule doivent être remis en cause et c’est exactement ce que nous faisons avec Care By Volvo. Le service d’abonnement combine les avantages des technologies de demain aux besoins quotidiens des gens aujourd’hui : plus de temps pour les choses qu’ils aiment, moins de distractions et un coût clairement défini et prévisible. »

Pour le moment, le manufacturier n’offre que les Volvo S60 et V60 2019 pour un prix mensuel variant entre 949 $ et 1 049 $, taxes en sus, selon la déclinaison choisie. Les frais d’entretien sont inclus. Vous pouvez, grâce à cette application, configurer votre véhicule, remplir la demande de crédit et récupérer votre nouvel achat en concession. Il est question d’une location de 24 mois, mais le manufacturier vous propose d’échanger sans frais votre véhicule pour un nouveau après une période de 12 mois.

Nissan 370Z NISMO 2019 : espèce en voie de disparition

Dans vingt ans, ou peut-être même avant, les véhicules autonomes et électriques prendront une place beaucoup plus significative sur nos routes, et les gens commenceront à perdre l’envie de conduire. Personne n’aime être pris dans un embouteillage, et tant que les humains conduiront des voitures et causeront des accidents par distraction ou par manque de talent, le trafic ne s’améliorera pas.

À l’instar de plusieurs autres constructeurs, Nissan travaille sur sa technologie de conduite autonome, ses premières lignes de code étant le système ProPILOT Assist déjà disponible sur certains de ses modèles. Il y a également la Nissan LEAF, dont l’autonomie électrique a été augmentée lors de la dernière refonte de la voiture, et elle profitera bientôt d’une plus grosse batterie. À l’autre bout du spectre, on retrouve les autos sport Nissan 370Z et la Nissan GT-R, qui nécessitent l’attention complète de leur conducteur.

Des sportives haut de gamme comme la GT-R demeureront probablement sur le marché au fil du temps, mais celles plus abordables risquent de disparaître. La classe ouvrière aura-t-elle les moyens de se payer une voiture autonome électrique, et d’avoir de l’argent pour une auto sport comme la 370Z pour se défouler les fins de semaine? Rendus là, les gens auront-ils même encore le goût de conduire?

Revenons toutefois au présent. Actuellement, il y a en effet des conducteurs qui veulent une machine rapide et excitante pour dévorer les routes de campagne et oublier leurs problèmes du quotidien. Et la Nissan 370Z NISMO 2019 est l’une de ces machines.

Elle est équipée d’un V6 atmosphérique de 3,7 litres qui développe 350 chevaux et un couple de 276 livres-pied – soient 18 et 6 de plus, respectivement, que dans les autres versions de la 370Z. Une boîte manuelle à six rapports est obligatoire dans la NISMO, une autre technologie qui disparaîtra bientôt. Elle peut accélérer de 0 à 100 km/h en environ 5,0 secondes, soit un dixième ou deux de moins que dans une Z ordinaire. Et sans trop savoir comment on a réussi à y arriver, avec de bons trajets sur l’autoroute, nous avons observé une moyenne sous les 10 L/100 km lors de notre essai, bien que l’essence super soit exigée.

La sonorité rauque du moteur de la NISMO est sans contredit un argument de vente convaincant. Et bien que la fonctionnalité de correspondance de régime de la boîte lors des rétrogradations peut s’avérer agaçante en conduite normale, ou pour ceux maîtrisant la technique du talon-pointe, on peut la désactiver. Le rouage à propulsion, la direction d’une précision chirurgicale, la suspension calibrée par NISMO (qui veut dire Nissan Motorsport, en passant) et les freins sport avec disques surdimensionnés de la 370Z contribuent tous au caractère agressif de la voiture. On finit souvent par conduire avec un peu trop d’enthousiasme!

En revanche, au quotidien, en se rendant simplement au travail ou en y revenant, la 370Z NISMO peut devenir épuisante. On sent chaque bosse, crevasse et nid-de-poule à cause de la suspension ultraferme et les pneus à profil bas (245/YR4019 à l’avant, 285/35YR19 à l’arrière), et il n’y a pas de modes de conduite pour rendre le roulement plus mou.

Et ça, c’est un autre aspect de la 370Z. Elle est apparue sur le marché en 2009, alors son design et sa conception sont vieux, et on a ajouté très peu de technologie dans la voiture depuis ce temps. Outre les six sacs gonflables et le système de stabilité électronique, il n’y a pas grand-chose ici en matière d’équipement de sécurité. Si l’on s’est habitué à une surveillance des angles morts, un avertisseur de précollision frontale et une prévention de sortie de voie, la 370Z risque de nous décevoir.

Détail comique : dans les versions Sport Touring et NISMO, un système de navigation, un écran tactile de sept pouces et une caméra de recul sont inclus, mais depuis que cette dernière est devenue une caractéristique de série obligatoire, elle projette également son image dans le rétroviseur pour les versions de base de la 370Z. Bref, c’est la première fois que l’on roule une voiture munie de deux affichages lors des manœuvres en marche arrière…

L’habitacle démontre aussi son âge. Les sièges Recaro garnis de cuir et d’alcantara sont fort jolis, et nous tiennent tellement bien en place que l’on doit enlever notre portefeuille de nos poches de pantalons. Le design du bloc d’instruments fait vieillot, l’éclairage orange est archaïque et les plastiques composant le tableau le bord ne devraient pas figurer dans une voiture de 50 000 $...

Il n’y a pas beaucoup d’espace dans la Z, et simplement ajuster l’angle du dossier du siège avec la poignée rotative manuelle est une expérience douloureuse, car on doit se frotter la main sur le bord de la porte. Le coffre est petit et peu profond, et le cache-bagages ne dissimulera rien qui mesure plus d’un pied en hauteur. Au moins, on retrouve des garnitures en suède avec des coutures rouges pour égayer l’habitacle, et le système multimédia, bien que désuet, fonctionne raisonnablement bien.

Malgré tout, la Nissan 370Z NISMO 2019 demeure fort agréable à conduire. L’absence de technologies embarquées peut être l’objet de critiques, mais en même temps, c’est ce qui la rend si spéciale. Elle affiche du caractère et nous rappelle qu’une bagnole est faite avant tout pour être conduite. Il n’y a même pas de place pour ranger son téléphone sur la console, et on ne retrouve qu’un seul porte-gobelet! Oublions l’arrêt chez Starbucks, rangeons le téléphone dans nos poches et concentrons-nous sur la route devant : c’est ce que l’on doit faire dans une 370Z.

Avec si peu de caractéristiques modernes dans un vieux design signifie également un prix abordable. À 48 498 $ avant les frais de transport et de préparation, la NISMO est tout sauf abordable, mais une Z de base se détaille à partir de 29 998 $, une aubaine. Même les deux livrées Édition héritage, peintes en Jaune circuit ou Bleu nacré profond, sont drôlement aguichantes à 31 k$.

En dépit du temps, la carrosserie de la 370Z est encore belle, et les ajouts aérodynamiques de la NISMO ne parviennent pas à accentuer son look séduisant. On retrouve beaucoup de concurrentes intéressantes à 50 000 $, comme des versions bien équipées de la Ford Mustang, la Chevrolet Camaro et la Dodge Challenger, toutes profitant d’un moteur V8. Mais à 30 000 $, la Z peut sacrer une volée à une Subaru BRZ, une Toyota 86 et une Hyundai Veloster Turbo.

Si l’on se cherche une pure voiture sport, et que l’on n’a pas besoin de gadgets de sécurité électroniques – que l’on désactivera de toute façon -, la Nissan 370Z 2019 nous fait de l’œil. Elle fait partie d’une espèce en voie de disparition que l’on devrait tenter de sauver, car dévorer une route de campagne déserte un dimanche matin constitue encore et toujours une bonne thérapie psychologique. Par contre, les versions Sport, Tourisme Sport et NISMO ne valent pas la dépense supplémentaire.

Lincoln MKC 2019 : une question d’image

C’est en 2014 que Lincoln lançait le MKC, son petit VUS de luxe compact qui devait rivaliser avec notamment le Lexus NX, l’Acura RDX et l’Infiniti QX50. Difficile de prétendre à un succès, les chiffres de ventes l’an passé sont loin d’être glorieux comparativement à ses rivaux, et ce, en dépit du fait que Lincoln prétend voler des clients spécialement à Mercedes-Benz et Acura.

Le problème numéro un du MKC n’est pas le véhicule en soi, mais plutôt la marque. Lincoln semble toujours cantonnée dans une image qui n’est pas tendance et dans le créneau du luxe, c’est un impératif. Rares sont ceux qui ne recherchent pas une marque qui parle d’elle-même et Lincoln n’a pas encore réussi à obtenir de nouveau ce statut. D’ailleurs, peu d’acheteurs ont en tête Lincoln lors de leur magasinage, même constat chez les journalistes dans leur recommandation.

Un peu de nouveau
Pour 2019, Lincoln a décidé de remanier le MKC en modifiant légèrement sa silhouette et en intégrant quelques éléments technos supplémentaires. On le reconnaît principalement à sa nouvelle grille similaire à celle du Navigator. C’est effectivement plus beau ou du moins, plus raffiné que l’ancienne grille à barres horizontales. L’arrière demeure similaire, on a ajouté quelques accents de chrome ici et là. Le choix de jantes change également l’aspect du véhicule, celles de 20 pouces en option le transforment radicalement. De petits éléments démontrent bien l’attention aux détails dont fait preuve le MKC, c’est le cas des lumières sous les rétroviseurs qui reflètent l’emblème Lincoln sur le sol lorsque l’on ouvre les portes en soirée.

Là où le Lincoln MKC marque des points, c’est au chapitre de l’équipement. La version de base Select hérite d’une liste assez cossue comprenant plusieurs éléments inclus dans des versions beaucoup plus dispendieuses chez la concurrence. Le système audio THX est digne de mention, faisant partie des éléments qui rendent l’expérience à bord plus agréable, tout comme l’écran tactile de bonne dimension qui facilite le contrôle de plein de choses à bord.

La version Ultra reçoit en plus d’un volant et de sièges arrière chauffants, une prise de 120 volts et un système de détection de l’angle mort, sans oublier son immense toit panoramique.

Du grand confort
Une fois à bord, on découvre des sièges ultramoelleux et très confortables, tant en avant qu’en arrière. On sait déjà que les longues randonnées ne seront pas un problème. Le MKC traite bien ses occupants, car le confort, c’est sa tasse de thé. Les nombreux ajustements du siège du conducteur permettent de trouver une bonne position de conduite, le tout est aussi favorisé par la colonne de direction télescopique. Le bouton de démarrage est étonnamment placé dans le haut de le console centrale, en haut des boutons de commande de la boîte automatique. C’est étrange comme configuration, mais ça libère l’espace autour de la console centrale, là où l’on retrouve normalement le lever de vitesse.

De série, le véhicule dispose sous le capot d’un moteur 2,0 litres issu de la famille EcoBoost, donc turbocompressé. Il développe 245 chevaux et un couple de 275 lb-pi, une puissance qui se compare bien avec ses principaux concurrents, mais plus élevée dans le cas du couple, à l’avantage du MKC. Il est jumelé à une boîte automatique à six rapports et au rouage intégral de série, rendant le MKC agile dans toutes les conditions sans trop consommer d’essence. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut l’abreuver en carburant ordinaire, un atout sur plusieurs concurrents.

Le moteur optionnel est drôlement intéressant
La version Ultra peut recevoir en option un quatre cylindres turbo de 2,3 litres qui pousse la puissance à 285 chevaux et le couple à un impressionnant 305 lb-pi. Très moderne, le moteur profite de l’injection directe et d’un turbocompresseur à double volute, ce qui réduit le délai avant que la turbine tourne assez rapidement. Cette mécanique n’est pas indispensable, mais elle s’avère certainement celle qui rend le plus justice au véhicule sur la route. Les accélérations sont vives, mais ce sont surtout les reprises vigoureuses que l’on apprécie, particulièrement en manœuvre de dépassement. L’expression « avoir de la pédale sous le pied » prend ici tout son sens.

Avec son gabarit réduit, on sent le MKC agile et l’impression de contrôle est bien présente, on est loin d’un véhicule au comportement de type « bateau » auquel Lincoln nous a habitués dans le passé. Merci d’ailleurs à sa suspension adaptative qui y est pour beaucoup et son dynamisme sera d’autant plus rehaussé si vous activez le mode Sport.

La boîte à six rapports répond promptement, bien qu’on aurait aimé obtenir plus de rapports afin de mieux correspondre avec ce que la concurrence propose. Le rouage intégral intelligent transmet bien la puissance aux quatre roues et même s’il favorise les roues avant en condition normale, il peut transmettre jusqu’à 50% du couple aux roues arrière.

Bref, le MKC n’est pas mauvais. Il manque de raffinement par rapport au gros cannons du créneau, mais c’est surtout l’image associée à la marque qui mine ses chances.

Cinq Ford Mustang modifiées pour SEMA

À peine deux semaines avant le début de l’exposition SEMA, Ford nous donne un aperçu de cinq Mustang qui seront présentées dans le cadre de ce salon dédié à l’après-vente automobile. Ces Mustang côtoieront une cinquantaine d’autres véhicules de la marque Ford.

Ford Mustang GT 2018 – CGS Motorsports
En plus d’avoir troqué les roues d’origine contre des jantes de 22 pouces de diamètre, les artisans de cette Mustang ont cru bon d’équiper cette voiture de freins Brembo avec étriers à six pistons.

Sous le capot, on retrouve un système de suralimentation Roush.

Ford Mustang GT 2018 – Galpin Auto Sports (GAS)
Cette Mustang flambant neuve a été entièrement modifiée par la firme californienne Galpin Auto Sports. Comme on peut le voir sur la photo, elle est équipée d’un ensemble d’élargissement de la carrosserie en plus de jupes latérales et d’un diffuseur arrière.

Histoire d’augmenter la puissance, un système de suralimentation a été ajouté au V8 de 5,0 L qui propulse cette Mustang.

Afin d’améliorer son comportement routier, on a également changé les suspensions.

Ford Mustang GT 2018 – CJ Pony Parts
Conçue spécifiquement pour les dérapages, cette Mustang est chaussée de pneus Michelin Pilot Sport 4 S. Ils sont montés sur des jantes dorées qui s’agencent à sa peinture gris foncé.

Comme celle modifiée par GAS, elle peut compter sur la présence d’un système de suralimentation afin de maximiser la puissance.

On l’a équipée d’une cage de protection Watson Racing.

Ford Mustang GT – Bojix Design
Avec cette Mustang, on a non seulement fait preuve d’originalité avec cette peinture bleutée, mais aussi parce qu’on a opté pour un système de suralimentation ProCharger. Quant au silencieux, il a été fabriqué par l’entreprise Borla, une entreprise très réputée dans le milieu.

Ford Mustang EcoBoost – TJIN
Parmi ces cinq Mustang qui sortent de l’ordinaire, celle-ci est la seule à être propulsée par un moteur à quatre cylindres turbocompressé. Un turbocompresseur BorgWarner remplace celui qui prenait place à l’origine sous le capot.

En plus d’une peinture violette qui est tout sauf sobre, cette Mustang est aussi décorée d’un ensemble d’élargissement de la carrosserie conçu par RTR.

Un système de suspension pneumatique permet de contrôler la hauteur de la voiture.

Des étudiants créent une Honda Civic hybride de 600 chevaux

Aux États-Unis, plus spécifiquement en Caroline du Sud, un groupe de 19 étudiants de l’Université Clemson a créé la première Honda Civic destinée au rallye mue par une motorisation hybride. Ah, et j’allais oublier : elle développe 600 chevaux et peut atteindre les 100 km/h en seulement deux secondes et des poussières. Oui, vous avez bien lu!

Il y a un peu plus de deux ans, les étudiants se sont procuré une Civic berline dans l’optique de créer une voiture capable de grandes performances tout en diminuant sa consommation. Nom de code : Deep Orange 9 (DO9)!

Le programme Deep Orange est une activité mise sur pied par l’université qui vise à former des étudiants en ingénierie, à la réalité du processus de création d’une automobile selon les contraintes imposées par le marché. Chaque année, le département responsable du programme s’associe avec un manufacturier et crée un bolide selon certaines lignes directrices. En 2017, DO9 a été lancé en partenariat avec Honda.

Le monstre écoénergétique de 600 chevaux a été rendu possible grâce à un quatre cylindres suralimenté 2,0 litres, monté en position centrale, produisant 400 chevaux acheminés aux roues arrières. Le tout a été jumelé à un moteur électrique de 200 chevaux qui s’occupe d’alimenter les roues avant ainsi que d’un système de récupération d’énergie associé au système de freinage avant. Selon les données recueillies par les étudiants, ce mariage mécanique permet au bolide de compléter le 0-60 mi/h (0-96 km/h) en deux secondes et de réduire sa consommation jusqu’à 30%!

Du côté de Honda, on affirme que ce projet, en plus d’aider les étudiants à se dépasser, contribue au développement de la mobilité durable. Notons que les statistiques de consommation du véhicule n’ont pas été dévoilées par aucun des deux partis.

Dieselgate : Audi condamné, la facture s’alourdit pour Volkswagen

La facture du « dieselgate » s’est encore alourdie mardi pour Volkswagen, avec l’amende de 800 millions d’euros infligée à sa filiale Audi par la justice allemande, tandis que plusieurs enquêtes pénales se poursuivent contre des dirigeants.

Audi renonce à contester la sanction décidée par le parquet de Munich et accepte donc « sa responsabilité » dans ce scandale tentaculaire, qui entache l’image des constructeurs allemands et précipite le déclin du diesel depuis 2015.

Les magistrats bavarois indiquent avoir « mis en évidence » au sein de la filiale haut de gamme « des manquements au devoir de surveillance » concernant l’homologation de voitures diesel, soit la seule base juridique possible pour condamner pénalement une entreprise en Allemagne.

Le paiement aura un impact négatif sur le résultat 2018 du groupe, a précisé Volkswagen, qui avait déjà intégré dans ses comptes du deuxième trimestre une amende d’un milliard d’euros infligée en juin par le parquet de Brunswick.

Ainsi, le « dieselgate » a jusqu’à présent coûté plus de 28 milliards d’euros en rappels de véhicules et procédures judiciaires au géant de l’automobile.

Et la justice n’en a pas fini avec cette affaire, qui a éclaté en septembre 2015 lorsque l’Agence américaine de l’environnement (EPA) a accusé Volkswagen d’avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel d’un logiciel capable de fausser le résultat des tests antipollution.

Enquêtes multiples
Plusieurs parquets allemands ont ouvert des enquêtes pour fraude, manipulation de cours de Bourse ou publicité mensongère contre des salariés de Volkswagen, mais aussi ses marques Audi et Porsche, ainsi que Daimler, l’équipementier Bosch et Opel, filiale du français PSA.

Audi, dont les ingénieurs sont soupçonnés d’avoir contribué à élaborer les logiciels frauduleux, est dans le viseur de la justice allemande depuis le début des investigations.

La seule enquête du parquet de Brunswick, compétent pour la région où Volkswagen a son siège de Wolfsburg, vise plus de 40 personnes.

En juin, la justice allemande a placé en détention provisoire le patron d’Audi, Rupert Stadler, première incarcération d’un très haut responsable dans cette enquête tentaculaire.

L’amende infligée ce mardi au constructeur bavarois « n’a pas d’impact » sur les poursuites individuelles visant notamment M. Stadler, a précisé le parquet.

L’ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, fait également l’objet d’une enquête, tout comme son successeur Matthias Müller, l’actuel PDG du groupe, Herbert Diess, et le président du conseil de surveillance, Hans Dieter Pötsch.

Aux États-Unis, où Volkswagen a plaidé coupable pour fraude et obstruction à la justice, huit anciens et actuels dirigeants de Volkswagen, dont M. Winterkorn, et un cadre d’Audi ont été inculpés.

Parmi ces neuf personnes, deux ingénieurs ont déjà été condamnés.

Indemnités en suspens
Si l’amende d’Audi a mis un terme à deux des trois procédures contraventionnelles en cours, laissant ouverte celle contre Porsche, Volkswagen affronte actuellement un grand procès d’actionnaires, qui réclament au total quelque 9 milliards d’euros d’indemnités.

Ces requérants estiment que le groupe aurait dû informer plus tôt les marchés financiers de la tricherie, et épargner ainsi de lourdes pertes aux investisseurs.

Le gouvernement allemand a également ouvert en mai la voie à des procédures collectives de clients, et un groupe d’associations de consommateurs a déjà annoncé le dépôt d’une requête groupée début novembre.

Cependant, au deuxième trimestre, Volkswagen a vu son bénéfice net grimper de 6,8% sur un an, à 3,31 milliards d’euros, malgré les charges du « dieselgate », profitant d’un chiffre d’affaires en hausse.

Comment améliorer votre système audio?

Que vous l’admettiez ou non, chanter en voiture est une activité universellement appréciée. Qui n’éprouve aucun plaisir à chanter à tue-tête la chanson de l’heure ou bien une pièce qui rappelle de beaux moments vécus à l’adolescence? Voici quelques trucs pour vous aider à améliorer la qualité de votre système audio. Ou, qui sait, peut-être trouverez-vous dans ce texte une idée de cadeau de Noël?

D’abord, il convient de préciser qu’un système audio est bien souvent l’une des dernières composantes dans laquelle un constructeur investira. Depuis quelques années, on offre des systèmes multimédias excessivement complets, mais on n’équipe certains modèles que de deux ou de quatre haut-parleurs de piètre qualité, de quoi vous faire décrocher rapidement. On suggère ainsi d’ajouter ou simplement de modifier les haut-parleurs. Sans payer une fortune, vous constaterez rapidement qu’un haut-parleur après-marché s’adaptera mieux aux différentes musiques que vous écoutez. Sa sonorité sera considérablement enrichie. On retrouve des paires de haut-parleurs pour seulement quelques dizaines de dollars! Si vous conduisez une voiture d’entrée de gamme, il y a fort à parier que l’ajout de meilleurs haut-parleurs sera bénéfique.

Ensuite, on peut retrouver chez des détaillants de produits audio après marché une panoplie de récepteurs radio d’excellente qualité ou bien d’amplificateurs qui offriront à vos oreilles une musique juste grâce à un son plus riche et complet. Et le meilleur dans tout ça, c’est que vous n’aurez pas à modifier vos haut-parleurs pour constater la différence. De plus, dans le cas d’un récepteur radio, vous aurez accès à certaines technologies récentes sans pour autant avoir à changer de voiture.

Enfin, une option largement sous-estimée lorsqu’il est question d’améliorer le système audio de votre bolide, c’est le Dynamat, une couche isolante qui réduit les vibrations causées par la chaussée en isolant les portières où sont situés les haut-parleurs. De plus, en appliquant ce petit tapis autocollant, on viendra réduire les effets de distorsion causés par le métal de vos portières.

Bref, il existe de nombreuses options pour améliorer le son du système audio de votre véhicule outre que l’ajout d’un caisson de basse bon marché. Tout dépend du but recherché. Si vous désirez obtenir un son riche et clair, l’ampli ainsi que le Dynamat seront de bonnes premières étapes. Si cependant vous voulez vous faire remarquer avec un son fort et puissant, les haut-parleurs sont définitivement à considérer. Bon magasinage!

Une nouvelle hypervoiture pour Aston Martin

Avant même d’amorcer la production de la Valkyrie, ainsi que la Valkyrie AMR Pro, les deux premières hypervoitures du constructeur britannique, on en annonce déjà un troisième.

Baptisée 003, cette voiture devrait arriver sur le marché à la fin de 2021, et serait équipée d’une motorisation hybride consistant d’un moteur à combustion turbocompressé ainsi que d’un moteur électrique. On précise que 003 profitera d’un appui au sol exceptionnel pour une voiture de route, grâce à l’utilisation d’une aérodynamique active. La suspension, également qualifiée d’active, permettra une tenue de route « au sommet de sa catégorie », que ce soit sur la route ou sur la piste. Catégorie que nous ignorons encore pour le moment.

Aston Martin promet aussi que ce nouveau bolide sera plus pratique que les Valkyrie, puisqu’elle disposera d’un coffre. On limitera la production de 003 à 500 exemplaires pour le monde, ce qui assurera son exclusivité.

Andy Palmer, président et chef de groupe chez Aston Martin Lagonda, a cité : « nous avons toujours eu l’intention de créer le projet d’une vie avec l’Aston Martin Valkyrie, mais il était également vital pour nous de bâtir un héritage avec la Valkyrie : une descendante directe qui établira de nouveaux standards dans son segment d’hypervoitures, créant une lignée de machines hautement spécialisées, à tirage limité, pouvant exister en parallèle avec les modèles de production d’Aston Martin. Je suis ravi d’annoncer que cette voiture sera le Projet 003, notre prochain pas dans une arène dynamique et exigeante. »

Pour l’instant, nous n’avons qu’une seule image à partager, une esquisse qui ressemble à une voiture… ou une souris d’ordinateur. On s’attend à plus de détails sur l’Aston Martin 003 au cours de la prochaine année.