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Porsche dévoile un Cayenne… Coupé!

Pour 2020, Porsche ajoute une nouvelle déclinaison du Cayenne. En effet, le constructeur de Stuttgart vient de dévoiler une version Coupé de son plus volumineux VUS.

Sa ligne de toit inclinée et fuyante à l’arrière le distingue du Cayenne que l’on connaît déjà bien. En plus d’un toit abaissé de 20 mm, le Cayenne Coupé propose un style trapu avec des ailes arrière élargies de 19 mm.

Il tentera de se frayer une place dans le segment que se partagent notamment les Audi Q8, Mercedes-Benz coupé GLE et BMW X6.

Histoire d’accentuer l’appui sur l’essieu arrière, les ingénieurs l’ont doté d’un becquet adaptatif. Celui-ci se déploie de 135 mm lorsque le véhicule atteint les 90 km/h.

Contrairement au Cayenne conventionnel qui peut accueillir cinq occupants, la nouvelle version Coupé a été conçue pour n’en recevoir que quatre en raison de ses baquets arrière sport. Cela dit, il est possible d’opter pour la banquette 2+1 sans frais.

Au chapitre de la motorisation, on retrouve un bloc turbocompressé à six cylindres de 3,0 L qui génère 335 chevaux-vapeur et 332 livres-pied. Il suffit de compter jusqu’à six pour atteindre les 100 km/h. Quant à la vitesse de pointe, elle se chiffre à 243 km/h.

En ce qui a trait au Cayenne Turbo Coupé, il est animé par un V8 biturbo qui déploie 541 chevaux-vapeur et 568 livres-pied. Il accélère jusqu’à 100 km/h en 3,9 secondes. Pour ce qui est de sa vitesse maximale, elle s’élève à 286 km/h.

En option, on peut cocher la direction Plus à assistance en fonction de la vitesse, les jantes de 20 pouces, le toit vitré panoramique, le système de gestion active de la suspension et l’ensemble Sport Chrono.

Son arrivée chez les concessionnaires canadiens est prévue pour la fin de la présente année. Le prix de départ du Cayenne Coupé est fixé à 86 400 $ avant les frais de transport et de préparation. Pour la version Turbo Coupé, il faut minimalement allonger 148 000 $.

À titre de comparaison, l’actuel Cayenne est vendu à partir de 75 500 $.

Tesla mise à nouveau sur ses employés pour l’aider à livrer des voitures

C’est connu, Tesla a un problème de livraison. Son PDG, Elon Musk, le reconnaît également, lui qui parle d’un « enfer logistique ».

Oui, l’attente pour les clients de la Model 3 au Canada a été raccourcie considérablement (entre 6 et 8 semaines selon le site web de la marque) grâce à l’augmentation de la production, ce qui explique en partie sa 8e position au palmarès des ventes canadiennes en 2018. Mais malgré l’acquisition d’une entreprise de camionnage en janvier pour l’aider dans ses efforts de livraison, Tesla peine encore à atteindre ses cibles trimestrielles.

Ainsi, quelques heures seulement après avoir dévoilé son nouveau multisegment compact Model Y la semaine dernière, le vice-président principal Sanjay Shah a envoyé un courriel aux chefs de départements en vue de trouver d’autres volontaires qui donneront un coup de main pour livrer des véhicules d’ici la fin du trimestre, soit le 31 mars. C’est ce que rapporte Business Insider, qui a obtenu une copie du courriel en question.

« Nous avons besoin de votre aide pour faire plus de progrès avec les volontaires. Nous devons livrer 30 000 voitures de plus dans les 15 prochains jours », a-t-il écrit.

Tesla a livré un total de 90 966 véhicules en Amérique du Nord au cours du quatrième trimestre de 2018, mais ce nombre risque fort de baisser pour le premier trimestre de 2019, alors que Musk et compagnie commencent les livraisons en Europe et en Chine.

Tesla n’a pas voulu commenter, mais elle avait déjà dit que la participation des employés reste facultative et à leur discrétion. Certains volontaires, qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, avouent le faire pour le bien de l’entreprise, mais aussi pour leur propre sécurité d’emploi. Pour vous donner une idée, l’un d’eux a conduit une Tesla pendant trois heures pour la livrer à un client… avant de faire appel à Uber pour rentrer au bercail aux frais de la compagnie.

Un concessionnaire propose de sauver une usine de General Motors

Un propriétaire de concessionnaires de la région de Cleveland, Bernie Moreno, a proposé à General Motors une idée qui aurait pu permettre d’éviter la fermeture d’une de ses usines.

En effet, celui qui détient une multitude de bannières dont Lotus, Rolls-Royce, Mercedes-Benz, Buick et GMC a fait part de son intention d’acquérir entre 150 000 et 180 000 Chevrolet Cruze à la haute direction de General Motors.

Si cet homme d’affaires désirait acheter autant d’exemplaires de cette berline compacte, c’est parce qu’il avait l’intention de lancer une entreprise de partage de voitures.

Mary Barra, PDG du géant américain, aurait toutefois rejeté l’offre.

C’est ce que nous apprend le Detroit Free Press qui précise que General Motors de même que M. Moreno n’ont pas commenté la situation.

De son côté, le président du local 1112 de l’United Auto Workers (UAW) a déclaré que si GM s’était entendu avec cet entrepreneur, pas moins de 3 000 employés auraient conservé leur emploi. Et ça, c’est sans compter tous les fournisseurs de la région de Lordstown en Ohio où était assemblée la Chevrolet Cruze.

Souvenons-nous qu’en novembre dernier, GM avait présenté un plan de restructuration. Celui-ci prévoyait notamment l’élimination des Chevrolet Cruze, Volt, Impala, Cadillac XTS et CT6 ainsi que Buick LaCrosse.

La dernière Chevrolet Cruze
Le 6 mars dernier, Chevrolet a produit sa dernière Cruze. Depuis 2011, un total de 1,7 million d’unités ont été assemblées. Sur le marché canadien, 2014 marque l’année record pour ce modèle avec 34 400 exemplaires vendus. En 2018, un peu moins de 27 000 Cruze ont trouvé preneur au pays.

Ce nouveau VUS électrique abordable riposte au Tesla Model Y

Fisker Inc. (connue sous le nom de Fisker Automotive avant sa faillite) essaie de couper l’herbe sous le pied de Tesla et de son Model Y dévoilé la semaine dernière en annonçant son propre VUS électrique à prix abordable.

Le modèle, qui ne porte pas encore de nom, coûtera moins de 40 000 $US et arrivera sur le marché durant la seconde moitié de 2021, assure la compagnie. Il sera vendu directement aux consommateurs, sans passer par un réseau de concessionnaires.

On peut lire sur le site de Fisker que son plan est de le rendre « accessible aux gens des États-Unis et dans le monde. » Une commercialisation canadienne semble donc plutôt probable.

Le VUS électrique de Fisker adoptera une configuration à quatre roues motrices avec un moteur électrique à l’avant et un autre à l’arrière. Une batterie au lithium-ion de plus de 80 kWh fournira une autonomie d’environ 480 kilomètres – comme la version la plus puissante (et la plus dispendieuse) du Model Y.

Évidemment, avec le designer de renommée mondiale Henrik Fisker toujours à la barre, le véhicule devrait être absolument magnifique. D’ailleurs, il est déjà présenté comme « un VUS élégant, musclé et futuriste avec des surfaces épurées et une silhouette dramatique ». À ce qu’il paraît, on retrouvera des éléments de design traditionnellement réservés aux voitures sport exotiques, dont des jantes allant jusqu’à 22 pouces de diamètre. La « calandre » tout à fait originale que vous voyez sur l’image est en réalité un panneau de verre qui cache un petit radar.

Nous en saurons plus sur le futur VUS électrique de Fisker lorsqu’un prototype fonctionnel sera présenté vers la fin de 2019. Fisker commencera à accepter les dépôts peu de temps avant le début de la production, dont le lieu exact n’a pas encore été confirmé.

La compagnie s’affaire à développer une gamme comprenant plusieurs véhicules électriques luxueux et abordables. Le lancement du VUS repousse celui de la sublime berline électrique Fisker EMotion, dévoilée au CES 2018 en tant que modèle phare doté d’une autonomie d’environ 800 kilomètres.

Les pneus gonflés à l’azote, ça vaut la peine?

Votre mécanicien vous a probablement déjà proposé de remplir vos pneus à l’azote. Mais pourquoi, au juste? Est-ce vraiment bénéfique pour vos pneus?

En fait, un pneu gonflé à l’azote n’offre pas de performances supérieures au même modèle de pneu gonflé à l’air « normal », qui est d’ailleurs composé à 80% d’azote.

Toutefois, avec un remplissage azote, vos pneumatiques seront moins susceptibles de dégonfler.

Et quand on sait que près du quart des voitures au Canada circulent avec au moins un pneu dont la pression est trop basse de 20% ou plus, cette caractéristique prend tout son sens.

Un coût supplémentaire
Gonfler ses pneus à l’azote ne révolutionne donc pas le monde, mais cela peut assurément aider à régler une situation problématique. Toutefois, il y a un coût relié à ça.

Selon CAA-Québec, un garage exigera de 4 $ à 6 $ par pneu gonflé à l’azote. On parle donc d’un total variant de 16 $ à 20 $.

Plutôt irritant, quand on sait que le gonflage traditionnel ne coûte rien.

En demeurant vigilant et en vérifiant vos pneumatiques à tous les mois, vous pourrez vous épargner cette dépense tout en demeurant au volant d’un véhicule sécuritaire.

Bref, l’azote dans les pneus peut être bénéfique, mais il faut être prêt à payer pour. Et même avec l’azote, il demeure important de continuer à vérifier la pression de ses pneus sur une base régulière.

Jeep assemble son tout premier Gladiator

La fin de l’assemblage du tout premier Jeep Gladiator a été immortalisée par l’un des employés de l’usine.

En effet, J. Coleman Jr a partagé sur son compte Instagram une courte vidéo au ralenti de celui qui devient le premier pickup produit par Jeep depuis le dernier Comanche en 1992.

Le tout a été capté à l’usine de Toledo en Ohio.

Souvenons que le Gladiator a été l’une des vedettes du Salon de l’auto de Los Angeles en novembre 2018.

Rappelons que pour 2020, Jeep fait revivre l’appellation Gladiator avec ce pickup tant attendu. Basé sur le Wrangler JL, ce nouveau modèle est animé de série par un moteur V6 de 3,6 L. Les consommateurs ont le choix entre une boîte manuelle à six rapports ou une boîte automatique comptant deux rapports supplémentaires.

En option, un V6 de 3,0 L alimenté au diesel peut être livré. Celui-ci ne peut être que jumelé avec la boîte automatique.

Tout comme le Wrangler, il est possible de retirer complètement le toit de même que les portières. Quant au pare-brise, on peut même le rabattre.

Pour ce qui est de sa capacité de remorquage, elle s’élève à 3 469 kilogrammes.

On ignore ce qu’il adviendra de cette première unité produite.

Les premiers exemplaires arrivent dès ce printemps chez les concessionnaires.

Ford : des véhicules électriques assemblés aux côtés de la Mustang

Ford vient d’annoncer qu’il compte investir plus de 850 millions $ dans son usine de Flat Rock, au Michigan, où la Mustang et la Lincoln Continental sont assemblées, afin de développer une toute nouvelle plate-forme modulaire exclusivement dédiée aux véhicules électriques.

De tels investissements permettraient à Ford d’atteindre son objectif d’intégrer 40 véhicules électrifiés au sein de sa gamme d’ici 2022.

Pour la prochaine Mustang
Cette nouvelle plate-forme servirait, selon le constructeur, à la prochaine génération de la Ford Mustang qui incorporera une forme quelconque d’électrification. Ford a déjà annoncé qu’une Mustang et un F-150 hybrides rechargeables s’en venaient, et un prototype de VUS signé Mach 1, entièrement électrique, serait également dans les plans.

Nous ne savons toujours pas quel genre de véhicules cette nouvelle plate-forme permettra de commercialiser, mais sachant que Ford a laissé tomber la vente de voitures au Canada et aux États-Unis, nous risquons d’apercevoir une panoplie de VUS et de camionnettes naître de cette nouvelle architecture.

Cette stratégie n’est pas nouvelle. Le groupe Volkswagen développe, au moment d’écrire ces lignes, sa plate-forme MEB, celle qui supportera un lot de nouveaux véhicules entièrement électriques, et ce, pas seulement au sein de la gamme Volkswagen, mais aussi du côté d’Audi et même Porsche.

D’ailleurs, Ford a récemment établi un partenariat avec le géant allemand. Il ne serait pas surprenant que les deux constructeurs travaillent ensemble pour le développement de leurs plate-formes respectives.

En 2018, Ford avait annoncé qu’il investirait 11 milliards $ dans le développement de véhicules électriques. L’expansion anticipée à Flat Rock servira de noyau central dans cette transformation importante. Selon Ford, elle permettra de créer plus de 900 nouveaux emplois d’ici 2023.

Une BMW Série 2 Gran Coupé s’en vient

Par l’entremise d’un bref communiqué et de la mystérieuse image ci-dessus, BMW a annoncé qu’elle allait agrandir la gamme de la Série 2 en ajoutant un modèle Gran Coupé à quatre portes.

Décrite comme un produit mondial, la nouvelle BMW Série 2 Gran Coupé rejoindra le coupé et le cabriolet à deux portes, sans oublier la M2 de haute performance. Elle mettra particulièrement l’accent sur le design afin d’attirer un nouveau type de consommateurs modernes et urbains, nous dit le constructeur.

Bien que les détails techniques n’aient pas encore commencé à sortir, on peut présumer sans se tromper que les moteurs turbocompressés à quatre cylindres de 248 chevaux et à six cylindres de 335 chevaux seront offerts. Et contrairement aux versions Gran Coupé de la Série 4 et de la Série 6, qui misent exclusivement sur une boîte automatique à huit rapports, il y a de bonnes chances qu’une manuelle à six rapports figure aussi au menu. La transmission intégrale xDrive devrait bien sûr être disponible en option.

La nouvelle BMW Série 2 Gran Coupé sera dévoilée en première mondiale au Salon de l’auto de Los Angeles au mois de novembre et elle arrivera sur le marché au printemps 2020.

Le revers de la médaille
Par ailleurs, BMW a averti ses actionnaires que les profits en 2019 seront bien inférieurs à ceux de l’an dernier en raison de la hausse des prix des matières premières, des coûts élevés pour se conformer aux normes d’émissions plus strictes et des mouvements défavorables des taux de change.

Diverses mesures de rationalisation seront implantées, mais il ne devrait y avoir aucune coupure dans le personnel, assure-t-on.

Il y a quelques jours, nous avons appris que les marques BMW, MINI et Rolls-Royce allaient être regroupées au sein d’une même division des ventes. Puis, mercredi, l’Associated Press a révélé que la moitié des nombreuses motorisations proposées par le constructeur seront éliminées afin de réduire la complexité des véhicules et de la gamme.

La prochaine Fiat 500 sera 100 % électrique

Lors d’une entrevue accordée à un média britannique, dans le cadre du dernier Salon de l’auto de Genève, que le responsable du marketing de FCA, Olivier François, a confirmé que la prochaine Fiat 500 devrait disposer d’une motorisation 100% électrique. On veut ainsi produire une « Tesla urbaine » dotée d’un style chic et moderne.

Cette nouvelle livrée devrait être dévoilée au prochain salon de Genève en mars 2020 et être rapidement commercialisée. La Fiat 500 à essence devrait quant à elle continuer à être commercialisée parallèlement afin d’offrir une alternative aux acheteurs, mais si le succès de la livrée électrique est au rendez-vous, il y a fort à parier qu’elle disparaîtra, comme ce fût le cas de la smart.

La voiture sera assemblée sur une toute nouvelle plateforme dédiée aux modèles électriques du groupe, et ses dimensions devraient être similaires. Bien entendu, son prix reflètera son groupe motopropulseur plus dispendieux et deviendra une voiture un peu plus haut de gamme.

Pas de détails à savoir si elle sera commercialisée dans tous les marchés. Une version électrique, la 500e, est déjà vendue depuis quelques années, mais elle n’est réservée uniquement qu’à la Californie. Cette dernière affiche une autonomie d’environ 130 kilomètres, ce qui est peu si l’on considère l’autonomie des dernières nouveautés sur le marché. Cette nouvelle Fiat 500 électrique devra être beaucoup plus concurrentielle.

Salut Bonjour : parlons des fourgonnettes, ces incomprises!

Quoique le segment des fourgonnettes ait connu des années glorieuses au tournant des années 1980-90, il tend aujourd’hui à décroître voire même disparaître au profit de véhicules utilitaires de plus ou moins grand format. Certains constructeurs tels que Dodge et Chrysler continuent de performer dans ce segment, alors que d’autres n’arrivent pas à percer comme les manufacturiers Nissan et Ford qui ont simplement laissé tomber ce marché.

Dans cette capsule, le journaliste au Guide de l’auto Antoine Joubert dresse un portrait de l’histoire de la fourgonnette à l’émission Salut Bonjour. On y discute de la chute des voitures familiales, de la croissance des fourgonnettes et de l’avenir de l’automobile pour ce segment qui polarise tant.

Porsche reproduira les quatre 911 GT2 RS perdues en mer

Au large de la France, un paquebot baptisé Grande America a coulé le 12 mars dernier après qu’un incendie se soit déclaré. Ce navire transportait notamment quatre Porsche 911 GT2 RS.

Malheureusement, les voitures ne pourront être livrées à leur propriétaire, c’est ce qu’on peut lire sur le site Carscoops qui a mis la main sur la lettre acheminée aux clients brésiliens.

Le constructeur allemand précise que la production de ce modèle s’est terminée en février dernier. En raison du contexte particulier, Porsche a toutefois annoncé qu’elle allait relancer brièvement la production en avril prochain afin d’assembler quatre unités. Elles remplaceront celles qui ne se rendront jamais à destination.

Ces quatre nouvelles 911 GT2 RS devraient être livrées en juin.

Au total, pas moins de 2 000 véhicules étaient transportés sur ce paquebot. Parmi ceux-ci, notons 37 Porsche dont des 718 Cayman, 718 Boxster et Cayenne qui ne se rendront pas à destination. Il en est de même pour les Audi A3, A5, Q7, RS 4 et RS 5 qui s’y trouvaient aussi.

Une 911 dans une classe à part
La plus dispendieuse au sein de la gamme de la 911, la version GT2 RS affiche un prix de 334 000 $ CAN. Son moteur à six cylindres à plat biturbo lui permet d’atteindre les 100 km/h en 2,8 secondes. La boîte PDK transmet les 700 chevaux-vapeur aux roues motrices arrière.

Volvo et sa vision de zéro décès en 2020, c’est du sérieux!

Volvo, l’une des marques automobiles les plus réputées pour la sécurité, vient de faire encore de grands pas non seulement pour les bénéfices des automobilistes, mais aussi de l’industrie – réitérant du même coup son plan ambitieux qu’il n’y ait pas le moindre accident sérieux et mortel à bord de ses véhicules à partir de 2020.

Dans la première de trois annonces majeures faites aujourd’hui, Volvo lance « L’INITIATIVE E.V.A. - Des véhicules plus sécuritaires pour tous », qui met en lumière le fait que les femmes risquent davantage de se blesser dans un accident de voiture. La compagnie se base sur les données des tests de collision qu’elle a recueillies depuis plus de 40 ans et dénonce notamment le fait que les mannequins utilisés pour ces tests soient des hommes.

Ainsi, Volvo a mis sur pied une vaste bibliothèque numérique dans laquelle elle dévoile et rend accessibles ses connaissances en matière de sécurité. Elle invite tous les autres constructeurs automobiles ainsi que les firmes de développement à les utiliser, et ce, dans le but de rendre les routes plus sécuritaires pour tous.

La seconde annonce importante faite par Volvo aujourd’hui concerne le lancement de la « Care Key », une clé qui permettra à tout acheteur de Volvo de programmer une limite de vitesse pour lui-même, les membres de sa famille ou ses amis. Elle sera incluse de série avec toutes les voitures et les VUS de Volvo à compter de l’année-modèle 2021.

Cette technologie, semblable à ce que proposent déjà Ford et General Motors, entre autres, est particulièrement utile avec des conducteurs plus jeunes et inexpérimentés, comme les adolescents qui viennent tout juste d’obtenir leur permis de conduire.

Ceci s’ajoute à la vitesse maximale limitée à 180 km/h dans tous les modèles Volvo dès 2020.

Troisièmement, le constructeur suédois annonce le déploiement de caméras embarquées et de mesures contre l’intoxication et la distraction au volant. Celles-ci vont permettre au véhicule d’intervenir si un conducteur visiblement distrait (tête tournée, yeux fermés, mouvements anormaux, etc.) ou sous l’emprise de l’alcool ou de drogues ne réagit pas aux signaux d’avertissement et risque de causer un accident potentiellement mortel. Par exemple, un système pourrait limiter la vitesse du véhicule, alerter le service d’assistance Volvo On Call et, en dernier recours, ralentir activement le véhicule avant de le stationner dans un endroit sécuritaire.

L’introduction de caméras dans tous les modèles Volvo commencera avec la prochaine génération de la plateforme SPA2 au début des années 2020, mais on ne connaît pas encore le nombre exact de caméras ni leur position dans l’habitacle.

Volvo, qui cite l’organisme MADD Canada, rappelle que plus de 69 000 incidents de conduite avec facultés affaiblies ont été rapportés par la police en 2017 et que quatre personnes sont tuées en moyenne chaque jour dans des accidents causés par l’alcool ou les drogues.

Les Mercedes-Benz GLC et GLC Coupé 2020 modernisés se dévoilent

Le nouveau Mercedes-Benz GLC 2020 modernisé a récemment été dévoilé, tout comme le modèle GLC Coupé. Bien que leur évolution paraisse mineure en matière de design, certains changements à l’intérieur et sous le capot risquent de plaire beaucoup aux acheteurs.

Mais commençons par l’extérieur, où les pare-chocs et la calandre ont été légèrement retravaillés pour créer un look un peu plus agressif. Les phares à DEL de série sont plus petits et plus inclinés qu’avant, en plus d’arborer des contours différents et des feux de jour en forme de torche.

Les véhicules sont maintenant disponibles avec une peinture gris graphite et il y a cinq nouveaux modèles de jantes dont le diamètre varie de 19 à 20 pouces.

MBUX change tout
La mise à jour des Mercedes-Benz GLC et GLC Coupé 2020 est relativement plus importante dans l’habitacle. Évidemment, la première chose que vous remarquerez, c’est l’ajout du système multimédia MBUX (Mercedes-Benz User Experience), capable de comprendre des commandes vocales naturelles et d’améliorer de plusieurs autres façons l’interaction entre le conducteur et le véhicule.

L’écran flottant au centre est disponible en deux formats, soit 7,0 ou 10,25 pouces. Un tableau de bord plus grand de 12,3 pouces est offert en option. Sur ces écrans, le conducteur peut choisir entre trois styles d’affichage : classique, sport et moderne.

Une belle innovation du système MBUX est la navigation à réalité augmentée. Avec cette fonction optionnelle, les informations de navigation se superposent à l’image vidéo prise par la caméra avant pour aider le conducteur à comprendre exactement où il doit tourner et où se trouve une adresse précise.

Par ailleurs, deux nouvelles finitions de surfaces en bois sont disponibles à bord des Mercedes-Benz GLC et GLC Coupé 2020. Le volant multifonction a lui aussi été revu et amélioré, adoptant une allure plus sportive. Offert en deux versions, il comprend des boutons tactiles qui permettent au conducteur de contrôler le groupe d’instruments et les systèmes multimédias sans quitter le volant des mains. On peut aussi commander les fonctions télématiques à l’aide du pavé tactile situé sur la console centrale, qui remplace la molette COMAND.

Puissance et sécurité accrues
Attendez-vous à une conduite un peu plus intéressante grâce à un nouveau moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres qui génère 255 chevaux (un gain de 14) ainsi qu’un couple de 273 livres-pied. Mercedes-Benz dit qu’il brûle moins d’essence et pollue moins grâce à une technologie appelée CAMTRONIC qui réchauffe le système d’échappement sans accroître la consommation. Pas encore de détails sur les versions AMG, cependant.

Pour ce qui est de la sécurité, l’ensemble Conduite intelligente des Mercedes-Benz GLC et GLC Coupé 2020 comprend désormais un régulateur de vitesse actif, un assistant directionnel actif, un assistant directionnel pour les manœuvres d’évitement, un avertisseur de franchissement de ligne actif, un avertisseur d’angle mort actif, un système de freinage d’urgence assisté actif de même que l’assistance précollision PRE-SAFE PLUS.

De plus, lorsque le conducteur active le système optionnel d’aide au stationnement, celui-ci affiche toutes les places libres détectées dans les environs. Le conducteur peut alors choisir la manœuvre de stationnement au moyen du pavé tactile, de l’écran tactile du système multimédia ou du module de commande droit du volant. Le système fournit ensuite une assistance, en marche avant et en marche arrière, en entrant et en sortant d’une place de stationnement parallèle ou perpendiculaire.

Les GLC et GLC Coupé 2020 modernisés feront leur première apparition publique au Salon de l’auto de New York le mois prochain et seront en vente vers la fin de l’été. Nous connaîtrons les prix à l’approche de leur mise en marché.

Peugeot… si ancienne et si méconnue

Peu connue au Québec et anonyme ailleurs en Amérique, la marque française Peugeot vient d’annoncer son retour sur notre continent d’ici 2026. Rappelons que Peugeot a importé des véhicules en nos terres entre 1958 et 1991, se retirant alors à cause de ventes décevantes. Mais quelle est donc l’histoire de cette marque?

(N.D.L.R. pour des raisons d’espace et de compréhension, cet article se concentrera sur l’aventure automobile de Peugeot. Nous ne tenterons pas d’expliquer la généalogie complexe de la famille ni toutes les ramifications impliquant des industries ou des membres de la famille Peugeot dans d’autres domaines que celui de l’automobile de tourisme.)

Les débuts à Hérimoncourt
Il faut remonter jusqu’en 1810 pour avoir le portrait global de Peugeot, une famille d’entrepreneurs. Cette année-là, le moulin familial de Hérimoncourt, en Bourgogne-Franche-Comté, est transformé en aciérie par les frères Jean-Pierre II et Jean-Frédéric Peugeot. Dès lors, une foule de produits est fabriquée dans cette usine, des ressorts pour l’industrie de l’horlogerie aux armatures de parapluies et de corsets en passant par les moulins à café et, plus tard, les bicyclettes.

En 1885, les cousins Eugène et Armand Peugeot annoncent vouloir se lancer dans la production de bicyclettes, ce qu’ils feront dès l’année suivante. En 1890, la firme sort un modèle qui séduit les femmes, la Lion. D’où la tête de lion du logo que l’on retrouve toujours sur les voitures Peugeot, 130 ans plus tard.

Peugeot, Daimler, Panhard et Levassor s’associent
Armand Peugeot est un visionnaire et il anticipe le raz-de-marée que l’automobile naissante entraînera. À l’Exposition universelle de Paris, en 1889, Peugeot présente quatre prototypes du Type 1, une voiture tricycle à vapeur dont la chaudière est fabriquée par Léon Serpollet, un nom qui n’est pas inconnu aux amateurs d’histoire automobile. Dans la même exposition, un certain Gottlieb Daimler présente lui aussi une voiture, mais dotée d’un moteur à essence. Peugeot et Daimler s’associent et, en 1891, dévoilent une voiture à quatre roues munie d’un moteur à essence Daimler – fabriqué par Panhard et Levassor – sur un châssis Peugeot.

En 1892, Peugeot Frères devient Les Fils de Peugeot Frères. Coup de théâtre en 1894, alors qu’une automobile Peugeot remporte le concours Paris-Rouen, organisé par un journal local. Deux années plus tard, Armand se sépare d’Eugène, qui n’a jamais été entiché de la chose automobile, et fonde la Société des Automobiles Peugeot. De son côté, Eugène conserve les bicyclettes, motocyclettes, outils, articles ménagers, etc.

Une marque Peugeot concurrente
En 1905, les enfants d’Eugène, après la mort de ce dernier, reçoivent le feu vert de tonton Armand pour la production d’automobiles. Pour éviter la confusion, leurs voitures doivent porter le nom de Lion-Peugeot. En 1910, les deux firmes s’unissent sous le nom Société Anonyme des automobiles et cycles Peugeot. Jusqu’au début de la Première Guerre mondiale, Peugeot produit la moitié des voitures françaises. Après le conflit, l’arrivée de Citroën dans le décor jette une douche froide sur le bonheur des Peugeot en devenant le plus important constructeur automobile français.

Devant conjuguer avec un adversaire tenace, Peugeot vit des années difficiles. Contre toute attente, elle traverse la crise économique des années 30 sans trop perdre de plumes, merci au modèle 201 qui se vend très bien. C’est en 1928 que Peugeot commence à désigner ses véhicules avec une dénomination à trois chiffres, celui du centre étant invariablement un zéro (pour la petite histoire, rappelons qu’en 1963, Peugeot obligera Porsche à changer le nom de sa nouvelle sportive, la 901. Qui deviendra aussitôt la 911…). À partir de 2005, à cause de la complexité des gammes, Peugeot passe à un système parallèle à deux zéros centraux.

Peugeot devient PSA
Durant la Seconde Guerre mondiale, comme tous les autres manufacturiers automobiles, Peugeot transforme ses usines pour produire du matériel de guerre. Après les hostilités, la production reprend, mais la concurrence vient alors de Renault. À partir du milieu de l’année 1966, toutes les activités de Peugeot sont réunies sous le holding Peugeot Société Anonyme, PSA.

En 1971, Peugeot s’associe à parts égales avec Renault et Volvo – PRV – pour la création d’une gamme de moteurs révolutionnaires. Un V6 PRV voit le jour en 1974. On le retrouvera dans le coupé 504, dans la Volvo 264, dans quelques modèles Lancia et dans une certaine DeLorean. Un V8 est prévu, mais il ne verra pas le jour.

L’Aventure Peugeot racontée
Les années 70 sont constituées de hauts et de bas pour l’industrie automobile française. En 1974, Citroën déclare faillite tandis que Peugeot connaît beaucoup de succès. Cette dernière se porte donc à la rescousse de Citroën. Aujourd’hui, PSA est à la tête de Peugeot, bien sûr, et aussi de Citroën, DS Automobiles (la marque haut de gamme de Citroën), Vauxhall et Opel. En 1988, Peugeot s’approprie la filiale européenne de Chrysler (Rootes en Grande-Bretagne et Simca en France). Et, depuis 1992, PSA s’est associée avec la firme chinoise Dongfeng Motor Corporation.

Les années 80 sont prolifiques pour Peugeot qui semble faire flèche de tout bois, ce qui l’amène à développer de plus en plus de modèles. En 1988, la prolifique marque ouvre son musée, l’Aventure Peugeot.

Des hauts et des bas avant le retour en Amérique
Dans les années 2000, les ventes et les profits de PSA baissent dramatiquement, victimes des coûts de développement grimpants et d’une concurrence plus féroce. En quelques années, PSA supprime pas moins de 11 000 emplois. Suite à un redressement quasi spectaculaire, les profits sont de retour dès 2010. Durant les années suivantes, Peugeot renforce sa présence en Chine et en Amérique du Sud. Dans cette même veine, le 6 avril 2017, Peugeot annonce la création de PSA Amérique du Nord pour évaluer son retour de notre côté de la flaque, retour officialisé le 26 février 2019.

Depuis les débuts de la marque, il y a toujours eu un membre de la famille Peugeot à sa tête. Aujourd’hui, on n’en retrouve qu’un, Xavier, directeur de produit, d’abord chez Peugeot et maintenant chez Citroën. Armand serait fier de sa marque. Serait-il heureux du retour de Peugeot en Amérique? Seuls les chiffres de vente dans quelques années nous permettront d’imaginer l’aïeul se retournant dans sa tombe ou reposant paisiblement…

L’AJAC annonce les véhicules verts canadiens de l’année 2019

L'Association des journalistes automobile du Canada (AJAC) a décerné mardi les prix de la Voiture verte canadienne de l'année et du Véhicule utilitaire vert canadien de l'année lors de la journée des médias du Salon de l'auto de Vancouver 2019.

Dans la première catégorie, la Nissan LEAF a battu deux modèles Honda, soit la Clarity et la Insight, pour s’emparer des grands honneurs. Avec son nouveau groupe motopropulseur comprenant un moteur électrique de 214 chevaux et une batterie de 62 kWh, le modèle LEAF PLUS augmente l'autonomie de la voiture d'environ 50%, lui permettant d'atteindre 363 kilomètres. Il s’agit d’ailleurs l’un des meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto.

Pour ce qui est du véhicule utilitaire vert de l’année, le Jaguar I-PACE remporte la palme, devançant laChrysler Pacifica Hybride et le Mitsubishi Outlander PHEV. Le mois dernier, à Toronto, il avait aussi été nommé Véhicule utilitaire canadien de l'année 2019 et Meilleur véhicule électrique de luxe au Canada. Ici, un moteur électrique de 394 chevaux fait équipe avec une batterie offrant 386 kilomètres d’autonomie.

« Le processus de sélection de la Voiture verte canadienne de l'année et du Véhicule utilitaire vert canadien de l'année permet aux véhicules les plus éconergétiques de se démarquer du reste du marché, a déclaré Mark Richardson, président de l'AJAC. Les Canadiens qui sont à la recherche d'un véhicule qui offre à la fois une bonne conduite et un bas taux d'émissions peuvent se référer aux finalistes et aux gagnants, car selon les journalistes de l'AJAC, il s'agit des meilleurs choix offerts sur le marché qui répondront le mieux à leurs besoins et à ce qu'ils recherchent dans un véhicule. »

Recours collectif contre des frais cachés chez le concessionnaire

Un couple de Montréal a eu une bien mauvaise surprise lorsque le concessionnaire de voitures où il rachetait sa Mercedes Benz C300 après un bail de location a exigé une somme de plus de 600 $ pour des frais administratifs qu’il juge « cachés ».

Salvatore D’Urso et son épouse estiment avoir été mis devant le fait accompli lorsqu’ils se sont présentés chez Mercedes Benz West Island il y a quelques semaines, afin de racheter la voiture dont la location avait débuté en 2016.

Le concessionnaire leur réclamait 595$ plus taxes pour repartir avec leur véhicule, un montant qui n’était pas inscrit au bail, ont-ils expliqué au Guide de l’auto, encore fâchés de la situation. « J’ai demandé à ce qu’on me montre l’endroit où ces frais étaient inscrits dans le bail. Mais c’était comme si on me répondait « tout le monde le fait, alors nous aussi on le fait ». C’était de l’arrogance», se souvient-il.

Pour tenter de contester cette facture inattendue, M. D’Urso et sa conjointe ont échangé plusieurs courriels avec le concessionnaire et même le constructeur, sans succès. «C’est pour le principe que je l’ai fait. Ce n’est pas acceptable », raconte-t-il.

Or, il ne s’agirait pas d’un cas isolé. Une demande en recours collectif a donc été déposée mardi. « C’est assez évident qu’il y a une violation de la loi », avance l’avocat Joey Zukran, de la firme LPC Avocat Inc., qui dirige l’action collective.

Ce qu’en pense l’Association pour la protection des automobilistes
« Les règles sont strictes. Si les frais ne sont pas inscrits, on ne peut pas facturer au consommateur. […] C’est une préoccupation pour nous », ajoute George Iny, de l’Association pour la protection des automobilistes.

Il précise qu’il s’agit d’«un moyen d’imposer sur le consommateur les frais sans que ceci paraisse [dans le prix] du bien». «Cette problématique ferait partie d’une pratique qui se généralise dans la vente des automobiles neuves, [soit] de morceler le prix», dit-il.

Cette situation lui rappelle celle des lignes aériennes qui facturaient une prime supplémentaire pour le carburant, et ce, même lorsque le prix du pétrole chutait.

Il en rajoute en affirmant « qu’il y a un besoin d’une discipline dans l’industrie et elle ne vient pas malheureusement des associations de commerçants qui devraient émettre des mises en garde à leurs membres qui exagèrent.»

Dépôt d’une action collective
L’action collective touche les consommateurs qui ont exercé leur droit de rachat d’une automobile en location depuis le 14 mars 2016 et qui ont déboursé des frais qui n’étaient pas indiqués dans le contrat.

Chez Mercedes-Benz Canada, on nous a dit qu’aucune plainte n’avait été signalée. D’après ce que l’entreprise connaît au sujet des allégations, elle estime qu’elles sont sans fondement et qu’elle a l’intention de se défendre vigoureusement.

Le recours vise :

  • Société de location GM financial Canada ltée (Buick, Cadillac, Chevrolet, General Motors et GMC)
  • Location SCI (Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat, Jeep et Ram)
  • Compagnie de Gestion Canadian Road / Location Crédit Ford Canada (Ford et Lincoln)
  • Services Financiers Honda (Acura et Honda)
  • Toyota Services Financiers (Lexus, Scion et Subaru)
  • Services de location des concessionnaires automobiles canadiens (Hyundai, Jaguar, Kia, Land Rover, Maserati, Mazda et Volvo)

Me Zukran ajoute que d’autres constructeurs automobiles, comme Nissan, Volkswagen et BMW, chargent respectivement des frais administratifs de 100$, 500$ et 999$ pour le rachat d’un véhicule au terme du bail. Mais ces constructeurs ne contreviennent pas à la loi puisque cette clause est indiquée dans le contrat de location.

Il est prévu que la demande d’action collective soit autorisée au cours des prochains mois. Si vous estimez correspondre aux critères, vous pouvez soumettre une demande à l’adresse suivante: https://lpclex.com/buyback/

Ce que dit la loi :
La Loi sur la protection du consommateur du Québec stipule clairement qu’«aucuns frais ne peuvent être réclamés d’un consommateur, à moins que le contrat n’en mentionne de façon précise le montant» selon l’article 12.

Quant à l’article 228, il précise qu’«aucun commerçant, fabricant ou publicitaire ne peut, dans une représentation qu’il fait à un consommateur, passer sous silence un fait important.»