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contenu original Journal Le Nord

Les véhicules les plus recherchés sur Google à travers le monde

Le site Veygo s’est posé la question suivante : quelle est la marque de véhicules la plus recherchée sur Google par pays? Et il y a répondu.

Pour ce faire, ce média a exploré les requêtes effectuées dans 171 pays au sujet de 42 marques de véhicules sur le moteur de recherche Google.

Il est fort intéressant de constater certains résultats. En voici quelques-uns en rafale.

En Suède, la marque la plus recherchée est évidemment Volvo. C’est aussi le seul pays où elle se classe au premier rang des recherches.

— À l’échelle mondiale, Toyota est la marque la plus populaire. Elle est la plus recherchée dans 57 des 171 pays, dont le Canada et les États-Unis.

— Au Burkina Faso, la population semble avoir un intérêt soutenu pour une marque typiquement américaine, soit Chrysler. C’est d’ailleurs le seul endroit où le nom Chrysler figure.

— Alors que l’Italie est un terreau fertile pour les constructeurs automobiles (Ferrari, Lamborghini, Fiat, Maserati, Lancia, etc.), il est étonnant de constater que Volkswagen constitue la principale marque recherchée par les habitants de ce pays.

— La marque Škoda, fondée en 1925 en République tchèque, n’apparaît qu’à un seul endroit sur cette carte. Et c’est en Estonie, aussi un ancien pays de l’URSS.

Lamborghini apparaît une douzaine de fois sur la carte alors que Ferrari n’y figure aucunement.

— En Malaisie, Perodua est la marque la plus recherchée. Il s’agit d’un manufacturier malais pratiquement inconnu en Amérique du Nord.

Tesla apparaît sur la carte à sept reprises. C’est le cas notamment de la Norvège qui agit comme une meneuse au chapitre des ventes de voitures électriques.

Renault figure au sommet des recherches sur Google en France. Personne n’en sera étonné puisqu’il s’agit d’un manufacturier français.

— Sans surprise, Mercedes-Benz est la marque la plus recherchée en Allemagne, son pays d’origine. Cela dit, elle est également très présente dans la partie nord de l’Afrique, notamment en Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Mali, au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Cameroun.

Jaguar n’apparaît qu’à trois endroits sur la carte, soit en Guyane, au Guatemala et au Honduras. Ces trois pays sont situés à proximité en Amérique centrale et du sud.

Toyota fait de son Tundra une pizzeria mobile!

Chaque année les manufacturiers se plaisent à créer des concepts automobiles éclatés. On pense notamment à Nissan et sa 370Z des neiges, à GMC et son Sierra des montagnes ou à la Nissan GT-R50 qui a marqué les esprits au festival Goodwood. C’est maintenant au tour de Toyota et Pizza Hut de faire tourner les têtes avec une voiture-concept pour le moins ludique : le Tundra Pie Pro, une camionnette équipée d’un moteur à hydrogène capable de vous faire une pizza lorsque bon vous semble, et ce, directement à partir de votre coffre arrière. Voilà la solution pour se faire des amis au prochain tailgate de votre équipe de football favorite!

Le Pie Pro est le résultat de plusieurs modifications majeures effectuées à partir de la déclinaison 4x4 SR5 du Tundra, à laquelle on a retiré le moteur d’origine pour le remplacer par le moteur Toyota Fuel Cell utilisé dans la Mirai qui ne carbure qu’à l’eau potable. Ensuite, l’équipe chargée du projet a créé une cuisine entièrement autonome et robotisée dans la boîte arrière de la camionnette. Elle contient un frigidaire et un four, tous les deux alimentés par l’énergie hydrogène.

Le principe peut paraître simple, mais le degré de précision demandé semble avoir complexifié le défi. Un premier bras mécanique retire la pizza du réfrigérateur, la dépose sur un convoyeur menant au four puis referme finalement la portière. De l’autre côté se trouve un second bras mécanique qui retire la pizza du four, la coupe en tranches égales et la place dans un emballage en carton avant de fermer le tout.

C’est sans surprise que l’on apprend que Pizza Hut et Toyota ne prévoient pas commercialiser ce concept dans un avenir rapproché. Cela dit, l’idée est intéressante et sera assurément reprise par des fans de football américain. Peut-être le brevet sera-t-il vendu, qui sait?

Tesla confirme la mise en production du Model Y Concept

Dans le cadre d’un appel téléphonique où Tesla dévoile et explique les résultats financiers obtenus au 3e trimestre, l’exubérant milliardaire Elon Musk a confirmé que son entreprise Tesla avait approuvé la mise en production d’un certain Model Y Concept qui viendrait éventuellement s’ajouter à son catalogue.

Tandis que Tesla annonce son premier bénéfice comptable depuis deux ans, un moment historique pour le constructeur californien, on annonce le lancement d’un nouveau projet, afin de surfer sur la vague encore quelques jours. Alors à quoi peut-on s’attendre avec le prototype du Model Y? Personne ne le sait vraiment. Pour l’instant, plusieurs rumeurs circulent à l’effet qu’il serait question d’un petit utilitaire qui se positionnerait entre la Model 3 et la Model S, soit aux alentours de 45 000 $ US et qui serait monté sur la plate-forme de la Model 3. On sait en revanche que selon les plans de Tesla, le Y Concept sera fort probablement dévoilé en mars prochain et commercialisé au premier trimestre de 2020.

Si les rumeurs avancées par le site américain de voitures électriques Inside EV se concrétisent et que l’on parle réellement d’une voiture « du peuple », Tesla sera encore une fois sur la sellette. Souvenons-nous que la Model 3 devait en réalité être une voiture accessible d’entrée de gamme. Pourtant, certaines déclinaisons lourdement équipées se détaillent au-delà de 100 000$!

Par ailleurs, le manufacturier étatsunien doit bientôt révéler où il en est avec son projet de camionnette entièrement électrique. À suivre…

Le pickup Jeep sera dévoilé très bientôt

Ce n’est pas un secret pour qui que ce soit. Jeep ajoutera bientôt une version pickup de son Wrangler à son catalogue.

Et on sait maintenant qu’il sera dévoilé au prochain Salon de l’automobile de Los Angeles. L’événement se tiendra du 30 novembre au 9 décembre prochain.

C’est ce qu’on apprend sur Autoblog. L’information a d’abord été partagée dans un communiqué de presse annonçant entre autres la venue d’une camionnette Jeep.

Pour le moment, on n’en sait que très peu au sujet de ce pickup qui devrait être baptisé « Scrambler ». Souvenons-nous que cette appellation était associée à la version pickup du Jeep CJ-8 produit de 1981 à 1986.

En février dernier, on a appris que ce pickup allait être assemblé dans l’usine de Toledo en Ohio. C’est sur cette chaîne de montage qu’était construit le Wrangler JK.

On ignore ce qui se cachera sous le capot de ce futur Jeep Scrambler. Soulignons que le Wrangler JL peut être animé par un V6 Pentastar de 3,6 L qui développe 285 chevaux et 260 livres-pied. Un bloc turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 L est aussi offert. Celui-ci génère 270 chevaux et 295 livres-pied.

Certaines rumeurs laissent croire qu’un moteur diesel pourrait éventuellement être offert.

Une supervoiture Audi en vedette dans Les Incognitos

Le constructeur allemand vient de dévoiler sa toute dernière voiture concept, mais on risque de ne jamais la voir dans un salon automobile. L’Audi RSQ e-tron fera plutôt ses débuts dans Les Incognitos, un film d’animation qui sera à l’affiche au mois de septembre 2019.

Spies in Disguise (titre original anglais) de Twentieth Century Fox mettra en vedette le personnage du super-espion Lance Sterling, dont Will Smith lui prêtera sa voix dans la bande originale du film. Sterling roulera à bord de sa RSQ e-tron disposant d’une motorisation 100% électrique, d’une conduite autonome et d’un indicateur de vitesse holographique.

On a souvent vu des véhicules de la marque aux quatre anneaux apparaître au grand écran, mais c’est la première fois qu’Audi concocte une voiture concept pour un film d’animation, réalisée en collaboration avec Blue Sky Studios. « Une histoire d’espionnage international avec des technologies futures pouvant sauver le monde, c’est le mariage parfait pour la marque Audi, » a dit Giovanni Perosino, vice-président marketing et communications chez Audi AG. « À l’image de nos voitures, le plaisir, l’innovation et les performances sont des éléments clés du scénario. »

L’histoire de cette comédie animée se déroule autour de Lance Sterling, mais aussi du scientifique Walter Beckett qui invente des gadgets ingénieux pour aider l’espion à compléter ses missions épiques. Toutefois, dans le pétrin, les deux personnages qui n’ont rien en commun doivent s’entraider afin de sauver le monde.

La RSQ e-tron est-elle un avant-goût de la prochaine génération de la Audi R8? Pourquoi pas?

C’est l’anniversaire de la Dodge Grand Caravan

Il y a exactement 35 ans, Dodge changeait le visage de l’automobile en amorçant la production d’un modèle iconique. Non, on ne parle pas de la Challenger ou de la Viper, mais bien de la meilleure amie des familles, la Caravan!

La Dodge Caravan n’a pas été pensée pour aboutir dans un musée. Néanmoins, la fourgonnette a sans contredit inscrit son nom au grand livre de l’Histoire de l’automobile en facilitant la vie de millions d’automobilistes soucieux du confort de leur petite famille.

La rationnelle Caravan, affectueusement surnommée l’Autobeaucoup, fut présentée au grand public en 1983 en tant que modèle 1984.

Dès le départ, Chrysler ne s’est pas gênée pour faire valoir les attributs de sa nouvelle vedette. Une grande campagne publicitaire vantait ainsi l’espace disponible à l’intérieur du véhicule, mais aussi sa consommation d’essence, alors estimée par le constructeur à 37 milles au galon (6,4 litres aux 100 kilomètres) sur l’autoroute. Une statistique discutable, vous direz, mais avouons que c’est plutôt vendeur!

Le pratique avant l’esthétique
Soyons francs, la Dodge Caravan et sa jumelle, la Plymouth Voyager, ne gagneront jamais un concours d’esthétique.

Les automobilistes nord-américains ne se sont toutefois pas souciés de ce détail et n’ont pas mis de temps à se l’approprier. Rapidement, la fourgonnette est devenue un symbole pour les parents de la classe moyenne.

La première Caravan était équipée d’un moteur à quatre cylindres de 2,2 litres, une motorisation relativement petite considérant la charpente de la voiture. Un autre moteur à quatre cylindres de 2,6 litres emprunté au constructeur japonais Mitsubishi était aussi offert. Une boîte automatique à trois rapports ou une manuelle à cinq rapports étaient utilisées lors des débuts de la Caravan.

La première génération de Caravan fut en production jusqu’en 1990. Un modèle avec un empattement allongé, la Grand Caravan, venait compléter l’offre de Chrysler.

En 1987, un premier moteur à six cylindres de 3,0 litres venait aussi s’ajouter à la gamme, alors que la motorisation de base passait de 2,2 à 2,5 litres.

De 1991 à 1995, une deuxième génération de Caravan vit le jour. En seulement quatre ans, cette nouvelle mouture de la populaire fourgonnette innova entre autres en introduisant les coussins gonflables et les freins antiblocage à la liste des nouveautés alors présentées.

Tout en rondeur
En 1996, 12 ans après la sortie de la première Caravan, la réputation de Chrysler dans le créneau des fourgonnettes n’était plus à faire. Ses concurrents ont toutefois rapidement compris que la demande était grande et n’ont pas hésité à emboîter le pas.

Pour faire face aux Honda Odyssey et autres Ford Windstar de ce monde, un vent de renouveau vint frapper la Caravan. Celle-ci fut présentée au public dans une forme beaucoup plus arrondie qu’à ses débuts.

Ronde ou pas, la Caravan conserva un succès enviable, tout comme la Chrysler Town & Country et la Plymouth Voyager. La nouvelle Caravan 1996 remporta d’ailleurs le prestigieux titre de voiture de l’année selon le magazine américain Motor Trend.

Dans les premières années de cette toute nouvelle génération, un moteur à quatre cylindres demeurait l’option de base, mais celui-ci fut remplacé par un V6 de 3,0 litres au tout début des années 2000. Comme le quatre cylindres, la boîte manuelle disparut elle aussi de la production de la Caravan avec l’arrivée de cette troisième génération.

Contre vents et marées
Maintenant âgée de 35 ans, la fourgonnette de Dodge, qui ne se vend désormais que sous l’appellation Grand Caravan, approche visiblement la fin de sa carrière.

Chez Fiat Chrysler Automobiles (FCA), on a déjà entamé son remplacement avec la Pacifica, une fourgonnette plus moderne commercialisée sous la bannière Chrysler. Dodge continue de construire la vieillissante Grand Caravan sur la même chaîne de montage, mais cela ne pourra pas durer éternellement. Et on ne semble pas avoir de plan pour une nouvelle génération.

Après 35 ans de service, l’Autobeaucoup n’a plus la popularité qu’elle avait. Mais pour des millions de familles à travers le continent, elle demeurera toujours le décor d’inoubliables souvenirs.

Comment prépare-t-on sa voiture pour l'hiver?

L’arrivée de l’hiver signifie qu’un rendez-vous au garage est de mise pour changer vos pneus, mais aussi que vous devez installer vos tapis protecteurs, ajouter le balai à neige et les câbles de surcharge et mettre une couverture de secours dans le coffre arrière. Toutefois, est-ce tout ce dont votre voiture a besoin pour passer au travers d’un hiver rigoureux comme celui du Québec? Évidemment pas! Voici quelques trucs qui vous aideront à mieux outiller votre voiture lors de la saison hivernale.

D’abord, la batterie est essentielle pour éviter de vous retrouver pris au froid par mauvais temps à bord d’une voiture qui ne collabore pas. Pour ce faire, on vous conseille de vérifier le niveau d’énergie que contient votre batterie et d’utiliser un chargeur de batterie automobile au besoin. Donc, si votre capteur indique un niveau faible d’énergie dans la batterie et qu’elle ne semble pas vouloir conserver son énergie, il se peut qu’une nouvelle batterie soit nécessaire. Si tel est le cas, n’oubliez pas de disposer de votre batterie de manière responsable.

Ensuite, plusieurs ménages procèdent au changement d’huile à moteur de leurs voitures à même leur garage personnel. Quoique plus économe, cette activité comporte quelques risques si vous n’utilisez pas le bon type d’huile. En hiver, on demandera bien souvent une huile moins épaisse ayant un grade de viscosité inférieur qui sera accompagné de la lettre W située entre deux séries de chiffres. Par exemple, une huile 10W40 a une viscosité de 10W au démarrage (froid) et pourra maintenir une viscosité de 40 à la température d’opération. Cela étant dit, votre manuel du propriétaire vous indiquera si vous devez changer de type d’huile à l’hiver ou non et quel est le degré de viscosité souhaité.

Enfin, l’achat de tapis de caoutchouc est primordial pour vivre un hiver sans pour autant abîmer la moquette de votre véhicule. Quoique dispendieux, ces tapis permettent d’éviter une accumulation d’eau dans votre voiture qui favorisera l’humidité et la moisissure.

Bon hiver!

Lexus lance le LX 570 Inspiration Series 2019

Aujourd’hui, Lexus lance une édition spéciale de son énorme VUS pleine grandeur, le LX 570 Inspiration Series. Cette version se distingue par de nouvelles technologies, et ne laisse personne indifférent tant sur le plan du look que du luxe.

Jennifer Barron, directrice gestionnaire de Lexus au Canada, affirme par voie de communiqué que le LX 570 Inspiration Series est « généreusement équipé de technologies intelligentes, de caractéristiques de sécurité évoluées et de sièges luxueux pour 8 occupants » et que « le LX vous permet de voyager suivant vos envies et vos humeurs du moment, dans un confort et un style hors pair ». Le LX reçoit entre autres un ensemble de roues 21 pouces, des marchepieds éclairés, des lave-phares et un pare-chocs arrière à marchepieds.

À l’intérieur, on retrouve huit sièges recouverts d’un cuir souple. Les sièges avant sont évidemment chauffés et ventilés, et offrent 10 ajustements pour le conducteur et 8 pour le copilote. Il y a également une chaîne stéréo Mark Levinson de 450 watts et 19 haut-parleurs commandés par un écran ACL de 12,3 pouces.

Côté moteur, on parle d’un V8 de 5,7 litres libérant une cavalerie de 383 chevaux et un couple de 403 lb-pi. Cette motorisation permet au VUS pleine grandeur LX 570 d’afficher une capacité de remorquage de 3 175 kg (7 000 lb), renforcée par un système de stabilisation de remorque et un contrôleur de freins de remorque. On parle donc d’une cote de consommation de 15,8 L/100 km (ville/route combinée).

Le Lexus LX 570 2019 avec groupe Exécutif se détaille à partir de 110 300 $ et comprend plusieurs équipements de série luxueux. Il est proposé en cinq couleurs extérieures qui se déclinent en deux ou trois couleurs intérieures différentes. La déclinaison Inspiration Series se détaille quant à elle à partir de 112 350 $ et elle est disponible en édition limitée.

Selon Lexus, « il est offert habillé d’un Noir onyx exclusif et d’un intérieur blanc avec des garnitures et une doublure de pavillon noires. La liste de touches de finition exclusives comprend également des roues de 21 po en alliage forgé noir, des phares et feux arrière à lentilles fumées, une calandre chromée noire, des poignées de portière extérieure chromées noires, des phares antibrouillards avec encadrement noir, ainsi que des tapis protecteurs et tapis de compartiment de charge Édition noire ».

General Motors résiste à la guerre commerciale grâce aux Cadillac et VUS coûteux

General Motors (GM) a agréablement surpris les marchés mercredi, en annonçant un gros bénéfice alimenté par une solide demande pour ses opulentes Cadillac en Chine, ses camionnettes et 4x4 de ville aux États-Unis, dont il a augmenté les prix pour limiter l’impact des surtaxes sur les matières premières.

Le premier constructeur automobile américain a annoncé avoir enregistré un bénéfice net de 2,53 milliards de dollars contre une perte nette de 2,98 milliards à la même période en 2017, due à des dépréciations d’actifs liées à la cession de sa marque européenne Opel au groupe français Peugeot.

Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du nord, de 1,87 dollar contre 1,25 dollar attendu en moyenne par les analystes financiers.

Le chiffre d’affaires a, lui, progressé de 6,4% à 35,79 milliards de dollars, également supérieur aux attentes (34,85 milliards).

Ces annonces provoquaient un envol de 7,16% à 35,94 dollars de l’action vers 11 h 10 à Wall Street.

GM a réussi à apaiser les investisseurs, inquiets de la rentabilité future des groupes automobiles en raison du plafonnement du marché américain et de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, les deux premiers marchés automobiles au monde.

La semaine dernière Ford avait également surpris agréablement les marchés en maintenant ses prévisions annuelles, en dépit de difficultés en Europe, en Chine et en Amérique latine.

GM explique être parvenu à augmenter le prix moyen de ses voitures en Amérique du nord et en l’occurrence aux États-Unis où ses ventes ont pourtant baissé de 11% à 694 638 unités au troisième trimestre.

Mais le géant de Detroit a amélioré ses marges, le prix moyen d’un véhicule, notamment des grosses voitures, ayant augmenté de 800 $ sur un an à 36 000 $. En moyenne, c’est 4 000 $ de plus que les prix de la concurrence, affirme GM.

La demande a été particulièrement élevée pour la camionnette Chevrolet Silverado et les VUS Denali de GMC.

En Chine, où les ventes trimestrielles ont diminué de 14,9% à 835.934, GM a observé une nette hausse de la demande pour sa marque haut de gamme Cadillac, qui y symbolise le luxe à l’américaine. Le constructeur y a ainsi enregistré un bénéfice opérationnel « record » malgré le ralentissement de la croissance.

Voitures toujours plus chères
Finalement, GM a engrangé 1 milliard de dollars inattendus, ce qui lui a permis de limiter les coûts (400 millions de dollars) des surtaxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium importées imposées par le président Donald Trump. La facture sera de plus d’un milliard pour l’ensemble de l’année.

Dans une conférence téléphonique avec des journalistes, la nouvelle directrice financière Dhivya Suryadevara a assuré que GM allait poursuivre sa politique de hausse des prix, en dépit du relèvement des taux d’intérêt américain qui pourrait dissuader les ménages de souscrire à de nouveaux prêts, notamment automobiles.

« Nous allons continuer à prendre des mesures pour atténuer les vents contraires que sont la volatilité des taux de change et les coûts des matières premières », a-t-elle déclaré.

GM veut par exemple réduire ses effectifs en Amérique du nord via un plan de départs volontaires auquel sont éligibles 36% des 50 000 salariés de cette région et n’exclut pas des licenciements secs.

« Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs de réductions de coûts via ce plan et d’autres mesures, nous allons considérer la possibilité de mettre en place un plan de départs non volontaires », prévient le groupe.

Si General Motors a maintenu son objectif financier annuel d’un bénéfice par action ajusté compris entre 5,80 et 6,20 $, il s’attend à ce que celui-ci soit dans le haut de fourchette, voire qu’il la dépasse.

Cet optimisme relatif repose sur le fait que le groupe dit s’attendre à payer beaucoup moins d’impôts comparé à 2017.

GM continue par ailleurs à avancer ses pions dans le développement de la voiture autonome au moment où s’intensifie la course entre constructeurs et groupes technologiques.

Le japonais Honda a décidé d’investir 2,75 milliards $ dans Cruise, la filiale de véhicules et technologies autonomes de GM, quelques semaines seulement après un apport de 2,25 milliards de l’entreprise japonaise Softbank.

Cet argent frais devrait permettre à Cruise de jouer à jeu égal avec Waymo, la filiale d’Alphabet, qui vient d’obtenir le feu vert de la Californie pour effectuer sur les routes de l’État des tests de véhicules 100% autonomes.

Chevrolet présente une Camaro électrique de 700 chevaux

Dans le cadre du salon SEMA qui se déroule actuellement à Las Vegas, Chevrolet a dévoilé une version bien particulière de sa Camaro COPO. Cinquante ans après avoir conçu la première édition COPO de sa Camaro, voilà qu’une déclinaison électrique voit le jour, l’eCOPO.

Pour le moment, la voiture en est encore au stade de prototype.

D’après les informations fournies par le constructeur américain, son moteur électrique produirait l’équivalent de plus de 700 chevaux, avec un couple de 600 livres-pied. Quant au quart de mille, il ne lui faudrait que neuf secondes pour le parcourir.

Un duo de moteurs électriques BorgWarner HVH 250-250 rend le tout possible. Bien que l’on pourrait être persuadé du contraire, ils sont liés à une boîte automatique Turbo 400 qui est similaire à celle qui équipe la version à essence de cette Camaro.

Le voltage des quatre batteries, qui s’élève à 800, représente plus du double de celui des Chevrolet Volt et Bolt EV que l’on retrouve actuellement sur le marché. Alors que deux d’entre elles sont situées dans l’espace prévu à la banquette arrière, les deux autres sont placées là où se cache le pneu de secours et sur l’essieu arrière.

Afin d’assurer la sécurité de tous, un système permet d’évaluer continuellement le voltage et la température.

Étant donné que ce prototype est orienté vers l’avenir, Chevrolet a voulu accorder une place particulière à la relève. En effet, pas moins d’une douzaine d’étudiants ont pu mettre la main à la pâte dans la réalisation de cette Camaro.

À l’heure actuelle, Chevrolet étudie l’éventualité de commercialiser cet ensemble de batteries afin d’offrir la possibilité aux clients d’effectuer une conversion à partir d’une Camaro COPO à essence.

Porsche n’aura pas qu’un, mais bien deux bolides électriques

C’est dans le cadre du Salon de l’auto de Francfort en 2015 que Porsche présentait la Mission E, voiture concept qui laissait présager à quoi ressemblerait le premier modèle 100% électrique du constructeur. Depuis ce temps, on a officialisé son nom : elle sera baptisée Taycan et même si le constructeur ne veut pas officiellement confirmer le tout, la présentation de la version de production se fera certainement dans le cadre du prochain Salon de Genève en mars prochain, ou au plus tard au Salon de Francfort puisque son entrée en production est prévue pour 2019.

Non seulement la Porsche Taycan 2020 sera produite, mais un second modèle 100% électrique fera son apparition l’année suivante, puisque Porsche a officiellement confirmé la production d’un véhicule basée sur le concept Mission E Cross Turismo.

Contrairement à la Porsche Panamera qui se décline en berline et familiale à hayon, la Sport Turismo, on ne prévoit pas répéter la recette puisque dans ce cas-ci, ce nouveau modèle profitera de sa propre architecture et d’une appellation distincte. On veut en faire un véhicule un peu plus haut sur pattes, à la croisée d’une familiale et d’un VUS. Le véhicule profitera d’une architecture de 800 volts et ses deux moteurs électriques devraient développer plus de 600 chevaux, ce qui lui permettrait de boucler le 0-100 km/h sous les 3,5 secondes. Son autonomie devrait se situer au-dessus des 400 kilomètres.

Le second véhicule électrique de Porsche sera assemblé à l’usine Porsche de Zuffenhausen et sa venue ajoutera 300 emplois additionnels selon le constructeur. Porsche entend vendre 20 000 exemplaires de la Taycan par année, principalement aux États-Unis, en Chine et en Europe occidentale.

Un rappel pour la Mitsubishi Lancer

Transports Canada vient d’émettre un rappel concernant un problème d’essuie-glaces sur la Mitsubishi Lancer de 2008 à 2017. Au total, 80 610 unités seraient affectées.

De l’eau pourrait s’écouler sur le joint à rotule de tringlerie des essuie-glaces de pare-brise. Avec le temps, le joint se rouille ou s’use prématurément, ce qui engendrerait le détachement de la rotule. Les essuie-glaces cesseraient donc de fonctionner, limitant la visibilité pour le conducteur et posant un risque d’accident.

Les concessionnaires Mitsubishi corrigeront le problème en remplaçant la tige de tringlerie d’essuie-glace par une tige de contre-mesure ainsi que la manivelle du moteur d’essuie-glace.

Les Mitsubishi Lancer berline, Sportback cinq portes et Evolution sont toutes touchées par ce rappel. Pour vérifier si ce rappel s’applique à notre véhicule, on peut visiter le site internet de Mitsubishi Motors Canada et y inscrire votre NIV, ou bien contacter le constructeur par téléphone au 1-888-576-4878.

Abarth, cette grande oubliée

L’Italie ne manque pas de représentants en matière de voitures de performance.

Lamborghini, Ferrari, Maserati. La liste est longue.

Et puis il y a Abarth. Celle à laquelle personne ne pense.

Abarth ne construit pas ses propres voitures. Filiale de Fiat Chrysler Automobiles (FCA), il s’agit plutôt d’une division performance de Fiat, iconique marque italienne dont le retour sur nos routes tarde à attirer les foules.

Voiture ou pas, l’histoire d’Abarth mérite un peu plus de reconnaissance. Son fondateur, Karl Abarth, était si passionné par l’automobile qu’il a quitté son Autriche natale pour s’installer en Italie. C’est là où ça se passait.

Peu de temps après la fondation de son entreprise en 1949, Karl Abarth entama son association avec Fiat quelques années plus tard. Elle construisait alors la sublime Abarth 1500 Biposto, animée par une mécanique empruntée à Fiat. On était en 1952.

Quelques années plus tard, l’entreprise de Karl Abarth devint populaire pour ses modifications à l’iconique Fiat 500. D’une petite voiture pensée pour la ville, Abarth réussit à développer un véritable monstre. Un go-kart légal sur la route aussi joli à regarder qu’agréable à piloter.

Rapidement, le nom d’Abarth devint intrinsèquement associé à celui de Fiat. Tellement qu’en 1971, Fiat en fit l’acquisition. Abarth devenait alors la division performance officielle de l’entreprise turinoise.

Une histoire qui perdure
Presque 50 ans plus tard, Abarth est toujours bien en selle.

Le retour de Fiat sur les routes nord-américaines, par contre, commence à avoir des odeurs de flop. Les ventes sont en chute libre cette année au Canada et rien n’indique que ça s’améliorera de sitôt.

De ce sombre paysage, la performance des modèles Abarth est l’un des rares points positifs. Aux États-Unis, les versions Abarth des Fiat 500 et 124 Spider représentent 40% de ventes totales de ces modèles. C’est énorme.

Le traitement Abarth est appliqué à la 500 depuis plusieurs années déjà. Et quand Fiat a ressuscité la 124 Spider, l’intégration d’une telle version n’était même pas une question.

Nous voilà donc avec deux modèles Abarth chez Fiat. Et on les a conduits tous les deux sur une piste, question de voir de quoi ils étaient capables. Après tout, c’est pour ça que ces voitures ont été construites!

Deux poids, deux mesures
La 124 Spider est construite au Japon à partir du châssis d’une Mazda MX-5. Un peu décevant, c’est vrai. Mais en même temps, Fiat n’aurait pas pu trouver meilleur partenaire pour rendre hommage à l’iconique Spider, petit joyau des années 60 et 70.

Légère, maniable et franchement jolie, la 124 Spider se dissocie toutefois de Mazda du point de vue mécanique. On y retrouve un moteur turbocompressé de 1,4 litre signé Fiat d’une puissance de 160 chevaux et d’un couple de 184 livres-pied.

Dans sa variante Abarth, le roadster italo-japonais fait passer la puissance de cette même mécanique à 164 chevaux, un maigre gain de quatre petits poneys. Très timide.

Heureusement, la 124 Abarth jouit également d’une suspension raffermie qui la rend plus habile. On l’habille aussi d’une devanture plus agressive intégrant le fameux logo de scorpion d’Abarth ainsi que de sublimes roues en aluminium de 17 pouces. Pour les 1 500 $ de supplément que l’on en demande par rapport à la version Lusso, la 124 Spider Abarth en vaut franchement la peine.

Sur le circuit de Willow Springs, en Californie, le roadster s’est montré étonnamment agile. On aurait pris un peu plus de puissance, mais la précision de la boîte manuelle à six rapports du bolide compensait cette légère carence. À 35 995 $, la 124 Spider Abarth mérite assurément un meilleur sort.

On aimerait en dire autant de la 500.

En passant de la 124 Spider à la 500 Abarth, c’est comme si la piste de Willow Springs était soudainement devenue plus ardue, plus dangereuse même.

La petite 500, bien que très jolie, n’a pas les aptitudes d’une voiture sport. Abarth ou pas, elle est trahie par sa configuration à roues motrices avant et par une position de conduite beaucoup trop haute.

Puis, la boîte manuelle à cinq rapports qui est couplée à son moteur de 160 chevaux est désuète. La Fiat 500 n’a à peu près pas changé depuis son arrivée chez nous en 2011, et ça commence cruellement à paraître.

Elle est encore très jolie, par contre, et c’est encore plus vrai avec la version Abarth. La sonorité de cette dernière demeure elle aussi enchanteresse, mais au chapitre des performances, Abarth ne peut tout simplement pas faire de miracles.

Un futur pour Abarth?
On le disait un peu plus haut, les ventes de Fiat sont en chute libre au Canada. En date du 1er octobre, le constructeur n’avait vendu que 232 unités de la 500 et 235 de la 124 Spider.

À ce rythme, les coupures viendront tôt ou tard. Et quand ce sera le cas, c’est dans de jolies folies comme les versions Abarth que Fiat pourrait décider de passer la hache.

Pour mousser son image encore défaillante en Amérique du Nord, FCA pourrait aussi emprunter une stratégie entièrement différente et favoriser davantage de projets d’Abarth. Tant qu’à jaser, on pourrait même faire d’Abarth une marque à part entière. FCA nous a déjà fait le coup avec SRT, après tout.

Chose certaine, Abarth mérite un meilleur sort que ce qui lui est réservé actuellement. Et si Fiat ne réussit pas à séduire les automobilistes de chez nous, peut-être que l’entreprise au logo de scorpion pourrait mieux s’y prendre.

FCA : des véhicules à haute performance électrifiés d’ici cinq ans

LAS VEGAS (Nevada) – C’est lors d’une entrevue privée, qui a eu lieu directement au kiosque FCA du salon de SEMA 2018, que Pietro Gorlier, le directeur des opérations chez Mopar, nous a fait part de ses projets en matière d’électrification.

« L’âme Mopar doit demeurer intacte »
Dès que l’on a commencé à lui parler d’électrification, l’Italien fort sympathique a tout simplement souri, comme s’il voyait venir la question.

Et avec raison! Bien que l’apparition de monstres à essence comme le Hellephant, récemment dévoilé à SEMA, soit rigolo et, on va se le dire, très cool, Dodge devra inévitablement s’adapter aux technologies propres de demain.

Gorlier n’a pas voulu se prononcer sur une date exacte, ni sur le genre de véhicule dont il s’agirait, mais il a déclaré que d’ici cinq ans, « il y aura un véhicule à haute performance équipé d’une technologie électrique qui sera présenté ici, à SEMA ».

Pour lui, ce qui est le plus important dans cette transition verte, est de maintenir l’image Mopar intacte et continuer la lancée de l’équipementier interne comme leader en matière de performance, sans perdre son identité phare qui l’a rendu si populaire aux yeux des passionnés.

Aurons-nous affaire à une division semblable à la relation Polestar / Volvo, qui injectera des composantes électriques aux véhicules FCA afin d’augmenter leurs performances? Gorlier n’a pas voulu commenter à ce sujet, mais il avoue que quelque chose du genre ne serait pas impossible.

Pietro a également parlé d’intégrer des technologies électriques à d’autres véhicules FCA, comme la gamme Jeep, et de l’exploiter pour augmenter les performances et la polyvalence des véhicules hors route.

Pourtant, FCA possède la technologie avec la Chrysler Pacifica hybride rechargeable et le système eTorque du Ram 1500 et du Jeep Wrangler. Il ne serait pas surprenant de voir apparaître ces technologies sur les Dodge Charger et Challenger dans un avenir rapproché.

Bentley devient le premier manufacturier à offrir internet haute vitesse

À l’ère où internet et les voitures connectées sont au cœur des stratégies de développement des manufacturiers, plusieurs planchent sur les technologies des voitures autonomes. Pourtant, la connexion internet haute vitesse n’est toujours pas offerte à bord d’une voiture de production. Aujourd’hui, Bentley lance le premier service de connectivité internet haute vitesse pour ses clients.

Bentley affirme qu’une large majorité de ses consommateurs profitent du confort de leur voiture pour travailler. Cela dit, les contraintes imposées par l’absence ou l’interruption de connexion Wi-Fi devenaient un enjeu de taille. Dorénavant, Bentley affirme pouvoir fournir une connexion puissante, sécuritaire, rapide, mais surtout continue pour un service sans interruption, et ce, peu importe la vitesse à laquelle la voiture se déplace. On mettra également à la disposition des travailleurs l’application d’appel vidéo et audio Bentley Skype for Business. De plus, les passagers pourront visionner et télécharger des vidéos en haute résolution à partir de l’habitacle.

Ce service n’est disponible que pour les modèles 2019 et les suivants. Le consommateur qui désirera utiliser ce service n’aura qu’à télécharger une application mobile à partir de son téléphone intelligent. Le fournisseur internet sera Viasat, une compagnie de télécommunication internationale qui encadrera également le projet ainsi que la gestion du réseau privé Bentley.

Location d’une Mazda6 2019 pour quatre ans?

Claude

Quelle est votre opinion sur la location d’une Mazda6 2019 pour quatre ans que je rachèterai peut-être au bout du terme?

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Bonjour Claude,

D’abord, un mot sur la voiture qui demeure à mon sens l’une des plus intéressantes du segment. Élégante, amusante à conduire, bien équipée, frugale, mais peut-être un peu plus bruyante que certaines rivales. Vous n’y retrouverez pas le comportement feutré d’une Fusion ou d’une Malibu, mais bénéficierez en revanche d’une conduite drôlement plus dynamique. Autre bel atout pour 2019, l’offre d’un moteur turbo optionnel, qui donne à la Mazda6 ce petit zest piquant qui lui manquait pour se mesurer avec des rivales parfois plus puissantes.

Maintenant, si votre objectif est de racheter votre voiture au bout du terme, je vous déconseille fortement de louer. Sur le plan financier, vous serez nettement plus avantagé en achetant dès le départ. Il faut comprendre que les berlines intermédiaires, et particulièrement la Mazda6, sont des voitures de moins en moins populaires et donc, plus difficiles à vendre que des compactes ou des VUS. De ce fait, la valeur résiduelle au bout du terme de location est en pourcentage plus faible que la moyenne, ce qui a pour conséquence de faire grimper les mensualités à la location.

Prenez par exemple le cas d’un modèle GS vendu à 34 000 $ (transport et frais inclus). Vous le louerez pour 570 $ (taxes incluses) pendant 48 mois à un taux de 0,99%. Et pour le racheter, il vous faudra débourser au bout du terme une somme taxable de 10 257 $, donc 11 794 $ avec taxes. Bien sûr, si vous n’êtes pas en mesure de payer cette somme comptant au moment du rachat, il vous faudra financer le montant, ce qui pourrait signifier environ 1 000 $ d’intérêt si vous financez la somme sur 36 mois, à un taux de 5%.

Si vous choisissez en revanche d’acheter dès le départ, vous devrez débourser à peu près 70 $ de plus mensuellement, pour un terme total supplémentaire d’un an. Autrement dit, 640 $ par mois sur cinq ans (à un taux de 0%), ce qui représente une somme totale supplémentaire de 11 040 $ toutes taxes incluses. Et bien sûr, pas besoin d’avoir ici recours au financement et donc de payer des intérêts supplémentaires pour acquitter le solde restant, puisque ce dernier est inexistant.

Grosso modo, comprenez que le rachat de votre location vous coûtera environ 750 $ de plus, ou près de 2 000 $ si vous avez recours au financement de la valeur de rachat. Et n’oubliez pas non plus que le concessionnaire vous facturera sans doute des frais administratifs d’environ 500 $ si vous rachetez votre location... Une façon pour lui de tirer un bénéfice sur une vente pour laquelle il ne fait aucun profit.

En terminant, il faut aussi souligner qu’il coûte plus cher d’assurer un véhicule loué que financé. Il faut généralement prévoir une surprime de 10% annuellement.