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Les VUS et les voitures électriques à l’honneur au Salon de l’auto de Los Angeles

La belle ironie du Salon de l’auto de Los Angeles.

Le Salon de l’auto de Los Angeles a ouvert ses portes aux médias cette semaine et les constructeurs ont été nombreux à en profiter pour présenter leurs nouveaux modèles.

Dans un monde où les changements climatiques sont sur toutes les lèvres, les consommateurs demeurent ironiquement attirés vers les gros véhicules utilitaires. Et pour répondre à la demande, l’industrie automobile riposte avec toujours plus de VUS.

À Los Angeles, Honda a ainsi profité de sa tribune pour dévoiler le Passport, une version raccourcie du Pilot qui mise sur un moteur V6 de 3,5 litres.

Hyundai est allée encore plus fort avec le Palisade, un gros VUS à trois rangées construit pour rivaliser avec des modèles comme le Honda Pilot et le Volkswagen Atlas.

L’autre vedette du Salon fut sans contredit le Jeep Gladiator, un pickup construit à partir du populaire Wrangler. Encore là, oubliez les beaux discours environnementaux.

Ceci dit, les modèles hybrides et électriques avaient aussi leur place à Los Angeles.

Kia a lancé son Niro EV et une nouvelle version électrique du Soul. Subaru a aussi confirmé qu’une version hybride rechargeable du Crosstrek arrivera bientôt.

Chez Toyota, on propose désormais une version hybride de la Corolla et la Prius sera désormais offerte avec un rouage intégral, ce qui devrait augmenter son attrait auprès des consommateurs canadiens.

Audi a aussi séduit bien des visiteurs avec l’e-tron GT Concept, une sportive entièrement électrique de 590 chevaux qui devrait arriver chez les concessionnaires d’ici deux ans.

Le Salon de L.A. a aussi été le théâtre de la révélation de Rivian, une marque américaine qui a présenté coup sur coup deux modèles électriques, les R1S et R1T. Retenez le nom de cette compagnie, parce que vous risquez d’en entendre parler à nouveau.

Bref, les dévoilements du Salon de l’auto de Los Angeles se sont divisés en deux camps diamétralement opposés : Les gros véhicules énergivores d’un côté… et les électriques de l’autre.

Après tout, l’industrie automobile n’en est pas à sa première contradiction.

Honda Insight et Mitsubishi Outlander PHEV élus véhicules verts de l’année

Comme le veut la tradition, c’est au Salon de l’automobile de Los Angeles qu’ont été décernés les prix de la voiture et du véhicule utilitaire sport (VUS) vert du Green Car Journal. Ces prix ont respectivement été remportés par la Honda Insight et le Mitsubishi Outlander PHEV.

Soulignons que l’Insight est retour sur le marché en 2019. Il s’agit de la troisième génération du modèle introduit au tournant du millénaire, alors qu’elle et la Toyota Prius ont joué le rôle de défricheuses dans le segment de voitures hybrides. Cette nouvelle mouture emprunte une partie de son architecture à la Civic de dixième génération.

L’Insight est mue par un bloc à quatre cylindres de 1,5 L à cycle Atkinson et un moteur électrique qui développent conjointement 151 chevaux. Le tout est jumelé à une batterie au lithium-ion.

En conduite urbaine, elle consomme 4,6 L/100 km.

VUS vert de l’année
Le Mitsubishi Outlander PHEV se vante d’être le seul VUS hybride rechargeable vendu par une marque populaire. Grâce à sa batterie au lithium-ion de 12 kWh, il peut parcourir jusqu’à 35 kilomètres en mode tout électrique. Pour la suite, un bloc à quatre cylindres de 2,0 L prend la relève. Il peut aussi compter sur l’efficace système à quatre roues motrices (S-AWC) dont il est doté.

Dans la catégorie des véhicules de luxe verts, c’est le Jaguar I-PACE qui a remporté la palme.

Kia dévoile le Soul 2020 de nouvelle génération

Kia a profité du Salon de l’automobile de Los Angeles pour dévoiler son Soul 2020. Comme c’est le cas pour l’actuelle génération du modèle, une version à essence et une seconde, entièrement électrique, figureront au catalogue.

Rendu à sa troisième génération, le Soul évolue, mais conserve son allure cubique avec laquelle il s’est fait connaître. Il sera assemblé sur une toute nouvelle plateforme.

Électrique
Le nouveau Soul EV peut compter sur une batterie au lithium-ion de 64 kWh refroidie au liquide. Il est prévu que la recharge soit plus rapide que pour le modèle de génération actuelle. Pour le moment, l’autonomie n’a, elle non plus, été annoncée.

En ce qui concerne la puissance et le couple, ils s’élèvent respectivement à 201 chevaux et 291 livres-pied.

En fonction de leur état d’esprit, les conducteurs pourront choisir le mode qui leur convient : Eco, Confort, Sport et Eco+. Ils peuvent également choisir entre quatre degrés d’agressivité du système de régénération d’énergie au freinage.

Le Soul EV se distingue de la version à essence notamment par l’absence d’une grille de calandre, par des phares antibrouillard sur mesure et des jantes uniques de 17 pouces.

La trappe derrière laquelle se cache la prise de recharge se situe à l'avant, du côté du conducteur, comme c'est le cas sur le modèle actuel.

À essence
Sous le capot du Soul 2020, un nouveau bloc à quatre cylindres de 2,0 L fait son apparition. Celui-ci génère 147 chevaux et 132 livres-pied. Il peut être jumelé à une boîte manuelle à six rapports ou à une boîte dite intelligente à variation continue (IVT).

Pour ceux et celles qui sont en quête de plus de puissance, un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,6 L est également disponible. Joint à une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage.

GT-Line, X-Line et EX Designer Collection sont les trois déclinaisons du Soul proposées par Kia.

Audi dévoile la e-tron GT, une bombe électrique de 590 chevaux

Avec une motorisation 100% électrique de près de 600 chevaux et un design à couper le souffle, le concept Audi e-tron GT démontre à quoi pourrait ressembler l’avenir des berlines sportives.

Construite à partir de la même architecture qui servira à la Porsche Taycan, la première voiture 100% électrique de Porsche, l’Audi e-tron GT promet des performances plutôt exceptionnelles.

Parole d’Audi, le bolide peut passer de 0 à 100 km/h en 3,5 petites secondes, puis de 0 à 200 km/h en à peine plus de 12 secondes!

Grâce à sa batterie au lithium-ion de 90 kWh, l’Audi e-tron GT Concept pourrait aussi parcourir plus de 400 kilomètres en une seule charge. Sur papier, du moins. L’e-tron GT est aussi munie d’un système de recharge rapide qui permet de recharger la batterie à 80% en seulement 20 minutes.

Malgré son design nettement agressif, l’Audi e-tron GT peut accueillir confortablement quatre personnes tout en offrant une bonne dose de luxe dans l’habitacle. Pas de doute, Audi a la Tesla Model S dans sa ligne de mire.

Une production imminente
L’Audi e-tron GT n’est qu’un concept pour le moment, mais à en croire les dirigeants de la marque, le modèle de production suivra avant longtemps.

Audi estime que l’e-tron GT arrivera chez les concessionnaires dès le début de l’année 2021. Aucun prix n’a été avancé pour le moment.

En attendant ce bolide, Audi continue son offensive électrique avec la commercialisation prochaine de l’e-tron quattro, le premier véhicule entièrement électrique de la marque. Celui-ci arrivera chez les concessionnaires au deuxième trimestre de 2019.

Kia Niro EV 2019 : le plein d’électrons

C’est sans grand étonnement que le Kia Niro EV 2019 a été présenté aux médias au Salon de l’auto de Los Angeles cette semaine, puisque la marque coréenne avait annoncé son arrivée il y a fort longtemps déjà.

Cela ne rend pas le véhicule multisegment 100% électrique inintéressant pour autant, car il dispose d’une batterie de 64 kWh. En comparaison, la Nissan LEAF actuelle est équipée d’une batterie de 40 kWh, alors que la Chevrolet Bolt EV en exploite une de 60 kWh. Selon le site public de Kia aux États-Unis, on estime l’autonomie maximale du Niro EV à 384 kilomètres.

La motorisation électrique procure une puissance de 201 chevaux et un couple de 291 livres-pied, donc beaucoup d’énergie pour des accélérations amusantes. D’ailleurs, c’est la même mécanique que l’on retrouve dans le Hyundai Kona électrique ainsi que dans la Kia Soul EV 2020, cette dernière étant dévoilée en même temps que le Niro à Los Angeles.

Sur une borne de niveau 2, le Kia Niro EV 2019 peut être rechargé à bloc en environ 9,5 heures, alors qu’une borne de recharge rapide permettrait de renflouer la batterie à 80% en environ 75 minutes. On précise également qu’avec une recharge rapide de 30 minutes, on obtiendrait quelque 160 kilomètres.

Quatre modes de conduite sont proposés dans le Niro EV, dont Eco, Normal, Sport et Eco+, qui modifient le niveau de freinage régénératif et l’intensité du système de climatisation afin de maximiser l’efficacité énergétique. D’ailleurs, à l’aide de palettes derrière le volant, on peut manuellement choisir le degré de résistance du freinage régénératif.

Par rapport aux Niro hybride et hybride rechargeable, l’espace de chargement est à peine affecté dans la version 100% électrique. Le volume passe de 549 à 524 litres avec les sièges arrière en place, et de 1 543 à 1 501 litres avec les dossiers rabattus.

Parmi l’équipement de série dans la version EX de base, on retrouvera un système multimédia avec écran tactile de sept pouces, une chaîne audio à six haut-parleurs, l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, une zone de recharge sans fil ainsi qu’un bataillon de dispositifs de sécurité avancés. La déclinaison EX Premium ajoutera un écran tactile de huit pouces, une chaîne audio Harman/Kardon à huit haut-parleurs, un système de navigation, un toit ouvrant, un volant chauffant, un sonar de stationnement et des phares à DEL, entre autres.

Enfin, on pourra reconnaître le Kia Niro EV 2019 par ses jantes en alliage de 17 pouces, conçus spécifiquement pour rehausser l’aérodynamisme de la voiture, ainsi que des jupes de bas de caisse et des parechocs redessinés – ces derniers étant garnis de bandes décoratives bleues.

À l’instar des autres variantes du Kia Niro 2019, la version 100% électrique sera assemblée en Corée. Son prix n’a pas encore été annoncé pour le marché canadien, mais le petit multisegment sera mis en vente tôt en 2019.

Une mise à jour pour la Mercedes-AMG GT 2020

Au Salon de l’auto de Los Angeles, la division AMG de Mercedes-Benz a présenté son coupé GT revu et corrigé. Même si, du premier coup d’œil, on ne voit pas de changements significatifs.

La GT arbore de nouveaux blocs optiques, un nouveau parechocs arrière et de nouvelles jantes en alliage, mais les modifications majeures apportées à la Mercedes-AMG GT 2020 ne se trouvent ni sur la carrosserie, ni sous le capot.

D’abord, l’habitacle de la GT reçoit une nouvelle console centrale en forme de V, la même qui figure dans la nouvelle Mercedes-Benz GT coupé 4 portes. Elle profite également d’une instrumentation entièrement numérique sur un écran de 12,3 pouces – proposant les styles d’affichage Classic, Sporty et Supersport —, flanqué de l’écran de 10,25 pouces du système multimédia. De plus, la GT deux portes obtient le volant AMG performance que l’on a introduit dans la variante quatre portes. Ledit volant est recouvert de cuir nappa dans la GT C, et de microfibre DINAMICA dans la GT R.

La voiture se dote également d’une foule de nouveaux systèmes électroniques. Un ensemble optionnel ajoute des caméras avant et arrière afin de faciliter les manœuvres de stationnement, et à plus haute vitesse, la programmation AMG DYNAMICS du système de modes de conduite permet une intervention encore précise du système de contrôle de stabilité. La suspension de la GT deux portes a été recalibrée aussi, et selon la marque allemande, on a « rehaussé l’agilité des AMG GT même lorsqu’elles sont à leur maximum de stabilité. »

Une nouvelle variante de la Mercedes-AMG GT 2020 sera disponible, la GT R PRO. Ce bolide à tirage limité – comme si la GT R n’était déjà pas exclusive – profite d’une dynamique de conduite encore plus affûtée, particulièrement sur un circuit. Dans la version canadienne de la GT R PRO, on obtient des sièges AMG performance, des garnitures en fibre de carbone matte et une barre de renforcement dans le coffre.

La date de mise en marché n’a pas encore été annoncée, mais la Mercedes-AMG GT 2020 sera encore disponible en versions GT (469 chevaux), GT C (550 chevaux) et GT R (577 chevaux).

Hyundai Palisade 2020 : le voici!

Il y a quelques semaines, Hyundai nous parlait d’un tout nouveau VUS à huit passagers annoncé pour le Salon de l’auto de Los Angeles. On nous promettait un véhicule luxueux et spacieux, dont le nom est inspiré d’une falaise californienne. Le voici enfin, en grande primeur mondiale.

Plus gros qu’un Santa Fe
Avec le nouveau Hyundai Santa Fe qui ne dispose que de cinq places, le constructeur avait besoin d’un remplaçant à son Santa Fe XL à sept passagers. Inévitablement, c’est ce que le Palisade tentera de faire et affrontera des véhicules comme le Ford Explorer, le Honda Pilot, le Nissan Pathfinder, le Toyota Highlander et le Mazda CX-9, entre autres.

Le Palisade dispose d’une toute nouvelle motorisation exclusive au véhicule. Côté moteur, il recourt à un tout nouveau V6 de 3,8 litres d’une puissance de 291 chevaux et d’un couple de 262 lb-pi, assorti d’une boîte automatique à huit rapports. Un rouage à traction viendra de série avec le rouage intégral HTRAC en option.

Le plus intéressant dans tout ça, c’est que malgré le fait que le Palisade (4 980 mm) soit plus court que presque tous les VUS intermédiaires à trois rangées de sièges, il profite d’un espace de chargement supérieur à ceux de l’Explorer et du Highlander, avec un volume de 1 296 litres derrière la deuxième rangée de sièges. De plus, le constructeur nous promet un dégagement pour les jambes de 1 076 mm, toujours pour la deuxième rangée, ce qui est supérieur aux Highlander, Pilot, Pathfinder et Explorer.

Outre les dimensions, Hyundai parle d’un système nommé « Driver Talk », semblable à celui du Honda Pilot, permettant de converser avec les passagers arrière, incorporant même un mode sommeil, qui coupe le son des haut-parleurs arrière lorsque les passagers dorment.

Rien n’a été dévoilé au sujet de sa date de mise en marché, son prix de vente, ni de sa capacité de remorquage, mais nous serons en Corée dans quelques semaines afin de le mettre à l’essai. Restez donc des nôtres pour plus de détails!

Nissan dévoile le Murano 2019

Nissan a profité du Salon de l’auto de Los Angeles afin de dévoiler le Murano 2019, qui profite d’une légère refonte esthétique. Introduit sous sa première génération en 2003, le Murano 2019 profite d’un fascia avant retravaillé comprenant une grille au V plus prononcé ainsi que de nouveaux phares à DEL. Tant la calandre que les phares en forme de boomerang sont beaucoup plus en ligne avec les dernières nouveautés de la marque, tel que le petit Nissan Kicks.

À bord, on a droit à peu de changements si ce n’est que l’ajout de nouveaux choix de garnitures. Toutes les versions profiteront du système multimédia NissanConnect qui comprend notamment un écran tactile de huit pouces ainsi que l’intégration avec Android Auto et Apple CarPlay.

Rien ne change côté mécanique, le Nissan Murano 2019 proposant toujours sous le capot un moteur V6 de 3,5 litres qui développe 260 chevaux et un couple de 240 lb-pi. La boîte automatique à variation continue est de retour et si le moteur de la version de base transmet sa puissance uniquement aux roues avant, les autres déclinaisons profitent du rouage intégral.

C’est du côté de la sécurité active que l’on retrouve la majeure partie des nouveautés avec l’ajout des systèmes Rear Door Alert et Intelligent Driver Alertness, disponibles de série. On a droit également à des coussins gonflables supplémentaires pour les passagers arrière ainsi qu’aux genoux pour le passager avant.

Les prix seront dévoilés ultérieurement, et le Nissan Murano 2019 sera commercialisé au Canada dès février 2019. Quatre versions seront proposées, soit S, SV, SL et Platinum.

Nissan Maxima 2019 : encore plus stylisée

Dans le contexte actuel, on s’interroge fortement sur le futur d’une voiture telle que la Maxima. Pas qu’elle est dénuée d’intérêt, mais simplement car elle se situe au cœur d’un créneau très tourmenté. Elle est d’ailleurs loin d’être le fer de lance de la marque, se situant toujours dans une classe à part en raison de son positionnement qui flirte avec les modèles de luxe. La Maxima profite d’un riche héritage, ce n’est donc pas étonnant que le constructeur tente de la maintenir en vie.

Malgré tout, Nissan a décidé de la moderniser légèrement et profite du salon de l’auto de Los Angeles afin de la présenter en première mondiale. Dans le cas de la Nissan Maxima 2019, il faut comprendre qu’il s’agit d’une refonte légère, car la génération actuelle remonte à peine à trois ans. On remarque rapidement quelques modifications subtiles, notamment les phares et la grille retravaillés. On retrouvera certainement quelques changements à l’arrière également, tout comme dans l’habitacle. On annonce aussi la disponibilité du système Nissan Safety Shield 360 qui comprend une suite de six systèmes de sécurité, dont ceux du freinage automatique d’urgence et de la surveillance de sortie de voie.

On ne prévoit pas non plus de changement majeur côté mécanique. Le V6 de 3,5 litres de 300 chevaux est de retour sous le capot, lui qui transmet sa puissance aux roues avant via une boîte automatique à variation continue.

Quatre versions seront commercialisées soit SV, SL, la sportive SR et Platinum. Quant aux options, seules les jantes de 19 pouces, réservées à la version Platinum, figurent au catalogue. La Nissan Maxima 2019 sera en vente dès décembre 2018. Les prix seront dévoilés ultérieurement.

Volkswagen confirme le nom de son prochain VUS : Atlas Cross Sport

Dans la foulée des annonces du Salon de l’auto de Los Angeles, Volkswagen a confirmé que son prochain VUS à être commercialisé en Amérique du Nord s’appellera l’Atlas Cross Sport.

Comme son nom l’indique, le Volkswagen Atlas Cross Sport sera très similaire à l’Atlas, le gros VUS à trois rangées du constructeur allemand. Les deux modèles seront d’ailleurs assemblés à la même usine, à Chattanooga dans le Tennessee.

Un peu plus court, l’Atlas Cross Sport offrira une configuration à cinq passagers. On s’attend à ce qu’il soit équipé des mêmes composantes mécaniques que l’Atlas, soit un moteur à six cylindres de 3,6 litres.

Lors d’un premier contact avec le concept de ce modèle auquel avait assisté notre collègue Gabriel Gélinas, Volkswagen avait aussi évoqué la possibilité d’éventuellement intégrer une variante hybride ou même hybride rechargeable à l’équation.

Il faudra toutefois s’armer de patience, parce que le dévoilement du modèle de production du Volkswagen Atlas Cross Sport ne se fera pas avant l’hiver 2019-2020.

Un autre VUS plut tôt que tard
En plus de l’Atlas Cross Sport, le responsable des communications de Volkswagen a confirmé que la marque travaillait aussi au développement d’un autre VUS qui deviendrait le plus petit de la marque. Après tout, Volkswagen ne présente actuellement aucune concurrence face aux Honda HR-V, Mazda CX-3 et Ford EcoSport de ce monde.

En Europe, Volkswagen a récemment présenté le T-Cross, un modèle qui répondrait bien à ces critères. Toutefois, il semblerait que ce soit un autre véhicule qui aura à remplir ce mandat pour le marché nord-américain.

Volkswagen semble aussi caresser l’idée de commercialiser une camionnette, présentée comme concept au printemps dernier sous le nom Tanoak. Celle-ci partagerait plusieurs de ses composantes avec l’Atlas et le nouvel Atlas Cross Sport. À suivre!

La Thunderbird 1956 de Marilyn Monroe vendue pour 490 000 $ US

Le marché des voitures de collection ayant appartenu à des célébrités surprendra toujours. À ce propos, on a dernièrement vendu aux enchères la Ford Thunderbird 1956 ayant appartenu à la star hollywoodienne Marilyn Monroe pour 490 000 $ US, ce qui équivaut en dollars d’aujourd’hui à plus de 650 000 $ canadiens.


En septembre dernier, l’équipe du Guide de l’auto vous apprenait que la Ford Thunderbird ayant appartenu à Marilyn Monroe allait être vendue aux enchères. Deux mois plus tard, on apprend que le bolide s’est vendu plusieurs centaines de milliers de dollars sans pour autant battre le record de la Thunderbird la plus chère jamais vendue. Cette première Thunderbird sortie de l’usine avait été vendue en 2009 par la maison d’encans Barrett-Jackson pour la somme de 660 000 $ US!

Selon le guide de tarification de l’entreprise Hagerty, une Thunderbird de 1956 en parfaite condition vaut un peu moins de 100 000 $ canadiens. Avant la mise aux enchères de cette voiture, la maison Julien’s Auctions avait annoncé un prix de vente estimé entre 300 000 $ US et 500 000 $ US.

L’édition bien spéciale vendue récemment avait été achetée par Monroe vers la fin de l’année 1955. Elle l’avait utilisée pour parader notamment suite à son mariage avec le dramaturge Arthur Miller avant de la donner en cadeau au fils de son professeur de théâtre à peine quelques mois avant son décès.

L’édition de la Thunderbird que possédait Monroe est propulsée par un V8 de 312 pouces cubes offrant 225 chevaux et est aidée d’une boîte automatique à trois rapports ainsi que d’une direction et d’un freinage assistés.

Rivian R1S : un nouveau VUS électrique promet 660 km d’autonomie

Dévoiler deux véhicules électriques en autant de jours, c’est l’exploit qu’a réalisé Rivian, un constructeur basé au Michigan, dans le cadre du Salon de l’automobile de Los Angeles.

Assemblé sur la même plateforme que le pickup R1T dévoilé plus tôt, le R1S propose une silhouette de véhicule utilitaire sport (VUS).

De série, il sera équipé d’une batterie de 105 kWh qui permet une autonomie de 386 kilomètres. Au sommet de la gamme, une version est munie d’une batterie de 180 kWh. Celle-ci offrira à ce VUS la possibilité de parcourir jusqu’à 660 kilomètres avec une seule recharge. Entre les deux se trouve une batterie intermédiaire de 135 kWh grâce à laquelle on peut parcourir jusqu’à 499 kilomètres.

En ce qui concerne la puissance, elle varie de 400 à 750 chevaux en fonction de la déclinaison choisie.

Pour ce qui est de l’accélération, il faut au Rivian R1S entre 3,0 et 4,9 secondes pour atteindre les 96 km/h (0-60 mi/h) dépendant de la version.

À l’exception de la version qui propose l’autonomie prolongée qui ne peut accueillir que cinq occupants, le R1S peut recevoir jusqu’à sept passagers.

En plein centre de la planche de bord, on retrouve un écran tactile mesurant près de 40 centimètres. Oubliez les traditionnelles aiguilles derrière le volant. C’est plutôt un deuxième écran, cette fois de 31 centimètres, qui y a été placé. Les passagers ne sont pas en reste puisqu’on retrouve un troisième écran sur l’extrémité arrière de la console.

En plus du traditionnel hayon, le Rivian R1S est doté d’un espace de rangement à l’avant avec un volume de 33 L.

Il vous est possible de précommander votre exemplaire dès cette semaine grâce à une mise de fonds de 1 000 $ US (1 327 $ CAN). Quant à son prix de départ, il se chiffre à 72 500 $ US (96 207 $ CAN).

Son arrivée sur le marché est prévue à la fin de 2020.

Toyota Corolla Hybrid 2020 : une première en 53 ans

Pour une première fois en 53 ans, la Toyota Corolla sera proposée en version hybride sur notre continent. Outre ses emblèmes « Hybrid » apposés sur sa carrosserie, on pourra la distinguer grâce à ses jantes de 15 pouces uniques sur lesquels sont montés des pneus à faible résistance de roulement.

La Toyota Corolla Hybrid 2020 profitera du même système Hybrid Synergy Drive que l’on retrouve à bord de la plus récente génération de la Prius. Elle comprendra sous son capot un moteur quatre cylindres de 1,8 litre à cycle Atkinson, jumelé à une paire de moteurs électriques et à une boîte automatique à variation continue. Le moteur Atkinson permet d’extirper plus de puissance du mélange air-essence alors que les moteurs électriques permettent de compenser la perte de couple lié à ce type de mécanique.

Tout comme la Prius, la Corolla Hybrid 2020 comprendra un mode EV permettant de maximiser son utilisation en conduite 100% électrique. Malheureusement, elle n’est pas rechargeable, on conserve toujours cette exclusivité pour le Toyota Prius Prime. D’autres modes de conduite sont aussi proposés dont Normal, Eco et Sport, ce dernier dynamisant le comportement de cette Corolla.

La Corolla Hybride comprendra de série la suite d’équipements de sécurité Toyota Active Sense 2.0 qui inclut notamment les systèmes d’avertissement de précollision ainsi que de surveillance des angles morts et de sortie de voie. À bord, on retrouve une nouvelle instrumentation ultra moderne alors que le système Entune 3.0 fait office d’interface multimédia. Il comprend un écran de sept pouces ainsi que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto.

Le modèle sera commercialisé à partir du printemps 2019 et les prix seront dévoilés ultérieurement.

Jeep Gladiator 2020 : le pickup tant attendu enfin dévoilé

C’est dans le cadre du Salon de l’automobile de Los Angeles que Jeep a finalement dévoilé une version pickup de son populaire Wrangler.

Alors que certaines rumeurs laissaient croire qu’il porterait le nom Scrambler, Jeep a plutôt décidé de le baptiser Gladiator. Évidemment, cette camionnette intermédiaire est dotée du légendaire système 4X4 qui a bâti la réputation de cette marque américaine. Sans surprise, l’emblématique calandre à sept fentes n’y échappe pas non plus.

Un choix de deux moteurs
Le Gladiator pourra être animé par le V6 Pentastar de 3,6 L à essence (285 chevaux et 260 livres-pied) ou par le V6 EcoDiesel de 3,0 L (260 chevaux et 442 livres-pied). Une boîte automatique à huit rapports peut être livrée avec l’une ou l’autre des motorisations. En revanche, la boîte manuelle à six rapports ne peut être jumelée qu’avec le moteur à essence.

Sa capacité de remorquage et sa charge utile peuvent respectivement s’élever jusqu’à 3 470 et 725 kilogrammes (7 650 et 1 600 livres).

Les consommateurs pourront choisir entre les différents niveaux de finition suivants : Sport, Sport S, Overland et Rubicon. Une caméra orientée vers l’avant est offerte en option sur le Rubicon. Son rôle est de faciliter le repérage d’obstacles en conduite hors route.

Son écran tactile de 5,7 ou de 8,4 pouces est jumelé avec le système multimédia Uconnect de quatrième génération. Il est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto.

Le seul pickup décapotable
Tout comme le Jeep Wrangler duquel le Gladiator est dérivé, il est possible de retirer le toit et les portières afin de circuler les cheveux au vent. Il devient ainsi le seul pickup à offrir cette caractéristique fort désirable.

Le nouveau Gladiator sera bâti à Toledo (Ohio) dans l’usine qui servait à assembler le Wrangler JK jusqu’au printemps dernier. L’arrivée en concession de ce modèle 2020 est prévue pour le deuxième trimestre de l’année 2019.

Pas un premier pickup chez Jeep
Dès 1947, Jeep a tenté de percer le marché des pickups avec un produit conçu par Willys-Overland. Dix ans plus tard, Jeep est débarqué avec le FC-150/170 qui était un camion essentiellement destiné au travail. Sa cabine avancée lui conférait une silhouette on ne peut plus mémorable. En 1963, le tout premier Gladiator a vu le jour, empruntant sa base au Wagoneer.

C’est en 1981 qu’est apparu le premier Scrambler. Celui-ci était tout simplement un CJ-7 transformé en pickup. De 1985 à 1992, le Comanche a pris le relais. Il s’agissait ni plus ni moins que d’une version utilitaire du populaire Cherokee.

Il aura fallu attendre plus de 25 ans avant de voir à nouveau une camionnette commercialisée sous la bannière Jeep.

Porsche 911 2020 : une 8e génération classique et plus moderne

Porsche a choisi de dévoiler la huitième génération de l’auto sport qui est le cœur et l’âme de sa gamme, en prélude au Salon de Los Angeles. Parce que la 911 est indissociable de la Californie depuis plus d’un demi-siècle, et parce que cet État américain demeure un des plus importants marchés au monde pour cette série, à lui seul. La série précédente, baptisée 991 et lancée en 2012, a été la plus populaire de toute l’histoire de la 911, avec 217 930 voitures produites, dont la millionième.

Le profil légendaire de la 911 a bien sûr été préservé, avec les retouches nécessaires pour accueillir les modifications techniques auxquelles a droit la nouvelle, dont le code est 992. La partie avant est par exemple plus large de 45 mm, de pair avec un train avant dont la voie a encore augmenté, pour affiner tenue de route et stabilité comme pour la génération antérieure. Les puits de roue sont également plus grands, pour mieux envelopper des jantes de 20 et 21 pouces.

La carrosserie des Carrera S et Carrera 4S est maintenant aussi large que les versions Carrera 4 et GTS précédentes, pour les mêmes raisons. Les changements visuels les plus évidents sont assurément les minces feux arrière qui font dorénavant toute la largeur. La grande taille de l’aileron arrière escamotable est étonnante, à première vue.

À l’avant, les phares à DEL sont nouveaux et le capot redessiné est un clin d’œil aux premières 911. Chose certaine, tous ces changements ont été intégrés avec grand soin et la nouvelle 992 a beaucoup de gueule, avec ses formes rondes, galbées et finement sculptées qui demeurent fidèles à sa longue tradition et pourtant d’une modernité sans reproche.

Toujours plus puissantes et rapides
Sous le capot arrière, le six cylindres à plat biturbo de 3,0 litres qui anime les versions Carrera S et Carrera4 S, à nouveau les premières offertes, produit désormais 444 chevaux, un gain de près de 30 chevaux. Il sera jumelé à une boîte PDK à double embrayage qui compte huit rapports. Sa taille est identique, mais les ingénieurs y ont découpé l’espace pour des moteurs électriques et la quincaillerie nécessaire pour une future version hybride.

Porsche promet le sprint 0-100 km/h en moins de quatre secondes, plus précisément 3,7 secondes pour le coupé à propulsion et 3,6 secondes pour la Carrera 4S à rouage intégral. Un gain de 0,4 seconde, dans les deux cas, même si les 992 ont repris la masse retranchée en utilisant beaucoup plus d’aluminium pour la coque de la 991, soit environ 50 kilos, à cause du gain en taille et des ajouts. La carrosserie est pourtant toute en aluminium, sauf les boucliers avant et arrière.

Le changement le plus marqué est sans doute l’habitacle entièrement redessiné et surtout son tableau de bord dont les lignes horizontales ont été inspirées par celui des premières générations. On y retrouve un écran central plus grand qui mesure maintenant 10,9 pouces et une console centrale débarrassée presque complètement de sa kyrielle de boutons.

Tout pour la conduite
Droit devant, le conducteur pourra consulter les cinq grands cadrans traditionnels au centre desquels trône un immense compte-tours analogique. Les nouvelles 911 ont évidemment droit à des systèmes électroniques plus poussés ou inédits. Par exemple, un mode Wet (mouillé?) qui détecte la présence d’eau sur la chaussée et en alerte le pilote, qui peut alors sélectionner un mode de conduite adapté à ces conditions. Ou un système de vision nocturne.

Porsche a été discrète sur les modifications et retouches apportées aux suspensions et trains roulants, mais elles ont été faites, n’en doutez pas. Le grand pilote américain Hurley Haywood, qui est un des « ambassadeurs » de la marque, nous a confié que le gain en conduite serait aussi impressionnant qu’avec la devancière immédiate. Les ingénieurs de Weissach auraient revu les éléments de la suspension avant et surtout modifié et peaufiné leur géométrie, cette magie noire qui est toujours le secret d’une tenue de route exceptionnelle.

Nous ne demandons qu’à nous en assurer, bien sûr. Vous pouvez toutefois déjà commander une – ou plusieurs – de ces nouvelles 911, avec une livraison promise pour l’automne 2019, comme modèles 2020. Le prix de base de la 911 Carrera S est de 129 100 $ et celui de la Carrera 4S est de 137 400 $. De très nombreuses autres versions et variations suivront, au fil des mois et des années. Longue vie à la 911, de toute évidence.

1re génération

  • type: originelle
  • années: 1963-1973
  • production: 111 995

2e génération

  • type: série G
  • années: 1973-1989
  • production: 198 496

3e génération

  • type: 964
  • années: 1988-1994
  • production: 63 762

4e génération

  • type: 993
  • années: 1993-1998
  • production: 68 881

5e génération

  • type: 996
  • années: 1997-2005
  • production: 175 262

6e génération

  • type: 997
  • années: 2004-2012
  • production: 213 004

7e génération

  • type: 991
  • années: 2011 +
  • production: 217 930

BMW Vision iNEXT Concept : autonome, connectée et électrifiée

LOS ANGELES, Californie – Une journée avant sa première mondiale officielle au Salon de l’auto de Los Angeles, BMW a convié les médias à une présentation spéciale de la Vision iNEXT Concept, véhicule que Le Guide de l’auto avait découvert à bord d’un avion-cargo de la compagnie Lufthansa à l’aéroport JFK de New York en septembre dernier.

S’exprimant en anglais, Harald Krüger, chef de la direction de BMW, a déclaré : « The Vision iNEXT Concept is our "ace," as it is autonomous, connected and electrified ». On pourrait traduire en disant que ce nouveau concept de la voiture de demain représente en quelque sorte l’as dans la manche du constructeur bavarois puisqu’il est autonome, connecté et électrifié. Le Vision iNEXT Concept s’est d’ailleurs conduit lui-même, faisant son entrée dans la salle où les journalistes avaient été conviés avant de s’immobiliser en son centre.

Un design polarisant
Le Vision iNEXT Concept, qui présage l’arrivée d’un modèle de série en 2021, arbore un design très polarisant qui ne fait pas l’unanimité, la très grande calandre en forme de papillon rebutant plusieurs observateurs. Ses dimensions sont semblables à celles d’un X5 ou d’un X6, et le Vision iNEXT Concept adopte les portières de style « coach » à ouverture opposée, comme sur les Rolls-Royce. On remarque également que le Vision iNEXT Concept est dépourvu de piliers « B », de poignées de portière, ainsi que de rétroviseurs latéraux, et que le pare-brise se jouxte au toit ouvrant panoramique afin de créer un habitacle très lumineux.

Un lounge sur quatre roues
Élaboré sur une toute nouvelle architecture, composée d’acier, d’aluminium et de fibre de carbone, le Vision iNEXT Concept a été conçu de l’intérieur vers l’extérieur et le design de son habitacle est fortement inspiré de pièces de mobilier haut de gamme, pour créer une ambiance de style lounge.

À titre d’exemple, on remarque que la console centrale ressemble beaucoup à celle d’une table à café, que la banquette arrière est presque calquée sur un sofa, et que les appuie-têtes des places avant se replient pour servir d’accoudoir lorsque le passager avant désire faire la conversation avec ceux assis à l’arrière. Cet habitacle, sorte de salon moderne au style minimaliste sur roues, a été conçu afin qu’il devienne un havre de paix et de relaxation pour ceux qui y prennent place.

La « technologie discrète »
L’habitacle est dépourvu de boutons, de commutateurs ou de commandes et propose plutôt ce que BMW qualifie de « technologie discrète », ce qui signifie que les contrôles apparaissent seulement lorsque le conducteur ou les passagers le demandent et que les fonctions de contrôle sont paramétrables selon les préférences des usagers. Ainsi, il suffit d’effleurer de la main la surface en jacquard sur le coussin du siège pour voir apparaître, au travers du tissu, un symbole lumineux représentant une clef de sol signalant que la chaîne audio est maintenant en marche. D’un autre mouvement de la main, il est possible d’augmenter ou de réduire le volume ou encore de passer à la prochaine piste audio.

Le Vision iNEXT Concept est également équipé d’un dispositif appelé Intelligent Beam qui est composé d’une caméra et d’un projecteur localisé dans le pavillon du toit et qui permet de projeter des images ou de la vidéo sur les pages d’un livre blanc en carton que l’on tient en mains.

Conduite autonome
Le Vision iNEXT Concept peut être conduit en mode Boost,signifiant que le conducteur est en contrôle du véhicule, ou en mode Ease, tandis que le véhicule prend lui-même le contrôle sur ses mouvements, les pédales et le volant se rétractant alors dans le plancher ou dans la planche de bord.

Klaus Fröhlich – membre de la direction de BMW AG responsable du développement – a déclaré que le modèle de série, présagé par le Vision iNEXT Concept, sera « prêt sur le plan technique pour la conduite autonome de niveau 5 », mais qu’il s’attend à ce que le véhicule soit d’abord commercialisé en permettant la conduite autonome de niveau 3 ou 4, le cadre législatif à l’échelle mondiale devant rattraper les progrès de la technologie.

Mobilité électrique
Le Vision iNEXT Concept est un véhicule électrique animé par un moteur alimenté par un pack des batteries logées dans le plancher du véhicule. La stratégie du constructeur étant d’adopter une approche modulaire pour la fabrication des ensembles de batteries en fonction des besoins des éventuels modèles à venir. De plus, BMW compte s’adapter aux demandes des divers marchés en faisant en sorte que toutes les architectures de véhicules prévues à compter de 2021 puissent recevoir une motorisation conventionnelle avec moteur thermique, une motorisation hybride rechargeable ou une motorisation complètement électrique, conférant ainsi une grande flexibilité au constructeur.

En ce qui a trait à la mobilité électrique, Stefan Juraschek – vice-président responsable du développement des motorisations électriques chez BMW – nous a présenté la stratégie du fabricant qui consiste à développer et à construire des ensembles de batteries de taille différentes en fonction des besoins des divers véhicules. Ainsi, il est possible de construire un ensemble de taille réduite conférant une autonomie de 100 kilomètres pour un véhicule hybride rechargeable, ou d’ajouter des modules pour construire un ensemble de plus grande taille pour répondre aux besoins en énergie d’un véhicule purement électrique.

Il a précisé que BMW travaillait présentement à l’intégration du chargeur, du moteur électrique et de son système de contrôle électronique dans une seule et même unité pouvant être installée soit sur le train avant ou le train arrière d’un véhicule, voire même les deux, histoire de doter le véhicule d’un rouage intégral ou d’augmenter son potentiel de performance. Cette approche modulaire, tant en ce qui a trait aux batteries et aux moteurs électriques, étant au cœur de la stratégie du constructeur qui compte lancer vingt-cinq véhicules électrifiés sur le marché d’ici à 2025.