Automobile

contenu original Journal Le Nord

smart devient chinoise à 50%

Gros revirement de situation pour smart : moins de 48 heures après que nous ayons que le sort de la marque serait décidé d’ici la fin de l’année, Daimler annonce la création d’une coentreprise à partage égal (50-50) avec le groupe chinois Geely Holding pour faire fonctionner smart et la développer davantage.

La coentreprise devrait être finalisée plus tard en 2019. Les termes financiers de l’entente n’ont toutefois pas encore été dévoilés.

Concrètement, cela signifie que la prochaine génération de voitures électriques smart – incluant de futurs nouveaux modèles – sera conçue par les studios de design de Mercedes-Benz et les centres d’ingénierie de Geely. L’assemblage se fera en Chine dans une nouvelle usine spécialement consacrée aux véhicules électriques et les ventes à travers le monde débuteront en 2022.

« Nous reconnaissons totalement la valeur de smart. Cette marque possède un attrait unique et une solide valeur commerciale, a déclaré le président du conseil de Geely Holding, Li Shufu. Geely Holding et Daimler ont hâte de travailler ensemble sur ce nouveau projet excitant par lequel nous mettrons encore plus l’accent sur le lancement de produits électriques haut de gamme afin d’offrir une meilleure expérience de mobilité à nos clients. »

Daimler continuera de fabriquer la génération actuelle des voitures smart à son usine de Hambach, en France (smart EQ fortwo), et de Novo Mesto, en Slovénie (smart EQ forfour).

Rappelons aussi que l’usine de Hambach recevra un investissement de 500 millions € (environ 750 millions $) en vue de produire un véhicule électrique compact basé sur le concept EQA.

Quels pays sont les mieux préparés aux véhicules autonomes?

On retrouve présentement sur la route des véhicules de divers niveaux d’autonomie et ce n’est qu’une question de temps avant que des voitures et des camions sans conducteur fassent partie de notre quotidien.

Les constructeurs automobiles ont accéléré leurs efforts pour développer des technologies de conduite autonome, les gouvernements autorisent de plus en plus des essais sur les voies publiques et adoptent des réglementations pour encadrer ce genre de véhicules.

Après avoir publié son premier Indice de la préparation aux véhicules autonomes l’an dernier, la firme KPMG International est de retour en 2019 avec une liste mise à jour des pays qui font le plus de progrès vers un futur entièrement autonome, d’après des recherches au niveau de l’industrie et du marché, des sondages de consommateurs et d’autres données importantes.

Les pays étudiés ont été évalués selon 25 critères différents regroupés dans quatre domaines : politique et réglementation, technologie et innovation, infrastructures et acception sociale.

Le rapport 2019 montre que les gouvernements priorisent la modernisation des transports et qu’ils prennent des mesures tenant compte de l’impact réel des véhicules sans conducteur.

De 1 à 25, incluant le Canada
Encore une fois, les Pays-Bas dominent le classement, eux qui travaillent notamment avec les pays voisins afin de mettre en service d’énormes pelotons de camions autonomes pour transporter des fleurs sur de grandes artères surnommées « Corridors des tulipes ». De plus, le gouvernement néerlandais a récemment annoncé un « permis de conduire » spécial pour les véhicules autonomes.

Vantée comme une puissance de l’innovation technologique, Singapour arrive en deuxième place. Avec l’aide d’une université renommée, cette cité-État a carrément bâti une ville pour tester les véhicules sans conducteur. Il s’est aussi doté d’une agence à part entière pour les gérer, ce qui améliore la coordination avec les divers intervenants.

La Norvège, déjà un chef de file mondial pour les modèles électrifiés (40% des ventes de véhicules neufs), a légalisé des essais de voitures autonomes sur les routes du pays en janvier 2018. Des projets pilotes avec des autobus sont également en opération dans plusieurs endroits.

Le Canada hors du Top 10
Où se situe le Canada? Nous avons chuté de la 7e à la 12e position cette année. D’un côté, KPMG reconnaît notre main-d’œuvre de qualité et le leadership des gouvernements, notamment l’Ontario où des tests de véhicules entièrement autonomes sont autorisés depuis janvier. Ottawa appuie également la recherche visant à déterminer comment ces véhicules vont changer l’économie et le marché de l’emploi au pays.

Par contre, une grosse embûche demeure la vaste étendue du territoire, qui cause problème pour les infrastructures, sans parler des conditions météorologiques en hiver qui peuvent compromettre l’efficacité des systèmes intégrés aux véhicules. La couverture 4G limitée et le manque relatif de bornes de recharge n’aident pas non plus.

Voici le classement 2019 en entier :

  1. Pays-Bas
  2. Singapour
  3. Norvège
  4. États-Unis
  5. Suède
  6. Finlande
  7. Royaume-Uni
  8. Allemagne
  9. Émirats arabes unis
  10. Japon
  11. Nouvelle-Zélande
  12. Canada
  13. Corée du Sud
  14. Israël
  15. Australie
  16. Autriche
  17. France
  18. Espagne
  19. République tchèque
  20. Chine
  21. Hongrie
  22. Russie
  23. Mexique
  24. Inde
  25. Brésil

McLaren 600LT Spider 2020 : sport extrême

J’ai pu au cours des dernières années prendre le volant d’une demi-douzaine de voitures McLaren. Toutes plus impressionnantes les unes que les autres, notamment parce qu’elles avaient la capacité d’être aussi compétentes sur la piste que sur la route, et ce, malgré la dégradation éminente de notre bitume. Hélas, avec la 600LT, on oublie. Du moins, pour nos tapis de trous québécois qui, en cette période printanière, sont capables du pire…même pour un Hummer!

Il faut dire que la 600LT est conçue d’abord et avant tout pour la performance pure. Une voiture sans compromis, qui s’inscrit au sommet de la famille des Sport Series, laquelle comprend aussi les modèles 570GT et 570S. Une héritière de la tradition des Long Tail (d’où le suffixe LT), permettant un meilleur aérodynamisme par l’allongement de la partie arrière. Et surtout, une bête de puissance qui vous catapulte à 200 km/h en 8,4 secondes pour ensuite vous immobiliser en 121 mètres. Bref, c’est du sérieux.

Se mesurer à un F35
Une grande partie de notre essai de la 600LT Spider s’est déroulé sur le circuit de l’Arizona Motorsports Park, lequel est littéralement collé à un aéroport militaire. Inutile de vous dire que nous n’avons pu faire appel à un drone pour obtenir des images du haut des airs! Or, la sensation de « courser » contre un F35 Lightning II qui décolle au moment même où vous poussez la voiture en ligne droite est à faire dresser les poils sur les bras. Le son, la poussée d’adrénaline et l’effet de levier de l’avion collé à votre champ de vision, alors que vous franchissez le cap des 200 km/h, sont ahurissants.

Nous n’avons évidemment pu mettre un F35 à l’essai (!), mais avec une 600LT sur le circuit, notre petit groupe de journalistes n’était pas en reste. Et les gens de McLaren avaient tout prévu : tours de reconnaissance, assistance d’un pilote chevronné et expérimentation des divers modes de conduite de la bête. Ils avaient même identifié des casques à notre nom, sans doute pour flatter notre ego!

Cette fusée de 592 chevaux est une véritable bombe. Vous dire à quel point les montées en régime de ce petit V8 sont agréables dépasse les mots. En fait, cette 600LT pourrait être décrite comme un amplificateur de sensations fortes. Plus légère de 100 kilos, plus basse, plus longue et possédant des voies plus larges que la 570S, elle mord dans les virages sans aucun effet de roulis. Sa direction aussi précise qu’un micromètre transmet des sensations instantanées, comme si vos mains étaient en lien direct avec les pneus. Et bien sûr, pas besoin de vous mentionner que les suspensions, spécialement en mode Track, deviennent aussi fermes que les mollets d’un sprinter olympique.

Agile et d’une incroyable précision, la 600LT explique sa compétence sur la piste d’abord par sa légèreté, mais également par sa grande rigidité structurelle. Son cadre ainsi que son plancher de fibre de carbone permettent évidemment un tel exploit, aussi rendu possible par une géométrie de suspension finement étudiée.

Lors des essais sur piste, j’ai pu apprivoiser facilement cette McLaren en améliorant mes temps, mais aussi en constatant l’efficacité et la latitude des systèmes d’aide à la conduite, qui n’ont été désactivés qu’à la toute fin. Honnêtement, hormis la légère limitation de puissance temporaire causée par le patinage des roues arrière, jamais je n’aurais pu deviner que les systèmes étaient en fonction. C’est cependant lors de la désactivation complète des dispositifs que le train arrière s’est montré un tantinet plus expressif, pour encore plus de plaisir.

L’expérience sur la piste s’est conclue par une séance d’humiliation pour l’auteur de ces lignes, qui a cédé le volant au pilote accompagnateur, lequel m’a soudainement fait découvrir une autre dimension de la voiture. Ce dernier m’a aussi prouvé mon incapacité à prendre place sur le siège du passager pendant plus de deux tours, mon teint verdâtre en sortant du véhicule étant particulièrement inquiétant!

Pas que pour la course
La 600LT est d’abord une voiture de circuit. Soyons francs. Car pour des balades sur la route, une 570S ou une GT se montre nettement plus conviviale. On retrouve toutefois les mêmes qualités qu’avec ses petites sœurs. Une ergonomie efficace, une finition remarquable et interface électronique simple, malgré un écran illisible lorsque le toit est abaissé. Parlant de toit, sachez qu’il ne faut que 15 secondes pour le rétracter, et ce, même en circulant à basse vitesse.

L’activation du mode Normal octroie une certaine (je dis bien « certaine ») souplesse de la suspension. De quoi composer un peu plus facilement avec les imperfections de la chaussée. Cela dit, la grande fermeté des sièges ainsi que l’agressivité des supports latéraux rendent la conduite sur la route presque désagréable. Bagnole exaltante, certes, mais très inconfortable. Ces baquets conçus pour vous garder fermement en place sur un circuit font assurément un boulot sensationnel en de telles circonstances. Néanmoins, le seul fait de se glisser dans ces sièges est synonyme de souffrance, tout comme l’odieux de composer avec une assise aussi souple qu’une planche de bois. Oh, et si vous excédez les 100 kilos, inutile de tenter quoi que ce soit sans accepter de vous infliger quelques ecchymoses…

Torticolis…
Elle a une gueule d’enfer et fait tourner les têtes, causant probablement des torticolis à certains enthousiastes. Ses voies plus larges, ses jantes plus légères au look unique et ses ouïes latérales optionnelles renforcent son caractère. Maintenant, celle qui s’apparente de très près à la 570S est surtout identifiable par sa partie arrière plus élancée. À son diffuseur plus agressif et bien sûr, à ses pots d’échappement juchés à même le capot arrière. Intimidant, n’est-ce pas?

Affichant un prix de base de 298 500 $, la McLaren 600LT Spider se mesure sans gêne à une Lamborghini Huracán EVO, laquelle commande une facture supérieure. Mais comme avec toute voiture du genre, les options peuvent facilement faire grimper la facture de 50 000 $, et ce, sans excès.

La 600LT est un modèle d’exception. Et on le réalise d’autant plus en sachant que la bête ne sera produite qu’à quelques centaines d’exemplaires et uniquement pour le millésime 2020. Bref, un véritable objet de collection, aussi élégant qu’athlétique, mais qui nécessite peut-être un lien d’amitié avec un chiropraticien.

Lincoln Corsair 2020 : bientôt un remplaçant pour le MKC

Un an après avoir lancé le multisegment intermédiaire Aviator au Salon de l’auto de New York, Lincoln s’apprête à retourner dans la Grosse pomme pour compléter la transformation de sa gamme de véhicules utilitaires.

Le 17 avril, la marque dévoilera le tout nouveau Lincoln Corsair 2020, qui remplacera le MKC à titre de VUS compact. Ce dernier avait pourtant été modernisé pour 2019 et il se voulait un bon produit en soi, mais après notre essai routier, nous en sommes venus à la conclusion que les acheteurs potentiels sont mieux servis par l’un ou l’autre des nombreux concurrents allemands et japonais.

Le Lincoln Corsair conservera la plateforme du Ford Escape, dont la prochaine génération est en développement. Il devrait reprendre les groupes motopropulseurs et d’autres systèmes que l’on connaît bien, mais il pourrait y avoir aussi au menu une variante propre à Lincoln. Certaines sources parlent d’une mécanique hybride rechargeable en plus des moteurs turbocompressés à quatre cylindres de 2,0 et de 2,3 litres.

Pour ce qui est du design, le nouveau Corsair 2020 devrait ressembler beaucoup à l’Aviator, allant des jantes stylées au toit « flottant » qui se termine par un becquet arrière, en passant par la calandre moderne et la plaque chromée portant le nom du véhicule à la jonction des ailes et des montants avant. Parlant de chrome, attendez-vous à en voir une généreuse quantité tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

La suite d’aides à la conduite Lincoln Co-Pilot360 et plusieurs autres technologies dernier cri seront également au programme du Corsair. Vous pouvez regarder cette brève vidéo pour vous mettre en appétit :

La Chrysler Pacifica à rouage intégral serait en route

Comment les fourgonnettes d’aujourd’hui peuvent-elles demeurer pertinentes dans un monde obsédé par les VUS et les multisegments? La Toyota Sienna a trouvé un moyen en offrant l’option d’un rouage intégral qui la rend plus efficace et un peu plus agréable à conduire sur la neige, la glace et les autres surfaces glissantes que nous rencontrons une bonne partie de l’année au Canada.

Or, il semble qu’elle ne sera pas la seule fourgonnette disponible avec quatre roues motrices pour encore longtemps.

FCA commencera cet été à réoutiller son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario, en partie pour doter la Chrysler Pacifica d’une version à rouage intégral, selon ce qu’aurait déclaré à Automotive News le président du Conseil national des métiers spécialisés du syndicat Unifor, Dave Cassidy. L’usine avait initialement prévu de suspendre ses opérations pour deux semaines en juillet, mais cet ajout pourrait prolonger l’inactivité de trois semaines.

Le constructeur d’Auburn Hills, au Michigan, n’a pas encore fait d’annonce officielle, mais celle-ci pourrait venir dans les prochaines semaines.

Plus tôt en mars, un autre site citant plusieurs sources prétendait que FCA était en train de préparer une Pacifica à quatre roues motrices en vue d’une commercialisation au printemps 2020, l’objectif étant de stimuler les ventes qui en arrachent ces temps-ci.

En effet, la Chrysler Pacifica connaît une baisse de plus de 50% depuis la fin de l’automne dernier par rapport à la même période de l’année précédente. Pendant ce temps, les ventes de la Sienna ont augmenté au point où elles sont cinq fois supérieures environ à celles de sa rivale américaine. Son succès est largement attribuable à l’option d’un rouage intégral : 58% des acheteurs en ont profité l’an dernier selon Toyota Canada.

Une Sienna LE TI 2019 se vend à partir de 41 500 $, alors une future Pacifica à rouage intégral devrait idéalement afficher un prix comparable.

Hyundai Venue 2020 : un nouveau modèle s’en vient chez Hyundai

On savait que Hyundai nous réservait d’autres VUS et multisegments, mais voilà que la compagnie nous annonce son prochain : le Hyundai Venue.

Prévu pour l’année-modèle 2020, il sera dévoilé en première mondiale au Salon de l’auto de New York le 17 avril avec l’aide d’une technologie de réalité augmentée. L’équipe du Guide de l’auto sera évidemment sur place.

Mis à part le cliché ci-dessus, Hyundai ne laisse pratiquement rien filtrer concernant le Venue, se contentant de dire pour l’instant qu’il s’adresse à de jeunes entrepreneurs urbains avec son style unique et branché.

Le nom en anglais fait allusion à un endroit où les gens se rassemblent, mais en ce qui nous concerne, Hyundai aurait pu faire preuve d’un peu plus d’imagination. Les autres VUS et multisegments dans la gamme, allant du tout nouveau Palisade à trois rangées jusqu’au sous-compact Kona, ont des appellations plus exotiques qui invitent davantage à l’aventure.

À propos, il est quand même étrange de penser que le Hyundai Venue 2020 se positionnera en-dessous du Kona et deviendra le plus petit multisegment de la marque coréenne (à quel moment doit-on arrêter de parler d’un multisegment et plutôt d’une voiture?). Il sera intéressant de le comparer avec le Kona de même que l’Accent à hayon. Un moteur de 130 ou 147 chevaux devrait vraisemblablement se trouver sous le capot.

Ne manquez pas notre couverture du Salon de l’auto de New York 2019 pour tout savoir au sujet du Hyundai Venue.

«Cadillac en ligne», une nouvelle façon de magasiner

Cadillac est en train de se réinventer en matière de produits, mais aussi dans son approche de marketing et la façon dont elle interagit avec les consommateurs. La marque de luxe a récemment transformé un studio de film de Toronto de 10 000 pieds carrés afin d’inaugurer une salle d’exposition virtuelle appelée « Cadillac en ligne ».

Première du genre en Amérique du Nord et exclusive au Canada pour le moment, cette nouvelle ressource permet d’avoir des conversations individuelles avec des représentants en ligne qualifiés à partir de n’importe quel appareil mobile ou de bureau. Vous obtiendrez ainsi des réponses d’une vraie personne à vos questions concernant l’achat d’un véhicule Cadillac, peu importe où vous vous trouvez.

Vous avez également accès à des images dynamiques de 10 modèles de la gamme 2019 de Cadillac afin d’en découvrir tous les détails virtuellement, tout en parlant à un expert en produits par le biais d’une transmission vidéo unidirectionnelle.

« Les consommateurs de produits de luxe d’aujourd’hui sont de plus en plus pressés et font preuve de plus de discernement que jamais, explique Hoss Hassani, directeur général de Cadillac Canada. Et si quelqu’un proposait une expérience alliant commodité et accessibilité, accompagnée d’un haut niveau de personnalisation? C’est exactement ce qu’est Cadillac en ligne. »

Les clients peuvent réserver leur rendez-vous sur Cadillac en ligne à l’adresse www.cadillac.ca ou en parlant à un représentant en ligne pendant les heures d’ouverture, du dimanche au jeudi de 18 h à 2 h, heure de l’Est. En dehors de ces heures, vous trouverez quand même du contenu axé sur les produits et pourrez également réserver une séance Cadillac en ligne à une date ou une heure ultérieure.

Les personnes en attente de leur rendez-vous peuvent explorer la salle d’exposition ou visionner une série de séances préenregistrées dans l’espace Cadillac en ligne.

Une fois la visite terminée, vous pourrez vous connecter à un concessionnaire Cadillac près de chez vous afin de réserver un essai routier et d’aller plus loin dans votre processus d’achat. Aucune vente ne se fait via Cadillac en ligne, par contre.

L’idée de cette expérience interactive sur le web vient en partie des récentes données de Google qui montrent que deux fois plus d’acheteurs de voitures commencent leurs recherches en ligne plutôt que chez un concessionnaire. Par surcroît, dans le secteur de la vente au détail, 55% des personnes qui magasinent en ligne abandonnent un achat si elles ne parviennent pas à trouver rapidement la réponse à une question.

Il est bon de rappeler en terminant que Cadillac se classe 3e pour le service en 2019 selon la plus récente étude de la firme américaine J.D. Power.

Chevrolet Bolt EV 2019 : bienvenue au Québec

Deux ans après son lancement officiel, la Chevrolet Bolt EV demeure concurrentielle dans le marché, et ce, même si elle doit maintenant affronter de solides adversaires comme la Nissan LEAF PLUS à autonomie prolongée et le Hyundai Kona électrique. De plus, la Tesla Model 3 est enfin arrivée et elle séduit beaucoup de consommateurs québécois.

Qu’à cela ne tienne, la Bolt continue d’en offrir beaucoup pour notre argent si l’on compare son autonomie avec le prix demandé. C’est une voiture que l’équipe du Guide de l’auto affectionne particulièrement en raison de sa fougue et de sa convivialité.

Curieux de voir de quel bois elle se chauffe dans le rude hiver québécois, nous l’avons essayée en plein mois de janvier.

L’autonomie d’abord et avant tout
La satisfaction d’un propriétaire de voiture électrique, surtout au Québec, dépend principalement du niveau d’autonomie à sa disposition. Heureusement, les tout derniers modèles sur le marché sont généreux à ce chapitre. En fait, plusieurs frôlent les 400 kilomètres et certains se rapprochent même des 500 kilomètres. C’est le cas de Tesla et bientôt de Volkswagen avec sa I.D. Lentement mais sûrement, les voitures électriques commencent à nous offrir la liberté à laquelle nous ont habitués leurs équivalents à essence.

Avec la Chevrolet Bolt EV, on obtient 383 kilomètres d’autonomie pour environ 45 000 $ – avant les frais de transport et de préparation ainsi que les rabais gouvernementaux applicables. C’est pratiquement le même prix que pour le tout nouveau Hyundai Kona électrique, qui peut parcourir jusqu’à 415 kilomètres avec une pleine charge.

En 2019, la Bolt ne change à peu près pas. De nouvelles couleurs, comme le très exotique Jaune éclatant que vous voyez ici, s’ajoutent au menu. En outre, il est maintenant possible de sélectionner un niveau d’autonomie pour arrêter la recharge, ce qui réduit le coût à la borne pour les courts déplacements. L’écran tactile incorpore des boutons séparés pour la chaufferette et le climatiseur, tandis que la boîte de vitesses a été revue pour empêcher la voiture d’avancer lorsqu’elle est arrêtée et que la ceinture du conducteur est détachée.

Sur le plan technique, rien ne change. Une batterie de 60 kWh alimente le moteur électrique à l’avant, qui génère 200 chevaux et un couple de 266 livres-pied. L’accélération de 0 à 100 km/h se fait en 6,5 secondes environ, ce qui n’est pas si loin du chrono de voitures compactes sportives comme la Volkswagen Golf GTI et la Honda Civic Si.

En théorie, la Bolt nous permet de parcourir de grandes distances sans trop craindre de manquer de jus ou de ne pas trouver une borne de recharge. C’est un gros argument en sa faveur. De plus, avec le Circuit électrique, qui offre présentement plus de 1 000 stations de recharge à travers le Québec (tout peut être géré par une application gratuite sur votre téléphone), sillonner La Belle Province au volant d’une voiture électrique est loin d’être problématique.

Mais qu’en est-il en hiver?

Le mois le plus froid de l’année
On le sait, au Québec, janvier est le mois le plus froid de l’année. Les températures peuvent descendre aussi bas que -40 degrés Celsius et y rester pendant plusieurs jours. C’est exactement ce qui est arrivé lors de ma semaine d’essai de la Chevrolet Bolt EV 2019.

Une chose importante à considérer quand on conduit ce genre de véhicule dans notre climat glacial, c’est la perte d’autonomie d’environ 30 à 40%. Personne n’y échappe; même les voitures équipées d’un moteur à combustion dépensent plus d’énergie par temps froid. La différence, c’est qu’il y a des stations-service à tous les coins de rue et que faire le plein d’essence ne prend que quelques minutes. L’histoire est encore bien différente avec les voitures électriques.

Le matin où j’ai pris possession de la Bolt, elle venait tout juste d’être débranchée de la borne de GM. L’ordinateur indiquait une autonomie maximale de 223 kilomètres, soit 160 kilomètres de moins qu’annoncé. Après un trajet de 25 kilomètres pendant lequel le système de chauffage, le dégivreur arrière et les sièges chauffants ont fonctionné, le même ordinateur affichait 173 kilomètres.

Gardez-les au chaud
À la défense de GM, toutes les voitures électriques ont ce problème. Durant la saison froide, il est important de les garder branchées dès qu’on ne s’en sert plus afin que le système de thermorégulation de la batterie puisse maintenir une température optimale.

C’est justement pour ça que la plupart des propriétaires de voitures électriques choisissent d’installer une borne à la maison, habituellement de niveau 2 (240 volts). GM fournit un câble de recharge de 120 volts dans le coffre de la Bolt, ce qui est pratique quand on n’a qu’une prise de courant ordinaire à notre disposition, mais dans des conditions extrêmes, ce câble parvient à peine à réchauffer la batterie. Recharger complètement la voiture prend alors 50 heures, imaginez.

Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui peut installer une borne résidentielle. Pensons à ceux qui, comme moi, habitent dans un condo ou un appartement. Par chance, en utilisant l’application du Circuit électrique, j’ai découvert qu’il y avait une borne publique de niveau 2 à quelque 500 mètres de chez moi, au coût de 1,00 $ de l’heure. Une fois branchée, ma Bolt se rechargeait en neuf heures.

Or, même en m’assurant de toujours brancher la voiture à une borne de recharge, la Bolt ne m’a jamais offert plus de 225 kilomètres d’autonomie. Une situation similaire s’est produite en novembre lorsque j’ai essayé une Honda Clarity 2019.

Tout de même adorable
Au-delà de son autonomie et de son temps de recharge (le mieux que j’ai obtenu a été 80% en 50 minutes), la Chevrolet Bolt EV 2019 demeure une petite voiture charmante dotée d’une ingénierie plutôt impressionnante.

Son moteur électrique est non seulement hyper silencieux, mais aussi amplement riche en couple à bas régime, ce qui se traduit par des décollages rapides et une conduite assez amusante. De plus, la petite palette située à la gauche du volant augmente tellement le freinage régénérateur qu’il est possible d’immobiliser la voiture sans toucher la pédale de frein.

Compte tenu de ses dimensions extérieures, cette sous-compacte à hayon se révèle étonnamment spacieuse. La banquette arrière peut accueillir des adultes sans problème et, une fois repliée à plat, on peut charger 1 603 litres de bagages – presque autant que dans le multisegment compact Mazda CX-5 (1 687 litres).

J’ai également été impressionné par la tenue de route stable de la voiture. Aidée par le positionnement de la batterie dans le plancher, la Bolt ne souffre pratiquement d’aucun roulis et elle ne se laisse pas facilement ébranler par les vents latéraux. C’est pratique lors d’une tempête de neige.

Par contre, je ne raffole toujours pas des plastiques fragiles et des sièges en similicuir pas très confortables de la Bolt. Il y a deux ans, son habitacle paraissait bon marché; aujourd’hui, je le trouve carrément inacceptable compte tenu de ce que les Coréens proposent pour un prix similaire.

La Bolt a quand même de nombreuses qualités. C’est une voiture amusante à conduite, assez rapide et bien positionnée en matière de prix. Elle renferme de plus un système multimédia qui, à l’instar des autres produits de GM, s’avère facile à comprendre, intuitif à utiliser et rempli de fonctionnalités modernes, tout en offrant au conducteur des informations cruciales, comme l’accessoire qui consomme le plus d’énergie ou encore de l’aide pour planifier le prochain cycle de recharge.

Bref, même si elle commence à manifester des signes de vieillesse et que de nouveaux joueurs arrivent dans le marché, la Chevrolet Bolt EV 2019 reste un véhicule concurrentiel et pertinent. Conduire une voiture électrique à longueur d’année au Québec, peu importe le modèle, exige toutefois d’être bien équipé et d’avoir un peu de temps libre à sa disposition.

La Mercedes-AMG A 35 2020 débarquera au Canada au début de l’an prochain

On l’avait appris de vive voix lors du lancement médiatique de la Mercedes-Benz Classe A berline 2019, mais voilà que le constructeur allemand officialise l’arrivée de la Mercedes-AMG A 35 4MATIC au Canada, en configurations berline et hatchback, tout en annonçant sa date de mise en vente. Elle se mesurera à la Volkswagen Golf R, la Audi S3 et la BMW M240i xDrive.

Ce petit bolide survitaminé à rouage intégral se joindra à la gamme de Classe A qui comprend déjà la berline A 220 et l’A 250 à hayon, toutes les deux disponibles avec un rouage à traction ou intégral 4MATIC.

L’AMG A 35 dispose d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui produit 302 chevaux ainsi qu’un couple de 295 livres-pied à partir de 3 000 tr/min, jumelé à une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. On est loin des 375 chevaux que crachent les AMG CLA 45 et AMG GLA 45, mais il faut tout de même respecter la hiérarchie des modèles du constructeur.

Qu’à cela ne tienne, l’A 35 à hayon accélère de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes, alors que l’A 35 berline a besoin d’un dixième de seconde de plus. La vitesse de pointe est limitée électroniquement à 210 km/h. Son rouage 4MATIC favorisera évidemment les roues avant, et peut acheminer jusqu’à 50% du couple moteur aux roues arrière.

« Depuis que l’on a annoncé l’introduction de la Classe A au Canada, plusieurs étaient anxieux d’avoir des nouvelles de la variante AMG », a cité Brian D. Fulton, président et chef de la direction de Mercedes-Benz Canada. « Les Canadiens adorent les véhicules de performance. En fait, un véhicule sur neuf que nous vendons et un AMG. Avec les A 35 à hayon et berline, qui arriveront tôt en 2020, nous élargissons encore plus notre gamme de produits tout en offrant une conduite performante et excitante dans le segment des compactes. »

Lors de la création de l’AMG A 35, les ingénieurs du constructeur ont renforcé la partie avant de la structure afin de rehausser l’entrée en virage et la stabilité de la voiture. On a notamment fait appel à une plaque en aluminium boulonnée sous le moteur ainsi que des traverses diagonales pour augmenter la rigidité et réduire la torsion. La voiture dispose aussi d’une suspension à amortissement variable afin d’offrir un confort de roulement en conduite relaxe ou une agilité affutée en conduite sportive. Pour freiner les AMG A 35, on mise sur des disques de 350 millimètres à l’avant et de 330 mm à l’arrière.

À l’instar des versions plus dociles de la Classe A, les AMG seront équipées du nouveau système multimédia MBUX, qui incorpore également des fonctionnalités additionnelles pour la conduite sur piste, comme un chronomètre calculant les accélérations et les freinages. Enfin, on retrouvera dans les A 35 des sièges recouverts de similicuir ARTICO avec garnitures en similisuède DINAMICA ainsi que surpiqûres rouges ou grises.

En somme, puissance, tenue de route et sonorité enivrante caractériseront les Mercedes-AMG A 35 4MATIC 2020. Elles débarqueront chez les concessionnaires canadiens dès le début de l’an prochain. Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais on s’attend à ce qu’ils frisent les 50 000 $.

Le sort de smart sera décidé d’ici la fin de l’année

Le ciel s’obscurcit drôlement au-dessus de smart. La minivoiture la plus célèbre au monde pourrait même être larguée dans une série de mesures de rationalisation prises par sa compagnie mère, Daimler, dont l’ensemble des profits a baissé d’environ 30% en 2018.

Selon le journal allemand Handelsblatt, le sort de la marque sera décidé d’ici la fin de l’année.

La grande patronne de smart, Katrin Adt, qui est entrée en poste l’automne dernier afin de mettre un terme à deux décennies de pertes, n’a pas encore élaboré une stratégie concrète et nous avons appris qu’elle recherche présentement un partenaire en Chine dans le but de réduire les coûts.

Toutefois, un changement de garde à la tête de Daimler pourrait tout compromettre.

L’actuel PDG, Dieter Zetsche, qui est probablement le plus ardent défenseur de la marque smart, prendra sa retraite en mai. Une source proche aurait raconté au journal que son successeur, Ola Källenius, n’a « pas de liens avec smart » et qu’il n’aurait probablement « aucun scrupule à l’éliminer si nécessaire ».

Källenius, membre du conseil d’administration de Daimler AG responsable de la recherche pour le groupe et du développement des véhicules Mercedes-Benz, travaillait autrefois du côté de la division haute performance AMG.

Rappelons que smart a fait un gros pari il y a deux ans en annonçant qu’elle deviendrait une marque automobile 100% électrique. Mais alors que les derniers modèles équipés d’un moteur à combustion s’apprêtent à sortir de l’usine, les ventes ne sont toujours pas encourageantes à l’échelle mondiale. Le prix élevé continue de poser problème, surtout pour une voiture de cette taille.

Bref, que ce soit avec BAIC, Geely ou un autre partenaire chinois, il semble que le futur de smart, s’il y en a un, se trouve en Orient. Autrement dit, Daimler risque fort bien de ne pas produire la nouvelle génération de la fortwo à Hambach, en France.

Audi : une rivale à la Tesla Model 3… en 2023

Tesla semble avoir gagné son pari avec sa Model 3, car les constructeurs de véhicules de luxe semblent tous répliquer avec leurs bolides entièrement électriques.

On sait que le groupe Volkswagen est actuellement en train de développer une toute nouvelle plateforme pour une potentielle gamme de véhicules électrifiés. Audi a aussi récemment présenté l’e-tron quattro ainsi que le Q4 e-tron concept, prévus pour la commercialisation l’année prochaine. Le constructeur promet désormais introduire une berline compacte entièrement électrique.

Plusieurs plateformes
Bien que les véhicules cités plus haut vont être assemblés à partir de l’architecture MEB du groupe Volkswagen, cette mystérieuse nouvelle berline, prévue pour l’année-modèle 2023, hériterait plutôt de l’architecture PPE de chez Porsche, celle qui supportera la prochaine Taycan et l’éventuel Macan électrique.

Au moment d’écrire ces lignes, Audi ne s’est pas prononcé à savoir si cette berline sera la prochaine A4, mais chose certaine, on promet une réelle riposte à la Model 3, mais aussi à la Polestar 2, aussi prévue pour notre marché en 2020.

La compagnie d’Elon Musk pourra respirer encore une autre année en offrant la seule berline électrique compacte avec une autonomie de 500 km, sans oublier des performances à couper le souffle lorsqu’équipée de l’ensemble Performance.

Dès l’année prochaine, les grands joueurs de l’industrie répliqueront. Reste à voir si Tesla pourra les affronter.

Geely Ji He A, la réplique chinoise à la Tesla Model 3

Alors que les livraisons de la Tesla Model 3 en Chine ont débuté il y a quelques semaines, le constructeur chinois Geely redouble d’efforts pour préserver sa mince part du marché des véhicules électriques dans ce pays, qui se situe à environ 3%.

La nouvelle berline de Geely pourrait changer la donne en adoptant une formule qui n’est pas sans rappeler celle du populaire rival californien.

Initialement présentée à la fin février sous le nom de code « GE-11 », la Geely Ji He A est déjà considérée par plusieurs Chinois comme la Model 3 locale. Bien que son design extérieur donne plutôt l’impression d’une Mitsubishi Lancer électrifiée, son habitacle moderne et épuré aux motifs géométriques a de quoi charmer.

On y retrouve un grand écran flottant de 12,3 pouces au sommet de la planche de bord (celui de la Model 3 mesure 15 pouces) et un autre de plus petite dimension derrière le volant pour aider directement le conducteur. Une molette de sélection des vitesses repose sur la console centrale, entre le bouton de démarrage et une série de commandes tactiles. Par ailleurs, un système d’affichage tête haute, un régulateur de vitesse adaptatif, un détecteur d’angle mort et une fonction de stationnement semi-automatique sont disponibles.

Évidemment, pour concurrencer Tesla, la Geely Ji He A doit proposer une grande autonomie. Deux puissantes batteries sont donc offertes : une première de 61,9 kWh qui permet de parcourir 500 kilomètres et une seconde de 51,9 kWh capable de franchir 410 kilomètres – des chiffres très comparables à la Model 3.

De plus, selon les informations fournies, il serait possible de ramener la batterie à 80% de sa charge en 30 minutes via une borne rapide. Quant au moteur électrique, il génère 130 kilowatts, soit 174 chevaux.

La Geely Ji He A sera d’abord commercialisée en Chine (pour la moitié du prix d’une Model 3, dit-on), mais la compagnie veut en faire le premier modèle mondial stratégique de sa nouvelle sous-marque « Geely New Energy ». Toutefois, il ne faut pas s’attendre à la voir débarquer au Canada. Si vous désirez vous promener dans une voiture électrique chinoise, vous pourrez bientôt vous rabattre sur les taxis e6 du géant BYD, grâce à la compagnie québécoise E-Taxi.

Toyota Prius 2019 : cinq choses à savoir

Plus de 20 ans après ses débuts, la Toyota Prius demeure une référence dans le monde des véhicules à motorisation hybride.

Certes, il existe désormais une offre de plus en plus intéressante de modèles rechargeables et entièrement électriques, mais les voitures hybrides comme la Prius ne sont pas désuètes pour autant.

La Prius demeure d’ailleurs un joueur important chez Toyota, qui profite de l’année-modèle 2019 pour apporter quelques changements à son iconique modèle.

Voici cinq choses à savoir au sujet de la Toyota Prius 2019.

Quatre roues motrices
Pour la première fois de son histoire, la Toyota Prius propose une configuration à quatre roues motrices sur demande pour 2019. Optionnel, le système AWD-e de la Prius utilise un petit moteur électrique pour alimenter les roues arrière pendant que le moteur à essence et le moteur électrique principal s’occupe du train avant. À noter que ce système peut fonctionner jusqu’à une vitesse de 70 km/h.

Consommation d’essence dérisoire
La Toyota Prius 2019 demeure l’un des modèles enregistrant la meilleure consommation d’essence sur le marché. Selon Ressources naturelles Canada, la Prius 2019 affiche une consommation combinée ville/route de 4,4 L/100 km et des émissions assez faibles de 105 g/km de CO2.

La variante AWD-e consomme en moyenne 4,7 L/100 km et produit des émissions de CO2 de l’ordre de 109 g/km.

Une grande famille
Au fil du temps, le nom Prius a pris une place très importante au sein de la gamme Toyota. Si bien que la Prius n’est plus seule! Au modèle « traditionnel » se sont jointes les Prius c, Prius v (abandonnée après le millésime 2018) et Prius Prime. La dernière du lot est équipée d’une technologie hybride rechargeable lui permettant de parcourir environ 35 kilomètres en mode tout électrique.

Sécurité omniprésente
Comme plusieurs autres modèles vendus par Toyota au Canada, la Prius vient de série avec l’ensemble de technologies d’aide à la conduite Safety Sense P. Cela comprend un système de précollision avec détection des piétons, un système d’alerte de sortie de voie avec assistance à la direction, des feux de route automatiques et un régulateur de vitesse adaptatif.

D’un point de vue plus passif, la Prius 2019 est également munie de huit coussins gonflables.

Le prix

La Prius 2019 est vendue à partir de 27 990 $ avant les frais de transport et de préparation alors que sa variante à quatre roues motrices AWD-e requiert un supplément de 1 000 $.

En guise de comparaison, la Honda Insight et la Hyundai IONIQ hybride sont respectivement offertes à partir de 27 990 $ et 24 399 $.

Toyota Corolla Hatchback 2019 : le petit plaisir ajouté de la boîte manuelle

Ce n’est pas un secret, au Guide de l’auto, nous adorons la Toyota Corolla Hatchback 2019. Bien que sa banquette arrière soit étriquée, son coffre un peu petit, et qu’elle n’ait pas de toit ouvrant – même en option – le retour d’une Corolla à l’allure jeune, cool et surtout amusante à conduire après tant d’années d’attente ne peut faire autrement que de nous réjouir.

Plus tôt cette année, nous avons mis l’auto à l’essai avec la boîte automatique à variation continue. Cette fois, nous essayons la boîte manuelle. Après tout, Toyota en a fait un plat avec sa campagne marketing #SauvezLaManuelle.

Nous n’étions nullement réticents à conduire cette bagnole avec les trois pédales, car cette option nous apporte le plaisir qu’il manquait avec l’automatique.

Une expérience sensorielle
Il est évident que la boîte manuelle n’occupe plus la même importance au sein de l’industrie automobile. Les nouvelles boîtes automatiques sont non seulement plus efficaces, mais elles permettent de réduire considérablement la consommation d’essence d’un véhicule.

De plus, les automobilistes demeurant dans une grande ville comme Montréal préfèrent l’automatique lorsqu’ils sont coincés dans le trafic, et avec l’arrivée des voitures électriques, on réalise que très bientôt, la boîte manuelle sera éliminée de l’équation.

D’ailleurs, le pourcentage de vente de véhicules à boîte manuelle est devenu tellement bas au sein de l’industrie, que plusieurs constructeurs ne sont même plus capables de justifier ses coûts de mise en marché, la retirant tout simplement de leur gamme de véhicules.

Mais pour certains automobilistes – moi y compris – la boîte manuelle représente un peu plus qu’un rudimentaire levier de vitesses et trois pédales. Elle symbolise la conduite engagée, la maîtrise totale de son véhicule, et l’interaction entre l’humain et la machine, chose intéressante dans un monde devenu presque entièrement automatisé.

Or, la boîte manuelle est une expérience sensorielle et émotive, plutôt que rationnelle et efficace. Toyota le comprend, et c’est pour cette raison qu’il a pris le temps de développer une boîte innovatrice à six rapports pour sa Corolla Hatchback.

Rien ne change côté puissance entre une Corolla automatique et une manuelle. Le seul moteur proposé est un quatre cylindres de 2,0 litres d’une puissance de 168 chevaux et un couple de 151 lb-pi. Seul le rouage à traction est disponible. Du moins, pour le moment.

La boîte manuelle s’offre sur toutes les déclinaisons du modèle. Notre véhicule d’essai était une Corolla SE Upgrade, la plus équipée de la gamme juste avant la XSE, ne comprenant pas les sièges en cuir, la radio satellite SiriusXM ni les phares antibrouillards, entre autres. Elle se détaille 24 980 $ avant les frais de transport et de préparation.

L’envie de conduire
L’un des éléments les plus marquants de la Corolla Hatchback est sa nouvelle plate-forme conçue pour amoindrir le centre de gravité du véhicule tout en incorporant une suspension repensée pour réduire la friction. Le résultat est une compacte nettement plus raffinée et silencieuse que sa devancière (la Corolla iM), mais aussi dynamique en conduite animée.

Sa direction est même fort bien calibrée. Bien qu’électrique, celle-ci octroie suffisamment de rétroaction et de résistance afin d’agrémenter l’expérience de conduite.

À vrai dire, la tenue de route et l’envie de performer de la Corolla Hatchback rappellent certaines petites voitures européennes comme la Volkswagen Golf ou la MINI à hayon. C’est logique, car en Europe, cette voiture est commercialisée sous le nom Toyota Auris.

Mais ne vous attendez pas à une voiture sport ni à une sportive compacte dans la même veine qu’une Honda Civic Si, une Volkswagen Golf GTI ou même une Hyundai Elantra Sport. Avec un 0-100 km/h à peine sous la barre des huit secondes, la Corolla Hatchback n’arrive pas à la cheville de ces bagnoles, mais elle est néanmoins plus rapide une fois équipée des trois pédales.

Plus légère de 7 kg, et plus courte de 24 mm par rapport à sa devancière, la nouvelle boîte manuelle de Toyota figure non seulement parmi les plus compactes de l’industrie, mais promet de réduire sa consommation d’essence en raison de sa conception légère. Toyota lui a ajouté un système nommé iMT (Intelligent Manual Transmission) permettant d’automatiquement synchroniser le régime moteur aux passages des vitesses afin d’assurer une douceur d’opération optimale.

Mieux connu dans l’industrie sous le terme « Rev Matching », ce système simule certains éléments de la technique de conduite talon-pointe, atteignant ainsi un régime moteur idéal lorsque l’on rétrograde.

N’ayez crainte, chers puristes, car le système peut être désactivé. Les adeptes de tuning seront heureux d’apprendre que cette boîte a été conçue pour résister à un couple maximal de 206 lb-pi.

Un embrayage étrange
Sur la route, le levier de la boîte est précis, agréable à manipuler et les rapports sont faciles à saisir, bien que sa course soit un peu longue. L’avantage pour la Corolla d’être équipée de la manuelle, c’est le fait qu’elle nous permet de faire chanter son petit moteur, qui ne développe le maximum de sa puissance qu’à 6 600 tours/min. Nous apprécions également la sonorité du système d’admission d’air quand l’auto passe d’un rapport à l’autre, une caractéristique qui est perdue avec l’automatique, ajoutant un peu de piquant au caractère sportif de la Corolla.

Ceci dit, nous avons été déçus de la pédale d’embrayage par son long point de friction et son manque de fermeté lorsqu’elle engage le volant-moteur. Notre hypothèse est que Toyota a priorisé la fiabilité de l’embrayage.

Mais bon, peut-être sommes-nous trop exigeants face à une compacte conçue pour être abordable et frugale? De toute manière, Toyota ne prétend pas proposer une compacte sport avec sa Corolla Hatchback. Peut-être qu’une déclinaison GR (Gazoo Racing) réglerait ces défauts? À suivre…

En somme, la Toyota Corolla Hatchback 2019 est encore plus plaisante avec la boîte manuelle qu’avec l’automatique. Son système multimédia s’avère réussi et le confort de ses places avant est sans reproche. Oui, il est difficile de se tenir sous la barre des 8 L/100 km en la conduisant, et oui, son coffre est moins spacieux que celui d’une Volkswagen Golf, d’une Honda Civic, d’une Mazda3 d’une Chevrolet Cruze.

Mais à nos yeux, les voitures les plus intéressantes sont souvent les plus imparfaites.

La Toyota 86 restera aux côtés de la Supra

Beaucoup de choses ont été dites et écrites à propos de la nouvelle Toyota Supra 2020 et de ce que signifie le retour de cette voiture sport emblématique pour l’avenir de la 86, le coupé d’entrée de gamme de Toyota.

Ses ventes ne cessent de diminuer depuis son arrivée au Canada en 2012 (seulement 550 unités l’an dernier) et le constructeur japonais semble lui avoir donné un beau cadeau de départ en lançant l’édition spéciale TRD pour 2019, mais selon les dernières informations obtenues, la 86 n’est pas près de prendre sa retraite.

Le vice-président exécutif de Toyota en Europe, Matt Harrison, a confirmé récemment qu’une nouvelle 86 est en développement. Il a parlé d’un « modèle phare » qui fait « assez bien » son travail pour ne pas être rayé de la carte.

« Son rôle n’est pas vraiment de se vendre en grande quantité à l’échelle mondiale, mais plutôt d’ajouter de l’excitation et de l’émotion au sein de la gamme, a-t-il déclaré à Autocar. [La 86] connaît définitivement du succès à ce chapitre. »

La vérité est que la Toyota 86 et la Supra sont des produits très différents qui ciblent des clientèles très différentes, comme en témoignent leurs prix de base respectifs de 29 990 $ et 64 990 $. Harrison affirme que la compagnie entrevoit un scénario où les deux modèles coexistent, surtout depuis que le président de Toyota, Akio Toyoda, a récemment exprimé son désir de bâtir une gamme complète de voitures axées sur la performance.

La première génération de la 86 a été développée conjointement avec Subaru afin de réduire les coûts – tout comme la Supra partage plusieurs composantes avec la nouvelle BMW Z4 – et la prochaine devrait emprunter cette même stratégie.

L’un des principaux reproches à l’endroit de la Toyota 86 est son manque de puissance, alors une alternative plus musclée au quatre-cylindres atmosphérique de 2,0 litres de Subaru serait grandement appréciée.

Ce moteur de type « boxer » génère actuellement 205 chevaux et 156 livres-pied de couple avec la boîte manuelle à six rapports ou bien 200 chevaux et 151 livres-pied avec l’automatique à six rapports en option. Une rumeur persistante veut que la future 86 reçoive une version du moteur turbo de 2,4 litres qu’on retrouve dans le Subaru Ascent et qui développe 260 chevaux.

Voilà qui promet, même si Toyota n’a encore donné aucun détail technique. Nous continuerons bien sûr à surveiller le dossier de près.

[AUDIO] Le Tesla Model Y en long et en large

Chaque fois que Tesla dévoile un nouveau modèle, la Terre arrête de tourner dans le monde des véhicules électriques.

Le Tesla Model Y, la dernière création du constructeur californien, n’a rien de très excentrique. Oubliez les portes en ailes de mouette du Model X ou même les performances hallucinantes de la Model S P100D.

Reste qu’à son arrivée sur nos routes à l’automne 2020, le Model Y pourrait bien devenir le meilleur vendeur de la jeune marque électrique.

À l’émission Le Guide de l’auto, diffusée sur QUB Radio, Antoine Joubert et Germain Goyer reviennent sur le lancement du Model Y et ses conséquences pour l’industrie automobile.

Au cours de cette émission, les animateurs reçoivent également en studio Fabrice Monceaux, l’homme derrière le magazine automobile V8 Passion. Comme chaque semaine, une portion de l’émission est également dédiée aux questions des auditeurs.

Le Guide de l’auto, c’est tous les samedis à 10 h sur QUB Radio.