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contenu original Journal Le Nord

Cette Buick GNX est encore neuve 32 ans plus tard

En 1987, Buick a seulement produit 547 exemplaires de la GNX. Et la 480e unité est à vendre sur le site Bringatrailer.com.

À trois jours de la fin de l’encan, la plus haute mise s’élève à 106 000 $ US, soit l’équivalent d’environ 141 000 $ CAN.

Vendue neuve par le concessionnaire Ralph’s Buick il y a trente-deux ans, elle a ensuite joué la vedette dans la vitrine d’un garage du Texas. Celui qui en est le propriétaire actuel l’a acquise en 2002. Depuis ce temps, elle est préservée dans un entrepôt à température contrôlée. La voiture est actuellement située à Greenville au Wisconsin.

Ainsi, la voiture n’a pratiquement pas roulé jusqu’à ce jour. Son compteur affiche 8,5 milles, ce qui représente environ 13,7 kilomètres.

En plus de nous apprendre que la feuille de fenêtre est incluse, l’annonce mentionne que les sièges sont encore recouverts des protecteurs de plastique d’origine. La pellicule protectrice installée en usine n’a jamais été décollée du tableau de bord.

Les pneus, des Goodyear Eagle VR50, sont ceux d’origine. Les moyeux sur lesquels on peut lire l’inscription « GNX » n’ont jamais été posés.

Une version plus performante de la célèbre Grand National
Développée en partenariat entre Buick et McLaren Technologies/ASC, la GNX (Grand National Experimental) n’était offerte qu’en noir.

Elle se distinguait de la Grand National conventionnelle par ses jantes de 16 pouces noires en aluminium, le remplacement de logo sur les ailes par des prises d’air, des cadrans Stewart Warner et une plaque précisant le numéro de l’unité du côté passager du tableau de bord.

Sous le capot, on retrouve un V6 de 3,8 L qui est agrémenté d’un turbocompresseur Garrett T3. En ce qui concerne la boîte de vitesses, il s’agit d’une automatique Hydramatic 200-4R à quatre rapports.

La GNX pouvait parcourir le quart de mille en aussi peu que 12,7 secondes.

En 1987, le PDSF de cette voiture se chiffrait à 29 290 $ US.

Une Lamborghini Aventador rose interceptée à 168 km/h

Alors qu’il circulait sur l’autoroute 7 près de Hazeldean (Ontario), un conducteur s’est fait intercepter à 168 km/h lundi.

La limite de vitesse est fixée à 100 km/h sur cette route.

Il se trouvait au volant d’une Lamborghini Aventador Roadster recouverte d’une pellicule rose.

Le conducteur a vu son permis de conduire être suspendu pour une durée de sept jours et sa voiture envoyée à la fourrière.

Deux frères qui couraient l’un contre l’autre ont aussi été interceptés en excès de vitesse sur Limebank Road. Ceux-ci roulaient à 141 km/h dans une zone de 80 km/h. C’est ce que nous apprend l’Ottawa Citizen.

Dans son message publié sur Twitter, la police provinciale de l’Ontario (OPP) rappelle qu’il est primordial d’adapter sa conduite en prévision de la tempête de neige.

Sur la plaque d’immatriculation personnalisée de celui qui est identifié par le pseudonyme millionnairekrew sur Instagram, on peut lire « HATERZ ».

Il a d’ailleurs partagé une photo de sa voiture sur la dépanneuse en mentionnant qu’il espérait retrouver les clés de sa Lamborghini avant le prochain BullFest qui se tiendra à Miami.

Tout un taureau
Animée par un impressionnant moteur V12 de 6,5 L, l’Aventador LP700-4 Roadster est capable d’atteindre les 100 km/h en aussi peu que 3 secondes. En ce qui a trait à sa vitesse maximale, elle s’élève à 350 km/h.

Neuve, elle se vendait 300 000 euros, soit environ 450 000 $ CAN.

Après la Volkswagen Golf R, la Jetta R?

Si la Volkswagen Golf a droit à une version surpuissante, la R, il en va autrement pour la Jetta.

Entièrement renouvelée l’année dernière, la Volkswagen Jetta sera bientôt disponible en variante GLI, dont le moteur turbocompressé de 2,0 litres lui confère une puissance de 228 chevaux. C’est d’ailleurs exactement la même mécanique qu’on utilise sous le capot de la Golf GTI.

Sauf que contrairement à la Jetta, il ne s’agit pas de la motorisation la plus puissante à être disponible avec la Golf. Celle-ci est également offerte en version R, munie d’un rouage intégral et d’un moteur qui crache une écurie de 288 chevaux.

Quelques heures après le lancement de la Jetta GLI 2019 au Salon de l’auto de Chicago, dans le cadre d’une entrevue accordée au magazine Motor Trend, Derrick Hatami, vice-président aux ventes et au marketing pour la division américaine de Volkswagen, a ouvert la porte à une éventuelle commercialisation d’une Jetta R.

« Il ne faut jamais dire jamais », a-t-il laissé tomber, ajoutant que le marché des berlines demeure très important pour le constructeur allemand malgré une hausse de popularité des VUS.

M. Hatami a précisé que la version GLI ne représente historiquement qu’environ 5% des ventes globales de la Jetta aux États-Unis, mais qu'elle demeure très important pour « l’ADN de Volkswagen ».

Une Jetta R viendrait assurément ajouter un peu de piquant à l’équation!

Voici à quoi pourrait ressembler le Mitsubishi RVR 2020

Le Salon de Genève arrive à grands pas et Mitsubishi nous donne un avant-goût des véhicules qu’il présentera sur le plancher du PalExpo, en Suisse.

Relativement inchangé depuis 2010, le Mitsubishi RVR nécessitait une bonne dose de renouveau. Il sera donc remanié pour l’année-modèle 2020. Du moins, c’est ce que les quelques images de ce ASX, l’équivalent du RVR dans d’autres marchés, nous laisse croire.

C’est nouveau?
Au premier regard, surtout vu de l’arrière, on a l’impression que le RVR 2020 n’a pas beaucoup changé, si ce n’est que l’ajout d’une nouvelle grille et des phares qui calquent les autres produits du constructeur, comme l’Outlander et l'Eclipse Cross.

Mitsubishi demeure silencieux au sujet de son nouveau VUS sous-compact en ne révélant que quelques images et très peu d’information technique. Tout ce qu’on sait pour le moment, c’est que le prochain RVR pourra être alimenté par deux moteurs à quatre cylindres, soit de 2,0 ou de 2,4 litres. Ce sont des moteurs bien connus au sein de la gamme. Le communiqué de presse déclare que seule une boîte automatique à variation continue sera au menu. Le rouage intégral s’offrira en option.

Toutefois, le constructeur ne stipule toujours pas quel moteur viendra avec les quatre roues motrices.

Au niveau de l’habitacle, encore une fois, on ne remarque pas beaucoup de changements, sauf un nouveau système multimédia, qui semble plus gros et plus convivial que l’ancienne interface par son énorme écran tactile.

Mitsubishi déclare que le RVR 2020 pourra être équipé des plus récentes technologies en matière de sécurité comme un régulateur de vitesse adaptatif et le freinage d’urgence en cas de collision imminente.

Le constructeur nippon ne parle toujours pas de prix pour le marché canadien, mais le nouveau VUS arriverait cet automne.

Le Guide de l’auto sera au Salon de Genève afin de vous en dire davantage lorsque l'ASX/RVR 2020 sera présenté au grand public.

Subaru Ascent 2019 : on tente de faire oublier le Tribeca

En 2006, Subaru a introduit le B9 Tribeca. Ce véhicule utilitaire sport (VUS) à trois rangées de bancs a été tout sauf un succès et il est disparu en 2014 dans le plus grand silence.

Lorsque Subaru désirât percer à nouveau ce marché l’année dernière avec l’arrivée de l’Ascent, force est d’admettre que la barre n’était pas trop haute. En effet, entre 2010 et 2014, les ventes du Tribeca ont dégringolé de 540 à 120 unités par année au Canada. Pour la même période, les ventes du Honda Pilot sont passées de 5 000 à 6 000 exemplaires. Avouez qu’il est difficile de faire pire…

Un tout nouveau moteur
Lorsque l’Ascent a été dévoilé, on s’attendait à retrouver le très apprécié bloc à six cylindres à plat de 3,6 L. Hélas, non! Contrairement aux Honda Pilot et Toyota Highlander qui proposent un V6 atmosphérique, Subaru a privilégié un moteur turbocompressé à plat de 2,4 L. Il développe une puissance de 260 chevaux et un couple de 277 livres-pied.

Il s’agit d’une toute nouvelle motorisation pour ce constructeur japonais et c’est la seule offerte pour ce modèle.

Comme on s’en doutait, l’arrivée de ce moteur marque la retraite imminente de l’impressionnant bloc à six cylindres à plat. Celui-ci aurait été bien plus adapté à un véhicule comme l’Ascent. Il est à noter que Subaru vient d’annoncer que ce moteur turbo sera disponible dans la Legacy 2020.

Un petit moteur un peu gourmand en pratique
Sur le plan de la consommation de carburant, l’ordinateur de bord a enregistré une moyenne de 14,1 L/100 km au cours des 1 240 kilomètres parcourus. De son côté, Ressources naturelles Canada annonce une consommation inférieure, soit 10,4 L/100 km. Il est important de préciser que les conditions météorologiques n’étaient pas particulièrement favorables. Dès que le moteur doit s’activer un tant soit peu, la consommation grimpe en flèche comme on l’a observé. L’efficace six cylindres à plat aurait assurément été moins gourmand.

Du côté des concurrents, l’organisme gouvernemental annonce une consommation de 11,3 L/100 km pour le Honda Pilot, 10,6 L/100 km pour le Toyota Highlander et de 11,4 L/100 km pour le Ford Explorer.

Parce que l’on ne veut rien savoir de pelleter
Tous les véhicules de la marque Subaru sont dotés de la transmission intégrale – sauf la BRZ. Et c’est ce qui a bâti la réputation de ce constructeur. Tout comme le Forester, l’Impreza et les autres, l’Ascent procure ce sentiment de confiance de ne jamais rester coincé dans un banc de neige. Un élément qui charme bon nombre de Québécois…

En revanche, on a remarqué que la garde au sol était plutôt basse. Autant le conducteur que les passagers apprécieront cette caractéristique qui facilite l’accès à bord.

Bon prix
Pour obtenir l’Ascent, il faut avoir les poches profondes, mais comme tout est relatif, son prix n’est pas si pire que ça. Pour une version de base, il faut minimalement débourser 36 000 $ excluant les frais de transport et de préparation. C’est énormément d’argent, mais c’est tout de même moins que pour un Honda Pilot (41 090 $) ou un Ford Explorer (43 099 $). En contrepartie, Nissan offre son Pathfinder à partir d’à peine plus de 33 000 $ – avec un rouage à traction.

En bref
Il est important de mentionner au passage que le système multimédia Starlink de Subaru présent dans l’Ascent est désormais plus complet et facile à utiliser qu’il ne l’était auparavant dans d’autres véhicules de la marque.

Malgré les qualités de ce véhicule, je demeure persuadé que le moteur à six cylindres à plat de 3,6 L aurait été terriblement mieux adapté à un VUS comme celui-ci.

55 véhicules autonomes établissent un record

À Chongqing en Chine, un nouveau record Guinness a été établi. En effet, pas moins de 55 VUS autonomes de marque Changan Automobile ont réalisé une parade.

Un 56e véhicule était présent, mais il a été disqualifié puisque son conducteur a repris le contrôle du véhicule.

Ils circulaient tous à une vitesse de 30 km/h au cours de cette parade dont la distance totale était de 3,2 kilomètres.

Une distance d’environ deux véhicules les séparait.

Exceptionnellement pour ce record, la sensibilité des capteurs a été augmentée afin de faciliter la détection des lignes de la route et des autres véhicules.

Le tout s’est déroulé le 28 novembre dernier à la piste d’essai Dianjiang.

La BMW Alpina B7 2020 pourra atteindre 328 km/h

Bien entendu, il sera impossible d’exploiter toute cette puissance sur les routes du Québec, à moins d’être sur un circuit fermé. Même là.

Mais dans cette catégorie de voitures, les chiffres élevés sont la raison d’être de telles bolides. Et pour Alpina, il est primordial d’offrir la berline de luxe la plus rapide sur le marché. Voici la plus récente mouture de l’Alpina B7 xDrive.

Toujours un V8
Bien que l’équipementier allemand soit officiellement reconnu par BMW en assemblant ses voitures sur les mêmes lignes d’assemblage, BMW fait néanmoins très attention de ne pas laisser la B7 empiéter sur la Série 7 régulière. C’est pour cette raison que l’Alpina a toujours recours à un moteur V8, et non le fameux V12 biturbo qu’on retrouve dans la BMW M760Li.

Cela étant dit, le V8 n’est aucunement gênant, loin de là. C’est le même 4,4 litres biturbo qu’on retrouve dans la BMW M5 d’une puissance de 600 chevaux et un couple de 590 lb-pi.

Certes, ces chiffres sont identiques au modèle 2019, mais l’Alpina B7 xDrive 2020 accomplit son 0-100 km/h en 3,5 secondes, contrairement à l’ancienne génération qui l’accomplissait en 3,7 secondes.

Vous allez me dire que ce n’est presque rien. En effet. Mais la nouvelle Alpina promet de développer son couple beaucoup plus bas dans le régime moteur qu’auparavant en raison de turbocompresseurs plus volumineux, lui confiant un caractère similaire à celui du V12. Une boîte automatique à huit rapports, ainsi que le rouage intégral xDrive viennent de série sur toutes les Alpina B7.

Sans surprise, la nouvelle berline arbore le nouveau design de la Série 7, incorporant l’énorme grille chromée du constructeur et les feux arrière redessinés. L’Alpina se distingue d’une Série 7 conventionnelle par un parechoc avant distingué affichant le nom Alpina dans le bas, des jantes exclusives de 20 ou de 21 pouces, des couleurs de carrosserie exclusives ainsi que d’autres touches esthétiques subtiles dans un habitacle nettement plus luxueux.

L’Alpina B7 2020 arrivera chez les concessionnaires d’ici l’automne prochain. À l’heure actuelle, aucun prix canadien n’a encore été dévoilé. Le prix aux États-Unis est fixé à 142 695 $ US.

Genesis G70 2.0T Sport 2019 : dans les dents

Combien de fois avons-nous entendu un constructeur automobile prétendre que sa toute dernière berline sport est une rivale directe des produits allemands? Même dans les années 80, quand Ford levait le voile sur sa Taurus SHO, on déclarait avec fierté qu’elle était une « BMW à rabais ». Bien que compétente, cette Taurus sport n’arrivait pas à la cheville des bagnoles bavaroises.

Et ça a continué auprès des marques japonaises et américaines, chacune prétendant enfin riposter au trio germanique – BMW, Mercedes-Benz et Audi. Entre vous et moi, à part quelques tentatives marquées de la part d’Alfa Romeo, Cadillac et Jaguar, la réalité est qu’aucun manufacturier automobile n’a encore été capable de détrôner les Allemands dans la guerre des berlines sport.

Et maintenant, c’est au tour des Coréens de s’en mêler avec ce nouveau petit jouet nommé Genesis G70. N’ont-ils pas appris des erreurs de leurs concurrents?

« Pas pire pour une Hyundai »
Si vous vivez toujours dans le passé avec vos préjugés sur les marques coréennes, c’est que vous n’avez pas encore passé de temps avec les derniers produits Kia, Hyundai et Genesis.

Il y a une raison pour laquelle nous avons récemment décerné des prix à ces constructeurs dans nos Meilleurs achats annuels. C’est que les Sud-Coréens fabriquent désormais d’excellentes automobiles, voire à la hauteur des produits japonais, et dans certains cas, même allemands, et ce, tant sur le plan de la sophistication que de la technologie et de la fiabilité.

Genesis est une jeune marque. Libérée de l’emprise Hyundai pour qu’elle puisse voler de ses propres ailes en 2015, elle se présente dorénavant comme marque de luxe indépendante dans la même veine qu’Acura, Infiniti, Lexus, Lincoln et Cadillac.

On ignore si Genesis vivra le succès espéré. Chose certaine, avec seulement des berlines au sein de sa gamme, elle commence à contrecourant!

On a étudié le livre de la bonne voiture
Entièrement nouvelle, la G70 est la toute première tentative des Coréens dans le créneau fort bouillonnant des berlines de luxe sport. Elle rivalise principalement avec des bagnoles compactes comme la BMW Série 3, la Mercedes-Benz Classe C, l’Audi A4, l’Acura TLX, l’Infiniti Q50, la Lexus IS, l’Alfa Romeo Giulia, la Volvo S60 et la Jaguar XE. En effet, les concurrents sont féroces.

Partageant sa plate-forme avec la Kia Stinger, mais considérablement raccourcie et modifiée afin d’avoir sa propre personnalité, la G70 s’offre, comme sa cousine, avec un choix de deux moteurs, soit un quatre cylindres turbo de 2,0 litres d’une puissance de 252 chevaux et un couple de 260 lb-pi, soit un V6 biturbo de 3,3 litres développant 365 chevaux et 376 lb-pi.

Toutes les G70 vendues ici viennent équipées d’une boîte automatique à huit rapports et du rouage intégral. Toutefois, le moteur 2,0 litres est également disponible avec une boîte manuelle à six rapports et un rouage à propulsion pour satisfaire les puristes. Notre modèle d’essai était une G70 Sport, alimentée par le moteur quatre cylindres, et munie d’une boîte automatique et du rouage intégral. Elle se détaillait 52 000 $.

C’est un prix alléchant compte tenu de tout ce que le bolide comprend. Même si l’on opte pour la G70 la plus cossue, avec le moteur V6 turbo et tout le tralala, elle ne dépassera pas 60 000 $. Je vous mets au défi d’en faire autant du côté des Allemands!

Bien plus qu’une simple aubaine
Sans surprise, la G70 est une bonne aubaine à l’achat. C’est normal, car c’est une nouvelle marque qui tente de percer le marché. Même chose au niveau de l’expérience d’achat. Bien que certains concessionnaires existent, il est possible de se procurer une Genesis sans sortir de sa maison, et de se la faire livrer directement à la porte! Cool, certes, mais est-ce que ça fait d’elle une concurrente des autos allemandes pour autant? Pas vraiment.

Le vrai test s’effectue sur la route, et sur le circuit, ou la bagnole nous montre ses vraies couleurs. Et croyez-nous lorsque l’on vous dit ça : les Allemands ont de quoi s’inquiéter, car la G70 est une réussite.

En fait, au niveau du comportement routier, le quatre cylindres octroie à la bagnole une sensation de légèreté sur le train avant, même s’il affiche un caractère différent que le six cylindres.

Bien que la déclinaison V6 n’éprouvait aucune difficulté à suivre les véhicules allemands à fond de train sur le circuit de Saint-Eustache lors de notre match comparatif dans Le Guide de l’auto 2019, nous ne serions pas étonnés de pouvoir freiner encore plus tard en entrée de virage à bord d’une G70 2.0T. Elle est nettement plus agile.

Sur les surfaces enneigées, le châssis et la suspension – calibrés par nul autre qu’Albert Biermann, anciennement chez BMW – révèlent un équilibre quasi parfait, permettant à la berline de faire facilement déraper son train arrière au besoin.

Aucunement intimidante, légère, humble, et incroyablement au point, la G70 nous invite à tester ses limites d’adhérence en pleine douceur, sans le moindre tracas, ni bruit de caisse, effets de roulis ou embûches mécaniques inquiétantes.

Tout est harmonieux. Tout est calme. Tout est bien fait.

Pareillement au niveau des modes de conduite – Comfort, Eco, Sport et Smart – qui alternent le comportement du bolide de façon importante, surtout la direction et le fonctionnement de la boîte de vitesses, qui enfile les rapports avec autorité et sans faille.

Notre modèle d’essai s’ouvrait sur un habitacle plutôt joli en raison de ses sièges en cuir matelassé bruns. C’est un intérieur bien assemblé en général, mais comme le design extérieur de la G70, tout y est très conservateur et sans artifices. On aurait préféré quelque chose d’un peu plus osé. Nous imaginons que Genesis demeure conservateur pour éviter de choquer qui que ce soit, encore une fois en raison de son jeune âge.

Rien à dire cependant au sujet des commandes simples et très intuitives – tant celles du système multimédia que celles des commandes de climatisation – qui s’activent aisément même avec une paire de gants.

Nous déplorons toutefois la banquette arrière extrêmement étriquée, surtout pour les grandes personnes, et le coffre nettement plus petit que ceux de la concurrence.

Cela étant dit, la G70 s’en sort malgré tout haut la main. En somme, elle accomplit d’un coup ce que les marques japonaises ont tenté de faire pendant des décennies. Son savoir-faire technique est dans la même veine que celui des marques européennes et sa dynamique de conduite encourage la sportivité tout en conservant le confort et le raffinement intacts. Le tout, à un prix plus abordable que ses rivales.

Le produit est réussi. Maintenant, la marque doit se bâtir une notoriété.

Chevrolet Woody 1950 : entre voiture et œuvre d’art

Il y a une vingtaine d’années, la Chevrolet que vous voyez ici en photos n’était pas l’ombre d’elle-même.

Les roues calées dans la terre gelée de l’hiver, la vieille bagnole américaine était emprisonnée par un « abri tempo » qui lui était littéralement tombé dessus, dans le fond d’une cour.

C’est là que Pierre Beauchamp entre en jeu. Connaissant le propriétaire du véhicule laissé à l’abandon, le résident de Lanaudière a fini par le convaincre de lui vendre.

Le véhicule en question, c’est un Chevrolet « Woody » 1950. Un modèle familial à quatre portes qui n’avait rien d’une pièce de collection en cet hiver de 1998. Aujourd’hui, c’est une autre histoire.

Il faut dire que la fascination pour les modèles « Woody », ces véhicules à la carrosserie plaquée de bois, semble reprendre de la vigueur. Et comme ils sont peu nombreux à avoir été conservés, ces bagnoles sont maintenant très rares.

Celle de Pierre Beauchamp, par exemple, est la seule Chevrolet Woody 1950 au Québec. Toutefois, pour lui donner l’allure qu’elle a aujourd’hui, il a fallu des années de labeur et de généreux investissements.

Deux restaurations plutôt qu’une
On est donc en 1998. Après avoir dépris la vieille Chevrolet de sa fâcheuse position dans le fond de la cour de l’ancien propriétaire, Pierre Beauchamp l’a ramenée chez lui avec la ferme intention d’en faire le véhicule dont il rêvait.

« Mes amis me disaient que j’étais un peu fou de mettre autant d’argent dans une familiale à quatre portes, mais j’avais un plan et je savais ce que je voulais. L’image que j’avais en tête à cette époque-là, c’est ma voiture aujourd’hui », explique M. Beauchamp avec une bonne dose de fierté dans la voix.

Alors habillée d’une carrosserie rouge, l’auto a été restaurée dans sa couleur originale et a été remise sur la route.

Sauf qu’en 2005, un accident a forcé son propriétaire à tout recommencer. Le devant du véhicule ainsi que son côté droit ont été sévèrement endommagés. « La voiture a été déclarée perte totale. Il a fallu que je la rachète des assurances », explique M. Beauchamp.

Se retroussant les manches, le propriétaire a décidé de reconstruire le véhicule du tout au tout pour qu’il soit exactement comme il le voulait. Il a alors troqué le moteur à six cylindres d’origine contre un V8 de 350 pouces cubes.

Il a aussi changé la peinture rouge pour un ton vert forêt et a fait appel à un peintre qu’il qualifie de « tout un artiste » pour redessiner les parties de bois caractéristiques au Woody.

En 1950, Chevrolet n’utilisait plus de véritable bois pour la fabrication de ses Woody. Le constructeur préférait dessiner des motifs de bois à même la carrosserie en métal. Pour repeinturer ces morceaux, il faut du talent et beaucoup de minutie. « Chaque nervure a été refaite à la perfection, à un point où des gens m’obstinent parfois et me disent que c’est du vrai bois! » raconte Pierre Beauchamp en riant.

À l’intérieur, le bois demeure toutefois véritable. « C’est le bois d’origine qui a été sablé et verni », raconte M. Beauchamp, qui explique avoir tenté de garder l’allure originale du véhicule tout en y ajoutant son petit grain de sel avec quelques éléments modernes comme des sièges et des vitres électriques.

Né pour rouler
Trois ans après son triste accident, la Chevrolet de Pierre Beauchamp était de retour en poste, prête à reprendre la route.

Et de la route, M. Beauchamp ne se gêne pas pour en faire à bord de son bolide. « Je fais environ 4 000 miles par été », analyse-t-il, soulignant qu’il participe à plusieurs rassemblements de voitures anciennes au Québec, mais aussi en Ontario, au Nouveau-Brunswick et aux États-Unis.

Vingt ans après avoir acheté une vieille épave dans le fond d’une cour, Pierre Beauchamp est propriétaire d’un véhicule qui fait tourner les têtes et saliver les amateurs de belles voitures d’époque.

Un véhicule qui lui a valu plus de 65 trophées et plaques de différentes expositions, ainsi que de nombreuses parutions dans des revues et même à l’émission Viens-tu faire un tour? animée par Michel Barrette.

Contre vents et marées, Pierre Beauchamp n’a jamais lâché. Et aujourd’hui, la voiture de rêve qu’il imaginait est maintenant dans sa cour.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Volkswagen Golf

Afin d’aider les consommateurs à choisir leur prochain véhicule neuf, l’équipe du Guide de l’auto publie chaque année ses Meilleurs achats dans une foule de catégories, dont celle des voitures compactes. Cette dernière demeure très populaire, malgré la part de marché grandissante des véhicules utilitaires.

Le Meilleur achat 2019 dans le segment des voitures compactes est la Volkswagen Golf, disponible en carrosseries cinq portes à hayon et familiale. Elle est équipée de série d’un quatre cylindres turbo de 1,4 litre, produisant 147 chevaux, et lorsque dotée du rouage intégral, la version SportWagen mise sur un moteur turbo de 1,8 litre et 168 chevaux.

La Golf est également proposée en variantes GTI et R, des autos sport profitant respectivement d’une puissance de 228 et de 288 chevaux ainsi que d’un comportement routier résolument dynamique. La e-Golf 100% électrique dispose d’une autonomie allant jusqu’à 201 kilomètres. Quant à la Golf Alltrack, elle bénéficie d’un look plus baroudeur et d’une garde au sol surélevée pour affronter les sentiers hors route – sentiers légers, on s’entend. En fait, peu importe la version de la Golf, on apprécie son agrément de conduite.

Peu énergivore et profitant d’un système multimédia bien élaboré, la Golf donne l’impression d’être une voiture haut de gamme offerte au prix d’une marque abordable. Sans compter l’exclusivité dans son segment d’une familiale, aussi polyvalente que bon nombre de VUS compacts. La Volkswagen Golf 2019 est disponible à partir de 22 500 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place dans le segment des voitures compactes, on retrouve la Hyundai Elantra (PDSF à partir de 16 999 $), en carrosseries berline et hatchback cinq portes, qui se démarquent par leur étonnant rapport prix/équipement, leur confort de roulement ainsi que leur réputation de fiabilité.

En troisième place figure la Honda Civic (PDSF à partir de 17 790 $) qui se décline en berline, en coupé et en hatchback cinq portes. Sa gamme diversifiée comprend notamment les modèles sport Civic Si ainsi que la rutilante Civic Type R, une bombe de 306 chevaux. Toutefois, la Civic brille surtout par sa solidité, le confort et l’espace de son habitacle ainsi que par son équipement de sécurité complet.

Alfa Romeo 4C Spider Italia 2020 : seulement 15 unités pour l’Amérique du Nord

L’Alfa Romeo 4C Spider obtiendra une version à tirage limité pour le millésime 2020, et si peu d’unités seront vendues en Amérique du Nord que dans quelques années, on pourrait vraisemblablement la considérer comme une voiture de collection.

La 4C Spider Italia arborera une peinture exclusive Bleu Misano métallisé, une entrée d’air à l’avant et un diffuseur de parechoc arrière noir piano, des graphiques sur les flancs avec les couleurs du drapeau italien, un logo sur la planche de bord et une plaque numérotée sur la console centrale.

Mécaniquement, rien ne change. L’Italia sera donc équipée d’un quatre cylindres turbocompressé de 1,75 litre produisant 237 chevaux et un couple de 258 livres-pied. Il sera géré par une boîte automatisée à six rapports avec double embrayage, qui acheminera la puissance aux roues arrière. FCA avance un chrono 0-96 km/h (0-60 mi/h) de 4,1 secondes et une vitesse de pointe de 257 km/h.

Depuis l’année-modèle 2019, l’Alfa Romeo 4C biplace n’est disponible an Amérique du Nord qu’en configuration Spider, qui dispose d’un toit en tissu pouvant être roulé et rangé dans le petit coffre de la voiture.

Le prix et la date de mise en vente n’ont pas encore été annoncés, mais seulement 15 unités de l’Alfa Romeo 4C Spider Italia 2020 seront disponibles en Amérique du Nord, alors elle sera drôlement rare. À bien y penser, à peine 293 exemplaires de la 4C ont trouvé preneur au continent en 2018 (dont 50 unités au Canada), alors peu importe la version de la sportive ultralégère, on peut dire que c’est une voiture très exclusive de toute façon…

Les sièges d’auto pour enfants soumis à une nouvelle règlementation

Le Code de la sécurité routière ne dicte pas seulement le comportement à adopter pour les automobilistes sur la route, mais aussi les règlements entourant le transport d’un bébé ou d’un enfant en voiture.

À ce propos, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) annonce l’entrée en vigueur d’une nouvelle Loi dès le mois d’avril.

Effectivement, à compter du 18 avril 2019, une nouvelle mesure du Code de la sécurité routière exigera que seul un enfant qui mesure au moins 145 cm ou qui est âgé d’au moins 9 ans pourra utiliser la ceinture de sécurité seule.

Selon la SAAQ, « si l'enfant n'est pas assez grand et que ses jambes ne sont pas assez longues pour qu'il puisse plier les genoux sur le rebord de la banquette, il n'est pas prêt à utiliser la ceinture de sécurité sans siège. Il faudra donc continuer à utiliser un siège d'appoint qui correspond à son poids et à sa taille, même si l'enfant mesure 63 cm (25 po) ou plus en position assise. »

Par ailleurs, la SAAQ réitère qu’un enfant de 12 ans et moins doit toujours se trouver assis sur la banquette arrière du véhicule puisqu’il se trouve loin des zones d’impact en cas de collision frontale.

Selon le communiqué de la Société, un enfant doit être déplacé dans un banc de bébé jusqu’à ce qu’il ait atteint un poids de 10 kg, dans un siège d’enfant s’il pèse plus de 10 kg et moins de 18 kg et un siège d’appoint seulement s’il pèse plus de 18 kg.

Pour de plus amples renseignements concernant les mesures exigées par la Loi, consultez le site prévu à cet effet.

Le propriétaire d’une fourgonnette met un V8 dans sa Pontiac Montana

L’achat d’une fourgonnette est, pour bien des gens, le signe que la famille est devenue trop grande pour entrer dans un autre type de véhicule.

Entendons-nous, bien qu’elle soit pratique, une fourgonnette n’est pas très amusante à conduire. Ceci dit, le propriétaire d’une Pontiac Montana SV6 a remédié au problème et a changé son moteur un V8 d’une Chevrolet Impala SS!

Tanné du caractère ennuyant de sa fourgonnette, Kevin Piper a remplacé le moteur de production de sa Montana 2005 par un moteur LS4 V8 de 5,3 litres qui livre 303 chevaux, le même que l’on retrouve dans bon nombre d’Impala SS. Le tout est jumelé à une boîte 4T65-E General Motors, utilisée dans plusieurs voitures de production du manufacturier, dont l’Impala SS fabriquée entre 2006 et 2009.

Selon Piper, le plus grand défi de ce projet a été d’intégrer le mécanisme d’essuie-glaces. Puisque le nouveau moteur était plus volumineux que le précédent, certaines composantes ont dû être déplacées ou largement modifiées. Par exemple, le réservoir de liquide lave-glace est maintenant situé dans le coffre arrière de la voiture. En entrevue avec Road and Track, Piper estime avoir passé entre 300 et 400 heures seulement pour relier toutes les composantes électriques au moteur!

Fait amusant à noter, la Montana modifiée de Piper franchit le quart de mile en 15 secondes, soit une demi-seconde de plus qu’une Impala SS demande pour parcourir la même distance. Prenez quelques secondes et écoutez attentivement le son du moteur qui équipe cette fourgonnette. Vous serez assurément impressionné!

Découvrez le Toyota RAV4 TRD Off-Road 2020

Alors que le nouveau Toyota RAV4 arrive sur nos routes, le constructeur profite du Salon de l’auto de Chicago pour dévoiler une toute nouvelle version de son VUS compact dédiée à la conduite hors route et qui entrera directement en concurrence avec le Jeep Cherokee Trailhawk.

Baptisé TRD Off-Road, cette version devient la première concoctée par les experts de l’écurie TRD de Toyota pour le RAV4. Elle comprend une panoplie d’équipements supplémentaires rehaussant son style, mais surtout les capacités du véhicule si vous décidez de sortir des sentiers battus ou simplement pour vous aider à affronter les rues de Montréal au printemps.

Reposant sur un dégagement au sol de 218 millimètres (8,6 pouces), le RAV4 TRD Off-Road dispose d’une suspension, de roues et de pneus spécifiquement adaptés à une utilisation dans les sentiers.

Côté style, il se distingue notamment par ses ailes élargies, ses longerons de toit, son pare-chocs avant plus agressif et ses phares antibrouillard. Ses jantes de 18 pouces au fini mat ajoutent aussi à son exclusivité. À bord, on retrouve des surpiqûres et des garnitures rouges rehaussant le style alors que l’emblème TRD a été ajouté sur les appuie-têtes.

Sous le capot, le véhicule dispose d’un moteur à quatre cylindres de 2,5 litres développant 203 chevaux jumelé à une boîte automatique à huit rapports. Son rouage intégral, offert de série, peut transférer jusqu’à 50% du couple aux roues arrière et peut varier ce couple d’une roue arrière à l'autre. Son sélecteur Multi-Terrain Select, qui comprend les modes boue et sable, roche et terre ainsi que neige, permet de faire varier le comportement du véhicule en fonction des conditions que vous rencontrez.

La capacité de remorquage demeure à 1 588 kilogrammes (3 500 lb), ce qui est suffisant pour transporter une motoneige, un VTT, un motomarine ou une petite tente roulotte.

Le Toyota RAV4 TRD Off-Road 2020 arrivera chez les concessionnaires dès l’automne 2019. Les prix seront dévoilés ultérieurement.

En studio : quoi choisir pour remplacer mon Mazda CX-5 GS 2016?

Les activités de camping estivales sont plaisantes pour toute la famille, mais elles demandent dans bien des cas une voiture capable de tirer une roulotte. Et dans le segment des véhicules utilitaires sport compacts, les moteurs à 6 cylindres se font plutôt rares! Doit-on choisir un Kia Sorento, un Jeep Cherokee ou un Mitsubishi Outlander?

Au cours de cette capsule, le journaliste du Guide de l’auto Antoine Joubert ainsi que son collègue-animateur Daniel Melançon éclaircissent et approfondissent certains sujets du monde de l’automobile et répondent aux questions des lecteurs.

Toyota Corolla 2019 : une bonne affaire, ou doit-on attendre?

La Corolla se situe dans une position très enviable par rapport à la majorité de ses rivales de taille compacte. La populaire berline de Toyota n’a plus besoin d’une introduction et pourrait continuer à bien se vendre même si le constructeur décidait de cesser ses campagnes de publicité. Son nom représente la fiabilité, la durabilité et la fidélité.

Corolla est également synonyme de « ennuyant ».

En fait, nous, les critiques de voiture, on la trouve plate car tant qu’à dépenser notre argent chèrement gagné sur un véhicule, pourquoi ne pas en choisir un qui soit amusant à conduire? En revanche, pour le consommateur moyen, les qualités rationnelles mentionnées plus tôt sont plus importantes.

Malgré tout, une nouvelle génération de la berline Toyota Corolla arrivera sur le marché pour le millésime 2020. Elle sera construite sur la même plate-forme que la Toyota Corolla Hatchback 2019 fraîchement introduite, que nous apprécions pour sa dynamique de conduite, son style et sa valeur qualité-prix. Que doit-on penser alors de la berline Corolla 2019? Devrait-on s’en procurer une maintenant, ou attendre le modèle redessiné?

Tout dépend de nos critères d’achat. Et du rabais que notre concessionnaire du coin nous accordera sur un modèle 2019. Nous n’impliquons aucunement que l’actuelle berline Corolla soit une mauvaise voiture, bien au contraire.

C’est vrai, elle n’est plus la championne de l’économie d’essence de sa catégorie. Lorsqu’équipée de la boîte automatique, sa cote mixte ville/route de 7,5 L/100 km est basse, mais les Volkswagen Jetta (7,0 L/100 km), Honda Civic (7,1), Kia Forte (6,9) et Nissan Sentra (7,3) font mieux à ce chapitre. Même la Subaru Impreza avec son rouage intégral de série parvient à égaler la cote de la Corolla. En comparaison, la Corolla Hatchback affiche une moyenne mixte de 6,7 L/100 km, alors la nouvelle génération de la berline devrait s’avérer tout aussi efficace, ou même plus.

Lors de notre essai de la Toyota Corolla XSE 2019, nous avons obtenu une moyenne de 7,9 L/100 km.

Le quatre cylindres de 1,8 litre et ses 132 chevaux ne font assurément pas couler l’adrénaline dans nos veines. Il conviendra néanmoins aux attentes de la majorité des propriétaires de la voiture, et il faut mentionner que Toyota a résisté à la tentation d’adopter la turbocompression, ce que quelques concurrentes ont fait. Ce moteur atmosphérique n’est peut-être pas particulièrement excitant, mais il demeurera vraisemblablement fiable durant de longues années. Entre temps, Honda doit composer avec des problèmes de plomberie dans les Civic équipées de son moteur turbo de 1,5 litre.

Au pays de Toyota, la déclinaison XSE est réservée aux versions plus sport des modèles de la marque, mais les différences sont largement esthétiques. Sur la Corolla, c’est un ensemble pouvant être ajouté à la version SE, mais seulement lorsque cette dernière est munie d’une boîte automatique. En réalité, une fois que l’on a rehaussé la SE d’un ensemble regroupant des jantes de 17 pouces, des freins arrière à disque, un toit ouvrant et un volant chauffant gainé de cuir, l’ensemble XSE ajoute un écran tactile de sept pouces, un système de navigation, une compatibilité de radio SiriusXM, une clé intelligente, une sellerie en similicuir SofTex avec passepoils bleus et un siège du conducteur à réglages électriques.

En habillage XSE ou non, la Toyota Corolla 2019 se conduit comme une berline compacte à petit budget, rien de plus, rien de moins. Si l’on désire une voiture plus engageante, on doit regarder du côté de la Corolla Hatchback ou une autre marque – bon, peut-être pas chez Nissan, puisque la Sentra est aussi terne.

La Corolla compense avec des sièges confortables, un tableau de bord ergonomique et des commandes faciles d’utilisation. L’écran du système multimédia est réactif au toucher du doigt, mais la petitesse des flèches pour fureter les menus les rendent difficiles à taper en conduisant. De plus, le dégagement pour les jambes surpasse celui de ses rivales sur papier, mais les occupants de plus grande taille risquent de se frotter les genoux sur les dossiers des sièges avant...

À 369 litres, le volume du coffre de la berline figure sous la moyenne de son segment, et en constatant à quel point l’aire de chargement de la Corolla à hayon est petite, on doute que la berline 2020 sera plus accommodante à ce chapitre. Il n’y a pas de poignée à l’intérieur du couvercle de coffre, alors on va se salir les mains en le refermant durant l’hiver.

L’habitacle de l’actuelle Corolla est assez silencieux, mais Toyota promet une sérénité encore plus grande dans la nouvelle génération de la berline, grâce à des matériaux isolants additionnels et une plate-forme plus rigide.

Nous croyons que la Toyota Corolla 2019 est plus appréciable en déclinaison CE de base, après avoir ajouté la boîte automatique et la climatisation – la boîte manuelle n’est pas très amusante à manipuler de toute façon. En outre, elle comprend des aides à la conduite sécuritaire comme le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertissement et la prévention de sortie de voie, l’avertisseur de précollision frontale avec détection de piétons et freinage d’urgence ainsi que les feux de route automatiques.

La version LE à 21 210 $, avant les frais de transport et de préparation, représente également une bonne affaire avec un climatiseur automatique, des sièges avant chauffants, un télédéverrouillage des portes, un dégivreur d’essuie-glaces et des roues de 16 pouces. Notre version XSE à l’essai est un peu onéreuse à plus de 26 000 $.

Pour le moment, la berline Corolla demeure le choix rationnel dans le segment des voitures compactes. C’est celle à s’acheter si la fiabilité, une grande valeur de revente et une relation à long terme sont les aspects les plus importants lors de la décision d’achat. En contrepartie, au printemps de 2019, la Corolla 2020 arrivera en ville, et aura probablement encore toutes ces vertus en plus de proposer une conduite plus engageante. Elle ne sera toutefois pas vendue au rabais ou avec un taux d’intérêt alléchant au financement comme c’est le cas du modèle actuel. Une décision difficile.