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Audi RS 3 2018 : la totale

Son moteur est unique dans l’industrie et développe presque 400 chevaux. Ses performances sont dignes de celles d’une authentique auto sport. Son format compact et son apparence lui permettent de filer à haute vitesse sans attirer l’attention, presque sous les radars… Cette bagnole, c’est la totale, c’est la Audi RS 3.

À notre époque où les quatre cylindres turbocompressés de deux litres ont le don d’ubiquité, Audi persiste et signe avec un cinq cylindres turbocompressé de 2,5 litres qui développe 394 chevaux et un couple de 354 livres-pied. Il s’agit donc d’un moteur exceptionnel, dans tous les sens du terme, et dont la sonorité est aussi atypique qu’envoûtante. On le retrouve exclusivement sous le capot de la RS 3 ainsi que de la sportive TT RS.

Un ADN exclusif et une sonorité de type staccato
La sonorité très particulière de ce moteur s’explique par deux facteurs, le premier étant le nombre impair de cylindres et le second étant la séquence d’allumage qui alterne entre des cylindres adjacents et d’autres plus espacés. La démonstration la plus éloquente pour apprécier à la fois la sonorité du cinq cylindres et sa force d’accélération est de faire un départ-canon, ce qui est un jeu d’enfant avec la RS 3.

Il suffit de désactiver le système de contrôle électronique de la stabilité en appuyant sur le bouton de contrôle, d’appuyer fortement sur la pédale de frein avec le pied gauche et d’appuyer sur l’accélérateur à fond avec le pied droit. Le régime moteur se stabilise alors aux alentours des 4 000 tours/minute. Dès que l’on relâche les freins, la RS 3 est littéralement catapultée vers l’avant, en route vers un chrono de quatre secondes pour le 0-100 km/h. On sent très bien l’intervention du rouage intégral qui cherche à optimiser la motricité, et la poussée vers l’avant est aussi bien ressentie qu’à bord d’une Porsche 911 Carrera.

Soulignons la très belle réactivité de la boîte à double embrayage S tronic à sept rapports qui passe ceux-ci sans aucune perte de motricité en accélération franche. En mode Sport, le rétrogradage au moyen de la palette montée à gauche du volant provoque une postcombustion à l’échappement qui s’avère aussi satisfaisante à l’oreille que la sonorité atypique du cinq cylindres lors d’une accélération à pleine charge.

Une monte pneumatique décalée
L’as dans la manche de la RS 3 pour ce petit exercice est le fait que les pneus avant sont plus larges que les pneus arrière. Comme la configuration de la RS 3 est, à la base, celle d’une traction équipée d’un rouage intégral de type Haldex, la monte pneumatique est composée de pneus Pirelli P Zero de taille 255/30R19 à l’avant et 235/35R19 à l’arrière.

Cette astuce permet d’exploiter pleinement tout le potentiel de performance de l’Audi RS 3 2018 en accélération, et contribue également à réduire le sous-virage en entrée de courbe, qui est souvent typique des voitures à traction ou à rouage intégral, puisque la voiture répond plus rapidement au braquage du volant en raison de sa monte pneumatique surdimensionnée à l’avant. Après tout, si les bagnoles sport de type propulsion sont généralement équipées de pneus plus larges à l’arrière pour bonifier les performances et la dynamique, pourquoi ne pas adapter ce principe à l’inverse dans le cas d’une traction ou d’une intégrale développée sur la base d’une traction? C’est la voie choisie par les ingénieurs de la marque pour la RS 3, et le résultat est tout à fait probant.

Concernant la dynamique, la RS 3 s’accroche au bitume avec hargne et le seul bémol est que la direction manque de ressenti, chose fréquente sur les véhicules de la marque Audi. L’envers de la médaille est que la monte pneumatique très performante de la RS 3 a parfois de la difficulté à composer avec les inégalités du revêtement, affectant inversement le confort lors de la conduite au quotidien.

Pour profiter pleinement de la dynamique relevée de la RS 3 sans trop souffrir, je vous recommande de sélectionner le mode Individual du dispositif Audi Drive Select, ce qui permet de paramétrer sélectivement plusieurs dispositifs. Il est de cette manière possible de régler la réponse du moteur et de la boîte, ainsi que le rouage intégral et la sonorité du moteur en mode Sport, mais de calibrer l’amortissement en mode normal. C’est la meilleure recette pour rouler au Québec en RS 3.

La vie à bord
L’habitacle de la RS 3 est très semblable à celui d’une simple A3, et seuls les écussons RS, le volant à méplat recouvert en partie d’alcantara ou les sièges sport à motifs de diamant, évoquent sa personnalité plus affirmée. Le cockpit virtuel Audi est au rendez-vous et propose aussi un affichage sport avec lequel le tachymètre s’affiche en plein centre, flanqué sur la droite de deux indicateurs mesurant la puissance et le couple déployés en temps réel. Il est évidemment possible de passer les rapports au moyen des palettes localisées au volant, mais ceux qui préfèrent jouer du levier devront composer avec le fait que les commandes sont inversées, ce qui oblige à pousser le levier vers l’avant pour monter les rapports et à le tirer vers l’arrière au rétrogradage, ce qui est contraire à toute logique.

Le système multimédia est très facile à utiliser, et les fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto sont de série. Soulignons au passage que la nouvelle version du système iOS d’Apple permet maintenant de pouvoir utiliser Google Maps ainsi que Waze au moyen de l’écran central et de la molette rotative du MMI qui permet d’ailleurs de tracer lettres et chiffres avec le doigt pour l’entrée de données. L’espace est compté à l’arrière, et le volume du coffre se chiffre à 315 litres avec tous les sièges en place et à 770 litres si les dossiers des places arrière sont rabattus. Une ouverture pratiquée derrière l’accoudoir central permet aussi de loger de longs objets, comme des skis ou des bâtons de hockey.

À un prix de base de 62 900 $, la RS 3 n’est pas donnée, et le choix de certaines options aura comme effet de faire grimper rapidement la facture. Toutefois, la RS 3 propose une belle dualité avec ses performances dignes d’une authentique voiture sport et son rouage intégral performant qui autorise un usage quotidien, peu importe les conditions climatiques. Pour rouler 365 jours par année au Québec et s’amuser au volant, difficile de faire mieux.

Quels équipements de rangement vous faut-il dans votre garage?

Le garage est une pièce sacrée dans bon nombre de foyers. On y stationne et entretient nos voitures, on y construit des meubles et on y range la panoplie d’accessoires qui envahissent notre maison. Et les garages annexés à une demeure peuvent être habituellement classés en deux catégories : les garages rangés et les garages en désordre. Peu importe la catégorie à laquelle vous appartenez, vous serez assurément intéressé par ces quelques idées d’accessoires de rangement.

Les pneus
La « saison des pneus » bat son plein et vous devrez bientôt faire installer des semelles d’hiver. Alors que ferez-vous de vos pneus d’été? Outre quelques consommateurs qui paient pour entreposer leurs pneus chez le concessionnaire, la plupart les conserveront dans leur garage. Pour éviter qu’ils encombrent le plancher, un support mural réglable pour vos pneus est une excellente option. En échange d’environ 50 $, vous pourrez les ranger en hauteur et au mur! Si vous possédez plusieurs ensembles de pneus, pourquoi ne pas vous procurer un support de pneus à étages qui peut contenir jusqu’à 10 pneus?

Les outils
Évidemment, les outils prennent également beaucoup d’espace dans un garage. Et si vous ne les rangez pas correctement, vous serez vite envahi par un fouillis qui traînera au sol et qui risque d’endommager votre véhicule lorsqu’il est stationné. Dans cet ordre d’idées, il existe plusieurs types d’armoires à outils pour ranger vos biens intelligemment dans votre garage. Sachez que pour les vis et les clous, il y a des bacs de rangement séparés en plusieurs sections pour à peine plus de 20 $.

Les équipements de sport
Les parents de plusieurs enfants comprendront sans doute l’ampleur du casse-tête que peut engendrer un mauvais système de rangement des équipements sportifs. Les vélos, les jeux de ballon et de balle, les raquettes, les trottinettes et les patins deviennent rapidement éparpillés et il devient difficile de s’y retrouver. Rassurez-vous, il existe plusieurs concepts de support à vélo qui conviennent à toutes les dispositions de garage. Pour les équipements de sport imprégnés d’une odeur nauséabonde, on vend pour quelques dizaines de dollars des supports multifonctionnels d’équipements sportifs.

Quoi qu’il en soit, les boutiques en ligne telle qu'Amazon regorgent d’idées de système de rangement pour votre garage et votre cabanon. Il ne suffit que de chercher selon vos besoins et votre budget. Bon magasinage!

Toyota lance une édition Nightshade pour sa Camry et son Highlander

Actuellement, Toyota met de l’avant de nouveaux modèles ainsi que des éditions spéciales visuellement plus attrayantes que les générations précédentes. L’époque de la Corolla « beige neutre et ennuyante » est révolue. C’est dans cet ordre d’idées que le manufacturier automobile japonais mettra en marché une édition spéciale Nightshade pour ses modèles Highlander et Camry.

D’abord, la Camry sera équipée de jantes noires de 18 pouces alors que le Highlander aura des jantes de 19 pouces. De plus, les deux modèles recevront des rappels noirs sur les rétroviseurs, l’aileron et les poignées de portière. La Camry revêtira par ailleurs un habillage blanc, rouge, noir ou argenté. Selon les informations publiées par Toyota, il ne semble pas y avoir de quantité limitée de production pour cette édition.

Le Highlander, sera quant à lui noir, gris, blanc ou rouge. Il sera livré avec l’équipement d’un SE, tout comme la Camry. On le retrouvera dès janvier prochain aux États-Unis, en quantité limitée à 5 000 exemplaires. Le Guide de l’auto est toujours en attente d’une réponse concernant la possibilité d’offrir cette édition spéciale au Canada également.

Si vous désirez obtenir un avant-goût de ce à quoi ressemble cette édition spéciale, vous pouvez consulter la déclinaison Nightshade de l’utilitaire 4Runner qui est déjà offert au Canada. Autrement, vous pouvez vous rendre au Salon de Los Angeles où le manufacturier présentera ses réalisations!

On a conduit des Jeep dans la vallée de feu!

VALLEY OF FIRE (Nevada) – C’est ce que l’on appelle du marketing de première classe. FCA présente, en grande primeur mondiale, un monstre à essence de 1 000 chevaux au SEMA 2018. Nommé le Hellephant, il vole la vedette par sa prestance et sa sonorité incontournables.

Bizarrement, en plein milieu d’une transition écoénergétique décisive à notre avenir, tout le monde veut un muscle car. C’est complètement cinglé et en même temps, un peu cool.

Comme si FCA n’en avait pas eu assez d’avoir toute l’attention rivée sur lui, le constructeur invite, le lendemain du salon, un groupe sélect de journalistes pour aller jouer dans le désert avec ses Jeep. Un autre dévoilement spécial? Un nouveau Wrangler entièrement électrique à nous présenter, peut-être? Non, rien. On y allait seulement pour « le fun », on nous a dit.

«Tiens-le dans le fond »
Ce n’est pas la première fois que Jeep organise quelque chose du genre. Vous vous souvenez de notre aventure au Rubicon? Disons que nous sommes habitués à mettre ces engins à l’essai dans des environnements normalement impossibles à pénétrer en voiture.

Ces programmes nous rendent difficiles. Lors de notre essai de la gamme complète Toyota TRD Pro, en Ontario, le mois dernier, nous avions reproché à Toyota d’avoir soumis ces camions à des circuits hors route beaucoup trop sobres. On leur a dit de faire « comme Jeep ».

Parce que rares sont les constructeurs qui permettent aux journalistes de brasser ses véhicules comme FCA, et c’était la même histoire à Valley of Fire, quelques kilomètres en dehors de Las Vegas, dans le désert du Nevada. Dès notre arrivée, un groupe d’instructeurs expérimentés en hors route nous attendait avec des sacs à lunch, des bouteilles d’eau et de la crème solaire. C’était le même groupe qu’au Rubicon, à vrai dire.

On nous proposait de commencer l’aventure à bord du Jeep Grand Cherokee Trailhawk 2018, la déclinaison hors route de la gamme. Le parcours se ferait dans le sable, et les instructions étaient simples : garder un air d’aller, toujours faire en sorte que le Jeep avance vite afin d’éviter que celui-ci cale. Un des instructeurs a bien résumé : « tenez toujours la pédale de l’accélérateur enfoncée ». Pas de problème!

Et c’est ce que j’ai fait. À bord de mon VUS intermédiaire animé par un puissant moteur V8 de 5,7 litres de 360 chevaux, j’ai affronté le sentier ensablé tranchant un paysage martien, recouvert d’une magnifique teinte de rouge. Le Grand Cherokee demeure un VUS intéressant, car il est un des seuls de son segment à être alimenté par un huit cylindres. Et même si sa boîte automatique à huit rapports n’est pas des plus douces, elle maintient bien le rapport idéal afin de maximiser la puissance disponible.

Nos VUS sont sortis de l’aventure sans trop d’égratignures, sauf quelques bouts de plastique venus des pare-chocs qui y sont restés en raison de notre conduite un peu extrême dans les dunes...

On retourne dans les roches
La deuxième section du parcours était sensiblement un copier-coller de ce que l’on a fait au Rubicon, mais condensé. À bord d’un Jeep Wrangler, déclinaison Rubicon avec moteur V6 et boîte automatique, on a attaqué les cailloux de la vallée tête première, en mode 4x4 « Low », différentiels barrés et barre stabilisatrice désengagée, tout en demeurant au premier rapport. Nous écoutions attentivement les ordres de nos instructeurs.

Incliné à 45 degrés, sa suspension écartée comme les pattes d’une araignée, ses pneus agrippés aux rochers secs du Nevada – portes et toit retirés – le Wrangler nous a une fois de plus impressionnés par ses prouesses hors route dignes de mention. Il n’existe aucun autre véhicule dans cette gamme de prix pouvant sortir tout droit d’un concessionnaire et en faire autant. À moins que Toyota nous prouve le contraire avec son 4Runner TRD Pro.

Et l’équipe de FCA n’avait pas peur de briser ses jouets, il était fréquent d’entendre les plaques de protection se frotter contre les pierres, ou d’apercevoir des rochers se fendre en deux et débouler sous le poids de nos véhicules. Tout le monde demeurait serein quand cela arrivait. « Ça fait partie du sport », disait un des instructeurs.

Qu’a-t-on appris de l’aventure? Rien du tout. Sauf aiguiser nos techniques en hors route et confirmer que Jeep vend de véritables machines aventurières. Bien que la marque FCA se fasse reprocher de ne pas proposer de motorisation électrique, et que sa cote de fiabilité figure parmi les bouffons de l’industrie, le constructeur sait comment atteindre les passionnés. Des véhicules comme ceux-ci, très peu de constructeurs ont encore le courage d’en produire.

Les ventes de véhicules électriques auraient dépassé les 8 % au Canada

Selon un article publié par FleetCarma, les véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables compteraient pour plus de 8% des ventes de voitures et camions légers neufs au Canada, au troisième tiers de 2018.

Ce résultat serait attribuable en grande partie à la Tesla Model 3, dont les premières livraisons au pays ont été effectuées plus tôt cette année. Durant les neuf premiers mois de 2018, 8 750 unités de la Model 3 ont été achetées, ce qui représente environ 80% des ventes totales chez Tesla. En effet, durant la même période, 900 Model S et 1 170 Model X ont trouvé preneur.

Les ventes de la Tesla Model 3 surpassent donc celles de la Nissan LEAF (4 481 unités) et de la Chevrolet Bolt EV (1 944 unités) en ce qui a trait aux véhicules 100% électriques, mais aussi celles des hybrides rechargeables comme le Mitsubishi Outlander PHEV, la Toyota Prius Prime et la Chevrolet Volt.

Cette proportion des ventes de 8% au troisième trimestre de 2018 serait un niveau record pour le marché canadien. Évidemment, l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique sont les trois provinces qui accumulent la majorité des ventes, grâce à d’alléchants rabais gouvernementaux. En fait, selon les chiffres avancés par FleetCarma, 97,1% des ventes totales de VÉ et VÉHR au Canada ont été enregistrées dans ces trois provinces.

En revanche, l’Ontario a récemment annoncé le retrait des rabais provinciaux à l’achat de véhicules électrifiés, préférant plutôt réduire la taxe sur le prix de l’essence de 10 cents le litre. De plus, le programme Roulez vert au Québec pourrait se terminer bientôt, puisque les fonds disponibles pour ce programme seraient épuisés d’ici quelques mois. Au moment d’écrire ces lignes, aucune annonce n’a été faite par le gouvernement du Québec quant à l’extension du programme Roulez vert. On pourrait donc constater une baisse significative des ventes de véhicules électriques au cours des prochains mois.

La Roadster d’Elon Musk atteint l’orbite de Mars après 8 mois

En 2018, Elon Musk – cet extravagant chef d’entreprise innovant – a envoyé une fusée SpaceX dans laquelle il avait soigneusement installé sa Tesla Roadster personnelle peinte d’un rouge cerise. Effectivement, le 6 février dernier, le lancement de la navette spatiale SpaceX marquait le début d’une aventure plutôt loufoque où on lançait dans l’espace, en plus de la navette, une voiture équipée de caméras à haute résolution qui se déplacerait indéfiniment sans motorisation. Huit mois plus tard, la voiture dépasse l’orbite de Mars!

La Tesla Roadster poursuit son aventure vers les contrées lointaines de l’espace, et nous rapporte des clichés qu’elle prend tandis qu’elle se déplace en apesanteur. Par ailleurs, l’entreprise a bien fermement attaché une mascotte dorénavant populaire derrière le volant de la Roadster. Starman de son prénom est, aux dernières nouvelles, toujours intact et confortablement assis le casque au vent.

Fait amusant à noter. Un site web américain génère une série de statistiques divertissantes au sujet de ce projet. Effectivement, le site nommé Where is Roadster affirme que la voiture se déplace actuellement à une vitesse impressionnante de 55 754 km/h et se trouve à plus de 248 877 399 km de la Terre. De plus, lors de son décollage, l’entreprise avait déclaré que le conducteur Starman écouterait les célèbres compositions de David Bowie Space Oddity dans une oreille et Is there life on Mars dans l’autre. Si la batterie fonctionne toujours, ce même site évalue que la première chanson aurait joué à 74 224 reprises alors que la seconde aurait dépassé le plafond des 100 000 répétitions!

Starman continue de se déplacer à toute vitesse, sans destination précise. Comme disait le grand dirigeant du Romano Fafard, capitaine Charles Patenaude : « Il est parti comme ... une vache dans un jeu de quilles ».

La Toyota Prius 2019 en route pour Los Angeles

La populaire hybride compacte obtiendra un rafraîchissement de mi-cycle pour l’année-modèle 2019, et sera dévoilée au Salon de l’auto de Los Angeles à la fin du mois.

Toyota avance que la Prius est « prête pour le soleil ou la neige, » et a même publié une image de la voiture dévalant une route enneigée. Une façon astucieuse de camoufler les modifications esthétiques de la voiture, et un effort marketing pour convaincre les consommateurs que la berline hybride peut se tirer d’affaire dans le climat plus froid du nord des États-Unis.

La Toyota Prius pourrait gagner quelques caractéristiques, comme un volant chauffant qui est déjà disponible dans la Toyota Prius Prime hybride rechargeable. Le système multimédia de la Prime, avec son écran tactile de 11,6 pouces, pourrait bien se retrouver également dans la Prius régulière, tout comme l’intégration Apple CarPlay.

Aucun changement n’est attendu en ce qui concerne la motorisation, qui consiste d’un quatre cylindres de 1,8 litre à cycle Atkinson, d’un moteur électrique et d’une boîte automatique à gestion électronique. La puissance combinée dans la Prius 2018 est fixée à 121 chevaux, alors que la consommation mixte ville/route est évaluée à 4,5 L/100 km.

Un rappel pour les Subaru BRZ, XV Crosstrek et Impreza ainsi que la Scion FR-S

Transports Canada a émis un rappel pour un problème de moteur dans plusieurs modèles Subaru, ainsi que la Scion FR-S, qui partage la même mécanique que celle de la Subaru BRZ.

En effet, les ressorts de soupape du moteur quatre cylindres de 2,0 litres pourraient se briser, causant évidemment une défaillance du moteur ou un calage de celui-ci. Pour réparer ce bris potentiel, les concessionnaires devront remplacer les ressorts de soupape du moteur.

Le rappel indique également que le conducteur pourrait remarquer des vibrations ou des bruits anormaux avant la défaillance du moteur.

Ce avis touche la Subaru BRZ 2013, la Subaru Impreza 2012 à 2014, le Subaru XV Crosstrek 2013 ainsi que la Scion FR-S 2013. Au total, 22 215 unités en seraient affectées, soit 19 164 chez Subaru et 3 051 du côté de Toyota/Scion.

Les propriétaires de ces véhicules Subaru peuvent vérifier s’ils sont touchés par ce rappel en se rendant sur le site Internet de Subaru, ou bien composer le 1-800-894-4212.

Quant aux propriétaires de FR-S, ils peuvent contacter Toyota par téléphone au 1-888-869-6828.

Une rare Bugatti Veyron à vendre à Montréal

La concession Ferrari Maserati Québec possède une voiture d’occasion d’exception à vendre. Et ce n’est pas une Ferrari.

En effet, il s’agit plutôt d’une rare Bugatti Veyron Sang Noir 2008.

Bien qu’elle ait dix ans, son odomètre n’affiche que 1 236 milles, soit environ 1 989 kilomètres. Depuis sa sortie de l’usine, elle ne serait passée entre les mains que d’un seul propriétaire.

Dans la fiche publiée sur le site du concessionnaire situé à Montréal sur la rue Jean-Talon, il est indiqué qu’un moteur V16 se loge sous le capot. En réalité, il s’agit plutôt d’un W16 de 8,0 L qui est doté de quatre turbocompresseurs.

On peut également y lire qu’en ville, elle consomme 29,4 L.

Comme on peut le voir sur les photos, sa peinture est noire. Le contraste ne pourrait être plus frappant avec son habitacle orange.

Le prix demandé s’élève à 1 699 000 $.

Elle est capable de rouler à plus de 400 km/h.

Hyundai et Kia dévoilent leur plan de commercialisation de véhicule solaire

Le vice-président au design d'ingénierie chez Hyundai Jeong-Gil Park ne mâche pas ses mots lorsqu’il est question du futur de l’automobile. Selon lui, la voiture doit cesser d’être « un objet qui consomme de l'énergie et devenir une solution qui en génère ». C’est dans cet ordre d’idées que le manufacturier coréen a dévoilé – en collaboration avec Kia – un plan de développement et de mise en marché des technologies solaires dans quelques-unes de leurs voitures.

Selon Kia et Hyundai, certaines composantes horizontales de la carrosserie telles que le toit, le coffre ainsi que le capot sont sous-utilisées et pourraient accueillir un ensemble de capteurs solaires. Ces panneaux serviront tant pour les voitures hybrides que pour les voitures à combustion. Le développement de cette technologie se décline donc en trois catégories de panneaux qui seront disposés de part et d’autre du véhicule de manière à en exploiter complètement la surface exposée au soleil.

Effectivement, un système de toit solaire rigide ferait équipe avec des panneaux solaires légers intégrés dans certaines composantes de la carrosserie et un toit ouvrant solaire semi-opaque. Hyundai parle donc d’un système de recharge d’appoint qui vise à augmenter l’autonomie du véhicule et réduire les émissions de CO2 d’un moteur à combustion. Le toit solaire serait appliqué par-dessus le toit rigide et serait d’abord installé dans les véhicules hybrides, alors que le toit ouvrant solaire viendrait assister le moteur à combustion dans le but de faciliter la vie à l’alternateur. À terme, cela permettrait d’alimenter la batterie d’une voiture hybride jusqu’à concurrence de 60%, selon le niveau d’ensoleillement.

Ce désir de développer la technologie solaire n’est pas anodin. Hyundai et Kia en parlent depuis un moment déjà. La surprise vient cependant de la capacité de cette technologie à assister un moteur à combustion dans le but de réduire considérablement sa consommation. Selon Hyundai et Kia, ce serait une première! Pour le moment, aucun des deux partenaires n’a dévoilé le coût que devra payer le consommateur s’il veut voir cette technologie s’ajouter au catalogue d’options.

SEMA 2018 : l'overdose

LAS VEGAS (Nevada) - En tant que passionnés de l’automobile, il est commun pour nous de s’injecter une surdose de bolides dans les veines. Que ce soit en gaspillant une soirée entière à consulter les petites annonces de Kijiji ou en se laissant emporter par les images virtuelles de Gran Turismo, notre passion est réellement une drogue qui nous force à la consommer régulièrement, des fois de manière un peu trop intense...

Pour tous les adeptes de moteurs, le SEMA est le summum des salons automobiles. Se concentrant uniquement sur le tuning, et accessible seulement aux gens travaillant dans l’industrie, il est l’endroit où l’on retrouve les projets les plus fantastiques que l’humanité soit en mesure de concocter avec l’acier, le plastique et un peu de créativité.

J’y suis allé cette année, pour la première fois de ma vie. Mon cerveau y a été mis en compote!

À l’image de Vegas
Si Vegas est la capitale du vice et de l’excès, le SEMA est son équivalent dans l’automobile. Plus de 6 000 kiosques se spécialisant en pièces et composantes à haute performance y sont, sans oublier la tonne de bolides exposés soit à l’intérieur, soit à l’extérieur des trois immeubles formant le Las Vegas Convention Center.

Mais le SEMA n’est pas qu’un endroit où on peut se magasiner de nouvelles jantes pour notre Lamborghini Huracán. On y retrouve aussi plusieurs constructeurs qui présentent leurs propres petites folies. Cette année, on a eu droit au Hellephant, un monstre de 1 000 chevaux, produit par Mopar, que les accros aux chevaux-vapeur pourront installer dans une vieille Dodge de leur choix, pourvu que celle-ci fût commercialisée avant 1976. Chevrolet, de son bord, a discrètement dévoilé une Camaro entièrement électrique. Même Honda s’est amusé avec un Ridgeline converti en véhicule hors route spécialisé, sièges de Civic Type R inclus!

Une seule journée au SEMA, ce n’est pas assez. On doit s’y promener quelques jours pour bien absorber son immensité et ses subtilités. On passe devant une camionnette RAM – une parmi tant d’autres – et on l’ignore, car notre regard est immédiatement attiré vers un autre projet automobile plus fluorescent, ou plus éclairé, pour ensuite se rendre compte que le pick-up que l’on a négligé est en réalité un poste de commande articulé rempli d’outils et de pièces pour mettre au point une voiture de course!

Comme journaliste, c’est intense, car il serait facile de se concentrer sur un seul bolide et de réaliser un reportage entier sur ce dernier tellement les projets sont cinglés. Une vielle Porsche 911 alimentée par un moteur électrique Tesla? Pas de problème, on l’a! Une BMW M3 propulsée par un moteur V8 de Dodge Challenger Hellcat? Tout à fait légitime. On est au SEMA, tout est permis!

Toutefois, c’est dehors que ça se passe
Certes, on peut rapidement se perdre parmi les kiosques vendant des pare-chocs, des phares, des chaînes audio ou des accessoires de camping, mais les véritables bijoux du SEMA sont à l’extérieur.

C’est en me promenant sous un soleil torride que j’ai fait ma surdose de passion. Mes oreilles saignaient en raison du vacarme qu’émettaient la Ford Mustang Roush de drift ET le Ford F-150 Raptor qui s’exerçaient à faire des acrobaties en tandem, sans arrêt, en plein centre du stationnement – boucane dans les ailes et tout le tralala.

Des camionnettes surélevées au point que je pouvais m’asseoir en dessous! Des Jeep sortant tout droit de l’enfer. Une Lamborghini, deux Lamborghini, une Porsche, une Ferrari – toutes modifiées comme si elles s’apprêtaient à être les vedettes de Rapides et dangereux 15.

Ensuite, il y a avait les hot rods. Des machines conçues dans des granges par des passionnés barbus et tatoués, encore plus drogués que moi. Des bolides rouillés de type rat rod, aplatis, élargis, allongés, collés au sol comme des limaces, il y en a plein.

Et que dire des incontournables classiques : les Ford Mustang Shelby, Cobra, GT40, Mercedes-Benz 300SL, Lamborghini Miura, Ford RS200, Jaguar E-Type, et même quelques camionnettes antiques Dodge Power Wagon possédées par Lucifer en personne!

Mes yeux chauffaient. Mon appareil photo n’en pouvait plus de capter tout ce qu’il voyait. Mes pieds étaient meurtris. J’avais mal. J’avais soif. Mais je m’en foutais. J’étais au paradais, complètement « buzzé » et dominé par ma drogue.

Aujourd’hui, une semaine plus tard, j’écris ce texte comme un toxicomane qui tente de reprendre un rythme de vie normal. Assis au bureau, un peu déprimé, observant la réalité froide et pluvieuse par la fenêtre, j’ai une insupportable soif de revivre la montée d’endorphine que j’ai ressentie au SEMA. Je veux m’acheter un vieux « bazou » que je pourrais personnaliser à ma guise, un projet tout aussi capoté que ceux que j’ai vus à Vegas.

Le SEMA, c’est le salon du diable. Une mauvaise influence. L’ami contre lequel ma mère m’avait prévenu étant plus jeune. C’est le show automobile le plus fou de la planète.

Hyundai Kona 2018 : comme un p’tit sapin

Le segment des VUS sous-compacts existe depuis un bout de temps, et de nouveaux modèles s’ajoutent sur le marché chaque année. Les consommateurs délaissent peu à peu leurs voitures pour se tourner vers ces petits véhicules en masse, qui sont honnêtement plus des voitures hautes sur pattes que des camions.

Outre les joueurs établis ou populaires tels que le Mazda CX-3, le Honda HR-V, le Chevrolet Trax, le Mitsubishi RVR, le Jeep Renegade, le Subaru Crosstrek et le Kia Soul, entre autres, les Nissan Qashqai, le Nissan Kicks, le Ford EcoSport, le Toyota C-HR et le Hyundai Kona ont tous été introduits dans les deux dernières années.

Par contre, le Kona est celui qui a effectué l’entrée en scène la plus fracassante. Il a crié « boulet de canon! » en sautant dans la piscine, éclaboussant ses adversaires qui profitaient d’une baignade tranquille. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : durant les neuf premiers mois de 2018 au Canada, le Kona a surpassé les autres VUS sous-compacts au palmarès des ventes, à l’exception du Qashqai et du Crosstrek. Pas mauvais du tout comme départ.

Le design du petit Hyundai est sans contredit l’un des facteurs de ce succès commercial. Il est moderne, sophistiqué, enjoué et urbain. On peut certainement ajouter quelques autres qualificatifs. Le Kona peut plaire autant à une jeune clientèle qu’aux couples plus âgés dont les enfants ont quitté le nid familial, ce que le tout aussi bizarroïde C-HR ne parvient pas à faire en ce moment.

Les versions de base sont équipées d’un quatre cylindres de 2,0 litres développant 147 chevaux – le même que celui dans l’Elantra. Il est jumelé à une boîte automatique à six rapports, et la majorité des acheteurs canadiens choisiront probablement le rouage intégral, en option.

Pour ajouter un peu de piquant à l’agrément de conduite, un quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre est également disponible, lui qui produit 175 chevaux et un couple de 195 livres-pied, assorti d’une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Une option valable si nous sommes prêts à débourser un peu plus sur un Kona, mais l’on recommande de conserver le moteur de 2,0 litres dans le cas d’un achat à long terme, puisque les motorisations turbo et les boîtes à double embrayage devraient normalement nécessiter plus d’entretien au fil du temps.

Avec le quatre cylindres de base, nous avons enregistré une moyenne de 8,4 L/100 km, fort louable compte tenu des cotes ville/route de 9,2/7,8 L/100 km du VUS, lorsqu’équipé du rouage intégral. Le Hyundai n’est pas aussi amusant à conduire que certains de ses rivaux – le CX-3 nous vient immédiatement à l’esprit –, mais il est loin d’être ennuyant et sa manœuvrabilité aide grandement dans la circulation urbaine. Le mode de conduite Sport accentue la réactivité de la boîte de vitesses, sans toutefois transformer le véhicule en un bolide.

Aucun VUS sous-compact ne peut se targuer d’être spacieux, mais les HR-V, Crosstrek et Renegade sont les plus volumineux du groupe. Le Kona se situe dans la moyenne en matière d’espace pour les passagers, et sa taille diminutive peut être ressentie en prenant place à l’arrière, où l’on trouvera très peu de dégagement pour les pieds. Le coffre dispose d’un volume de 544 litres avec les dossiers arrière relevés, ou 1 296 litres avec les sièges rabattus – un peu petit, mais tout de même adéquat pour la visite hebdomadaire à l’épicerie.

Le design du Hyundai Kona 2018 apporte tout de même le désavantage d’une visibilité réduite vers l’extérieur. La lunette arrière est très petite, et l’essuie-glace couvre environ la moitié de la surface, ce qui deviendra rapidement un désagrément durant la boueuse saison hivernale.

Dans l’habitacle du Kona 2.0L Luxury à transmission intégrale, qu’on a essayé, on retrouve une sellerie en cuir perforé avec des coutures contrastantes, un volant chauffant et gainé de cuir, un écran tactile de sept pouces et des sièges avant chauffants. Il comprend aussi la surveillance des angles morts ainsi que la prévention de sortie de voie, bien que cette dernière soit plutôt agaçante, puisque le volant gigote constamment entre nos mains alors que le véhicule tente de corriger sa trajectoire. On est toujours tenté de le désactiver, alors à quoi bon l’offrir à ce moment-là?

Le Kona se détaille à partir de 20 999 $ avant les frais de transport et de préparation, et l’on croit que la version la plus intéressante pourrait être la 2.0L Preferred à transmission intégrale qui se vend 24 749 $. Il n’est ni plus ni moins dispendieux que la plupart de ses rivaux, n’empêche qu’il propose une longue liste de caractéristiques pour le prix – une marque de commerce de Hyundai.

Le Hyundai Kona 2018 ne devrait pas être considéré comme un véhicule familial, mais l’on peut dire la même chose de presque tous les autres VUS sous-compacts sur notre marché. Par contre, il s’agit d’un petit véhicule intéressant pour ceux qui collent au cliché du « style de vie actif », avec une bonne économie d’essence et la sécurité ajoutée d’un rouage intégral. C’est n’est pas le modèle le plus amusant ni le plus polyvalent de sa catégorie, mais il fait tout de belle façon, et comme un « petit sapin sent-bon », il apporte un parfum de fraîcheur dans un segment de marché à l’odeur de vanille.

GM lance un vélo électrique portatif. Quel nom lui donne-t-on?

Il y a quelques années, BMW et Hyundai lançaient ce que l’on a nommé « la course au dernier mile », un défi que semblent s’être fixé bon nombre de manufacturiers automobiles. Cette course consiste à développer un concept qui permettra aux automobilistes de franchir les derniers mètres qui séparent leur voiture stationnée du bureau ou bien les citadins qui désirent aller à leur épicerie de quartier sans prendre leur voiture. Hyundai, BMW, Ford et quelques startups américaines ont chacun mis de l’avant une solution de rechange à la marche en créant une trottinette ou un petit robot électrique. Maintenant, c’est au tour de GM de lancer son projet, l’eBike!

Effectivement, le constructeur américain se dit prêt à participer à la course au dernier mile. Pour ce faire, il a développé deux vélos connectés à Internet. L’un est compact et l’autre est pliable. Selon GM, cette initiative s’inscrit dans sa stratégie générale de « mobilité électrique flexible ». Elle a été fabriquée et créée par des designers et des ingénieurs issus du domaine de l’automobile et du cyclisme professionnel.

Selon Hannah Parish, directrice des solutions de mobilité urbaine chez General Motors, on doit offrir aux cyclistes urbains un moyen de déplacement sécuritaire et hygiénique. Elle affirme : « en tant que cycliste qui circule en ville, j'adore pouvoir me déplacer facilement et arriver à destination sans être en nage ».

L’eBike n’a toujours pas de nom officiel. GM lance donc un concours qui se terminera le 26 novembre. Un jury évaluera les soumissions de nom selon 7 critères prédéterminés qui rapportent pratiquement tous à la capacité future de GM à mettre en marché ce produit. Malheureusement, le concours n’est pas ouvert aux résidents du Québec.

Hyundai Tucson 2019 : demeurer dans le coup

SACRAMENTO, Californie – Lors du lancement médiatique de la Hyundai Veloster N 2019, une petite fusée de 275 chevaux qui tentera de voler des ventes à la Volkswagen Golf GTI et la Honda Civic Type R, la marque coréenne en a également profité pour nous mettre derrière le volant de l’édition 2019 de son populaire VUS compact Tucson.

Véhicule utilitaire le plus vendu au Canada chez Hyundai, la génération actuelle est apparue pour le millésime 2016, et vient de recevoir une ronde d’améliorations ainsi que de légers changements esthétiques. Dans un segment de marché qui comprend les Honda CR-V, Nissan Rogue, Toyota RAV4 et Ford Escape, pour n’en nommer que quelques-uns, des mises à jour régulières sont nécessaires.

La grille de calandre du Hyundai Tucson 2019 dispose d’extrémités plus pointues, et les blocs optiques et les feux arrière ont été redessinés, tout comme les pare-chocs et les jantes en alliage. Pas facile d’apercevoir les différences, mais ce lifting subtil permettra au VUS de rester frais pour quelques années.

Le plus gros changement se trouve en fait sous le capot. Le quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre et sa boîte automatique à sept rapports avec double embrayage ont été remplacés par un moteur de 2,4 litres et une automatique conventionnelle à six rapports. Le nouveau moteur produit 181 chevaux, six de plus que l’ancien turbo, mais le couple est en baisse de 20 livres-pied. Le 2,4 litres compte également 17 étalons de plus que le 2,0 litres de base, toujours au poste, et inclut un système arrêt/redémarrage automatique pour économiser quelques gouttes d’essence aux feux de circulation.

Le plus gros moteur ne procure pas vraiment plus de punch dans le Tucson que le turbo de l’an dernier, mais sa puissance est plus linéaire et le moteur est plus raffiné. Dans un véhicule familial comme celui-ci, la nouvelle motorisation semble mieux adaptée, et le quatre cylindres de 1,6 litre avait de la difficulté à livrer la consommation d’essence promise. Et n’oublions pas que les turbocompresseurs et les boîtes à double embrayage pourraient coûter plus cher d’entretien à long terme, peu importe la marque ou le type de véhicule.

Les chiffres de consommation ne sont pas encore disponibles pour le Tucson au Canada. Aux États-Unis, les cotes mixtes ville/route publiées par l’EPA sont de 10,2 L/100 km pour les deux moteurs (2,0 L et 2,4 L) lorsque jumelés au rouage intégral. Sur les routes et les autoroutes de la vallée du Sacramento, on a observé une moyenne de 9,0 L/100 km.

Comme avant, le Tucson s’ouvre sur un habitacle silencieux, malgré un peu de bruit de suspension sur les boulevards urbains. À l’instar de la plupart des produits Hyundai, on trouve un système de modes de conduite avec le réglage Sport qui accentue la réactivité de l’accélérateur et les changements de rapports, sans toutefois rendre le Tucson plus amusant à piloter. La quasi-totalité des propriétaires n’utilisera probablement jamais cette fonction de toute façon.

Le Hyundai Tucson 2019 bénéficie également d’une planche de bord redessinée avec un écran multimédia tactile flottant – mesurant désormais sept pouces dans toutes les déclinaisons. De plus, un port USB aux places arrière et une zone de recharge sans fil pour appareils portatifs sont maintenant disponibles. Côté sécurité, on a ajouté une prévention de sortie de voie, un système de caméras à 360 degrés, un régulateur de vitesse adaptatif, un avertisseur d’inattention du conducteur et des feux de route automatiques.

Des caractéristiques haut de gamme telles qu’une sellerie en cuir, des sièges ventilés à l’avant et chauffants à l’arrière, un toit ouvrant panoramique, un climatiseur automatique bizone, un volant chauffant, un hayon à commande électrique, une surveillance des angles morts et un avertisseur de précollision frontale sont toujours disponibles.

Les prix canadiens pour le Hyundai Tucson 2019 viennent tout juste d'être annoncés. Le VUS compact sera mis en vente cet hiver à partir de 25 599 $ avant les frais de transport et de préparation, alors que la version Ultimate frisera les 38 000 $.

Difficile de trouver des points résolument négatifs dans le Tucson. Sa consommation d’essence n’est pas aussi basse que celle des CR-V, Rogue et RAV4, mais ce n’est pas la pire non plus. Même chose concernant l’espace de chargement, et tant qu’à y être, l’agrément de conduite.

Par contre, le Tucson propose un excellent rapport prix-équipement, un habitacle confortable pour les familles et beaucoup de caractéristiques de connectivité et multimédias afin de demeurer dans le coup. C’est un VUS qui nous rend la vie facile, et c’est vraisemblablement ce que les consommateurs apprécient le plus. Les améliorations apportées par Hyundai à l’édition 2019 ne sont peut-être pas majeures, mais à quoi bon réparer quelque chose qui n’est pas brisé?

Comment bien choisir son balai à neige?

C’est bien beau l’hiver, mais ce drap blanc qui recouvre notre paysage se transforme rapidement en élément nuisible à la visibilité de l’automobiliste. C’est pourquoi il est fortement recommandé de conserver dans son véhicule un balai à neige. Mais aussi simple que cela puisse paraître, bien choisir son balai à neige est plus difficile qu’il n’y paraît. Voici quelques éléments susceptibles de vous aider.

D’abord, il convient de se questionner au sujet de la taille de votre voiture, mais aussi la vôtre. Si vous êtes considérée comme une petite personne et que vous conduisiez une camionnette pleine grandeur, un balai télescopique serait mieux adapté qu’un conventionnel équipé d’un manche fixe. Cela étant dit, la prochaine étape consiste indubitablement à vous questionner sur l’utilisation usuelle que vous faites de votre voiture. Si vous habitez dans un grand centre urbain tel que Montréal, une pelle est définitivement un accessoire nécessaire pour survivre aux aléas de la saison hivernale. Sachez alors qu’il se vend sur Amazon plusieurs ensembles hivernaux tout-en-un constitués d’une pelle, d’un balai et d’un grattoir de déneigement.

Par ailleurs, contrairement à la croyance populaire pour laquelle un balai est nécessairement constitué d’une brosse, il existe des outils à neige faits de mousse polyéthylène conçues pour déneiger rapidement votre voiture sans égratigner la peinture ou le pare-brise. Ce genre d’outil est installé au bout d’une perche télescopique et coûte environ 30 $. Dans cet ordre d’idées, plusieurs automobilistes adoptent un balai de style extensible où le duo balai et balai-éponge peuvent doubler de largeur. Les propriétaires de fourgonnette et de camionnette préféreront cette option.

Enfin, il ne faudrait pas oublier l’équipe performante que fait un balai à neige lorsqu’elle est jumelée avec un grattoir à main. Cette paire se vend quelques dizaines de dollars et si vous êtes fan des ensembles, sachez qu’Amazon vend certains ballots tout-en-un pour vous débarrasser de cette neige froide sans vous geler les doigts.

Mitsubishi Outlander PHEV 2018 : la suite logique

Pour être franc, on ne sait pas pourquoi les constructeurs ont pris autant de temps à introduire un VUS hybride rechargeable au Canada. Équiper une voiture d’une telle motorisation est évidemment une bonne idée, mais l’économie d’essence n’est pas si grande, compte tenu de l’efficacité énergétique des berlines et des hatchbacks d’aujourd’hui.

Le potentiel d’économie est plus grand dans un véhicule de plus forte dimension, un pouvant confortablement transporter une famille, un qui soit abordable pour la classe ouvrière. Le Mitsubishi Outlander PHEV existe depuis quelques années dans d’autres marchés, et a connu un succès si important que le constructeur n’a pas jugé nécessaire de l’introduire chez nous.

Malgré cette attente avant d’être finalement importé au Canada, l’Outlander demeure toujours le seul VUS hybride rechargeable de marque populaire. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai : il y a aussi le MINI Cooper S E Countryman, mais il est plus petit, son autonomie est moindre et il coûte aussi cher que le Mitsubishi.

Très peu de sacrifices doivent être faits lorsque l’on choisit l’Outlander rechargeable. Il propose beaucoup d’espace pour cinq passagers et un volume de 968 litres derrière les sièges, ou 1 792 litres si les dossiers arrière sont rabattus. Et la capacité de remorquage s’élève tout de même à 680 kg (1 500 lb), si l’on cherche à tirer une remorque.

Le Mitsubishi Outlander PHEV 2018 est équipé d’un quatre cylindres de 2,0 litres, de deux moteurs électriques et d’une boîte à rapport fixe. Bien que le constructeur ne publie pas une puissance combinée officielle, le moteur à essence livre 117 chevaux et les deux moteurs électriques en produisent chacun 80, alors on peut figurer que le système développe approximativement 200 chevaux. La motorisation peut fonctionner en hybride de série (le moteur à essence charge les batteries), en hybride parallèle (le moteur à essence tourne les roues avant) ou en 100% électrique (le moteur à essence est éteint).

Avec une pleine charge, l’Outlander rechargeable a une autonomie tout électrique d’environ 35 kilomètres. Évidemment, ça dépend de nos habitudes de conduite, de la température extérieure et si l’on roule sur l’autoroute ou en ville. Habituellement, les véhicules électrifiés sont plus efficaces en circulation urbaine, ou lorsqu’ils sont pris dans le trafic. Sur une borne de 240 volts, 3,5 heures sont nécessaires pour renflouer la batterie, mais on retrouve également un port de charge rapide – très peu d’hybrides rechargeables en ont un – procurant une charge à 80% en environ 25 minutes.

Il y a également quelques fonctionnalités pratiques, comme le bouton Charge nous permettant de renflouer la batterie de 12 kWh alors tout en conduisant sur l’autoroute, par exemple. Un bouton Hold conserve le niveau de charge de la batterie, activant un mode hybride au lieu de gaspiller trop rapidement l’énergie précieuse de la batterie sur un trajet d’autoroute. Et le bouton Lock du rouage intégral fixe une répartition égale 50/50 entre les trains avant et arrière, pour une conduite plus sûre en conditions hivernales.

Hélas, lorsque la batterie atteint son niveau de charge minimal, l’économie d’essence n’est pas spectaculaire. L’ordinateur de bord du VUS affichait une moyenne d’environ 8,0 L/100 km après avoir roulé pendant une heure ou deux, sans arrêter pour la recharge. C’est quand même bon pour un véhicule à transmission intégrale, mais le Toyota RAV4 hybride, qui n’a pas besoin d’être branché, peut faire un peu mieux et coûte un peu moins cher.

En contrepartie, dans les provinces comme le Québec et la Colombie-Britannique, on profite de rabais du gouvernement pour rendre l’achat d’un véhicule hybride rechargeable ou d’un véhicule électrique plus alléchant. Et dans certaines régions, on peut accéder gratuitement aux ponts à péage et aux traversiers. Comme c’est le cas de plusieurs hybrides rechargeables, et contrairement au RAV4 hybride, l’Outlander peut être programmé pour préchauffer ou refroidir son habitacle à distance, lorsqu’il est branché. Monter à bord d’un véhicule tout chaud lors d’un matin glacial, c’est très agréable.

Outre la motorisation hybride rechargeable, l’Outlander est un mélange de bons et de mauvais coups. En général, la finition est bonne, mais le design fait vieillot. On retrouve plusieurs garnitures noir piano, qui ramassent rapidement la poussière, et les fausses boiseries sur la console centrale ne convaincront personne. Le système multimédia dispose de beaucoup de fonctionnalités, en revanche son écran tactile pourrait être plus réactif au toucher. Et est-ce trop demander d’avoir une fonction monte/descente automatique pour les quatre fenêtres latérales, pas juste une descente automatique pour le conducteur?

En Europe, Mitsubishi équipe maintenant son Outlander PHEV d’un moteur de 2,4 litres un peu plus puissant, un peu plus efficace, mais pour l’instant, le marché canadien doit se contenter du moteur de 2,0 litres. Peut-être que nous l’aurons en 2020. Ou 2021. Ou quand une nouvelle génération du Outlander se pointera; rien n’a encore été annoncé à ce sujet.

Se détaillant à partir de 43 198 $ avant les frais de transport et de préparation, le Mitsubishi Outlander PHEV 2018 propose une liste d’équipements raisonnable, comprenant entre autres des sièges avant chauffants, un climatiseur automatique bizone et une chaîne audio convenable. La version GT S-AWC ajoute un toit ouvrant, un hayon à commande électrique, une sellerie en cuir, une chaîne audio Rockford Fosgate de 710 watts, un régulateur de vitesse adaptatif et plus, pour à peine plus de 50 000 $. Ce n’est pas une aubaine pour un VUS de taille compacte, mais en considérant que l’on ne dépensera pas trop en essence, on récupérera l’investissement initial au fil du temps.

Ajoutez à cela la bonne réputation de fiabilité de Mitsubishi ainsi que sa garantie généreuse sur le groupe motopropulseur – 10 ans ou 160 000 km, selon la première éventualité – et l’on se retrouve avec un véhicule familial drôlement agréable.

L’Outlander PHEV n’est pas parfait. Il n’est pas trop amusant à conduire, sa plate-forme n’offre pas la sensation de rigidité de celles des VUS plus récents, et en matière de style, il n’est pas le plus attrayant – quoiqu’il s’agisse d’une opinion subjective. Par contre, si l’idée d’acheter un véhicule hybride rechargeable nous plaît, et que l’on doit transporter une famille, ce Mitsubishi représente un choix très intéressant. Ça fait un bout de temps que le constructeur n’a pas proposé un modèle aussi bien réussi, et en ce moment, il mérite toute l’attention qu’on lui porte.