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Nissan Frontier 2018 : c’est quoi ça, Instagram?

Le marché des camionnettes intermédiaires gagnera en popularité avec l’arrivée du Ford Ranger 2019 et le lancement récent du Jeep Gladiator 2020. D’ici 2022, la marque Ram introduira elle aussi un nouveau pickup, et des rumeurs persistent selon lesquelles Hyundai en lancera également un très bientôt.

Les produits actuels dans le segment incluent le Toyota Tacoma, le Honda Ridgeline, le Chevrolet Colorado et le GMC Canyon. Et puis il y a le Nissan Frontier, qui poursuit sa carrière pratiquement inchangé après avoir été introduit au Salon de Detroit de… 2004.

Aux côtés de ses rivaux plus modernes, le Frontier a l’air d’un papi qui se demande bien c’est quoi cette étrange chose appelée Instagram dont parle ses petits-enfants. En 2004, l’Apple iPhone n’existait pas, Facebook venait tout juste de voir le jour et la population étasunienne trouvait que George W. Bush était l’homme de la situation et méritait un deuxième mandat en tant que président. En 2004, Usher dominait le palmarès de musique hot 100 de Billboard. Usher?

Et lorsque l’on dit que le Nissan Frontier n’a pas beaucoup changé depuis que la génération actuelle du camion a été mise en vente il y a 14 ans, on ne plaisante pas. Outre une grille de calandre retouchée et un radio plus moderne (lire : moins archaïque), le modèle 2018 pourrait passer pour un 2015. Ou un 2012. Ou un 2005. Curieusement, le constructeur a lancé une nouvelle camionnette sur d’autres marchés en 2014, mais on ne l’a pas eue chez nous.

Un quatre cylindres de 2,5 litres est disponible dans le Frontier S 4x2 de base, qui développe 152 modestes 152. Par contre, aussitôt que l’on choisit une autre déclinaison ou le rouage 4x4, le camion obtient un V6 de 4,0 litres. Ce dernier ne dispose d’aucune innovation technologique récente, mais parvient tout de même à produire 261 chevaux ainsi qu’un couple de 281 livres-pied, le tout géré par une boîte automatique à cinq rapports tout aussi vétuste. Les deux sont aussi rapides que des adolescents à qui l’on demande de ranger leur chambre, mais la motorisation permet au Nissan Frontier 2018 de remorquer jusqu’à 3 044 kilogrammes (6 710 livres) et de transporter une charge utile maximale de 649 kg (1 430 lb).

Bien sûr, certains concurrents peuvent faire mieux. Le Colorado et le Canyon équipés de leur moteur turbodiesel peuvent tirer jusqu’à 7 700 lb, alors que le nouveau Ranger avec son quatre cylindres EcoBoost peut remorquer jusqu’à 7 500 lb. Là où le V6 de Nissan brille, c’est au chapitre de la fiabilité – et les faibles coûts d’entretien, puisqu’il n’y a pas de turbocompresseur ou de système d’injection directe qui finiront par briser.

Par contre, la consommation de carburant est horrible. Lors de notre essai du Nissan Frontier édition Minuit 2018, on a obtenu une moyenne de 15,0 L/100 km. Le Tacoma V6 n’est que légèrement moins énergivore, cependant les cousins GM, le Ford et le Honda sont passablement plus efficaces.

En montant à bord du Frontier, on subit également des flashbacks du temps avant l’arrivée des médias sociaux. Le tissu des sièges n’a pas changé depuis 14 ans, quoique l’on aime bien son motif texturé. L’habitacle est exigu aux normes d’aujourd’hui, et le dossier de la banquette arrière est fixé à un angle avoisinant 90 degrés, alors les occupants s’y sentiront comme le Bossu de Notre-Dame. Le plastique dur et robuste composant le tableau de bord et les panneaux de porte a l’air d’avoir été conçu avec la collaboration de Little Tikes.

Sur la route, le Frontier adopte un roulement sautillant qui caractérisait les camionnettes d’antan. En comparaison, le Ridgeline donne l’impression d’être une Rolls-Royce. Une fois de plus, les composants du Nissan sont éprouvés, solides et le système à quatre roues motrices comprend une gamme basse pour procurer une certaine habilité hors route.

Oubliez l’écran tactile et le système de navigation dans la plupart des versions, disponibles uniquement dans l’édition Pro-4X du Nissan Frontier 2018. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto n’est pas offerte. Le camion peut toutefois être équipé d’une connectivité Bluetooth, d’un port USB et de la compatibilité SiriusXM, tout comme un sonar de recul, des sièges avant chauffants, un toit ouvrant un climatiseur automatique bizone.

Le prix de base est établi à 23 998 $ avant les frais de transport et de préparation, faisant du Frontier la camionnette la moins chère sur le marché canadien. Par contre, choisir un rouage 4x4 – ce que tout acheteur devrait faire – fait grimper le tarif à au moins 28 898 $. C’est encore intéressant.

L’édition Minuit est une nouveauté pour 2018, et moyennant 35 398 $, elle propose un niveau d’équipement adéquat, des jantes en alliage noir de 18 pouces, une calandre noire, des marchepieds, des coques de rétroviseurs et des poignées de porte noirs ainsi que des pare-chocs de couleur assortie. Le camion s’avère assez joli doté de cet ensemble, sans toutefois pouvoir cacher son âge vénérable.

Alors, comment se mesure le Frontier vis-à-vis ses rivaux plus récents? Pas très bien. Il traîne de la patte au chapitre des fonctionnalités multimédias et de connectivité, il consomme beaucoup d’essence et son diamètre de braquage complique les manœuvres de stationnement au centre commercial. En contrepartie, sa construction est solide, il est peu dispendieux à entretenir et conserve bien sa valeur. Si l’on est à la recherche d’une camionnette sans dentelle, habile et fiable, le Frontier nous appelle.

Kia Forte5 2020 : dévoilement nord-américain à Montréal

Après avoir lancé la berline Kia Forte 2019, le constructeur coréen vient de lever le voile sur la variante cinq portes Forte5 lors d’un événement privé à Montréal. Une décision intéressante, puisqu’on effectue rarement des dévoilements majeurs de nouvelles voitures au Canada.

En fait, ce n’est pas si bizarre après tout. La province de Québec est un marché très important pour Kia Canada – et pour des voitures à hayon en particulier – alors le lancement de la Forte5 chez nous tout à fait logique. De toute façon, elle ne sera pas offerte aux États-Unis. Elle concurrencera une fois de plus la Honda Civic, la Hyundai Elantra GT, la Mazda3 Sport, la Toyota Corolla et la Volkswagen Golf.

Esthétiquement, la berline et le hatchback sont très similaires, et reposent sur le même empattement de 2 700 millimètres. Par contre, la Forte5 est plus courte de 130 mm que la berline, mais ses vitres latérales arrière sont plus grosses pour mieux s’intégrer à la ligne de toit allongée. De plus, la cinq-portes profitera de série de l’ensemble décor GT Line de Kia qui comprend des garnitures noir reluisant, des insertions rouges dans la grille de calandre, des jantes en alliage avec des moyeux ornés de rouge et un diffuseur de pare-chocs arrière. Bref, la Kia Forte5 2020 arborera un look plus dynamique que la berline.

Les niveaux de finition n’ont pas encore été élaborés, mais les déclinaisons de base seront équipées du quatre cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson que l’on retrouve déjà dans la berline Forte. Il développe 147 chevaux et un couple de 132 livres-pied, jumelé à une boîte automatique à variation continue, ou ce que Kia appelle IVT pour Intelligent Variable Transmission.

La version haut de gamme, qui se nommera probablement SX, disposera du quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre du constructeur, qui déballe 201 chevaux et un couple de 195 livres-pied, géré par une boîte automatisée à sept rapports avec double embrayage. Une boîte manuelle pourrait être également disponible, mais elle n’a pas encore été confirmée. On pourra distinguer la voiture à moteur turbo par ses deux embouts d’échappement.

Au lieu de la suspension arrière à barre de torsion équipant la berline, la Forte5 recevra un ensemble multibras, qui devrait rehausser la dynamique de conduite. Les distinctions dans l’habitacle avec la berline se limitent à volant à base aplatie, des sièges sport, des pédales en alliage et des garnitures d’apparence plus sportive.

À l’instar de la berline, les acheteurs pourront équiper la Forte5 de caractéristiques telles que des phares à DEL, un toit ouvrant, des sièges avant chauffants et ventilés, des sièges arrière chauffants, un volant chauffant, une sellerie en similicuir, un écran tactile de huit pouces avec navigation, une chaîne audio Harman/Kardon, une clé intelligente et une panoplie de bidules de sécurité avancée.

La Kia Forte5 2020 sera en vente l’automne prochain – il n’y aura pas de Forte5 pour le millésime 2019 – et sera à l’affiche au Salon international de l’auto de Montréal, aux côtés des Kia Soul et Soul EV 2020 ainsi que du Kia Niro EV 2019. Les prix et les déclinaisons seront annoncés à une date ultérieure.

Campagna Motors n'est plus

Au mois de novembre dernier, Campagna Motors se plaçait sous la protection de la faillite. Incapable de rembourser ses créanciers, une proposition avait été faite le 6 novembre lors d’une assemblée générale au bureau du syndic.

Après la diffusion de cette nouvelle, nous avons discuté avec André Morissette, président et actionnaire majoritaire de l’entreprise. À l’époque, il expliquait qu’un potentiel investisseur américain aiderait à redresser la situation et que l’entreprise avait plusieurs projets pour l’année 2019, comme une déclinaison entièrement électrique de son T-Rex.

Vers 19 h 45 le 10 janvier 2019, Campagna Motors a annoncé sur sa page Facebook qu’elle n’a pas été en mesure de compléter le financement requis à temps pour honorer la proposition faite à ses créanciers en novembre. La banque prend donc possession des actifs de la compagnie jusqu’à ce qu’un nouvel investisseur se porte acquéreur.

Jusqu’à nouvel ordre, Campagna Motors, l’entreprise qui a inventé le T-Rex, n’est plus.

Une belle histoire de chez nous
Né de l’imaginaire de Daniel Campagna, conseiller technique de l’écurie Ferrari de Gilles Villeneuve dans les années 70, le premier T-Rex a vu le jour en 1994. Paraissant étrange en raison de sa conception à trois roues, et alimenté par un moteur de moto, il avait comme but de répliquer les sensations fortes d’une formule 1, mais pour la route.

Il était dessiné par nul autre que Paul Deutschman, l’homme mieux connu pour ses projets du côté de Callaway. Le T-Rex a évolué au fil des années, devenant plus sophistiqué, performant et sécuritaire.

Entièrement développés et assemblés à Boucherville, les plus récents modèles, nommés 16S et 16SP, étaient alimentés par un moteur de moto BMW de 1 600 cm3 d’une puissance de 160 chevaux. Grâce à une masse nette de seulement 524 kg, le T-Rex réalisait le 0-100 km/h en 3,9 secondes. Dans les courbes, il pouvait atteindre jusqu’à 1,3 g de force latérale.

Campagna Motors effectuait également, toujours à Boucherville, la manufacture du V13R. Aussi un bolide à trois roues, celui-ci était propulsé par un moteur Harley-Davidson et avait comme but d’offrir à son propriétaire une conduite un peu plus décontractée que le T-Rex.

Bien qu’il était un véhicule niché et dispendieux, le Campagna T-Rex 16SP était une véritable bombe conçue pour les amateurs de sensations fortes. Son départ marque la fin d’une belle aventure québécoise.

Ontario : les ventes de véhicules électriques sont en chute libre

Le 3 juillet dernier, le gouvernement ontarien a pris la décision d’abolir les crédits gouvernementaux pour l’achat d’un véhicule électrique (VÉ).

Rappelons-le, un citoyen ontarien qui se procurait une voiture entièrement électrifiée comme une Chevrolet Bolt EV, par exemple, était éligible à un rabais de 14 000 $. Pour une hybride rechargeable à autonomie élevée, comme une Honda Clarity, 13 000 $, et pour une hybride rechargeable à faible autonomie, comme un Mitsubishi Outlander PHEV, 7 000 $. L’Ontario était donc la province à offrir les plus grands incitatifs pour l’achat d’un modèle électrifié.

L’impact sur les ventes est flagrant
Inévitablement, l’abandon de cette subvention a un impact néfaste sur les ventes des VÉ chez nos voisins. Pour la Nissan LEAF, on a remarqué une diminution importante des chiffres de ventes. Au mois de novembre 2018, 283 LEAF 2018 furent vendues au Québec, tandis qu’en Ontario, seulement 10 unités furent livrées.

Du côté de General Motors, on remarque également des chiffres à la baisse pour la Bolt EV, tandis que les ventes dans les provinces soutenues par les incitatifs, le Québec et la Colombie-Britannique, demeurent stables. Esther Bucci de chez Chevrolet Canada n’a pas voulu se prononcer sur ces chiffres, mais elle admet avoir remarqué une diminution soudaine de l’intérêt pour les VÉ en Ontario dans le cadre d’une entrevue avec Automotive News Canada

Selon Chris Budd, propriétaire de concessionnaires Chevrolet à Oakville et à Hamilton, en 2018, 91 VÉ furent achetés dans ses concessions. Il s’attend à n’en vendre pas plus de 20 cette année.

Un avantage pour le Québec
La bonne nouvelle dans tout ça, pour les consommateurs québécois, c’est que les voitures qui ne trouveront pas preneurs en Ontario se retrouvent dans les cours de concessionnaires québécois où la demande pour les VÉ continue d’être très forte. Denis Leclerc, président du groupe Albi, a affirmé à Automotive News que le temps de livraison pour un véhicule hybride est passé de quelques mois, à quelques semaines.

Du côté de Bourgeois Chevrolet, à Rawdon, on affirme que plus de 150 véhicules hybrides et hybrides rechargeables auraient été livrés à sa concession depuis l’Ontario durant les mois de novembre et décembre, réduisant les temps d’attente des consommateurs de façon considérable.

Lors de notre séjour en Californie pour l’essai du Hyundai Kona électrique 2019 - un véhicule destiné à arriver en sol québécois ce mois-ci - Jean-François Taylor de Hyundai Canada a expliqué qu’il prévoyait transférer une grande majorité des véhicules destinés à l’Ontario vers le Québec en raison de ce changement de cap soudain.

Au Québec, les consommateurs on droit à un rabais pouvant aller jusqu’à 8 000 $ sur un véhicule électrique neuf. Il est même possible de profiter d’un crédit additionnel de 600 $ pour l’achat d’une borne de recharge rapide à la maison.

La situation en Ontario soulève un point important : la voiture électrique peut-elle survivre sans l’aide d’incitatifs gouvernementaux?

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Porsche 718

Afin d’aider les consommateurs à prendre une décision d’achat éclairée, l’équipe du Guide de l’auto publie chaque année ses Meilleurs achats dans une foule de catégories de voitures et de véhicules utilitaires. Des modèles abordables aux bolides de luxe, on accorde une note globale pour chaque véhicule et on dresse un classement par segment de marché.

Dans la catégorie des autos sport de luxe, c’est la Porsche 718 qui a remporté le titre du Meilleur achat en 2019. La 718 à propulsion, disponible en coupé Cayman et en décapotable Boxster, offre de nombreuses déclinaisons, dont celle de base équipée d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui produit 300 chevaux. On peut choisir entre une boîte manuelle à six rapports ou bien une boîte automatisée PDK à sept rapports. Les 718 T, bientôt disponibles au Canada, représentent des éditions épurées des versions de base. Les 718 Cayman S et 718 Boxster S misent plutôt sur une cylindrée de 2,5 litres et 350 chevaux, alors que les versions GTS profitent de 365 chevaux. Ces dernières peuvent accélérer de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes.

Toutefois, la Porsche 718 nous emballe surtout par son comportement routier sublime. C’est une voiture parfaitement bien équilibrée, avec une dynamique de conduite surpassant même celle de la 911. On aime aussi la Porsche 718 pour sa qualité de finition et d’assemblage sans reproche, l’ergonomie de son habitacle et son style résolument sportif. Elle se détaille à partir de 63 700 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place dans la catégorie des autos sport de luxe, on retrouve les éditions M de la BMW Série 2 (PDSF à partir de 47 200 $). La M240i propose 335 chevaux et un rouage intégral en option, alors que la M2 Competition déballe 405 chevaux et s’avère tout un bolide.

La troisième place revient à la Chevrolet Corvette (PDSF à partir de 65 095 $), disponible en coupé et en décapotable. La légendaire bagnole sport de GM crache 455 à 755 chevaux, selon la version, et réalise des performances débridées à un prix relativement abordable.

Toyota et Kenworth collaborent sur un poids lourd à l’hydrogène

La division nord-américaine du géant japonais Toyota s’associe avec le manufacturier Kenworth pour mettre au point un camion lourd n’émettant aucune émission polluante.

Une dizaine d’unités du Kenworth T680 recevront une motorisation à piles à combustible conçue avec l’expertise de Toyota, et seront utilisées dès 2020 dans les ports de Los Angeles en Californie. Ces camions assureront le transport de marchandises vers des villes telles qu’Ontario et San Bernardino en n’émettant que de la vapeur d’eau.

« C’est une excellente opportunité pour Kenworth et Toyota de travailler ensemble afin d’explorer et de mener le développement des technologies avancées zéro émission qui jouera un rôle crucial dans le transport commercial du futur, » a cité Mike Dozier, directeur général de Kenworth et vice-président de PACCAR.

Peu de détails techniques ont été annoncés concernant la motorisation électrique de ces T680, mais on évalue la puissance aux roues à 560 chevaux. En comparaison, des moteurs à combustion d’une puissance variant entre 320 et 605 chevaux – et un couple variant de 1 150 à 2 050 livres-pied – sont disponibles dans le T680 régulier. De plus, on estime l’autonomie des camions à environ 300 milles (480 kilomètres) entre les pleins d’hydrogène, et une vitesse de pointe limitée à 65 mi/h (104 km/h).

Selon Kenworth, le T680 est son camion lourd le plus aérodynamique et le plus avancé en matière de technologie. En effet, il peut être équipé de caractéristiques de sécurité avancées telles qu’un régulateur de vitesse intelligent, une atténuation de collision frontale, d’un avertissement de sortie de voie et d’une détection latérale d’obstacles.

Évidemment, la mise en place d’une infrastructure de ravitaillement doit également être effectuée. Par contre, les deux constructeurs et le port de Los Angeles profitent d’une subvention de 41 millions $ US du California Air Resources Board pour accomplir leur projet. Au cours des prochaines années, on pourrait constater une nette amélioration au chapitre des émissions polluantes dans l’industrie du transport, ce qui est une excellente nouvelle.

Subaru Legacy 2019 : cinq choses à savoir

À une époque où les ventes de berlines plongent, la Subaru Legacy continue de connaître un certain succès et ce n’est pas étonnant.

Grâce à ses caractéristiques, la voiture intermédiaire de Subaru a toujours su se positionner dans une niche particulière tout en conservant son lot de fidèles, un exploit de plus en plus rare de nos jours.

Voici quelques caractéristiques intéressantes de la Subaru Legacy 2019.

Un rouage intégral de série
Voilà l’élément-clé qui a toujours permis à la Legacy de se distinguer de ses rivales. Toutes les Legacy comptent sur un excellent rouage intégral à prise symétrique, l’un des systèmes les plus efficaces sur le marché, qui permet à la voiture de conserver son aplomb, peu importe la chaussée.

La Legacy prouve que l’on peut retrouver le plaisir et l’efficacité des VUS dans une voiture, et c’est ce que ses amateurs apprécient.

Un prix compétitif
Malgré son rouage intégral et une généreuse liste d’équipements de série, la Legacy demeure concurrentielle côté prix par rapport,entre autres, à la Honda Accord ou la Toyota Camry, toutes offertes uniquement en version à traction. Elle est vendue avec un bon choix de versions, notamment Sport qui ajoute quelques éléments esthétiques rehaussant son style, comme des jantes exclusives de 18 pouces.

La Legacy 2019 est offerte à partir de 26 760$.

Deux moteurs offerts
La majeure partie des Legacy sont équipées d’un moteur quatre cylindres de 2,5 litres et comme c’est la tradition chez Subaru, il est positionné à l’horizontale ou à plat en termes plus simples. Selon Subaru, cette configuration est optimale pour un moteur puisqu’elle permet d’éliminer les vibrations et d’installer le moteur plus bas dans le châssis, ce qui abaisse le centre de gravité et améliore les dynamiques de conduite. Toutefois, beaucoup d’acheteurs critiquent la consommation d’huile assez élevée pour ce type de moteur.

Jumelé à une transmission à variation continue (CVT), ce moteur de 175 chevaux représente un bon compromis entre puissance et consommation. Au sommet de la gamme, on retrouve une version Limited qui peut être équipée d’un six cylindres dont la puissance se situe à 256 chevaux pour 247 lb-pi de couple.

Un habitacle plus à la page
Ces dernières années, Subaru s’est attardée à améliorer la qualité de ses habitacles. On a revu l’ergonomie du tableau de bord et des commandes tout en ajoutant des matériaux souples aux endroits sensibles afin de rehausser l’impression de luxe. Les modèles plus cossus ont droit au système d’infodivertissement qui comprend un écran tactile de huit pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto

Et le EyeSight?
Offert maintenant dans pratiquement toutes les versions, le système EyeSight agit comme une seconde paire d'yeux et augmente votre niveau de sécurité sur la route grâce à ses quatre technologies : un système de freinage précollision, de louvoiement et de déviation de trajectoire, de gestion d'accélération précollision ainsi qu’un régulateur de vitesse intelligent.

La Legacy compte également sur un excellent groupe motopropulseur et un rouage intégral efficace, ce qui en fait l’une des berlines intermédiaires des plus agréables à conduire.

Volvo S90 T8 eAWD 2018 : l’excellence par le design

Bien que la marque suédoise Volvo soit reconnue pour ses familiales et – plus récemment – ses VUS, elle produit également de belles berlines technologiquement avancées, telle que la S90 de taille intermédiaire.

La dernière génération est en vente depuis quelques années maintenant, et depuis 2018, elle n’est disponible au Canada qu’en version à empattement allongé. C’est simplement parce que la S90 vendue chez nous provient d’une usine en Chine, un pays bizarrement très friand de berlines allongées. Ça prend un œil averti pour distinguer une S90 2017 à empattement ordinaire sur la route, qui ne diffère que par la longueur de ses portes arrière.

La Volvo S90 2018 doit confronter l’Audi A6, la BMW Série 5 et la Mercedes-Benz Classe E, trois berlines très bien abouties. Contrairement à ce trio germanique qui propose une variété de motorisations, y compris des V8 biturbo dépassant les 600 chevaux, chaque Volvo est équipée d’un quatre cylindres de 2,0 litres – avec différents niveaux de puissance.

D’un point de vue rationnel, c’est logique. Sur notre marché, le moteur turbocompressé de base s’appelle T5 et produit 250 chevaux, alors que le T6 obtient un compresseur volumétrique et un turbo pour développer 316 chevaux. Le T8 au sommet de la famille de moteurs Drive-E ajoute un système hybride rechargeable avec un moteur électrique de 87 chevaux, faisant grimper la puissance combinée à 400 chevaux. Le site média de Volvo parle de 402 étalons tandis que le site public mentionne 400, mais bon, c’est un détail sans importance.

La motorisation T8 produit un couple total de 472 livres-pied, qui devrait normalement procurer des décollages très rapides à la S90. Vrai, la grande berline se montre dégourdie lors des accélérations soutenues, et Volvo avance un 0-100 km/h de 4,8 secondes, mais ça, c’est en activant le mode de conduite Dynamic. Autrement, le groupe propulseur n’est aucunement pressé de déballer sa puissance maximale, et l’on ne sent pas la S90 aussi rapide que sur papier.

Pas de problème, puisque la mission de la voiture est d’être douce, silencieuse et confortable avant toute autre chose. Et c’est le cas, même si le moteur à quatre cylindres n’émulera jamais le raffinement et le muscle d’un bon six cylindres.

En branchant la Volvo S90 T8 eAWD 2018 dans une borne de 240 volts, les batteries peuvent être chargées à bloc en trois heures et procurent une autonomie maximale en conduite 100% électrique de 34 kilomètres. Ce n’est pas beaucoup, mais l’autonomie électrique de la BMW 530e xDrive est estimée à 24 km, alors que l’Audi A6 2019 redessinée et sa motorisation hybride légère ne peut être branchée. La Mercedes-Benz Classe E n’offre également pas de variante rechargeable pour l’instant.

Oui, la S90 peut couvrir des distances d’environ 30 km sans utiliser une goutte d’essence super, mais à l’instar de tous les autres véhicules hybrides rechargeables, la motorisation électrique consomme les électrons beaucoup plus rapidement à cause des vitesses plus élevées. Toutefois, pour se promener en ville, qui comprend des arrêts et des décollages fréquents, la Volvo peut s’avérer drôlement efficace. La consommation mixte ville/route est évaluée à 8,1 L/100 km, et nous avons enregistré une moyenne de 6,3 L/100 km lors de notre essai en branchant la voiture toutes les nuits.

La Volvo S90 2018 se démarque du style conservateur des berlines allemandes par son design intérieur et extérieur. On retrouve beaucoup d’espace dans l’habitacle, exception faite du dégagement pour la tête à cause d’une ligne de toit plutôt basse. L’empattement long rend les places arrière très accommodantes, et l’occupant côté passager peut avancer le siège avant grâce à des commandes électriques afin de s’étirer les jambes davantage. Comme c’est le cas dans presque tout véhicule Volvo, les sièges sont étonnamment confortables et procurent un excellent soutien. Ils figurent parmi les meilleurs de l’industrie.

Le système multimédia Sensus du constructeur comprend un écran tactile de neuf pouces qui fait bonne figure, mais profiterait d’une meilleure réactivité au toucher du doigt. La puissance de traitement du système est également décevante, alors que des fonctions comme activer le chauffage des sièges et du volant sont lentes à apparaître à l’écran. Presque toutes les commandes de climatisation doivent être réglées à l’écran, une opération de plusieurs étapes qui s’avère très distrayante en conduisant. En hiver, le système est encore plus lent. Au moins, il y a beaucoup de fonctionnalités, et l’intégration Apple CarPlay et Android Auto figure de série.

En revanche, l’instrumentation entièrement numérique du conducteur est facile à lire et comprend des directions pas-à-pas tout en affichant la carte, très pratique. La chaîne audio Bowers & Wilkins optionnelle, que l’on retrouve dans la version Inscription essayée, est un délice auditif, et une application mobile Volvo peut démarrer la voiture à distance, déverrouiller les portes et envoyer une destination au système de navigation, entre autres.

La S90, qui inclut un rouage intégral de série au Canada, se détaille à partir de 59 950 $ avant les frais de transport et de préparation, soit quelques milliers de moins que les berlines allemandes. La variante T8 eAWD Inscription est disponible à partir de 74 950 $, éligible donc pour un rabais gouvernemental maximal de 4 000 $ au Québec et d’au plus 2 500 $ en Colombie-Britannique. La BMW 530e xDrive coûte environ 3 000 $ de moins avant de cocher des options.

Il y a beaucoup de choses à aimer à propos de la Volvo S90 2018. Elle est douce et extrêmement confortable, procurant une expérience de conduite apaisante et recherchée par les acheteurs de voitures de luxe. Par contre, la motorisation T8 n’est pas une option incontournable et ne rend pas la berline plus agréable, surtout si l’on parcourt les autoroutes sur une base régulière. Il y a aussi des problèmes de fiabilité et de qualité d’assemblage sur lesquels Volvo doit se pencher, puisque la marque croupit parmi les derniers rangs dans l’étude de qualité initiale de J.D. Power.

Outre les magnifiques sièges et le design séducteur, il n’y a rien ici pour provoquer des sueurs froides chez la concurrence allemande. Par contre, il y a à peine quelques années, Volvo n’était même plus « sur la mappe » dans le segment des voitures de luxe intermédiaires, mais doit maintenant être considérée comme une rivale de taille.

Le voici, le Ford Explorer 2020

Quelques jours avant son dévoilement officiel au Salon de l’auto de Detroit, Ford a publié les premières images de l’Explorer 2020.

Présenté sous une toute nouvelle génération, l’Explorer 2020 adopte un design qui se dissocie du modèle actuel tout en conservant un air de famille bien clair.

Un nouveau moteur… et une version hybride
Sous le capot, l’Explorer dit adieu au V6 atmosphérique qui lui servait de motorisation de base. Le moteur d’entrée de gamme devient plutôt un bloc à quatre cylindres turbo de 2,3 litres, lequel sera jumelé à une boîte automatique à 10 rapports.

Ford n’a pas encore confirmé la puissance de ce moteur pour 2020, mais le constructeur prédit une puissance de 300 chevaux et un couple de 310 livres-pied. Notons que cette mécanique est déjà offerte en option avec l’Explorer 2019, mais sa puissance est limitée à 280 chevaux.

Pour 2020, le Ford Explorer proposera désormais un nouveau moteur à six cylindres turbocompressé de 3,0 litres. Bien que plus petite que le moteur de 3,5 litres qu’elle remplace, cette motorisation optionnelle devrait offrir des performances supérieures, estime Ford. Le constructeur parle d’une puissance (estimée pour le moment) de 365 chevaux et d’un couple de 380 livres-pied.

Ford a aussi brièvement confirmé qu’une variante hybride sera commercialisée, mais les détails quant à cette nouvelle version n’ont pas été dévoilés. Rappelons qu’en mars dernier, Ford avait annoncé que tous ses VUS allaient être offerts avec une version hybride ou hybride rechargeable dès 2020.

Finalement, pour les amateurs de performance, sachez que l’Explorer sera aussi commercialisé en variante ST, comme c’est dorénavant le cas pour l’Edge.

Plus de techno
Plus léger que le modèle qu’il remplace, l’Explorer 2020 sera livré de série avec l’ensemble Ford Co-Pilot 360, regroupant plusieurs technologies d’aide à la conduite telles que l’avertissement de présence dans les angles morts, le système de maintien de voie et l’assistance précollision avec système de freinage d’urgence automatique.

Parlant de technologie, l’Explorer 2020 sera désormais disponible avec un écran tactile vertical de 10,1 pouces intégrant la dernière génération du système multimédia SYNC.

Le VUS américain sera aussi équipé d’un régulateur de vitesse adaptatif capable d’identifier les panneaux de signalisation et pourra aussi se stationner de lui-même à la simple pression d’un bouton.

Et pour les amateurs de musique, Ford précise que l’Explorer 2020 sera aussi livrable avec un système audio à 14 haut-parleurs de 980 watts!

Construit aux États-Unis, le Ford Explorer 2020 arrivera chez les concessionnaires l’automne prochain.

La Toyota Supra 2020 sera au Salon de l’auto de Montréal

Il y aura de la grande visite au Salon de l’auto de Montréal cette année! Toyota a confirmé qu’elle allait y présenter la Supra, l’un des modèles les plus attendus dans l’industrie automobile en 2019.

Si la nouvelle surprend autant, c’est notamment parce que le dévoilement mondial de la Supra n’a pas encore été réalisé. Toyota lèvera le voile sur la nouvelle génération de la Supra le 14 janvier prochain, dans le cadre de l’ouverture du Salon de Detroit.

Trois jours plus tard, le 17 janvier, Toyota profitera ainsi de l’ouverture du Salon montréalais pour présenter sa nouvelle Supra en primeur canadienne.

Toyota a aussi confirmé que la Corolla berline 2020 sera également dévoilée pour une première fois au Canada au Salon de l’auto de Montréal.

Un retour très attendu
Véritable icône de performance chez Toyota, la Supra s’apprête à faire un retour après une absence de plus de 15 ans.

Cette fois, Toyota s’est associée avec BMW pour développer ce véhicule. La nouvelle génération de la BMW Z4 nous donne d’ailleurs une bonne idée du gabarit et des performances qu’offrira la Supra.

Les deux véhicules partageraient notamment la même motorisation, un bloc à six cylindres en ligne de 3,0 L jumelé à une boîte automatique.

On aura plus de détails au sujet de la nouvelle Supra dès la semaine prochaine, à l’ouverture presque simultanée des Salons de Detroit et de Montréal.

Hyundai Elevate Concept : un autorobot sur pattes pour les premiers répondants

Comme chaque année, le Consumer Electronics Show (CES) 2019 nous en montre plein la vue. Hyundai y a présenté cette semaine un véhicule plutôt étrange. Il s’appelle le Elevate Concept, et il servirait à aider les premiers répondants lors d’une catastrophe naturelle.

Bien que le véhicule ressemble étrangement à l’épeurant robot de l’épisode Metalhead dans la série Black Mirror, Hyundai affirme que son Elevate représenterait le véhicule idéal pour affronter les terrains les plus coriaces de la planète.

Des roues comme pattes
Lorsqu’il roule normalement, l’Elevate a l’allure classique d’une automobile, ou du moins, il roule sur quatre roues. En réalité, il est une énorme boîte carrée sur laquelle on a ajouté des phares et des clignotants.

Entièrement alimenté par un moteur électrique, l’Elevate peut se soulever, tel un animal quadrupède, et transformer ses roues en pattes articulées, lui permettant de franchir des obstacles normalement impossibles à atteindre, même avec un bon véhicule hors route.

Il serait apte à rouler à une vitesse de pointe de plus de 100 km/h, tout en pouvant franchir une tranchée de plus de cinq pieds en largeur, ou même de grimper un muret, aussi de cinq pieds. Pendant ce temps, son habitacle demeure parfaitement stable. Ses jambes articulées disposent de cinq positions différentes, permettant au véhicule de s’adapter en temps réel à la surface qu’il parcourt.

Si vous êtes autant terrifié que nous par ce concept, sachez qu’il ne s’agit – du moins, pour le moment – d’un simple exercice de design et d’ingénierie. Le véhicule n’est aucunement prêt à être commercialisé. La question qui tue : si ce véhicule venait vous sauver la vie lors d’un tremblement de terre, seriez-vous prêt à l’accepter dans la société?

Uber et Bell Helicopter : un service de taxi drone dès 2023

De tous les concepts qui ont retenu notre attention dans le cadre du CES 2019 à Las Vegas, ce taxi drone présenté par Uber avec la collaboration de Bell Helicopter remporte la palme.

Plus grand que nature, le concept baptisé Bell Nexus s’apparente à un hélicoptère futuriste 100% électrique, mais la grande différence est que tel un drone, il dispose de six hélices pivotantes. On croirait voir un véhicule sorti tout droit d’un jeu vidéo!

Ce taxi drone peut embarquer de quatre à cinq passagers et si la présence d’un pilote sera requise initialement, on vise la conduite autonome dans un avenir assez rapproché.

Avec les problèmes de congestion qui ne cessent d’augmenter dans les grandes villes, on croit qu’un tel mode de déplacement devient nécessaire et que ce service serait fortement en demande. Imaginez-vous faire le trajet de Boucherville au centre-ville de Montréal en trois minutes!

Uber, via sa filiale Uber Elevate, travaille depuis des années sur plusieurs projets de drones, mais c’est la première qu’on présente un concept fonctionnel au grand public. L’entreprise compte offrir le service dès 2023. Des premiers tests ont déjà débuté, selon les dirigeants.

L‘ère de la voiture volante n’est peut-être pas si loin!

La MINI Cooper électrique arrive bientôt

Ça fait quelque temps que MINI nous parle de sa prochaine voiture électrique. Et il y de fortes chances qu’elle arrive d’ici la fin de cette année.

Celle-ci soulignera le 60ième anniversaire du constructeur. MINI affirme même qu’elle serait aussi rapide et amusante à conduire qu’une MINI Cooper S à essence, faisant d’elle la première sportive compacte à ne plus dépendre du pétrole.

Une mécanique connue
Sans surprise, la MINI électrique empruntera sa technologie à BMW, plus précisément à la BMW i3s, qui fait recours à un moteur électrique de 181 chevaux et un couple de 199 lb-pi. Rappelons-le, MINI avait déjà commercialisé une déclinaison électrique nommée la MINI E en 2008.

De telles spécifications ressemblent drôlement au moteur 2,0 litres turbo à essence de la MINI Cooper S actuelle, qui développe à elle seule 189 chevaux. Bien entendu, une Cooper électrique serait beaucoup plus lourde en raison des batteries, mais le couple instantané du moteur à électrons et l’absence d’une boîte de vitesses compenseraient pour ce léger défaut. On s’attend donc à des accélérations semblables.

Esthétiquement, une MINI électrique ne serait pas très différente que sa déclinaison à essence, car elle reposerait sur la même plate-forme (la UKL1) qui avait été conçue en prévision de potentielles VÉ chez BMW.

Toutefois, contrairement à la BMW i3, qui ne dispose que d’environ 200 km d’autonomie, la future MINI électrique pourrait rouler jusqu’à 321 km sur une pleine charge. C’est bien, mais rendu à la fin de l’année 2019, les VÉ auront déjà beaucoup évolué. Au moment d’écrire ces lignes, la Chevrolet Bolt EV dispose de 383 km d’autonomie, le Hyundai Kona électrique, 410 km d’autonomie, et Nissan vient tout juste dévoiler une LEAF PLUS, octroyant à son propriétaire jusqu’à 363 km d’autonomie électrique.

Bien entendu, nous sommes encore au stade des pourparlers. Les choses pourraient changer au fur à mesure qu’on approche de sa date de sortie. Chose certaine, une MINI à batterie s’en vient, et elle promet d’être tout aussi divertissante à conduire que les Cooper S qui l’ont précédée!

Voici la Porsche 911 Carrera Cabriolet 2020

Au mois de novembre dernier, au Salon de Los Angeles, Porsche dévoilait la toute nouvelle génération de sa 911, mieux connue par les connaisseur par son nom code, la 992.

Et comme pour chaque nouvelle mouture de la légende, les multiples variantes du modèle en découleront petit à petit. Porsche vient d’ailleurs de lever le voile sur la déclinaison Cabriolet des 911 Carrera S et Carrera 4S 2020.

Rapide
Sans surprise, la Cabriolet est sensiblement la même bagnole, mais sans le toit. Ce qui veut dire que comme sa sœur, elle est très rapide!

Grâce à son moteur six cylindres à plat de 3,0 litres suralimenté par un turbocompresseur, la Carrera S Cabriolet développe pas moins de 443 chevaux. Une fois équipée de la boîte automatique à double à embrayage à huit rapports (PDK), elle bondit de 0-100 km/h en seulement 3,9 secondes! Et la 4S, elle? 3,7 secondes, grâce à son rouage intégral.

Pour mettre les choses en perspective, la Porsche 911 Turbo cabriolet actuelle – l’une des 911 les plus rapides de la gamme – accomplit le 0-100 km/h en seulement 3,3 secondes. Cette nouvelle Carrera « de base » n’est donc pas très loin! Sachez aussi, chers passionnés, qu’une boîte manuelle à sept rapports est également offerte pour la Cabriolet.

Capable de baisser leur toit en seulement 12 secondes et ce, jusqu’à une vitesse de 50 km/h, les Porsche 911 Carrera S et 4S Cabriolet 2020 arriveront dans les concessions canadiennes vers la fin de l’été prochain aux prix de 143 700 $ pour la Carrera S Cabriolet et de 152 100 $ pour la Carrera 4S Cabriolet.

Voyez en action la vedette québécoise du Salon de l’auto de Montréal

À peine quelques jours avant la présentation officielle de la Felino cB7R dans le cadre du Salon international de l’auto de Montréal, Antoine Bessette prouve à tous que sa dernière création roule véritablement dans une vidéo.

En plus de la voir en action sur une route de campagne, on l’aperçoit en mouvement à proximité du Casino de Montréal. De brèves séquences présentent le spectaculaire habitacle.

Au Salon de l’auto, elle sera l’une des trois vedettes de la Boîte noire en compagnie d’une Bugatti Chiron et d’une Koenigsegg Agera RS.

Homologable pour la route, la cB7R est animée par un V8 de 7,0 L qui développe 700 chevaux-vapeur. Pour atteindre les 100 km/h, 2,9 secondes suffisent.

Il faut débourser environ 350 000 $ pour en obtenir une.

Pilote automobile, Antoine Bessette se trouve à la tête de l’entreprise située à Laval.

Nissan dévoile une LEAF PLUS à autonomie prolongée

Alors que sa première apparition était prévue dans le cadre du dernier salon de l’auto de Los Angeles, c’est finalement au Consumer Electronics Show 2019 (CES) que Nissan a décidé de dévoiler en première mondiale sa LEAF PLUS 2019, une version dotée d’une autonomie supérieure par rapport à la Leaf régulière.

Cette dernière s’ajoute à la gamme LEAF, elle ne remplace donc pas la version régulière dont la seconde génération a été introduite l’an passé.

Cette fois, la LEAF pourra rivaliser directement avec la Chevrolet Bolt EV et la Tesla Model 3 en matière d’autonomie, mais son prix se rapprochera également de celui de ses nouvelles rivales.

Baptisée officiellement « e+ » en référence à sa batterie dotée d’une densité d’énergie supérieure, elle sera toutefois commercialisée au Canada sous le nom de « LEAF PLUS ». Cette version promet une autonomie supérieure d’environ 40% grâce à sa batterie de 62 kWh. Vous pourrez ainsi, selon Nissan, parcourir jusqu’à 363 kilomètres comparativement à 243 kilomètres dans le cas de la version classique.

Non seulement la LEAF PLUS peut parcourir une plus grande distance, mais elle est aussi plus performante. Son moteur passe à 160 kW, ou 214 chevaux, soit une puissance plus élevée de 45% par rapport à celle de la LEAF régulière.

Son couple est majoré à 250 lb-pi, ce qui se traduit par une meilleure accélération, surtout au chapitre de l’accélération de 80 à 120 km/h.

Similaire côté style
La Nissan LEAF PLUS n’apporte rien de majeur comme changement côté style, si ce n’est que de l’avant qui a été retravaillé et à quelques accents bleutés. Pour le reste, seul l’emblème LEAF PLUS situé sur le couvercle de recharge et le coffre permettra de l’identifier rapidement. Elle aussi plus haute de cinq millimètres en raison de ses jantes de 16 pouces.

« La Nissan LEAF e+ est une version encore plus améliorée de la LEAF : elle offre aux clients plus d’options en matière de puissance et d’autonomie », a expliqué Denis Le Vot, vice-président sénior et président du comité de direction de Nissan en Amérique du Nord. « Les clients peuvent désormais choisir dans la gamme une motorisation et une batterie correspondant parfaitement à leurs besoins, ce qui rend la Nissan LEAF encore plus pratique et plus attrayante ».

Avec cette seconde livrée, Nissan apporte un argument de taille à sa LEAF puisque vous pourrez opter pour l’une ou l’autre des versions en fonction de vos besoins et surtout, de votre budget. Chaque version aura sa propre désignation, soit S PLUS, SV PLUS et SL PLUS. Les prix seront dévoilés ultérieurement et le véhicule devrait être commercialisé en Amérique du Nord au printemps 2019.

Depuis la commercialisation du premier modèle en 2010, plus de 380 000 Nissan LEAF 100% électriques ont été vendues dans le monde.