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Toyota Prius AWD-e : l’hybride à quatre roues motrices

Il y a du nouveau pour la Prius en 2019! Pour la première fois de son histoire, la voiture hybride la plus vendue au monde est livrable au Canada avec un système à quatre roues motrices.

Baptisée AWD-e, cette architecture permet à l’hybride japonaise d’alimenter ses quatre roues… en certaines circonstances.

Entre 0 et 10 km/h, un petit moteur électrique envoie automatiquement sa puissance au train arrière. Puis, entre 11 et 70 km/h, la puissance est envoyée quand le besoin se fait sentir. Au-delà de cette vitesse, la Prius redevient un véhicule à roues motrices avant en tout temps.

Une Prius comme une autre
À part les quatre roues motrices, la Prius demeure la même en 2019. Et à moins que vous ne conduisiez dans des conditions routières particulièrement glissantes, vous risquez de ne jamais vous rendre compte de la présence d’un rouage intégral.

Comme les autres Prius, la variante AWD-e priorise l’efficacité énergétique au détriment du plaisir de conduire. Elle fait d’ailleurs appel au même moteur à quatre cylindres de 1,8 litre de 121 chevaux. Les performances sont loin d’être enivrantes, mais la Prius se rattrape avec une consommation de carburant franchement exceptionnelle.

Avec une moyenne mixte ville/route de 4,7 L/100 km, la version AWD-e de la Prius est un tantinet plus énergivore que sa consœur à deux roues motrices, dont la consommation est chiffrée à 4,4 L/100 km. C’est légèrement mieux que ce que Honda propose avec l’Insight (4,9 L/100 km), mais Hyundai remporte la palme avec la trop souvent oubliée Ioniq (aussi peu que 4,1 L/100 km).

Au-delà de la consommation, la Prius est appréciable en raison d’une bonne visibilité frontale et latérale. Ça se gâte toutefois à l’arrière, où la configuration du hayon complique un peu les choses.

Sans être exceptionnel, le confort des sièges est plus qu’acceptable pour le conducteur et le passager à l’avant. À l’arrière, le dégagement pour la tête demeure serré pour des adultes de plus grande taille.

Des airs de vaisseau spatial
Son design extérieur ne fait vraisemblablement pas l’unanimité, mais Toyota affirme que tout a été fait pour atteindre le meilleur aérodynamisme possible. Certains adorent et d’autres détestent, mais cela fait partie de l’ADN de la Prius. En plus de 20 ans d’existence, l’hybride japonaise n’a jamais fait l’unanimité, et cela n’a pas empêché Toyota d’en vendre des millions d’unités!

À l’intérieur, la compacte hybride est tout aussi déjantée. Au milieu de la console figure un imposant écran optionnel de 11,6 pouces placé verticalement. Si l’affichage y est bien réussi, le contrôle de certaines commandes s’avère trop compliqué. Davantage de boutons physiques aideraient grandement à corriger cette lacune.

Bref, la Prius demeure fidèle à elle-même en 2019. Déjà très efficace, elle ajoute une corde très importante à son arc avec son système AWD-e. Surtout dans un marché comme le nôtre.

Et quand on sait qu’il ne faut débourser que 1 000 $ supplémentaires pour y avoir droit (28 990 $ au lieu de 27 990 $ avant les frais de transport et de préparation), on comprend que la majorité des Prius vendues au Québec seront désormais équipées du rouage intégral.

Voici la limousine la plus américaine qui soit

Sur le site d’enchères eBay a été mise en vente la limousine la plus américaine qui soit.

En effet, cette Cadillac Brougham limousine a été convertie en voiture décapotable. On l’a également repeinte dans le but d’adapter le drapeau américain sa carrosserie. Considérant son très grand empattement et sa peinture bleue, rouge et blanche, elle pourrait difficilement être plus visible.

Dans l’annonce, on y apprend qu’elle a été ainsi transformée afin d’être l’une des vedettes d’un défilé américain.

Les piliers sont recouverts de vinyle blanc alors que les autres piliers ont carrément été découpés en même temps que le toit. D’ailleurs, aucun toit n’est livré avec la voiture.

Le vendeur ne précise pas les spécifications exactes du moteur qui la propulse. En revanche, on sait que sous le capot de ce modèle se trouvait, en 1987, un V8 de 5,0 L.

Les sièges avant sont recouverts de velours bleu alors que ceux à l’arrière sont faits de vinyle de la même teinte.

La fiche indique que la voiture a parcouru 81 911 milles, ce qui représente environ 131 800 kilomètres.

Après avoir récolté 112 mises, elle s’est finalement vendue pour la somme de 10 100 $ US, soit environ 13 555 $ CAN.

En voyant cette voiture, il est difficile d’avoir une autre chanson en tête que celle de Bruce Springsteen qui s’intitule «Born in the U.S.A.»

Ford investit 500 M$ chez Rivian

Quand un pickup électrique s’est soudainement montré le bout du nez au Salon de Los Angeles, l’industrie entière s’y est intéressé.

Et lorsqu’on s’est rendu compte que le concept était prêt à être commercialisé, proposant des spécifications et des prix de ventes réalistes, tout le monde s’est demandé comment les grands constructeurs de camion américains allaient répliquer à Rivian.

Et pourquoi pas s’y associer? C’est exactement ce que Ford vient de faire.

Pour le prochain F-150 électrique
C’est intéressant de constater qu’il fallait le savoir-faire d’un petit « startup » automobile pour réveiller les grandes marques de Détroit à investir dans l’électrification des transports. Quoi qu’on en dise, un camion comme le Rivian R1T, celui qui propose une autonomie entièrement électrique de plus de 640 km et une capacité de remorquage de 11 000 lb (5 000 kg), constitue les ingrédients idéals pour concevoir un Ford F-150 entièrement électrique.

Dans son communiqué, Ford stipule qu’une toute nouvelle plateforme sera codéveloppée en partenariat avec la petite compagnie de Détroit. Cette architecture servira à la fois à la production de camionnettes, mais aussi de VUS, un style de véhicule sur lequel Ford mise pour son avenir financier.

En revanche, l’alliance permettra à Rivian de profiter du savoir-faire commercial et logistique de Ford, ainsi que de son réseau de concessionnaires. Un tel investissement illustre la métamorphose actuelle de l’industrie automobile. Il sera fascinant de voir vers où tout cela ira dans le futur.

Tesla Model S et X : maintenant plus d’autonomie

Tesla vient d’annoncer d’importantes améliorations à la berline Model S et au grand multisegment Model X afin de mieux résister aux attaques des concurrents actuels et surtout de ceux à venir.

Tout d’abord, les versions Longue autonomie de ces deux véhicules utiliseront désormais un nouveau système d’entraînement qui accroît leur autonomie de plus de 10%, pour un total respectif de 600 kilomètres (un nouveau record pour les véhicules de série) et de 525 kilomètres. La technologie comprend un moteur synchrone à aimant permanent optimisé, des circuits électroniques en carbure de silicium ainsi que des systèmes de lubrification, de refroidissement et de roulement améliorés. Notons que la capacité de la batterie demeure à 100 kWh.

De plus, les Model S et Model X seront capables de supporter une alimentation de 200 kilowatts avec les nouvelles bornes Supercharger V3 de Tesla et de 145 kilowatts avec les bornes Supercharger V2, réduisant ainsi leur temps de recharge de moitié.

Un autre changement important annoncé par Tesla est le système d’amortissement entièrement adaptatif pour la suspension pneumatique. Attendez-vous à un roulement encore plus doux sur l’autoroute et à une plus grande agilité en conduite sportive. Le logiciel de la suspension emploie un modèle prédictif pour anticiper les ajustements à faire au niveau de l’amortissement d’après les conditions de la route, la vitesse du véhicule et les commandes du conducteur.

À cela s’ajoutent de nouveaux roulements de roues et de nouveaux designs de pneus pour certaines versions dans le but de rehausser la dynamique de conduite.

Dernier point mais non le moindre, Tesla ramène la version Autonomie standard au prix plus abordable, ce qui signifie que la Model S (460 km) et le Model X (400 km) débutent maintenant à 105 600 $ et 112 300 $ au Canada, respectivement. D’un autre côté, tous les clients actuels qui désirent acheter une nouvelle Model S ou un nouveau Model X en version Performance obtiendront sans frais l’ajout du Mode Démesuré, qui coûte normalement 27 000 $ et procure des accélérations 20% plus rapides. Pour combien de temps? Tesla ne l’a pas précisé, mais vous feriez peut-être mieux de vous dépêcher avant qu’Elon Musk change d’idée.

Ces diverses améliorations seront incluses à la production dès cette semaine et les commandes peuvent se faire à partir d’aujourd’hui sur le site de Tesla.

Un maximum de 5 véhicules par maison pour cette ville du Québec

La Ville de Châteauguay est sur le point d’adopter un règlement qui encadrera la quantité de véhicules permis par habitation unifamiliale. Ce chiffre s’élèvera à cinq.

Pierre-Paul Routier, maire de cette ville de la Rive-Sud de Montréal, précise que ce règlement évitera des situations comme celle «ici à Châteauguay où, dans une maison unifamiliale, il y a à peu près une trentaine de voitures.» C’est ce que nous apprend le Soleil de Châteauguay.

M. Routhier estime aussi que « cinq voitures est un nombre correct ».

Sur les réseaux sociaux, cette annonce a principalement suscité de la grogne chez les internautes. Certains d’entre eux ont soulevé que ce règlement municipal pourrait mettre dans l’embarras des familles reconstituées.

D’autres ont mentionné qu’ils font le choix d’avoir une voiture de promenade comme une décapotable plutôt que de posséder une motocyclette ou un bateau. Sans parler des collectionneurs de véhicules antiques.

À l’inverse, d’autres internautes saluent aussi cette initiative pour son volet environnemental.

Les élus municipaux devraient se prononcer définitivement au cours des prochains mois.

Il est à noter que les véhicules des visiteurs temporaires ne sont pas visés par cette mesure. Rien n’a été précisé au sujet des appartements ou condos.

Nissan confirme les prix de la 370Z 2020

À peine quelques jours après le lancement de la nouvelle 370Z Édition 50e anniversaire au Salon de l’auto de New York 2019, Nissan annonce les prix canadiens pour l’ensemble des modèles 370Z 2020, qui sont maintenant en vente à travers le pays.

Débutant à 30 498 $ (seulement 500 $ de plus que l’an dernier), le coupé 370Z de base nous revient sans changement, donc avec le même V6 de 332 chevaux jumelé à une boîte manuelle à six rapports. Afin de profiter de la boîte automatique à sept rapports avec sélecteurs au volant, vous devrez passer à la version 370Z Sport et débourser un minimum de 36 198 $.

Au sommet de l’échelle se trouve le coupé Nissan 370Z NISMO 2020, qui arbore des composants aérodynamiques inspirés de la GT-R, des roues de plus grand diamètre et un poste de pilotage unique comprenant des sièges sport Recaro en noir et rouge. Encore une fois, son V6 est gonflé à 350 chevaux et relié à une boîte manuelle à six rapports rapprochés. Le prix de cette version s’élève à 48 998 $.

Tel que mentionné plus tôt, la grande nouveauté pour 2020 est l’ajout de l’Édition 50e anniversaire, qui souligne cinq décennies de voitures Z en Amérique du Nord. Tout avait commencé avec le lancement de la Datsun 240Z à New York en 1969.

Offerte exclusivement avec le coupé 370Z Sport, l’Édition 50e anniversaire est disponible en version manuelle ou automatique. Son look distinctif rend hommage aux bolides BRE Datsun de la fin des années 1960 et du début des années 1970. Vous pouvez l’avoir dans une combinaison de blanc et rouge ou d’argent et noir avec des bandes sur les portières.

L’extérieur se démarque aussi par des accents de couleur rouge sur les jantes, des boîtiers de rétroviseurs noirs et divers emblèmes 50e anniversaire. De plus, le becquet avant et l’aileron arrière ont été supprimés.

L’habitacle renferme des sièges sport en cuir et en suède synthétique ornés d’accents et d’emblèmes rouges, un logo 50e anniversaire en relief sur les dossiers, un volant en cuir ou en Alcantara avec une bande rouge sur le dessus, des écussons 50e anniversaire sur le tachymètre et la console, des coutures rouges à travers le décor et des plaques de seuil 50e anniversaire au fini argent foncé.

Voici la liste complète des prix du coupé Nissan 370Z 2020 :

370Z manuelle : 30 498 $
370Z Sport manuelle : 34 698 $
370Z Sport automatique : 36 198 $
370Z Édition 50e anniversaire manuelle : 37 398 $
370Z Édition 50e anniversaire automatique : 38 898 $
370Z Sport Touring manuelle : 44 998 $
370Z Sport Touring automatique : 46 498 $
370Z NISMO manuelle : 48 998 $

MINI John Cooper Works Countryman 2019 : aussi bien de s’amuser un peu!

Le message de MINI est clair avec son dernier VUS à prétentions sportives : si votre vie vous oblige à vous conformer à un véhicule pratique et sécuritaire, aussi bien vous faire un peu de fun!

Oui, ce VUS partage sa plate-forme avec les BMW X1/X2, sur laquelle on a apposé une carrosserie de MINI 5 portes. Et oui, comme vous, nous le trouvons beaucoup trop gros pour porter l’écusson du constructeur, mais comme nous l’avions constaté lors de notre match comparatif dans Le Guide de l’auto 2019, le MINI John Cooper Works Countryman 2019 est adorable. Il est sans contredit le VUS sous-compact le plus charismatique du marché.

Plus fiable qu’avant
On vous entend déjà argumenter au sujet de la réputation de fiabilité des produits MINI dans leur ensemble. Certes, ça n’a pas été facile pour la sous-division de BMW, mais on vous assure que depuis environ trois ans, les MINI se sont nettement améliorées à ce sujet.

Le constructeur figure non seulement en avant de marques japonaises comme Infiniti et Honda dans l’étude de qualité initiale de J.D. Power, mais le fait que toute sa gamme emprunte désormais des plates-formes et motorisations à BMW a énormément aidé à solidifier sa fiabilité. Bref, c’est mieux qu’avant même s’il reste encore des choses à régler.

Par exemple, le moteur de ce JWC – le plus performant et onéreux de la gamme Countryman – est le même que celui qui alimente plusieurs VUS et berlines BMW, comme les X1, X2, X3, et la populaire Série 3.

C’est un quatre cylindres turbo de 2,0 litres d’une puissance plus que satisfaisante de 228 chevaux et un couple de 258 lb-pi. Tous les Countryman viennent de série avec la transmission intégrale ALL4. Le JWC est équipé d’une boîte automatique à huit rapports, mais s’offre toujours avec une manuelle à six rapports. Misant en premier lieu sur la performance, il est également assorti d’une suspension adaptative, de freins surdimensionnés avec étriers de marque Brembo, ainsi que d’un système d’échappement modifié incorporant des clapets, permettant d’augmenter les décibels au besoin.

Capable d’une accélération de 0 à 100 km/h en environ six secondes, notre petit VUS survitaminé, équipé de la boîte automatique, se détaillait 44 826 $. En effet, ce n’est pas donné.

Mais tellement unique
Dispendieux, certes, mais entre vous et nous, il existe très peu de VUS qui procurent à leur conducteur autant de plaisir derrière le volant. C’est la promesse MINI, après tout, et le Countryman JWC ne déçoit pas.

Dès que l’on active le mode Sport, ce petit « camion » se met soudainement en colère, son système d’échappement bourdonnant dans l’habitacle, se permettant même d’émettre quelques pétards lors des rétrogradages. La boîte de vitesses, bien qu’automatique, nous permet de changer les rapports soit via les palettes au volant, soit directement via le levier en question.

Nous préférons de loin le levier, car celui-ci est long, nous donnant l’impression de piloter une voiture de rallye tellement la boîte réagit rapidement à nos commandes!

En fait, ce Countryman est le genre de véhicule qui fait ressortir l’enfant en nous. On ne se lasse jamais de faire hurler le moteur turbo qui fournit une épatante dose de couple à bas régime. Inutile de le faire révolutionner, et bien qu’il soit un véhicule disposant d’un haut centre de gravité, le Countryman attaque les virages avec le même degré d’anticipation qu’une compacte sport.

Certes, l’effet de sous-virage est très présent, cependant, il suffit d’écraser davantage la pédale de l’accélérateur pour que le rouage intégral se charge de coller le véhicule à la chaussée.

On vous suggère toutefois d’aller vous énerver sur un circuit de course, chose qui risque de surprendre les pilotes de voitures sport lorsque vous leur collerez au derrière à bord d’un Countryman!

Plus « hatchback » que VUS
En ce sens, le Countryman JWC nous fait étrangement penser à une Volkswagen Golf R, qui se vend à prix semblable. Ses performances sont non seulement similaires, mais lorsque l’on a terminé d’agir en adolescent, cette petite boîte à beurre devient soudainement fort conviviale au quotidien.

Il suffit de régler le véhicule en mode Mid ou Green, afin d’éteindre son immature tuyau d’échappement et de maximiser l’économie de carburant. Ainsi, votre Countryman deviendra tout silencieux et tout doux . De plus, il enregistrera une consommation d’essence mixte ville/route sous la barre des 8 L/100 km, ce qui est concurrentiel pour le créneau.

Et c’est à ce moment que vous vous rendrez compte qu’un Countryman représente bien plus qu’un jeu de marketing de la part de BMW. L’habitacle de ce petit VUS est spacieux et le dégagement des places arrière est honnête, même pour les grandes personnes. Nous apprécions le fait que la banquette arrière soit ajustable, et sommes ravis de retrouver une capacité de chargement totale de 1 390 litres une fois ladite banquette rabaissée au plancher. C’est plus spacieux que le BMW X2 (1 355 litres) qui repose sur la même plate-forme, et que le Mercedes-Benz GLA (1 184 litres).

Nous n’avons surtout rien à dire au sujet de son système multimédia rempli de fonctionnalités amusantes comme l’interface MINIMALISM ou le système de préparation du véhicule en mode Sport. De plus, c’est un système – comme iDrive chez BMW – qui s’active via une molette centrale ou un écran tactile, répondant rapidement et disposant de grosses icônes claires et colorées, faciles à comprendre.

En revanche, nous avons été déçus de devoir débourser des sous supplémentaires pour la connectivité Apple CarPlay. Android Auto n’est pas offert, même si on le demande. Pareillement pour des options qui sont désormais de série dans des véhicules plus abordables, comme le régulateur de vitesse adaptatif. Sans surprise, c’est une option chez MINI...

À part le fait que ses coûts d’entretien risquent d’être élevés comparés à ceux d’une bagnole japonaise ou américaine, et que son réservoir requiert de l’essence super, le MINI John Cooper Works Countryman 2019 demeure un petit VUS de luxe réussi, unique et adorable.

Quoi choisir entre une Hyundai Ioniq Electric et une Volkswagen e-Golf?

Que choisiriez-vous entre une Hyundai Ioniq Electric et une Volkswagen e-Golf?

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Bonjour Benoit,

Les deux voitures proposent essentiellement la même autonomie et prennent à peu près le même temps à se recharger. Elles sont aussi toutes deux capables de se faire recharger via une borne de recharge rapide et coûtent environ le même prix à l’achat. Maintenant, l’expérience de conduite avantage nettement la Volkswagen e-Golf, plus intéressante à conduire et plus maniable. Les différents modes de conduite offerts permettent d’ailleurs de transformer le comportement de la voiture selon l’humeur du moment, optimisant ainsi la puissance ou l’autonomie.

Entendons-nous, la Hyundai Ioniq est loin d’être vilaine, elle possède une garantie plus longue d’un an, et affiche également un très bon bilan de fiabilité. Or, sa conduite nous ramène davantage au rang d’une citadine, ce qui n’est pas le cas avec la Volkswagen e-Golf.

Cependant Volkswagen l’abandonnera bientôt pour dévoiler une nouvelle gamme de voitures électriques. Cela n’impactera pas sur sa valeur puisque l’e-Golf est extrêmement convoitée sur le marché d’occasion. Toutefois, il pourrait bien s’agir de la dernière possibilité de commander cette voiture, qui pourrait disparaître dès l’année prochaine.

En terminant, sachez qu’en considérant le nouveau rabais gouvernemental de 5 000 $ applicable sur les voitures électriques, l’e-Golf affiche un prix de revient de 27 198 $ avant les taxes. À moins bien sûr que vous optiez pour l’une des 40 couleurs optionnelles au coût de 2 995 $. Un élément qui ne donnerait pas un sou de valeur à votre voiture, mais qui vous permettrait de vous différencier!

L’Audi R8 remplacée par une supervoiture électrique?

Lancée en 2015, la génération actuelle du prodigieux coupé sport d’Audi profite d’une importante mise à jour pour 2020, attendue chez les concessionnaires cet été. Et il y a quelques jours à peine, la marque aux anneaux a dévoilé dans le cadre du Salon de l’auto de New York une édition limitée appelée R8 Decennium.

Ceci étant dit, plusieurs se questionnent quant à l’avenir de la R8 alors qu’Audi et l’ensemble du groupe Volkswagen continuent de mettre en œuvre leur ambitieux plan d’électrification. Des rumeurs voulaient que la R8 et la TT soient éliminées. Or, nous apprenons du site CAR que la première serait remplacée par une supervoiture entièrement électrique.

Selon des sources anonymes au sein de la compagnie, l’héritière de la R8 verrait le jour en 2022 sous le nom « e-tron GTR », sans moteur à combustion et avec une plateforme très similaire à celle de la future Porsche Taycan.

« Audi Sport doit avoir des voitures électriques et nos modèles emblématiques doivent devenir électriques, a déclaré à CAR le directeur de la recherche et du développement d’Audi, Hans-Joachim Rothenpieler. Nous sommes en discussion concernant les voitures sport et les véhicules RS; ils devront passer à l’ère de la mobilité électrique. »

Il a parlé de l’Audi e-tron GT à quatre portes comme une première étape pour y arriver. Ce modèle est censé arriver sur le marché en 2020 ou 2021.

Audi n’a aucune information officielle à partager pour le moment, mais si la nouvelle s’avère fondée, à quoi pouvons-nous nous attendre de cette supervoiture électrique? Naturellement, elle devrait employer une structure en aluminium et un rouage intégral quattro. Il est aussi question d’une batterie de 95 kWh qui alimenterait trois moteurs électriques d’une puissance totale d’environ 650 chevaux. Apparemment, les sprints de 0 à 100 km/h nécessiteraient à peine plus de deux secondes. L’autonomie, d’autre part, est estimée pour l’instant à un peu moins de 500 kilomètres.

Bien sûr, rien ne remplacera le son viscéral du V10 atmosphérique dérivé de Lamborghini, mais les amateurs de performance devraient se réjouir du rendement accru et des accélérations encore plus explosives de l’Audi e-tron GTR. À titre de référence, la R8 2020 fournit jusqu’à 611 chevaux et atteint une vitesse d’autoroute en trois secondes et des poussières.

Mercedes-Benz CLA 2020 : on a resserré les boulons!

Pendant que les constructeurs américains éliminent plusieurs de leurs voitures pour ne se concentrer que sur les camions, Mercedes-Benz poursuit sa lancée en matière de multiplication des modèles.

Par exemple, en plus de dévoiler au dernier Salon de New York la nouvelle mouture du camion GLS, on dévoilait aussi l’intention de produire un utilitaire compact un peu plus baroudeur, le GLB, que l’on définirait comme un mélange du défunt GLK et du Jeep Wrangler. C’est également à New York qu’on levait le voile sur la version AMG de cette nouvelle CLA, repensée de A à Z. Une voiture que j’ai pu mettre à l’essai il y a quelques semaines, uniquement dans sa version ordinaire.

Avec l’arrivée l’an passé de la berline de Classe A, il m’était difficile de comprendre la pertinence de revenir avec une nouvelle CLA. Même structure, même format, pour un marché relativement niché. Du moins, chez nous. Or, Mercedes-Benz ne voit pas les choses de la même façon. La priorité pour le constructeur est d’abord de séduire un acheteur, et au plus jeune âge possible, dans le but ultime que ce dernier grandisse avec la marque sans jamais l’abandonner. Et à ce jeu, force est d’admettre que Mercedes-Benz est imbattable. Certes, on ne retrouve pas l’équivalent d’une Nissan Micra, mais à partir de 35 000 $, l’acheteur peut trouver chaussure à son pied chez Mercedes-Benz.

S’arracher les cheveux
Une récente discussion avec un concessionnaire m’a permis de comprendre à quel point il était complexe pour lui de commander des véhicules. « La quantité de modèles et le nombre astronomique d’options nous forcent à prendre de gros risques, surtout lorsqu’il est question de modèles à prix très élevé », me mentionnait-il.

Ce dernier m’a aussi fait part de son désintérêt pour la berline de Classe A, considérant que le modèle à hayon suffirait à la demande et que la berline de Classe C pourrait se charger du reste. Mais… la CLA dans tout ça? Une voiture qui se vend au compte-goutte, disait-il, mais qui par son prix plus élevé, est tout simplement plus intéressante à vendre que la berline de Classe A. Chose certaine, ce directeur des ventes s’arrache les cheveux chaque fois qu’il doit commander une voiture.

Si Mercedes-Benz propose sur d’autres marchés des modèles d’entrée de gamme de la CLA qui chevauchent ceux de la berline de Classe A, il en sera autrement chez nous. Au Canada, toutes les CLA sont équipées de série du rouage intégral 4Matic, revêtant aussi un habillage esthétique AMG. En clair, cela signifie que la voiture a des jupes aérodynamiques, des pare-chocs plus agressifs et des sorties d’échappement intégrées au pare-chocs arrière. Des éléments qui bien sûr, lui permettent de se singulariser davantage tout en créant esthétiquement un plus grand écart avec une berline de Classe A.

Entièrement redessinée, la nouvelle CLA n’a rien perdu de son élégance. La ligne est certes évolutive, mais encore plus efficace sur le plan aérodynamique, comme en témoigne le coefficient aérodynamique enregistré à seulement 0,23. Toujours caractérisée par ses vitres latérales sans cadre, on la distingue par son devant plus agressif, ses feux arrière qui surplombent maintenant le coffre, et par une plaque d’immatriculation désormais logée au bas du pare-chocs. Son empattement allongé de 30 mm et ses voies plus larges renforcent également son caractère.

Un coupé?
Par définition, un coupé n’a que deux portes. Pas quatre. Or, Mercedes-Benz se plaît à faire état avec la CLA d’un coupé à quatre portes. Comme avec la CLS. Pourquoi? Parce que sa ligne est un brin plus élancée que celle de la berline de Classe A. Alors oui, du gros marketing! Cependant, il est vrai que la voiture est élégante et qu’elle charme peu importe l’angle sous lequel on la regarde. Et l’habitacle est tout aussi séduisant.

Mercedes-Benz fait appel au nouveau système d’exploitation MBUX pour la CLA. Un gigantesque panneau regroupant deux écrans de 10,25 po, lesquels proposent une instrumentation entièrement numérique et un système multimédia contrôlé par la voix ou au moyen d’un pavé tactile. Rien d’étonnant à cela parce que l’on retrouve cette même technologie à bord de la Classe A, première Mercedes-Benz à l’adopter. Comme tout système d’exploitation, le MBUX demande adaptation. Et bien que l’on ait déjà vu plus simple à bord d’une voiture, le MBUX constitue un pas de géant par rapport à ce que proposait l’ancienne génération de la CLA. Apple CarPlay et Android Auto viennent de série.

De cet habitacle, il faut retenir l’espace amélioré. Un intérieur qui ne convient certainement pas aux familles, mais à bord duquel le confort est passablement augmenté. Les sièges sport fournissent un excellent support et un maximum d’ajustements, afin d’obtenir le meilleur confort possible. Et bien sûr, il est impensable de ne pas mentionner la superbe présentation du poste de conduite, lui aussi emprunté à la Classe A, mais arborant toutefois des matériaux de plus belle facture. Un environnement où les bouches de ventilation magnifiquement sculptées s’harmonisent avec les cuirs, l’aluminium et les garnitures de couleur noir piano. Mercedes-Benz pousse même l’audace jusqu’à offrir un éclairage d’ambiance disponible... en 64 teintes!

6,3 secondes
C’est le temps nécessaire pour passer de 0 à 100 km/h avec cette CLA, qui hérite du moteur de la Classe A à hayon. En clair, ce petit quatre cylindres de 221 chevaux n’est pas offert dans la berline de Classe A, qui se contente d’une version dégonflée de ce même moteur (188 chevaux).

Voilà ce qui explique la nomenclature A220 (188 chevaux) et A250 (221 chevaux). En revanche, la CLA est la seule à avoir le rouage intégral de série, puisque la Classe A ne le propose qu’en option. Et c’est en se basant sur ces informations que la stratégie de Mercedes-Benz, qui vise à positionner la CLA à un niveau supérieur, s’éclaircit.

Prochainement, Mercedes-AMG sortira la version CLA35, qui reprendra tous les éléments mécaniques de la future A35 à hayon, également attendue chez nous pour la fin de l’année. Essentiellement, une version survitaminée dont la puissance est portée à 302 chevaux, et qui permettra de boucler le 0-100 km/h en 4,8 secondes. Quant à l’actuelle CLA45 (375 chevaux), aucune annonce n’a été faite à son sujet. Sera-t-elle un jour de retour? Mercedes-Benz reste silencieux.

Du bonbon
Un système de détection de changement de voie extrêmement sensible ainsi qu’un dispositif arrêt-démarrage plutôt rêche font partie des irritants de la CLA. Et j’ajouterais que le potentiomètre de pédale manque d’instantanéité dans certaines situations. Mais là s’arrêtent les fausses notes.

La CLA gagne beaucoup en raffinement et témoigne de sa grande qualité de fabrication par l’absence totale de craquements et bruits de caisse, et ce, malgré la présence d’un toit ouvrant panoramique offert de série. Parfaitement calibrée, la suspension favorise un confort aussi surprenant que l’est la tenue de route. Et la puissance? Toujours disponible, et que l’on exploite avec encore plus de plaisir en sélectionnant le mode manuel de la boîte séquentielle à double embrayage.

En clair, la CLA possède maintenant les éléments nécessaires pour faire face à la concurrente la plus proche, l’Audi A3/S3. Ironiquement, la berline de Classe A vient se charger de rivaliser avec la A3 d’entrée de gamme à roues motrices avant, alors que la CLA tente de séduire l’acheteur qui en désire un peu plus.

Reste à voir si Mercedes-Benz osera venir se frotter à l’Audi RS3 avec une CLA qui, imagine-t-on, pourrait libérer plus de 400 chevaux!

Hennessey pousse la Corvette ZR1 à plus de 1 000 chevaux

Avez-vous bien encerclé le 18 juillet sur votre calendrier? C’est à cette date que la toute nouvelle Chevrolet Corvette 2020 sera officiellement dévoilée et nous sommes extrêmement impatients de la voir, tout comme de découvrir le genre de puissance et de performance que les ingénieurs nous réservent avec la nouvelle configuration à moteur central.

Entre-temps, vous serez certainement intéressés de savoir ce que le préparateur américain Hennessey vient de faire avec la Chevrolet ZR1 2019 sortante. Non satisfaits du V8 LT5 suralimenté de 6,2 litres qui développe 755 chevaux, ses spécialistes ont concocté trois ensembles de moteur différents qui vont assurément couper le souffle des riches clients désireux d’en faire la commande…

Commençons avec l’ensemble HPE850 « de base », qui ajoute notamment un système d’admission d’air à grand débit, de nouvelles tubulures et un convertisseur catalytique de plus grande capacité pour produire 850 chevaux et 715 livres-pied de couple au niveau du vilebrequin. Contrairement à la Dodge Challenger SRT Demon qui affichait une puissance similaire, cette Corvette ZR1 modifiée ne requiert pas du carburant de course, mais seulement de l’essence super à indice d’octane de 93.

Même chose avec l’ensemble HPE1000, qui comprend également un arbre à cames HPE conçu sur mesure, des culasses et des soupapes améliorées de même qu’une programmation plus poussée pour le système de gestion du moteur. Le résultat est une puissance de 1 000 chevaux et un couple de 966 livres-pied, selon Hennessey.

Mais pourquoi s’arrêter là? L’ensemble HPE1200 catapulte la Corvette ZR1 vers les extrêmes en modifiant le compresseur, le système d’accélérateur, les poulies et d’autres composants. Ceci permet à la voiture de générer jusqu’à 1 200 chevaux et 1 066 livres-pied de couple à l’aide de carburant de course (1 100 chevaux avec de l’essence super à indice d’octane de 93).

Dans les trois cas, Hennessey a effectué des tests dynamométriques et en dehors de l’atelier, mais n’a pas précisé les temps d’accélération de 0 à 100 km/h ni au quart de mille. Le prix des ensembles en dollars américains demeure lui aussi inconnu.

Rappelons que la Chevrolet Corvette ZR1 2019 se vend à partir de 138 595 $ au Canada avant les frais de transport et de préparation.

Lincoln MKC 2019 : une dernière prestation

Le MKC est sur le point de nous quitter. Le Lincoln Corsair 2020, son remplaçant dans la gamme de la marque, a été dévoilé au Salon de l’auto de New York cette année. Attendez, le MKC n’a pas reçu une mise à jour pour le millésime 2019?

Oui, en effet, ce qui est illogique financièrement pour un constructeur. Oh, les changements entre 2018 et 2019 étaient très timides, mais sachant que le Corsair était en route, pourquoi Lincoln a investi temps et argent pour redessiner la tronche du MKC pour une année-modèle?

Peu importe la raison, le Lincoln MKC 2019 sera la dernière édition du VUS compact lancé en 2014. Destiné à attirer une clientèle plus jeune, il s’est constamment classé deuxième au chapitre des ventes de la marque au Canada, tout juste derrière le MKX intermédiaire – qui vient d’être rebaptisé « Lincoln Nautilus ».

Le MKC n’est pas un mauvais véhicule du tout, mais en le comparant avec des rivaux tels que l’Acura RDX, l’Audi Q5, le BMW X3, l’Infiniti QX50, le Mercedes-Benz GLC et le Volvo XC60, pour n’en nommer que quelques-uns, les arguments de vente s’estompent.

Sous le capot, le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres fait le travail avec 245 chevaux ainsi qu’un couple de 275 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à six rapports et à un rouage intégral de série.

Notre version à l’essai, le MKC Reserve, était plutôt équipée d’un moteur de 2,3 litres générant 285 chevaux et un couple de 305 livres-pied. La puissance supplémentaire rend le MKC assez rapide, et la consommation d’essence est à peine plus élevée. La cote de consommation mixte ville/route de celui-ci est de 11,5 L/100 km, et nous avons obtenu une moyenne de 10,9 L/100 km durant notre essai. Cependant, tous ses rivaux à motorisation à quatre cylindres sont moins énergivores.

Chaque MKC inclut une suspension adaptative avec trois réglages. Par défaut, le mode Normal propose le meilleur équilibre, alors que le mode Sport raffermit le tout pour une conduite un peu plus dynamique. Le mode Comfort rend la suspension du MKC spongieuse, sans être trop rebondissante, parfait pour absorber les innombrables imperfections de la route que l’on rencontre quotidiennement. Bref, on a affaire ici à l’un des roulements les plus feutrés du segment, si jamais ça fait partie de nos critères d’achat.

La qualité des matériaux et l’assemblage dans l’habitacle du Lincoln MKC 2019 ne sont peut-être pas à la hauteur de ceux d’un Audi Q5, mais le tout est de bon goût et bien exécuté. La sellerie en cuir est riche, les boiseries sont convaincantes, les commandes sont solides et une sélection complète de boutons est bien placée au bas de la planche centrale. Le système multimédia SYNC 3 comprend une interface à écran tactile facile d’utilisation, un puissant système de reconnaissance vocale et beaucoup d’applications disponibles. Il peut aussi intégrer Apple CarPlay et Android Auto.

À 1 100 $, la chaîne audio ambiophonique THX II à 14 haut-parleurs en vaut la peine pour les mélomanes. On aime le fait qu’elle soit disponible dans les deux déclinaisons du VUS, pas seulement dans la plus chère. Sa sonorité est aussi belle que celle des systèmes haut de gamme des véhicules de luxe allemands, et qui coûtent plusieurs milliers de dollars.

On a droit à d’autres caractéristiques agréables dans le Lincoln MKC 2019, comme un toit ouvrant panoramique, des sièges avant chauffants et ventilés, des sièges arrière chauffants, un volant chauffant, un dégivreur d’essuie-glaces, une assistance active au stationnement, un éclairage d’ambiance, un hayon à commande électrique et les habituels bidules de sécurité avancés. Les propriétaires peuvent aussi connecter leur MKC à leur téléphone via une appli afin de démarrer, verrouiller ou déverrouiller les portes et vérifier le niveau d’essence dans le réservoir. En revanche, la concurrence en offre autant.

Côté polyvalence, le Lincoln MKC se situe légèrement sous la moyenne du segment en ce qui a trait à l’espace de chargement, que les dossiers de sièges arrière soient relevés ou rabattus. Au moins, l’ouverture est large puisque le hayon couvre toute la partie arrière du véhicule, comme celui de l’Audi Q5. Lorsqu’équipé convenablement, le Lincoln MKC dispose d’une capacité de remorquage atteignant 1 361 kilogrammes ou 3 000 livres, également dans la moyenne du segment. Le dégagement pour les jambes à l’arrière n’est pas très généreux.

Le prix de base du Lincoln MKC Select 2019 est de 44 150 $ avant les frais de transport et de préparation. Notre version Reserve à l’essai avec le moteur de 2,3 litres et une foule d’options fait sonner la caisse enregistreuse à 55 270 $, ou environ le même prix qu’un Q5 ou d’un GLC bien équipé. C’est un problème, car la perception d’une marque est très importante pour bien des acheteurs de véhicules de luxe, et l’on doute que de choisir Lincoln au lieu d’Audi ou Mercedes-Benz impressionnera les voisins.

Le Lincoln Corsair 2020, qui repose sur une toute nouvelle plate-forme et qui est fort joli, semble plus prometteur qu’un véhicule sur le point d’être retiré du marché. Toutefois, la marque Lincoln elle-même a encore beaucoup de travail à faire afin de concurrencer les constructeurs allemands au chapitre du prix et du prestige.

Audi Q5 2019 : cinq choses à savoir

Modèle le plus populaire chez Audi au Canada, le VUS compact Q5 continue année après année de charmer les acheteurs de véhicules de luxe. Deuxième au chapitre des ventes dans sa catégorie après le premier quart de 2019, tout juste derrière le Mercedes-Benz GLC, le Q5 devance toutefois le BMW X3, le Cadillac XT5, le Lexus NX et l’Acura RDX, entre autres.

Redessiné pour l’année-modèle 2018, il est reconduit en 2019 sans changements majeurs. Voici cinq choses à savoir sur l’Audi Q5 2019 qui s’est emparé du titre de Meilleur achat du Guide de l’auto dans le segment des VUS compacts de luxe.

Rapide ou très rapide
Le Q5 est équipé d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 248 chevaux, bon pour accélérer de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes. Il est jumelé à une boîte automatisée à sept rapports avec double embrayage et à un rouage intégral. Cependant, le SQ5 plus performant dispose d’un V6 turbo de 3,0 litres générant 349 chevaux et d’une boîte automatique à huit rapports, lui permettant de boucler le 0-100 km/h en 5,3 secondes.

Rouage intégral réactif ou à prise constante
Le Q5 dispose d’une transmission intégrale de type réactif portant le nom quattro ultra. Elle alimente les roues avant en conduite normale et, en 220 millisecondes, achemine jusqu’à 50% de la puissance du moteur vers les roues arrière lors d’une perte d’adhérence. En découplant le train arrière, on parvient à réduire la consommation d’essence. Dans le cas du SQ5, on fait toujours appel au système quattro à prise constante, avec une répartition avant/arrière de 40/60% en conduite normale.

Une suspension pneumatique en option
De série, l’Audi Q5 2019 mise sur les modes de conduite Auto, Comfort, Dynamic, Offroad et Individual, ce dernier permettant d’optimiser les paramètres de l’alimentation, de la boîte de vitesses et de la direction selon nos goûts. En option dans la déclinaison Technik, la suspension à amortissement variable modifie la fermeté en temps réel afin de bonifier à la fois le confort et le comportement routier. Enfin, la suspension pneumatique – également en option dans la version Technik – peut soulever ou abaisser la caisse du Q5, que ce soit pour rehausser la dynamique du véhicule ou pour une garde au sol lors des escapades hors route.

Un grand choix de matériaux et de couleurs
Le Q5, disponible à partir de 45 300 $ avant les frais de transport et de préparation, propose six agencements de couleurs pour l’habitacle, y compris ceux des ensembles S line Sport et S line Black. Trois types de boiseries, des accents en aluminium brossé ou des garnitures noir piano sont également disponibles. Quant au SQ5 se détaillant à partir de 62 700 $, il offre quatre agencements d’habillage de son habitacle.

Caractéristiques de luxe
L’Audi Q5 2019 est disponible avec un grand choix de caractéristiques en option, incluantl’affichage numérique Audi virtual cockpit, un affichage tête haute, un système de caméras à 360 degrés, une chaîne ambiophonique Bang & Olufsen, des sièges arrière chauffants et des sièges avant ventilés.

Tesla dit enquêter sur «l’autocombustion» d’une voiture en Chine

SHANGHAI | Le constructeur américain Tesla a affirmé lundi avoir dépêché une équipe à Shanghai, après la diffusion virale sur internet en Chine d'une vidéo semblant montrer l'explosion d'une de ses voitures électriques.

Issue d'une caméra de surveillance, la vidéo a été publiée dimanche sur le populaire réseau social Weibo, accompagnée du mot-clic #AutocombustionTesla. Elle a déjà cumulé plus de 22 millions de vues.

On y voit de la fumée blanche s'échapper du dessous d'une Tesla Model S garée dans un stationnement intérieur, avant qu'une forte explosion ne provoque l'incendie du véhicule. La voiture en flammes continue ensuite de brûler.

«Nous sommes en train de contacter activement les services concernés et d'offrir notre collaboration afin de comprendre ce qui s'est passé. Selon les informations récoltées jusqu'à présent, il n'y a aucun mort ou blessé», a réagi Tesla sur son compte officiel Weibo.

Selon d'autres vidéos publiées sur le réseau social, l'incendie a également détruit une Audi garée à côté du véhicule incriminé.

Tesla construit actuellement à Shanghai sa première usine basée hors des États-Unis. Elle vise à mieux s'implanter sur le marché automobile chinois, le premier du monde, et à s'affranchir des tensions commerciales récurrentes entre Pékin et Washington.

Ford Bronco : l’histoire d’un cheval indompté

Bien que le Ford Bronco ait été lancé en août 1965 en tant que modèle 1966, son histoire débute 20 ans plus tôt, avec la fin de la Seconde Guerre mondiale. En septembre 1945, la marque Willys, qui fabrique le fameux Jeep, se retrouve avec une usine prête à fermer ses portes, le sympathique petit 4x4 militaire n’ayant plus sa raison d’être. Quelqu’un chez Willys a alors une idée de génie, faire du Jeep un véhicule civil. C’est un succès.

Willys vient de créer un marché, celui des véhicules récréatifs. En 1961, voyant que l’intérêt du public pour le rustre Jeep ne se dément pas, International Harvester, une marque se spécialisant dans les véhicules agricoles et utilitaires, présente un 4x4 récréatif, le Scout. C’est un succès.

Ford s’immisce dans la brèche
Ford, le cœur sur la main, se dit alors que puisque la société veut des 4x4 récréatifs, elle lui en proposera un elle aussi. Bienvenue au Bronco 1966, un véhicule aux lignes attachantes. C’est un succès.

Dès ses débuts, le Bronco, un mot qui, en Amérique du Nord, réfère à un cheval indompté, est décliné en trois configurations : familiale deux portes (Wagon), camionnette (Sports Utility) et décapotable (Roadster). Malgré cette diversité, l’économie a présidé aux choix des responsables du développement du petit 4x4. Les vitres sont parfaitement plates et les pare-chocs sont d’une étonnante simplicité tandis que les portes gauche et droite de la camionnette et du modèle décapotable sont interchangeables. Dresser la liste de l’équipement de série est une activité qui se fait assez rapid… oh, c’est déjà fini! Par contre, la liste des options est interminable.

Pas gros, mais marteau
Côté mécanique, c’est aussi fort chiche. Lors de son lancement, le Bronco héberge un six cylindres en ligne de 170 pouces cubes développant 105 chevaux (85 chevaux DIN) à 4 400 tr/min et un couple net de 146 livres-pied à 2 400 tr/min. Après quelques mois, un V8 de 289 pouces cubes de 200 chevaux est offert en option. Peu importe le moteur, la boîte de vitesses est une manuelle à trois rapports. Entre cette boîte et les quatre roues motrices, on remarque un boîtier de transfert à deux rapports, dont une gamme basse. Le Bronco, à l’instar du Jeep CJ-5 et de l’International Scout, est rudimentaire, mais il passe littéralement partout.

Dès la première année de production, Ford écoule pas moins de 23 776 unités. Le roadster sera proposé jusqu’en 1969. Le pick-up, lui, le sera jusqu’en 1972. Cette première génération du Bronco demeure au catalogue jusqu’en 1977, gagnant ici et là quelques chevaux ou éléments de confort, ce dernier mot étant largement exagéré.

Vers la deuxième génération
Vers la fin des années 70, la société change et devient plus douillette. En 1978 sort un nouveau Bronco plus gros, plus lourd, plus luxueux, plus confortable et plus cher et toujours capable d’affronter les sentiers. Ce Bronco, qui ne durera que deux ans, est présenté en une seule version, deux portes et, comme avant, la partie supérieure de la boîte peut être enlevée, ce qui en fait un utilitaire semi-décapotable, la partie du toit au-dessus des passagers demeurant en place. Les éternels concurrents que sont les Chevrolet Blazer/GMC Jimmy et Dodge Ramcharger, eux, peuvent être transformés en décapotables intégrales. Cette seconde mouture du Bronco est dotée, de base, d’un V8 de 351 pouces cubes ou, en option d’un V8 de 400 pouces cubes.

Déjà, une troisième génération
Dès 1980 apparaît un autre Bronco, dérivé du F-150, dont il partage la partie avant. Cette fois, la mécanique et la plate-forme sont résolument modernes, comme le prouve la suspension avant désormais indépendante. D’office, on retrouve un six cylindres en ligne de 300 pouces cubes, livré uniquement avec une boîte manuelle à quatre rapports. Un V8 de 302 pouces cubes est également offert, de même qu’un 351 Cleveland, remplacé en 1982 par un 351 Windsor.

Un mini Bronco, le Bronco II
Durant les années 80, le marché du véhicule récréatif (on ne parle pas encore de VUS) change et le public commence à désirer quelque chose d’un peu plus petit, donc plus maniable. Introduit en 1983 en tant que modèle 1984, le Bronco II est basé sur la camionnette intermédiaire Ranger et vient jouer dans les plates-bandes des Chevrolet Blazer/GMC Jimmy et Jeep Cherokee. Le Bronco II vivra de 1984 à 1990. En 1991, Ford lance un VUS, l’Explorer, reléguant le mini-Bronco aux oubliettes.

La quatrième vie du Bronco
1987. Le F-150 est entièrement remanié… le Bronco aussi. Sa carrosserie plus aérodynamique incarne le modernisme, à l’image de ses trois moteurs, qui d’ici quelques années, recevront tous l’injection électronique. Il y a un six cylindres en ligne de 2,9 litres, un V8 5,0 litres et un autre V8 de 5,8 litres.

Selon le moteur, l’acheteur peut considérer une manuelle à quatre ou à cinq rapports provenant de chez Mazda ou une automatique à quatre rapports. Pour la première fois, le rouage 4x4 est activé par un bouton plutôt que par un levier. Les temps changent!

L’ultime génération
Comme tous les Bronco précédents, celui qui apparaît en 1992 conserve ses allures carrées, ses deux portes et son toit amovible. Cependant, dès 1993, le troisième feu de freinage arrière devient obligatoire sur les camionnettes, véhicules utilitaires et fourgonnettes. Comme il se trouve sur la partie supérieure de la section amovible, il devient illégal d’enlever ladite section. De toute façon, l’opération était tellement fastidieuse que pratiquement personne ne s’aventurait dans cette périlleuse voie!

Le châssis est encore celui du F-150. Le six cylindres en ligne poursuit sa carrière jusqu’en 1993. Durant cette lignée, les V8 de 302 et 351 sont améliorés dans le but de répondre aux normes antipollution toujours plus sévères. Les freins antiblocage deviennent standards en 1993.

Les années 90 marquent la fin des véhicules récréatifs au profit des utilitaires sport. Bien que le Bronco se soit infiniment raffiné depuis ses débuts en 1966, il demeure trop rustre pour la clientèle qui demande de plus en plus de luxe, souvent au détriment des capacités hors route. Le dernier Bronco quitte la chaîne de montage de l’usine de Wayne, au Michigan, le 12 juin 1996. Il est aussitôt remplacé par un grand VUS qui répond mieux aux nouveaux besoins des Américains, l’Expedition.

Du Bronco Concept au Bronco 2020
Malgré tout, le nom Bronco a toujours conservé sa place dans le cœur des amateurs. En 2004, au Salon de Detroit, Ford présente un Bronco Concept, basé sur celui de la première génération et construit sur une plate-forme d’Escape. Puis… plus rien.

Le Bronco sera enfin de retour dès l’année-modèle 2020. Souhaitons qu’il ait la robustesse, les capacités hors route et l’originalité du premier… mais pas son inconfort!

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Porsche 911

Si vous êtes à la recherche d’une bagnole ultrapuissante qui vous procurera des frissons chaque fois que vous en prendrez le volant, un bolide rutilant qui fera tourner les têtes à coup sûr, vous n’avez probablement pas besoin des conseils de l’équipe du Guide de l’auto pour ce type d’achat purement émotionnel. On va vous les donner quand même avec nos Meilleurs achats de l’année!

Dans la catégorie des autos exotiques, où le prix n’est absolument pas un critère d’achat principal, notre choix préféré demeure la Porsche 911. Cette voiture de grand tourisme ne cesse de nous charmer avec son comportement routier sublime, ses motorisations puissantes et son design intemporel. L’édition 2020 est en route chez les concessionnaires, mais cela ne signifie pas que la 911 2019 est dépassée pour autant.

La Porsche 911, c’est plus de 25 variantes toutes plus puissantes les unes que les autres. De la Carrera « de base » à 370 chevaux à la monstrueuse 911 GT2 RS de 700 étalons, en passant par les 911 Turbo, Turbo S et GT3, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. De plus, elle est disponible en coupé, en cabriolet et en version Targa avec un toit rigide rétractable. La Porsche 911 se détaille de 104 000 $ à 334 000 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place, on retrouve la Ferrari 488 sous toutes ses formes. Si les 488 GTB et 488 Spider misent sur un V8 turbocompressé de 3,9 litres produisant 661 chevaux, la 488 Pista porte la cavalerie à 710 étalons, une conduite débridée et une sonorité tout à fait spectaculaire. Préparez un chèque d’au moins 350 000 $ pour obtenir un de ces pur-sang italiens.

Les modèles de la série Sports Series de McLaren prennent le troisième rang avec une dynamique de conduite enivrante, un rugissement de moteur à provoquer des palpitations et une carrosserie à faire saliver. Et ce, peu importe la version, que ce soit les 570 S et 570GT à 562 chevaux ou la 600LT à 592 chevaux. Une d’elles peut être à vous pour une somme d’au moins 250 000 $.