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Chez Volkswagen, c’est au Mexique que ça se passe

Pendant que le Canada pleure encore la fermeture prochaine d’une autre usine automobile, l’industrie mexicaine ne s’est jamais mieux portée.

Des compagnies comme Kia, Honda ou Nissan y ont tous élu domicile dans l’espoir de réduire les coûts de production des véhicules qu’ils vendent en Amérique du Nord. Et bien sûr, il y a Volkswagen.

Établie à Puebla depuis 1965, Volkswagen a rapidement compris tout le potentiel que représentait le Mexique pour le marché nord-américain. Dès son ouverture, l’usine de Puebla a été mise à contribution pour fabriquer le modèle le plus important de l’histoire du constructeur, la Beetle.

Puis, même avant la fin de la production de la Coccinelle originale, c’est aussi vers le Mexique que Volks s’est tournée pour fabriquer sa New Beetle, lancée en 1998.

La Beetle moderne, toujours construite à Puebla, s’apprête d’ailleurs à prendre sa retraite. D’ici quelques mois, les travailleurs mexicains feront leurs adieux à un modèle qu’ils côtoient depuis des décennies.

Sauf que contrairement au sort qu’on réserve à l’usine canadienne d’Oshawa après la mise au rancart de la Cadillac XTS et de la Chevrolet Impala, la mort de la Beetle ne signifie pas la fermeture de l’usine à Puebla. Loin de là.

S’adapter pour survivre
Avec le temps, Volkswagen a diversifié les produits qui sortent de son usine mexicaine. À la Beetle se sont ajoutés le Tiguan, la Jetta ainsi que la Golf SportWagen, tous des modèles vendus chez nous.

À l’heure actuelle, pas moins de 80% des véhicules construits par Volks à Puebla sont destinés aux marchés canadien et américain. Entre 10% et 15% demeurent en sol mexicain et les modèles restants vont en Asie, en Océanie et en Amérique Latine.

Bref, le climat d’incertitude qui plane sur l’industrie automobile canadienne n’est pas le même au Mexique. Faut dire que le salaire des travailleurs mexicains a un gros rôle à jouer là-dedans.

Volkswagen a refusé de nous dévoiler la rémunération moyenne de ses employés de Puebla, mais notre petit doigt nous dit que la rémunération des travailleurs canadiens est légèrement supérieure…

Une usine qui se prend pour une ville
À Puebla, l’immense usine permet à des dizaines de milliers de personnes de mettre du pain sur leur table. Ils sont 14 000 à travailler pour Volkswagen, mais ça va beaucoup plus loin que ça.

En comptant, les employés de tierces compagnies qui font de la sous-traitance pour Volks, ce sont plus de 42 000 personnes qui franchissent les portes de l’usine à chaque jour. C’est l’équivalent de la population de Victoriaville!

En fait, on peut pratiquement parler du complexe de Puebla comme d’une ville en soi. Sur ce gigantesque terrain, les employés ont accès à 14 cantines, à la majorité des grandes banques du pays, à deux supermarchés, à une pharmacie et même à un hôpital et une caserne de pompiers!

L’usine de Puebla a aussi sa propre réserve écologique de 750 hectares, qui compte sur six lagons artificiels et 564 000 arbres pour attirer quelques animaux et absorber une partie des émissions de CO2 émises par ses activités.

Tout ça pour dire que la présence de Volkswagen au Mexique, c’est du sérieux. Des 123 usines que compte le constructeur partout à travers le monde, celle du Puebla est devenue la deuxième plus imposante après celle de Wolfsburg.

Et même quand la Beetle prendra sa retraite, les travailleurs mexicains n’ont pas trop à s’en faire. Il y a fort à parier que Volks utilisera l’espace laissé vacant dans l’usine pour entamer la production d’un nouveau VUS destiné à l’Amérique du Nord.

Là-bas, l’industrie automobile a le vent dans les voiles.

380 000 véhicules électriques de plus d’ici 2027, dit Hydro-Québec

Dans sa stratégie de déploiement de bornes de recharge rapide, Hydro-Québec stipule que d’ici 2027, le nombre de véhicules entièrement électriques qui circuleront sur les routes du Québec augmentera à environ 380 000 d’ici 2027.

Ces projections proviennent des documents que la société d’État a déposés à la Régie de l’énergie décrivant son plan d’installer 1 580 bornes de recharge rapide à courant continue (BRCC) lors des dix prochaines années.

Hydro-Québec affirme que l’augmentation de l’offre des VÉ chez tous les constructeurs automobiles mènera à une augmentation significative, et presque exponentielle, de véhicules à zéro émission sur nos routes, soit jusqu’à 40 000 en 2020, 117 000 en 2023 et 319 000 en 2026.

Au moment d’écrire ces lignes, le Québec compte un grand total de 125 bornes de recharge rapide, avec pas moins de 37 000 véhicules électriques actuellement sur la route. En 2018, le gouvernement libéral de Philippe Couillard a annoncé un projet de loi visant à multiplier le nombre de bornes publiques. Ce projet aurait un coût estimé de 130 millions.

On exclut les hybrides rechargeables
Cette prédiction effectuée par Hydro-Québec n’inclut pas les véhicules hybrides rechargeables qui recourent à la fois à un moteur électrique et à essence pour circuler. On pense entre autres à des bagnoles comme la Chevrolet Volt, la Honda Clarity ou la Toyota Prius Prime.

Si on les ajoute dans le portrait, on estime qu’environ 490 000 véhicules rechargeables rouleront sur les routes québécoises en 2027.

Une telle offensive sera inévitablement très lucrative pour Hydro-Québec. Selon la Régie de l’énergie, l’utilisation de bornes publiques et résidentielles générera à la société d’État des revenus de 107 millions en 2027. Et 20% de ces revenus proviendront de bornes publiques.

Contrairement à nos voisins ontariens, le Québec continue d’offrir depuis plusieurs années des incitatifs financiers pour l’achat de véhicules électriques, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 8 000 $ pour un véhicule 100% électrique ou un véhicule hybride rechargeable doté d’une batterie de grande capacité, et 4 000 $ pour les autres hybrides rechargeables. Un programme pour les VÉ d’occasion a également été mis sur pied, permettant aux consommateurs de recevoir jusqu’à 4 000 $ en crédit gouvernemental.

Bien que le reste du parc automobile nord-américain ne semble pas en amour avec la voiture électrique, le Québec continue de montrer l’exemple tout en demeurant un leader en la matière. Avec une source d’électricité propre, renouvelable et abordable, il n’y a aucune raison de bouder les VÉ dans la belle province!

La dernière BMW familiale disparaît en Amérique du Nord

Chez BMW, on a choisi de mettre un terme à la commercialisation de la BMW Série 3 familiale aux États-Unis. En Europe, elle continuera toutefois d’être disponible.

C’est ce qu’on peut lire sur Autoblog.

Cette nouvelle survient après qu’on ait appris que ce même modèle levait le nez sur la boîte manuelle en Amérique du Nord. Ce sont deux coups durs pour la Série 3 en peu de temps.

Rappelons-nous qu’en octobre dernier, à l’occasion du Salon de l’automobile de Paris, le constructeur bavarois y avait présenté la Série 3, nom de code interne G20. Il s’agit de la septième génération de la compacte de luxe de BMW.

Alors que le créneau des voitures familiales est devenu de plus en plus niché et forcément de moins en moins rentable, BMW préfère offrir une gamme étendue de véhicules utilitaires sport. Notons au passage que le catalogue actuel n’en compte pas moins de sept.

Soulignons que la Série 3 F31 est l’ultime familiale à être offerte par BMW au Canada. En version 330i xDrive, elle devrait être encore disponible pour une durée indéterminée.

Au moment d’écrire ces quelques lignes, nous étions dans l’attente d’une réponse du département des communications de BMW Canada. Il serait étonnant que la nouvelle Série 3 familiale ne soit pas commercialisée aux États-Unis et qu’elle le soit de ce côté-ci de la frontière. L’offre canadienne est souvent calquée sur l’offre américaine.

5 choses à savoir sur le Ford Edge ST 2019

Question de faire plaisir aux amateurs de VUS en quête de sensations fortes, Ford présente désormais une variante ST du Edge pour 2019.

Voici ce qu’il faut savoir à propos du nouveau Ford Edge ST.

Deux lettres bien connues
Chez Ford, l’écusson ST (pour Sport Technologies) est synonyme de performances. En Amérique du Nord, des variantes ST de la Fiesta et de la Focus nous ont déjà été proposées. Avec le nouveau Edge ST, c’est la première fois de son histoire que Ford applique cette recette à un VUS. Il s’agira d’ailleurs du seul modèle ST offert chez nous en 2019.

Un moteur plus puissant
Pour propulser ce nouveau VUS à vocation sportive, Ford fait appel à un V6 biturbo de 2,7 litres. Il s’agit de la même mécanique qui équipait l’Edge Sport 2018, mais Ford réussit à lui extirper 20 chevaux supplémentaires pour un total de 335 chevaux. Le couple passe quant à lui à 380 livres-pied, une hausse de 30 livres-pied par rapport à l’année dernière.

Une suspension raffermie
La version ST du Ford Edge ne se démarque pas seulement par un moteur plus puissant. Ford a aussi pris soin de raffermir la suspension, de grossir les freins et de chausser le véhicule de meilleurs pneus (des Pirelli P Zero).

Ford a aussi retravaillé la transmission à huit rapports qui équipe l’Edge ST. Pour s’assurer de sa capacité à bien gérer la hausse de puissance du moteur, on y a intégré un système de refroidissement à l’eau.

Un look différent
Le Ford Edge ST se démarque des autres versions du modèle par des roues et une calandre noircies en plus du fameux écusson ST, mis en évidence à l’avant et à l’arrière.

Dans l’habitacle, les sièges et le volant sont aussi marqués du logo ST pour vous rappeler que vous n’êtes pas à bord d’un Edge ordinaire.

Une facture plutôt salée

Des quatre versions du Edge offertes en 2019, le ST est le plus dispendieux. Son prix de départ de 47 599$ est supérieur à ceux du SE (34 499$), du SEL (36 499$) et du Titanium (41 899$).

La facture du Ford Edge ST demeure néanmoins beaucoup plus accessible que celle d’autres VUS de performances comme l’Audi SQ5 ou le Jaguar F-

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Ram 1500

Chaque année, les journalistes du Guide de l’auto décernent les Meilleurs achats de l’année dans toutes les catégories de véhicules, et à l’exception des titres de la Meilleure nouvelle voiture de l’année et du Meilleur nouveau VUS de l’année – on les réserve pour le site Internet à l’automne – les gagnants sont publiés dans le Guide de l’auto.

Toutefois, le Meilleur achat dans le segment des camionnettes pleine grandeur n’a pas pu être déterminé au moment de mettre le Guide de l’auto 2019 sous presse. On avait très peu conduit le Ram 1500 2019 et pas du tout conduit les Chevrolet Silverado 1500 2019 et GMC Sierra 1500 2019, redessinés tous les trois. Un match comparatif avec le Ford F -150 était tout indiqué, ce que nous avons fait.

Le Ram 1500 2019 a remporté le match et s’est emparé du même coup le titre de Meilleure camionnette pleine grandeur du Guide de l’auto en 2019.

Le Ram s’est distingué par son niveau de raffinement, son moteur V8 musclé et sonore ainsi que par son comportement impeccable lors du test de remorquage. De plus, son habitacle dans la déclinaison Limited, lorsque comparé aux versions les plus cossues de ses rivaux, nous a grandement impressionnés. Et ce n’est pas tout : le Ram 1500 2019 profite aussi du système d’hybridation légère eTorque, procurant une consommation réduite à la fois pour le V6 de 3,6 litres de base et le V8 HEMI de 5,7 litres (en option dans ce dernier). La nouvelle génération du Ram 1500 se détaille à partir de 43 295 $ avant les frais de transport et de préparation.

Le Silverado 1500 (PDSF à partir de 35 000 $) et le Sierra 1500 (PDSF à partir de 36 200 $) terminent ex aequo au deuxième rang du classement pour leur sensation de solidité, leur habitacle confortable et pour la puissance et le raffinement de leur moteur V8 de 6,2 litres en option. Enfin, le Ford F-150 (PDSF à partir de 31 049 $) finit au troisième rang pour sa panoplie de configurations et de motorisations, ses puissants V6 biturbo permettant d’excellentes capacités de remorquage et son agrément de conduite.

Volkswagen veut décrocher le record du Nürburgring

La division Motorsport de Volkswagen pourrait difficilement être plus ambitieuse. En effet, elle a l’intention de devenir la détentrice du tour le plus rapide du Nürburgring.

C’est ce qu’on apprend sur Autocar, un magazine automobile britannique.

Rassurez-vous, ce n’est pas avec sa Beetle qui en sera à sa dernière année de production que Volkswagen entend battre ce record. C’est plutôt avec la I.D. R, qui a notamment remporté la course de Pikes Peak en devenant l’automobile la plus rapide à parcourir ce circuit.

Rappelons qu’il s’agit d’une voiture entièrement électrique qui développe 680 chevaux-vapeur.

Le but premier sera de battre le record de la voiture électrique la plus rapide autour du Nürburgring. Celui-ci a été établi par la Nio EP9 qui a été développée par une firme chinoise. Le chronomètre affichait 6 minutes, 45 secondes et 90 centièmes lors de son passage à la ligne d’arrivée.

En revanche, certaines rumeurs suggèrent que l’impressionnant bolide développé par Volkswagen pourrait aussi décrocher le record de la voiture la plus rapide sur le Nürburgring, et ce, toutes catégories confondues. Celui-ci est présentement détenu par la Porsche 919 Hybrid Evo qui a enregistré un temps de 5 minutes, 19 secondes et 55 centièmes.

Volkswagen aurait loué la légendaire piste allemande en mai prochain. Il ne sera donc pas étonnant que la tentative soit réalisée à ce moment.

Une compagnie américaine ressuscite le Bronco

En partenariat avec Ford, la compagnie Gateway Bronco produira des Bronco des années 1966 à 1977 en série limitée.

Oui, vous avez bien lu. Il sera bientôt possible de rouler dans un vieux Ford Bronco… flambant neuf. Pour construire les véhicules, Gateway Bronco ne fait vraiment pas les choses à moitié. Ces Bronco ne sont pas de vieux modèles bien restaurés, mais bien de nouveaux véhicules d’un bout à l’autre.

Grâce à la collaboration de Ford, Gateway Bronco a désormais les droits de commercialiser cette jolie machine. La compagnie proposera trois variantes dont les prix varieront entre 120 000 $ et 180 000 $ US.

Les modèles Coyote et Modern Day seront équipés d’un V8 de 5,0 litres emprunté à la Ford Mustang alors que la version Fuelie, la moins chère du lot, fera appel à V8 de 347 pouces cube à injection directe.

Malgré leur design classique, ces « nouveaux » Bronco se démarquent des anciens par une construction plus moderne comprenant des freins à disque, une meilleure insonorisation et des performances améliorées.

Les Bronco de Gateway Bronco sont même vendus avec une garantie pare-chocs à pare-chocs pouvant aller jusqu’à cinq ans!

Un retour très attendu
Si le Bronco fait autant jaser dernièrement, c’est en partie parce que Ford a confirmé qu’elle dévoilera bientôt une toute nouvelle génération de ce modèle, abandonné en 1996.

Le nouveau Ford Bronco devrait être dévoilé en janvier prochain au Salon de l’auto de Detroit et commercialisée en tant que modèle 2020.

McLaren 720S Spider : bien sûr

Deux ans après avoir lancé la 720S, faisant partie de sa gamme Super Series, McLaren réplique avec une version Spider de la supervoiture.

La marque avance que la 720S Spider est sa décapotable la plus accomplie à ce jour, « combinant la sensation de la conduite à cabine ouverte avec les performances dynamiques et la sophistication incomparables de la Super Series. » Son V8 biturbo de 4,0 litres produit 720 chevaux métriques (710 chevaux US) et un couple de 568 livres-pied, bon pour des accélérations de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes – comme c’est le cas dans le coupé. La vitesse de pointe est évaluée à 341 km/h avec le toit en place, 325 avec le toit baissé.

Le toit rigide rétractable et les changements relatifs ajoutent seulement 49 kilogrammes (108 livres) à la voiture, la Spider affichant poids à vide de 1 332 kg (2 936 lb). Le toit électrique peut être abaissé ou remonté en 11 secondes, même lorsque la voiture est en mouvement jusqu’à une vitesse de 50 km/h. En option, on peut choisir un toit avec un cadre en fibre de carbone et une vitre électrochimique, pouvant être transparente ou fumée au toucher d’un bouton. La 720S décapotable utilise une structure en fibre de carbone nommée Monocage II-S, qui diffère de celle du coupé par l’absence d’une « colonne vertébrale » qui s’étire par-dessus l’habitacle. Toutefois, la voiture n’a pas eu besoin de renforcements supplémentaires pour conserver sa rigidité.

Les variantes de base, Performance et Luxury sont proposées avec la Spider, comme c’est le cas avec le coupé, et deux nouvelles couleurs sont disponibles, Belize Blue et Aztec Gold. Les premières livraisons de la McLaren 720S Spider 2019 s’effectueront à partir du mois de mars, et la voiture devrait se détailler à partir d’environ 400 000 $ au Canada.

Volkswagen Passat 2020 : nouveau garde-robe

MARICOPA, Arizona – Sous le soleil désertique de l’Arizona, il y a un endroit où tous les modèles Volkswagen que l’on conduit sont évalués dans un climat très chaud. Un endroit qui n’est pas ouvert au public, et puisqu’il n’y a pas d’affiches, on pourrait croire qu’il s’agit d’un site gouvernemental secret. Ce n’est que la deuxième fois que les médias ont eu accès à l’intérieur du centre d’essais de Volkswagen depuis son ouverture il y a maintenant 25 ans. La première fois, c’était l’an dernier, alors que le Guide de l’auto a pu obtenir un avant-goût de la Volkswagen Jetta 2019 habillée en camouflage.

Cette fois-ci, on a eu l’opportunité de conduire la Volkswagen Passat 2020 redessinée. Elle aussi était enrobée d’un plastique au motif funky afin de dissimuler les détails esthétiques de la berline intermédiaire. La voiture sera officiellement dévoilée au Salon de l’auto de Detroit. Du moins, on s’attend à la voir là-bas.

En vente depuis l’année-modèle 2011, l’actuelle Passat a bien vieilli, mais elle a inévitablement besoin d’une mise à jour esthétique et technologique. On pensait que la nouvelle génération serait construite sur la très répandue plateforme MQB de Volkswagen, qui sert de base à de nombreux modèles, de la Golf à l’Atlas. Toutefois, pour le moment, on conserve plutôt la plateforme NMS, pour New Midsize Sedan, conçue spécifiquement pour la Passat nord-américaine, plus grosse que celle vendue ailleurs dans le monde.

L’architecture NMS a été développée pour recevoir un rouage à traction, alors la Volkswagen Passat 2020 n’offrira pas une transmission intégrale, une autre caractéristique qui aurait pu s’ajouter afin de concurrencer la Nissan Altima 2019, qui sera désormais équipée d’un rouage intégral de série au Canada. Et la Subaru Legacy qui a toujours inclus l’intégrale dans toutes ses déclinaisons.

La Passat conservera également la dernière version du quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres et de la boîte automatique à six rapports, une combinaison ayant été insérée dans la berline pour le millésime 2018. Ce moteur produit 174 chevaux comme avant, mais le couple atteint maintenant les 207 livres-pied – une hausse de 23. Dans le modèle actuel, cette motorisation affiche une consommation de 9,3 L/100 km en ville, 6,5 sur la route et une moyenne mixte de 8,1 L/100 km. Pas si mal pour une berline intermédiaire. On ne sait pas encore si ces cotes seront améliorées dans le modèle 2020. En passant, on abandonne le V6 de 3,6 litres dans la Passat, ce qui n’est pas un problème, puisque personne ne le choisissait de toute façon.

Donc, même plateforme et même motorisation. Qu’est-ce qui a changé, alors? La carrosserie de la Passat est nouvelle d’un pare-chocs à l’autre, et bien qu’elle ait été camouflée sur les voitures que l’on a conduites – nos caméras ont également été confisquées à la porte du centre d’essais –, lors d’une visite dans une zone d’inspection de voitures, on a laissé un squelette de la nouvelle berline à découvert. Oups.

La forme générale de la voiture semble avoir été allongée légèrement, avec une ligne de toit plongeante de style fastback, une tendance actuelle en matière de design. Les feux arrière s’introduisent plus profondément dans le couvercle du coffre, ce dernier étant orné des lettres P A S S A T sous le logo VW. La partie avant de la voiture fait immanquablement Volkswagen, avec une calandre massive et un peu plus de détails dans les blocs optiques. Un ensemble esthétique R-Line sera une fois de plus offert, conférant à la berline une apparence un peu plus agressive.

Les propriétaires actuels de la Passat ont dit à Volkswagen qu’ils adoraient leur voiture, mais qu’il était temps de proposer un look plus sportif. Toutefois, on ne tombera certainement pas dans l’excès comme ce fût le cas avec la Toyota Camry XSE.

Dans le prototype que l’on a conduit, une couverture en tissu noir couvrait librement le tableau de bord afin d’empêcher quiconque de le prendre en photo lors des essais sur route. On a « accidentellement » éternué sur la couverture pour la déplacer – maudite poussière du désert de l’Arizona – et pour être franc, il n’a rien de vraiment secret à propos du design et de la présentation. Le tableau de bord est conservateur, ergonomique avec des rhéostats de climatisation typiquement Volkswagen ainsi que des garnitures en similibois. Si l’on fait exception du nouvel écran tactile de huit pouces, qui figurera de série dans toutes les livrées de la Volkswagen Passat 2020, il est presque impossible de différencier cette instrumentation de celle dans la Passat actuelle. Encore une fois, les propriétaires n’ont pas demandé de la changer, alors VW ne l’a pas fait.

Au Canada, nous aurons vraisemblablement droit à trois déclinaisons, soit Comfortline, Highline et Execline. Outre le nouveau système multimédia avec écran tactile de huit pouces, la liste de caractéristiques de série comprendra l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, la surveillance des angles morts, l’avertissement de précollision avec freinage autonomie d’urgence, les phares à DEL et les roues de 17 pouces. La prévention de sortie de voie, les essuie-glaces de pare-brise à capteur de pluie, le régulateur de vitesse intelligent et l’éclairage d’ambiance seront également disponibles.

Il est un peu tôt pour faire une évaluation complète de la Volkswagen Passat 2020, puisque l’on a roulé un prototype dans lequel il reste encore quelques détails à peaufiner. Par contre, on sentait la voiture solide, son comportement routier sur la piste d’essai a révélé que la voiture demeurerait l’une des plus amusantes à conduire de son segment, et la cabine s’est montrée une fois de plus très spacieuse. La seule chose que l’on aimerait voir améliorée, c’est la direction qui nous semble trop lente, nécessitant plusieurs tours de volant de butée à butée. De simples manœuvres de stationnement nous feront travailler les bras.

En nous invitant à son centre d’essais alors que la voiture est toujours en phase de développement, le constructeur voulait simplement nous démontrer que la Passat est bien vivante, dans un segment de marché qui perd des plumes chaque jour au détriment des VUS. La nouvelle Passat sera mise en vente l’automne prochain.

Cinq choses à savoir au sujet du Honda Pilot 2019

Le Honda Pilot 2019 a raflé le prix du Meilleur achat du Guide de l’auto dans la catégorie des VUS intermédiaires, mais pourquoi? Pourtant, il fait face à plusieurs concurrents qui sont aussi, l’un et chacun, d’excellents achats. Voici cinq choses à savoir au sujet du Honda Pilot.

Il est le plus spacieux de sa catégorie
Dans ce segment, il est important que le VUS puisse loger beaucoup d’objets, et le Pilot ne déçoit pas. Bien que son coffre soit un peu plus petit (524 litres) que celui d’un Chevrolet Traverse (651 litres) ou d’un Volkswagen Atlas (583 litres), lorsque tous ses sièges son rabaissés au plancher, le Pilot dispose d’un volume de chargement maximal de 3 087 litres. Il surpasse donc celui du Traverse (2 789 litres), de l’Atlas (2 741 litres), du Subaru Ascent (2 449 litres) et même du Nissan Pathfinder (2 260 litres).

Il est muni d’un micro pour parler à vos enfants
Comme dans la fourgonnette de Honda, l’Odyssey, le Pilot est équipé d’un interphone permettant de converser avec les occupants arrière au travers des haut-parleurs, un gadget qui s’avère efficace lorsque les enfants sont en pleine chicane! Et si votre enfant décide de se mettre des écouteurs sur la tête et de vous ignorer pendant qu’il déguste le dernier film des Bagnoles sur l’écran ACL arrière, sachez qu’il est aussi possible pour vous de lui parler directement dans ses écouteurs. Un cauchemar pour les enfants, mais un véritable bonheur pour les parents!

Il peut remorquer jusqu’à 2 268 kilogrammes, sauf que…
Le Honda Pilot dispose d’une capacité de remorquage de 1 588 kg (3 500 lb), mais est apte à remorquer une charge pouvant aller jusqu’à 2 268 kg (5 000 lb), ce qui le positionne parmi les plus costauds de son segment. Par contre, afin de profiter de cette pleine capacité, on doit faire installer l’ensemble remorquage en option qui comprend un refroidisseur pour la boîte de vitesses chez le concessionnaire.

Sa boîte de vitesses a été améliorée
Le Honda Pilot est équipé d’une boîte automatique à six rapports dans les déclinaisons LX, EX et EX-L NAVI plus abordables, alors que les versions Touring et Black Edition – cette dernière étant une nouveauté pour 2019 – disposent d’une boîte à neuf rapports fournie par l’équipementier allemand ZF. Améliorée pour le millésime 2019, lui permettant de mieux répondre lorsque sollicitée, la boîte à neuf rapports permet aussi de réduire la consommation du Pilot en circulation urbaine.

Il est un des plus rapides de sa catégorie
L’une des plus grandes qualités du Pilot, c’est sa dynamique de conduite étonnement sportive malgré son gabarit imposant. Capable d’accomplir le 0-100 km/h en seulement 6,0 secondes, le Pilot est plus rapide qu’un Volkswagen Atlas V6 (7,9 secondes), un Chevrolet Traverse (6,5 secondes) et même un Mazda CX-9 (6,8 secondes).

Nissan GT-R50 by Italdesign : production en série confirmée!

Le constructeur japonais vient de confirmer que la GT-R50 by Italdesign – arborant une carrosserie retravaillée par la firme de design italienne – sera produite en tirage limité.

En effet, seulement 50 unités de ce bolide seront mises en vente pour le monde, et Nissan promet que la carrosserie est presque inchangée par rapport au prototype de la GT-R50 by Italdesign dévoilé au Goodwood Festival of Speed l’été dernier.

À LIRE AUSSI : Nissan fête drôlement bien les cinquante ans de sa GT-R!
Italdesign, basé à Turin, s’occupera d’habiller la voiture qui est basée sur la GT-R NISMO. Les acheteurs pourront choisir la combinaison de couleurs qu’ils désirent, que ce soit pour l’extérieur ou dans l’habitacle.

Aucun changement n’a été annoncé sous le capot. La GT-R NISMO mise sur une V6 biturbo de 3,8 litres produisant 600 chevaux et un couple de 481 livres-pied, une boîte automatique séquentielle à six rapports avec double embrayage et une transmission intégrale.

La Nissan GT-R50 by Italdesign souligne les 50 ans de la GT-R ainsi que les 50 ans d’Italdesign. Chaque copie se détaille à 990 000 euros avant les taxes et les options, ce qui équivaut à environ 1,5 million $ CAN, et les livraisons d’effectueront en 2019 et en 2020. Si cette voiture vous intéresse, rendez-vous sur le site www.gt-r50.nissan pour amorcer le processus de commande.

Déjà une nouvelle calandre pour le Chevrolet Silverado HD 2020

Quelques jours à peine après avoir présenté son nouveau Silverado HD dont le design n’a vraiment pas fait l’unanimité auprès du public, Chevrolet a publié des photos du même modèle avec une devanture différente.

Il s’agit de la variante High Country du Silverado HD. Celle-ci fait appel à une calandre plus classique incluant des rayures chromées horizontales et le logo en nœud papillon du constructeur au lieu du lettrage « CHEVROLET » qui figurait sur les images présentées plus tôt cette semaine.

Chevrolet entend commercialiser cinq versions différentes de son nouveau Silverado HD : Work Truck, Custom, LT, LTZ et High Country.

En plus de sa devanture retravaillée, le High Country est chaussé de roues chromées et d’une gamme d’équipements plus exhaustive.

Sous le capot, le Chevrolet Silverado HD 2020 sera livrable avec un choix de deux motorisations, l’une à essence et l’autre au diesel.

Le moteur turbodiesel de 6,6 litres qui équipe la version actuelle du Silverado HD demeurera vraisemblablement inchangé et devrait continuer d’offrir une puissance de 445 chevaux et un couple de 910 livres-pied.

Quant à la motorisation à essence, Chevrolet annonce simplement qu’un nouveau moteur viendra remplacer le V8 Vortec de 6,0 litres qu’on connait actuellement. Aucun détail supplémentaire n’a été avancé pour le moment quant à ses spécifications, outre le fait qu’elle sera jumelée à une boîte automatique à six rapports.

Le Chevrolet Silverado HD 2020 sera officiellement dévoilé en février prochain, possiblement dans le cadre du Salon de l’auto de Chicago.

Une édition encore plus féroce de la Lexus RC F sera dévoilée au Salon de Detroit

Le Salon de Detroit 2019 arrive déjà à grands pas, et comme chaque année, nous y serons afin de couvrir tous les dévoilements et nouveautés de l’industrie. Une des grandes nouvelles sera l’arrivée d’une déclinaison extrême du coupé sport Lexus, la RC F.

Un gros aileron
Le communiqué de presse du constructeur fut extrêmement court, n’affichant qu’une seule image, dont celle d’un énorme aileron en fibre de carbone reposant sur le coffre du bolide.

Lexus la nomme la RC F Track Edition, une version extrême de la très déjà excentrique RC F. On ignore ce qu’elle aura dans le ventre, ou quelles modifications lui seront apportées afin qu’elle soit armée pour les circuits de course, mais à nos yeux, n’importe quelle nouvelle d’une voiture à haute performance dans ce royaume du VUS est une bonne chose.

Notons que la Lexus RC F est déjà alimentée par un puissant moteur V8 atmosphérique de 5,0 litres, produisant pas moins de 467 chevaux, et que seul le rouage à propulsion n’est offert pour la bagnole.

Le plus fascinant dans tout ça, c’est que Lexus continue d’offrir la RC parmi sa gamme de produits, sans oublier la déclinaison F qui est encore plus niche, se vendant qu’à quelques exemplaires à chaque année. On admire néanmoins Lexus de continuer à promouvoir ce bolide, et d’offrir une déclinaison extrême. Nous vous partagerons tous les détails lorsqu’ils seront disponibles.

Les prochains moteurs à combustion de Volkswagen seraient les derniers

Avec l’arrivée inévitable des voitures électriques chez tous les constructeurs automobiles, on s’interroge au sujet de la survie du bon vieux moteur thermique, qui continue d’alimenter la grande majorité des bagnoles sur la route. Volkswagen a été clair dans un récent communiqué à ce sujet : sa prochaine génération de moteurs à essence sera la dernière, dit-il.

Rien de surprenant
Cette nouvelle n’est rien de trop surprenant, car le groupe Volkswagen planifie, depuis quelques années, de commercialiser près de 30 véhicules basés sur une seule plate-forme d’ici 2022, sans oublier le développement de motorisations entièrement électriques qu’on voit déjà apparaître dans des concepts comme la Porsche Taycan ainsi que les Audi e-tron et Audi e-tron GT.

Or, lorsque la prochaine génération de moteur à combustion verra le jour chez Volkswagen, qu’on prévoit annoncer dans la prochaine décennie, le constructeur ne lui apportera ensuite que quelques améliorations techniques. Selon le constructeur, d’ici 2050, presque toute sa flotte sera alimentée par une motorisation électrique, mais il continuera néanmoins de proposer quelques alternatives à essence pour les endroits où les infrastructures de ravitaillement seront encore précaires.

C’est une autre bonne nouvelle vers une transition verte intelligente, mais il est important de noter que cette habitude de garder un moteur pendant plusieurs années au sein d’un constructeur n’est pas chose d’hier. La famille de moteur EA827 existe chez Volkswagen depuis 1972 et elle est toujours produite aujourd’hui pour certains marchés. Le quatre cylindres turbo de 2,0 litres qu’on retrouve dans la Golf GTI, Golf R, et plusieurs produits Audi, est déjà avec nous depuis plus d’une décennie.

Avec le prix de l’essence à la baisse, et les crédits gouvernementaux pour les voitures électriques qui disparaissent à un rythme éclair aux États-Unis et en Ontario, on ignore si les consommateurs suivront la tendance. Chose certaine, la mort du moteur thermique est imminente, et Volkswagen semble déjà vouloir en tirer avantage.

Aston Martin propose une conversion électrique de ses voitures anciennes

Dans son plan d’électrification, Aston Martin ajoute un volet, soit celui d’offrir la conversion électrique pour les collectionneurs de voitures anciennes de la marque.

Et pour le lancement de ce programme, Aston Martin a transformé une DB6 MkII Volante 1970.

Histoire de ne pas choquer les âmes sensibles, le constructeur britannique installe le moteur électrique et les batteries là où logeaient originalement le moteur à essence et la boîte de vitesses. Ainsi, on altère le moins possible les classiques d’antan.

Comme on peut le voir sur la photo, la prise de recharge a été dissimilée sous la trappe de l’ancien réservoir à essence.

La technologie utilisée se base sur celle développée avec la Rapide E. Soulignons que cette dernière est la toute première voiture électrique produite par Aston Martin. Son V12 laisse place à un moteur électrique jumelé à une batterie de 65 kWh. Son arrivée sur le marché est prévue pour la fin de l’année 2019.

Les puristes seront ravis de savoir que cette transformation est réversible. Le temps venu, il sera possible de réinstaller la motorisation à essence d’origine.

Dès 2019, les collectionneurs pourront confier leur Aston Martin d’exception au manufacturier afin de procéder à la conversion.

Les coûts liés à cette transformation n’ont pas été évoqués. Il en est de même pour l’autonomie.

Rappelons-nous que Jaguar a conçu une version électrique de sa légendaire E-Type. Il y a fort à parier que d’autres manufacturiers emboîteront le pas dans cette direction afin d’allier le passé à l’avenir.

MINI John Cooper Works 3 portes 2018 : sur le circuit avec Charlie Cooper

PALM SPRINGS, Californie – En marge du Salon de l’auto de Los Angeles, Le Guide de l’auto a fait un détour vers le circuit The Thermal Club, localisé près de Palm Springs, afin de faire l’essai sur circuit de la MINI John Cooper Works 3 portes.

Il nous arrive parfois de faire de belles rencontres dans ce métier, et cet événement spécial nous a donné l’occasion de rencontrer Charlie Cooper, petit-fils de John Cooper qui fut le fondateur de l’écurie Cooper en Formule Un ainsi que l’architecte des victoires de la marque Mini au célèbre Rallye de Monte-Carlo en 1964, 1965 et 1967. Au cours d’une brève allocution, Charlie Cooper nous a parlé des exploits de son célèbre grand-père, mais aussi de la carrière de son père Mike Cooper, qui a développé la toute première MINI John Cooper Works avec BMW.

Aujourd’hui âgé de 37 ans, Charlie Cooper reprend le flambeau en travaillant étroitement avec BMW pour assurer le rayonnement de la marque John Cooper Works, et a fait tout récemment ses débuts en sport automobile en pilotant dans le MINI Challenge en Europe. Il est également le fondateur de Cooper Bikes, une entreprise spécialisée dans la production de vélos, et s’il a fait ses débuts en course automobile sur le tard, c’est qu’il se destinait à une carrière de joueur de rugby professionnel, mais qu’une blessure a mis fin à ce rêve. Aujourd’hui, Charlie et moi allons partager une des MINI John Cooper Works sur le circuit.

Complètement revue en 2015, la MINI John Cooper Works est devenue la déclinaison la plus puissante de la marque, son moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres générant 228 chevaux et un couple de 236 livres-pied. Il n’y a pas que le moteur qui est gonflé, puisque le châssis a fait l’objet d’une série de modifications. Ainsi, la John Copper Works est dotée d’une suspension sport, de freins Brembo, et elle roule sur des jantes en alliage de 18 pouces chaussées de pneus Pirelli P7 Cinturato de taille 205/40R18.

On greffe quelques éléments à la carrosserie, comme l’aileron de toit, et la John Cooper Works se retrouve avec la gueule de l’emploi. Elle « sonne » aussi comme une bagnole dopée aux stéroïdes, puisque son échappement laisse bien entendre une série de pétarades lorsque l’on relâche l’accélérateur, ce qui ajoute aux sensations ressenties.

Comme James Bond
Afin de reprendre contact avec cette petite bombe qui n’affiche que 1 309 kilos à la pesée, dont l’empattement mesure moins de deux mètres et demi, et qui est capable de réactions aussi vives qu’incisives, on s’exerce avec quelques virages en J sur l’aire de dérapage, histoire de se refaire la main. Pour imiter James Bond en MINI, rien de plus simple. Il suffit de désactiver complètement le système de contrôle électronique de la stabilité, d’enclencher la marche arrière et de mettre l’accélérateur à fond en gardant la main gauche à la position midi sur le volant et la main droite sur le levier de vitesses.

Lorsque la voiture roule rapidement en marche arrière, on tourne le volant d’un coup sec pour que la main passe de midi à 18 heures tout en déplaçant le levier de vitesses au neutre de la main droite. Alors que la voiture fait sa rotation, on remet le volant droit et le levier de vitesses à Drive, et le demi-tour est joué! Évidemment, je ne vous conseille pas de tenter ce type de manœuvre par vous-même, mais de le faire dans l’environnement contrôlé d’un circuit sous la supervision d’instructeurs qualifiés, ce qui fut le cas pour nous.

En piste
Sur le circuit South Palm du Thermal Club, composé de longues lignes droites et de virages plutôt serrés, la MINI John Cooper Works 3 portes 2018 se montre très joueuse avec un train avant précis qui lui permet de bien s’inscrire en courbe. De plus, son empattement très court facilite la rotation de la voiture du point d’entrée jusqu’au point de corde des virages. Avec ses suspensions qui sont tout de même assez souples, la MINI JCW est aussi très à l’aise pour chevaucher les vibreurs aux points de corde ainsi qu’aux points de sortie.

Côté moteur, la MINI John Cooper Works n’est pas en reste avec des accélérations franches et soutenues, mais les longues lignes droites de ce circuit font en sorte que l’on souhaiterait avoir encore plus de « pédale ». Après ma série de tours, je prends place côté passager et j’observe Charlie Cooper au volant. Très familier avec la MINI JCW, il conduit avec beaucoup d’aplomb et fait preuve d’une belle maîtrise. Son talent est confirmé lors d’un parcours d’autocross, où il a battu mon chrono par un petit centième de seconde, ce qui nous a valu une franche rigolade.

MINI JCW GP confirmée
Avant de rentrer aux puits, Charlie m’indique qu’il faut s’attendre à de belles choses de la marque MINI dans un proche avenir. En effet, la production en série d’une nouvelle déclinaison élaborée sur la base du concept MINI JCW GP présenté en 2017 a été confirmée, et la première mondiale de cette nouvelle variante est programmée pour le Salon de l’auto de Francfort à l’automne 2019. D’autres projets sont à l’étude, mais il n’est pas autorisé à en parler, du moins pour l’instant. Une chose est certaine : si Porsche est capable de produire 24 déclinaisons de sa mythique 911 Carrera, la MINI Cooper peut assurément s’avérer un terreau tout aussi fertile, et il faut s’attendre à ce que la marque britannique fasse flèche de tout bois dans l’avenir. Histoire à suivre…