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Genesis G70, Hyundai Kona et Ram 1500, gagnants des prix du NACTOY

Le comité du North American Car, Utility and Truck of the Year a dévoilé les gagnants de ses prix 2019 au Salon de l’auto de Detroit, et deux des trois proviennent de marques coréennes.

Le prix de la voiture de l’année du NACTOY a été remis à la Genesis G70 2019, une berline compacte sport-luxe introduite au cours de 2018. « Silhouette fabuleuse, techniquement raffinée, une suspension équilibrée et un niveau de qualité impressionnant. Une auto qui peut faire ce que les voitures américaines et japonaises n’ont pu faire dans la dernière décennie, » selon Antoine Joubert du Guide de l’auto. La Honda Insight et les Volvo S60/V60 figuraient parmi les finalistes.

Le prix de l’utilitaire de l’année du NACTOY a été décerné au Hyundai Kona et au Kona électrique 2019, un véhicule de taille sous-compact qui n’a pas tardé à faire sa niche au Canada et qui a été proclamé le Meilleur achat 2019 du Guide de l’auto dans son segment. « Tout simplement le bon véhicule au bon moment. Et avec l’addition de la version électrique, personne ne peut faire mieux dans ce segment, » selon Antoine Joubert du Guide de l’auto. L’Acura RDX et le Jaguar I-PACE figuraient parmi les finalistes.

Le prix du camion de l’année du NACTOY a été remis au Ram 1500 2019, entièrement redessiné, et qui a également remporté le Meilleur achat 2019 du Guide de l’auto dans la catégorie des camionnettes pleine grandeur. « Le Ram fusionne une ergonomie sans équivalent, un design moderne, une finition impressionnante et des groupes propulseurs robustes associés à des performances équilibrées, tout cela dans le monde ultra compétitif du segment des camionnettes une demi-tonne, » selon Marc Lachapelle du Journal de Montréal. Le Chevrolet Silverado 1500 et le GMC Sierra 1500 figuraient parmi les finalistes.

Ces trois véhicules ont été choisis par un panel de 54 journalistes automobiles provenant du Canada et des États-Unis, et qui comprend notamment Marc Lachapelle et Antoine Joubert du Guide de l’auto. Les membres du jury ont voté sur les finalistes basés sur le leadership dans leur segment, l’innovation, le design, la sécurité, le comportement routier, l’agrément de conduite et le rapport qualité-prix.

Ram HD 2019 : FCA dévoile son nouveau pickup le plus costaud

Alors que le Ram 1500 de nouvelle génération est déjà populaire au pays, voilà que FCA dévoile la version Heavy Duty de sa camionnette pleine grandeur dans le cadre du Salon de l’automobile de Detroit.

De série, les Ram 2500 et 3500 Heavy Duty 2019 seront animés par le V8 HEMI de 6,4 L qui génère 410 chevaux-vapeur et un couple de 429 livres-pied. Il travaille conjointement avec une boîte automatique à huit rapports.

En revanche, le bloc le plus intéressant est assurément le six cylindres Cummins turbodiesel de 6,7 L. En plus de produire 400 chevaux-vapeur, il peut se vanter d’avoir un couple s’élevant jusqu’à 1 000 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à six rapports.

Une version modérée de ce moteur diesel est également proposée. Sa puissance et son couple se chiffrent respectivement à 370 chevaux-vapeur et 850 livres-pied. Le tout est transmis aux roues grâce à une boîte automatique différente de celle offerte avec la version la plus radicale de ce moteur Cummins.

En ce qui concerne les capacités de ce nouveau pickup, notons qu’il peut remorquer jusqu’à 15 921 kilogrammes et (35 100 lb) que sa boîte peut transporter une charge allant jusqu’à 3 484 kilogrammes (7 680 lb).

Par rapport à la génération précédente, le poids total a été réduit de 65 kilogrammes (143 lb) grâce à l’optimisation des matériaux notamment au chapitre du capot et de la motorisation.

Le système multimédia, baptisé Uconnect par FCA, est lié à un écran tactile pouvant aller jusqu’à 12 pouces.

C’est au Mexique, dans la ville de Saltillo qu’il sera assemblé.

Le moment de son arrivée en concession n’a pas été précisé. Il en est de même pour les prix.

Un nouveau Power Wagon
La version Power Wagon continue d’être disponible. Ce robuste pickup est doté d’une suspension plus élevée, de différentiels avant et arrière à verrouillage, d’une barre antiroulis, d’un treuil de 5 443 kilogrammes (12 000 lb) et d’une caméra sur 360 degrés.

Le nouveau Kia Telluride 2020 a l’air prêt pour la guerre

Constatant la forte demande pour des VUS de plus gros gabarit, Kia a profité de l’ouverture du Salon de l’auto de Detroit pour présenter son nouveau Telluride.

Pensé et construit aux États-Unis, le Telluride est le plus gros Kia jamais construit, point à la ligne. Capable d’accueillir jusqu’à huit occupants, il propose un design robuste qui se démarque habilement de ce qui est offert par la concurrence.

Parlant de concurrence, le nouveau Telluride viendra jouer dans les plates-bandes de modèles comme le Honda Pilot, le Ford Explorer et le nouveau Hyundai Palisade, pour ne nommer que ceux-là.

Sous le capot, Kia fait appel à un moteur V6 de 3,8 litres développant une puissance de 291 chevaux et un couple de 262 lb-pi. C’est suffisant pour permettre au Telluride une capacité de remorquage de 2 268 kilogrammes (5 000 livres).

Le Telluride 2020 promet un maximum de confort grâce à une suspension indépendante aux quatre roues, et à l’arrière, le VUS sera équipé d’un système de nivellement qui ajuste automatiquement la hauteur de la caisse en fonction de la charge à bord.

Kia parle aussi un habitacle haut de gamme orné de cuir Nappa et de garnitures au look d’aluminium brossé et de bois fini mat. Le Kia Telluride mettra aussi l’emphase sur la technologie avec un paquet de systèmes d’aide à la conduite, de la détection des angles morts à l’assistance de maintien de voie en passant par le freinage automatique en cas de collision imminente.

La technologie est aussi disponible pour le divertissement des occupants, notamment via un écran tactile optionnel de 10,25 pouces. On offre aussi un système de recharge sans fil pour téléphone cellulaire et un gros total de six ports USB.

Le Kia Telluride sera commercialisé en tant que modèle 2020 et devrait arriver chez les concessionnaires au courant de l’année.

Infiniti QX Inspiration : c'est officiel, l'avenir d'Infiniti est électrique

DETROIT (Michigan) – L’une des grandes vedettes du Salon de Detroit 2019 est le concept du tout premier VUS électrique d’Infiniti, le QX Inspiration. Il vient tout juste d’être dévoilé au public en grande primeur mondiale.

Il fait bon de voir Infiniti passer du côté de l’électrification, car jusqu’à maintenant, aucun de ses véhicules ne l’était. Mais bien qu’on s’attende à enfin connaître l’autonomie de ses batteries, son prix de vente et ses spécifications techniques, Infiniti a plutôt choisi de demeurer discret avec son dernier bébé.

Les fondations d’une nouvelle marque
En fait, ce que le constructeur nippon tente de nous faire comprendre avec ce concept, c’est qu’il planifie d’électrifier une toute nouvelle gamme de véhicules électriques (VÉ) dans un avenir rapproché. Le QX Inspiration est, en d’autres mots, la mascotte de cette nouvelle vision.

Grâce à la collaboration du montréalais Karim Habib à la tête du design chez Infiniti, on propose avec ce concept une nouvelle école de pensée en ce qui a trait au design automobile. Après tout, la voiture électrique n’altèrera pas le parc automobile que sur le plan environnemental, mais modifiera aussi sa mécanique, son style et son ergonomie. Le QX Inspiration représente donc le prochain « look » des produits Infiniti.

En éliminant presque entièrement les composantes mécaniques associées au moteur à combustion, on augmente davantage l’espace de l’habitacle, permettant à des véhicules à gabarit compact de profiter d’un espace intérieur ressemblant à certains véhicules intermédiaires. D’ailleurs, le QX Inspiration n’est pas très gros, ne mesurant que 4 650 mm, ce qui est un peu plus court qu’un Audi Q5. On pourrait toutefois s’attendre à des dimensions d’habitacle semblable à un Q8.

Rien de technique
Bien qu’on soit un peu déçu de ne pas pouvoir vous partager de données techniques au sujet de ce véhicule, Infiniti promet néanmoins un bolide très performant, octroyant à son propriétaire une liberté absolue en matière d’autonomie grâce à la technologie e-POWER du constructeur. Bien entendu, ce VUS sera muni d’un rouage intégral en raison de ses deux moteurs électriques.

Après ce qu’on vient de voir avec le concept Nissan IMs – une berline électrique ultra puissante permettant de rouler jusqu’à plus de 600 km avec une seule charge – il y a de fortes chances que le QX Inspiration emprunte certaines de ses composantes. Il ne serait pas fou de croire à des spécifications semblables, mais rien n’est confirmé par le constructeur à ce sujet.

Chose certaine, avec la récente annonce d’une LEAF PLUS, d’une éventuelle berline entièrement électrique et le dévoilement de ce concept, on sent que le groupe Nissan/Infiniti, ainsi que son partenaire Mitsubishi Motors, croit en la technologie électrique comme mode principal de propulsion, et prévoit s’en servir à toutes les sauces.

Après tout, le constructeur a donné naissance à la LEAF, l’une des voitures électriques les plus vendues de la planète. Ce que nous voyons ici n’est que la suite logique des choses.

Nissan IMs concept : une berline électrique de 483 chevaux

Au Salon de Detroit, on s’attendait à voir des véhicules électriques, des VUS, d’autres VUS et peut-être même des camionnettes. Mais pas une berline. Surtout pas une berline Nissan entièrement électrique!

Bon, il s’agit, bien entendu, d’un concept. Nous ne croyons pas que ses sièges pivotants se rendront dans le véhicule de production, mais ce qu’il faut retenir de la Nissan IMs concept, c’est qu’elle développera – si elle sera commercialisée un jour – 483 chevaux, avec un couple de 590 lb-pi. Rien de moins.

L’avenir de la berline semble bien se porter
Selon Nissan, le fait que la configuration à batterie de ce concept lui octroie une nette augmentation de l’espace dans l’habitacle lui permettra d’être une berline aussi spacieuse qu’un VUS. C’est pourquoi le constructeur déclare que l’IMs se classera dans un tout nouveau segment qu’on nomme la berline sport surélevée.

Outre le jargon marketing, ça fait du bien de voir qu’il y a encore un avenir pour la bonne vielle bagnole à quatre portières. Dans le cas de ce concept, on propose donc une motorisation entièrement électrifiée composée de deux moteurs électriques (avant et arrière). La Nissan IMs est donc munie d’un rouage intégral de série.

Grâce à sa batterie de 115 kWh, on propose non seulement des performances dignes des berlines sport les plus rapides de l’industrie, mais aussi d’une autonomie pouvant aller jusqu’à 610 km par charge.

Bien qu’elle soit encore qu’au stade de concept, la Nissan IMs incarne le nouveau langage de design de Nissan par ses lignes horizontales et son allure angulaire, incorporant le fameux toit flottant qu’on a vu apparaître sur d’autres véhicules du constructeur par le passé, comme le Murano et la Maxima.

L’habitacle du concept représente aussi le futur des produits Nissan par sa cabine de style « lounge » incorporant un tableau de bord entièrement numérique, intégrant les plus récentes technologies en matière de conduite autonome et de connectivité, mais aussi de réalité augmentée permettant de mieux percevoir les objets en dehors de notre champ de vision. Nissan nomme la technologie « Invisible-to-Visible ».

En réalité, la planche de bord est constituée de quatre écrans compacts. Elle affiche l’information à l’horizontale afin de s’adapter aux mouvements naturels de l’œil. La berline IMs pourrait même analyser les expressions faciales et la posture du conducteur afin de déterminer s’il est apte à conduire. Elle prend automatiquement le contrôle lorsque cela se produit.

C’est en effet de la technologie de pointe, mais ce qui retient notre attention, c’est que contrairement à plusieurs constructeurs, Nissan ne mise pas que sur des VUS pour l’avenir de son entreprise. Surtout, nous remarquons avec ce concept que les véhicules électriques évoluent à un rythme beaucoup vite qu’on n’aurait pu l’imaginer!

La Toyota Supra est officiellement de retour

Ça y est. Après des années de rumeurs, Toyota a levé le voile sur la version de production de la nouvelle Supra 2020 au Salon de l’auto de Detroit.

Comme les générations précédentes de la Supra, il s’agit d’un modèle sport qui devient automatiquement le nouveau modèle phare de la marque japonaise. Faut dire que chez Toyota, mis à part la petite 86, les amateurs de performance n’avaient pas grand chose à se mettre sous la dent.

Tout ça est heureusement sur le point de changer.

Équipée d’un moteur à six cylindres en ligne turbocompressé de 3,0 litres emprunté à BMW, la Toyota Supra 2020 propose une puissance de 335 chevaux ainsi qu’un couple de 365 livres-pied.

Jumelée à une boîte automatique à huit rapports, cette motorisation permet à la Supra 2020 de passer de 0 à 96 km/h en 4,1 secondes et d’atteindre une vitesse maximale limitée électroniquement à 250 km/h.

N’en déplaise aux puristes, la nouvelle Supra ne sera d’ailleurs disponible qu’avec une boîte automatique. Aucune manuelle au menu. Toyota se défend en soulignant que sa boîte à huit rapports est nettement plus efficace, mais on entend déjà les soupirs de certains amoureux de la conduite à trois pédales.

Toyota se vante aussi d’offrir un différentiel actif qui module la répartition du couple entre les deux roues arrière. La suspension est également adaptative et s’ajuste au mode de conduite que vous adoptez.

Des airs de BMW
Cette nouvelle Supra, Toyota ne l’a pas construite toute seule. Il s’agit du résultat d’un partenariat avec le constructeur allemand BMW.

Les airs de famille entre la Supra 2020 et la nouvelle BMW Z4 sont d’ailleurs difficiles à ignorer. Les proportions sont sensiblement les mêmes, du coffre très court jusqu’au capot élancé en passant par un habitacle biplace compact.

Toyota a fait un travail plus qu’honorable pour concevoir un design à la fois excentrique et propre à Toyota. À l’intérieur, toutefois, les similarités avec BMW sont indéniables. Du système multimédia au levier de vitesses en passant même par les commandes sur les portières, tout est signé BMW.

La Toyota Supra 2020 arrivera chez les concessionnaires au courant de l’été. Son prix n’a pas encore été annoncé, mais Toyota nous le dit tout de suite, il ne s’agira pas d’une voiture sport pour les gens de la classe ouvrière…

Volkswagen pourrait être le plus grand manufacturier pour une 5e année

Le marché de l’automobile a pris un virage crucial depuis une trentaine d’années. On est passé d’un ensemble de grands fabricants pour la plupart indépendants à quelques géants qui regroupent plusieurs marques et qui comptent leurs profits par milliards. La course pour être le plus gros manufacturier est féroce et le podium se partage entre trois géants : Volkswagen, Toyota et Renault-Nissan-Mitsubishi.

Pour une cinquième année consécutive, Volkswagen risque de remporter le titre du manufacturier le plus important du globe de l’année 2018. Avec une croissance de 0,9% des ventes depuis l’an passé, le géant de l’automobile atteint un résultat historique de 10,83 millions de véhicules vendus dans le monde. Selon les analyses conclues par le groupe Volkswagen, les parts de marché en Asie, en Amérique du Sud, en Europe, en Chine et aux États-Unis sont en croissance, et ce, malgré les conflits commerciaux et politiques qui ont eu lieu tout au long de l’année 2018. Effectivement, la Russie remporte la palme de la meilleure croissance des ventes automobiles avec une augmentation de 19,8% de livraisons, suivie par l’Amérique du Sud avec une augmentation de 13,1%.

À contrario, le Mexique accuse une décroissance de 15,6% et l’Argentine de 22,4% des ventes comparativement à 2017, en raison du climat politique et économique difficile.

De plus, c’est sans surprise que l’on apprend que le segment des VUS occupe une place importante et croissante dans les ventes du constructeur.

Les chiffres partagés dans ce texte comprennent également les véhicules commerciaux fabriqués par le manufacturier. Les parts de marché des véhicules Audi ont pris du recul alors que les marques MAN et SEAT enregistrent des gains respectivement de 19% et 10%.

Toyota et Renault-Nissan-Mitsubishi n’ont pas publié leurs résultats.

Shelby GT500 2020 : Ford présente sa Mustang la plus puissante de tous les temps

Ford a l’habitude de voler la vedette au Salon de l’auto de Detroit, et cette année ne fera pas exception à la règle. Le constructeur de Dearborn a démarré l’année en force avec le dévoilement de sa nouvelle Mustang Shelby GT500.

Avec la Mustang Shelby GT500, Ford lance ce qui devient rien de moins que la Mustang de production la plus rapide jamais construite. Pas mal, pour un modèle qui souffle ses 55 bougies cette année!

Le cœur de la bête, c’est un V8 surcompressé de 5,2 litres dont le bloc en aluminium est fabriqué à la main. Ford s’est gardée de donner des spécifications précises, mais le constructeur parle déjà d’une puissance « supérieure à 700 chevaux ».

Avec la Shelby GT500, Ford s’attaque donc à des modèles comme la Chevrolet Camaro ZL1 et la Dodge Challenger SRT Hellcat, dont la nouvelle version Redeye propose une écurie à peine croyable de 797 chevaux!

Toujours sans donner de chiffres précis, Ford promet une machine capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de quatre secondes et pouvant franchir le quart de mile sous la barre des 11 secondes.

Ces statistiques, la Mustang Shelby les doit évidemment à son moteur, mais aussi à une nouvelle boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Pour ceux qui chercheraient la boîte manuelle, oubliez ça tout de suite. Il faudra vous contenter de la Shelby GT350 et de ses 526 chevaux.

Avec la Mustang Shelby GT500, Ford a aussi mis l’emphase sur l’aérodynamique et sur une force d’appui optimisée par une carrosserie élargie et un aileron tout ce qu’il y a de plus fonctionnel. Ford souligne aussi avoir intégré une suspension magnétorhéologique afin d’offrir un comportement routier inégalable.

À l’intérieur, la GT500 est équipée d’une instrumentation entièrement numérique de 12 pouces derrière le volant ainsi que d’un écran tactile de huit pouces intégrant le système multimédia SYNC3. Comme si le son de son V8 ne suffisait pas à satisfaire vos oreilles, Ford propose aussi un système audio à 12 haut-parleurs signé Bang & Olufsen.

La Ford Mustang Shelby GT500 2020 arrivera chez les concessionnaires au courant de l’automne prochain. Le prix de cette nouvelle bête n’a toujours pas été annoncé.

BMW M3 CS 2018 : finir en beauté

Nous avons récemment conduit la BMW Série 3 2019 au Portugal, et elle est brillante. Le constructeur allemand avait la difficile tâche de concevoir une voiture qui plaira aux clients fidèles désirant le caractère orienté vers les performances que l’on a toujours connu chez BMW, mais qui séduira aussi des acheteurs se tournant habituellement vers d’autres marques. Il semble avoir relevé le défi.

La génération sortante de la Série 3, vendue de 2012 à 2018, était considérée un peu trop docile aux yeux des puristes de BMW, bien que la compagnie ait retravaillé le comportement routier de la voiture au fil du temps tout en ajoutant des accessoires M Performance sur la liste des options. La touche finale, c’est la BMW M3 CS 2018, produite en quantités limitées, la variante extrême du modèle.

Comme si les 425 chevaux de la M3 ordinaire n’étaient pas suffisants, BMW a recalibré le six cylindres en ligne biturbo de 3,0 litres afin de lui soutirer 460 chevaux ainsi qu’un couple massif de 442 livres-pied. C’est également 10 étalons de plus que la M3 Competition de 2016. Le carter d’huile de la M3 CS a été modifié pour assurer une lubrification optimale du moteur sur la piste, et inclut même une pompe supplémentaire. Une boîte automatisée à sept rapports avec double embrayage figure de série, et elle obtient son propre système de refroidissement d’huile.

Un jeu de jantes gris mat à dix rayons est boulonné à la voiture, enveloppé de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2 de taille 265/35R19 à l’avant, 285/30R20 à l’arrière. Ces bottines conformes pour la route sont extrêmement tendres et adhérentes sur revêtement sec, par contre quand la pluie s’abat, elles deviennent aussi glissantes que des cochons dans une mare de boue. Les acheteurs peuvent toutefois se rabattre sur des pneus Pilot Super Sport s’ils le désirent. La berline est également équipée de freins composés BMW M avec étriers à quatre pistons en avant et deux pistons en arrière – comme sur la M3 ordinaire. Pour les escapades sur piste, on peut opter pour des disques en céramique de carbone avec deux pistons d’étriers supplémentaires à chaque roue.

Avec ces composants à haute performance, on profite sans l’ombre d’un doute d’une expérience emballante sur circuit fermé. Cependant, sur les routes publiques, on doit évidemment s’attendre à une conduite épuisante au quotidien. En configurant les modes de conduite aux réglages les plus dociles – Comfort pour la suspension et la direction, Efficient pour le moteur, D1 pour la boîte de vitesses –, ça aide un peu. Avec toutes ces combinaisons possibles, on doit prendre le temps de personnaliser nos réglages favoris, que l’on peut sauvegarder à l’aide des boutons de préréglage M1 et M2 montés au volant. Par exemple, M1 pourrait être notre configuration « molle » et M2 pourrait activer nos réglages de conduite sportive. C’est beaucoup plus rapide que de jouer avec tous les boutons autour du levier de vitesses.

On s’y attend, la BMW M3 CS 2018 est très rapide. Le constructeur avance un 0-100 km/h de 3,9 secondes et une vitesse de pointe limitée électroniquement à 280 km/h. Mais les accélérations franches ne sont qu’une partie de l’expérience à bord de la M3 CS. L’échappement de performance M spécialement calibré utilise des volets internes afin de créer une sonorité plus riche lorsque les modes Sport et Sport+ sont activés, la voiture rotant à chaque montée en rapport à plein régime et pétaradant quandon lève le pied de l’accélérateur. Pas mal cool.

C’est peu important, mais nous avons enregistré une moyenne de consommation de 11,9 L/100 km lors de notre essai.

L’œil non averti ne distinguera probablement pas une CS par rapport à une M3 conventionnelle. Les éléments visuels se limitent à un petit écusson sur le coffre et un aileron en fibre de carbone. Pour réduire le poids, on a opté pour un capot et un toit en plastique renforcé de fibre de carbone.

À l’intérieur, les garnitures en alcantara sur le tableau de bord arborent les lettres CS, et le reste de l’habitacle est habillé de cuir bicolore avec des bandes tricolores BMW M sur les appuie-têtes, les ceintures de sécurité et le volant. Le bouton de démarrage est rouge, signe qu’il ne s’agit pas d’une M3 ordinaire. Il n’y a pas d’appuie-bras central ni de fonctionnalité bizone pour le système de climatisation automatique, mais au moins, on a droit à des sièges chauffants à l’avant et d’une bonne chaîne audio Harman/Kardon.

Seulement 1 200 unités de la BMW M3 CS 2018 seront produites pour la consommation mondiale, et une cinquantaine a trouvé son chemin sur le marché canadien. Elles sont peut-être toutes vendues au moment d’écrire ces lignes, mais il en reste possiblement une ou deux de disponibles, alors que le prix élevé risque d’avoir offusqué des acheteurs potentiels. Au Canada, la CS se détaille à partir de 113 500 $ avant les frais de transport et de préparation de 2 245 $. À titre comparatif, une M3 ordinaire avec la boîte M DCT se vend à partir de 81 450 $.

Elle est rapide, bruyante et son look est résolument agressif. La M3 CS permet à la sixième génération de la Série 3 de se retirer la tête haute, avec des performances ahurissantes et une exclusivité assurée.

Jeep pourrait dévoiler un Gladiator avec un moteur V8

Le Jeep Gladiator a fait beaucoup réagir lorsqu’il fut dévoilé au Salon de Los Angeles au mois de novembre dernier, et il sera assurément très couru lorsqu’il arrivera en concession cet été.

Il se trouve que Jeep a un autre tour sous son chapeau, et il s’appellerait le Jeep Hercules. Il serait la seule camionnette intermédiaire à être alimentée par un moteur V8.

Encore une belle grosse rumeur
Nous ignorons encore si c’est que FCA a de prévu pour le Salon de Detroit cette année, car rien d’officiel n’a été dit de la part du constructeur. La rumeur viendrait du site Jeep Gladiator Forum, le même site qui avait dévoilé le Gladiator juste avant sa sortie officielle.

Selon ce qu’on nous dit, le Hercules serait un rival direct au Ford F-150 Raptor et se positionnerait au-dessus de la déclinaison Rubicon dans la gamme. Il viendrait de série avec un moteur V8 de 6,4 litres d’une puissance 475 chevaux et un couple de 470 lb-pi.

Rappelons-le, le Gladiator actuel ne s’offre qu’avec un choix de deux moteurs, soit un V6 à essence de 285 chevaux, soit un V6 diesel de 260 chevaux.

Bien entendu, cette camionnette ultra puissante aura comme unique but de livrer des sensations fortes en hors-route, c’est pourquoi, du moins selon la seule image qui a coulé de la rumeur, le Hercules est équipé de pneus tout terrain encore plus agressifs que ceux du Rubicon, des plaques de protection et une suspension surélevée, entre autres.

Mais ce qui est encore plus intéressant de cette rumeur, c’est que le Wrangler est assemblé sur la même plateforme que le Gladiator. Aurons-nous également affaire à une déclinaison encore plus puissante de l’iconique Jeep?

Nous sommes au Salon de Detroit cette semaine où nous tenterons d’en savoir plus.

Nissan Leaf Nismo RC : si Nissan osait, seriez-vous acheteur?

C’est dans le cadre du CES 2019 que Nissan présentait en première nord-américaine la Leaf Nismo RC, un coupé sport de course basé sur la populaire compacte 100% électrique du constructeur.

À voir l’intérêt que le modèle a suscité sur place ainsi que sur les réseaux sociaux, il semble que Nissan détiendrait tout un filon s’il décidait de produire un coupé sport de production basé sur ce modèle, surtout s’il était offert à un prix relativement abordable.

Malgré le retour de la BMW Z4 et l’arrivée d’une nouvelle Toyota Supra, le créneau des coupés sports est en déclin depuis des années Un modèle 100% électrique pourrait certainement apporter un peu de sang neuf dans le segment et surtout, procurer à Nissan une visibilité plus qu’enviable.

Si les véhicules électriques actuels projettent beaucoup plus une image verte et économique, il est rafraichissant d’en voir un associé à la sportivité et aux performances.

La Leaf Nismo RC dispose de deux moteurs électriques situés à chaque extrémité du châssis et qui produisent une puissance totale de 240 kW, soit environ 340 chevaux. C’est surtout le couple de 473 lb-pi qui impressionne, ce qui permet à la voiture de boucler le 0-100 km/h sous les 3,4 secondes.

Cette double motorisation crée également un rouage intégral qui peut envoyer du couple indépendamment à la roue qui disposent de la meilleure adhérence, optimisant les performances du bolide en virage.

Mais la Leaf Nismo RC ne fait pas qu’accélérer rapidement. Elle dispose de performances globales impressionnantes, tant au freinage qu’en virage. Malgré l’ensemble de batteries, issus de la Leaf régulière, on a su maintenir un poids avantageux. Le bolide ne pèse que 1 220 kg, notamment grâce à une structure monocoque en fibre de carbone.

Côté style, cette Leaf Nismo RC n’est pas sans nous rappeler la GT-R, l’actuel bolide phare de Nissan. Pour le moment, six exemplaires ont été produits et il s’agit toujours de prototypes qui parcourent le monde afin de démontrer le savoir-faire de Nissan.

Un modèle de production est-il envisageable? Si Nissan osait, vous seriez acheteur?

Byton M-Byte, le VUS au tableau de bord entièrement numérique

Byton, un constructeur chinois qui suite à des investissements massifs et au recrutement de plusieurs dirigeants de BMW, prétend devenir le principal concurent de Tesla au cours des prochaines années.

Byton est bien présent au CES de Las Vegas depuis quelques années et y a d’ailleurs dévoilé quelques véhicules concepts. Cette année, nous avons eu droit à la présentation de deux modèles, incluant la version de production du M-Byte, un VUS 100% électrique.

L’élément qui rend le véhicule aussi intéressant, c’est son immense écran de 48 pouces qui traverse entièrement le tableau de bord et que l’on contrôle principalement avec un autre écran situé au centre du volant ou un second placé entre les sièges avant et accessible par le passager.

C’est l’équivalent de sept tablettes placées côte-à-côte! Côté design, c’est un véritable pas dans le futur.

Cet écran servira non seulement à afficher l’instrumentation, vous il vous permettra également d’accéder à vos courriels, de naviguer sur internet et d’écouter un film lorsque le véhicule est à l’arrêt ou circulant dans une éventuelle version à conduite autonome.

Des commandes vocales et la compatibilité avec Alexa complètent l’offre d’interactions possibles avec cet immense tableau de bord. Le véhicule comprendra également une intelligence artificielle qui reconnaîtra le conducteur et adaptera la présentation en fonction de ses goûts. Il pourra également proposer des itinéraires et même vous assister dans le choix d’un restaurant.

Ce VUS, 100% électrique, sera proposé avec deux ensembles de batteries, soit de 71 kWh et de 95 kWh, jumelées à un ou deux moteurs électriques selon le choix.

Selon ce que l’on sait, le K-Byte sera en vente dès 2019 en Chine et devrait être commercialisé en Europe et en Amérique du Nord en 2020. La berline de Byton devrait également être commercialisée sous peu.

Cette Porsche 911 Turbo de 818 chevaux nous fait saliver d’envie

« Trop, ce n’est comme pas assez », nous disaient nos parents lorsque l’on voulait une deuxième portion de dessert. Certaines entreprises de mécanique se spécialisent à rendre le « trop » plus excitant que superflu. Alors, pourquoi rester raisonnable et se contenter de ce que l’on a quand Gemballa nous offre des fusées sur quatre roues?

Gemballa, une entreprise fondée en 1981 dans le but de fournir des pièces de rechange pour le manufacturier Porsche, s’est finalement tournée vers la modification et l’amélioration des pièces mécaniques. Résultat? Elle fabrique et modifie maintenant des Porsche entières pour en faire des fusées, littéralement.

Le dernier projet de Gemballa se nomme GTR 8XX EvoR BiTurbo. Pour le nom, on repassera…

Quoique les informations sur le projet soient toujours rares, la firme a partagé quelques données intéressantes via son compte Instagram.

Actuellement, on sait que la voiture serait capable d’atteindre 100 km/h en 2,38 secondes grâce à un moteur 3,8 litres biturbo de 818 chevaux et 809 lb-pi de couple. De plus, Gemballa affirme que cette fusée pourra atteindre 200 km/h en 7,5 secondes et 300 km/h en 17,4 secondes pour une vitesse maximale d’environ 370 km/h. Pas mal, n’est-ce pas?

Une Porsche 911 Turbo de série développe 540 chevaux à 6 400 tr/min et 524 lb-pi de couple grâce à un moteur à plat de 3,8 litres et 6 cylindres.

On prévoit livrer les premiers exemplaires de cette voiture au deuxième trimestre de 2019. Seulement 88 voitures seront produites de cette édition bien spéciale. Il y a de quoi faire saliver les collectionneurs automobiles du globe.

Lexus enlève le toit de sa superbe LC

Au Salon de l’auto de Detroit, qui ouvrira ses portes aux médias dès lundi prochain, Lexus présentera un concept décapotable de sa voiture la plus spectaculaire, la LC.

Contrairement à bien des concepts présentés par les constructeurs automobiles, cette Lexus décapotable semble très près d’un modèle de production. Après tout, elle est construite à partir du coupé LC, un modèle qu’on peut acheter chez un concessionnaire Lexus depuis 2017.

Sous le capot, le concept ferait appel aux mêmes motorisations que le modèle de production à toit rigide. On parle donc d’un V8 atmosphérique de 5,0 litres ainsi que d’un système hybride combinant un V6 de 3,5 lites et deux moteurs électriques.

Le modèle convertible qui sera présenté à Detroit est chaussé d’immenses roues de 22 pouces et d’une peinture blanche faisant contraste avec le tableau de bord garni de cuir noir.

Pour Tadao Mori, le chef designer de ce concept, une éventuelle version de production de la LC en version convertible est très envisageable. « [Une telle version] serait passionnante à bien des égards », estime-t-il, ajoutant qu’« elle combine tous les meilleurs aspects du coupé d’origine au design dynamique d’un cabriolet ».

Une Toyota-Lamborghini Urus-86 prend vie… mais pourquoi?

Une école de mécanique est évidemment un lieu d’apprentissage, mais également un lieu de création. Comme dans toute bonne école, des activités parascolaires sont proposées et visent à appliquer certains acquis dans divers contextes. Mais qui aurait cru qu’une école de mécanique de Nihon au Japon aurait jumelé un Lamborghini Urus à une Toyota 86? Pas nous, en tout cas!

C’est dans le cadre du Salon de l’auto de Tokyo qui débute le 11 janvier 2019 qu’une équipe d’étudiants a créé cette voiture pour le moins unique. On parle ici d’un mariage peu orthodoxe entre un Lamborghini Urus, une super voiture de type VUS de plus de 641 chevaux et une Toyota 86, une petite auto sport de 205 chevaux. Le résultat? Une Toyota Urus de style… camionnette.

Visuellement, la voiture emprunte les lignes de la calandre avant, les bas de caisse et le museau du Lamborghini Urus. Les jantes et les phares avant s’apparentent sans aucun doute à la Toyota. Pour ce qui est de la boîte de chargement à l’arrière, on ne sait trop d’où vient son inspiration.

Nous n’avons aucune information concernant l’habitacle.

En ce qui a trait au moteur qui équipe cette camionnette, si l’on peut l’appeler ainsi, on parle d’une version légèrement modifiée du 2,0 litres qui équipe la 86 et la Subaru BRZ. Il développe 266 chevaux et un couple de 224 lb-pi.

Volkswagen et Ford annonceraient une importante collaboration

Les constructeurs Volkswagen et Ford sont actuellement en négociation afin de s’entraider dans la commercialisation de véhicules commerciaux, mais voilà que l’agence Reuters avance l’annonce imminente d’une alliance plus importante.

En effet, les deux géants de l’automobile chercheraient à collaborer dans le but de partager les coûts de développement de nouvelles technologies, notamment en matière de motorisations électriques et de conduite autonome. Volkswagen pourrait profiter de la recherche de Ford sur les systèmes de conduite sans conducteur, et Ford emprunterait la plateforme de véhicules électriques MEB, qui servira de base à la nouvelle famille de voitures Volkswagen I.D., mais Reuters précise que les deux compagnies ont déjà dit qu’une alliance n’impliquerait ni fusion ni transfert d’actions.

De plus, la collaboration dans le créneau des véhicules commerciaux permettrait à Volkswagen de vendre leurs propres versions du fourgon Ford Transit et de la camionnette intermédiaire Ford Ranger, tout en assemblant leurs véhicules dans des usines Ford. L’association permettrait à Ford de réaliser des économies alors qu’on procède à une restructuration en Europe, qui inclut l’abandon de modèles moins populaires.

Selon les sources de Reuters, cette nouvelle alliance serait annoncée dès la semaine prochaine, lors du Salon de l’auto de Detroit.