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contenu original Journal Le Nord

Ferrari P80/C : un modèle unique au monde

Comme si les bolides fabriqués par Ferrari n’étaient pas assez exclusifs, le constructeur de Maranello a construit un modèle unique pour l’un de ses clients.

Chez Ferrari, il existe toutes sortes de bagnoles, des véhicules commercialisés en plusieurs exemplaires, comme la F8 Tributo ou la GT4Lusso, aux supervoitures vendues en quantités limitées comme la LaFerrari ou l’Enzo.

Ensuite, il y a les bolides spécialisés. Oui, si vous avez les poches assez profondes et connaissez les bonnes personnes, les ingénieurs et designers de Maranello construiront une bagnole à votre demande. En voici une : elle s’appelle la P80/C et elle est sublime.

Client anonyme
Comme c’est souvent le cas avec ces projets nichés, l’acheteur de la P80/C n’a pas été divulgué, mais Ferrari affirme qu’il s’agirait d’un grand connaisseur et collectionneur de la marque, élément important si on désire être placé sur la liste des clients privilégiés chez Ferrari.

Ferrari stipule que le client en question désirait un véhicule inspiré des anciennes voitures de course Ferrari, comme la 330 P3/P4 des années 60 et 70.

Conçue exclusivement pour les circuits de course, cette unique Ferrari est privée des commodités normalement retrouvées sur une voiture de route comme les phares, les clignotants, et le système multimédia.

Sous sa carrosserie ultra aérodynamique se trouve la même plateforme que la voiture de course 488 GT3. Rien n’a encore été stipulé au sujet de son groupe motopropulseur, mais il serait logique d’assumer qu’elle serait, elle aussi, alimentée par le même V8 biturbo de 3,9 litres que la F8 Tributo. Malheureusement, la P80/C ne comprend aucune forme d’électrification tel que promis par le constructeur plus tôt cette année.

Étant donné que les chances d’apercevoir cette supervoiture en chair et en os sont excessivement minces, admirez plutôt ces images fournies par Ferrari. Cette voiture est tout simplement éclatante!

Le Ford F-150 Raptor pourrait avoir un V8 de 700 chevaux

Le Ford F-150 Raptor a abandonné son gros V8 de 6,2 litres au profit d’une version à haut rendement du V6 EcoBoost de 3,5 litres lors de sa réapparition pour l’année-modèle 2017, mais la rumeur veut que Ford fasse tout un coup d’éclat avant que la nouvelle génération du F-150 soit lancée en 2021 ou 2022.

Le plan serait de construire l’ultime Raptor à l’aide du V8 suralimenté de 5,2 litres qu’on retrouve dans la Mustang Shelby GT500 2020 dévoilée récemment. C’est ce qu’avance le site Car and Driver en faisant référence à « plusieurs sources au sein de Ford ».

Tel qu’annoncé, la nouvelle Shelby GT500 produira plus de 700 chevaux. Certaines modifications mécaniques seraient bien sûr nécessaires, mais on peut quand même imaginer un F-150 Raptor doté d’une puissance similaire en étant équipé d’un essieu arrière assez robuste. En outre, la boîte automatique à 10 rapports semble convenir à une telle application.

Qu’est-ce qui motiverait Ford à aller de l’avant avec ce projet? C’est simple : la concurrence. Présentement, le F-150 Raptor développe 450 chevaux et 510 livres-pied de couple grâce à son V6 turbocompressé. Toutefois, le futur Ram Rebel TRX devrait renfermer le V8 suralimenté de 6,2 litres de FCA, qui confère une puissance de plus de 700 chevaux aux modèles Dodge Charger et Challenger Hellcat ainsi qu’au Jeep Grand Cherokee Trackhawk.

Le lancement du Rebel TRX est attendu en 2020 et Ford risque de répliquer quelques mois plus tard. La production serait limitée à la dernière année-modèle du F-150 actuel, selon Car and Driver.

Pour ce qui est du prix, le Raptor 2019 se vend à partir de 72 749 $ au Canada, alors une version munie d’un V8 suralimenté pourrait sans doute atteindre les six chiffres.

Le Ford Bronco aura un toit et des portes amovibles

Bien que Ford n’ait toujours pas dévoilé d’images officielles de son prochain Bronco ni confirmé de date de sortie, le constructeur a récemment invité des concessionnaires afin de leur montrer une version de préproduction du véhicule.

Selon les informations recueillies par Automotive News, le prochain Bronco sera bel et bien un concurrent direct du Jeep Wrangler. Il aura, lui aussi, des portes et un toit amovible.

Le gros et le petit
La présentation effectuée par Ford à ses concessionnaires dévoilait également un petit VUS au design similaire à celui du Bronco. Surnommé le « Baby Bronco » par Ford, ce VUS compact aura des proportions semblables à celles du Jeep Renegade. Du moins, c’est ce qu’on nous a montré l’année dernière lorsqu’un véhicule concept nous a été dévoilé.

Ce véhicule arriverait, selon Ford, dans les concessionnaires vers le milieu de l’année prochaine.

Pour ce qui est du « vrai » Bronco, celui que les mordus d’hors-route attendent depuis des lunes, il faudra attendre à la fin de l’année 2020 avant de s’en procurer un. Ford déclare qu’il sera un véhicule entièrement personnalisable, comme le Wrangler, pouvant être commandé en déclinaison à deux ou à quatre portières. Comme son concurrent direct, il sera possible d’équiper le Bronco d’une panoplie d’accessoires supplémentaires. Ford promet en effet une véritable machine aventurière.

Lors de la présentation, Ford a également confirmé l’arrivé d’une camionnette compacte, qui se situera sous le Ranger, ainsi que de son fameux VUS entièrement électrique pour l’année-modèle 2021.

À suivre…

On connaît enfin la puissance du Chevrolet Silverado diesel

Lorsque General Motors a lancé la nouvelle génération de ses camionnettes pleine grandeur l’an dernier, on nous avait promis une gamme de six moteurs qui inclurait, vers le début de 2019, un tout nouveau moteur turbodiesel Duramax à six cylindres en ligne de 3,0 litres.

Eh bien, sachez qu’il est maintenant possible de configurer un Chevrolet Silverado 1500 2019 ou un GMC Sierra 1500 2019 avec cette option sur le site canadien de GM, bien que les détails concernant les prix ne soient pas encore affichés.

La grande nouvelle, c’est que nous connaissons enfin le rendement. Le responsable des communications pour le Québec, Philippe-André Bisson, a confirmé au Guide de l’auto que le Duramax de 3,0 litres fournit une puissance de 277 chevaux et un couple de 460 livres-pied – des chiffres inégalés dans la catégorie. Le couple en question est accessible dès 1 500 tours/minute et une boîte automatique à 10 rapports avec technologie d’arrêt-démarrage fait partie de l’équation.

À titre de comparaison, le moteur diesel Power Stroke de 3,0 litres offert actuellement dans le Ford F-150 produit une puissance de 250 chevaux et un couple de 440 livres-pied, tandis que le Ram 1500 génère 260 chevaux et 442 livres-pied avec son EcoDiesel de 3,0 litres (pas encore sur le marché). Bref, si vous recherchez le camion pleine grandeur d’une demi-tonne à moteur diesel le plus puissant qui soit, il faudra vous tourner vers un concessionnaire Chevrolet ou GMC. Notons par contre que les capacités de charge et de remorquage demeurent inconnues.

Pour les clients du Chevrolet Silverado 1500, le Duramax est disponible en configuration 4x2 ou 4x4 avec les versions LT, RST, LTZ et High Country, les deux premières nécessitant l’ajout des ensembles Commodité et Remorquage. Du côté de GMC, vous pouvez l’obtenir avec n’importe quelle version, sauf le Sierra 1500 de base.

Nous vous reviendrons dans les prochaines semaines lorsque de plus amples informations seront dévoilées.

Kia Soul EV 2020 : à l'essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Séoul en Corée du Sud pour un premier contact avec la Kia Soul EV 2020.

Dévoilée en première mondiale au Salon de l’auto de Los Angeles en novembre 2018, la Soul EV 2020 partage sa motorisation avec la Niro électrique ainsi qu’avec le Hyundai Kona électrique. Son moteur développe une puissance équivalente à 201 chevaux et le couple maximal est chiffré à 291 livres-pied alors que la capacité de la batterie lithium-ion refroidie au liquide est portée à 64 kilowatts-heure, ce qui devrait permettre de doubler l’autonomie par rapport au modèle précédent.

On anticipe donc que la Soul EV 2020 serait capable de parcourir environ 400 kilomètres, quoique la marque n’a pas confirmé une donnée précise concernant l’autonomie. Aussi, la nouvelle Soul électrique est dotée d’une prise Combo CCS de façon à pouvoir être branchée sur une borne de recharge rapide.

Quatre modes de conduite, nommés Eco, Comfort, Sport et Eco Plus, sont au programme, en plus de trois niveaux de freinage régénératif. De plus, la fonction Brake and Hold permet au conducteur de freiner et d’immobiliser la voiture en actionnant la palette de freinage régénératif, ce qui rend possible la conduite à une seule pédale. Le Kia Soul EV 2020 reçoit un sélecteur de vitesse rotatif à commande électronique et un système d’infodivertissement avec écran tactile de 10,25 pouces.

Revenez-nous très bientôt pour le compte-rendu complet de notre premier contact avec la Kia Soul EV 2020 dans la région de Séoul en Corée du Sud.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Audi Q7 et Q8

Le créneau des VUS intermédiaires de luxe est rempli de modèles performants, cossus et jolis, au point où il est difficile pour le consommateur de prendre une décision d’achat éclairée. Le Guide de l’auto facilite la tâche avec ses Meilleurs achats dans ce segment de marché, ainsi que dans toutes les catégories de voitures et de camions.

Cette année, c’est les Audi Q7 et Audi Q8 qui remportent ex aequo la palme des Meilleurs achats parmi les VUS intermédiaires de luxe. Le Q7 brille par sa qualité d’assemblage sublime, la finition impressionnante de son habitacle et son comportement routier dynamique. Une quatre cylindres turbo de 2,0 litres fait office de choix écoénergétique, alors que le V6 suralimenté de 3,0 litres – avec 329 chevaux – permet des performances intéressantes et une capacité de remorquage maximale de 3 493 kg (7 690 lb).

L’Audi Q8 s’est ajouté à la gamme du constructeur pour le millésime 2019, et s’il partage certains composants mécaniques avec le Q7, il se démarque avec son design résolument plus sport, son habitacle chic et moderne ainsi que ses technologies de pointe.

Le Q7 se détaille à partir de 66 300 $ avant les frais de transport et de préparation, alors que le Q8 est disponible à partir de 81 200 $.

En deuxième place dans le segment, on retrouve le Porsche Cayenne (PDSF à partir de 75 500 $) qui en met plein la vue avec ses puissantes motorisations développant de 335 à 541 chevaux et sa tenue de route de voiture sport. Une version hybride rechargeable est également disponible, procurant une autonomie maximale estimée à 44 km en conduite 100% électrique. On exclut ici le nouveau Porsche Cayenne Coupé qui vient à peine d’être dévoilé.

Le Volvo XC90 (PDSF à partir de 59 750 $) prend le troisième rang grâce à son design élégant et épuré, le confort exceptionnel de son habitacle et de sa conduite ainsi que la puissance et l’efficacité de ses motorisations. Notamment, la T8 Twin Engine hybride rechargeable procurant 400 chevaux et une autonomie électrique maximale de 27 km.

Nissan Altima 2019 : la berline qui aime l’hiver

L’arrivée d’une nouvelle génération de l’Altima pour 2019 ne fera certainement pas de tort.

Armée d’une nouvelle gueule et un habitacle repensé qui se veut nettement plus moderne que celui de la génération sortante, l’Altima a l’épineux mandat de réanimer les ventes ensommeillées des berlines chez Nissan.

Pour y arriver, la division canadienne de Nissan a pris un audacieux pari : celui d’offrir un rouage intégral de série sur toutes les variantes de la nouvelle Altima.

Eh oui! Pour l’année-modèle 2019, l’Altima est automatiquement munie d’une configuration à quatre roues motrices, une caractéristique qui n’était même pas offerte en option pour 2018. L’Altima devient ainsi la deuxième voiture de sa catégorie (après la Subaru Legacy) à proposer une telle configuration comme commodité de base.

Après un premier contact avec l’Altima en Californie l’automne dernier, l’équipe du Guide de l’auto a enfin pu tester l’Altima et son rouage intégral sur les routes encore bien enneigées et parsemées de nids-de-poule des Laurentides. Le vrai test québécois!

Pas besoin d’un VUS
Avant même de prendre la route, l’Altima 2019 nous plonge dans un environnement à l’ergonomie quasi irréprochable. La planche de bord, bien que plutôt sobre, dispose les commandes de jolie façon sans compromettre le côté pratique. Les boutons physiques demeurent bien présents et sont faciles à consulter.

Idem pour l’écran tactile de huit pouces qui trône au centre de la console. Le système d’infodivertissement qui y est hébergé est de loin supérieur à celui que proposait Nissan dans la génération antérieure de l’Altima. Le constructeur nippon a fait des pas de géant à ce chapitre au cours des dernières années.

Une fois sur la route, on s’habitue rapidement à la contribution du système à quatre roues motrices. Celui-ci confère de facto au conducteur un sentiment de contrôle et de sécurité que l’on retrouve habituellement dans des véhicules plus haut.

Avec l’Altima 2019, Nissan propose une nouvelle alternative aux consommateurs en quête d’un bon véhicule hivernal qui n’ont pas nécessairement envie d’un VUS. Avec un coffre de 436 litres et des places arrière étonnamment confortables, l’Altima se veut somme toute assez pratique tout en adoptant un comportement routier supérieur à celui d’un Nissan Rogue ou d’un Honda CR-V, par exemple.

Nissan a mis le paquet en matière de sécurité avec l’intégration de l’ensemble de conduite assistée ProPILOT de même qu’avec un système de freinage automatique en cas de collision imminente.

Ces technologies, bien que nécessaires pour améliorer la sécurité active du véhicule, s’avèrent toutefois plutôt intrusives et deviennent parfois un handicap plus qu’un réel avantage. Il est possible de désactiver le système d’antipatinage pour un peu plus de latitude, mais Nissan a omis d’installer un bouton physique à cet effet. Il faut donc passer par l’ordinateur de bord du véhicule, une perte de temps qui aurait facilement pu être évitée...

Un moteur seulement
Si l’Altima a su nous séduire par son rouage intégral et son design revampé, il en va autrement pour ce qui est des performances.

Sous le capot, la berline intermédiaire n’est offerte qu’avec un seul moteur, un bloc à quatre cylindres de 2,5 L d’une puissance et d’un couple plutôt timides de 182 chevaux et 178 livres-pied.

Jumelée à une boîte automatique à variation continue (CVT), cette motorisation limite l’Altima à des accélérations assez mornes. Sans compter le bruit agressant qui se fait entendre quand on enfonce la pédale droite.

On comprend que l’Altima n’est pas une voiture sport, mais un peu plus de vigueur n’aurait certainement pas fait de tort.

D’ailleurs, aux États-Unis, la berline est également livrable avec un moteur turbocompressé de 248 chevaux emprunté à Infiniti, la division de luxe de Nissan. Les stratèges canadiens ont toutefois décidé de le bouder, histoire de ne pas jeter d’ombre à la Maxima et même à l’Infiniti Q50.

Heureusement, le quatre cylindres de l’Altima 2019 se rattrape avec une consommation d’essence ville/route très raisonnable de 7,9 L/100 km.

Livrée en trois versions pour 2019 (S, SV et Platine), l’Altima 2019 est disponible à partir de 27 998 $, un prix légèrement supérieur à celui de la Subaru Legacy, qui devient sa plus proche rivale.

L’Altima ravivera-t-elle la flamme des automobilistes québécois envers les berlines intermédiaires? Probablement pas. Mais avec une présentation réussie et quatre roues motrices de série, la berline de Nissan devient soudainement beaucoup plus intéressante pour un marché comme le nôtre.

Surtout après un hiver comme celui que l’on vient de traverser!

La nouvelle Mazda3 : à qui s’adresse-t-elle?

Il y a 15 ans de cela, Mazda lançait sa première Mazda3. Son look moderne, sa conduite dynamique et le côté pratique de la version Sport avaient permis de séduire une clientèle extrêmement nombreuse.

En 2005, on réussissait d’ailleurs à vendre plus de 50 000 Mazda3 au pays, surpassant les chiffres de la Corolla. Hélas, la clientèle l’a petit à petit délaissée, si bien qu’en 2018, à peine 26 000 unités trouvaient preneur.

Que s’est-il passé? Eh oui, les VUS. Ceux-ci sont venus damer le pion à plusieurs compactes, incluant la Mazda3. Certains modèles comme la Civic et la Corolla ont miraculeusement réussi à maintenir leurs chiffres, mais règle générale, la voiture compacte a pris une sérieuse raclée. À preuve, les trois constructeurs américains l’ont littéralement abandonnée, laissant ainsi le champ libre aux marques asiatiques et européennes.

La VUS mania…
Chez Mazda, on mise depuis quelques années sur les VUS. Sans surprise. Sur le CX-5, bien sûr, mais aussi sur le petit CX-3 et sur l’imposant CX-9. Le constructeur est également sur le point de lancer le CX-30, qui se positionnera entre le CX-3 et le CX-5, visant en quelque sorte les acheteurs de HR-V et de Qashqai.

Et les voitures dans tout ça? La nouvelle Mazda2, pourtant prévue pour notre marché, ne s’est finalement jamais pointé le bout du nez, et disons que la Mazda6, pourtant convaincante, ne semble pas faire partie des priorités.

Or, pas question de renier le modèle qui a permis à Mazda de se mettre au monde, soit la Mazda3. En effet, il faut retourner plus de quarante ans en arrière pour se remémorer la GLC (Great Little Car), premier grand succès du constructeur qui utilisait pour une première fois un moteur non rotatif. Évidemment, la GLC a par la suite été succédée par les Mazda 323, Protegé, puis la Mazda3, qui aura toujours une place de choix au sein de la gamme.

En 2019, une quatrième génération de Mazda3 débarque. Un modèle qui certes, pourrait rivaliser avec les Civic, Elantra et Corolla de ce monde, mais qui souhaite surtout se distinguer de la masse. En fait, l’objectif de Mazda est de séduire une clientèle qui serait charmée au point de n’avoir d’yeux que pour elle. Parce qu’elle découvrirait un design à couper le souffle et un habitacle finement sculpté, mais aussi une qualité de finition jamais vue dans une voiture de ce segment.

Parce qu’elle découvrirait aussi un comportement si dynamique et raffiné qu’elle éliminerait d’emblée toute compétition directe. Une clientèle qui aurait pu considérer une Audi A3 ou une Mercedes-Benz de Classe A, mais qui après analyse, constaterait que la facture de ces modèles en comparaison avec celle de la Mazda3 est injustifiée.

Une théorie? De belles idées marketing qui ne tiennent pas la route? Absolument pas. En fait, Mazda prend cette fois-ci une avenue distincte de celle des autres constructeurs. Plus question de miser d’abord sur l’espace, les fonctionnalités, la puissance ou encore sur une meilleure économie d’essence.

Cette fois, on souhaite que le client se fasse plaisir. Tout simplement. Que l’aspect émotionnel soit au cœur de la décision d’achat. Une stratégie rafraîchissante, surtout à une période où la voiture compacte comme les VUS ont en majorité une saveur de pain blanc.

Quatre roues motrices
Une boîte CVT? Une conduite semi-autonome? Euh…non! Mazda mise sur le plaisir de conduire. Et parce que nous sommes en 2019, cela signifie notamment l’ajout d’un rouage intégral. Un élément de plus en plus en demande de la part des acheteurs de voitures compactes, qui sont évidemment bien mal servis en ce moment.

Non, elle n’est pas offerte de série sur la Mazda3, mais peut être commandée moyennant un léger supplément. Cela dit, elle contribue grandement au comportement exceptionnel de cette compacte, qu’on choisira sans doute et en grande partie pour cette seule raison.

Maintenant, est-ce que les nombreux changements apportés à la Mazda3 lui permettront de gagner en popularité et de rejoindre les chiffres de ventes de la Civic? Probablement pas.

Mais pour l’acheteur qui souhaite décrocher un sourire, retrouver le goût de la conduite et vivre une expérience sensorielle hors du commun, peut-être au prix de certains compromis, la Mazda3 éclipse toute concurrence. Surtout avec la transmission intégrale.

Kia Telluride 2020 : prix annoncés pour le Canada

Le nouveau VUS intermédiaire à trois rangées de sièges de Kia arrivera chez les concessionnaires sous peu, et le constructeur vient d’annoncer les prix de ses trois déclinaisons, qui concurrenceront les Ford Explorer, Toyota Highlander, Honda Pilot et Volkswagen Atlas, entre autres.

Le Kia Telluride EX 2020 se détaillera à partir de 44 995 $ avant les frais de transport et de préparation. À ce prix, le VUS propose de série un toit ouvrant, un hayon à commande électrique, des jantes en alliage de 18 pouces, un système multimédia avec écran tactile de 10,25 pouces et l’intégration Apple CarPlay/Android Auto, une recharge de téléphones à induction, une sellerie en cuir, des sièges avant chauffants et ventilés ainsi qu’une clé intelligente, entre autres. La version EX est également équipée de deux banquettes à l’arrière pour une capacité maximale de huit passagers.

Le Telluride SX à 49 995 $ ajoute un système de caméras à 360 degrés, un toit vitré pour les passagers arrière, des feux de route automatiques, de roues de 20 pouces et une chaîne audio Harman/Kardon à 10 haut-parleurs. On obtient aussi des sièges individuels à la deuxième rangée pour une capacité de sept passagers.

Enfin, le Telluride SX Limited à 53 995 $ arrivera un peu plus tard avec des caractéristiques telles que des essuie-glaces à capteur de pluie, un affichage tête haute pour le conducteur, des sièges recouverts de cuir nappa ainsi que des sièges de deuxième rangée chauffants et ventilés.

Toutes les versions du Kia Telluride 2020 au Canada proposent un V6 de 3,8 litres développant 291 chevaux, une boîte automatique à huit rapports et une transmission intégrale. La suite habituelle d’équipement de sécurité avancé figure également de série, comprenant la surveillance des angles morts, l’avertissement de précollision avec freinage d’urgence, l’avertissement et la prévention de sortie de voie ainsi que le régulateur de vitesse adaptatif.

Serez-vous le prochain gagnant de l’Infiniti Engineering Academy?

L’Infiniti Engineering Academy revient en 2019 pour une sixième année consécutive alors que la marque de voitures de luxe continue de chercher les meilleurs jeunes ingénieurs de la planète pour travailler avec elle et l’écurie Renault F1 pendant un stage rémunéré d’un an.

Depuis 2014, près de 30 000 personnes se sont inscrites et la moitié des gagnants ont fait avancer rapidement leur carrière en décrochant un poste à temps plein chez Infiniti ou encore en Formule 1 à la suite de leur expérience. D’autres terminent présentement leurs études, ce qui fait que le nombre va augmenter en 2019.

« Recruter de nouveaux ingénieurs de talent est crucial pour Infiniti et l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, affirme Tommaso Volpe, directeur du sport automobile et des projets de performance pour la division mondiale d’Infiniti. Nous croyons que le génie humain est le moteur de la technologie et nous nous efforçons constamment de revitaliser notre équipe. »

L’un des grands avantages offerts par l’Infiniti Engineering Academy est de pouvoir étudier les transferts technologiques possibles entre l’automobile et la Formule 1.

En 2017, Matthew Crossan a été le gagnant canadien de l’Infiniti Engineering Academy et il a récemment obtenu un poste permanent au sein de l’écurie Renault F1 en tant qu’ingénieur en développement de simulation.

« J’ai toujours rêvé de travailler comme ingénieur dans une équipe de sports mécaniques, a-t-il déclaré. Je suis si heureux d’avoir eu cette occasion grâce à Infiniti et à ce programme incroyable qui permet aux jeunes ingénieurs comme moi de vivre leur rêve. »

Pour les gagnants des sept régions (Asie-Pacifique, Canada, Chine, Europe, Mexique, Moyen-Orient et États-Unis), le stage comprend les billets d’avion, l’hébergement, un véhicule de fonction Infiniti et un salaire, en plus d’avoir la chance de travailler aux côtés de quelques-uns des meilleurs ingénieurs au monde dans l’automobile et le sport motorisé.

Il est possible d’en savoir plus et de s’inscrire en visitant le site academy.infiniti.com.

Le dépassement par la droite

Peu importe la limite de vitesse permise sur une route, la voie de droite est celle sur laquelle vous devez circuler, et la voie de gauche doit être réservée pour les dépassements. Donc, en roulant plus vite dans la voie de droite que les véhicules dans la voie de gauche, vous pourriez être intercepté par un policier et recevoir une contravention pour un « dépassement par la droite ».

Vrai ou faux?

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Faux!

Tout d’abord, il est vrai qu’en général, la voie de gauche est réservée pour les dépassements, mais il y a une exception à cette règle en vertu de l’article 325 du Code de la sécurité routière.

En effet, si vous circulez sur une voie pour laquelle la limite de vitesse est inférieure à 80 km/h, le conducteur peut circuler dans l’une ou l’autre des voies car il n’y a pas de voie rapide. Le fait de circuler plus rapidement dans la voie de droite que dans la voie de gauche ne représente pas un dépassement par la droite (art. 346 CSR).

D’ailleurs, la jurisprudence s’est prononcée à de nombreuses reprises sur le fait que, généralement, le dépassement par la droite implique une circulation dans la voie de gauche, un changement de voie pour celle de droite, un dépassement et un retour dans la voie de gauche. Cette manœuvre est proscrite, peu importe la limite de vitesse dans laquelle vous vous trouvez. À ne pas confondre avec le fait de simplement rouler plus vite dans la voie de droite, que les véhicules dans la voie de gauche.

Veuillez finalement constater qu’il y a des exceptions aux articles traités dans ce texte, je les joins pour votre bonne compréhension.

  1. Malgré l’article 324, lorsque la vitesse permise est inférieure à 80 km/h, le conducteur d’un véhicule routier peut utiliser l’une ou l’autre voie. Dans ce cas, le fait que les véhicules routiers circulent plus rapidement sur une voie que sur une autre ne peut être considéré comme un dépassement.

Toutefois, le conducteur d’un véhicule routier qui circule à une vitesse inférieure à celle de l’allure de la circulation ou d’un véhicule à basse vitesse doit conduire sur la voie d’extrême droite, à moins qu’il s’apprête à tourner à gauche, à stationner ou à effectuer un arrêt sur le côté gauche et qu’il en ait signalé son intention.

  1. Nul ne peut effectuer un dépassement par la droite, sauf pour dépasser un véhicule qui effectue ou est sur le point d’effectuer un virage à gauche, un véhicule qui se dirige vers une voie de sortie d’un chemin à accès limité ou un véhicule qui effectue du déneigement ou de l’entretien sur la voie de gauche d’une chaussée à deux voies ou plus de circulation à sens unique.

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Pour toutes questions, nous vous recommandons notre expert, Me Éric Lamontagne :
E.Lamontagne@contraventionexperts.ca|https://www.contraventionexperts.ca
514 578-2982

Plusieurs camionnettes échouent au test de collision côté passager

Vous croyez faire une faveur à votre ami ou à votre douce moitié en l’invitant à faire un tour dans le siège du passager de votre nouvelle camionnette?

Dans le plus récent test de collision avant avec léger chevauchement côté passager de l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) aux États-Unis, seulement trois des onze modèles évalués ont réussi à obtenir la note « Bon ».

Le Ford F-150, le Nissan Titan et le Ram 1500 sont les camionnettes qui parviennent à bien préserver l’intégrité de leur structure lors d’une collision.

Le Toyota Tundra, une autre camionnette pleine grandeur, a obtenu le seul résultat « Faible », tandis que cinq concurrents affichent un score « Marginal » dans leur dossier.

Les camionnettes intermédiaires Toyota Tacoma et Honda Ridgeline ont pour leur part récolté la mention « Acceptable ». Notons que le Ridgeline est le seul de cette catégorie à avoir reçu un prix « Top Safety Pick » de l’IIHS pour l’année 2019 grâce à sa protection supérieure en cas de collision frontale et à la bonne performance de ses phares.

« Nous félicitons Ford, Nissan et Ram pour le haut niveau de protection qu’ils offrent aux conducteurs et aux passagers avant de leurs grandes camionnettes. Mais dans l’ensemble, cette catégorie de véhicules a encore beaucoup de travail à faire », affirme David Zuby, directeur de la recherche de l’IIHS.

Une collision avant avec léger chevauchement se produit lorsque seulement le coin avant du véhicule percute un autre véhicule ou un objet stationnaire, comme un arbre ou un poteau.

Les camionnettes ont mis plus de temps que les autres genres de véhicules à réussir le test de collision avant avec léger chevauchement côté conducteur de l’IIHS, alors ce n’est pas surprenant qu’ils soient un peu en retard dans le test côté passager. La plupart obtiennent maintenant la note « Bon » du côté conducteur.

Moteur SKYACTIV-X : le Canada pourrait passer son tour

Après avoir annoncé en grande pompe l’arrivée de son moteur de nouvelle génération SKYACTIV-X lors du dévoilement de la Mazda3 2019, Mazda pourrait mettre une croix sur sa commercialisation au Canada.

Dans le cadre d’un premier contact avec la nouvelle Mazda3 à quatre roues motrices, l’équipe du Guide de l’auto a demandé des détails aux représentants de Mazda quant à la date d’arrivée et la stratégie de commercialisation du moteur SKYACTIV-X.

Sandra Lemaitre, directrice des relations publiques chez Mazda Canada, a expliqué que la division canadienne du constructeur nippon « étudiait encore la possibilité » d’offrir cette motorisation au pays.

« Les premiers modèles [munis du moteur SKYACTIV-X] sont envoyés en Europe puisque les constructeurs ont des normes environnementales très strictes à respecter », a ajouté Mme Lemaitre, laissant tomber que l’arrivée de cette mécanique au Canada était encore incertaine.

Grâce à un haut taux de compression et à un mélange air/essence retravaillé, le moteur SKYACTIV-X de Mazda promet une économie de carburant améliorée de l’ordre de 25% à 30% par rapport au moteur SKYACTIV-G de 2,0 litres de génération actuelle.

Deux moteurs… et quatre roues motrices
Pour le moment, la Mazda3 2019 continue de faire appel aux deux moteurs qui équipaient également la génération sortante du modèle.

La Mazda3 de base est ainsi animée par un bloc à quatre cylindres de 2,0 litres d’une puissance de 155 chevaux et d’un couple de 150 livres-pied. Les consommateurs peuvent aussi opter pour un moteur de 2,5 litres (versions GS et GT) développant 186 chevaux et un couple de 186 livres-pied. Deux boîtes de vitesses demeurent au menu: une manuelle et une automatique comptant toutes deux six rapports.

Pour la première fois de son histoire, la Mazda3 sera livrable avec une configuration à quatre roues motrices pour 2019.

Uniquement disponible avec le moteur de 2,5 litres et la boîte automatique, le rouage intégral est offert à partir de 26 000 $. Le prix de départ de la Mazda3 2019 est établi à 18 000 $ pour la berline et à 21 300 $ pour la variante à hayon.

Et le CX-5 diesel?
La remise en question de la commercialisation du moteur SKYACTIV-X au Canada rappelle la vieille promesse jamais remplie par Mazda d’offrir un moteur diesel sous le capot du CX-5.

Questionnée à ce sujet, Sandra Lemaitre a reconnu que l’image salie des moteurs diesel après le scandale « Dieselgate » chez Volkswagen ainsi qu’un processus complexe d’homologation avaient rendu la tâche plus compliquée que prévu chez Mazda.

Ceci dit, Mme Lemaitre a réitéré que le CX-5 serait bel et bien livrable avec un moteur diesel dans un avenir rapproché. Aucune date n’a toutefois été confirmée.

Volvo S60 2019 : tout pour être concurrentielle

Après plusieurs années dans la tourmente, le constructeur Volvo accouche d’une série de nouveaux modèles fort attrayants et le dernier en lice, c’est la berline S60 qui fait un retour cette année sous une toute nouvelle génération. Le véhicule devient également le premier modèle assemblé en Amérique du Nord, fait historique pour le constructeur suédois qui est la propriété d’un groupe chinois, Geely, un bel exemple de multiculturalisme.

La Volo S60 2019 repose sur l’architecture modulable de Volvo qui permet d’accueillir une panoplie de motorisations incluant hybride et 100% électrique. C’est la volonté de Volvo d’électrifier tous ses véhicules d’ici 2025. Voiture assez compacte, un reproche souvent fait dans le passé, la S60 2019 gagne en dimensions. Elle est plus longue de quelques millimètres, mais c’est surtout son empattement qui a été revu à la hausse et ce gain engendre plus d’espace et de dégagements à bord. À l’opposé, elle est un peu plus basse, ce qui dynamise son style.

La S60 R-Design offre le meilleur compromis
Si vous tombez sous le charme du design modernisé de la S60, plusieurs choix de versions s’offrent à vous avec en prime des mécaniques distinctes. C’est la S60 T5 Momentum – 42 400 $ avant les frais de transport et de préparation – qui fait office de livrée d’entrée de gamme. Elle propose un moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé développant 250 chevaux et qui transmet sa puissance aux roues avant via une boîte automatique à huit rapports. C’est donc un prix et une motorisation de base en ligne avec ce que l’on retrouve du côté de BMW, Mercedes-Benz et Audi.

Pour l’obtenir avec un rouage intégral, il faut se tourner vers la T6 TI dont le même moteur dispose d’un surcroît de puissance grâce à l’ajout d’un surcompresseur qui se combine au turbo. La puissance passe à 316 chevaux, mais c’est surtout le couple majoré à 295 lb-pi qui rend le tout beaucoup plus intéressant.

Dons notre cas, c’est la version R-Design que nous avions à l’essai, elle qui comprend une panoplie d’accessoires accentuant sa sportivité. C’est l’équivalent d’un ensemble apparence « M » chez BMW ou AMG chez Mercedes-Benz. Elle arbore des garnitures noires à l’extérieur et dans le bouclier alors que son style est rehaussé par des jantes de 18 pouces – bien que nous avions celles de 19 pouces à cinq rayons en option. Voilà sans doute la version la plus alléchante du lot, d’autant plus que son prix n’est pas prohibitif.

Pour obtenir un bolide plus puissant, il faut se tourner vers la T8, elle qui non seulement s’avère une véritable bête de route avec ses 400 chevaux, mais qui est aussi électrifiée grâce à son groupe motopropulseur hybride rechargeable . Elle arrivera un peu plus tard cette année, cependant ne vous excitez pas trop, les quantités seront plus que limitées.

Le mariage de la turbocompression et de la surcompression
On est rapidement tombé sous le charme de notre S60 R-Design rouge lors de notre essai. Puisqu’elle arborait l’écusson R-Design, sa suspension abaissée et raffermie lui procurait un aplomb supplémentaire en virage, les bretelles d’autoroutes devenaient un réel plaisir à négocier à plus grande vitesse. Toutefois, l’état de nos routes ne fait pas bon ménage avec ce type de réglage ni avec des jantes de 19 pouces. Il faut demeurer vigilant en tout temps.

Dès que l’on positionne correctement notre siège et le volant, on a une bonne impression de contrôle et la vision est excellente tout autour. Avantage aux voitures cette fois. Les sièges sont très confortables, un trait typique à Volvo, mais leur support, surtout latéral, n’est pas aussi agressif que chez les Allemands.

Alors que les moteurs disposent normalement d’un turbocompresseur ou d’un surcompressseur (supercharger), le quatre cylindres des livrées T6 hérite des deux. Pourquoi? Afin de profiter des avantages de l’un, tout en évitant ses inconvénients. À bas régime, c’est le surcompresseur, entraîné par une courroie le reliant au moteur, qui fournit la pression d’air supplémentaire, et ce, sans délais. Le turbo, activé par les gaz d’échappement à plus haut régime, prend ensuite le relais.

Il en résulte des accélérations musclées, un passager nous faisait remarquer que c’était pratiquement aussi percutant que dans le cas d’une voiture électrique. Peu importe le moment, vous enfoncez l’accélérateur et la S60 répond promptement, sans toutefois avoir la sonorité de certaines autres berlines à vocation sport. Ce moteur renommé est très efficace, mais peut également s’avérer coûteux en entretien à long terme.

Du reste, les nouveaux véhicules de Volvo s’ouvrent sur un habitacle magistral, l’effet luxe est assuré par un choix de matériaux haut de gamme et une attention aux détails marquée. Le système multimédia, qui repose sur un écran tactile de neuf pouces, n’est pas des plus simples à activer car on doit passer à travers les pages de menus, en les faisant défiler de gauche à droite, afin de trouver ce que l’on cherche. Il demande beaucoup d’attention, ce qui n’est pas pratique quand on conduit.

On a toutefois été ravi par son système Bowers & Wilkins de 1 100 watts à 15 haut-parleurs qui non seulement est très bien intégré esthétiquement, mais qui livre aussi une qualité sonore impressionnante. Les modes Studio, Scène individuelle et Salle de concert procurent une tout autre dimension à vos chansons favorites et le tout devient un point important de l’expérience à bord de la S60.

Les nouveaux produits sont au rendez-vous, il ne reste qu’à raviver l’intérêt des acheteurs qui semble s’être estompé depuis des années alors que Volvo vivait des moments difficiles.

Voitures électriques : Québec conserve sa subvention

Dans son budget déposé jeudi après-midi, le ministre des Finances Eric Girard a annoncé la prolongation du programme Roulez vert.

Les acheteurs de véhicules entièrement électriques pourront donc continuer de profiter d’une aide financière maximale de 8 000 $ de la part du gouvernement provincial. Pour le moment, il s’applique aux véhicules dont le prix de détail suggéré par le fabricant (PDSF) est de moins de 75 000 $.

À compter de 2020-2021, les PDSF maximal pour bénéficier de la subvention sera abaissé à 60 000 $. À partir du même moment, les véhicules dont le PDSF oscille entre 75 000 et 125 000 $ ne pourront plus profiter du rabais de 3 000 $ actuellement offert.

Il est prévu que ce financement de 433,8 M$ favorise l’achat de 66 000 véhicules électriques. Ce même montant contribuera aussi à l’installation de 27 500 bornes de recharge à domicile et de 1 200 bornes en milieu de travail.

Modèles d’occasion
Les véhicules électriques d’occasion ne sont pas en reste. En effet, le gouvernement prévoit élargir le programme accordé aux véhicules de seconde main entièrement électriques en raison du succès connu par le projet pilote. À compter de 2020-2021, seuls les véhicules de moins de 60 000 $ seront admissibles.

Rappelons que mardi dernier, le ministre des Finances du gouvernement canadien a annoncé l’arrivée d’un nouvel incitatif à l’achat de véhicules électriques. Cette subvention pouvant atteindre 5 000 $ s’appliquera à l’achat d’un véhicule électrique ou à hydrogène dont le PDSF est de moins de 45 000 $.

Dès sa mise en vigueur, dont la date est encore inconnue, cet incitatif du fédéral s’additionnera à celui offert par le provincial.

Peugeot envisagerait une alliance avec FCA

Le constructeur français PSA Peugeot – Citroën a récemment annoncé son intention de recommencer à vendre des voitures en Amérique du Nord dès 2026, promettant aussi d’introduire les marques DS, Opel et Vauxhall dans notre marché.

À la suite d’une entrevue accordée au journal français Les Echos, Robert Peugeot, le président de la société familiale Peugeot, a déclaré que Fiat Chrysler Automobiles (FCA) représenterait un partenaire d’affaires intéressant pour une potentielle alliance.

Apprendre des habitués
Un tel partenariat permettrait au groupe Peugeot de mieux intégrer son réseau de concessionnaires, tout en profitant du savoir-faire logistique et manufacturier de FCA. Les produits de PSA pourraient même profiter du réseau de concessionnaire déjà établi par Fiat Chrysler.

Rappelons-le, après l’acquisition d’Opel de chez General Motors en 2017, Peugeot a su, en très peu de temps, retourner le petit constructeur allemand de bord afin qu’il soit profitable.

En 2018, Opel générait un revenu de 850 millions d’Euros, un record pour l’entreprise.

Ce savoir-faire financier servirait sans doute d’atout essentiel pour FCA, surtout pour le développement et la commercialisation de véhicules électriques, ou de petites voitures, chose que Peugeot fait déjà très bien en Europe.

Du côté de FCA, rien n’a encore été stipulé au sujet d’un potentiel partenariat avec le géant français, mais selon le média automobile Autoblog, Mike Manley, le PDG de FCA, aurait avoué lors d’une conférence au Salon de Genève que son entreprise n’est pas fermée à l’idée d’une collaboration avec un autre constructeur automobile.

Selon Carlos Tavares de chez Peugeot, l’intégration de PSA en Amérique du Nord fait partie intégrale d’une stratégie d’affaires globale, comprenant aussi la commercialisation de la marque Citroën en Inde, et de la marque Opel en Russie. Aux yeux de Tavares, « le monde change rapidement, et l’industrie automobile change aussi. L’automobile traverse actuellement un Darwin, c’est-à-dire que si elle ne s’adapte pas, elle meurt ».

L’homme d’affaires a affirmé qu’une ouverture d’esprit de la part de n’importe quel constructeur automobile lui permettra de demeurer vivant.