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Le CES 2019 sera fort en nouveautés automobiles

Le Consumer Electronics Show (CES) s’apprête à ouvrir ses portes une fois de plus cette année à Las Vegas.

C’est à cet endroit que l’on peut découvrir les plus récentes innovations et nouveautés dans tout ce qui touche l’électronique et les technologies. Télévision 8K, maison intelligente, réfrigérateur sorti tout droit d’un film de science-fiction, le CES est une véritable immersion dans le futur qui nous permet aussi de découvrir là où l’industrie automobile se dirige.

C’est d’ailleurs au CES 2017 que nous avions découvert le technologie MBUX de Mercedes-Benz, cette dernière maintenant offerte à bord de la nouvelle Classe A.

Le CES est donc devenu un territoire fertile pour les constructeurs automobiles qui en profitent pour dévoiler leur dernières avancées en matière de technologie, de motorisation électrique, de conduite autonome et même parfois de nouveaux modèles.

C’est le cas de Nissan qui devrait dévoiler cette année sa Leaf Plus dotée d’une autonomie électrique supérieure qui devrait s’aligner avec celle de la Chevrolet Bolt et de la Tesla Model 3. Bien entendu, elle sera vendue à un prix supérieur à la Leaf régulière. Nissan nous promet également une nouvelle technologie qui permettra de voir l’invisible, cette dernière alliant des informations du monde réel et virtuel afin de vous présenter la route comme jamais auparavant.

Mercedes-Benz compte quant à elle présenter en primeur mondiale la toute nouvelle Classe CLA, un modèle qui devrait également hériter d’une panoplie de nouveautés technologiques. La voiture autonome sera une fois de plus au cœur du CES et si vous vous demandez à qui diable servira la voiture autonome, voici qui pourrait vous éclairer.

Ne manquez pas notre couverture complète dans la section CES du Guide de l’auto dès la semaine prochaine!

Polestar 2: une rivale à la Tesla Model 3 débarque sous peu

Polestar, ça vous dit quelque chose? C’est la division haute performance du constructeur Volvo qui a décidé de lancer ses propres modèles, et ces derniers seront bien entendu commercialisés en Amérique du Nord.

C’est tout d’abord la Polstar 1, qui sera la première à être commercialisée, un véritable bolide sport qui malgré son style de berline se présente sous les traits d’un coupé. Elle profitera d’une motorisation hybride de 600 chevaux et son autonomie en mode 100% électrique se situe à environ 150 kilomètres. Notre collègue Gabriel Gélinas avait d’ailleurs assisté à la présentation mondiale du modèle.

En ce début d’année, Polestar en profite pour dévoiler une première image du second modèle de production qui sera baptisée, vous le devinez, Polestar 2.

Cette fois, on a droit à une voiture à hayon 100% électrique dont les dimensions et la fourchette de prix la positionnent directement en concurrence avec la Tesla Model 3.

Côté style, même si cette dernière reposera sur la nouvelle plateforme CMA de Volvo, celle du XC40, on nous promet une nette démarcation d’avec les dernières nouveautés du constrcuteur suédois. Son design pourrait bien être inspiré du concept 40.2 de Volvo.

Les détails techniques n’ont pas été officialisés, mais on mentionne une puissance d’environ 400 chevaux et une autonomie supérieure à 475 kilomètres.

La Polestar 2 devrait être dévoilée officiellement au cours des prochaines semaines et elle devrait être commercialisée vers le début de 2020. La voiture sera offerte via un service d’abonnement similaire à celui de Volvo dans lequel vous pourrez y avoir accès moyennant un prix fixe mensuel qui comprendra les frais d’entretien et d’assurances pour une période de deux ou de trois ans. Selon Polestar, l’achat régulier sera aussi possible.

Voici le VUS électrique d’Infiniti : le QX Inspiration

Il y a quelques semaines, on vous avait annoncé qu’Infiniti dévoilerait un tout nouveau VUS concept entièrement électrique au Salon de Detroit ce mois-ci. Et bien nous venons de recevoir un peu plus d’informations à son sujet.

Pour le moment, il se nomme le QX Inspiration et, comme tous les récents produits du constructeur, il a été dessiné par Karim Habib, le designer automobile d’origine montréalaise.

Pas encore de détails
Infiniti demeure très discret au sujet de son nouvel utilitaire à batteries, mais affirme néanmoins qu’il sera un véhicule à très haute performance, octroyant à son propriétaire «une confiance absolue en son autonomie».

On peut donc s’attendre à ce que les batteries du QX disposent d’une grande autonomie. On nous parle aussi d’un habitacle spacieux de type «lounge», incorporant des matériaux de haute qualité, le tout assemblé à la main, ainsi que d’un design inspiré de la «sensualité japonaise» tout en incorporant le principe «omotenashi» d’hospitalité asiatique. Du beau jargon marketing, quoi.

Rien n’a encore été dévoilé au sujet de ses spécifications techniques, ni de son prix de vente. On ne sait pas non plus quand Infiniti prévoit le commercialiser, mais le QX Inspiration pourrait rivaliser avec des véhicules comme le Tesla Model X, le Mercedes-Benz EQC, l’Audi e-Tron quattro et le Jaguar I-Pace. Notons qu’au moment d’écrire ces lignes, le Model X de Tesla s’offre avec une autonomie pouvant aller jusqu’à 475 km. Le Jaguar I-Pace, quant à lui, dispose d’une autonomie de 386 km.

Le Ford Série F demeure le véhicule le plus vendu au pays

Les chiffres de vente automobile de l’année 2018 sont sortis, et c’est encore une fois le Ford Série F qui remporte la palme du modèle le plus vendu au Canada.

En 2018, Ford a vendu un total de 145 694 unités de son Série F, loin devant la gamme de camionnettes de Ram, qui termine bonne deuxième avec une récolte de 84 854 ventes.

Les ventes du Ford Série F ont de quoi impressionner, mais elles demeurent tout de même inférieures à celles de l’année précédente. En 2017, le Série F avait battu un record avec ses 155 290 unités vendues.

Malgré cette légère baisse de popularité, le Ford Série F est demeuré le véhicule le plus populaire au Canada, toutes catégories confondues, pour une neuvième année consécutive.

Dans le créneau des camionnettes, le Série F remporte la palme du meilleur vendeur au Canada pour une 53e année de suite. Faut le faire!

Une vaste gamme de camions
Quand on parle de la Série F de Ford, on fait évidemment référence au populaire F-150, mais aussi à toutes les autres déclinaisons de camionnettes conçues pour le travail, du F-250 au monstrueux F-750.

Seulement avec le F-150, Ford propose un choix exhaustif de six motorisations:

  • V6 de 3,3L
  • V6 EcoBoost de 2,7L
  • V6 EcoBoost de 3,5L
  • V6 EcoBoost de 3,5L à haut rendement
  • V8 de 5,0L
  • V6 turbodiesel de 3,0L

Avec une telle gamme de moteurs, le Ford F-150 est aussi commercialisé avec une liste pratiquement interminable de versions et d’options. Résultat, on peut se retrouver au volant d’un F-150 flambant neuf à partir de 30 099$, mais on peut aussi commander des variantes dont le prix dépasse les 100 000$.

Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport: six cylindres et 425 chevaux

En 2016, Porsche avait commercialisé une édition de course de la Cayman, la GT4 Clubsport. Cette bombe, réservée pour les circuits de course, s’est montrée fort populaire, car 421 exemplaires ont été vendus en très peu de temps.

Ce succès a inévitablement donné naissance à nouvelle mouture de la bête, et elle est encore plus intense que sa devancière!

Aucun turbo
Pendant que Porsche survitamine presque tous ses moteurs avec des turbo, la 718 Cayman GT4 Clubsport demeure fidèle au principe atmosphérique. Et contrairement aux 718 conventionnelles qui sont alimentées par des moteurs à quatre cylindres, la Clubsport a recours à un bon vieux six cylindres à plat de 3,8 litres – un moteur qui se retrouvait jadis dans la Carrera GTS de génération 991.1 – d’une puissance de 425 chevaux, soit 40 chevaux de plus que l’ancien modèle.

Toute cette puissance est acheminée aux roues arrière via une boîte automatique à double embrayage à six rapports (PDK).

La GT4 Clubsport a été spécialement conçue pour la catégorie GT4 de la FIA, c’est pour cette raison que son habitacle est dépourvu de commodités normalement retrouvées dans une Porsche et qu’elle est équipée d’une cage de protection et d’autres accessoires de performance, comme un énorme aileron ajustable constitué d’une nouvelle fibre naturelle de lin.

Oui, du lin! Porsche déclare qu’une telle composition est plus durable que le carbone ou la fibre de verre. Intéressant…

Deux déclinaisons seront offertes: Competition et Trackday. La deuxième est une variante un peu moins extrême de la première, conservant des freins ABS, un système antipatinage, ainsi qu’un contrôle de stabilité permettant même aux débutants de trouver leur compte. La 718 Cayman GT4 Clubsport peut rouler sur de l’essence à un niveau d’octane 91 et son entretien peut même être effectué chez un concessionnaire Porsche!

D’ailleurs, le constructeur prévoit se servir de cette plateforme pour développer une éventuelle édition pour la route du même modèle.

Meilleur design 2019 du Guide de l’auto : Mazda Vision Coupe

Depuis plusieurs années maintenant, le constructeur Mazda se démarque de ses concurrents par le design élégant de ses voitures et VUS. Le talent créatif de ses stylistes ne semble pas sur le point de s’estomper si l’on se fie au concept Mazda Vision Coupe.

Dévoilé au Salon de Tokyo, à l’automne 2017, ce coupé quatre portes affiche une carrosserie séduisante et épurée. Ses proportions sont parfaites, alors que son long capot et son coffre tronqué lui confèrent une silhouette élancée, enveloppant d’immenses jantes en alliage. Les photos ne rendent pas justice à la beauté de cette voiture. Le meilleur design de l’année 2019, selon l’équipe du Guide de l’auto, c’est la Mazda Vision Coupe.

Consultez tous les meilleurs achats 2019 du Guide de l'auto

Jeep Gladiator 2020 : cinq choses à savoir

C’est au Salon de l’automobile de Los Angeles, en novembre dernier, que FCA a levé le voile sur le nouveau Jeep Gladiator 2020.

Assurément l’un des modèles les plus attendus de l’année, le Gladiator n’a pas manqué de susciter la curiosité des amateurs d’automobile. Question de vous mettre l’eau à la bouche, voici cinq choses à savoir sur le fameux Gladiator.

Un premier pick-up depuis longtemps
Chez Jeep, il s’agit du tout premier «pick-up» qu’on commercialise depuis 1992. Rappelons-nous qu’à l’époque, Jeep avait emprunté de nombreuses composantes à son populaire Cherokee afin de concevoir une déclinaison dotée d’une boîte de chargement.

Souvenons-nous aussi que Jeep s’est lancé dans l’univers des «pick-up» dès 1947 avec la bannière Willys-Overland. On a ensuite eu droit aux FC-150, Gladiator et Scrambler.

Décapotable, en plus!
Le Gladiator 2020 emprunte la base du plus récent Wrangler, soit le JL. Le «pick-up» partage donc une panoplie de ses caractéristiques avec le Wrangler que l’on connaît bien. Ainsi, il est possible de retirer complètement le toit afin de rouler les cheveux au vent.

Évidemment, les portières peuvent aussi être retirées en fonction des désirs du conducteur et des passagers. Il est même possible de rabattre le pare-brise afin de profiter pleinement de l’expérience.

Aucun autre «pick-up» sur le marché actuel n’offre ces caractéristiques.

Deux moteurs très différents
De série, le nouveau Gladiator est animé par le V6 Pentastar de 3,6 L. Celui-ci génère 285 chevaux et un couple de 260 livres-pied. De base, il est livré avec une transmission manuelle à six vitesses. En option, une transmission automatique à huit rapports est proposée.

Il est également possible d’opter pour un autre V6. D’un volume de 3,0 L, ce dernier est alimenté au diesel. Sa puissance et son couple se chiffrent respectivement à 260 chevaux et de 442 livres-pied. Seule la boîte automatique peut être livrée avec ce bloc.

Il peut remorquer, bien entendu!
Le Gladiator semble un outil de travail qui s’annonce prometteur. À cet effet, Jeep annonce que sa capacité de remorquage s’élève à 3 469 kilos. Quant à la charge utile, elle peut atteindre 725 kilogrammes.

Il arrivera bientôt
Ceux et celles qui sont impatients d’obtenir leur exemplaire du Gladiator seront ravis d’apprendre que la production du modèle débutera dès la première moitié de 2019. Soulignons que ce nouveau camion sera assemblé sur la chaîne de montage qui était, jusqu’à tout récemment, consacrée à l’ancienne génération du Wrangler.

Pour le moment, le prix du Jeep Gladiator n’est pas encore connu.

Lamborghini Urus 2019: un taureau haut sur pattes

Un VUS signé Lamborghini. Eh oui, il faudra s’y faire!

Reconnue pour ses voitures sport toutes plus puissantes et aérodynamiques les unes que les autres, la prestigieuse marque italienne se lance dans le créneau des VUS avec l’Urus.

La décision peut sembler étrange, mais c’est la rentabilité de l’entreprise qui en dépend. D’ailleurs, le carnet de commandes de Lamborghini est déjà bien rempli pour l’Urus. Au Canada, on s’attend à ce qu’il fasse doubler les ventes du constructeur.

Et pour les vierges offensées qui crachent sur un véhicule haut sur pattes construit par Lamborghini, rappelez-vous que l’Urus n’est pas le premier VUS à sortir de l’usine de Sant’Agata. De 1986 à 1993, Lambo y a produit le LM002, un mastodonte à la carrosserie découpée au couteau avec un V12 sous le capot.

VUS ou VUSS?
Oubliez tout de suite le Rambo Lambo et ses airs de Hummer. Ce nouveau VUS n’est pas qu’une version modernisée du LM002. Loin de là.

Avec l’Urus, Lambo est ailleurs. En fait, le constructeur ne parle pas d’un VUS, mais bien d’un VUSS, pour «véhicule utilitaire super sport». Du gros marketing, on s’entend, mais cela démontre bien jusqu’où Lamborghini est allée dans la conception de ce modèle.

Au lieu d’un traditionnel V12 atmosphérique, l’Urus fait plutôt appel à un V8 biturbo de 4,0 litres. Avec une cavalerie de 650 chevaux et un couple de 627 livres-pied, le gros bolide italien peut passer de 0 à 100 km/h en 3,6 secondes et atteindre les 200 km/h en 12,8 secondes. Lamborghini clame aussi une vitesse maximale de 305 km/h, tout ça malgré un poids de presque 2200 kilos!

L’Urus a beau être haut sur pattes, son design n’est pas bien loin de celui de la Huracan ou bien de l’Aventador. Pas de doute, on se retrouve en face d’une véritable Lamborghini.

Certes, sa plateforme et son moteur ne sont pas uniques à Lambo. On les utilise ailleurs dans le groupe Volkswagen, notamment chez Audi. Sauf que Lamborghini s’est fait un devoir de distinguer son VUS des Porsche Cayenne, Audi Q7 et Bentley Bentayga.

En dedans comme en dehors, l’Urus ne ressemble à rien d’autre qu’à une Lamborghini. Son design hyper profilé ne fait pas l’unanimité, mais dans un monde où les VUS se ressemblent à peu près tous, on ne peut que féliciter le constructeur pour son audace.

À l’intérieur, la même histoire se répète. Au centre de la console, on retrouve le fameux «cockpit» qui regroupe un choix de six modes de conduite ainsi que le bouton-poussoir pour le démarrage du moteur, caché par un levier rouge qui est devenu la signature de tous les modèles de la marque.

L’habitacle inspire la performance, mais aussi le luxe, gracieuseté de ses trois écrans tactiles et des ses innombrables gadgets, qui vont jusqu’aux sièges avec fonction de massage à l’avant. Faut dire que dans une bagnole dont le prix dépasse celui de bien des maisons, on est en droit de s’attendre à tout ça.

Et comme on a affaire à un VUS, Lamborghini précise que la capacité de chargement du coffre est juste assez grande pour accueillir deux sacs de golf. Visiblement, la marque connaît bien sa clientèle!

Pour la piste plus que pour la terre
Avec l’Urus, Lamborghini promet un véhicule aussi compétent sur la piste que dans la terre, hors des sentiers battus.

Après avoir testé le véhicule dans ces deux situations, on peut vous confirmer que l’Urus est pas mal plus à l’aise sur un circuit.

Malgré son gabarit, l’Urus n’est pas un véhicule conçu pour braver des montagnes. Vous pourrez vous rendre au chalet sans souci, mais oubliez les grandes aventures. Avec des roues de 21 pouces (ça peut aller jusqu’à 23 pouces) et des pneus à profile bas, disons que les risques de crevaison sont assez élevés.

Sur la piste, toutefois, l’Urus surprend par une remarquable agilité. En mode «Corsa», il devient un véritable monstre, laissant échapper une sonorité digne de son écusson.

Grâce à son système à quatre roues directionnelles, l’Urus propose une maniabilité déconcertante. Équipé d’une suspension pneumatique, le VUS adapte aussi sa hauteur en fonction du mode de conduite sélectionné.

Lamborghini a vraiment fait ses devoirs avec l’Urus. Si bien que l’on finit par oublier que l’on se retrouve à bord d’un VUS. Elle est là, la magie de ce véhicule.

Combien pour tout ça? Au Canada, on demande un beau chèque de 232 000$. Jusqu’où ça peut montrer? «Jusqu’où vous voulez», nous répondent les représentants de Lamborghini, un petit sourire en coin.

Pas de doute, on a affaire à une vraie Lamborghini.

La BMW Série 2 Gran Coupe pourrait être équipée d’un rouage à traction

Depuis quelque temps, BMW nous parle d’une nouvelle bagnole au sein de sa gamme qui se nommera la Série 2 Gran Coupé.

Inévitablement, la Série 2 suivra les traces de ses grandes soeurs, les Séries 4 et 6 en s’offrant dans la déclinaison Gran Coupé. Avec autant de VUS sur nos routes, ça fait de bien de voir apparaître un nouveau modèle au sein de la marque bavaroise. Sauf qu’il y a un léger problème.

Briser les habitudes
Selon des images d’un prototype camouflé en Europe, montrant le dessous du véhicule en question, on remarque rapidement que l’arrière de l’auto ne dispose d’aucune mécanique pouvant envoyer la puissance du moteur vers les roues arrière. On présage donc que la Série 2 Gran Coupe sera une voiture munie d’un rouage à traction.

Pour une BMW, surtout une Série 2 – qui s’offre sous la déclinaison M2 – c’est du jamais vu, car depuis des lunes, le constructeur se démarque en commercialisant des coupés sport et des berlines propulsés par les roues arrière.

Mais si l’on observe la chose avec la perspective des coûts de production, il est logique de y aller avec une telle configuration, car BMW fabrique déjà une plate-forme compacte à roues motrices avant pour le BMW X1, la MINI Cooper et le MINI Countryman. En Europe, cette même plateforme supporte une petite fourgonnette nommée la Série 2 Active Tourer. Notons aussi que les rivales de BMW Série 2, la Mercedes-Benz Classe A et l’Audi A3, sont elles aussi montées sur un principe de rouage à traction.

Selon les sources ayant publié les images du concept, une M2 Gran Coupe serait également en développement, mais les rumeurs stipulent qu’elle demeurerait alimentée par un moteur à six cylindres en ligne ainsi que d’un rouage à propulsion.

Jusqu'à 421 chevaux pour la Mercedes-AMG A 45

Comme vous le savez sans doute, la toute nouvelle Mercedes-Benz Classe A a remporté le prix de la Meilleure nouvelle voiture de l’année au Guide de l’auto.

À nos yeux, elle représente le réel progrès technologique en offrant un système multimédia innovateur et des technologies normalement retrouvées dans des voitures de grand luxe, le tout à un prix somme toute abordable.

Cette année, nous verrons apparaître une déclinaison AMG du modèle qu’on nommera l’A35. Mais Mercedes-Benz prévoit en commercialiser une autre encore plus violente, et on a maintenant quelques spécifications techniques à se mettre sous la dent.

Trois versions
Selon le constructeur, sa nouvelle sportive à hayon s’offrira en trois déclinaisons, soit l’A35, l’45 et l’A45 S. La première, alimentée par un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, déploiera 306 chevaux et elle est prévue pour notre marché.

La deuxième, l’A45, sera alimentée par le même moteur, mais produirait 387 chevaux, le tout associé à une transmission intégrale 4MATIC.

C’est l’AMG A 45 S qui sera la réelle bombe du segment avec une puissance totale de 421 chevaux. Toujours propulsée par un 2,0 litres turbo, la petite allemande sera plus puissante que l’Audi RS3, celle qui se vante actuellement d’être la plus musclée du peloton avec ses 394 chevaux et son couple de 354 lb-pi.

De plus, Mercedes-Benz déclare que l’A45 S viendrait avec un rouage intégral encore plus avancé que celui de sa petite sœur, incorporant un mode «drift», comme ce qu’on retrouve dans l’AMG E 63 S.

Toutefois, rien n’est encore confirmé au sujet de sa disponibilité au Canada. En attendant, voici une vidéo de la bête pour vous mettre l’eau à la bouche!

Corvette: GM vient d'enregistrer le nom «Zora»

Juste avant les Fêtes, on vous avait montré des images d’un prototype mystère qui circulait les rues du Michigan, un bolide qui ressemblait étrangement à une potentielle Chevrolet Corvette à moteur central.

Et bien il se trouve que le projet semble se concrétiser, car General Motors viendrait de déposer le nom «Zora» à l’USPTO, un nom qui fait référence à Zora Arkus-Duntov, l’ingénieur belge qui a aidé a faire de la Corvette la voiture sport iconique qu’elle est aujourd’hui.

Mais pour quand?
On ignore toujours quand Chevrolet prévoit commercialiser son nouveau bolide, et on s’interroge si elle remplacera la Corvette actuelle ou si elle se vendra comme modèle séparé. Mais avec un nom aussi unique, il se pourrait fort bien que la Corvette comme on la connait – avec son moteur V8 à l’avant et son rouage à propulsion – demeure intacte et que la Zora soit vendue à ses côtés.

Tout demeure encore au stade des rumeurs, car GM n’a rien dévoilé d’officiel au sujet d’une autre voiture sport au sein de sa gamme.

Voyez une Tesla Model 3 se faire assembler en moins d’une minute

Tesla a récemment publié une vidéo en accéléré sur sa page Youtube affichant une Model 3 en train de se faire assembler sur sa ligne de montage de Fremont, en Californie.

Le clip démarre au début de la chaîne, où la bagnole n’est rien de plus qu’une carcasse en acier, jusqu’à la toute fin où on aperçoit ses sièges en cuir blanc et son énorme écran ACL installés dans l’habitacle.

Voici la vidéo en question :

Des records de ventes
Il est important de souligner que la Tesla Model 3 vit actuellement des performances de ventes assez remarquables. En fait, à la fin de l’année 2018, le constructeur californien a enregistré les chiffres les plus élevés de son existence.

Seulement au mois de décembre 2018, Tesla a livré 25 250 Model 3 aux États-Unis. Au quatrième quart de l’année, le constructeur a vendu un grand total de 43 900 unités, et ce, seulement aux États-Unis.

Le plus intéressant dans tout ça, c’est que plus du trois quart de ces ventes provenaient de nouveaux clients, et non de réservations effectuées plus tôt dans l’année. On remarque donc que Tesla demeure une marque de véhicules électriques fort populaire. Espérons maintenant que le constructeur pourra continuer sur cette lancée. Avec la promesse d’une Model 3 à 45 000$, prévue au printemps, les choses risquent de continuer à bien aller pour Tesla.

La première Toyota Supra 2020 mise à l’encan

Du 12 au 20 janvier prochain se tiendra l’encan Barrett-Jackson au cours duquel sera mise en vente la toute première Toyota Supra 2020.

En effet, pour le millésime 2020, le constructeur japonais ressuscitera ce grand classique de l’automobile. Il sera dévoilé en primeur mondiale dans le cadre du Salon de l’automobile de Detroit.

La Toyota Supra de cinquième génération partagera fort probablement sa plateforme avec celle de la nouvelle BMW Z4. Elle emprunterait aussi sa motorisation à sa sœur allemande, soit un bloc turbocompressé à six cylindres de 3,0 L. Celui-ci serait jumelé à une transmission automatique. C’est ce qu’on peut lire dans la fiche technique présentée par la maison d’encan.

Pour le moment, les spécifications demeurent inconnues.

Gris mat, cette Supra portant le numéro de série 20201 sera dotée d’un habitacle rouge. Les miroirs seront également rouges alors que les jantes seront noir mat. Cette combinaison unique assurera un imposant contraste.

Afin de se distinguer de la multitude d’autres Supra qui seront assemblées, celle-ci se distinguera par son couvre-moteur qui sera autographié par le PDG de Toyota, Akio Toyoda.

L’argent amassé sera versé à l’American Heart Association et à la Bob Woodruff Foundation.

Elle sera vendue sans réserve, c’est-à-dire que celui qui misera le plus haut montant en deviendra propriétaire, et ce, peu importe la somme.

Sa mise en vente est estimée à 18 h 30 (MT) le 19 janvier prochain.

Mazda6 2019 : le conducteur toujours récompensé

Plus tôt en 2018, la Mazda6 a reçu un tout nouveau moteur turbo. On en a également profité pour lui apporter quelques mises à jour esthétiques et ergonomiques, dont une nette amélioration de l’insonorisation et de la qualité de son habitacle.

Tout ça, c’est bien, mais ça ressemble drôlement au jargon habituel de toutes les autres berlines intermédiaires de l’industrie... Ce que l’on veut savoir, c’est si la nouvelle Mazda6 s’avère aussi amusante à conduire qu’avant. La réponse est oui, sauf qu’il y a un léger « mais »…

Du « torque » apprécié
La Mazda6 a toujours joué la carte de la petite rebelle à l’intérieur d’un segment somme toute banal. Attrayante, amusante et juste assez puissante, elle demeure l’une des seules berlines intermédiaires à profiter d’une dynamique de conduite marquée.

Néanmoins, à l’aube de 2019, la berline souffre. Longtemps le véhicule de choix pour les familles nord-américaines, elle se fait éclipser par les VUS plus polyvalents. Et la Mazda6, bien que très compétente dans son ensemble, est en baisse aux palmarès des ventes.

Elle devient donc un produit niché, ce qui motive d’autant plus Mazda à lui apporter des améliorations importantes afin qu’elle soit appréciée par ses propriétaires. La grande nouveauté est sans surprise le moteur turbo. D’une cylindrée de 2,5 litres, ce quatre cylindres survitaminé développe 250 chevaux et un couple de 310 lb-pi, soit une augmentation de 63 chevaux et 125 lb-pi par rapport à l’ancien moteur (celui-ci existe encore dans les Mazda6 de base).

Hélas, le moteur turbo ne vient qu’avec une boîte automatique à six rapports. Puisque Mazda tente de miser en premier lieu sur la conduite, il aurait été intéressant de voir un moteur turbo être associé aux trois pédales, surtout que Honda l’offre avec l’Accord. Bien qu’une telle déclinaison ne soit pas populaire aux yeux des consommateurs, elle serait sans aucun doute rare et recherchée!

Au sujet du rouage, la Mazda6 demeure une bagnole à traction. Va-t-on voir venir l’intégral comme pour la Mazda3, ou encore, une de ses concurrentes, la Nissan Altima en 2019? À suivre…

Ça lui ferait tellement de bien
Donc, sans surprise, l’ajout d’autant de couple sur une voiture à traction mène inévitablement à un manque de traction important, surtout sur les surfaces glissantes. Certes, on remarque le même problème du côté de la Toyota Camry XSE V6, et de la Chevrolet Malibu 2.0T, mais pas avec l’Accord, qui gère merveilleusement bien le couple de son moteur turbo.

Or, la Mazda6, censée représenter la bagnole la plus sportive du créneau, devient soudainement maladroite face à sa rivale la plus importante estampée d’un grand H.

Au moins, elle est rapide, la Mazda6. Le moteur turbo livre son couple à 2 000 tours/minute, lui confiant de bonnes accélérations, sans que la boîte automatique ait besoin de rétrograder. Le résultat est une poussée de puissance linéaire, douce, et sans tracas, permettant à cette berline de franchir le 0-100 km/h en 6,2 secondes, ce qui est plus que respectable dans le segment. Sans oublier une consommation moyenne de 8,2 L/100 km.

Cependant, le nouveau moteur n’a ni une sonorité agréable ni un caractère quelconque. On n’a pas l’impression qu’il désire nous récompenser pour une conduite sportive, mais plutôt qu’il a été mis sous le capot afin de faire avancer l’auto vite. Bref, il est sans âme.

Nous n’avons toutefois rien à dire au sujet de la calibration du châssis et de la suspension de cette voiture. Il est évident que Mazda a tenté de la rendre plus luxueuse – on le remarque entre autres avec son habitacle nettement plus silencieux –, mais elle demeure amusante à lancer dans un virage, sa direction est précise, réactive et dispose de suffisamment de résistance pour que l’on ait envie de la conduire longtemps.

Et c’est pareil au niveau des freins et de la boîte de vitesses qui travaillent en harmonie, afin d’agrémenter les réflexes de l’auto. On ressent une légèreté marquée lorsque l’on conduit n’importe quelle Mazda, une sensation d’agilité qui nous encourage à la conduire rapidement sans se sentir intimidé.

On frôle les voitures de luxe
Depuis quelque temps, Mazda tente d’élever le niveau de luxe de ses véhicules avec la gamme Signature. Notre modèle d’essai n’était pas celle-là, mais plutôt la GT, qui se situe juste en dessous avec un prix de détail de 36 050 $ avant transport et préparation.

Certes, elle n’était pas garnie de sièges en cuir nappa ni d’une finition en bois de sen, mais notre Mazda6 disposait tout de même d’un habitacle étonnement rehaussé avec sa finition en Ultrasuede sur le tableau de bord ainsi que ses sièges et finitions de portière en cuir brun.

De plus, le design de l’habitacle a été épuré, désormais plus moderne et attrayant que jamais, tout en affichant une ergonomie et une qualité d’assemblage dignes de mention. Surtout, le système multimédia Mazda Connect, avec sa molette centrale, demeure efficace et facile à opérer. Hélas, Android Auto et Apple CarPlay ne viennent toujours pas de série, une option qui doit être ajoutée au concessionnaire sur demande...

Avec une banquette arrière spacieuse – autant pour les jambes que pour la tête – ainsi qu’un coffre pouvant accommoder jusqu’à 416 litres de marchandise, ce qui est supérieur à une Toyota Camry (399 litres), mais un tantinet plus confiné qu’une Honda Accord (473 litres), la Mazda6 remplit exceptionnellement bien sa mission de berline de moyenne taille.

Bien qu’on lui ait ajouté plus de muscle, la Mazda6 conserve son identité de berline sportive et dynamique, enveloppée sous une carrosserie absolument magnifique.

En effet, un rouage intégral et une boîte manuelle ne feraient qu’agrémenter cette personnalité distincte. Si les consommateurs achetaient de telles voitures, croyez-nous que Mazda la produirait! En attendant, la séduisante Mazda6 espère que quelqu’un l’appréciera pour sa juste valeur.

Des voitures autonomes se font lancer des roches en Arizona

En Arizona, où l’entreprise Waymo met à l’essai des voitures autonomes depuis 2017, plus de 20 attaques de citoyens ont été observées envers ces véhicules.

Celles-ci ont varié en intensité, passant de simples attaques verbales – exigeant que le véhicule disparaisse du quartier – à des violence physiques comme lancer des roches ou même percer les pneus des bagnoles à coups de couteaux.

Mais d’où provient cette violence?
La voiture à conduite autonome fait jaser, et bien que plusieurs croient toujours qu’elle soit un objet de science fiction, la réalité est qu’elle existe déjà et roule sur des routes pas très loin de chez nous. Mais pourquoi tant de haine?

Pour les Arizoniens, la corde est particulièrement sensible, car au mois de mars dernier, une piétonne fut heurtée par un Uber autonome dans la ville de Tempe. Pour les citoyens de Chandler, où Waymo concentre actuellement ses opérations, on ne semble pas du tout ravi de l’arrivée de ces machines.

Bien entendu, tout ça n’arrêtera pas Waymo de continuer ses tests, et les autorités ne s’empêcheront pas de punir les actes de vandalisme. D’ailleurs, l’entreprise affirme que ces incidents ne représentent qu’une faible minorité, considérant que ses véhicules ont déjà parcouru plus de 40 000 km sur les routes de l’Arizona sans accidents importants. L’entreprise prévoit non seulement poursuivre ses tests, mais compte aussi en entamer ailleurs dans le monde.

Mazda CX-3 2019: de moi, à moi

Le but premier d’un VUS est d’offrir plus d’espace de chargement qu’une berline, un rouage intégral, une garde au sol plus élevée et, dans certains cas, une bonne capacité de remorquage.

Le Mazda CX-3 2019 n’offre rien de tout ça.

À part une transmission intégrale et une suspension légèrement surélevée, il n’est aucunement pratique ni apte à remorquer quoi que ce soit. Alors, pourquoi existe-t-il? Pour satisfaire une seule et unique personne: son propriétaire.

Sans aucun doute, c’est une Mazda
Le segment des VUS sous-compacts est fascinant, car il représente non seulement une des catégories de voitures les plus populaires auprès de consommateurs canadiens, mais sur papier, n’illustre rien de nécessairement logique.

Il existe cependant certains petits VUS compétents. On pense entre autres au Honda HR-V qui est énormément logeable en raison de ses sièges arrière «Magic Seats», au Subaru Crosstrek pour son rouage intégral de série ou même encore au Hyundai Kona pour sa déclinaison entièrement électrique. Mais au final, ces véhicules ne sont que des sous-compactes à hayon munies d’un rouage intégral.

Donc, tant qu’à fabriquer une petite automobile passe-partout, Mazda s’est dit qu’il était mieux de s’en tenir au plaisir de conduite, plutôt qu’à l’aspect pratique. Et c’est précisément ce que le CX-3 tente de faire, conserver l’âme dynamique et enjouée du constructeur tout en offrant aux consommateurs «ce qu’ils veulent».

En toute honnêteté, avec le CX-3, on a l’impression que Mazda se moque du segment en entier, car sa propre voiture compacte, la Mazda3, est plus spacieuse!

Le petit rebelle
Tout cela étant dit, il est difficile de critiquer ce mini «camion». D’emblée, il est de toute beauté, fidèle aux récents produits Mazda. Il est mignon - grâce à sa taille compacte - et surtout, sportif en raison d’un design épuré, moderne et hyper bien stylisé. Pour 2019, on lui apporte quelques retouches esthétiques comme une nouvelle grille, de nouveaux phares et feux arrière à DEL - un peu de chrome ici et là sur sa carrosserie -, ainsi que de nouvelles jantes de 18 pouces pour les déclinaisons mieux équipées. C’est un très joli véhicule!

On en a aussi profité pour peaufiner l’habitacle via une nouvelle console centrale incorporant davantage d’espace de rangement, tout en ajoutant quelques technologies modernes de série, comme un détecteur d’angles morts, un frein à main électronique ainsi qu’un système de prévention de collision arrière.

Toutes les déclinaisons du CX-3 sont propulsées par un seul moteur, soit un quatre cylindres atmosphérique de 2,0 litres d’une puissance de 146 chevaux et d’un couple de 146 lb-pi. Le rouage à traction vient de série avec soit une boîte manuelle, soit une automatique à six rapports. Le rouage intégral, disponible en option, ne peut qu’être associé qu'à la boîte automatique. Notre modèle d’essai était le CX-3 GT, le plus équipé de la gamme, se vendant à un prix de détail de 33 055$ (avant les frais de transport et de préparation).

Conduire, conduire et encore conduire
Tant que l’on s’assoit dans le siège conducteur, le CX-3 a tout pour plaire. Sa planche de bord sportive est attrayante et fonctionnelle. Les commandes sont faciles à saisir, même le système multimédia qui s’active par une molette centrale. Malgré la petite taille du véhicule, une personne au gabarit imposant ne s’y sentira jamais coincée ni inconfortable, du moins à l’avant.

Sans surprise, ce n’est pas un VUS rapide. En fait, le CX-3 fait partie des utilitaires les moins puissants de sa catégorie, mais le petit moteur 2,0 litres aime révolutionner, surtout lorsque l’on règle le véhicule en mode Sport, permettant à la boîte automatique – qui opère d’une précision presque comparable à certains produits de la marque Porsche - de tenir les régimes le plus haut possible afin de maximiser la plage de puissance disponible. Et n’oublions pas une consommation moyenne qui s’est tenue sous la barre des 8 L/100 km lors de notre essai, en hiver.

Le CX-3 est étonnement agile, une machine qui encourage la conduite sportive.Bref, vous risquez de vous retrouver à fond de train dès le premier virage venu! Chose certaine, vous ne risquez jamais de prendre le clos, ou de vous faire coller une contravention avec un CX-3, car même lorsque son moteur tourne à plein régime, il ne va jamais réellement très vite!

Bien que l’on apprécie le caractère enjoué du CX-3 – une qualité qui fait du bien dans un segment somme toute banal -, la sonorité du petit moteur devient vite irritante, particulièrement lorsque l’on démarre le véhicule à froid, où il devient soudainement très bruyant.

Et quand on a terminé de s’énerver dans les croches, le sourire fendu jusqu’aux oreilles, et que vient le temps de remplir le coffre de sacs d’épicerie ou d’embarquer des amis à l’arrière, on se rend rapidement compte à quel point il est ridiculement petit, cet utilitaire. Avec un coffre ne pouvant loger que 452 litres de marchandise, même une Honda Fit est plus spacieuse (470 litres)! Et si les passagers avant mesurent plus de six pieds, il sera presque impossible de faire entrer un autre être humain adulte à l’arrière!

En somme, le Mazda CX-3 est un véhicule dynamique, attrayant, très amusant à conduire et en général, relativement fiable. Mais si vous cherchez un mode de transport utile, il faudra aller voir ailleurs. Pour une personne seule, en couple ou sans enfants, il est le véhicule idéal. Autrement dit, il représente le cadeau «de moi, à moi» parfait.