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Le héros californien reçoit son Toyota Tundra flambant neuf

Il y a quelques semaines, on vous avait partagé l’histoire d’un infirmier californien qui a rescapé des patients d’un hôpital enflammé lors des feux de Paradise City, en banlieue de Los Angeles. Allyn Pierce y a presque laissé sa vie, mais sa camionnette Toyota Tundra, qui est ressortie des flammes brûlée comme une guimauve, s’en est sortie en un morceau.

Suite à l’acte héroïque, Toyota lui avait promis un tout nouveau Tundra en guise de reconnaissance. Il vient de le recevoir.

Encore mieux
Toyota est non seulement demeurée fidèle à ses promesses en lui livrant un Tundra blanc bien équipé, mais est allé au-delà des attentes en lui livrant une déclinaison TRD Pro, l’édition hors route la plus dispendieuse du modèle.

On peut apercevoir sur les images – que Pierce a partagées sur son compte Instagram – que sa camionnette avait en effet été défigurée par les brasiers. Parmi les dégâts, on y compte une peinture presque entièrement carbonisée, ainsi que les rétroviseurs, le parechoc avant, les phares et les feux arrière en plastique, tous fondus par le feu.

Une nouvelle camionnette est en effet un acte honorable de la part de Toyota, ou une très belle campagne de pub pour le constructeur selon votre point de vue. On peut au moins dire que les gens responsables du marketing chez Toyota sont des gens de parole, et Pierce en est très reconnaissant, mais il avoue que ça ne règle toujours pas le fait que sa maison ait été entièrement détruite par les flammes. Pierce est également sans emploi depuis la catastrophe, car l’hôpital en question est aussi son employeur.

Les Californiens devront demeurer courageux et faire preuve de solidarité jusqu’à ce que leur qualité de vie revienne à la normale.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Mercedes-Benz Classe A

Chaque année, l’équipe du Guide de l’auto publie sa liste des Meilleurs achats dans une foule de catégories de véhicules. Outre ces voitures et utilitaires primés, on accorde aussi le titre de Meilleure nouvelle voiture et de l’année et du Meilleur nouveau VUS de l’année.

Cette année, c’est la Mercedes-Benz Classe A qui se démarque du lot de nouvelles voitures introduites sur le marché. Après avoir remporté le titre du Meilleur achat dans la catégorie des sous-compactes de luxe, après un deuxième tour de votes auprès de l’équipe des journalistes du Guide, elle a été proclamée la Meilleure nouvelle voiture de l’année 2019.

On l’apprécie pour sa belle dynamique de conduite, sa bouille sympathique et la finition de son habitacle. Toutefois, la Classe A introduit également le nouveau système multimédia MBUX de Mercedes-Benz, qui trouvera son chemin dans tous les futurs produits de la marque.

La Mercedes-Benz Classe A 2019 se décline en A 250 à cinq portes et en berline A 220. Les deux sont équipées d’un quatre cylindres turbo de 2,0 litres qui produit 221 chevaux dans l’A 250, 188 dans la A 220. Un rouage intégral est disponible avec les deux versions. La A 250 se détaillera à partir de 35 990 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place dans la catégorie des voitures sous-compactes de luxe, on retrouve l’Audi A3 (PDSF à partir de 34 300 $) disponible en berline et en cabriolet, la première étant disponible en version sportive (Audi S3) et très sportive (Audi RS 3). La BMW Série 2 (PDSF à partir de 38 050 $) qui propose un plaisir de conduite relevé en formats coupé et cabriolet, sans oublier l’exhilarante BMW M2, complète le podium.

Quant au titre de la Meilleure nouvelle voiture de l’année, la Nissan LEAF (PDSF à partir de 36 798 $) a terminé deuxième au classement final, grâce à son autonomie intéressante, son confort de roulement et son prix abordable. En troisième place, on retrouve la Genesis G70 (PDSF à partir de 42 000 $, transport inclus) qui épate avec son agrément de conduite et son habitacle luxueux.

General Motors coupera 2 300 emplois en Ontario

General Motors a annoncé lundi la suppression de 15% du nombre de ses employés pour économiser 6 milliards de dollars d’ici la fin 2020. Pour ce faire, le constructeur va cesser la production l’année prochaine sur sept sites, dont Oshawa, au Canada, précise un communiqué de l’entreprise.

Ces fermetures provoqueront près de 15 000 pertes d’emplois, dont environ 2 300 dans cette ville ontarienne.

Le premier ministre, Justin Trudeau, a exprimé sa « profonde déception », à la suite de l’annonce de la fermeture de l’usine en Ontario.

À fin décembre 2017, le dernier décompte disponible, GM employait 180 000 personnes dans le monde.

« Les mesures que nous prenons aujourd’hui nous permettent de poursuivre notre transformation pour être plus agiles, résistants et profitables », a affirmé la PDG Mary Barra, citée dans le communiqué.

« Nous sommes conscients du fait qu’il nous faut anticiper sur les changements du marché et les goûts des consommateurs pour que notre entreprise soit bien positionnée pour connaître le succès sur le long terme ».

Les investisseurs ont apprécié la nouvelle : l’action GM s’envolait de 6,8% en avant-midi.

Outre le site d’assemblage d’Oshawa, en Ontario, General Motors veut cesser les activités sur quatre sites aux États-Unis ainsi que deux autres en dehors de l’Amérique du Nord en 2019.

GM avait déjà annoncé précédemment la fermeture l’année prochaine de l’usine de Gunsan en Corée.

Parmi le personnel supprimé, General Motors s’attaque en particulier au management qui devrait être réduit d’un quart pour alléger le processus de décision.

General Motors a aussi indiqué que ces actions allaient peser sur les performances financières du dernier trimestre de 2018 et le premier de 2019. Le montant de la charge exceptionnelle s’élèvera à entre 3 et 3,8 milliards de dollars.

-Avec TVA Nouvelles

Renault-Nissan : Carlos Ghosn nie les accusations qui le visent

À l’approche d’une réunion de l’alliance, le constructeur Renault a lancé, selon le gouvernement français, un audit pour vérifier les rémunérations de son PDG Carlos Ghosn, toujours en détention au Japon et qui nie catégoriquement toute malversation au sein du groupe Nissan.

« La nouvelle gouvernance de Renault a lancé un audit sur les questions de rémunération et d’abus de bien social, pour vérifier qu’il n’y a rien eu de difficile, de délicat que nous puissions trouver » chez le constructeur français, a indiqué le ministre de l’Économie française Bruno Le Maire sur la chaîne BFM TV.

L’audit mené avec le « plein accord du gouvernement » prendra « plusieurs jours », a ajouté M. Le Maire, à propos de la firme au losange dont l’État français contrôle environ 15% du capital.

Concernant les accusations portées au Japon à l’encontre de celui qui a fait de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, le numéro un mondial de l’automobile avec 10,6 millions de véhicules vendus en 2017, le ministre a déploré « n’avoir pas d’informations ». Il a demandé à ce que les charges soient « rapidement » transmises à l’État actionnaire et à Renault qui détient plus de 40% de Nissan.

« Tant qu’il n’y a pas de charges tangibles », M. Ghosn ne sera pas démis de sa fonction de PDG de Renault, a précisé M. Le Maire.

Une gouvernance provisoire a été mise en place à la tête du constructeur hexagonal, dont le numéro deux, Thierry Bolloré, a pris la direction exécutive mardi, lors d’un conseil d’administration qui a maintenu M. Ghosn comme PDG.

Le Franco-Brésilien-Libanais a été évincé de son poste de président de Nissan jeudi en conseil d’administration par un vote à l’unanimité dont celui des deux représentants de l’État français. Son sort à la tête de Mitsubishi le troisième larron de l’alliance, qui l’a rejointe en 2016, devrait être tranché lors d’un conseil d’administration lundi.

M. Le Maire a assuré, sur BFM TV, que la présidence de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, forte de 450 000 salariés, allait rester à un Français malgré la crise.

« Nous avons convenu avec mon homologue japonais (Hiroshige Seko, venu à Paris, cette semaine, ndlr) que les règles de gouvernance ne changent pas », a-t-il dit.

Une réunion aux Pays-Bas
D’après les statuts de l’alliance, le PDG de l’entité Renault Nissan BV de droit néerlandais est nommé par Renault, alors que Nissan choisit le vice-président.

De hauts responsables de l’alliance (son directoire est composé de 10 membres, 5 nommés par Renault, 5 par Nissan) doivent se retrouver cette semaine aux Pays-Bas, pour une première réunion depuis l’arrestation de M. Ghosn, a indiqué dimanche le quotidien Yomiuri Shimbun. La réunion aux Pays-Bas était planifiée de longue date mais le sort de l’alliance est susceptible d’y être discuté, ajoute le quotidien.

M. Le Maire a rejeté l’hypothèse que la crise soit un coup monté de dirigeants de Nissan ou d’autres acteurs pour faire éclater l’alliance ou pour provoquer un rééquilibrage en faveur des Japonais.

L’objectif pourrait être de modifier les participations croisées : Renault détient 43% de Nissan, mais le Japonais, qui domine son allié en termes de chiffre d’affaires, n’en possède que 15%, une situation qui provoque depuis longtemps des rancœurs dans l’archipel.

Selon le quotidien Nikkei, citant un dirigeant de Nissan, Carlos Ghosn cherchait à intégrer les deux groupes, et « il était possible qu’un plan concret soit prêt au printemps prochain », un scénario de fusion ouvertement rejeté par le patron de Nissan, Hiroto Saikawa dont Carlos Ghosn fut le mentor.

« Je ne crois pas à la théorie du complot » contre Carlos Ghosn, a indiqué M. Le Maire.

L’ancien homme fort et bâtisseur de l’alliance est soupçonné d’avoir dissimulé aux autorités financières nippones des revenus chez Nissan pendant 8 ans à partir de juin 2011 pour un total de 8 milliards de yens (plus 62 millions d’euros).

Selon l’agence de presse Kyodo, Nissan a en outre payé la sœur de Carlos Ghosn 100 000 dollars par an depuis 2002 pour une mission de conseil fictive.

M. Ghosn, 64 ans, est en garde à vue dans une prison de Tokyo après avoir été arrêté, à son arrivée au Japon, en même temps que son bras droit, l’Américain Greg Kelly, lundi dernier.

Selon des informations de la chaîne publique NHK dimanche, Carlos Ghosn nie toute malversation.

Il n’a pas fait usage de son droit à garder le silence, lors d’un interrogatoire, et a affirmé n’avoir jamais eu l’intention de dissimuler des revenus, selon la NHK.

Audi A1 Sportback : la jolie petite qui ne viendra pas

MALAGA, Espagne – Surprise, en sortant de l’aéroport, sac au dos et valise à la traîne : alors que je m’attendais à conduire une fringante R8, je me retrouve plutôt face à une demi-douzaine de sous-compactes. C’est qu’Audi a choisi de présenter sa nouvelle A1 Sportback en même temps que sa nouvelle grande voiture sport. Question d’être efficace un max, bien sûr.

Mais puisque l’on va conduire la R8 uniquement sur le circuit Ascari, je préfère largement m’y rendre au volant d’une A1 plutôt qu’assis dans un fourgon. Je l’ai choisie grise ou vert pâle, je ne suis pas sûr. Les rouges étaient déjà prises.

Le relationniste d’Audi Canada s’empresse de dire que cette deuxième génération de la plus petite des voitures de la marque ne sera pas vendue chez nous. Pas plus que la première, lancée en 2010. Cette A1 Sportback avec hayon serait construite sur une version de l’architecture adaptable MQB du groupe Volkswagen qui sous-tend déjà la Polo et quelques cousines.

À contre-courant ou pas?
Cette A1 Sportback « à cinq portières » est plus longue de 56 mm que la précédente et Audi insiste sur sa ressemblance avec les illustres aïeules que sont les Ur-quattro et Sport quattro, vue de profil. Je veux bien, s’ils insistent. C’est une jolie voiture, particulièrement avec sa calandre plus découpée qui évoque d’ailleurs celle de la nouvelle R8, surplombée par les trois mêmes fentes horizontales qui sont un clin d’œil voulu à la mythique Sport quattro.

Sans avoir posé la question, je devine que l’on me répondra que la nouvelle A1 ne viendra pas chez nous pour une histoire de sous. Les coûts d’adaptation et d’homologation seraient sans doute trop élevés pour les ventes que l’on pourrait espérer faire sur le marché canadien. D’autant plus que nos voisins américains ne sont pas aussi friands que nous de voitures à hayon, encore moins sous-compactes.

N’empêche que la marque MINI connaît toujours un succès appréciable avec ses Cooper et Cooper S, pour la grande rivale BMW. Sans compter que Mercedes-Benz nous offre cette année une nouvelle Classe A, primée par le Guide de l’auto de « meilleure sous-compacte de luxe » devant les Audi A3 et BMW Série 2. Cette Classe A est plus longue que la nouvelle A1 Sportback d’environ 40 mm et un peu plus large, alors que la MINI est de taille quasi identique.

Audi devrait sans doute réussir de petits miracles et dépenser une fortune pour tricoter une A1 Sportback compétitive. Surtout qu’elle est plus chère que ses rivales en Europe et qu’Audi ne la propose pas en version à rouage intégral, étonnamment. En fort contraste, la Classe A est livrable chez nous en version 4MATIC, animée par un quatre cylindres turbo de 2,0 litres et 221 chevaux. En Europe, la A1 Sportback la plus sportive est propulsée par un quatre cylindres turbo de 2,0 litres et 197 chevaux, mais c’est encore une traction.

Comment blâmer Audi Canada de se garder une petite gêne avec ses A1 alors que ses VUS compacts et sous-compacts de luxe Q5 et Q3 sont les meneurs de leur catégorie respective, dans un marché dont l’appétit pour ce type de véhicule semble présentement insatiable?

Celle qui fait plus avec moins
Ma première monture, pour la centaine de kilomètres entre l’aéroport et le circuit Ascari, était dotée d’un quatre cylindres turbo de 1,5 litre et 147 chevaux, lequel est jumelé à une boîte de vitesses à double embrayage et sept rapports. Une petite voiture confortable et correcte, qui ne donnait toutefois pas l’impression d’avoir le nerf qu’il faut pour livrer le sprint 0-100 km/h en 7,7 secondes, comme le promet le communiqué officiel.

Par chance, je me suis présenté assez tôt, le lendemain, pour sauter dans une A1 Sportback rouge en vue du retour au même aéroport. Celle-là était équipée d’un tricylindre nettement plus agréable et amusant, malgré sa cylindrée de seulement 1,0 litre et ses 114 chevaux. D’abord parce que ce moteur était jumelé à une boîte manuelle à six rapports très correcte. Ensuite parce que sa plus grande légèreté profitait à l’agilité tout en rendant la direction plus fine et sensible.

Petite voiture amusante, jolie et bien finie, donc, qui se ferait cependant rosser en performance et en comportement par des rivales telles que MINI Cooper S ou Honda Civic Si, au prix où Audi devrait logiquement la vendre.

J’en conclus que les constructeurs qui ont le plus succès sont ceux qui choisissent leurs batailles. À première vue, Audi est sage de réserver cette nouvelle A1 Sportback et ses sœurs aux Européens, quitte à ne pas affronter ses grandes rivales allemandes directement, dans tous les créneaux imaginables, si minuscules qu’ils soient. Ce qui semble certainement être encore leur grande stratégie, si coûteuse et irrationnelle qu’elle puisse paraître. On verra peut-être bientôt qui a raison.

Kia Optima 2018 : la beauté et l’intelligence

Les temps sont durs pour les berlines intermédiaires. Elles ont longtemps constitué le pain et le beurre pour tous les constructeurs de marques populaires faisant des affaires en Amérique du Nord. Avec le passage actuel vers les VUS, les voitures perdent du terrain, même si elles n’ont jamais été aussi bien abouties.

Une berline intermédiaire combine l’espace, le confort, le raffinement et l’économie d’essence, mais les consommateurs d’aujourd’hui apprécient une position de conduite plus élevée ainsi que la sensation de sécurité additionnelle que procure une transmission intégrale. Non seulement la Kia Optima doit confronter des joueurs bien établis dans son segment, tels que la Honda Accord, la Toyota Camry et la Hyundai Sonata, mais elle doit être assez attirante pour capter l’attention des gens qui regardent les Kia Sportage et Kia Sorento sur le même plancher de vente.

Ce n’est pas une tâche facile, bien entendu, mais le design de l’Optima aide drôlement bien. Il est moderne, aérodynamique et séduisant, avec en prime une silhouette style « sportback », qui fait tendance. Les variantes SX et SXL au sommet de la gamme obtiennent également un peu plus d’impact visuel avec leurs jantes en alliage de 18 pouces, leurs étriers de frein peints en rouge, leur calandre en motif de nid d’abeilles et leur subtil becquet sur le coffre.

Le design intérieur est élégant, avec la quantité parfaite de garnitures brillantes pour briser la monotonie et des matériaux de bonne qualité. Notre voiture à l’essai, une SXL Turbo, profitait aussi d’une sellerie en cuir à motif matelassé, un volant à base aplatie, une garniture de pavillon noire et quelques accents en aluminium. L’effet est assez joli.

De plus, la Kia Optima 2018 mise sur une foule de caractéristiques, du moins, dans les versions plus dispendieuses. Les sièges avant chauffants figurent de série dans toutes les déclinaisons, alors que des réglages électriques pour le conducteur et un volant chauffant sont inclus dans toutes les versions sauf la LX de base. Un toit ouvrant panoramique, un siège du passager avant à réglage électrique, un climatiseur automatique bizone, une recharge de téléphone sans fil, un régulateur de vitesse adaptatif, des sièges avant ventilés et des sièges arrière chauffants sont tous disponibles, entre autres. Rien ne manque ici par rapport à ce qui est offert dans l’Accord et la Camry.

La ligne de toit basse de l’Optima fait en sorte que les occupants aux places avant doivent baisser leurs dossiers à un angle plus prononcé qu’ils le feraient dans certaines autres berlines intermédiaires, mais sinon, les sièges procurent un bon confort, même durant de longs trajets. Les coussins des places arrière sont un peu bas, mais le dégagement pour la tête figure parmi les meilleurs de sa catégorie, et il y a suffisamment d’espace pour les jambes. À l’instar de pas mal toutes les berlines sur le marché, la banquette arrière est sculptée pour optimiser le confort de deux postérieurs au lieu de trois. Le volume du coffre est généreux, à moins d’opter pour les versions hybride et hybride rechargeable de la Kia – leur batterie bouffe de l’espace, et dans la variante rechargeable, les dossiers arrière ne peuvent être rabattus.

Un système multimédia basique se trouve dans les versions les plus abordables de l’Optima, mais les déclinaisons haut de gamme obtiennent un écran tactile de huit pouces ainsi que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. Un système facile à utiliser avec de gros boutons à l’écran, et on retrouve une rangée de boutons physiques à même la planche centrale pour accéder rapidement aux fonctionnalités principales du système. La chaîne Harman/Kardon ne nous coupe pas le souffle, mais sa sonorité est tout de même de qualité.

Un quatre cylindres de 2,4 litres figure comme motorisation de base dans la Kia Optima 2018, livrant 185 chevaux et une consommation mixte ville/route d’aussi peu que 8,0 L/100 km. Pas mal, mais l’Accord récemment redessinée et son moteur turbo de 1,5 litre peuvent faire mieux à 7,2 L/100 km, et la nouvelle Camry avec son moteur de 2,5 litres enregistre une moyenne de 7,3 L/100 km.

Les Optima SX Turbo et SXL Turbo disposent d’un moteur de 2,0 litres qui développe 245 chevaux ainsi qu’un couple de 260 livres-pied entre 1 650 et 4 000 tr/min – une plage dans laquelle on peut l’exploiter à fond. Les accélérations sont musclées, la boîte automatique à six rapports est douce, et les rétrogradations rapides sont disponibles en activant le mode de conduite Sport. La cote combinée ville/route est fixée à 9,4 L/100 km, à peine quelques dixièmes de plus que celles de l’Accord et son moteur turbo de 2,0 litres ainsi que de la Camry et son V6 de 3,5 litres. Heureusement, le moteur turbo de l’Optima peut être abreuvé d’essence ordinaire. Lors de notre essai, nous avons maintenu une moyenne de 8,1 L/100 km, ce qui est excellent.

On n’a pas du tout affaire à une berline sport – contrairement à la Kia Stinger –, mais les Optima SX Turbo et SXL Turbo obtiennent une suspension à calibrage sport pour rehausser la dynamique de conduite. En revanche, cette Kia est orientée plutôt vers le confort, avec une touche de sportivité, ce que la majorité des acheteurs recherchent dans ce créneau. On aimerait seulement que la cabine soit mieux insonorisée contre les bruits de la route et de la suspension, bien que ce ne soit pas un grave problème.

Le prix de base est fixé à 23 995 $ avant les frais de transport et de préparation, alors que l’édition SXL Turbo tout équipée coûte 38 945 $. Si l’on n’a pas besoin du moteur plus puissant, une Optima EX offre un grand confort et beaucoup de caractéristiques pour un tarif sous les 30 000 $. L’Optima hybride et sa consommation combinée de 5,6 L/100 km, vendue à partir de 29 995 $, est également intéressante.

Il y a beaucoup de choses à aimer ici. Elle n’a peut-être pas le raffinement et la douceur absolue des Accord et Camry, sa consommation n’est pas tout à fait aussi basse, et sa valeur de revente n’est pas aussi forte que celles de ces deux rivales principales, mais la Kia Optima 2018 est à un cheveu de toucher la cible. Elle est à la fois belle et intelligente, deux qualités que nous croyons essentielles pour faire une bonne première impression et pour une relation à long terme.

Vendredi fou : gardez les yeux sur la route!

Le manque de visibilité sur la route lors de la saison hivernale est à la source de nombreux accidents. La réduction de la visibilité est attribuable tant à la température extérieure qu’à la gadoue qui vient se coller au pare-brise lorsqu’on suit une autre automobile. Certains produits vendus chez les grands détaillants permettent cependant d’améliorer la visibilité et d’augmenter la sécurité du conducteur et de ses passagers.

Liquide hydrofuge
La mauvaise température sur les routes enneigées altère la visibilité. Le pare-brise devient rapidement sale et il est difficile de le laver efficacement. Sachez qu’il y a une panoplie de produits vendus dans les magasins à grande surface et les marchands qui imperméabilisent en quelque sorte le pare-brise de manière à faire perler l’eau ou la saleté. C’est le cas notamment de la marque Rain-X qui se vend sous différentes formes telles qu’en vaporisateur, en gel et en cire. En plus de repousser la saleté, ce liquide hydrofuge favorise le retrait du givre et de la glace. Cela signifie évidemment que le temps consacré au déneigement est considérablement diminué.

Essuie-glace
C’est bien beau un liquide hydrofuge, mais on ne doit tout de même pas négliger le rôle primordial que l’essuie-glace doit jouer durant l’hiver. Contrairement à la croyance populaire, il est effectivement conseillé de changer ses essuie-glaces pour la saison hivernale. Le caoutchouc sera évidemment plus adapté, mais il sera surtout plus solide et protégé et il répondra mieux aux froids sibériens du mois de février alors que le verglas s’installera. Soyez prudents sur les routes.

La Chevrolet Spark est maintenant la voiture neuve la moins chère au Canada

Depuis le 1er mai 2018, tous les véhicules passagers construits pour être vendus au Canada doivent être équipés de série d’une caméra de recul. La plupart des voitures et des camions le proposaient déjà, mais il restait encore quelques modèles dans lesquels on devait l’obtenir en option.

C’était le cas de la Nissan Micra 2018 qui se détaillait à partir de 9 988 $ avant les frais de transport et de préparation. La version S de base misait sur une chaîne audio très basique, sans écran d’affichage ni connectivité Bluetooth, mais depuis peu, afin d’accueillir la caméra de recul devenue obligatoire, la Micra propose désormais le même système multimédia dans toutes ses déclinaisons.

On a donc maintenant droit à une chaîne intégrant un écran non tactile de sept pouces, la compatibilité Bluetooth et un port USB, mais toujours deux haut-parleurs. Les versions SV et SR comptent plutôt sur quatre haut-parleurs et des commandes auxiliaires montés au volant.

Par conséquent, le PDSF de base de la Nissan Micra grimpe à 10 488 $, soit une hausse de 500 $.

La Chevrolet Spark 2019, quant à elle, maintient son PDSF de 9 995 $ avant les frais de transport et de préparation, qui inclut depuis 2016 un écran tactile de sept pouces, quatre haut-parleurs, une connectivité Bluetooth, deux ports USB, une intégration Apple CarPlay et Android Auto ainsi qu’une borne Wi-Fi 4G LTE intégrée (forfait de données en sus). La Spark devient donc la voiture la moins chère au Canada.

Tout juste derrière la Micra, on retrouve la Mitsubishi Mirage 2018 à hayon, se détaillant à partir de 10 998 $ avant les frais de transport et de préparation. Elle comprend une chaîne audio à quatre haut-parleurs, un port USB, une connectivité Bluetooth et des commandes auxiliaires au volant.

Les 15 plaques personnalisées plus rigolotes qu’on a vues

Depuis le 27 juillet, les propriétaires de véhicules ont le loisir de commander une plaque personnalisée. Parmi les milliers de Québécois qui se sont laissés tenter par cette offre de la SAAQ, force est d’admettre que certains ont fait preuve d’une grande originalité.

COUCOU
Alors que certains ont décidé d’inscrire des vulgarités, cet automobiliste a plutôt eu l’idée de saluer gentiment chacun des conducteurs qu’il allait dépasser.

BONJOVI
Tout simplement parce que « YOUGIVELOVEABADNAME » ne rentrait pas…

VAGINA
Après « PENIS » qui a fait les manchettes du Journal de Montréal quelques jours à peine après la mise sur pied de ce projet de la SAAQ, c’était la suite logique.

SAPOUUD
Un amateur inconditionnel du groupe hip-hop Les anticipateurs.

LOLAUDI
Quand un fier propriétaire de BMW taquine les propriétaires de véhicules Audi…

LOLAMG
Et celui-ci se moque bien de ceux qui roulent en Mercedes-AMG.

1KAYAK9
Est-ce que quelqu’un pourrait lui dire qu’il s’agit d’une Subaru Outback d’occasion et non d’un kayak neuf?

GOQLASQ
Sans doute essaie-t-il de nous faire comprendre qu’il n’a pas encore réussi à semer les policiers.

4TWNTY
Maintenant que le cannabis est légal au Canada, ce propriétaire de Tesla Model 3 sera peut-être moins impatient quant à l’arrivée du 20 avril prochain.

PAPAPA
Un père très fier ou un grand admirateur d’Alex Nevsky et de la chanson « On leur a fait croire ».

OUTAGAS
Beau clin d’œil à la DeLorean DMC-12 du film Retour vers le futur qui portait la plaque d’immatriculation « OUTATIME ».

TTUCAVE
Ce conducteur de Nissan Altima remet en question l’intelligence de celui qui le suit sur la route…

LOLV8
Vous pensez avoir une grosse cylindrée avec votre V8? Le propriétaire de cette Viper propulsée par un V10 ne semble pas impressionné…

IRARREF
Prière de lire à l’envers.

HOWUDN
« How you doing », une réplique célèbre de Joey dans la série américaine Friends.

Range Rover Evoque 2020 : le voici!

Lorsqu’il fut introduit en 2011, le Range Rover Evoque était l’un des premiers VUS de luxe sous-compacts du marché. Dessiné par nul autre qu’Ian Callum, l’Evoque, avec la F-TYPE, a permis de relancer l’image de Jaguar Land Rover après que le constructeur britannique ait été repris par le groupe indien Tata Motors. Huit ans plus tard, et après un succès commercial plutôt remarquable, on nous propose une toute nouvelle mouture du modèle.

Un bébé Velar
Au premier regard, on jurerait apercevoir un Range Rover Velar miniature tellement ce nouveau Evoque emprunte des traits identitaires à son grand frère, mais n’ayez crainte, car ses proportions de petit VUS sportif demeurent intactes.

En toute honnêteté, cette ressemblance au Velar ne nous déçoit pas du tout, car à nos yeux, il est l’un des VUS les plus attrayants du marché. Outre sa nouvelle robe, le nouveau Evoque héritera de la toute nouvelle plate-forme Premium Transverse Architecture du constructeur, ce qui promet d’augmenter l’espace de l’habitacle et du coffre de six pour cent, sans que le véhicule n’ait besoin d’être allongé.

Côté motorisation, la grande nouvelle sera l’ajout d’un minisystème hybride de 48 volts – une première pour l’Evoque – associé à un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, promettant une puissance totale de 296 chevaux. Les déclinaisons d’entrée de gamme se verront alimentées par le même moteur – sans l’ajout de l’électrification – pour une puissance de 246 chevaux. Une boîte automatique à neuf rapports viendra compléter le tout, ainsi qu’une transmission intégrale de série.

On remarque également un habitacle hautement modernisé, incorporant des éléments de design au Jaguar I-PACE, comme notamment la console centrale flottante presque entièrement tactile.

Pour le moment, le prix de vente et la date de sortie officielle n’ont été dévoilés pour le marché nord-américain. On ignore aussi si les déclinaisons trois portes et cabriolet continueront au sein de la gamme, mais Jaguar Land Rover déclare que plus de détails seront annoncés au sujet de ce nouveau Evoque lors du Salon de Chicago 2019 au mois de février.

Kia Sorento 2019 : pour ceux qui ne veulent pas de fourgonnette

S’il y a un véhicule chez Kia que l’on ne manque pas de recommander depuis des années, c’est bien le Sorento. Véritable alternative aux fourgonnettes, le Sorento a toujours su se faire apprécier des familles à la recherche d’un véhicule spacieux et polyvalent, bien équipé et surtout, abordable. Voilà exactement là où le Sorento marque ses points avec en prime, une bonne capacité de remorquage.

Alors que la dernière génération est apparue en 2016, Kia a apporté quelques changements de milieu de cycle au Sorento. Il hérite d’une nouvelle grille – plus jolie que celle du Sportage – et d’une nouvelle configuration des phares aux DEL. Les changements sont subtils, mais suffisants pour permettre au véhicule de bien traverser les années avant la prochaine génération. Sinon, le Sorento s’apparente à la multitude de VUS présents sur la route sans véritablement se démarquer, et seules les jantes 18 et 19 pouces des versions cossues lui apportent un peu plus de dynamisme et de caractère.

Il perd un de ses moteurs
Le grand changement, c’est la perte du quatre cylindres de 2,0 litres, alors qu’on a décidé de se concentrer uniquement sur deux mécaniques. C’est donc le quatre cylindres à injection directe de 2,4 litres qui équipe plusieurs des versions de base, lui qui est jumelé à une boîte automatique à six rapports. Il développe 185 chevaux et un couple de 178 lb-pi, une puissance un peu plus juste si vous comptez voyager lourd très souvent.

Le plus intéressant et le plus capable des moteurs demeure le V6 de 3,3 litres qui pousse la puissance à 290 chevaux et 252 lb-pi. On l’a jumelé cette année à une nouvelle boîte automatique à huit rapports, cette dernière contribuant à améliorer l’économie de carburant.

Équipé du V6, le Sorento peut tracter jusqu’à 2 268 kg (5 000 lb), contrairement à 907 kg (2 000 lb) dans le cas des livrées équipées du quatre cylindres, un détail important dont il faut tenir compte si vous comptez remorquer vos « jouets » d’été ou d’hiver.

La version de base LX à traction est certes attrayante avec son prix de 27 995 $ avant les frais de transport et de préparation, mais vous devrez composer avec le plus petit des moteurs et l’absence de rouage intégral. Son seul véritable avantage? Une économie de carburant accrue. Il faut compter un peu plus de 36 000 $ pour obtenir un Sorento équipé d’une troisième banquette et c’est le LX V6, sans aucun doute la livrée la plus populaire et intéressante selon nous.

Tout comme les autres produits de Kia, le Sorento se démarque par une bonne liste d’équipements de série, notamment des sièges chauffants, un système de connectivité Bluetooth, une prise auxiliaire, un port USB, un système de démarrage sans clé et une colonne de direction télescopique. L’intégration Apple CarPlay / Android Auto est aussi proposée de série, une bonne chose.

Un peu plus petit que ses principaux concurrents
À bord, le Sorento fournit de l’espace pour sept passagers grâce à sa troisième banquette incluse de série dans pratiquement toutes les versions. Avec ses dimensions réduites par rapport à certains concurrents, notamment le Honda Pilot, le Sorento n’offre pas autant d’espace à bord que ses rivaux, mais il faut se souvenir qu’il est moins cher qu’eux. La troisième banquette convient donc mieux aux enfants, il faut en être conscient. Même constat quant à l’espace de chargement qui, avec ses 320 litres, est du côté des plus petits lorsque toutes les banquettes sont relevées. Il faut se priver de la troisième banquette 50/50 afin d’en obtenir davantage, une opération que l’on peut heureusement effectuer aisément de l’arrière.

L’habitacle n’est pas très moderne, la concurrence donnant un meilleur sentiment de luxe, mais celui du Sorento demeure fonctionnel et efficace. On apprécie les nombreux espaces de rangement répartis un peu partout à bord.

Notre modèle d’essai était équipé du moteur six cylindres jumelé à la nouvelle boîte automatique à huit rapports. Ce groupe motopropulseur se marie bien au Sorento, les accélérations sont plus vigoureuses certes, mais c’est surtout les manœuvres de dépassement qui sont favorisées par le couple et la puissance supplémentaires de cette mécanique. La boîte à huit rapports fait de l’excellent boulot maintenant les régimes au niveau le plus économique tout en demeurant bien réactive lorsque l’on enfonce l’accélérateur.

Au volant, on découvre une direction assez précise, élément étonnant pour un VUS de ce gabarit. Certains la trouveront un peu sous-assistée, mais il faut avouer qu’elle donne une bonne impression de contrôle en plus de bien transmettre les sensations de la route. Kia a porté attention à l’insonorisation et c’est perceptible : les bruits extérieurs sont bien filtrés, rendant la conduite silencieuse.

Dans l’ensemble, le Sorento continue de séduire, il se positionne dans une niche et en offre beaucoup aux familles à la recherche d’un modèle pratique et polyvalent.

Nissan LEAF 2018 : ma conscience se porte mieux!

Je l’admets, la dernière saison estivale a été pour moi chargée d’essais de camions et de voitures sport, qui consomment pour la plupart de façon gênante. Passer d’une McLaren 720S à une Nissan GT-R faisaient rager non seulement ma borne de recharge (inutile) mais aussi mon portefeuille, allégé notamment par un Jeep Grand Cherokee Trackhawk brûlant 19,2 litres aux 100 kilomètres, soit autant qu’un Hummer d’il y a quinze ans...

Vous aurez donc compris qu’en prenant récemment le volant d’une Toyota Prius Prime, d’une Kia Niro ou de cette Nissan LEAF, ma conscience se portait un peu mieux. Maintenant, est-ce que la LEAF débarquée depuis près d’un an livre ses promesses? Un essai de deux semaines me permet aujourd’hui de répondre positivement à cette question.

L’autonomie
Réglons d’abord la question de l’autonomie. Annoncée à 243 kilomètres par Nissan, il m’a été possible en de parfaites conditions, sans chauffage ni climatisation, d’en parcourir 272. Étonnant. Or, à une température de 5 degrés et avec le chauffage et les sièges chauffants en fonction, je parvenais à peine à atteindre 200 kilomètres, et ce, pour le même genre de trajet (majoritairement urbain). Attendez-vous ainsi à ce que par temps hivernal, l’autonomie chute à 160-170 kilomètres. Et cela pourrait être encore pire si votre voiture dort à l’extérieur, et non pas dans un garage chauffé.

La bonne nouvelle, c’est que la Nissan LEAF 2018 fait actuellement mieux que les Hyundai Ioniq electrique et Volkswagen e-Golf, que l’on vend à peu près au même prix, et chez qui l’autonomie annoncée oscille autour de 200 kilomètres. Autre bonne nouvelle, on prévoit pour 2019 l’ajout d’une version offrant plus de puissance et d’autonomie, grâce à l’apport d’une batterie de 64 kWh au lieu de 40. Voilà qui permettra à Nissan de mieux rivaliser avec la Chevrolet Bolt EV, équipée d’une batterie de 60 kWh, et qui affiche une autonomie de 383 kilomètres.

Les temps de recharge? À peine 40 minutes pour 80% de la charge sur le 400 volts. Sinon, vous récupérerez à peu près 35 kilomètres d’autonomie à l’heure sur le 240 volts, pour une durée de recharge complète d’environ 8 heures.

Une voiture pratique et confortable
Premièrement, mentionnons que Nissan ne tente heureusement pas de nous vendre la LEAF comme un VUS. Vous trouvez cette affirmation ridicule? Pourtant, voilà ce que fait Chevrolet pour commercialiser sa Bolt, la catégorisant comme un VUS urbain. De ce fait, sachez alors que si la Bolt est un VUS, la LEAF est un autobus! Pourquoi? Parce que le confort, l’espace et le côté pratique de cette voiture éclipsent ceux de sa rivale à plate couture.

Au volant, la LEAF ne déçoit que sur un point, soit l’absence d’un volant télescopique. Cela affecte le confort en matière de position de conduite. Or, rien à dire pour le reste. L’équipement est complet (dans les versions SV et SL), la finition est honnête et l’ergonomie est efficace. Les sièges sont également appréciables, certainement plus que ceux de la Bolt.

De présentation agréable, le poste de conduite n’est cependant pas des plus futuristes. L’écran central est au goût du jour, sans plus, et l’instrumentation demeure graphiquement comparable à celle des autres produits de la marque. Évidemment, la Nissan LEAF 2018 regorge d’indicateurs vous incitant à conduire toujours de façon plus écoresponsable, et il faut admettre qu’il est difficile de ne pas se faire prendre au jeu. On comprend d’ailleurs très vite pourquoi certains propriétaires finissent par en faire une maladie!

Dommage que la version S de base ne soit pas dotée de l’application Apple CarPlay / Android Auto, laquelle n’est offerte que sur les versions équipées du système NissanConnect avec navigation. Voilà un argument qui convaincra une majorité de passer minimalement à la version SV, laquelle est à mon sens la plus intéressante. Il faut néanmoins mentionner qu’un écart de 3 900 $ sépare la version SV de la S, également dépourvue de jantes d’alliage, de sièges électriques et du système d’assistance ProPilot.

Pratique pour la famille parce qu’elle fournit beaucoup d’espace à l’arrière, la LEAF possède un bon volume de chargement. Hélas, les sièges ne se rabattent pas à plat, un principe pourtant simple que l’on retrouve sur la plupart des voitures rivales. J’ajouterais que la position du haut-parleur d’extrêmes-graves de la version SL empiète maladroitement sur l’espace de chargement, un point qu’il faudra améliorer.

Du vrai plaisir
Inutile de revenir sur le bonheur de ne plus s’arrêter à la station-service, autre que pour attraper un café en route. Avec l’électrique, le coût énergétique à autonomie égale ne dépasse que rarement les 10% par rapport à celui d’une voiture compacte à essence. Maintenant, il est étonnant de constater à quel point la LEAF est amusante à conduire. En tout cas…drôlement plus qu’une Sentra!

D’abord, le moteur électrique fournit 110 kW (ou 147 chevaux), ainsi qu’un couple instantané, ce qui permet de vives accélérations et de bonnes reprises sans délai. Dynamique quoiqu’un brin survireuse, la Nissan LEAF 2018 est également plus maniable et équilibrée qu’un Nissan Kicks (pour ma part décevant), avec lequel on ne dose évidemment pas la puissance de la même manière. Mais surtout, elle est plus silencieuse, stable et raffinée que le précédent modèle, qui avait davantage l’âme d’une citadine.

Impossible de passer sous silence l’existence de la fonction e-Pedal, qui permet de régénérer davantage d’énergie en décélération, et même d’immobiliser presque complètement la voiture sans recours aux freins. Cette fonction crée bien sûr une plus grande résistance à l’accélération, à laquelle on s’habitue toutefois rapidement, au point où plusieurs utilisateurs la laissent constamment en fonction. On apprend ainsi à doser l’accélérateur pour ne faire appel aux freins que dans certaines situations. Naturellement, l’objectif de l’e-Pedal est de maximiser l’autonomie des batteries, mais ce système permet aussi de prolonger de beaucoup la durée de vie des disques et plaquettes de frein.

La meilleure bagnole électrique…
Oui. Du moins… sous les 40 000 $. Parce qu’avec un budget un brin supérieur, le Hyundai Kona Electric est lui aussi très convaincant. Bien sûr, l’arrivée prochaine de la « super » LEAF viendra bonifier l’offre, en assurant Nissan de demeurer parmi les meneurs du segment des électriques. Car pour l’heure, seule Tesla avec sa Model 3 surpasse les ventes de cette LEAF, qui n’offre pourtant aucun incitatif intéressant au financement. Alors, imaginez si en plus, on vous la finançait au même taux qu’un Nissan Rogue…

Volvo ira au Salon de l’auto de Los Angeles, mais ne présentera aucun nouveau modèle

Dès la semaine prochaine, les yeux de l’industrie automobile se tourneront vers Los Angeles, où l’un des Salons de l’auto les plus courus du continent ouvrira ses portes.

Pour les constructeurs, c’est le moment idéal pour présenter un concept ou un nouveau modèle. On sait d’ailleurs que Hyundai et Honda y présenteront de nouveaux VUS, les Palisade et Passport. Kia lancera une nouvelle génération du Soul alors que Subaru dévoilera son premier modèle hybride rechargeable.

Bref, tous les constructeurs ayant pignon sur rue en Amérique du Nord profiteront de cette visibilité pour présenter un nouveau produit. Presque tous, en fait.

Au kiosque de Volvo, l’espace central où on aurait normalement présenté une nouveauté sera réservé à une enseigne en bois où on pourra lire «This is not a car [ceci n’est pas une voiture]».

Selon Mårten Levenstam, responsable stratégique chez Volvo, cette affiche représente plus qu’un simple coup publicitaire. «Nous voulons démontrer que nous avons compris le message et désirons engager une conversation sur l’avenir de l’automobile. Au lieu d’apporter une voiture concept, nous allons parler du concept de la voiture», explique-t-il.

Au lieu de diriger les projecteurs vers un nouveau modèle, le constructeur suédois mettra plutôt l’emphase sur ses développements en matière de voiture autonome et d’autopartage. Il sera aussi question du service Care by Volvo, un nouveau service d’abonnement tout-inclus qui «remet en question le modèle traditionnel de possession de véhicule».

«Nous ne gagnerons pas le prix de la voiture du Salon cette année, mais on vit bien avec ça», conclut M. Levenstam.

À noter que même si Volvo n’y présentera pas de nouveau modèle, ses véhicules actuels seront tous sur le plancher du Salon de l’auto de Los Angeles.

Ce Montréalais loue ses 10 voitures sur Turo

Turo, c’est quoi? C’est une plateforme d’autopartage comme Airbnb, mais pour l’automobile. Autrement dit, elle permet à celui qui ne se sert pas de sa voiture de la mettre à la disposition de celui qui en a besoin.

D’après les chiffres fournis par Turo, pas moins de 10 000 véhicules sont inscrits au Canada. Avec 1000 voitures disponibles, Montréal propose une offre plus élevée que Toronto qui n’en compte que 700.

En moyenne, les Canadiens louent leur véhicule 8,8 jours par mois, ce qui leur permet d’empocher un revenu mensuel de 600$.

Parmi les utilisateurs, la plateforme d’autopartage compte notamment Philipp Boulanov et Jesus Robles, tous deux de Montréal.

Un lien de confiance
Pour M. Boulanov, tout a commencé avec le scandale diesel de Volkswagen. Alors qu’il possédait une vieille Volkswagne Jetta TDI, celui-ci n’a pu passer à côté de l’offre alléchante d’acquérir une Golf Sportwagen à rabais. N’ayant plus besoin de sa Jetta, il a eu l’idée de l’afficher sur Turo. Le jour même, un premier locataire est venu chercher les clés. C’est ce qu’on pourrait qualifier d’un début prometteur.

Depuis trois mois environ, Jesus Robles fait confiance à Philipp Boulanov pour assurer ses déplacements. M. Robles faisait auparavant affaire avec Car2go jusqu’à ce qu’un ami lui conseille d’essayer Turo afin de réduire ses coûts de déplacement.

En comparaison avec une entreprise traditionnelle de location de véhicules, il apprécie Turo pour la convivialité de l’application et le service irréprochable des locateurs comme M. Boulanov.

Étant donné que M. Robles n’a que rarement besoin d’une voiture, il est bien plus censé de débourser quelques dizaines de dollars à chaque utilisation plutôt que de devoir consacrer mensuellement quelques centaines de dollars pour rembourser l’achat d’une auto neuve ou même d’occasion.

Son secret?
Boulanov ne s’en cache pas, son secret est plutôt simple. Il n’acquiert que des véhicules qui répondent à ses critères et à ceux de Turo, mais qui sont affichés à un prix inférieur à celui du marché. Conscient qu’il ne peut rivaliser contre les acheteurs spécialisés des grossistes des véhicules d’occasion dans les encans, il épluche les sites de petites annonces et favorise le bouche-à-oreille.

Ayant bifurqué vers la photographie après avoir s’être trempé l’orteil en administration et en ingénierie, M. Boulanov ne s’imaginait pas se trouver à la tête de la gestion d’une flotte de véhicules à louer.

Après tout, il faut gérer la remise et la récupération des clés auprès des locataires, effectuer l’entretien nécessaire répondre aux interrogations des nombreux clients et clients potentiels. Et ça, c’est sans parler du stationnement!

En plus de louer les dix véhicules qui lui appartiennent, M. Boulanov fait également affaire avec une agence montréalaise afin de diversifier son offre. Cette entreprise se charge de gérer les véhicules appartenant à des étudiants étrangers plutôt fortunés. Ainsi, lors des différents congés scolaires lors desquels ces étudiants retournent dans leur pays d’origine, leurs véhicules, qui sont généralement plutôt luxueux, sont mis à la disposition des utilisateurs de Turo.

Que se passe-t-il en cas de pépins?
Bien que les pépins aient été rarissimes pour M. Boulanov, il n’est pas à l’abri d’un locataire négligent ou mal intentionné. À cet effet, il a confié au Guide de l’auto qu’une de ses voitures est revenue au bercail avec un trou dans la voûte en plus de bosses sur un côté de la carrosserie et d’une forte odeur de fumée. Le locateur n’a eu aucun frais à assumer. Seul le locataire fautif a eu à assumer le coût de la franchise de l’assureur.

McLaren présente une version « Stealth » de sa 720S

Plusieurs constructeurs disposent d’un service de personnalisation et chez McLaren, c’est la division McLaren Special Operations (MSO) qui s’occupe de transformer les bolides de la marque en œuvres d’art uniques, selon les goûts et surtout, la grosseur du portefeuille de l’acheteur.

La dernière création du département de personnalisation de McLaren, c’est la 720S Stealth Edition, un modèle qui profite d’une thématique « Stealth » (furtif, discret) et fera en sorte que les propriétaires de la McLaren 720S se démarquent encore plus que d’habitude.

Selon le constructeur, le thème Stealth a été commandé à MSO par McLaren London pour la 720S dont la spécification de base retenue est la version Performance. Le thème Stealth comprend la peinture de carrosserie Sarthe Grey – une couleur s’inspirant de la McLaren F1 GTR qui a remporté la victoire sur le célèbre Circuit du Mans de la Sarthe en 1995 – et la peinture contrastée Vermillion Red qui accentue les lignes de la carrosserie de cette 720S. Les détails rouges situés à l’avant du véhicule, sur le capot et le long des côtés, ont été peints à la main.

La version Performance de la McLaren 720S offre un habitacle à vocation sportive comprenant avec panneau central et des interrupteurs en fibre de carbone, à cela s’ajoute une finition en alcantara.

L’Acura NSX 2019 peut-elle rivaliser avec celle de 1991?

Dans le cadre du lancement de l’Acura NSX 2019, une NSX 1991 était également présente. Inutile de préciser que la vieille âme qui sommeille en moi était maintes fois plus emballée par l’aînée de 28 ans que par le dernier poupon de la marque.

Subtiles nouveautés
Lancée en 2015 lors du Salon de l’automobile de Detroit, l’Acura NSX n’était pas due pour une refonte complète. Cela dit, la division de prestige de Honda a tout de même cru bon de lui apporter de subtiles améliorations – ici, « subtiles » est le mot-clé –­.

À la palette de couleurs s’ajoute cette année l’Orange Thermal. Étant donné que cette teinte qui rappelle la grosse boule qui règne sur Décarie est la plus belle, on ne s’en plaindra pas. Vraiment, vraiment pas.

Quant à l’habitacle, on peut maintenant le commander en bleu ou en rouge. Les moulures et appliques qui étaient noir mat sont désormais noir lustré – oui, vous avez bien lu ce détail d’une haute importance. Lors de la présentation de presse, on a annoncé en grande pompe que la nouvelle NSX allait maintenant être dotée de sièges électriques, ce qui n’était pas possible au cours des dernières. On ne peut être contre la vertu et l’amélioration, ça va. Mais vous auriez dû voir ma réaction lorsque j’ai pris place dans le modèle de 1991 et que j’ai constaté qu’elle était munie… de sièges électriques.

Afin de proposer un meilleur comportement routier, les suspensions ont aussi été raffermies. En ce qui concerne les pneus, les Conti SportContact 5P qui la chaussaient ont été remplacés par des Continental SportContact 6. Ok, c’est bien. Mais encore?

Bien qu’elle n’ait pas l’air dépassée sur le plan esthétique, on ne serait pas monté aux barricades si on lui avait apporté quelques changements. En raison de la subtilité des quelques améliorations apportées pour 2019, nul ne pourra différencier le modèle actuel du précédent.

Et sur circuit, qu’est-ce ça dit?
Si on ne s’attend pas à prendre le volant d’une brute qui va vous en faire voir de toutes les couleurs, l’Acura NSX a des chances de vous satisfaire.

Tout comme celle qui a vu le jour au début des années 90, la nouvelle NSX est animée par un V6. En revanche, on a laissé au passé le traditionnel moteur atmosphérique. En effet, ce véritable laboratoire ambulant est mû par un V6 biturbo de 3,5 L qui développe 573 chevaux et 476 livres-pied. Une seule boîte est offerte, soit une automatique à neuf rapports.

L’énergie déployée en freinage est emmagasinée grâce aux composantes du système hybride dont elle est dotée. Avouez que quand vous pensez à une voiture hybride, la NSX n’est pas la première à vous venir à l’esprit.

Essayée exclusivement sur la piste, la nouvelle NSX s’est avérée étonnamment civilisée. Un peu trop, en fait. Même si le mode Sport+, (le plus radical du lot) était engagé, je n’avais pas l’impression de contrôler les rênes d’un tigre affamé. J’avais plutôt l’impression de diriger un étalon bien dompté. Je ne le cacherai pas, j’aurais vraiment apprécié qu’elle soit plus rebelle…

En revanche, lors de l’expérimentation du départ canon, ou launch control comme on dit en chinois, nul ne peut rester indifférent. Le choc est saisissant!

Une compétition ultra féroce
Un peu comme Ford avec sa GT, Acura n’entend pas remplir les coffres de l’entreprise avec une voiture comme la NSX. Non. Tout bêtement, c’est une dépense de marketing. C’est le cas de la plupart des halo cars dont il a été question dans le plus récent podcast diffusé sur la plateforme QUB.

De l’aveu même d’un représentant des relations publiques, la NSX n’est pas rentable d’un strict point de vue comptable. Et il en serait de même pour les autres voitures de ce type. Souvenons-nous que Sergio Marchionne a signé l’arrêt de mort de la Viper car elle symbolisait des sorties d’argent pour le constructeur.

Même si elle est très spéciale, ceux et celles qui désirent acquérir une voiture sport dont le prix avoisine les 160 000 $ ont l’embarras du choix. On n’a qu’à penser à l’Audi R8, à la Chevrolet Corvette, à la Mercedes-AMG GT, à la Nissan GT-R et à la Porsche 911 GT3. L’éventail est presque aussi vaste qu’au buffet chinois.

Rendu là, la proportion de passion dans le processus d’achat dépasse largement celle de la raison.

Une histoire de cœur
Si j’avais hâte de rouler à vive allure au volant de la NSX 2019 autour d’un circuit, j’avais encore plus hâte de parcourir quelques kilomètres à bord de la NSX originale.

En revanche, je dois admettre que j’avais peur d’être déçu. Eh oui. Pour la même raison pour laquelle on craint de rencontrer notre idole par peur qu’il soit bête comme ses pieds.

Le mythe entourant ce premier supercar japonais est si grand que je me demandais s’il n’était pas surfait. N’oublions pas qu’Ayrton Senna, triple champion du monde de Formule 1, a participé à son développement. Ce n’est pas peu dire.

Laissant l’impression d’être tout droit sortie du concessionnaire, cette voiture de collection cumulait tout de même 83 000 milles. Autant à l’extérieur qu’à l’intérieur, elle était immaculée.

Une fois assis à bord, impossible de ne pas avoir le sourire aux lèvres. À l’avant, on peut admirer les phares escamotables et dans le rétroviseur central, c’est le superbe aileron arrière que l’on voit. En ce qui a trait au tableau de bord, il ne peut renier sa période de fabrication. En bref, il est tout noir et ses nombreux petits boutons sont clinquants.

Dès les premiers tours de roue, il était déconcertant d’observer à quel point elle se conduisait comme une neuve. Évidemment, en raison de sa rigidité et de son âge, j’ai perçu quelques bruits de craquement de caisse.

Sous son maigre capot arrière loge un moteur V6 de 3,0 L qui génère 270 chevaux-vapeur. Lorsqu’il révolutionne jusqu’à 8 000 tours/minute, je ne l’échangerais même pas contre Phil Collins – vous pouvez remplacer « Phil Collins » par le nom de votre artiste préféré.

Alors que j’appréhendais une pédale d’embrayage ferme comme les biceps d’un culturiste, j’ai été étonné de constater sa souplesse et sa convivialité en comparaison avec d’autres voitures à caractère sportif de la même période que j’ai pu conduire. Quant aux rapports de la boîte de vitesse manuelle, le débattement est très court.

En somme, j’avais peur d’être déçu et ç’a été tout le contraire. Cet authentique retour dans le passé au volant de cette vieille NSX a largement dépassé mes attentes qui étaient tout sauf basses.

La NSX d’aujourd’hui n’est pas mauvaise, mais l’originale demeure la vraie vedette.