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Elon Musk annonce l’ouverture d’un tunnel à grande vitesse à Los Angeles en décembre

Elon Musk, l’emblématique patron de Tesla, affirme que le premier tunnel à grande vitesse sous Los Angeles, destiné à contourner les embouteillages, sera inauguré le 10 décembre.

Ce tunnel sera dans un premier temps utilisé pour des tests, le grand public devant donc attendre avant d’y voyager.

« Le premier tunnel est quasiment terminé », a écrit dimanche soir M. Musk sur son compte Twitter. « Ouverture le 10 décembre », ajoute-t-il. Dans un autre message tout aussi vague, le chef d’entreprise fait savoir qu’il va y avoir un événement officiel ce soir-là et « des voyages gratuits pour le grand public le lendemain ».

La Boring Company, la société de tunnels créée par l’entrepreneur d’origine sud-africaine, pousse pour la construction de ces équipements afin de désengorger les grandes villes.

À Los Angeles, l’entreprise a présenté en mai dernier un projet de navettes qui relieraient les lignes de métro déjà existantes.

On y embarque à la surface, dans l’équivalent de stations qui descendent sous terre via une sorte d’ascenseur puis rejoignent un réseau de voies à grande vitesse où elles circulent à l’électricité à une vitesse pouvant aller jusqu’à 485 km/h.

Ces navettes peuvent transporter près d’une vingtaine de personnes chacune et sont à mi-chemin entre le métro et la voiture individuelle. Les usagers débourseraient 1 dollar pour rejoindre l’aéroport international de Los Angeles depuis le centre administratif de la ville en moins de dix minutes.

Elon Musk est un touche-à-tout ayant multiplié les créations d’entreprises avec une préférence pour le transport.

Outre le constructeur de véhicules électriques Tesla, il a fondé la société aérospatiale SpaceX et a lancé l’ambitieux projet Hyperloop, un train subsonique ultra rapide composé de capsules pressurisées circulant dans des tubes à basse pression pour s’affranchir des frottements aérodynamiques et frôler le mur du son.

Cette hyperactivité s’accompagne toutefois de frasques, qui ont fini par lasser un grand nombre d’investisseurs.

Il a ainsi été récemment forcé d’abandonner la présidence du conseil d’administration de Tesla pour solder une enquête du gendarme de la Bourse qui l’accusait de « fraude ».

Goodyear teste un programme d’installation de pneus à domicile

En cette saison de changement de pneus, Goodyear tentera d’adapter son offre de produits et services à la réalité des consommateurs en 2018. À Washington D.C., dans la capitale étatsunienne, le manufacturier de pneus testera un concept d’installation de pneus à domicile qui révolutionnera, dit-on, la méthode d’achat des pneus.

En fait, Goodyear désire par cette initiative modifier l’expérience de consommation des automobilistes lors de leur passage au garage. Plutôt que de perdre son temps en succursale ou simplement de devoir s’asseoir dans une salle d’attente, le manufacturier de pneus nous propose d’acheter un ensemble de pneus en ligne, puis de se les faire installer directement à la maison grâce à un atelier mobile.

Aussi, on crée des succursales attrayantes où le consommateur pourra sélectionner son pneu et déposer ses clés à un valet qui s’occupera de tout. Ces succursales sont situées stratégiquement à des endroits où le consommateur pourra utiliser son temps comme bon lui semble à l’extérieur de la succursale, comme dans un centre d’achats, par exemple. Bref, peu importe l’option préférée, on élimine dans tous les cas la salle d’attente.

Pour le moment, Goodyear n’en est encore qu’à sa période de test et désire évaluer la viabilité du programme. Les premières succursales seront toutes situées dans des centres commerciaux. Elles se retrouveront tout près du District of Columbia du côté du Maryland, soit à Bethesda, dans le quartier allemand, au Pike Center à Rockville et au centre-ville de Gaithersburg. Si le programme est populaire, on prévoit déjà exporter le programme dans d’autres grands centres urbains.

Et vous, comment préférez-vous procéder à l’achat de vos pneus?

Une Dodge Challenger SRT Demon de 1 400 chevaux!

Avec ses 840 chevaux, la Dodge Challenger SRT Demon possède tout ce qu’il faut pour effrayer qui que ce soit. Dans le cadre de l’exposition SEMA, Speedkore, une entreprise spécialisée dans la modification automobile, présentera toutefois une Demon qui développe 1 400 chevaux.

Pour arriver à un tel chiffre, cette firme a quelque peu pimenté le V8 HEMI de 6,2 L, déjà fort impressionnant à sa sortie de l’usine. On a retiré le système de suralimentation pour le remplacer par un deux turbocompresseurs 6875 Precision Billet.

D’après les informations fournies par le modificateur, ce Demon peut compléter le quart de mille en 8,77 secondes alors qu’à sa sortie de l’usine, il lui en fallait 9,65 secondes.

Chez Speedkore, on ne s’est pas contenté de faire de la magie sous le capot. En effet, on a voulu diminuer le poids total en installant des panneaux de carrosserie en fibre de carbone.

Pour obtenir une telle Demon, il faut additionner 64 000 $ US (83 000 $ CAN) au prix de la voiture elle-même. Rappelons que cette version de la Challenger était offerte à partir de 110 000 $.

Prenez note que l’événement se déroulera du 30 octobre au 2 novembre prochain au Convention Center de Las Vegas.

Le marché des voitures d’occasion avantage les consommateurs

Grâce à cette mine d’informations inépuisable qu’est internet, un consommateur peut trouver réponse à pratiquement toutes ses questions au sujet d’un produit. On pense notamment à la croissance des outils de comparaison et les assistants d’achat qui aident le consommateur à faire le meilleur choix possible en fonction de ses besoins. C’est dans cet ordre d’idées que les experts des ventes automobiles évaluent que le marché favorise de plus en plus les acheteurs.

C’est dans une entrevue accordée au journal La Presse que Dennis DesRosiers, président de la firme DesRosiers Automotive Consultants, affirme que « les ventes de véhicules neufs devraient rester relativement stables à environ deux millions cette année, le marché des véhicules d’occasion devrait augmenter d’un demi-million de ventes supplémentaires d’ici trois à cinq ans, en plus des trois millions qui ont changé de mains l’année dernière. »

Cette tendance s’explique de plusieurs manières, notamment en raison de la facilité des consommateurs à accéder à une information fiable, mais aussi en raison de l’augmentation de la qualité des voitures. Selon les données exprimées par DesRosiers, « il faut désormais 23 ans pour retirer les véhicules de la route, mais il y a dix ans, il n’en fallait que douze, ce qui est essentiellement le double. »

Par ailleurs, les plateformes numériques de vente d’objets de seconde main comme Kijiji connaissent une croissance impressionnante depuis quelques années. Tant et si bien qu’on a annoncé chez Kijiji le lancement d’un site autonome de vente de voitures qui serait lancé d’ici un an.

Infiniti Q50 Red Sport 400 2018 : l’excellent compromis

On est à la recherche d’une berline compacte puissante et luxueuse? Audi, BMW et Mercedes-Benz sont probablement les premières marques qui nous viennent à l’esprit. Pourtant, il en existe plusieurs autres, dont les marques japonaises Acura, Infiniti et Lexus, la marque suédoise Volvo, la marque italienne Alfa Romeo, la marque coréenne Genesis et la marque anglaise Jaguar.

Pourquoi accorde-t-on un tel privilège à ces voitures allemandes? Parce qu’elles ont plus ou moins défini et peaufiné le segment des compactes de luxe, et la BMW Série 3 fait figure de référence depuis plusieurs années maintenant. Entre temps, la Mercedes-Benz Classe C trône au sommet des ventes de la catégorie au Canada.

La riposte la plus récente d’Infiniti aux berlines bavaroises, c’est la Q50, introduite pour l’année-modèle 2014. En 2018, elle a reçu des révisions esthétiques, de nouveaux matériaux dans l’habitacle et une direction adaptative Direct Adaptive Steering retravaillée, entre autres améliorations. Est-ce que c’est suffisant pour garder la Q50 concurrentielle? Non, mais c’est un pas dans la bonne direction.

La version Red Sport 400 profite d’un moteur merveilleux. Son V6 biturbo de 3,0 litres produit 400 chevaux ainsi qu’un couple de 350 livres-pied entre 1 600 et 5 200 tr/min, et tout ce muscle est acheminé aux quatre roues par l’entremise d’une boîte automatique à sept rapports. Le sprint de 0 à 100 km/h prend à peine plus que cinq secondes, alors elle est drôlement rapide. En matière de puissance, elle se compare bien à la BMW 340i de 320 chevaux, l’Audi S4 de 354 chevaux et la Mercedes-AMG C 43 de 362 chevaux. Le moteur émet une belle sonorité, ce à quoi on s’est habitué des six cylindres de Nissan/Infiniti. Lors de notre essai, nous avons enregistré une moyenne décente de 11,0 L/100 km, et l’essence super est exigée.

Le V6 biturbo, nom de code VR30, figure depuis deux ans sur la liste des 10 meilleurs moteurs de la réputée publication Wards. Voilà un autre beau témoignage de sa conception et de son rendement.

L’Infiniti Q50 Red Sport 400 2018 est également fort jolie, avec ses nouveaux ajouts aérodynamiques de bas de caisse, ses jantes en alliage foncé de 19 pouces et – dans le cas de notre voiture à l’essai – sa séduisante peinture rouge. Les acheteurs peuvent opter pour la 3.0t Sport, équipée du même moteur et de la même carrosserie, son VR30 libérant toutefois 300 chevaux et un couple de 295 livres-pied. Une Q50 au style plus conservateur peut être choisie avec la 2.0t LUXE, qui obtient un quatre cylindres turbo de 208 chevaux – fourni par Mercedes-Benz – et la 3.0t LUXE.

On adore le moteur de la Red Sport, par contre, on vénère moins la direction adaptative de la Q50... Selon le constructeur, la Direct Adaptive Steering électronique réagit plus rapidement qu’une direction mécanique, mais malgré les améliorations apportées cette année, y compris des réglages additionnels, elle souffre toujours d’une sensation artificielle.

Pour cet essai, nous avons obtenu une Red Sport sans la direction adaptative, et la voiture s’est avérée plus agréable à la fois pour le train-train quotidien et la conduite sportive. Toutefois, cette direction fait partie de l’ensemble ProActive à 3 800 $, qui regroupe le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertissement et la prévention de sortie de voie, l’intervention sur l’angle mort (la surveillance des angles morts est incluse dans l’ensemble ProAssist à 2 000 $, qui équipait notre voiture à l’essai) et d’autres caractéristiques de sécurité avancées. Donc, si l’on désire profiter de tous les gadgets électroniques, on est pris avec la Direct Adaptive Steering.

Dans l’habitacle, on a droit à une sellerie en cuir avec surfaces matelassées, des garnitures en chrome foncé et des coutures rouges contrastantes, toutes exclusives à la version Red Sport 400. Le design du tableau de bord ne coupera le souffle d’aucun acheteur de voitures de luxe chevronné, mais la finition et l’assemblage sont réussis, et le confort des sièges est digne de mention. Quant à l’espace, la Q50 n’est ni plus ni moins logeable que ses rivales.

Le système multimédia à deux écrans de l’Infiniti Q50 2018 fonctionne relativement bien, mais ce n’est pas le plus convivial sur le marché. L’écran supérieur affiche la carte de navigation, la sélection des modes conduite, l’information de l’excellente chaîne audio Bose à 16 haut-parleurs et les réglages de climatisation, tandis que l’écran inférieur – avec sa surface reluisante telle une tablette numérique – agit comme interface pour fouiller dans les menus. Cet écran n’est pas le plus réactif au toucher du doigt, ce qui peut s’avérer distrayant en conduite. On retrouve aussi une molette multifonction sur la console, ça aide un peu...

Avec un PDSF de base de 52 695 $ avant les frais de transport et de préparation, la Q50 Red Sport 400 est moins chère de quelques milliers de dollars que la S4, la 340i xDrive et la C 43 4MATIC, et mieux équipée de série. L’écart de prix n’est peut-être pas suffisant pour ceux qui chérissent le facteur de prestige des marques allemandes. Cependant, Infiniti profite d’une meilleure réputation de fiabilité et d’une meilleure valeur de revente, alors si l’on regarde pour un achat à long terme et non une location de deux ou de trois ans, voilà un élément à considérer.

Au moment d’écrire ces lignes, le modèle 2019 arrivera bientôt chez les concessionnaires, c’est donc le bon moment pour dénicher une aubaine avec les modèles 2018 restants. On a vu des rabais de 10 000 $ sur des Red Sport 400, admettez que c’est très intéressant!

Il est vrai que la Q50 propose une dynamique un peu moins affirmée par rapport à ce que l’on retrouve chez Audi, BMW et Mercedes-Benz. En revanche, il y a certainement des acheteurs qui n’aiment pas les suspensions fermes et l’expérience client des marques allemandes. La Red Sport 400 constitue donc un excellent compromis.

Qu’est-ce qui distingue les pneus d’hiver des pneus quatre saisons?

On le sait, les pneus d’hiver sont conçus pour mieux performer par temps froid. Mais qu’est-ce qui différencie les pneus munis du fameux pictogramme hivernal de tous ces pneus dits « quatre saisons » qui ne sont pas permis sur les routes du Québec durant la saison froide?

Voici quatre grandes différences entre les pneus homologués pour l’hiver et ceux qui ne le sont pas.

Le type de caoutchouc
Tous les pneus ne naissent pas égaux. Et le type de caoutchouc utilisé lors de leur fabrication a un grand rôle à jouer là-dedans.

En général, un pneu quatre saisons perd de son efficacité quand le mercure tombe en deçà de 7 degrés Celsius. Quand le temps devient plus froid, le caoutchouc perd de sa souplesse, ce qui affecte la maniabilité d’un véhicule ainsi que sa distance de freinage. Un bon pneu d’hiver, toutefois, est conçu avec un caoutchouc qui conserve sa souplesse, même lors de températures glaciales.

Cette qualité hivernale est aussi la raison pour laquelle il n’est pas recommandé de chausser son véhicule de pneus d’hiver durant l’été. Quand il fait chaud, la semelle des pneus d’hiver s’use beaucoup plus rapidement et allonge la distance de freinage.

Une plus grande profondeur
Pour mieux travailler sur des surfaces enneigées, les pneus d’hiver sont munis d’une semelle plus profonde qui permet de réduire l’accumulation de neige pour offrir la meilleure adhérence possible.

Évidemment, la science a ses limites et un pneu d’hiver, même avec une semelle plus profonde, ne peut pas faire de miracles. Si vous circulez sur une chaussée enneigée, il est important de réduire sa vitesse et de ne pas surestimer le travail qu’un pneu peut accomplir!

Les motifs de la bande de roulement
En plus d’une profondeur accrue, la semelle des pneus homologués pour l’hiver est sculptée de façon à ce que la neige et la gadoue soient expulsées vers les côtés. On s’assure ainsi que les amas de neige ne s’accumulent pas entre le pneu et le sol, ce qui pourrait causer la perte de contrôle du véhicule.

Du mordant
C’est bien beau d’évacuer les surplus de neige, mais les pneus d’hiver se doivent aussi de bien mordre dans la glace et la neige pour permettre à votre voiture de bien fonctionner. Cela est rendu possible grâce aux entaillements à la surface de la semelle des pneus. Ces motifs plus agressifs distinguent les pneus d’hiver des autres pneumatiques non homologuées pour la saison froide.

Plus de 50 dévoilements sont prévus au Salon de Los Angeles 2018

Du 30 novembre au 9 décembre prochain se tiendra le Salon international de l’automobile de Los Angeles. Quoique plusieurs manufacturiers aient ignoré le Salon de Paris plus tôt cette année pour des raisons commerciales, le Salon de L.A. semble pour sa part avoir réussi à se démarquer en attirant plusieurs dizaines d’exposants qui cumuleront une cinquantaine de dévoilements. La programmation du Salon ne sera assurément pas ennuyante!

Effectivement, cette année, les constructeurs Toyota, Volkswagen et de tout nouveaux joueurs, Byton et Rivian, présenteront plusieurs nouveaux projets, mettant l’accent sans trop de surprise sur l’électrique. On sait notamment que Toyota lèvera le voile sur cinq véhicules, dont un ou plusieurs hybrides ainsi qu’une ou plusieurs éditions spéciales. Subaru mettra de l’avant à son kiosque une déclinaison hybride rechargeable alors que le manufacturier chinois Byton présentera ses K-Byte et M-Byte, deux véhicules entièrement électriques.

Selon Lisa Kaz, présidente et directrice générale du Salon de Los Angeles, « en tant que premier marché de véhicules verts, il est normal que près du tiers des dévoilements qui auront lieu cette année concernent des véhicules électriques ou mus par une énergie alternative. C’est excitant de constater le virage écoénergétique entrepris par certains manufacturiers de luxe pour offrir des déplacements plus verts aux Californiens. »

Enfin, Tesla sera présent accompagné de plusieurs de ses véhicules selon les informations fournies par l’organisation. Avec un peu de chance, peut-être que le Salon international de l’auto de Montréal réussira à convaincre également le manufacturier californien de se présenter à son édition 2019?

Cela dit, du côté du manufacturier BMW, on présentera de nouveaux arrivés tels que le roadster Z4 M40i, le coupé Série 8 ainsi que son nouveau VUS X5. On sait également que les manufacturiers Volvo, Porsche, Rivian, Nissan et Volkswagen nous réservent quelques dévoilements. Nous en saurons davantage au cours des prochaines semaines.

Le rappel de Takata atteint 50 000 000 d’unités selon la NHTSA

Il y a plusieurs années déjà, on vous annonçait une intensification des rappels concernant les coussins gonflables de la compagnie Takata aux États-Unis. En 2014, il était question d’une dizaine de millions de véhicules rappelés. À ce jour, la NHTSA annonce que le décompte a dorénavant atteint le plafond des 50 millions de coussins gonflables concernés!

Le problème réside dans la possibilité que le coussin gonflable de certaines voitures explose lorsqu’il est soumis à une grande chaleur. Et dans certains cas, le gonfleur pourrait être défectueux et projeter le coussin gonflable avec suffisamment de force pour briser certaines parties métalliques du dispositif de retenue, qui serait éjecté directement au visage des occupants. À l’époque, plusieurs ont été blessés et une femme a été retrouvée morte dans sa voiture dans l’État de la Floride suite à l’explosion de son coussin gonflable.

Il y a quelque temps, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a demandé aux constructeurs automobiles affectés ainsi qu’à Takata de rendre public leur plan de rappel. L’administratrice de la société Heidi King affirme qu’il « est impératif que les manufacturiers prennent toutes les précautions envers les propriétaires des voitures touchées par le rappel de ces coussins gonflables mortels. La publication des plans servira de ressource aux communautés et aux individus. Les manufacturiers devraient apprendre des rappels passés des constructeurs automobiles et user de prudence. »

Selon l’agence américaine, ce rappel est le plus gros et le plus complexe du pays dans l’histoire de l’automobile aux États-Unis. Il implique 19 constructeurs, 35 millions de véhicules au pays seulement et 50 millions d’unités. Au Canada, aucun accident n’a encore été répertorié, mais un rappel est toujours en vigueur. Pour la liste des véhicules concernés, rendez-vous sur le site de Transports Canada.

Porsche lance la Panamera GTS

Comme la mort et les taxes, l’arrivée d’une édition GTS pour la Panamera de deuxième génération était une certitude, au même titre que l’annonce éventuelle d’un Cayenne GTS redessiné.

Les Porsche Panamera GTS et GTS Sport Turismo 2019 proposeront une apparence plus sportive, des réglages de suspension uniques et une puissance du moteur hiérarchiquement plus élevée que celle de la 4S, mais en deçà de celle de la Turbo. Son V8 biturbo de 4,0 litres produit 453 chevaux – 13 de plus que dans la 4S – et un couple de 457 livres-pied, connecté à une boîte automatique PDK à huit rapports et un rouage intégral. Avec l’ensemble Sport Chrono ajouté à la voiture, le constructeur avance un 0-100 km/h de 4,1 secondes. La vitesse de pointe est établie à 292 km/h avec la berline, 289 km/h avec la Sport Turismo.

Les éditions GTS disposent aussi d’une suspension pneumatique avec la technologie à trois chambres, une baisse de 10 mm de la caisse, une gestion active de la suspension (PASM) recalibrée ainsi que des disques de freins surdimensionnés – 390 mm à l’avant, 365 mm à l’arrière.

Une GTS peut être distinguée par sa partie avant noircie, sa garniture noire dans la section inférieure de la partie arrière ainsi que quelques éléments esthétiques foncés, alors que des jantes en alliage Panamera Design de 20 pouces sont ajoutées pour compléter le tout. Dans l’habitacle, les voitures obtiennent des garnitures en Alcantara noir et en aluminium, un volant multifonction chauffant et le module Connect Plus en équipement de série.

La Porsche Panamera GTS 2019 se détaillera à partir de 146 200 $ avant les frais de transport et de préparation, alors que la GTS Sport Turismo sera disponible à partir de 153 300 $. Toutefois, les deux voitures n’arriveront pas au Canada avant l’été de 2019.

Le Guide de l'auto se rendra d'ailleurs à Barhain cette semaine afin de faire l'essai de la Porsche Panamera GTS 2019, alors ne restez pas trop loin de vos écrans!

Mercedes-Benz : une histoire de guerres et de paix

L’histoire de Mercedes-Benz est plutôt complexe. Elle débute avec un ingénieur allemand, Karl Benz. Né le 25 novembre 1844, Benz commence sa vie professionnelle vers 1864 dans les chemins de fer. Il travaille ensuite pour différentes compagnies et s’échoue dans une entreprise qui pique rapidement du nez, son associé s’avérant peu fiable. En 1871, une certaine Bertha, la fiancée de Karl, entre en scène et achète la part de l’associé douteux avec sa dot. Les affaires s’améliorent et nos deux tourtereaux se marient le 20 juillet 1872.

Cette business ne tient pas longtemps, mais suffisamment pour que Benz ait le temps de créer de toutes pièces un moteur à deux temps. Déjà, il est temps de passer à autre chose et cette autre chose, c’est la Benz et Cie (Benz & Companie Rheinische Gasmotoren-Fabrik). La nouvelle entreprise se porte bien, et Benz a enfin du temps et des fonds pour fabriquer une voiture sans chevaux (horseless carriage) sur laquelle il fixe le moteur monocylindre qu’il vient de concevoir.

Merci, Benz Patent Motorwagen!
Le 29 janvier 1886, Benz dépose un brevet pour une automobile fonctionnant à l’essence, la Benz Patent Motorwagen. Si vous cherchez une date marquant les débuts de l’automobile, c’est celle-là. L’automobile d’aujourd’hui, avec toute sa technologie, n’est que l’évolution de cette Benz Patent Motorwagen. Au courant des mois suivants, Benz peaufine sa création mais, perfectionniste absolu, il ne la juge pas prête pour le marché. Pas question, donc, de la commercialiser.

Bertha n’a pas froid aux yeux
Bertha Benz, elle, est moins perfectionniste. Et elle a davantage le sens de la publicité que son mari. Au petit matin du 5 août 1888, elle prend le volant de la Benz Patent Motorwagen et, accompagnée de ses deux fils (Richard, 13 ans et Eugen, 15 ans), entreprend le voyage le plus long jamais effectué au volant d’une voiture sans chevaux, soit 106 km entre Mannheim et Pforzheim, en Allemagne. Bertha veut prouver à son mari que sa voiture fonctionne bien. Évidemment, les pépins techniques sont nombreux, mais Bertha Benz a aussi le sens de la mécanique. Elle arrive à Pforzheim au crépuscule. L’effet désiré est atteint et la Benz Patent Motorwagen bénéficie d’une excellente publicité! Karl Benz commence, enfin, à vendre des voitures.

Les débuts de Daimler
Pendant que se déroulent ces événements, une autre racine de ce qui deviendra Mercedes-Benz pousse. Gottlieb Daimler, né le 17 mars 1834 en Allemagne, étudie le génie mécanique. En 1863, lors de l’un de ses premiers emplois en tant qu’ingénieur, il fait la connaissance d’un certain Wilhelm Maybach. Voilà qui devrait sonner une cloche dans la tête des amateurs de voitures! Ensemble, les deux compères travailleront pour quelques entreprises spécialisées dans la mécanique dont, en 1872, la Deutz AG Gasmotorenfabrik de Cologne, en Allemagne. Ils y rencontrent son propriétaire, Nikolaus Otto, l’inventeur du moteur à quatre temps (1861).

Motoristes avant tout
Mais Daimler et Otto ne s’entendent guère et en 1882, le premier claque la porte et fonde sa propre entreprise à Cannstatt, toujours en Allemagne. Bien entendu, le fidèle Maybach le suit. Nos deux hommes, libérés des contraintes imposées par leur association avec Otto, peuvent poursuivre le développement de moteurs à essence. En 1883, ils créent le Dream Engine, un moteur qui peut atteindre 750 révolutions par minute, puis après plusieurs perfectionnements, 900. L’année suivante, c’est autour du mythique Grandfather Clock engine de voir le jour. Ce moteur est aujourd’hui exposé au magnifique musée Mercedes-Benz de Stuttgart.

En 1886, à peine quelques mois après Karl Benz et à peine 60 kilomètres plus loin, Daimler et Maybach créent leur voiture sans chevaux, la Daimler Motorcoach. À ce moment, rien ne laisse croire que Daimler et Benz se connaissaient, ni même qu’ils aient été au courant du travail de l’autre.

Il n’est pas long que Daimler se distingue avec ses moteurs qu’il vend aux marques françaises Panhard et Levassor et Peugeot. L’industrie automobile française, si prolifique à la fin du XIVe siècle, doit donc son essor aux Allemands! Même l’Angleterre profite du moteur Daimler marquant ainsi l’origine de la Daimler Motor Company Limited, basée à Coventry.

Celle qui changera l’histoire de Daimler, la Phoenix
En 1890, Daimler fonde la Daimler Motoren Gesellschaft (DMG) et devinez qui est l’ingénieur en chef? Wilhelm Maybach voyons! L’entreprise vogue de succès en déconfitures et d’accolades en bagarres pour le pouvoir entre les membres de la direction. Le 6 mars 1900, Gottlieb Daimler décède d’une crise cardiaque. Deux de ses fils, Paul et Adolf, prennent les rênes de la compagnie. Au tout début des années 1900, DMG fabrique une excellente voiture, la Phoenix, dotée d’un moteur de 8 chevaux.

Mais les voitures de la Daimler Motoren Gessellschaft ne se vendent pas très bien, contrairement à celles de la Benz & Cie. En même temps, la course automobile devient de plus en plus populaire. Benz, trop conservateur, tente d’ignorer la tendance vers l’augmentation de la puissance (malgré la rapide Rennwagen de 20 chevaux) alors que Daimler saute sur l’occasion. Résultat, les ventes de Benz diminuent et celles de Daimler augmentent.

Emil Jellinek et sa fille
1897. Entre en scène un Allemand très riche, Emil Jellinek. Peu impressionné par les performances de sa Benz, il décide d’aller du côté de Daimler et aime beaucoup son expérience. Jellinek comprend rapidement qu’il existe un énorme marché pour les voitures sport de luxe (plus ça change…). Il passe une première commande pour six Daimler. Puis une autre de 36. Mais Jellinek est gourmand. Il exige être l’unique distributeur DMG pour la France, la Belgique, l’Autriche-Hongrie et l’Amérique. Il exige aussi que ces voitures s’appellent désormais Mercedes, le nom de sa fille de dix ans. En fait, Mercedes Adrienne Manuela Ramona Jellinek, née en 1889, n’aura jamais d’autres liens avec l’une des marques les plus populaires au monde. Peut-être même que le fait d’avoir une automobile à son nom ne l’a pas du tout impressionnée!

Les modèles Mercedes (« Mercédès » en France jusqu’en 1909) se succèdent, tous plus raffinés les uns que les autres. Les succès de Daimler en course incitent Karl Benz à modifier sa stratégie, d’autant plus que l’industrie française s’impose graduellement. Malheureusement, Benz est malheureux dans sa propre entreprise et démissionne en 1903. Les affaires ne vont pas mal pour autant et la Benz et Cie reprend du poil de la bête en dévoilant des modèles de plus en plus puissants.

En 1909, elle dévoile la fabuleuse Blitzen Benz, un monstre doté d’un moteur de quatre cylindres de 21,5 litres déballant une terrifiante écurie de 200 chevaux. Barney Oldfield, célèbre coureur automobile, l’amènera à 211,4 km/h sur la plage de Daytona en Floride. C’est comme ça que l’on crée une légende! Cette voiture, conjuguée au fait que le réseau de distribution de Benz s’améliore constamment, donne des maux de tête à Daimler. En plus, la relation entre Wilhelm Maybach et Paul Daimler, le fils de Gottlieb, ne cesse de se détériorer. Maybach démissionne en 1907. Dès 1909, il démarre sa propre entreprise qui se spécialise d’abord dans les zeppelins puis dans l’automobile, donnant ainsi naissance à une autre marque d’un extrême prestige, Maybach.

Quand les ennemis s’unissent…
Mercedes et Benz continuent leur guéguerre, autant en matière de puissance, de victoires en course que de parts de marché et connaissent chacune une longue période de prospérité. Cependant, après la guerre de 14-18, l’économie allemande s’effondre. Les deux marques vivotent jusqu’en 1924, année où la collaboration devient inévitable. Le 1er mai 1924, les deux parties signent un contrat « d’intérêt mutuel » où l’on retrouve une clause de non-concurrence et une autre stipulant la mise en commun de leurs ressources. Ces fiançailles forcées donnent malgré tout des résultats positifs. En 1926, on assiste à un mariage entre les deux plus importants constructeurs automobiles allemands du moment.

Mercedes-Benz est née. Le reste appartient à l’Histoire…

Une vache s’introduit dans un concessionnaire Mazda et endommage une MX-5

Il y a deux jours, le média américain Fox News a publié une nouvelle pour le moins inusitée. Lors d’un marché bovin tout près de la concession Arnold Clark Stirling Mazda à Stirling en Écosse, une vache s’est échappée de la foire et s’est frayée un chemin jusqu’à la salle de montre du concessionnaire Mazda local.

Arrivée sur le site de la concession, la vache s’est d’abord dirigée vers la cour où toutes les voitures étaient stationnées. James Merrins, responsable des ventes, affirme en entrevue : « La plupart des employés étaient dans la salle de montre au moment des faits. Nous avons vu un vendeur courir à toute vitesse en criant “vache!” à plusieurs reprises. Tout le monde est sorti avant que la porte automatique n’enferme l’animal au milieu des voitures. Il s’agit sans doute de l’expérience la plus bizarre de toute ma carrière. » L’animal a, selon les dires de Merrins, longé les vitres de la concession et a endommagé une MX-5 ainsi qu’une Mazda2 avant de s’écraser dans une porte coulissante pour finir sa course dans le stationnement du commerce.

Quelques minutes après l’incident, le propriétaire de la vache a récupéré son animal visiblement apeuré par les évènements. Et pour la petite histoire, il a donné une bouteille de whisky aux responsables de la concession en guise d’excuse avant d’offrir de rembourser les 2 000 $ de dommages causés par sa bête aux voitures. Quelle drôle d’histoire!

Il y aura une méga-usine Tesla en Chine

Le 17 octobre dernier s’est officialisé l’achat de 1 300 acres de terrain à Shanghai par Tesla. Le constructeur américain de véhicules électriques entend y établir sa troisième méga-usine.

Cette nouvelle n’étonne guère. Rappelons-nous qu’en juillet dernier, Elon Musk, PDG de Tesla, était de passage en Chine afin de conclure une entente à ce sujet.

La première méga-usine est située à Sparks (Nevada) et produit essentiellement des batteries au lithium-ion. Quant à la deuxième, elle est établie à Buffalo (New York) et elle se concentre sur la production de cellules photovoltaïques et de panneaux solaires.

En ce qui concerne cette troisième méga-usine, elle servira principalement à l’assemblage de véhicules. Il est prévu que l’usine voit officiellement le jour d’ici deux ans. Le manufacturier a déjà diffusé une multitude d’offres d’emploi dans le but d’entreprendre la construction sous peu.

Tesla estime que cette nouvelle méga-usine pourra produire jusqu’à 500 000 véhicules annuellement.

En s’installant en Chine, Tesla a l’intention de développer cet immense marché et de devenir un joueur de premier plan.

Le Jeep 1945 de cet acteur pourrait être à vous

Il l’a acquis directement de l’armée américaine suite à la Deuxième Guerre mondiale.

Le Willys Jeep MB 1945 ayant déjà appartenu à Steve McQueen sera mis à l’enchère dans le cadre d’un encan orchestré par Silverstone Auctions en novembre prochain.

La firme estime qu’il se vendra pour une somme oscillant entre 80 000 £ (137 000 $ CAN) et 100 000 £ (171 000 $ CAN).

Les fervents amateurs de voitures se souviendront entre autres de lui pour son rôle dans Bullitt et dans Le Mans. N’oublions que cet acteur était un mordu de l’automobile. Il a aussi possédé une Ferrari 272 GTB/4, une Jaguar XKSS ainsi qu’une Porsche 911S.

Steve McQueen a acquis ce Jeep directement de l’armée américaine suite à la Deuxième Guerre mondiale. Il est à noter qu’il a lui-même rejoint les rangs de la marine américaine entre 1947 et 1950.

En 1984, soit quatre ans après sa mort, ce Jeep a été vendu pour une première fois à l’encan. À l’époque, un dénommé J. McClughan est reparti à son volant en échange de la modique somme de 6 000 $ US. Celui-ci l’a par la suite vendu au propriétaire actuel.

Comme on peut le constater en jetant un coup d’œil aux quelques photos, ce 4x4 semble en très bon état. Et ce n’est pas le fruit du hasard. Il a été entièrement restauré au Royaume-Uni par les spécialistes de l’entreprise Jeeparts.

Au nouveau propriétaire seront remises les plaques d’immatriculation californiennes d’origine en plus de toute la documentation qui prouve l’historique de ce Jeep bien particulier.

Trouvez une borne de recharge grâce à Google Maps

Depuis le 16 octobre, Google offre une nouvelle fonctionnalité aux utilisateurs de son application Maps qui fera le bonheur des conducteurs de véhicules électriques.

En effet, le géant dans le domaine de la technologie offre désormais la possibilité à ses utilisateurs de localiser des bornes de recharge pour véhicules électriques.

Pour le moment, plus de 1 000 d’entre elles ont été répertoriées par Google Maps au pays. Il n’a pas été possible de savoir la quantité d’entre elles situées au Québec. Pour y arriver, Google s’est associé à Tesla et à Chargepoint.

Afin de repérer une borne de recharge à partir de l’application, il suffit d’écrire « Bornes de recharge » ou « Bornes VÉ » dans la barre de recherche. Google se charge de vous offrir les bornes les plus près de vous au moment de la recherche. Pour chacune d’elles, le nombre, les types de connecteurs disponibles de même que les vitesses de chargement sont indiqués.

Comme c’est aussi le cas actuellement avec des restaurants, boutiques et autres commerces, les utilisateurs peuvent ajouter des photos de l’endroit, attribuer une note, écrire une critique et formuler une question.

Pour le moment, cette nouvelle fonctionnalité ne peut être utilisée qu’avec les appareils mobiles supportés par Android et iOS. Au cours des prochaines semaines, il est prévu qu’une version pour les ordinateurs voit le jour.

Afin de connaître l’emplacement de bornes de recharge, il est aussi possible de télécharger l’application du Circuit électrique.

Enfin un moyen de détecter la consommation de cannabis

En cette semaine de légalisation du cannabis récréatif au pays, Alco Prévention Canada présente un outil qui pourra s’avérer fort utile.

En effet, le Cannabis Verdict est un nouveau test salivaire qui détecte la consommation de cannabis, et plus précisément, la présence de THC.

Ce nouveau produit a notamment pour mission de réduire les accidents sur la route. Soulignons qu’en 2017, 3 000 accidents sont survenus en raison de facultés affaiblies par la drogue.

Il pourra également servir aux entreprises afin d’améliorer la sécurité en milieu de travail.

Les familles pourront aussi l’utiliser afin de sensibiliser les jeunes aux risques d’une consommation régulière.

Comparativement à un test urinaire qui ne détecte la présence de THC que plusieurs heures après la consommation, le Cannabis Verdict réagit positivement dès que la concentration de THC dépasse 20 ng/ml dans la salive, et ce, immédiatement après la consommation.

Avec ce test, l’entreprise entend également effectuer un travail d’éducation. Le test est accompagné d’un feuillet comprenant 18 questions entourant la consommation de cannabis. Ces pistes peuvent représenter des avenues à emprunter pour initier la discussion.

Il est à noter que l’entreprise dispose d’une licence d’exploitation de Santé Canada.

Il peut être acheté dès maintenant en pharmacies ou directement chez Alco Prévention Canada. Le Cannabis Verdict se détaille 19,95 $ (taxes en sus).

Une infraction majeure
La SAAQ ne lésine pas avec la problématique de cannabis au volant. En effet, en cas d’échec à un test salivaire, le policier révoque le permis de conduire du contrevenant pour une durée de 90 jours en plus de lui remettre une amende dont le montant varie entre 300 $ et 600 $.

L’amende est doublée en cas de récidive.

D’autres sanctions peuvent s’ajouter dans le cas où le contrevenant est déclaré coupable en vertu du Code criminel.

Succès garanti pour le nouveau Toyota RAV4 2019

Être membre du jury pour les prix des voitures et camions nord-américains de l’année (NACTOY), ça permet de mettre la main sur une foule de modèles parfois exclusifs, ou qui arriveront sur le marché dans les prochains mois. Ces véhicules sont pour la plupart rassemblés pour que nous puissions les essayer dans un même environnement, un à la suite de l’autre, pour peaufiner nos notes et tirer des conclusions plus concrètes.

Comme chaque année, les quinze voitures, les quinze utilitaires et les trois camions les plus en vogue nous étaient donc confiés, chacun en de multiples déclinaisons, afin d’en découvrir tous les avantages... et inconvénients. De la Hyundai Veloster N au GMC Sierra, en passant par la Buick Regal, tous les genres de véhicules étaient réunis. De ceux-là, certains modèles n’avaient même pas fait l’objet d’essais préliminaires, lors de lancements médiatiques. C’était notamment le cas du Toyota RAV4, qui a fait énormément jaser.

Évidemment, parce que les stratèges de Toyota planifient de présenter ultérieurement le RAV4 à la presse, tout en lançant parallèlement sa campagne publicitaire, on nous a gentiment demandé de ne pas divulguer de détails concernant ce modèle. Par conséquent, vous n’apprendrez rien dans cet article qui n’ait pas été déjà dévoilé. Désolé!

Cela dit, je peux certainement me permettre de partager quelques commentaires glanés à gauche et à droite, qui me laissent croire que ce véhicule risque de fracasser des records de vente.

Vous avez dit « camion »?
La stratégie de Toyota avec ce modèle est claire : pas question d’entrer une fois de plus dans les rangs, comme on l’a fait avec l’actuelle génération, qui a pourtant connu un succès incroyable. À l’œil, vous êtes déjà en mesure de constater que le RAV4 est audacieux. D’abord parce qu’il est diamétralement opposé aux CR-V, Escape et Rogue de ce monde, ensuite parce qu’il dégage quelque chose de distinct. On nous ramène un look « authentiquement camion » (ou utilitaire), que l’on pourrait décrire comme étant un mélange de Jeep Cherokee et de Subaru Forester, avec des angles toutefois plus définis.

Plus court, mais plus large que son devancier, il gagne en caractère et en personnalité. Sa peinture deux tons, que Toyota adopte d’ailleurs sur plusieurs modèles depuis quelques années, vient aussi renforcer sa personnalité. Or, ce sont surtout les nouvelles versions Adventurer et Hybrid XSE, que j’ai pu mettre à l’essai, qui risquent de faire jaser. La première séduira manifestement l’acheteur d’un Cherokee Trailhawk par son côté costaud et baroudeur, alors que la seconde viendra clouer le bec à ceux qui croient que puissance et hybridation ne vont pas de pair.

J’en conviens, certains seront déçus de cette approche esthétique, qui ne fera pas l’unanimité. Maintenant, je suis d’avis que plusieurs apprécient les lignes plus angulaires, plus musclées. Parce qu’en 2018, rien ne ressemble plus à un VUS compact qu’un autre VUS compact. L’arrivée d’un modèle comme le nouveau RAV4 risque donc de brasser la cage des autres manufacturiers, voire même de relancer une mode.

Sous le capot
Même si Toyota est aujourd’hui l’un des seuls manufacturiers à toujours offrir un V6 dans ses berlines intermédiaires (Camry), il n’est pas question de ramener cette option dans un VUS compact. L’alternative avec plus de puissance se situe plutôt dans une version hybride encore plus efficace, qui sera plus performante et frugale que le modèle traditionnel.

Comme motorisation de base, le quatre cylindres de 2,5 litres demeure. Donc non, pas de petite cylindrée jumelée à la turbocompression, qui pourrait donner des maux de tête au constructeur comme aux propriétaires. Autrement dit, une façon pour Toyota de tirer avantage des problèmes que rencontrent actuellement les propriétaires de Ford Escape et de Honda CR-V. Pour 2019, le quatre cylindres Toyota gagne toutefois en puissance et se voit marié à une nouvelle boîte automatique à huit rapports. Toyota implante aussi un nouveau système de rouage intégral qui promet de faire des merveilles l’hiver.

Clairement, vous aimez!
Au moment de mettre les deux versions du RAV4 à l’essai, j’ai partagé quelques images sur ma page Facebook (Antoine Joubert – Chroniqueur Auto). Les réactions et les commentaires allaient bon train, et la plupart étaient fort positifs. Quelques personnes ont décrié le look du véhicule, mais sans plus. Voilà donc un signe qu’il est attendu de pied ferme par les consommateurs (et par les concessionnaires). Et gageons que l’hybride, qui se déclinera en plusieurs moutures, gagnera en popularité, et ce, même si aucune version rechargeable n’est prévue à court terme. Maintenant, est-ce que le RAV4 pourrait mériter le titre de VUS de l’année attribué par le jury du NACTOY? La réponse... en janvier prochain, lors de l’ouverture du Salon de Detroit.