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Chrysler 300 2019 : cinq choses à savoir

Véritable légende sur quatre roues chez Chrysler, la 300 continue sa carrière sans changements majeurs pour l’année-modèle 2019, si ce n’est de nouvelles couleurs de carrosserie et des jantes remodelées.

La berline américaine conserve une allure et un comportement routier tout ce qu’il y a de plus traditionnel, au grand plaisir de sa fidèle clientèle.

Voici cinq choses à savoir au sujet de la Chrysler 300 2019.

Plusieurs personnalités
Offerte en quatre versions distinctes (Touring, S, Limited et C), la Chrysler 300 peut être présentée sous plusieurs formes.

Alors que la variante Touring met l’accent sur le confort et la douceur de roulement, la 300S se veut nettement plus sportive. On y retrouve des jantes de 20 pouces, une suspension raffermie et un mode Sport avec palettes de changement de vitesses au volant.

La Chrysler 300 2019 est vendue à un prix de départ de 41 795 $ avant les frais de transport et de préparation.

Le V8 toujours au menu
Si la majorité des Chrysler 300 abritent un moteur V6, il est encore possible de commander une version animée par un gros V8 HEMI de 5,7 litres.

Livrable avec la 300 S et la 300 C, le V8 développe une puissance de 363 chevaux et un couple de 394 livres-pied. Les modèles équipés du V6 doivent plutôt se « contenter » d’une écurie de 300 chevaux et d’un couple de 264 livres-pied.

Peu importe la motorisation, la Chrysler 300 2019 est munie d’une boîte automatique à huit rapports.

Le rouage intégral offert en option
Comme c’est le cas avec la Dodge Charger avec laquelle elle partage sa plate-forme, la Chrysler 300 est livrable avec une configuration à quatre roues motrices en option.

Cela dit, seules les variantes hébergeant le V6 y ont droit. Les Chrysler 300 à moteur V8 sont pour leur part toutes livrées avec un rouage à roues motrices arrière.

Un habitacle qui respire le luxe
On l’a dit plus haut, la Chrysler 300 est une berline américaine tout ce qu’il y a de plus traditionnel. À l’intérieur, le confort et le prestige sont de mise.

La 300 n’est toutefois pas exempte de modernité, comme en témoigne son système d’infodivertissement Uconnect hébergé dans un écran tactile de 8,4 pouces. Facile à utiliser, le système est également compatible avec Android Auto et Apple CarPlay.

Un modèle vieillissant
Depuis son retour sur le marché automobile en 2004, la Chrysler 300 n’a que très peu évolué. Certes, on nous a présenté une nouvelle génération du modèle en 2011 puis une légère modernisation en 2015, mais la 300 utilise grosso modo la même plate-forme depuis une quinzaine d’années.

Cela n’en fait certainement pas un mauvais véhicule pour autant, mais Chrysler devra un jour ou l’autre proposer une génération plus moderne si elle veut assurer la pérennité de ce modèle.

En attendant, la Chrysler 300 compte sur les gens qui apprécient justement son comportement routier digne de la belle époque des berlines américaines.

Le Lexus NX sera fabriqué au Canada dès 2022

Toyota vient de faire une annonce importante qui réjouira l’industrie automobile canadienne : à compter de 2022, ses usines de Cambridge, en Ontario, assembleront les multisegments compacts de luxe Lexus NX et NX hybride destinés à l’ensemble du marché nord-américain.

Ils rejoindront leurs grands frères sur la ligne de montage, soit les RX et RX hybride. Depuis 2003, la production canadienne de ces derniers dépasse les 1,3 million d’unités.

« L’annonce d'aujourd’hui démontre l’énorme confiance que place Toyota dans les membres de l’équipe de TMMC, a déclaré Fred Volf, président de Toyota Motor Manufacturing Canada. C'est un honneur de produire un modèle Lexus, et maintenant, on nous confie la production de deux modèles. »

Représentant le tiers des ventes de Lexus au Canada, le NX est de loin le deuxième modèle le plus populaire de la gamme, tout juste derrière le RX. Sa version à essence, offerte à partir de 44 050 $ avant les frais de transport et de préparation, renferme un moteur turbocompressé de 2,0 litres qui génère 235 chevaux et peut tirer jusqu'à 907 kg (2 000 lb).

De son côté, le NX hybride (51 250 $) développe 194 chevaux et s’avère moins coûteux à la pompe avec une moyenne de 7,5 L/100 km. Le rouage intégral et le système de sécurité Lexus+ sont inclus de série.

La production des Lexus NX au Canada est possible grâce aux investissements de 2018 totalisant 1,4 milliard $ qui visaient à convertir les usines Nord et Ouest à la plateforme de la nouvelle architecture globale de Toyota, dans le but d’améliorer la flexibilité, la productivité et la qualité des produits.

C’est d’ailleurs ce qui a permis à Toyota de réorienter sa production, en particulier vers les Toyota RAV4 et RAV4 hybride, afin de répondre à la demande grandissante des consommateurs nord-américains pour les VUS compacts.

Il y a 15 ans, Oldsmobile passait à la trappe

Le 29 avril 2004, General Motors produisait son ultime voiture sous la bannière Oldsmobile. C’était il y a exactement 15 ans.

Il s’agissait d’une Alero berline. Celle-ci a été directement transférée au musée R.E. Olds Transportation à Lansing (Michigan) à sa sortie de l’usine située dans la même ville.

Comme l’ensemble des 500 dernières Alero, elle était peinte de couleur rouge cerise et portait un écusson commémoratif.

106 ans après sa fondation, la marque américaine s’est éteinte. Le tout avait été annoncé dès 2000 après quelques décennies peu prospères.

Considéré comme le plus vieux constructeur automobile américain, Oldsmobile a assemblé pas moins de 35 millions de véhicules au cours de son existence.

Parmi lss voitures les plus marquantes, on ne peut passer sous silence son premier modèle, la Curved Dash. Cette dernière avait été baptisée ainsi en raison de sa partie avant arrondie.

On peut aussi penser à la Cutlass qui a été produite de 1961 à 1999. En plus d’être une berline bien connue, elle a entre autres été déclinée en familiale, coupé et décapotable.

Mitsubishi ouverte au retour d’une camionnette en Amérique du Nord

Pendant que les camionnettes pleine grandeur continuent de dominer les ventes de véhicules au Canada et aux États-Unis, le segment des intermédiaires vit présentement une sorte de renaissance avec de nouveaux modèles comme le Ford Ranger et le Jeep Gladiator.

Du côté des marques étrangères, le Toyota Tacoma se vend toujours très bien, le Honda Ridgeline de deuxième génération est acclamé par plusieurs, Nissan redessinera enfin le Frontier (pour 2021) et Volkswagen nous a présenté son concept Tarok au Salon de l’auto de New York 2019. N’oublions pas Hyundai, dont la version de série du Santa Cruz se fait toujours attendre.

Mitsubishi semble maintenant être ouverte à l’idée de ramener une camionnette.

Les dirigeants de la compagnie ont fait savoir à des concessionnaires américains qu’ils ont bien entendu leurs demandes répétées pour une nouvelle camionnette. Par surcroît, dans une entrevue à WardsAuto, le chef des opérations de Mitsubishi en Amérique du Nord, Mark Chaffin, a déclaré : « Nous aimerions avoir une camionnette, mais il en faudrait une qui convienne parfaitement à Mitsubishi et à notre clientèle, quelque chose de vraiment concurrentiel dans le marché. »

Ailleurs sur la planète, Mitsubishi vend le L200/Triton, une petite camionnette offrant un choix de trois moteurs à quatre cylindres. Nous l’avons d’ailleurs inclus dans notre liste des 10 camionnettes qu’on aimerait (peut-être) avoir au Canada.

Alors que le défunt Mitsubishi Raider était un Dodge Dakota déguisé, une future camionnette de Mitsubishi en Amérique du Nord serait basée sur la plateforme qui servira à son modèle mondial de nouvelle génération ainsi qu’aux camionnettes vendues par Renault et Nissan, dont le Frontier en question. Toutefois, sa venue chez nous ne surviendrait probablement pas avant le milieu de la prochaine décennie.

Nous restons bien sûr à l’affût de toute annonce officielle de Mitsubishi.

Honda et son système multimédia visés par un recours collectif

Un recours collectif a été initié en Californie le 22 mars dernier à l’endroit de Honda, qui aurait sciemment vendu des véhicules équipés d’un système multimédia défectueux et refusé de corriger le problème.

Les modèles concernés sont la fourgonnette Odyssey 2018 à 2019 ainsi que le VUS intermédiaire Pilot 2019.

De nombreux propriétaires ont rapporté des pannes et des gels d’écran fréquents qui les empêchent d’utiliser des fonctions comme le GPS, le système audio et la caméra de recul.

Les plaignants cités dans le recours prétendent que Honda a non seulement échoué dans sa tentative de corriger le problème, mais aussi remplacé les pièces défectueuses par d’autres qui l’étaient tout autant, entraînant du même coup un cercle vicieux de mauvais fonctionnement et de remplacement.

Selon Steve Berman, de la firme d’avocats Hagens Berman Sobol Shapiro qui représente les propriétaires américains affectés, le nombre de véhicules Honda vendus au cours de la période visée avec un système multimédia défectueux est estimé à au moins 150 000.

Voici d’ailleurs une vidéo publiée par la firme qui montre un exemple du problème :

Bien qu’aucun montant n’ait été spécifié, le recours collectif contre Honda exige un remboursement aux clients qui ont acheté ou loué une Odyssey ou un Pilot des années-modèles concernées.

Honda n’a pas commenté officiellement l’affaire, mais a reconnu dans un document émis plus tôt ce mois-ci l’existence d’un problème de logiciel dans l’Odyssey. Le constructeur dit s’affairer présentement à trouver une solution qui pourra être appliquée par le biais d’une mise à jour informatique.

Il est bon de préciser que la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) aux États-Unis n’a ouvert aucune enquête à ce jour concernant un défaut du système multimédia de Honda.

Et comme pour le recours collectif qui vise General Motors et sa boîte automatique à huit rapports, il faudra attendre de voir si des propriétaires d’Odyssey, de Pilot ou d’autres modèles Honda au Canada sont affectés et décident d’entreprendre des démarches judiciaires contre le fabricant.

Fini les voitures Mercedes-AMG à propulsion?

Mercedes-Benz, qui a récemment annoncé que toutes les voitures AMG auront une version hybride rechargeable dans le futur, serait en train d’envisager un autre changement majeur pour sa division de performance : faut-il abandonner les systèmes à propulsion?

« Nos clients nous ont donné la réponse et la plupart veulent quatre roues motrices, a déclaré le patron d’AMG, Tobias Moers, dans une entrevue accordée au magazine britannique Autocar. À l’époque où nous offrions une Classe E AMG en versions à propulsion et à rouage intégral, plus de 90% choisissaient cette dernière. »

Retenir uniquement des systèmes à rouage intégral semble tout à fait logique pour des véhicules à usage plus quotidien, mais qu’en est-il des voitures sport? Est-ce que la formidable Mercedes-AMG GT et la SL de nouvelle génération (qui emploiera la même plateforme) subiront un tel sort elles aussi?

« Quand les clients me parlent de la GT, ils me questionnent tout de suite sur la transmission intégrale, ajoute Moers. Par rapport à la concurrence, c’est le désavantage d’AMG sur le plan pratique. Les gens à Munich, par exemple, veulent toujours avoir quatre roues motrices. Je crois que c’est pour la sécurité et la stabilité. »

Ceci étant dit, il faut s’attendre à ce que le système 4MATIC du constructeur allemand soit adapté aux besoins et à la personnalité de chaque modèle AMG au sein de la gamme. Ainsi, certains pourraient miser sur un système semblable à celui de l’actuelle E 63, une voiture propulsée par ses quatre roues en temps normal, mais qui peut aussi transférer 100% du couple à l’essieu arrière selon les conditions de conduite et les actions du pilote.

Par ailleurs, d’autres modèles AMG profiteront d’un groupe motopropulseur hybride comprenant un moteur électrique à l’arrière afin d’optimiser la performance et l’économie de carburant.

Enfin, Moers n’a pas nié la possibilité que la future Mercedes-AMG C 63 remplace son V8 biturbo par un moteur plus petit à six cylindres dans le but de respecter les normes d’émissions plus strictes à l’échelle mondiale.

Une vieille Mazda vendue près de 100 000 $

Une Mazda RX-7 1994 s’est vendue 70 000 $ US. Convertie en dollars canadiens, cette somme représente plus de 94 000 $.

Si le montant est aussi élevé, c’est tout simplement parce que 25 ans après sa sortie du concessionnaire, elle est encore neuve. Il est important de noter que cette RX-7 FD fait partie de la génération la plus recherchée de ce coupé sport japonais.

À cet effet, les photos parlent d’elles-mêmes et démontrent à quel point elle a été préservée avec attention. Il en est de même pour son odomètre qui n’affiche que 4600 milles, soit à peine plus de 7400 kilomètres.

Sous son capot avant loge encore son bloc d’origine. Il s’agit d’un moteur rotatif turbocompressé 13B-REW de 1,3 L qui est jumelé à une boîte manuelle à cinq rapports. Elle est aussi dotée d’un différentiel à glissement limité. La puissance et le couple se chiffrent respectivement à 255 chevaux-vapeur et 217 livres-pied.

Ses jantes de 16 pouces d’origine sont montées sur des pneus Goodyear qui sont probablement ceux installés à l’usine à l’époque.

Étant donné qu’il s’agit d’une version Touring, elle est équipée d’un système de son Bose, d’un toit ouvrant, de phares antibrouillard et d’un essuie-glace arrière.

Sa peinture bleue Montego s’agence à merveille avec son habitacle en cuir beige.

Sur le site Bring a Trailer sur lequel elle a été vendue, il s’agit d’un record. En effet, auparavant, l’exemplaire le plus cher s’était vendu 49 000 $ US (66 000 $ CAN). Le 13 juillet dernier. Il s’agissait d’un exemplaire bien conservé qui n’avait parcouru que 9000 milles, soit 14 500 kilomètres.

Le Guide de l’auto s’en va conduire le Kia Telluride

Cette semaine, l’équipe du Guide de l’auto prendra le volant du Kia Telluride 2020, le nouveau VUS à trois rangées de sièges du constructeur coréen.

Partageant son architecture avec le nouveau Hyundai Palisade, le Telluride est le plus gros véhicule jamais commercialisé par Kia au pays. Construit aux États-Unis, le Telluride est d’ailleurs pensé pour les automobilistes nord-américains. Il entre en concurrence directe avec des modèles comme le Honda Pilot, le Volkswagen Atlas et le Nissan Pathfinder.

Sous son capot se cache un moteur V6 de 3,8 litres développant une puissance de 291 chevaux et un couple de 262 livres-pied. Jumelée à une boîte automatique à huit rapports, cette mécanique permet au Telluride de remorquer des charges allant jusqu’à 2 268 kilogrammes (5 000 livres).

Affichant une consommation d’essence de 12,5 L/100 km en ville et de 9,6 L/100 km sur route, le Telluride promet un habitacle de rêve pour les grandes familles avec sa configuration à huit passagers et son volume total de plus de 5 000 litres à l’intérieur.

Équipé d’une suspension indépendante aux quatre roues, le Telluride promet aussi sa dose de confort et de luxe avec des accessoires comme des sièges en cuir Nappa et un écran tactile optionnel de 10,25 pouces.

Offert à partir de 46 995 $, le Kia Telluride 2020 est déjà disponible chez les concessionnaires du Québec. Il est offert en versions EX, SX et SX Limité.

Les ventes de voitures électriques au ralenti au Québec

Les ventes de voitures électriques ont tourné au ralenti au Québec au cours des trois premiers mois de l’année 2019, alors que seulement 2692 voitures électriques ont trouvé preneurs durant cette période.
Le 31 mars dernier, 42 088 véhicules électriques (hybrides et rechargeables) roulaient sur les routes du Québec, selon les données fournies par la Société de l’assurance automobile du Québec, soit 2692 de plus que le 31 décembre 2018 (39 396).

L’an dernier, il s’est vendu tout près de 20 000 véhicules électriques en sol québécois (environ 1700 unités en moyenne par mois).

Bientôt une amélioration?
Le fédéral a annoncé récemment un rabais de 5000 $ à l’achat d’une voiture électrique, en vigueur dès le 1er mai.

Combiné avec le rabais du provincial (8000 $), un acheteur pourra toucher 13 000 $ en rabais lors de l’achat d’un véhicule neuf électrique.

«Avec l’annonce du rabais de 5000 $ offert en mai par le fédéral la semaine dernière, l’intérêt revient», a indiqué dimanche le copropriétaire des trois concessions Kia dans la région de Québec, Serge Beaudoin.

Selon ce dernier, on devrait assister à une augmentation du nombre de propriétaires de voitures électriques au Québec au cours des prochains mois.

Beaucoup de voitures disponibles
À la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec, on croit que les acheteurs de véhicules électriques ont mis le pied sur le frein volontairement, afin de pouvoir jouir du rabais fédéral disponible en mai prochain.

«Ça va recommencer à se vendre en mai. Mais il faut être conscient que l’auto électrique ne peut répondre aux besoins de tous les automobilistes», rappelle le président de la Corporation, Robert Poëti.

Actuellement, de nombreux concessionnaires québécois se retrouvent avec des inventaires de voitures invendues. De nombreux concessionnaires ontariens ont transféré leurs voitures au Québec.

Par exemple, un concessionnaire de Gatineau détient 50 voitures électriques invendues, a dit dimanche M. Poëti.

Quant à l’objectif du gouvernement Legault d’atteindre les 100 000 véhicules électriques à la fin de 2020, M. Poëti le croit possible, tout en le qualifiant toutefois de très «ambitieux».

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Ford Mustang

Chaque année, le Guide de l’auto publie ses Meilleurs achats dans une foule de catégories de véhicules, dont celle des voitures sport qui intéresse grandement les consommateurs le printemps venu. Voici les choix de l’équipe de journalistes cette année.

Meilleur achat 2019 dans le créneau des autos sport, la Ford Mustang est disponible en configurations coupé et décapotable, et propose trois puissantes motorisations.

Le quatre cylindres turbo de 2,3 litres développe 310 chevaux, réalise de vives accélérations et a une consommation mixte ville/route de 9,4 L/100 km. La Mustang GT, la variante des puristes, mise sur un V8 de 5,0 litres produisant une sonorité enivrante et une cavalerie 460 chevaux – ou 480 dans le cas de la nostalgique édition BULLITT.

Comme si ce n’était pas suffisant, la Mustang est également déclinée en versions Shelby GT350 et Shelby GT350R, avec un V8 de 5,2 litres déballant 526 chevaux, et profitant d’une dynamique de conduite brillante sur piste. Outre les performances, la Mustang présente un habitacle confortable et bien équipé avec, en option, une instrumentation numérique pour le conducteur, une interface multimédia SYNC 3 à écran tactile et une chaîne audio haut de gamme B&O à 12 haut-parleurs. La Ford Mustang se détaille à partir de 30 699 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place dans cette catégorie, on retrouve la Mazda MX-5 (PDSF à partir de 32 900 $). Si ses performances en ligne droite sont incomparables à celles de la Mustang, la petite Mazda se rachète avec un comportement routier sublime, une agilité sans borne et un design résolument sportif. Son quatre cylindres de 2,0 litres engendre 181 chevaux et enregistre une consommation mixte aussi basse que 7,9 L/100 km.

Les Subaru BRZ et Toyota 86 (PDSF à partir de 27 995 $ et 29 990 $, respectivement), issues d’une collaboration entre les deux constructeurs, prennent le troisième rang avec leur tenue de route digne de bagnoles sport pures, grâce à leur poids léger et leur maniabilité. Sans compter les performances satisfaisantes livrées par leur quatre cylindres à plat de 2,0 litres et leur excellente boîte de vitesses.

Ford annonce être l’objet d’une enquête pénale pour ses émissions polluantes

New York | Ford a annoncé vendredi dans un document boursier faire l’objet d’une enquête pénale du ministère américain de la Justice (DoJ) sur les émissions polluantes réelles de ses voitures, après que des employés ont signalé des erreurs dans les données communiquées aux autorités.

«Nous coopérons entièrement», a indiqué le constructeur automobile, ajoutant que l’enquête était encore à «un stade préliminaire» et de ce fait il ne pouvait dire si elle aurait des conséquences sur ses résultats.

La Chevrolet Corvette 2020 créera 400 emplois

Avec la demande qui devrait augmenter pour la Chevrolet Corvette de nouvelle génération à moteur central, General Motors a annoncé hier l’ajout d’un deuxième quart de travail et d’au moins 400 emplois horaires à son usine d’assemblage de Bowling Green, au Kentucky.

Plus d’un million de Corvette ont été fabriquées depuis l’ouverture de ce site en 1981. Grâce à une main-d’œuvre qui dépassera maintenant les 1 300 ouvriers, la production sera plus efficace et les délais de livraison seront vraisemblablement raccourcis.

« Le statut emblématique de la Corvette est grandement attribuable aux hommes et aux femmes de Bowling Green, où elle est produite en exclusivité depuis près de 40 ans, a déclaré la PDG de General Motors, Mary Barra. C’est le personnel qui peut assembler une Corvette de nouvelle génération digne de son passé historique et de son avenir excitant. »

Depuis 2011, GM a investi plus de 900 M$ US dans l’usine de Bowling Green, notamment pour accroître la production de moteurs, créer un nouvel atelier de carrosserie et de peinture, développer un nouveau centre de fabrication de performance et apporter diverses autres améliorations.

Comme nous vous l’avons appris récemment, la Chevrolet Corvette 2020 sera dévoilée le 18 juillet prochain.

GM demeure très discrète au sujet de la voiture, mais a quand même fait défiler un prototype camouflé dans les rues de Manhattan une semaine avant le Salon de l’auto de New York 2019. D’autres informations, incluant peut-être quelques données techniques, risquent de nous parvenir au compte-goutte à l’approche du lancement officiel.

Par ailleurs, le dernier exemplaire de la Corvette de génération actuelle sera mis à l’encan cet été au profit de la Stephen Siller Tunnel to Towers Foundation, qui vient en aide aux familles des militaires et des premiers répondants ayant sacrifié leur vie pour protéger celle des autres.

Les pires routes en 2019 : c’est le temps de voter

Il y a trois choses dont personne ne peut échapper : la mort, les impôts et les mauvaises routes du Québec!

Chaque printemps, le dégel transforme certaines artères en ruines, faisant rager à peu près tous les automobilistes, sans parler des dommages causés à leurs véhicules.

Encore une fois, CAA-Québec invite les gens à voter pour les pires routes de la province. Les candidates de qualité ne manque certainement pas, mais « à défaut de pouvoir prendre pic ou pelle, prenez votre souris, votre téléphone ou votre tablette. Votez pour la vedette de votre quartier ou de votre ville : sauvez vos pires routes à grands coups de clics! », lance l’organisme.

Pas moins de 37 000 votes ont été enregistrés lors des quatre années précédentes et, comme le souligne la vice-présidente des communications et des affaires publiques de CAA-Québec, Sophie Gagnon, plusieurs des pires routes ont été réparées après leur moment de gloire au palmarès.

Si vous connaissez une route qui a un « beau potentiel », vous pouvez vous rendre sur le site piresroutes.com et voter pour elle, idéalement avec une photo à l’appui. En fait, il est possible de voter plusieurs fois par jour pour des candidates différentes, mais pas plus d’une fois par jour pour chacune.

Les auditions se terminent le 24 mai et le top 10 des pires routes du Québec en 2019 sera dévoilé avant l’été.

Le prix de l’essence repart à la hausse

Après une pause de quelques jours, voilà que le prix de l’essence repart à la hausse un peu partout au Québec.

À Montréal, des stations-service affichaient leur litre à 1,469 $ aujourd'hui. À Québec, certaines essenceries ont fait bondir leur litre d’essence ordinaire à 1,449 $, en hausse de 8 cents.

La fermeture de nombreuses raffineries pour le nettoyage du printemps joue en faveur des raffineurs, dont les marges avoisinent les 30 cents du litre d’essence raffinée au Québec.

Selon les analystes du site GasBubby.com, le marché de l’essence raffinée demeurera très serré au cours des prochains mois, puisque la forte demande mondiale fera pression sur l’offre.

Ironiquement, le prix du baril de type West Texas Intermediate (WTI) était en légère baisse aujourd'hui à la Bourse Nymex de New York, à 65,75 $ US. Il y a un mois, le prix du baril WTI était de 59,94 $ US.

Ce matin, le coût d’acquisition d'un litre d’essence ordinaire par un détaillant s’élevait à 1,373 $ à Montréal, contre 1,341 $ à Québec, selon la Régie de l’énergie.

D’après CAA-Québec, le prix réaliste pour un litre d’essence ordinaire s’élevait hier à 1,462 $ à Montréal $ et à 1,39 $ à Québec.

Au cours des 12 derniers mois, la marge moyenne au détail a été de 8,8 cents par litre vendu dans la région de Montréal, comparativement à 4,9 cents dans la capitale.

Costco le moins cher
Tant à Québec qu’à Montréal, en passant par Drummondville et Trois-Rivières, les essenceries du détaillant Costco offraient les meilleurs prix aux automobilistes aujourd'hui.

À Québec, le litre d’essence au Costco du secteur Lebourgneuf s’élevait à 1,299 $ comparativement à 1,334 $ au Costco de la rue Bridge à Montréal, à 1,294 $ au Costco de Trois-Rivières et à 1,299 $ au Costco de Drummondville, selon le site Essence Québec.

Recours collectif contre GM pour sa boîte à 8 rapports

Des propriétaires de plusieurs véhicules de General Motors aux États-Unis soutiennent que la boîte automatique à huit rapports du constructeur possède un défaut majeur. Une demande de recours collectif avait d’abord été déposée en Floride au mois de décembre dernier, mais il semble qu’elle ait été récemment transférée dans l’État de New York, selon ce que rapporte Autoblog.

Sur le site Classaction.org, on peut lire que « ces boîtes de vitesses ont un défaut commun. Les conducteurs qui tentent d’accélérer ou de ralentir éprouvent une hésitation, suivie d’une saccade, d’une vibration ou d’une secousse majeure lorsque la boîte automatique du véhicule change de rapport. […] Les conducteurs disent que le changement de rapport est parfois si violent qu’ils ont l’impression d’avoir été frappés par un autre véhicule. »

GM, qui a refusé de commenter, a émis jusqu’à présent 13 bulletins de service en lien avec des problèmes de boîte automatique à huit rapports. Toutefois, aucun d’eux n’a fourni une solution efficace et définitive.

Selon le recours collectif intenté, la source du problème se trouverait possiblement dans le convertisseur de couple, qui peut être soumis à un excès de friction.

Portant le nom de code 8L90 ou 8L45, la boîte automatique à huit rapports en question est jumelée à de nombreux véhicules fabriqués sur une plateforme à roues motrices arrière, essentiellement des voitures sport, des berlines de luxe, des camions et des VUS.

Voici la liste détaillée des modèles problématiques :

Cadillac ATS et ATS-V 2016-2019
Cadillac CTS et CTS-V 2016-2019
Cadillac CT6 2016-2019
Cadillac Escalade et Escalade ESV 2015-2017
Chevrolet Camaro 2016-2019
Chevrolet Corvette 2015-2019
Chevrolet Colorado 2017-2019
Chevrolet Silverado 2015-2019
GMC Canyon 2017-2019
GMC Sierra 2015-2019
GMC Yukon et Yukon XL 2015-2019

Aucune demande de recours collectif similaire n’a été déposée contre GM au Canada pour l’instant, mais l’histoire mérite d’être suivie attentivement. Si vous avez déjà rencontré de tels problèmes avec la boîte automatique à huit rapports, faites-nous en part via notre page Facebook.

« Le monde va capoter » sur le prochain Tucson, promet Hyundai

La grande transformation de Hyundai vers des produits de plus grande qualité et des designs plus audacieux s’est poursuivie au dernier Salon de l’auto de New York avec le lancement officiel de la berline Hyundai Sonata 2020 entièrement redessinée (que nous avions précédemment essayée en exclusivité en Corée du Sud) et le dévoilement du tout nouveau multisegment sous-compact Hyundai Venue.

À ce qu’il paraît, ce n’est qu’un début.

Le plus vieux VUS au sein de la gamme est le Tucson. Sa génération actuelle a été créée pour 2016 et Hyundai lui a apporté quelques retouches cette année. Toutefois, un remplaçant est déjà en route et, selon un des hauts dirigeants du constructeur, l’équipe est retournée à la planche à dessin prête à mettre tout le paquet.

« Le monde entier va capoter en voyant le Tucson de nouvelle génération », a déclaré le vice-président mondial du design de Hyundai, SangYup Lee, dans une entrevue accordée à Motor Authority.

Le véhicule devrait nous offrir une autre interprétation du concept de design « Sensuous Sportiness » de Hyundai et certains éléments pourraient être inspirés du prototype Le Fil Rouge exposé à Genève en 2018.

Lee a laissé entendre que le nouveau Tucson aura sa propre personnalité. Ce serait quand même génial de le voir avec les feux à DEL de la Sonata, qui encerclent les phares et se prolongent dans le capot. Une version N Line au look plus sportif ou même un Tucson N pourrait également voir le jour.

Que ce soit en tant que modèle 2020 ou 2021, le Hyundai Tucson de nouvelle génération devra frapper fort afin de se démarquer des autres VUS compacts récemment modernisés, dont le Toyota RAV4, le Subaru Forester et bien sûr le Ford Escape 2020.

Entre-temps, profitez-en pour relire notre essai du Hyundai Tucson 2019!