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Un tout nouveau Mercedes-Benz GLE pour 2020

Dans la catégorie des VUS intermédiaires de luxe, c’est le Mercedes-Benz GLE qui domine au palmarès des ventes face à ses rivaux directs, le Audi Q7, le BMW X5, le Volvo XC90 et le Porsche Cayenne.

Prévu chez nos concessionnaires cet été, le Mercedes-Benz GLE 2020 promet de soulever la barre en matière de technologie et de sophistication. C’est au Salon de l’auto de Montréal qu’il fera sa première apparition canadienne.

Parmi les nouveautés, on retrouve deux tout nouveaux moteurs, soit un quatre cylindres turbo de 2,0 litres et un V6 biturbo de 3,0 litres. En déclinaison GLE 350, ce sera la première fois que le véhicule sera alimenté par un moteur quatre cylindres. Celui-ci déploie 255 chevaux et un couple impressionnant de 273 lb-pi.

Toutefois, c’est le GLE 450 qui risque de générer la majorité des ventes du véhicule en Amérique du Nord. Équipé d’un système hybride léger de 48 volts, son moteur V6 promet non seulement de réduire sa consommation d’essence de façon considérable, mais aussi de livrer une puissance totale de 362 chevaux et un couple de 369 lb-pi. Toutes les déclinaisons du GLE viendront de série avec une boîte automatique à huit rapports ainsi que d’une transmission intégrale.

Mitsubishi s’amène à Montréal avec le concept électrique e-EVOLUTION

Le Salon de l’auto de Montréal accueille cette année plus d’une quarantaine de modèles électrifiés.

L’un des plus spectaculaires d’entre eux se trouve au kiosque de Mitsubishi. C’est que le constructeur japonais a choisi Montréal pour faire la première présentation canadienne de son concept e-EVOLUTION.

Animé par trois moteurs électriques et profitant du fameux rouage intégral AWC de Mitsubishi, le concept e-EVOLUTION démontre bien ce vers quoi Mitsubishi compte se diriger au cours des prochaines années, tant en matière de technologie que de design.

Avec ses lignes plus proches d’un VUS que d’une voiture, le concept japonais démontre bien la volonté du constructeur de délaisser les voitures traditionnelles pour se tourner vers les véhicules plus hauts sur pattes.

Il ne faut pas s’attendre à voir le Mitsubishi e-EVOLUTION débarquer chez les concessionnaires cet été. D’ailleurs, aucun détail quant aux spécifications techniques du modèle n’a été avancé.

Avec le RVR, l’Eclipse Cross, l’Outlander et l’Outlander PHEV, faut dire que la gamme de VUS de Mitsubishi est déjà plutôt étoffée…

Voitures électriques : lentement, mais sûrement

Les voitures électriques, on en parle en long et en large depuis plusieurs années. Mais quand vient le temps d’analyser les palmarès de ventes, on remarque que ce sont toujours les VUS et les camionnettes qui demeurent les plus populaires.

Pourtant, les constructeurs automobiles continuent d’investir des sommes astronomiques dans le développement de véhicules électrifiés et assurent à qui veut bien l’entendre que l’avenir est bel et bien électrique.

Précisons que même si les ventes de ce type de véhicules sont encore plutôt dérisoires, elles grimpent de façon assez exponentielle depuis quelques années.

Au Québec, l’année 2018 a été particulièrement favorable à la vente de modèles électriques. En date du 30 septembre dernier, selon les chiffres de la Société de l’assurance automobile du Québec, on comptait déjà beaucoup plus de ventes de modèles électriques à travers la province que pour l’ensemble de l’année 2017.

Le parc automobile québécois compte désormais un peu plus de 40 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables. On est encore loin de l’objectif de 100 000 véhicules que le gouvernement souhaite atteindre d’ici la fin de 2020, mais au rythme où vont les choses, cela demeure dans la mesure du possible.

Faut dire qu’à l’heure actuelle, le gouvernement du Québec gonfle artificiellement les ventes de véhicules électrifiés par le biais d’une subvention pouvant aller jusqu’à 8 000 $. Cette aide financière, la plus généreuse du genre au Canada, ne durera pas éternellement. Et quand elle sera abolie, l’impact sur les ventes se fera évidemment sentir.

En contrepartie, l’industrie automobile propose des modèles affichant une autonomie de plus en plus intéressante à un prix dont la tendance est à la baisse.

On n’a qu’à penser à la petite Chevrolet Bolt EV, dont l’autonomie de 383 kilomètres en a fait la première voiture électrique « abordable » à pouvoir effectuer le trajet Montréal-Québec d’un trait.

Il y a aussi la toujours très populaire Nissan LEAF ainsi que le Hyundai Kona électrique, dont l’autonomie de 415 kilomètres et le prix de 45 599 $ en font l’un des modèles les plus attendus de 2019, toutes catégories confondues.

Puis, il y a la Tesla Model 3, dont l’arrivée au courant de l’année dernière a eu un effet majeur sur le nombre de véhicules électriques immatriculé ici. Les variantes de la Model 3 qui sont livrées à l’heure actuelle sont encore très chères, mais Tesla entend commercialiser une version à 45 000 $ cette année.

Chez les hybrides rechargeables, la Chevrolet Volt, la Toyota Prius Prime et le Mitsubishi Outlander PHEV sont les choix les plus populaires des automobilistes québécois.

Bref, la popularité des modèles électrifiés est à la hausse, et l’offre des constructeurs l’est tout autant. Au Salon de l’auto de Montréal, pas moins de 42 modèles hybrides et électriques sont présentés cette année.

Les ventes de VUS et de camionnettes demeurent largement supérieures, mais il ne faut surtout pas prendre les modèles électriques à la légère!

C’est un départ pour le Salon de l’auto de Montréal

Pour une 76e édition depuis ses débuts en 1914, le Salon de l’auto de Montréal est de retour avec plus d’attractions que jamais pour faire vibrer les amateurs de voitures.

Avec près de 30 primeurs canadiennes et même quelques grandes primeurs nord-américaines, le Salon de l’auto de Montréal est l’endroit par excellence pour admirer tous les nouveaux bolides de l’industrie automobile sous un même toit.

En route vers le futur
Cette année, l’accent sera notamment mis sur les voitures électriques grâce au Générateur, une section du Salon de l’auto de Montréal mise sur pied pour présenter les nouvelles technologies en matière d’électrification des transports.

En plus des dernières technologies vertes et d’une liste d’exposants hétéroclite allant d’Equiterre à Hydro-Québec en passant par ChargeHub, le Salon de l’auto souhaite faire du générateur un « brassage collectif d’idées afin d’entrevoir la mobilité de demain ».

Toujours en lien avec les véhicules électriques, les gens présents au Salon de l’auto de Montréal pourront aussi faire l’essai de plus de 10 modèles électrifiés grâce aux essais routiers organisés en partenariat avec CAA-Québec. Les visiteurs auront notamment l’occasion de prendre le volant de la Hyundai Kona électrique 2019, l’un des modèles électriques les plus attendus en 2019.

Un Salon qui fait courir les foules
Le Salon de l’auto de Montréal, c’est plus de 500 véhicules répartis sur un espace de 360 000 pieds carrés. Chaque année, une foule d’environ 200 000 personnes franchissent les tourniquets du Palais des congrès pour assouvir leur soif de véhicules, exotiques ou pas.

De la Nissan Micra à la Bugatti Chiron en passant par les incontournables Honda Civic et Ford F-150, il y en a pour tous les goûts au Salon de l’auto.

Un VUS à gagner au Salon de l’auto
En plus de toutes les attractions mentionnées ci-haut, les visiteurs du Salon de l’auto de Montréal auront l’occasion de remporter un Mitsubishi Eclipse Cross SE 2019 d’une valeur de plus de 30 000 $.

C’est un rendez-vous, du 18 au 27 janvier!

Tarifs

  • Admission générale (13 ans et plus) : 16,50 $
  • Étudiants et 65 ans et plus : 13,50 $
  • Enfants de 6 à 12 ans : 6,50 $
  • Enfants de moins de 6 ans : gratuit
  • Forfait famille (2 admissions générales et 2 enfants) : 39,50 $

Horaire

  • Du 18 au 26 janvier : 10 h à 21 h
  • Dimanche 27 janvier : 10 h à 18 h

Où?
Palais des congrès de Montréal, 1001, Place Jean-Paul Riopelle, Montréal, Québec, H2Z 1H5

Le Hyundai Kona électrique arrive au Québec

Des résidents de Valleyfield sont devenus les premiers propriétaires d’un Hyundai Kona électrique au pays.

Manon St-Yves et Guy Audet ont fièrement récupéré les clés de leur nouveau véhicule le 15 janvier dernier. Le nouveau véhicule leur a été livré au concessionnaire de Valleyfield.

Il s’agit du premier véhicule utilitaire sport (VUS) sous-compact entièrement électrique au Canada. L’autonomie annoncée s’élève à 415 kilomètres en une seule charge.

Pour l’occasion, Don Romano, président et chef de la direction de Hyundai Canada était sur place.

Un véhicule très attendu
Offert à partir de 45 599$, le Hyundai Kona électrique a beaucoup fait jaser depuis son dévoilement. En plus de son mode de propulsion entièrement électrique, il est livré de série avec un système de sécurité active qui comprend l’assistance au maintien de voie, l’assistance à l’évitement de collision et l’alerte de baisse d’attention du conducteur en plus du régulateur de vitesse adaptatif.

Pour quelques milliers de dollars supplémentaires, il est possible d’opter pour une version Ultimate qui est équipé d’un écran tactile de huit pouces, de phares à DEL, d’un toit ouvrant électrique et de sièges avant ventilés.

Nissan : huit nouveaux véhicules électriques d'ici 2022

DETROIT (Michigan) – Au Salon de Detroit 2019, le groupe Nissan/Infiniti a lancé un message clair en dévoilant ses deux concepts, la Nissan IMs et l’Infiniti QX Inspiration. Son avenir est électrique.

Lors d’un entretien privé avec Denis Le Vot, Vice président de Nissan en Amérique du Nord, Le Guide de l’auto a appris que le constructeur prévoit non seulement commercialiser les deux concepts qu’on a vus à Detroit dans un avenir rapproché, mais aussi de lancer pas moins de huit véhicules électriques (VÉ) d’ici 2022 et ce, pour l’ensemble de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

À fond vers une seule et unique vision
L’industrie automobile traverse actuellement une période de transformation cruciale. Certains constructeurs misent sur les véhicules électriques, d’autres sur la technologie à hydrogène. Parfois, même les deux. Et certains constructeurs, comme FCA, préfèrent patienter avant qu’une technologie viable et établie soit parmi nous.

Chose certaine, chaque constructeur automobile vise à réduire, voire éliminer ses émissions à gaz à effet de serre d’ici la prochaine décennie.

Chez Nissan, l’ avenir, c’est la voiture électrique. Lorsqu’interrogé sur la possibilité d’une éventuelle bagnole à pile à combustible à hydrogène – une technologie que ses concurrents japonais directs Honda et Toyota développent depuis quelques années – Denis Le Vot a été ferme : « pas d’hydrogène pour nous. Nous croyons en l’électrique comme technologie de l’avenir ».

Et du vrai électrique. Plusieurs constructeurs, comme Volvo et Ford, promettent aussi d’électrifier leur gamme complète d’ici 2020, mais en incluant à la fois des hybrides et hybrides rechargeables, des véhicules qui nécessitent toujours l’aide d’un moteur thermique comme mode de propulsion. Chez Nissan, quand on nous parle de huit nouveaux VÉ, on parle de véhicules entièrement électriques, comme la Nissan LEAF actuelle.

C’est osé, car bien que les québécois apprécient la voiture électrique, elle ne représente toujours pas une solution idéale partout dans le monde en raison d’infrastructures de recharge et la source d’électricité en question. De plus, nous avons récemment observé, ici-même au Canada, que sans la présence de subventions gouvernementales, les VÉ éprouvent de la difficulté à bien se vendre.

Le départ de Ghosn ne change rien
Ce n’est pas un secret que l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a terminé l’année 2018 sur une mauvaise note après l’arrestation de son PDG, Carlos Ghosn, au Japon.

Lorsqu’interrogé au sujet des projets futurs de l’entreprise sans la présence de Ghosn, Didier Marsaud de chez Nissan Canada a simplement répliqué en disant que la balle de l’innovation est déjà lancée et que l’entreprise peut désormais voler de ses propres ailes sans lui.

« Ghosn était un PDG agressif à une époque où notre entreprise avait besoin de l’être. Peut-être que l’Alliance n’a plus besoin d’un PDG du genre. Le bébé de Carlos est désormais un adulte rendu à l’université. Il est autonome. »

Il est évident que Carlos Ghosn a en quelque sorte sauvé Nissan. Aujourd’hui, l’alliance franco-japonaise constitue le troisième plus gros constructeur automobile à l’échelle mondiale, responsable de la vente de plus de 10 million de véhicules par année. Sous la direction de Ghosn, Nissan a commercialisé la LEAF, une voiture entièrement électrique. Elle figure aujourd’hui parmi les VÉ les plus vendus de la planète.

Justement, lorsque que Joni Pavia, président de Nissan Canada, a été interrogé au sujet de la survie des VÉ sans la présence d’incitatifs gouvernementaux, sa réponse fut brève, mais réfléchie : « la première Nissan LEAF avait été lancée avant l’arrivée des incitatifs. De telles subventions ne dictent aucunement notre désir d’innover dans l’électrique ».

Alors voilà. Bien que le Salon de Detroit fût parsemé de nostalgie avec les dévoilements de la Ford Mustang Shelby GT500 et la Toyota Supra, Nissan préfère se concentrer sur son avenir électrifié.

Ford Explorer ST 2020 : la plus performante

En plus de dévoiler son Explorer de nouvelle génération, Ford a présenté la version ST de celui-ci au Salon de l’automobile de Detroit.

Il s’agit de la version la plus performante de ce véhicule utilitaire sport produit par Ford. Il est animé par un V6 EcoBoost de 3,0 L qui génère une puissance de 400 chevaux-vapeur et un couple de 415 livres-pied. Ce bloc est jumelé à une boîte automatique à dix rapports.

Sa vitesse maximale s’élève à 230 km/h.

Pour un maximum de plaisir, Ford propose d’engager le mode Sport. Celui-ci a entre autres pour effet d’accroître la sensibilité de la pédale d’accélération, de rigidifier la direction ainsi que de retarder les montées en rapport et de rendre celles-ci plus rapides.

Afin de les différencier des autres déclinaisons de l’Explorer, la calandre et la poignée du hayon ont été noircies sur la version ST.

De série, on propose la transmission intégrale de même que l’assistance au stationnement actif 2.0 qui ne requiert aucun contact avec le volant, les pédales d’accélération et de freinage ni du levier de vitesses.

Les ensembles d’options proposent notamment des jantes en aluminium de 21 pouces, des étriers peints en rouge et de freins de plus grande dimension.

Jusqu’à présent, l’appellation « ST » a été utilisée pour les Fiesta, Focus et Edge.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Mazda CX-5

Dans le but d’aider les consommateurs à faire un choix éclairé lors de processus d’achat, le Guide de l’auto publie chaque année ses Meilleurs achats dans une foule de catégories. Évidemment, cela comprend celles des véhicules utilitaires de diverses tailles, dont le segment des VUS compacts.

Cette année, c’est le Mazda CX-5 qui remporte le titre de Meilleur achat dans sa catégorie. Outre le design extérieur et intérieur du véhicule qui se démarque de ceux de sa concurrence, l’agrément de conduite du CX-5 plaît encore et toujours à l’équipe de journalistes du Guide. De plus, sa faible consommation de carburant est également un point positif.

Le Mazda CX-5 2019 est équipé d’un moteur à quatre cylindres de 2,5 litres qui produit 187 chevaux, assorti d’une boîte automatique à six rapports. Un rouage à traction figure de série et une transmission intégrale est optionnelle.

Depuis peu, le VUS de Mazda est disponible avec un moteur turbocompressé de 2,5 litres et 227 chevaux, procurant des performances relevées, tout comme une édition Signature qui ajoute une sellerie en cuir nappa, une garniture de toit noire, un éclairage d’ambiance à DEL, des boiseries ainsi que des jantes en alliage uniques de 19 pouces. Le CX-5 est offert à partir de 27 850 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place, on retrouve le Honda CR-V (PDSF à partir de 27 490 $) qui étonne par son habitacle confortable et spacieux, alors que sa consommation d’essence figure parmi les plus faibles dans le royaume des VUS. On apprécie également sa grande valeur de revente et sa réputation de fiabilité.

Ex aequo, le Hyundai Tucson (PDSF à partir de 25 599 $) et le Kia Sportage (PDSF à partir de 25 295 $) se partagent la troisième place; ils proposent un rapport prix/équipement très intéressant, une conduite raffinée et une bonne garantie.

Supra : Toyota ne ferme pas la porte à une boîte manuelle

Le dévoilement de la Toyota Supra, au Salon de l’auto de Detroit, a confirmé ce que les rumeurs laissaient entendre. La boîte manuelle ne sera pas offerte sur ce modèle.

Au lieu d’une manuelle, Toyota a équipé sa nouvelle Supra d’une boîte automatique à huit rapports. Cette dernière, tout comme le moteur à six cylindres de 3,0 litres, est empruntée à BMW dans le cadre d’un partenariat qui a aussi donné naissance à la dernière mouture de la BMW Z4.

Si la nouvelle peut sembler étonnante, elle suit pourtant une tendance bien claire dans l’industrie automobile. Les boîtes manuelles sont en voie de disparition, et les voitures sport n’y échappent pas.

Le Guide de l’auto s’est entretenu avec Tetsuya Tada, ingénieur en chef pour le développement de la Toyota Supra, afin de discuter de ce qui a poussé Toyota à bouder la boîte manuelle.

Une décision réfléchie
D’abord, M. Tada a tenu à préciser que la décision de ne proposer qu’une automatique n’avait pas été prise à la légère. « C’est une boîte qui est très efficace et qui risque de vous surprendre », a-t-il avancé.

S’il est vrai qu’il faudra attendre notre premier contact avec la Toyota Supra 2020 avant de critiquer le travail de sa boîte de vitesses, force est d’admettre que plusieurs amateurs de la Supra auraient préféré pouvoir opter pour une variante à trois pédales.

À ce propos, Tsuyada Tada est demeuré étonnamment ouvert. « S’il y a une demande persistante, nous allons l’écouter », a-t-il laissé tomber. Questionné à savoir s’il gardait la porte ouverte à une éventuelle commercialisation d’une Supra manuelle, M. Tada a réitéré ses dires. « On ne ferme aucune porte », a-t-il simplement déclaré.

Et un moteur à quatre cylindres?
Si la Supra qu’on nous vendra au Canada ne sera disponible qu’avec un moteur à six cylindres de 335 chevaux, il en va différemment dans certaines régions du globe.

Au Japon, la Supra sera aussi disponible avec un choix de deux moteurs à quatre cylindres turbocompressés de 2,0 litres. Avec des puissances respectives de 197 et 258 chevaux, ces versions seront certainement moins rapides que la Supra qui sera vendue chez nous, mais elles seront également plus abordables.

Toyota Canada n’a toujours pas confirmé le prix de la nouvelle Supra, mais nous estimons que la facture initiale devrait dépasser 60 000 $.

L’ajout d’une variante à quatre cylindres pourrait-elle être envisageable en Amérique du Nord pour que les conducteurs d’ici aient accès à une Supra plus abordable? Là-dessus, Tsuyada Tada est demeuré prudent. Mais notre petit doigt nous dit que cette option n’est pas complètement écartée…

Volkswagen agrandira son usine au Tennessee pour assembler des véhicules électriques

Le constructeur allemand Volkswagen investira 800 millions $ US dans leur usine existante à Chattanooga, au Tennessee, afin de produire des véhicules électriques pour le marché nord-américain. Selon la compagnie, cette expansion créera 1 000 emplois supplémentaires et d’autres pour les fournisseurs externes.

« Le marché des États-Unis figure parmi les plus importants pour nous, et l’assemblage de véhicules électriques à Chattanooga est une partie cruciale de notre stratégie d’expansion en Amérique du Nord, » a cité Dr Herbert Diess, chef de la direction de Volkswagen AG.

Les premiers véhicules électriques de la marque basés sur sa nouvelle plateforme MEB seront commercialisés chez nous en 2020, mais l’assemblage de ces véhicules ne s’amorcera pas au Tennessee avant 2022. Entre temps, les véhicules proviendront vraisemblablement de l’usine de véhicules électriques de Volkswagen situé à Zwickau en Allemagne, dont la production débutera avant la fin de 2019. Au cours des prochaines années, la compagnie établira également des usines dédiées aux VÉs en Chine et en Allemagne.

Le premier modèle de la famille de véhicules électriques I.D. de Volkswagen sera une version de production du VUS conceptuel I.D. CROZZ, suivi d’une fourgonnette basée sur le concept I.D. BUZZ. La marque Volkswagen prévoit vendre 150 000 VÉs à l’échelle mondiale d’ici 2020 et un million d’unités d’ici 2025.

Volkswagen et Ford vont construire des fourgons et camions ensemble

Volkswagen et Ford ont annoncé mardi la production et la commercialisation en commun dès 2022 de fourgons et camions dans le cadre d’une alliance stratégique visant à réduire considérablement leurs coûts.

Les deux groupes automobiles poursuivent des discussions sur un possible partenariat dans le développement des véhicules autonomes et électriques et dans les services de mobilité, indique Volkswagen dans un communiqué.

Outre le développement en commun de véhicules commerciaux destinés aux marchés mondiaux, Volkswagen et Ford pourraient également produire d’autres véhicules en commun, ont-ils indiqué.

Ils excluent toutefois un échange croisé de participations.

La nouvelle alliance « globale » devrait se traduire par des économies d’échelle « considérables » et permettre de doper les bénéfices opérationnels de l’un et l’autre à partir de 2023 Volkswagen et Ford, qui ont créé un comité de gestion spécifique, promettent de fournir davantage de détails sur leur partenariat dans les prochains mois.

Leur alliance intervient au moment où l’industrie automobile est lancée dans la course pour développer des technologies coûteuses censées de définir les modes de transport de demain, mais aux modèles économiques encore incertains.

Cette incertitude et les sommes en jeu incitent à des alliances: Honda a par exemple investi récemment dans la filiale de technologies autonomes de General Motors.

Cadillac présente un quatrième véhicule utilitaire : le XT6 2020

Cadillac a choisi d’effectuer la présentation de son plus récent utilitaire non pas au Salon de Detroit, mais plutôt dans une soirée mondaine entourant l’événement. Quelques centaines de convives étaient présents sur place pour assister au dévoilement du XT6, dont les images avaient été dévoilées un peu plus tôt dans la journée.

Bien évidemment, le XT6 s’inscrit dans la stratégie de Cadillac qui vise à présenter un nouveau modèle tous les six mois d’ici 2021. Parmi ceux-là, une nouvelle berline sport CT5 visant à rivaliser avec les BMW de Série 3 et Mercedes-Benz de Classe C, ainsi qu’une nouvelle génération de l’Escalade.

En attendant, Cadillac présente un utilitaire à sept passagers, qui s’immisce entre le XT5 et l’Escalade. Un véhicule ayant pour mandat de rivaliser avec les Audi Q7, Acura MDX et Volvo XC90. Utilisant les bases du Chevrolet Traverse, il fait appel au même groupe motopropulseur, soit un V6 de 3,6 litres à injection directe de 310 chevaux, marié à une boîte automatique à neuf rapports.

Deux versions du XT6 seront proposées, lesquelles se distinguent facilement. La première joue la carte classique avec une présentation traditionnelle où les appliqués de métal galvanisé sont omniprésents. La version Sport sera pour sa part reconnaissable à sa calandre et ses pourtours de glace noirs, ainsi qu’à ses feux arrière à lentilles claires. Évidemment, quelques exclusivités non disponibles sur les modèles équivalents de Chevrolet et Buick seront offertes sur le XT6, tels le système de vision nocturne, la caméra de rétrovision haute définition et le système audio Bose à 14 haut-parleurs.

L’électrique d’ici 2021
Cadillac a également profité de l’occasion pour présenter en vidéo un avant-goût du futur véhicule électrique de la marque, promis pour 2021. Un véhicule utilitaire de format intermédiaire proposant des avancées technologiques exceptionnelles (nous dit-on), et qui pourra bien sûr prêter sa plateforme à plusieurs autres produits, autant chez Cadillac que chez les autres divisions de General Motors.

Aucune information relative à la nomenclature, à l’autonomie, à la mécanique ou même aux équipements n’a été dévoilée, Cadillac ayant toutefois fortement insisté sur les fonctionnalités de la conduite autonome.

Terminons en mentionnant que Cadillac a officialisé aux États-Unis le prix de la future Cadillac CT6-V à moteur V8 biturbo de 550 chevaux. Il est donc désormais possible de passer une commande pour cette grande berline, à condition de présenter une somme minimale de 88 790 $ US. Cela exclut bien sûr les options qui seront assurément nombreuses.

Tesla Model 3 : huitième voiture la plus vendue au Canada en 2018

Malgré la très faible part de marché des véhicules électriques au Canada et aux États-Unis, et malgré les problèmes survenus durant le démarrage de l’assemblage en usine, Tesla a accompli une étape importante que plusieurs estimaient impossible à réaliser.

La berline Model 3, la première voiture électrique « abordable » de la marque, a terminé l’année 2018 en huitième place au palmarès des ventes au Canada avec 14 750 unités vendues. Aux États-Unis, la Model 3 s’est classée onzième avec 138 000 unités écoulées en 2018, ce qui est tout aussi remarquable.

Au Canada, la berline de Tesla s’est vendue davantage que bon nombre de voitures populaires, dont la Toyota Camry, la Kia Forte, la Honda Accord et la Nissan Sentra, entre autres. De plus, elle était à quelques centaines d’unités de passer devant la Volkswagen Jetta pour terminer en septième place.

Ce qui est encore plus étonnant, c’est que les premières unités livrées de la Tesla Model 3 2018 étaient les versions les plus dispendieuses, bien que la majorité de celles-ci ait trouvé preneur dans les provinces qui offraient des rabais à l’achat ou à la location de véhicules verts, tels que le Québec (jusqu’à 8 000 $), la Colombie-Britannique (jusqu’à 5 000 $ avant taxes) et en Ontario (jusqu’à 14 000 $ avant l’abandon en 2018 du programme incitatif).

La Model 3 se détaille à partir de 45 400 $ avant les frais de transport et de préparation pour une version de base à propulsion, offrant une autonomie maximale de 425 kilomètres et un temps de 0 à 100 km/h de 5,9 secondes. La variante à deux moteurs et à rouage intégral débute à 54 700 $ et propose une autonomie maximale de 499 km ainsi qu’un temps 0-100 km/h de 4,8 secondes. Enfin, l’ensemble Performance fait grimper le prix à 70 100 $ et permet à la voiture d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes.

L'ABC de comment rehausser l'expérience audio de votre véhicule

Si le Consumer Electronics Show est devenu un incontournable pour les constructeurs automobiles, il y a belle lurette que les manufacturiers d’équipements audio de véhicules y sont présents. Si ces derniers se sont adaptés aux réalités du marché, ils offrent toujours une variété de produits destinés à rehausser l’expérience auditive à bord de votre véhicule.

Les Québécois sont des passionnés de voitures et plusieurs aiment bien personnaliser leur véhicule. L’audio faisait partie des changements communs par le passé, mais de nos jours, les véhicules sont dotés de systèmes de bien meilleure qualité et plus efficaces, ce qui fait que la plupart des acheteurs s’en accommodent plutôt que d’investir dans de l’équipement plus performant.

Qui plus est, les systèmes multimédias d’origine sont maintenant entièrement intégrés au tableau de bord dans des designs plus complexes et font partie intégrante de plusieurs fonctionnalités du véhicule, notamment le système Bluetooth qui vous permet de discuter au téléphone tout en conduisant.

Malgré tout, il est possible de rehausser assez facilement l’expérience musicale à bord de votre véhicule. Vous pouvez tout d’abord remplacer les haut-parleurs d’origines par des modèles plus performants et si vous le désirez, de dimension supérieure. La différence sera encore plus marquée si votre véhicule à de l’âge, les haut-parleurs se détériorant avec le temps.

Vous voulez plus de puissance? La prochaine étape est d’ajouter un ou plusieurs amplificateurs pour maximiser l’impact de vos nouveaux haut-parleurs. Vous pourrez aussi décider de sacrifier de l’espace de chargement afin d’installer un caisson de sous-graves, ce qui transformera radicalement la sonorité de l’ensemble. Pas besoin de remplacer la radio d’origine pour ajouter ces composantes, il est désormais possible d’utiliser l’unité principale et de s’y brancher directement au moyen d’un adaptateur spécifiquement conçu pour ce besoin et permettant d’améliorer la qualité sonore.

Rendu à ce niveau, il faudra songer à remplacer le filage par du fil de plus gros diamètre afin de supporter cette puissance supérieure, que se soit dans le cas des haut-parleurs, mais également de l’alimentation en courant.

Les audiophiles n’hésiteront pas à tout remplacer et en fait, il n’y a pas de limites aux composantes que vous pourrez ajouter. Il existe des systèmes à la hauteur de tous les budgets et c’est pour certains une véritable passion.

Hyundai dévoile l’Elantra GT N Line au Salon de l’auto de Detroit

Après le lancement de la nouvelle Hyundai Veloster N 2019, le premier modèle hautes performances du constructeur coréen en Amérique du Nord, on commercialise une version plus sportive de l’Elantra GT pour 2019 pour mieux rivaliser avec la Volkswagen Golf GTI et la Honda Civic Si.

En effet, au Salon de l’auto de Detroit, Hyundai a présenté l’Elantra GT N Line 2019, qui misera sur des éléments de design rehaussant le caractère sportif de la voiture, mais aussi des modifications apportées à la mécanique. Les versions N Line, que l’on retrouvera éventuellement dans d’autres produits de la marque, seront inspirées des véritables modèles N, un peu comme BMW M et M Performance ou Audi Sport et S-Line.

L’Elantra GT N Line dispose d’une grille de calandre avec motif en cascade unique aux versions N, des parechocs retravaillés, des coques de rétroviseurs noirs et des jantes en alliage de 18 pouces spécifiques à la N Line. Dans l’habitacle, on retrouve un volant gainé de cuir perforé avec rayons métallisés, des sièges sport, un pommeau de levier de vitesses en forme de boule enrobé de cuir et d’insertions métalliques ainsi qu’un habillage plus sportif de la planche de bord et des panneaux de porte.

La suspension a été raffermie pour un meilleur comportement routier, tout comme les supports du moteur, de la boîte de vitesses et des barres antiroulis. La servodirection a été recalibrée pour rehausser sa réactivité et les disques de frein à l’avant sont surdimensionnés.

Côté moteur, la puissance du quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre demeure fixée à 201 chevaux, et son couple, à 195 livres-pied. Une boîte manuelle à six rapports figure de série, mais peut être remplacée en option par une automatique à sept rapports avec double embrayage.

La Hyundai Elantra GT N Line 2019 est maintenant en vente et remplace la déclinaison Sport au sein de la gamme, et l’échelle de prix de l’Elantra GT au Canada se détaille comme suit :

  • Preferred avec boîte manuelle et moteur 2,0 litres de 150 chevaux : 20 599 $
  • Preferred avec boîte automatique : 21 849 $
  • Luxury avec boîte automatique : 24 249 $
  • N Line avec boîte manuelle et moteur 1,6 litre de 201 chevaux : 27 199 $
  • N Line Ultimate avec boîte automatique : 30 699 $
  • (Frais de transport et de préparation en sus)

Subaru lance la WRX STI S209 de 341 chevaux

En ce début d’année, Subaru a dévoilé une version encore plus puissante de sa célèbre WRX STI.

Baptisée S209, elle ne développe rien de moins que 341 chevaux-vapeur, soit 31 de plus que la version à laquelle on est habitué. Le tout est généré par le même bloc à quatre cylindres à plat que dans la WRX STI conventionnelle. En revanche, la turbine et le compresseur sont de plus grande taille et la pression du turbocompresseur a été augmentée.

En ce qui concerne la boîte de vitesses, on a droit à une manuelle à ratios rapprochés qui compte six rapports.

Pour la concevoir, Subaru affirme s’être inspiré de la WRX STI Nürburgring Challenge. Véritable voiture de course, elle s’est illustrée lors de la plus récente édition de la prestigieuse épreuve des 24 Heures du Mans en remportant la première place au sein de la catégorie SP3T.

Cette version de la WRX STI est munie de freins Brembo avec étriers à six pistons à l’avant et à deux pistons à l’arrière. Chaussée de pneus Dunlop SP Sport MAXX, elle est montée sur des jantes BBS de 19 pouces.

Sa palette n’est composée que de deux teintes, soit le bleu rallye et le blanc cristal.

Une plaque affichant le numéro de série est apposée sur le moteur ainsi qu’au centre de la console.

Le prix sera annoncé plus tard par le manufacturier.

Une exclusivité américaine
Malheureusement, cette déclinaison surpuissante de la WRX STI sera réservée à nos voisins du Sud. Limitée à seulement 200 exemplaires, la WRX STI S209 s’envolera très rapidement.

Ce modèle exclusif reprend le flambeau d’une suite de véhicules STI spéciaux. Destinée au marché japonais, cette série a débuté en 2000 avec la S201. Plus récemment, Subaru a produit la S208 2018.