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Un Volvo XC40 électrique sera bientôt dévoilé

Le tout premier véhicule 100% électrique offert sous la bannière Volvo sera dévoilé d’ici la fin de la présente année. Il s’agira d’une nouvelle variante du multisegment compact XC40.

L’information a d’abord été rapportée par le site Automotive News à la suite d’un événement consacré à la sécurité dans la mère-patrie de Volvo.

Le XC40 électrique sera commercialisé en 2020, soit la même année que la berline Polestar 2 présentée par la nouvelle marque de performance de Volvo lors du dernier Salon de l’auto de Genève. Les deux reposeront sur la plateforme CMA élaborée par le constructeur suédois.

Le tout s’inscrit dans l’ambitieux projet de Volvo de vendre un million de véhicules électrifiés dans le monde d'ici 2025 et de faire en sorte que les modèles entièrement électriques représentent la moitié de ses ventes totales à ce moment.

Le Volvo XC40, l’un des meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto, offre présentement un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 248 chevaux et il se vend à partir de 40 300 $. La compagnie avait déjà parlé d’ajouter un groupe motopropulseur hybride en 2019, mais les renseignements concernant cette version se font toujours attendre.

Certaines sources avancent que le XC40 électrique pourra parcourir entre 350 et 400 kilomètres avec une pleine recharge.

Lorsqu’il arrivera sur le marché, ce modèle rivalisera directement avec d’autres utilitaires compacts électriques tels que le Jaguar I-Pace, le Tesla Model Y, l’Audi e-tron, le Mercedes-Benz EQC et le BMW iX3.

La Hyundai Elantra adopte une CVT pour 2020

Dans leur quête d’une plus grande économie d’essence, de plus en plus de voitures compactes abandonnent leur boîte automatique conventionnelle au profit d’une autre à variation continue (CVT). Les Nissan Sentra, Honda Civic, Toyota Corolla et Kia Forte en sont toutes des exemples.

La dernière à suivre la tendance? La berline Hyundai Elantra.

Le constructeur coréen n’a pas encore fait d’annonce officielle à ce sujet, mais le site de l’agence de protection de l’environnement (EPA) aux États-Unis affiche un modèle Hyundai Elantra CVT à quatre portes dans sa base de données 2020, ce qui laisse croire que la boîte automatique actuelle à six rapports sera éliminée.

Cette dernière est également disponible dans l’Elantra GT à hayon.

En combinant le moteur atmosphérique à quatre cylindres de 2,0 litres avec la CVT, la nouvelle Elantra 2020 réaliserait un gain énergétique de plus de 5% selon les chiffres de l’EPA. Les cotes de consommation canadiennes n’ont pas encore été dévoilées, mais elles devraient refléter une performance similaire.

Ce changement mécanique survient après une longue liste de mises à jour apportées à l’Elantra pour l’année-modèle 2019.

Quant à la boîte à double embrayage à sept rapports qui accompagne le moteur turbocompressé de 1,6 litre dans l’Elantra Sport, rien n’est mentionné, mais il serait peu probable qu’elle disparaisse à court terme.

Hyundai Canada devrait fournir les spécifications et les prix de la Hyundai Elantra 2020 plus tard cette année.

Voici les prix du Jeep Gladiator 2020

Quelques heures avant que nous prenions le volant du Jeep Gladiator 2020, FCA Canada nous a confirmé les prix de sa toute dernière camionnette pour le marché canadien.

Sans surprise, le nouveau pickup signé Jeep est onéreux. Contrairement à nos voisins du Sud qui pourront se procurer une déclinaison de base qu’on nomme Sport, nos Gladiator commenceront avec la déclinaison Sport S au prix de départ de 45 495 $ avant les frais de transport et de préparation.

Deux autres déclinaisons seront au menu : Overland et Rubicon, se vendant aux prix de 49 495 $ et 52 495 $ respectivement.

En gros, le Gladiator partage essentiellement son échelle avec le Jeep Wrangler. Il suffit d’ajouter 2 500 $ aux trois déclinaisons du Wrangler Unlimited, et on obtient le prix du Gladiator.

Peu importe la déclinaison choisie, il sera possible d’opter pour une boîte manuelle à six rapports ou pour une automatique à huit rapports. FCA n’a toujours pas confirmé si ces prix incluent le moteur V6 EcoDiesel. Notre hypothèse est que les prix annoncés sont pour le V6 à essence Pentastar de 3,6 litres et que les prix du moteur diesel viendront plus tard.

Au moment d’écrire ces lignes, l’équipe du Guide de l’auto est à Sacramento, au nord de la Californie, afin de mettre le Gladiator à l’essai.

Ne ratez pas notre essai routier complet sur ces pages d’ici la fin de la semaine!

Toyota Corolla 2020 : cinq choses à savoir

La toute nouvelle Toyota Corolla 2020 marque un 12e chapitre dans l’histoire de la voiture la plus vendue au monde. Après plus de 50 ans et 45 millions d’exemplaires, la berline compacte japonaise a été complètement repensée et redessinée en suivant les traces de la Corolla Hatchback lancée un an plus tôt.

Tout comme cette dernière et bien d’autres modèles au sein de la gamme, elle est bâtie sur la nouvelle architecture globale de Toyota (TNGA). De gros changements l’accompagnent et, pour que vous ayez un portrait clair, l’équipe du Guide de l’auto vous résume ici tout ce que vous devez savoir sur la Corolla 2020, qui vient tout juste de se mettre en vente.

Esthétique transformée
D’une génération à l’autre, la Corolla gagne en dynamisme sur le plan du design, mais le modèle 2020 paraît résolument plus moderne et sportif que le précédent. On le voit surtout dans les phares et la façon dont la calandre et le pare-chocs sont sculptés à l’avant. Les versions SE et XSE ont une signature à DEL unique de même qu’une jupe avant de couleur assortie et des jantes de 18 pouces – une première pour la Corolla – afin d’accentuer la posture plus athlétique.

Il faut d’ailleurs mentionner que les voies ont été élargies, que la hauteur de la voiture a été réduite et que le capot a été abaissé pour offrir une meilleure visibilité vers l’avant.

Plus confortable et plus techno
Toutes les Toyota Corolla 2020 exploitent le système multimédia Entune 3.0 avec un écran tactile de 7 ou 8 pouces. Il permet d’accéder aux réglages, aux commandes du système audio et de la navigation, au téléphone intelligent et aux applications d’Entune 3.0. Apple CarPlay (avec Siri Eyes Free) est compatible, mais oubliez Android Auto, malheureusement. D’autre part, un affichage multifonctions configurable allant jusqu’à 7 pouces se trouve derrière le volant.

La position des sièges a été optimisée pour plus de confort et une meilleure visibilité, tandis que leur nouveau design semble rajeunir la Corolla. Des agencements bicolores sont aussi disponibles, comme noir avec des accents bleus, et une nouvelle teinte couleur crème foncée appelée Macadamia ajoute un cachet luxueux.

Nouveau moteur plus performant en option
Les versions L, LE et XLE de la Toyota Corolla 2020 conservent le moteur de 1,8 litre développant 139 chevaux, tandis que les SE et XSE sont propulsées par un tout nouveau moteur de 2,0 litres à injection directe et au taux de compression élevé. Celui-ci fournit une puissance de 169 chevaux et un couple de 151 livres-pied.

Sachez par ailleurs que la boîte manuelle à six rapports comprend désormais un dispositif qui effectue automatiquement une correspondance rapide du régime moteur lors des rétrogradations pour favoriser des passages plus fluides. En option, la nouvelle boîte de vitesses à variation continue, 20% plus rapide d’exécution qu’une CVT classique selon Toyota, simule 10 rapports et offre un mode Sport.

Première Corolla hybride en Amérique du Nord
La Corolla la plus écoénergétique jamais produite par Toyota est également en vente et affiche une cote de consommation moyenne de 4,5 L/100 km. Elle adopte le système hybride de la Prius, soit un moteur à quatre cylindres de 1,8 litre jumelé à deux petits moteurs électriques. Sa puissance s’élève à 121 chevaux. Sans être une hybride rechargeable, elle possède un mode «EV» qui permet de rouler sur de courtes distances sans brûler de l’essence.

Une conduite plus sportive et plus raffinée
Avec la Corolla 2020, Toyota promet une plus grande agilité (la rigidité sous torsion a été accrue de 60%), mais surtout le roulement le plus doux et le plus silencieux à ce jour. En effet, la suspension arrière indépendante à bras multiples représente une nette amélioration par rapport à la poutre de torsion utilisée précédemment, tandis que les matériaux d’insonorisation sont plus abondants, par exemple au niveau des interstices entre les panneaux de carrosserie.

La nouvelle Corolla devient également l’une des voitures les plus sécuritaires de sa catégorie, car la suite Toyota Safety Sense 2.0 (comprenant notamment un système précollision avec détection des piétons) est incluse de série sur toutes les versions.

Et les prix? La Toyota Corolla 2020 débute à 18 990 $ en version manuelle et à 20 790 $ avec la CVT. La gamme culmine avec la version XSE à partir de 28 490 $. Quelque part au milieu, on retrouve la Corolla hybride 2020 à 24 790 $.

La Toyota Yaris Hatchback 2020 est une Mazda déguisée

La nouvelle Toyota Yaris Hatchback 2020 fera ses débuts officiels au Salon de l’auto de New York dans deux semaines, mais le constructeur japonais vient tout juste de dévoiler des images et beaucoup d’information au sujet de la voiture.

La partie avant redessinée au style très percutant incorpore une calandre hexagonale surdimensionnée et des phares aux lignes acérées, tandis que le profil à habitacle reculé se traduit par une posture plus athlétique. Toutes les versions arboreront des roues de 16 pouces en aluminium. Des couleurs éclatantes devraient faire tourner les têtes également.

Physiquement, la nouvelle Toyota Yaris Hatchback 2020 mesure environ six centimètres de plus en longueur, ce qui accroît l’espace à bord. Son coffre de 450 litres se compare à celui de certaines berlines intermédiaires.

Si vous lui trouvez des airs de famille avec les produits Mazda, c’est tout à fait normal. Comme c’est déjà le cas pour la Yaris berline, cette nouvelle Yaris à hayon est en fait une Mazda2 à laquelle on a apporté quelques modifications esthétiques.

On retrouve sur le bloc central un nouvel écran tactile de sept pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, une fonction de reconnaissance vocale et même la préparation pour un système de navigation (Toyota dit que les clients n’auront qu’à acheter une carte SD chez un concessionnaire pour l’activer).

Bien que la Yaris soit à nouveau proposée avec un quatre cylindres de 1,5 litre, produisant toujours 106 chevaux, tout indique que la boîte manuelle à cinq rapports et l’automatique à quatre rapports seront remplacées par de nouvelles boîtes à six rapports, manuelle et automatique, qui devraient réduire passablement la consommation d’essence. Une autre surprise est l’ajout d’un mode Sport avec l'automatique, qui favorisera des accélérations un peu plus fougueuses.

Le système Toyota Safety Sense comprendra une assistance précollision capable de détecter des collisions potentielles avec un piéton ou un objet et d’appliquer automatiquement les freins si le conducteur ne réagit pas aux alertes.

De plus amples informations au sujet de la Toyota Yaris Hatchback 2020, incluant des détails concernant les versions et leur équipement, devraient être fournies au Salon de l’auto de New York ou peu de temps après.

Range Rover Evoque 2020 : plus qu’un simple coup de crayon

ATHÈNES, Grèce – Le premier Range Rover Evoque a charmé la planète automobile il y a huit ans avec une ligne de toit basse et fuyante, une ceinture de caisse très haute et une silhouette anguleuse qui lui donnaient des airs de petite brute alors qu’il écumait plutôt les quartiers branchés.

Au fil des années, le look du plus chic des VUS compacts de luxe s’est toutefois défraîchi pendant qu’une meute de rivaux aux griffes acérées le rattrapait. Il était grand temps, pour Land Rover, de requinquer l’Evoque dans l’espoir de le relancer et de le remettre dans la course.

C’est ce qu’ont fait les ingénieurs, designers et stylistes de cette noble marque britannique. Voici donc qu’ils nous présentent un Evoque renouvelé de pied en cap et d’un pare-chocs à l’autre. Vous trouvez qu’il est pareil à l’ancien? Ne dites pas ça, malheureux, vous allez faire de la peine à Gerry McGovern!

Polir le joyau
Le volubile patron du design chez Land Rover vous expliquera que son équipe a simplement fait évoluer la silhouette qui avait permis à l’Evoque de faire une entrée spectaculaire. Il s’en est vendu plus de 800 000 par la suite. On ne change pas radicalement une recette gagnante. On la fait évoluer.

Regardez-y de plus près et vous verrez qu’ils ont effectivement taillé au nouvel Evoque des habits fort élégants en éliminant plein de lignes, de plis et d’arêtes. Comme ils l’ont fait pour le superbe Velar, qui se trouve un cran au-dessus au sein de la gamme huppée des Range Rover.

L’Evoque 2020 ressemble donc beaucoup au premier, avec une dose appréciable de finesse et de raffinement en plus. C’était parfaitement voulu. La ligne de toit fuyante est toujours là, avec des surfaces nettement plus douces tout autour et des proportions plus justes, surtout avec les nouvelles roues optionnelles de 21 pouces.

Autant les changements sont subtils et prudents à l’extérieur, autant ils sautent aux yeux lorsque l’on ouvre la portière. Le dessin horizontal du tableau de bord tout neuf, les deux grands écrans tactiles au centre, le grand affichage numérique pour le conducteur, les commandes tactiles sur le volant et les contrôles sur la console au fini laqué sont directement inspirés de ceux du Velar.

Ces éléments sont résolument modernes et astucieux, mais il faut vraiment apprivoiser et décoder ces menus nombreux et superposés, liés à des contrôles dont la fonction change selon le mode que l’on a sélectionné. Ce qui n’a rien d’évident, surtout en mouvement. On s’y fait, lentement et prudemment.

Structure super
À une époque où tout ce qui roule sur quatre roues ne cesse de grossir, l’Evoque nouveau est de taille presque identique au précédent. Il est construit sur une architecture qui place le moteur transversal plus bas pour améliorer son rendement et le comportement routier du même coup. Les ingénieurs ont augmenté le volume du coffre en jouant le même tour à la suspension arrière.

En fait, la carrosserie autoporteuse est plus rigide de 13%, ce qui bonifie autant la sécurité que le confort, le silence, la qualité de roulement et la conduite. Tout ça pour avoir combiné plus d’acier à haute résistance à de l’aluminium et du magnésium aux endroits-clés.

Il y a également plus de rangements et plus d’espace. Surtout aux places arrière qui en avaient besoin et qui sont les premières à profiter d’un empattement allongé de 23 mm. Les places extérieures sont très correctes, avec une assise haute et pas trop creusée, de l’espace pour les genoux autant que les pieds et un accès convenable. La place centrale est étroite et juste bonne pour dépanner.

Les places avant sont impeccables, avec des sièges bien découpés qui sont confortables et vous maintiennent bien pendant des heures, même sur quelques centaines de kilomètres. Comme durant nos premiers essais sur les routes, les autoroutes, les chemins de terre et les sentiers de la région d’Athènes et du Péloponnèse, en Grèce.

Pour mieux y voir
La visibilité n’est pas terrible, par contre, de trois quarts avant ou arrière, avec des montants larges et un rétroviseur gauche qui bloque la vue sur l’intérieur des virages. La lunette arrière est toujours mince et vraiment foncée lorsque le rétroviseur est en position normale. Heureusement que l’Evoque a maintenant droit à un rétroviseur virtuel qui offre une vue très large et claire sur l’arrière. L’image est cependant toujours un peu laiteuse, bizarrement.

On aurait voulu profiter aussi du nouveau système optionnel ClearSight, qui offre une vue de la surface qui se trouve juste sous la partie avant l’Evoque, comme si son capot et son moteur étaient transparents. J’y ai pensé plusieurs fois, en fait, sur les sections les plus accidentées, en tout-terrain.

Sur les mêmes parcours, les multiples systèmes électroniques d’aide se sont montrés particulièrement efficaces et impressionnants. Dommage que la garde au sol soit limitée à 211 mm, soit moins qu’un Subaru Forester (221 mm). Parce qu’il serait trop coûteux d’ajouter une suspension pneumatique à hauteur réglable, selon l’ingénieur-chef Alan Volkaerts.

En trois actes
En Grèce, nous avons conduit uniquement la version P250 de l’Evoque, dotée d’un quatre cylindres turbo de 2,0 litres et 246 chevaux. Ses performances et sa douceur sont bonnes, sans plus. Les accélérations et reprises sont très molles, en amorce. La boîte automatique à neuf rapports, hésitante et lente, n’aide pas du tout en mode normal. C’est beaucoup mieux en mode Sport.

Sur la route, l’Evoque est sûr, solide et stable, mais pas sportif une miette. Comme son frère le Velar, en fait. La direction est plus précise que tactile et une pédale de frein plus ferme serait plus facile à moduler. Loin de l’asphalte, les réactions de la suspension sont très fermes sur les fentes et les saillies.

Il faudra attendre encore pour un premier essai de la version P300 dont le quatre cylindres à essence est appuyé par un moteur électrique branché sur 48 volts. La puissance totale de ce groupe à « hybridation légère » est de 296 chevaux, pour un sprint 0-100 km/h promis de 6,6 secondes et une consommation moindre, contre les 7,5 secondes annoncées pour son frère. Une variante hybride rechargeable doit arriver plus tard.

Entre-temps, cet Evoque plus élégant et raffiné se lance bientôt dans la fosse aux lions qu’est devenue la catégorie des VUS compacts de luxe mieux armé. On lui souhaite quand même bonne chance.

Volkswagen Jetta GLI 2019 : essai convaincant sur la Tail of the Dragon

Après une brève absence en 2018, la Volkswagen Jetta GLI est de retour en 2019 à l’occasion de son 35e anniversaire. Et puisque le constructeur est persuadé qu’il s’agit d’une authentique auto sport et qu’elle ne se contente pas de le prétendre, il nous a proposé d’en prendre le volant sur la route Tail of the Dragon, aux États-Unis.

La même motorisation que la GTI
Non seulement la GLI est bâtie sur la plate-forme MQB des Atlas, Tiguan, Golf et GTI, elle emprunte sa motorisation à cette dernière. Sous son capot loge un bloc turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 L. Il génère une puissance et un couple qui se chiffrent respectivement à 228 chevaux et 258 livres-pied. Il s’agit d’une augmentation importante par rapport à l’ancienne génération, soit 18 chevaux et 51 livres-pied supplémentaires. On serait fou de s’en passer!

En ce qui a trait à la boîte de vitesses, on a le choix entre une manuelle à six rapports et une automatique à double embrayage à sept rapports. Lorsque le mode Sport est actionné, cette boîte DSG est rapide et fort efficace. Il est toutefois dommage qu’elle force l’embrayage de certains rapports même si le conducteur choisit de les passer lui-même à l’aide des palettes au volant.

On déplore la disparition du traditionnel frein à main qui a été remplacé par un bouton.

Elle pourrait avoir l’air plus sportive
Authentique berline sport, la GLI donne toutefois l’impression d’en être gênée. Autrement dit, elle a toutes les aptitudes d’une auto sport, mais ça paraît à peine. Heureusement qu’il y a quelques accents rouges, sans lesquels le commun des mortels ne pourrait la différencier d’une Jetta de base.

Mais ça, c’est loin d’être nouveau. Volkswagen ne verse pas dans le tape-à-l’œil.

On peut cependant compter sur des caractéristiques intéressantes comme le différentiel à glissement limité en plus des freins avant empruntés à la Golf R.

Si l’on apprécie sa sonorité, on est toutefois vite déçu lorsque l’on apprend que la musique du moteur est amplifiée par un quelconque système dans l’habitacle...

Une route pas comme les autres
Lors des lancements de presse, il n’est pas rare que les constructeurs ciblent des routes de campagne bien planes sur lesquelles la circulation est peu dense et sur lesquelles, surtout, nous enregistrons une consommation d’essence qui se rapproche de celle annoncée. Or, Volkswagen n’a pas opté pour cette stratégie. Pas du tout, même!

Pour l’occasion, on nous a plutôt conviés sur la route 129 baptisée Tail of the Dragon. À califourchon entre le Tennessee et la Caroline du Nord, elle ne comporte pas moins de 318 virages sur une distance de 17,7 kilomètres. Il n’y a pas à dire, elle a été brassée, la GLI. Et ses occupants aussi! Ce n’est pas mêlant, on se serait cru dans un robot culinaire!

Bien que le pari était audacieux, la berline s’est comportée comme une championne sur cette route on ne peut plus sinueuse. Ses accélérations vives permettaient de passer rapidement au virage suivant. Quant à sa tenue de route générale, elle est à la hauteur de ce à quoi l’on s’attend d’une sportive allemande. Les suspensions sont suffisamment fermes. En ce qui a trait à a la direction, sa précision facilite l’enchaînement des courbes.

Plus accessible qu’auparavant
La GLI de précédente génération n’a pas su charmer des tonnes d’acheteurs. Ces derniers préférant la GTI... Pour 2019, Volkswagen met de l’avant une offensive plus audacieuse avec la GLI en proposant un prix inférieur de 3 300 $ à celui de l’ancien modèle. Ainsi, son prix de base s’élève à 31 695 $ avant les frais de transport et de préparation.

À ce moment, il faut additionner 750 $ pour mettre la main sur une édition 35e anniversaire et 995 $ pour l’ensemble d’assistances à la conduite. Ce dernier comprend entre autres la détection des angles morts, le freinage d’urgence automatique, le régulateur de vitesse adaptatif et les feux de route automatiques.

35 ans, ça se fête… timidement!
Lancée en 1984, la GLI souffle 35 bougies (!) en 2019. Pour l’occasion, Volkswagen lance une édition commémorative. Celle-ci se distingue de la GLI conventionnelle par ses jantes de 18 pouces gris foncé décorées d’une bande rouge ainsi que par son toit, ses coques de rétroviseurs et son béquet arrière qui sont noirs. On retrouve aussi des inscriptions particulières sur les sièges, les seuils de porte et les tapis.

On aurait été en droit de s’attendre à davantage d’étincelles…

Nombreux étaient ceux qui déploraient la corpulence de la Jetta de septième génération. Considérant que la GLI en est directement dérivée, les mêmes commentaires resurgiront : elle est trop longue, trop lourde, trop large, trop pesante, etc. Eh bien, pas tant que ça! En revanche, il est pertinent de noter que l’empattement est à peine plus long de 1,2 pouce, plus large de 0,8 pouce et plus haut de 0,3 pouce. Ce serait exagéré d’affirmer que Volkswagen a abusé.

Un choix plus que limité dans le créneau
Les berlines compactes sportives à roues motrices avant ne courent plus les rues. Il ne reste pratiquement que les Honda Civic Si et Hyundai Elantra GT. Malgré ses quatre roues motrices, la Subaru WRX joue dans la même plate-bande.

Avant son importante baisse de prix, la GLI saura assurément convaincre ceux qui n’avaient à ce jour d’yeux que pour la bagnole japonaise ou l’auto coréenne. Et ça, c’est sans parler de l’augmentation de sa puissance.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Volkswagen Golf GTI et Golf R

Le printemps arrive et c’est le temps de chausser les pneus de performance sur notre compacte sportive et de dévaler les routes de campagne sous le soleil. Quoi? Vous n’avez pas encore un tel bolide, mais vous cherchez à vous en procurer un? Ça tombe bien, puisque l’équipe du Guide de l’auto a établi ses Meilleurs achats dans une foule de catégories de véhicules, dont celle des compactes sportives.

Pour le millésime 2019, ce sont les Volkswagen Golf GTI et Golf R qui remportent la palme. La Golf GTI est équipée d’un moteur à quatre cylindres turbo de 228 chevaux, assorti d’une boîte manuelle à six rapports ou bien d’une automatique à sept rapports avec double embrayage, procurant des performances grisantes. Le comportement routier de ce hatchback cinq portes est tout aussi enivrant, grâce aux réglages de sa suspension et à sa plate-forme parfaitement équilibrée. De plus, la GTI ne sacrifie rien au niveau de la polyvalence de la Golf, alors la petite famille sera comblée, et la consommation est à peine plus élevée.

De son côté, la Volkswagen Golf R bénéficie du punch additionnel de son moteur de 288 chevaux, alors qu’un rouage intégral rehausse l’agilité de la voiture. La Golf GTI se détaille à partir de 30 845 $ avant les frais de transport et de préparation, et la Golf R, à partir de 42 495 $.

En deuxième place, on retrouve le coupé et la berline Honda Civic Si (PDSF à partir de 28 690 $) ainsi que la rugissante Civic Type R (PDSF à partir de 41 590 $). Les Si impressionnent par la fougue de leur moteur turbo de 205 chevaux et leur comportement routier amusant, qui mettent la table pour la Type R de 306 chevaux, conçue pour dévorer les pistes.

Les Subaru WRX (PDSF à partir de 29 995 $) et WRX STI (PDSF à partir de 40 195 $) s’emparent de la troisième place. Elles seront bientôt redessinées, mais les modèles actuels proposent une conduite débridée avec 268 et 310 chevaux respectivement, un rouage intégral sans complexes et un caractère résolument rebelle.

La marque de voitures chinoise NeuWai bientôt au Canada?

Au Salon automobile de Seoul, le constructeur Songuo Motors a présenté sa nouvelle marque NeuWai qui, selon lui, consistera de véhicules électriques « technologiquement avancés dont la conception fait appel à des matériaux novateurs, des groupes propulseurs électrique et à carburant de remplacement ainsi qu’à des méthodes de fabrication écoresponsables. »

Au salon, on a dévoilé pas moins de 12 véhicules, y compris des autos, des camions, des motos et des scooters. La production de ceux-ci – et d’autres – s’amorcerait d’ici 18 mois, signifiant la vente dès 2020. De plus, des dirigeants d’entreprise couvrant 30 pays sur cinq continents se sont rencontrés aujourd’hui afin d’établir des ententes de distribution.

Le Guide de l’auto a contacté le représentant de relations publiques de Songuo Motors aux États-Unis, au sujet d’une éventuelle percée sur le marché canadien, mais on attend toujours une réponse. Toutefois, selon le site Internet du manufacturier, une entente de distribution nord-américaine qui touche le Canada, les États-Unis et le Mexique a été confirmée.

Le constructeur avance une nouvelle technique d’assemblage faisant appel à des panneaux de carrosserie en composite moulés avec une couleur et une finition reluisante. On promet un matériau très durable, sans devoir être peinturé, et recyclable. Les bosses sur les portes au centre commercial et les dommages causés par les accrochages à basse vitesse seront chose du passé, précise-t-on dans un communiqué.

Les composants principaux seraient d’abord fabriqués en Chine. L’assemblage final pourrait être effectué dans les pays des distributeurs à faible coût, créant des emplois locaux.

Les modèles de NeuWai seraient équipés de moteurs électriques, à essence et au propane, selon le type de marché. Outre deux motos et deux scooters électriques, la marque proposerait une petite voiture biplace, une petite berline à quatre passagers, un VUS compact à quatre passagers, une camionnette ainsi qu’un véhicule unique et modulaire, le croisement entre une voiture et un pickup.

Une histoire à suivre.

Volkswagen a vendu une Golf toutes les 41 secondes depuis 1974

La Volkswagen Golf fête son 45e anniversaire aujourd’hui! Et en analysant les chiffres de vente de ce modèle depuis ses débuts, on peut comprendre Volks de célébrer ça.

De son lancement en 1974 jusqu’à aujourd’hui, la populaire Golf s’est écoulée à plus de 35 millions d’exemplaires à travers le monde. Selon un savant calcul effectué par Volkswagen, il se serait ainsi vendu une Golf à toutes les 41 secondes sur la planète depuis 45 ans.

Petite voiture devenue grande
Comme bien des modèles, la Golf s’est embourgeoisée et a pris beaucoup de poids au fil des années.

Actuellement commercialisée sous une septième génération, la Golf moderne est équipée d’un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 1,4 litre développant une puissance de 147 chevaux.

Pour les amateurs de performances, Volks propose également les iconiques variantes Golf GTI et Golf R. Pour les amateurs de voitures électriques, il y a aussi l’e-Golf, proposant une autonomie d’environ 200 kilomètres.

Même si la Golf souffle aujourd’hui ses 45 bougies, ses bonnes années sont loin d’être derrière elle. On s’attend d’ailleurs à ce que Volkswagen dévoile la huitième génération du modèle d’ici la fin de l’année.

Nids-de-poule : une majorité de conducteurs n’ont pas la bonne technique

En avez-vous assez de vous promener dans des champs de cratères tous les printemps à cause du dégel? L’expérience est parfois assez perturbante, pour ne pas dire terrifiante, et les dommages causés aux véhicules peuvent être importants.

Au même moment où nous avons publié une série de conseils pour minimiser l’impact des nids-de-poule, la compagnie d’assurance Allstate du Canada interrogeait les automobilistes québécois sur ce problème et a découvert que 78% utilisent de mauvaises techniques lorsqu’ils approchent un nid-de-poule.

Résultat : environ un conducteur sur deux (47%) avoue que sa voiture en a payé le prix. En fait, pour la moitié d’entre eux (53%), les réparations se sont élevées entre 101 $ et 500 $. Certains n’ont même pas d’autre choix que de faire une réclamation à leur compagnie d’assurance.

« Les résultats du sondage ne me surprennent pas. Ils ne font que démontrer à quel point il est important pour les conducteurs d’apprendre à partager la route avec les nids-de-poule », déclare Jean-Denis Quenneville, vice-président de l’Association des spécialistes de pneu et mécanique du Québec.

La bonne façon d’approcher un nid-de-poule
Près de quatre automobilistes sur cinq font l’erreur de se laisser surprendre par les nids-de-poule et de tourner brusquement le volant pour chercher à les éviter – une technique potentiellement dangereuse à haute vitesse, comme sur l’autoroute. Non seulement vous risquez d’endommager sérieusement vos roues et votre suspension si l’impact est inévitable, mais vous pourriez aussi frapper un autre véhicule à la suite de votre manœuvre de contournement, ce qui peut avoir des conséquences encore plus graves.

Selon François Mercure, directeur d’agence chez Allstate du Canada-Boucherville, il faut plutôt conserver notre bonne habitude de l’hiver, c’est-à-dire de rouler plus lentement et surtout de garder une plus grande distance avec le véhicule qui précède, de façon à se donner le temps de voir arriver les nids-de-poule et de bien réagir. Commencez à vous méfier dès que vous voyez des autos devant vous qui zigzaguent ou qui freinent de manière inattendue.

En anticipant les nids-de-poule, vous ne commettrez pas non plus l’erreur de freiner soudainement ou à fond, ce qui transfère beaucoup de poids sur les roues avant et peut entraîner plus de dommages, sans parler des risques de vous faire emboutir par le véhicule qui vous suit. Enlevez tout simplement votre pied de l’accélérateur pour ralentir.

Enfin, Allstate du Canada recommande de toujours bien tenir le volant avec les deux mains pour éviter les pertes de contrôle et d’avoir des pneus bien gonflés qui risquent moins d’être endommagés. Faites également une faveur à tous les autres usagers de la route en signalant des nids-de-poule aux services municipaux de votre région ou à Transports Québec.

BMW utilise l'horreur pour promouvoir son système de conduite autonome

La publicité est un outil de communication formidable et efficace lorsqu’elle est utilisée de manière créative. Il y a quelques jours, BMW a publié une vidéo publicitaire originale sur ses réseaux sociaux. Le constructeur a eu recours à l’épouvante et à l’humour pour faire la promotion de son système de conduite autonome D3.

À la manière d’un film d’horreur, on aperçoit une Série 7 circuler dans une lugubre route boisée. Les fenêtres se givrent, puis soudain, un fantôme apparaît devant la voiture. La berline s’arrête aussitôt, le fantôme se dirige vers le conducteur, ouvre la portière puis sursaute : il n’y a aucun conducteur derrière le volant!

Depuis plusieurs années, le manufacturier allemand BMW travaille au développement d’un système de conduite entièrement autonome capable de circuler sur la voie publique sans l’aide d’un pilote derrière le volant. C’est dans cet ordre d’idées que le constructeur a annoncé récemment la création de sa nouvelle plate-forme Data-Driven Development (D3), un système de conduite autonome qui compile une tonne de données de conduite concernant notamment la circulation et les dangers potentiels.

Mais avant de commercialiser la plate-forme D3, BMW a pour objectif de cumuler 5 millions de kilomètres avec ses voitures-prototypes. Pour ce faire, il met actuellement à l’essai 80 berlines Série 7 dans quatre régions géographiques distinctes : la Chine, la côte ouest américaine, Israël et l’Allemagne. D’ici la fin de 2019, la flotte de voitures d’essai devrait grimper à 140 unités.

Les camionnettes sont-elles devenues trop chères?

En compagnie des VUS et des multisegments, les camionnettes ont pris le marché d’assaut et s’avèrent plus populaires que jamais malgré leur consommation de carburant élevée.

Elles ne sont plus que de simples outils de travail, mais bien des véhicules polyvalents, raffinés et hautement évolués sur le plan technologique. De nombreuses familles s’en servent sur une base quotidienne et en font même leur choix numéro un pour les déplacements.

La conséquence négative de cette forte demande est que les fabricants ont augmenté les prix de leurs camionnettes de façon plus marquée que les autres catégories de véhicules au cours des dernières années. FCA, par exemple, en a fait sourciller plusieurs en annonçant son tout nouveau Ram 1500 2019 à partir de 42 095 $, une solide hausse par rapport au prix de base de 32 970 $ en 2018 (il faut dire que ce modèle ST 4x2 à cabine simple n’existe plus maintenant).

Ford propose de son côté une version Limited de son F-150 à pas moins de 83 629 $. C’est sans parler des modèles Super Duty qui peuvent grimper dans les six chiffres.

La question se pose donc : les camionnettes sont-elles devenues trop chères? Deux propriétaires sur trois disent oui, selon un récent sondage effectué par le site de recherche de voitures CarGurus.

En fait, 17% des répondants ne prévoient pas remplacer leur camionnette actuelle par une autre. Les propriétaires de Toyota (24%) sont les plus susceptibles de considérer un type de véhicule différent pour leur prochain achat, tandis que ceux de Chevrolet (11%) sont les moins susceptibles.

La principale raison qui pourrait les éloigner des camionnettes? Selon 42% des répondants, il s’agit de la consommation de carburant abusive, tandis que 24% mentionnent le prix trop élevé.

De plus, les propriétaires de camionnettes sont peut-être moins fidèles envers leur marque qu’on le pense. Le sondage révèle que 70% d’entre eux sauteraient la clôture si leur marque de prédilection augmentait le prix de 10 000 $ (la proportion était de 64% en 2018). Les acheteurs de Ford se tourneraient surtout vers Ram, mais ceux qui possèdent une camionnette Chevrolet, Toyota ou Ram iraient magasiner principalement chez Ford.

Mitsubishi Eclipse Cross 2019 : convaincre le patron

Si vous étiez là durant les années 90, vous vous souvenez sans doute de la Mitsubishi Eclipse, ce petit coupé sport alimenté par un moteur turbo et équipé d’un rouage intégral, longtemps un favori aux yeux d’amateurs de performance et de tuning. D’ailleurs, la Mitsubishi Eclipse fut l’une des vedettes du premier film Rapides et dangereux.

Pour plusieurs, l’Eclipse est une légende, l’une des voitures sport japonaises les plus iconiques.

Or, le fait que Mitsubishi ait osé estamper son nom sur un VUS bouleverse le cœur de beaucoup de passionnés, moi y compris. Cela dit, bien que son nom soit mal placé, si l’on observe ce véhicule d’un angle rationnel, sa raison d’être a soudainement tout son sens.

Remonter la pente
Mitsubishi est actuellement en train de vivre une renaissance. Récemment acquis par l’alliance Renault-Nissan avant qu’elle ne sombre dans la faillite, le constructeur de Minato, au Japon, doit désormais se concentrer sur la commercialisation de véhicules lucratifs s’il désire demeurer pertinent. Bref, Mitsubishi doit convaincre son patron qu’il a fait une bonne affaire en investissant en lui.

L’Eclipse Cross est donc le premier tout nouveau véhicule du constructeur depuis près d’une décennie à se pointer au Canada et aux États-Unis. Se situant entre un RVR et un Outlander, il repose sur l’architecture largement modifiée de son grand frère, et vient à la fois empiéter dans les plates-bandes de VUS compacts – comme le Toyota RAV4 ou le Mazda CX-5 – et de VUS sous-compacts comme le Nissan Qashqai ou même le Subaru Crosstrek.

Cette stratégie de positionner un véhicule entre deux segments a fonctionné pour l’Outlander. On réessaie donc avec l’Eclipse Cross.

Un seul moteur l’anime, soit un quatre cylindres turbo de 1,5 litre d’une modeste puissance de 152 chevaux et d’un couple de 184 lb-pi. Il est jumelé à une boîte automatique à variation continue (CVT). La transmission intégrale S-AWC est offerte de série, ce qui lui donne un avantage sur sa concurrence, sauf sur Subaru, bien entendu.

Notre modèle d’essai était la déclinaison GT S-AWC, la plus équipée de la gamme, se détaillant 35 998 $. Effectivement, ce n’est pas donné. On y reviendra.

Le maître des turbos
Sur la route, l’Eclipse Cross n’a absolument aucun point commun avec l’auto sport portant le même nom. Sans surprise, sa configuration haute sur pattes entraîne un comportement maladroit dans les virages. Disons qu’un Mazda CX-5 est beaucoup plus sportif…

Sa force, c’est son moteur turbo, qui, grâce au savoir-faire de Mitsubishi en la matière, ne souffre d’aucun délai, ou communément connu sous le terme turbo lag. Bref, c’est un moteur prime, linéaire, rempli de couple et qui adore révolutionner, se comportant plutôt comme un 2,0 litres atmosphérique.

Nous ne sommes pas fervents de la boîte CVT. Certaines boîtes du genre, comme celles de Subaru et Honda, sont excellentes, mais Mitsubishi a encore du travail à faire avec la sienne. Elle dispose d’un effet élastique fâcheux qui gâche les performances du moteur autrement superbe. Bref, une bonne boîte automatique, à notre avis, aurait mieux fait l’affaire.

Ce qui en résulte, ce sont des accélérations lamentables, loin derrière celles de ses concurrents. Certes, ce n’est pas la raison d’être d’un tel véhicule, mais avec un 0-100 km/h de 8,8 secondes déclaré par le constructeur, même un Honda HR-V avec son anémique moteur atmosphérique et sa boîte CVT est plus rapide (8,6 secondes).

On félicite toutefois Mitsubishi d’avoir conçu un VUS confortable, tant à l’avant qu’à l’arrière, procurant une sensation de solidité marquée et jouissant d’une finition d’habitacle hors pair, sans oublier une insonorisation nettement mieux que celle de son petit frère, le RVR.

La transmission intégrale, inspirée de celle du Outlander, se démarque en incorporant trois modes de conduite, tout en octroyant au véhicule la vectorisation du couple, une qualité inhabituelle dans ce créneau, et pratique en hiver. On aurait cependant souhaité remarquer cette technologie dans la dynamique de conduite du véhicule.

Pas encore un pavé tactile…
En ce qui a trait à l’ergonomie de l’habitacle, l’Eclipse Cross affiche un design intérieur aussi radical qu’à l’extérieur. On aime ou on n’aime pas, mais au moins, les commandes sont faciles d’accès et aucunement difficiles à comprendre.

Le système multimédia, quant à lui, incorpore un pavé tactile, semblable à ce qu’offre Acura dans le RDX et Lexus dans l’ensemble de ses véhicules. Jamais un pavé tactile ne s’est jusqu’à présent montré efficace pour manipuler un système multimédia, surtout en conduisant, et l’Eclipse Cross ne fait pas exception.

Par chance, l’écran lui-même est tactile, il répond rapidement aux commandes, et l’interface en soi est claire, conviviale et simple. Il n’y a par contre aucun bouton physique pour ajuster le volume. Mitsubishi ne semble pas avoir appris des erreurs de Honda. On peut toutefois régler le volume par les commandes du volant. Les boutons tactiles, à leur défense, fonctionnent bien. De plus, il est possible d’obtenir la compatibilité Android Auto / Apple CarPlay en option.

Bien que la banquette arrière de l’Eclipse Cross soit somme toute accommodante pour les grandes personnes – surtout en raison de ses ajustements – on ne peut en dire autant au sujet du coffre. Avec ses 1 385 litres d’espace une fois sa banquette rabaissée au plancher, celui-ci est étriqué. Même un VUS sous-compact, comme un Nissan Qashqai, est plus volumineux (1 730 litres). En fait, au sein de sa propre gamme, le Mitsubishi RVR, un véhicule plus abordable, dispose de plus d’espace de chargement (1 402 litres).

En revanche, l’Eclipse Cross profite de l’une des meilleures garanties de l’industrie. Sa moyenne de consommation route/ville de 8,6 L/100 km est concurrentielle, et si l’on se fie à la réputation de fiabilité de Mitsubishi, votre Eclipse Cross risque de vous servir longtemps sans trop avoir de pépins mécaniques.

Un conseil : tenez-vous loin des déclinaisons mieux équipées, car elles sont beaucoup trop onéreuses. À nos yeux, la meilleure valeur repose dans la déclinaison SE S-AWC, vous permettant de demeurer sous la barre des 35 000 $ tout en recevant quelques options intéressantes.

En somme, le Mitsubishi Eclipse Cross 2019 peut sembler outrageux pour les passionnés de l’automobile, mais il représente un mal nécessaire afin que Mitsubishi puisse solidifier ses bases. Bien qu’il nécessite quelques améliorations avant de voler des ventes à l’élite du segment, c’est un petit VUS distingué, bien assemblé, fiable, et bourré du savoir-faire technique du constructeur. Espérons maintenant que ces efforts nous mèneront à d’autres bolides cool et excitants ornés des trois diamants.

FCA supprimera 1 500 emplois en Ontario

Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a annoncé qu’il allait mettre à pied environ 1 500 travailleurs à son usine de Windsor, en Ontario.

Avec ces suppressions de postes, l’usine ontarienne éliminera le quart de travail de nuit et fonctionnera à raison de deux quarts par jour au lieu de trois.

Les mises à pied se feront le 30 septembre prochain. LouAnn Gosselin, responsable des communications pour FCA Canada, a précisé que cela permettrait au constructeur « d’aligner la production avec la demande globale ».

Rappelons que l’usine de Windsor est responsable de la fabrication de la Chrysler Pacifica ainsi que de celle de la vieillissante Dodge Grand Caravan.

La suppression de ces emplois n’est pas sans rappeler l’annonce de General Motors, qui a confirmé la fermeture de son usine d’Oshawa en novembre dernier.

Kia élargira sa gamme à partir de ce concept de VUS

Cette semaine au Salon de l’auto de Séoul 2019, Kia a dévoilé un concept de multisegment compact appelé Signature, qui représente une évolution par rapport au concept SP apparu l’an dernier.

Arborant une version plus large et plus moderne de la calandre en nez de tigre de Kia, de minces blocs à DEL à l’avant et à l’arrière, un long capot et un toit contrastant, le Signature se démarque des modèles Kia actuels tout en conservant des allures de véhicules de série.

Ce qu’il faut surtout mentionner, c’est qu’il présage un nouvel ajout à la gamme de Kia, attendu plus tard en 2019 et destiné à plusieurs marchés internationaux.

Tout indique que l’histoire du Stonic ne se répètera pas et que nous le verrons bel et bien chez nous. En effet, le chef de la direction de Kia, Han-Woo Park, a déclaré l’automne dernier que les États-Unis – et sans doute le Canada aussi – allaient recevoir un nouveau multisegment de petite taille vers la fin de 2019.

Comparable au Hyundai Kona, le modèle se positionnera aux côtés du Niro, donc au-dessus de la Soul et en-dessous du Sportage. Des sources affirment qu’il n’offrira pas l’option d’un rouage intégral afin de ne pas jouer dans les platebandes de ce dernier (une approche utilisée par Nissan et Toyota avec leur Kicks et C-HR, respectivement). Le nom « Tusker » commence à circuler.

Il y a des chances que le nouveau multisegment de Kia fasse ses débuts officiels dès la mi-avril au Salon de l’auto de New York, si l’on se fie à un communiqué des organisateurs mentionnant Kia parmi les constructeurs avec une première mondiale. Toutefois, le communiqué en question est maintenant disparu et nous avons appris cette semaine que Hyundai dévoilera à New York son propre multisegment, le Venue, alors Kia pourrait attendre encore quelque temps.

À Séoul, Kia a aussi lancé le concept Masterpiece, qui incarne sa vision d’un grand VUS tout-terrain capable de rivaliser avec le Jeep Wrangler, le Toyota 4Runner et le futur Ford Bronco.